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[Rp/Ig privé] Au mauvais endroit, au mauvais moment

Legolas.
[Le lendemain de la confrontation]

La grande évasion

Le grand jour vient d'arriver mais Légolas ne sait que ça sera ce jour-ci qu'il va s'échapper et cette fois-ci pour de bon de cette chambre d'auberge. La matinée est bien entamée quand le blondinet se trouve avec Floraluna. Cette dernière était en train de lui refaire son bandage sur le flanc. La blessure commence seulement à guérir. Une fois qu'elle eut terminé, elle jette le tout dans le feu puis se lave les mains pour refaire le pansement sur le côté de la tête.

C'est en étant sagement assis que l'adolescent se laisse faire. Pendant que la jeune femme était affairée, le garçon regarde le pot d'onguent qui se trouve sur la table. Il le saisit et le regarde un instant avant de mettre son index dedans pour ensuite le porter à sa bouche. Légolas grimace dès qu'il eut senti la substance grasse sur sa langue, sans compter que celle-ci a un très mauvais goût, qu'il recrache ce peu d'onguent.

Le voyant faire, la Bohémienne lui reprend fermement le pot des mains pour le reposer sur la table. Elle lui dit qu'il est carrément tombé sur la tête, qu'il se comporte comme un enfant. Depuis qu'il est devenu amnésique, Floraluna pense que le cerveau de son jeune Confrère s'est ramolli pour se comporter ainsi. Quant au blondinet, il fait la moue et finit même par pleurer de par le fait de s'être fait gronder. Bien entendu, l'Herboriste rouspète encore en lui précisant qu'elle n'a rien dit de mal. Cependant, elle termine le bandage en le nouant.

Légolas se précipite pour attraper un parchemin ainsi qu'une plume pour lui écrire un petit mot. Il tend ensuite le vélin à la jeune femme.


Légolas a écrit:
VOUS ETES TRES MECHANTE AVEC MOI !!!!! JE VOUS DETESTE !!!!!

Ce mot, c'est comme la petite goutte d'eau qui déborde du vase car en effet, avec son caractère de Bohémienne, Floraluna s'emporte encore plus contre le jeune Elfe qui se montre très puérile. N'ayant pas du tout apprécié, Légolas se met à crier tout en tapant la table avec ses poings et même il balaye tous les objets qu'il y a dessus avec son bras. D'ailleurs, il n'y a pas que la jeune femme qui sache crier, le blondinet peut très bien le faire, qu'il se met face à son interlocutrice, tout en serrant les poings.

« Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhh !!!!!! »


Le jeune Maître Herboriste n'a même pas eu le temps de penser, qu'il se prend une gifle par Floraluna, agacée par ce comportement enfantin. Légolas porte aussitôt sa main sur la joue tout en pleurant.


Pendant ce temps, Gaston qui avait nettoyé les box des trois montures, revient à l'auberge et c'est en entendant les cris qui proviennent de la chambre, qu'il s'y dirige rapidement. Il ouvre brusquement la porte et voit Légolas en train de pleurer. Ce dernier, dès qu'il a vu l'imposante carrure de l'homme à la coupe au bol faire son apparition, va s'asseoir dans le coin, de peur de se faire encore plus gronder, surtout qu'il sait qu'il vient de faire une bêtise.

« C'est quoi de ce bordel ? Vous êtes pires que des gosses tous les deux ! »

Sincèrement, le Breton ne comprend pas ce qui s'est passé en voyant tout le chantier par terre. Il est évident que la Bohémienne va tout raconter, même pour la gifle donnée. L'est pas un peu commère sur les bords ? Gaston fixe Légolas sévèrement, pas trop durement non plus afin de ne pas l'effrayer. Cependant, il dit, d'une voix plus que ferme.

« Légolas, tu vas me ramasser tout ça et en vitesse ! », et voit que le blondinet ne bouge pas, qu'il rajoute.

« Dépêche-toi ! Je compte jusque trois........un..... »

Oula ! Mais c'est qu'il ne rigole pas ce gros balourd. Ben, le jeune Maître Herboriste a intérêt de faire ce qu'il demande pour ne pas qu'il se mette en pétard. Légolas se lève donc et se dirige vers la table. Il s'agenouille et ramasse chaque objet qu'il repose maladroitement. Le Breton est satisfait et c'est tant mieux comme ça car il ne se voyait pas pousser une sacrée gueulante sur ce pauvre garçon.

