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[RP] "Au fil d'argent" - Echoppe de tisserand, chez Aliéna

Aliena.
[3 mois plus tard]


Aliéna arriva tôt à son échoppe ce matin. Maximien était parti quelques jours en voyage, et elle avait beaucoup de travail: En effet, cela ne faisait que quelques jours qu'elle était revenue travailler ici, après plusieurs semaines de mobilisation dues à l'état d'alerte décrété en Lyonnais-Dauphiné.

Elle avait nourri Alix tôt ce matin, puis après s'être préparée et avoir préparée sa fille, elle était venue rapidement ici. Les étals du marché aux vêtements étant désespérément vides depuis des jours, elle avait beaucoup à faire !
Elle avait déjà confectionné une chemise pour Webgest, et s'attaquait maintenant à simple chemise pour femme.


Alix était couchée dans son couffin, jouant avec une petite poupée en chiffon qu'Aliéna lui avait faite, émettant de temps en temps des "gaah !" ou autres "Areuh !" sous le regard émerveillé de sa maman !
Alors qu'Aliéna était en train de couper dans une toile simple les manches qu'elle comptait ajuster à la chemise, un pigeon se posa sur le rebord de la fenêtre. Elle posa ses ciseaux et alla ouvrir. Un grand sourie s'afficha sur ses lèvres quand elle reconnu le sceau.

C'est Max !!! Alix, on a des nouvelles de papa !

Souriante, elle s'approcha du couffin, la lettre à la main. Pour une fois que Max avait pensé à lui écrire pendant son voyage, elle était ravie !
Cependant, son sourire s'effaça vite quand elle lu le contenu de la missive: Max avait été pris dans une embuscade et il avait été blessé.


Oh non ! Max !

Elle resta un instant, la lettre à la main, ne sachant que faire. Ce furent les cloches annonçant le début de la messe dominicale qui la tirèrent des sa torpeur. Elle fourra la lettre dans la poche, récupéra le couffin, rentra chez elle pour confier l'enfant à la nourrice, et fila à l'église.
Elle ne pouvait pas faire grand chose pour Max, à part prier, et elle comptait bien le faire !

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Et Aliénor devint Aliéna ... une vraie lyonnaise
Aliena.
[Quelques jours après]


Aliéna mettait une dernière touche à la cape qu’elle était en train de confectionner. Elle avait reçu une commande d'une certaine Aliyane qui voulait une cape et un bustier !
Elle avait pris des peaux toutes fraiches et avait récupéré de la laine au marché. La Bourgmestre en avait fait venir d'ailleurs et pour une fois il n'en manquait pas !


Agahhh !

Aliéna coupa le dernier fil et sourit à sa fille.
Comme d'habitude le couffin contenant Alix n'était jamais loin d'elle.


Et voilà ma puce j'ai terminé ! Je vais pouvoir m'occuper de toi !

Elle se leva et s’enveloppa dans la cape.

Regarde la jolie cape que maman à fait !

Elle la mit devant son visage, avant de l’ôter quelques secondes après.

Coucou !!!

Puis elle recommença.

Elle est où maman ? ... Elle est là !

Alix semblait apprécier et le sourire d'Aliéna s'agrandit.
C’était vraiment une belle journée: Elle avait eut des nouvelles de Maximien qui allait beaucoup mieux et qui n'allait pas tarder à prendre le chemin du retour.
Elle posa précautionneusement la cape sur une chaise puis pris Alix dans ses bras et lui fit des petits bisous sur la joues.

Alors ma puce, comment vas-tu ?
Tu as faim peut être?


Appliquée dans son travail, Aliéna n'avait pas vraiment vu le temps passer.
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Et Aliénor devint Aliéna ... une vraie lyonnaise
--Alix_alcidie
Maman travaille.
Ca tombe bien, Mademoiselle aussi, elle est très occupée.
Un véritable agenda de pair.

D'abord, regarder longuement le plafond en agitant les pieds et les mains.
Ensuite, réaliser qu'il y a des tâches claires qui s'agitent devant ses yeux.
Comprendre que ce sont ces poings et qu'elle peut s'amuser tout son saoul à les remuer devant elle.
Avoir les bras qui commencent à fatiguer.
Tenter de voir si elle peut aussi agiter les pieds devant ses yeux.
Râler en constatant que ça ne marche pas.
Râler parce qu'elle trouve ça amusant comme son.
S'entraîner à devenir cantatrice en râlant sur tous les tons de la gamme.

La voilà interrompue dans ses vocalises par une forme dans son champ de vision.

La forme s'approche. Assez près pour qu'elle puisse la reconnaître. Le visage est familier, et l'identité de la personne s'impose à elle.

Le garde-manger!

Un sourire ravi s'étale sur son visage.
Elle va pouvoir se remplir la panse.

Et le casse-croûte disparait.
D'un coup!
Elle s'étonne. S'affole. S'inquiète.

Heureusement, la réserve de nourriture réapparaît bien vite, pour sa plus grande joie.
Avant de se volatiliser à nouveau.

Mais c'est quoi ce jeu?
On lui agite un festin sous le nez, et on le lui reprend!
C'est cruel!
Son petit nez se fronce. Elle est sur le point de pleurer.

Heureusement, le déjeuner jaillit à nouveau de sous la cape. Définitivement cette fois.

Elle se balance dans tous les sens, heureuse, essayant d'attraper Aliena.
Des sons lui parviennent.