« Comme tu te comportes comme un enfant, je te traiterais comme tel ! »

Gaston aurait voulu rajouter « jusqu'à ce que tu comprennes » mais il s'est abstenu de le dire afin que le blondinet réfléchisse et comprenne par lui-même. D'ailleurs, cela attriste le Géant de Kermaaron de voir Légolas ainsi. Il espère de tout coeur qu'un jour il retrouvera la mémoire et le plus tôt possible. Hé oui, il est triste car depuis qu'il est amnésique, le jeune Elfe ne sourit même plus, comme si une partie de lui-même était morte. Mais Gaston ne montre jamais ses émotions, surtout la tristesse car pour lui, s'est montrer sa faiblesse.

L'homme à la coupe au bol se promet de lui parler de son passé, de ses activités favorites, de ses amis, de Compiègne, son frère Légohan ainsi que sa soeur Leïla, du moins de ce qu'il connaît de Légolas pour l'aider à retrouver la mémoire mais il n'aura pas le temps de le faire dans la journée, de même pour Floraluna.

Quant à l'adolescent, il n'est pas très ravi à ce qu'il soit traité comme un enfant. Ben non, Légolas n'en n'est plus un depuis longtemps. Par contre, si on lui demande son âge, le garçon ne saura même pas répondre. Il allait prendre son parchemin et sa plume pour répondre à ce gros balourd quand il remarque que son encrier est vide. En effet, celui-ci était ouvert et l'encre s'est renversée lorsque le blondinet a balayé tous les objets de la table.

Légolas fait la moue tout en jetant un regard sur son encrier vide ainsi vers Gaston, qu'il pense : « Je fais comment moi pour écrire ? ». Comme il reste un fond d'encre dans le petit récipient, l'adolescent trempe sa plume dedans pour inscrire ceci.

Légolas a écrit:
JE NE SUIS PLUS UN ENFANT !!!!! ET ALLEZ ME CHERCHER UN AUTRE ENCRIER !!!!

« Tu n'en n'auras pas d'autre ! Tu n'avais pas besoin de tout jeter par terre ! Il t'en reste encore un peu pour écrire ! Et puis ce n'est pas écrit « boniche » sur mon front ! »

Voyant le refus catégorique de Gaston, le blondinet pique sa crise.


« Légolas, tu la vois celle-là ? », rajoute-t-il en levant la main.

Bon, Gaston vient de s'y prendre très mal en montrant sa grosse main à Légolas, prêt à le gifler si il continue de criser mais il voit que ça a calmé le garçon.

« Tu ne vas pas piquer ta crise à chaque fois qu'on te refuse quelque chose ! Maintenant, tu vas nettoyer l'encre que tu as renversé par terre »

Ben là non plus, il n'a pas vraiment trop le choix et puis, il ne veut pas être puni. Le blondinet allait se mettre à la tâche mais il ne sait pas quoi prendre pour nettoyer, qu'il jette un oeil dans sa chambre et voit qu'il y a son mantel vert qui est accroché sur une chaise, qu'il le saisit. Le voyant faire, Gaston intervient en lui disant qu'il ne réfléchit pas plus que le bout de son nez.

Quant à Floraluna, elle avait assisté à toute la scène, désespérée de voir son jeune Confrère ainsi, qu'elle sort de la chambre pour aller chercher un seau d'eau, un chiffon et une brosse. Elle revient ensuite avec le tout. Légolas peut enfin nettoyer ce sol souillé d'encre. Le garçon, étant agenouillé, regarde cette eau remuer dans le récipient de bois, qu'il hésite à mettre sa main dedans mais il prend son courage à deux mains pour le faire quand soudain, il la retire aussitôt.

« brrrrrr.......grrrrrrr », fait-il tout en secouant cette main mouillée.

« Ne me dis pas que tu as peur de l'eau, Légolas »


Petit hochement de la tête du jeune Maître Herboriste pour dire « oui ». Floraluna se tape le front avec la paume de sa main, tout en pensant qu'elle aura tout vu avec ce garnement. Le Géant de Kermaaron intervient.


« Allez pousse-toi d'là, laisse-moi faire »,
et se met à la tâche pendant que Légolas ainsi que la Bohémienne regardent Gaston, agenouillé, en train de jouer à la femme de ménage^^.

D'ailleurs, la scène est très comique car en effet, on a l'impression de voir certains gars de la DDE en plein travail : un qui bosse tandis que les autres regardent^^. Une fois qu'il eut terminé, l'homme regarde Légolas pour s'adresser à lui.


« Alors tu vois, ça ne sert à rien d'avoir peur de l'eau »

Bon d'accord, c'est nettoyé mais il y a quand même de l'encre qui est imprégné dans le plancher de bois. Gaston se dit qu'il ira expliquer ce petit incident à l'aubergiste, du moins il tentera car la grosse femme ne comprend pas le français. Au pire, il la remboursera, enfin ça sera à Légolas de payer^^.

Midi approche et il est temps pour tous de manger. Floraluna sort de la chambre et va commander trois repas. Elle revient quelques minutes après avec un plateau. Le Breton et la Bohémienne vont rester cette fois-ci avec le blondinet pour déjeuner. Soudain, la porte s'ouvre et Walter entre après avoir été invité.

« Bonjour tout le monde. Pardonnez-moi pour le dérangement mais Petra....enfin l'aubergiste m'a dit que vous étiez ici »

Comme il se rend compte qu'il ne va pas au but, le vieil homme se lance.


« J'ai entendu dire que deux marauds rôdaient près de la forêt. Certains supposent qu'il s'agit des deux agresseurs de Liégolas ...et qu'ils sont certainement revenus pour terminer ce qu'ils avaient commencé..... », et ne termine pas sa phrase.

« Qu'ils me passent d'abord sur le corps ! C'est moi qui va terminer le travail à leur place ! Je vais leur montrer à ces chiures de quel bois je me chauffe. On ne s'attaque pas à plus faible que soit »


« Sir Gaston, je comprends votre colère mais ce n'est pas à vous de faire justice vous-même..... »


Décidément, Walter ne peut pas en placer une.


« J'ai toutes les raisons du monde pour le leur faire payer. Je considère Légolas comme mon gamin ! Vous avez vu dans quel état il est ? », dit-il en pointant le jeune Elfe du doigt. Ce dernier sursaute.

Pendant que les deux hommes discutaient, Légolas pense : « Il sont vraiment étranges mes ravisseurs. Voilà que ce gros balourd veut prendre ma défense et il serait prêt à faire n'importe quoi. Et puis, il n'a pas l'air de rigoler. Du coup, je me demande si ce sont bien des ravisseurs....j'ai de sacrés doutes maintenant. Quand j'y pense, ils ne m'ont jamais fait de mal.....même cette femme. Bon d'accord, ils crient mais ils n'ont pas l'air d'être si méchants que ça »
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Legolas.
La grande évasion (suite et fin)

Après que tout le monde eut déjeuné, il est temps pour Gaston de partir afin d’effectuer ces fameuses recherches en compagnie de Walter. Bien entendu, ils ne seront pas seuls pour tenter de retrouver ces deux brigands. En effet, quelques bûcherons seront de la partie. A la surprise du Breton, Floraluna souhaite également se joindre aux hommes. Elle aussi voudrait faire payer à ces raclures, le mal fait à Légolas. Elle insiste vraiment car le blondinet est son Confrère et depuis qu’ils se connaissent, une amitié s’était liée entre eux, malgré meurs différences.

Le Géant de Kermaaron aurait voulu refuser cette aide mais non, il ne le fera pas car plus il y aura de personnes pour ces recherches, plus il y aura de chances de retrouver ces brigands. Les deux hommes quittent donc la chambre. Etant seule avec le garçon, la Bohémienne lui demande ce qu’il va faire de son après-midi, que Légolas saisit plume et parchemin. Avant d’écrire, il réfléchit.

Légolas a écrit:
Je ne sais pas vraiment ce que je vais faire de mon après-midi mais je pense qu’il est temps pour moi que je me lave et je profiterais de cette solitude pour le faire. J’en ai marre de rester enfermer dans cette chambre, je voudrais sortir et voir des gens, même si je ne suis pas encore prêt mais il faut que je fasse le premier pas. J’ai compris qu’en me lavant, j’aurais le droit de sortir, du moins si vous me l’accordez. Promis, je serais très sage à l’avenir et je ferais tout ce que vous me demanderez.

Il y a une chose que je voudrais vous dire, c’est vous remercier pour tout ce que vous faites pour moi. Vous êtes vraiment bizarres pour des ravisseurs mais j’ai un doute maintenant. Vous êtes des ravisseurs ou pas ? Sincèrement, j’aimerais le savoir.

Le blondinet tend ensuite le parchemin à la jeune femme qui en prend connaissance. Après sa lecture, Floraluna se met à rire de bon cœur lorsque Légolas les prend pour des ravisseurs. Il a vraiment de l’imagination ce gamin mais il y a des signes qui montrent qu’il est bien amnésique : son comportement mais aussi le fait qu’il ne sourit même plus. Cependant, l’Herboriste lui explique qui ils sont par rapport à lui.