Bon alors, c'est quand qu'elle mange à la fin?
Un cri d'impatience jaillit :


AaaaaaAaaaaaaaaaAaaaaaaaaah


C'est une future chanteuse d'opéra.
Aliena.
Et pendant qu’Alix faisait des vocalises, Aliéna se dirigea vers sa chambre.
C'était son ancienne demeure qu’elle avait transformée en échoppe, et il y avait toujours un petit coin cuisine séparé de la boutique par un joli paravent, et au fond, sa chambre qui lui servait de réserve.
Enfin ... depuis la naissance d’Alix ça lui servait de plus en plus souvent chambre !

Elle posa délicatement sa fille se le lit, puis s'y assit à son tour. Un coussin derrière le dos, un autre sur ses cuisses, les jambes allongés, elle ouvrit sa chemise afin de laisse s'y échapper un sein bien rond et plein de lait. Elle récupéra son enfant affamé semblait-il, au vu du volume sonore qu'elle émettait.


Et bien, je ne serais pas surprise si tu décidais devenir troubadour quand tu seras grande toi !

Le calme revint quand la petite enfourna dans sa bouche le téton et en tira goulument le lait.
Aliéna caressa doucement les cheveux épars d'Alix et pensa à Maximen.
Il lui manquait ! Bien qu'ils se voyaient très peu même quand il était à Lyon, pris par l'Héraulderie ou par les Hospitaliers, elle appréciait de le retrouver quelques instant le soir en taverne, et de passer la nuit avec lui.
Elle poussa un petit soupire et reposa les yeux sur Alix.


Et bien tu avais faim on dirait !
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Et Aliénor devint Aliéna ... une vraie lyonnaise
--Alix_alcidie
Alix émit un cri de contentement en empoignant le sein.

Elle tétait goulument, blottie là, au chaud.
Calme et silencieuse.

Rassasiée, elle relâche son emprise, se pelotonne contre sa mère.
Elle se serait presque endormie.

Si elle n'avait pas vu les longs cheveux d'Aliena s'agiter devant elle.
Ses yeux émerveillés contemplent le balancement de la chevelure sur les épaules maternelles.

Les petits poings s'agitent.

Elle veut en savoir plus sur cette chose.

A commencer par une question essentielle.
Ca se mange?

Elle tend la main, enserre de sa petite menotte une grosse mèche de cheveux. L'attire à sa bouche.

Elle ne sait pas ce que c'est, mais c'est bon à mâchonner.
Aliena.
Alix lâcha le mamelon, repue. Aliéna prit un mouchoir propre sur la table de nuit, et essuya la bouche de sa fille d'abord, où un léger filet de lait coulait, puis sa poitrine où une petite goute perlait.
Soleil lui avait conseillé de la garder le plus au sec possible, afin de ne pas avoir de crevasse.
Aliéna suivait à la lettre les conseils de sa grande amie ! Elle trouvait qu'elle avait plutôt une jolie poitrine: Moyennement abondante mais bien ferme, et encore plus ronde depuis qu’elle était gorgée de lait ! Elle voulait la garder comme cela, ne pas se retrouver avec une poitrine tombante comme certaine femmes ...

Elle pensa à Max, qui aimait bien sa poitrine lui aussi, à ce qu'elle ressentait quand il essayait de la téter comme Alix, ... Elle eut un sourire amusée. Ça n'avait rien à voir la bouche et les mains d'un enfant sur sa poitrine, comparées à celles d'un homme ... de son homme !

Une vague de chaleur surgit dans son bas ventre puis sur ses joues. Elle se mordit la lèvre. Max lui manquait tant !

La prochaine fois qu'il part, je pars avec lui !

Aiiie !


Alix qui jouait avec une de ses mèches de cheveux depuis un petit moment, venait de tirer dessus un peu fort.


Doucement ma bichette, tu fais mal à maman.
Tu ne crois pas qu'il serait tant de dormir ma puce ?

Elle fit une bise sur le front d'Alix et commença à chantonner:

Dors, mon bébé dors, bébé dors,
Il pleut dehors, dors encore.
Ohohohoh ...
Dors, mon amour dors, mon amour dors,
Il pleut dehors, dors encore.
*



* Jean-Jacques Goldman
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Et Aliénor devint Aliéna ... une vraie lyonnaise
--Alix_alcidie
Bave aux lèvres, la "bichette", dans un effort désespéré, essaya de s'accrocher de toutes ses petites forces aux dernières mèches de cheveux qui s'envolaient hors de sa portée.

Elle tendit ses mains, dans l'espoir puéril de s'en saisir à nouveau. Incapable de se soulever, sa tentative resta sans succès.

Son visage se crispa. Son visage prenait une moue accablée, tandis que ses yeux s'humectaient de larmes.

Peut-être qu'en pleurant un bon coup, on lui rendrait son jouet?

Elle s'apprêtait à mettre son plan machiavélique à exécution, quand sa mère commença à chantonner.

Oubliant tout stratagème, elle tendit l'oreille.

Le repas aidant, elle commença à somnoler.
Aliena.
Aliéna avait toujours du mal quand elle devait faire abattre un de ses moutons. C’est que malgré tout, elle s'y attachait à ses petites bêtes bêlantes ...
Et aujourd'hui justement l'un d'eux venait de se faire occire !

Elle avait récupéré la peau puis l'avait tannée.
Elle s'attela pour le moment, à fabriquer une ceinture, sa fille Alix dormant dans le couffin à ses pieds.

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