Elle allait commencer à lui parler de la Guilde, du Noviciat mais avant, elle lui dit sincèrement ce qu’elle pense de sa réponse. En effet, Floraluna est très ravie que le jeune Elfe ait pris lui-même cette décision, en espérant qu’il ne s’agissent pas de paroles en l’air. Elle rajoute que la porte restera fermée à clé le temps de leur absence. Bien entendu, ça ne ravi pas trop le blondinet.

Au moment où elle allait raconter leur rencontre à la Guilde des Herboristes, que Gaston, entre à nouveau dans la chambre pour dire. Quant à Légolas, il a remarqué que l’homme avait une corde avec lui.


« Bon Flora, on ne va pas y passer toute l’après-midi ! On t’attend ! Si tu veux rester ici, il n’y a pas de problèmes ! », et regarde Légolas.

« Et toi, tu restes sage et tu ne profites pas de notre absence pour te sauver. De toute façon, ça n’arrivera plus, je vais prendre mes précautions…. »

Le Breton n’a pas le temps de terminer que Floraluna lui coupe la parole en parlant de la réponse du jeune Maître Herboriste. Elle lui montre même le parchemin, qu’il le lit à son tour. Il regarde ensuite le garçon, en souriant.


« C’est bien Légolas, je suis très content. Donc, ce n’est pas la peine que je t’attache ? »

Petit hochement négatif de la tête du blondinet. Gaston est rassuré, il n’aura pas à s’inquiéter de l’après-midi, mais il rajoute tout de même
.


« Je demanderais à l’aubergiste de venir passer te voir »


En entendant cette réponse, Légolas saisit immédiatement son parchemin pour écrire rapidement. Une fois fait, il attrape Gaston par le bras avant qu’il sorte avec Floraluna.


Légolas a écrit:
Ce n’est pas la peine qu’elle passe me voir. Je serais très sage et puis ça me gênerait qu’elle entre dans la chambre alors que je serais en train de me laver. En plus, elle ne parle pas comme nous d’après ce que j’ai compris. Ne vous embêtez pas Messire Gaston. Je serais sage et je trouverais de quoi m’occuper après que je me serais lavé. Je jouerais à la tarentelle, j’aime bien ce jeu même si on joue seul mais ça fait réfléchir et passer le temps.

L’homme à la coupe au bol est surpris de la réponse du blondinet. D’ailleurs, il sait très bien qu’il a raison pour l’aubergiste qui ne parle aucun mot de français. Donc, il va faire confiance au garçon, qu’il sort de la chambre avec l’Herboriste, en n’oubliant pas de verrouiller la porte.

Le jeune Elfe ne va rien tenter maintenant, non il attend que les pas s’éloignent de plus en plus. Il va même à la fenêtre et finit par apercevoir ses gentils ravisseurs dehors en compagnie de Walter ainsi que d’autres personnes. Tous prennent la direction de la forêt. Légolas est soulagé, il va pouvoir mettre en place un nouveau plan d’évasion.


Le plus simple aurait été de casser les carreaux de la fenêtre mais il faut avouer que ce n’est pas du tout discret et puis, c’est dangereux aussi. Non, il faut trouver autre chose. Le garçon se met à réfléchir et il faut dire qu’à part la fenêtre, il n’y a pas d’autres moyens pour sortir. Mais bon, la poignet de celle-ci est toujours retirée.

Le jeune Maître Herboriste se dirige vers la porte et s’accroupit pour avoir le regard au niveau de la serrure, qu’il pense : « Tiens, on dirait que la clé est restée dedans. Et si, je la poussais pour la faire tomber ? ». Le blondinet se relève tout en souriant mais il faut d’abord qu’il trouve un objet assez fin pour pouvoir pousser cette clé, en espérant qu’elle ne soit pas tournée perpendiculairement à la serrure. Et puis qui ne tente rien, n’a rien.

Légolas se met donc à fouiller dans une besace, qui est la sienne. Rien de ce côté là, qu’il regarde dans toute la pièce. Il voit qu’il a une broche en forme de feuille sur sa cape, qu’il l’a saisit. Il revient à la porte et déplie le petit objet. Au moment de l’introduire dans la serrure, qu’il pense à nouveau : « Mais si je la fais tomber maintenant, je ne pourrais pas la récupérer. Il faut que je fasse glisser quelque chose de fin sous la porte comme un parchemin…. Oui voilà ! Un parchemin ».

Le garçon se relève et va chercher un vélin et revient sur ses pas. Il glisse ensuite celui-ci sous la porte. Avec la tige qui sert à maintenir sa broche, il pousse la clé vers l’extérieur et celle-ci tombe dans un petit bruit. Comme il y a un espace entre le sol et le bas de cette porte, le blondinet tire doucement le parchemin vers lui afin de récupérer cette clé.

Mission réussie avec succès. Bon, il est temps de partir mais avant de le faire, il va emporter sa besace, qui pourrait certainement lui servir, pour y mettre de la nourriture dedans. Comme il va voyager vers d’autres destinations inconnues, il vaut mieux pour lui qu’il soit armé. Et justement, il y a un arc blanc avec le carquois dans un coin mais aussi un bâton, d’où les extrémités sont bardés de fer pointus.


Après avoir enfilé son mantel vert, d’où un petit écusson de la Ferté sous Jouarre est cousu sur le devant, par dessus sa tunique de la même couleur, Légolas enfile également sa cape grise, qu’il referme avec…..avec sa broche. Le blondinet saisit son armement et passe le carquois ainsi que l’arc sur son dos, après avoir longuement chercher comment le mettre. Il place ensuite sa besace en bandoulière puis se dirige vers la porte et la déverrouille. La liberté est proche.


Une fois en dehors de sa chambre, le jeune Maître Herboriste referme la porté à clé afin de faire croire à Gaston et Floraluna qu'il est toujours dans la pièce. D'ailleurs, ils vont avoir une sacrée surprise à leur retour. Il est vraiment malin le petit blond.

Etant dans les couloirs, le garçon tient fermement son bâton dans les mains tout en marchant à pas de loups. Ce n’est pas le moment de se faire remarquer. Toujours en étant discret, il descend l’escalier. Une fois arrivé au rez-de-chaussée, Légolas jette ensuite un œil dans l’entrebâillement de la porte de la taverne d’où quelques voix se font entendre. Apparemment, Petra l’aubergiste semble être assez occupée et c’est tant mieux pour lui. Bon, il ne faut pas trop tarder à rester ici car il ne sait vraiment pas pour combien de temps Gaston et Floraluna sont partis, qu’il emprunte la porte arrière de l’auberge.


Une fois dans la rue, le jeune Elfe contourne l’établissement, en étant légèrement abaissé afin que les gens ne l’aperçoivent pas depuis l’intérieur. Légolas prend la direction des abreuvoirs mais il voit qu’il n’y a plus de montures. Peut-être que celles-ci ont été rentrées dans l’écurie. Ca tombe bien, l’étable n’est pas si loin, vu qu’il entend les hennissements des équidés, qu’il s’y dirige.


[A l’écurie]

Se trouvant sur le pas de la grande porte de l’écurie, Légolas voit un homme, certainement un Palefrenier, qui tente de calmer un grand cheval blanc, aux allures majestueuses. Le garçon, comme il est amnésique, ne sait pas qu’il s’agit d’Hasufel. D’ailleurs, ce noble animal n’obéit qu’à une seule personne : Légolas. Hé oui, l’équidé s’était cabré tout en hennissant. Pourtant, le Palefrenier ne le maltraitait pas, même si ce cheval est pour lui une sacrée tête de mule.


Bon, il faut que le blondinet montre qu’il est là et qu’il voudrait qu’on lui prépare une monture mais comment se faire comprendre alors qu’il ne parle plus et qu’il ne connaît pas le germain ? Mais une chose va arriver quand Hasufel, toujours énervé et agité, reconnaît cette fine silhouette. Hé oui, il sait qu’il s’agit de son maître qui se trouve à quelques pas de lui, qu’il se cabre violemment, ce qui fait que l’homme relâche les brides tout en tombant sur les fesses, pendant que l’animal se dirige vers ce jeune cavalier.

Quant à Légolas, il se recule en voyant l’animal avancer vers lui. Mais il y a une chose qu’il n’arrive pas à comprendre, c’est que ce cheval semble ne plus être énervé. Bizarre, non ? Même le Palefrenier, qui s’était relevé entre temps, tombe des nues en voyant la scène. Lui qui a de l’expérience n’arrivait pas à dresser l’animal et voilà qu’un gamin, qui arrive de nul part, arrive à le calmer sans soucis et même à le dompter. Peut-être qu’il s’agit du propriétaire. Ca l’homme ne peut pas le savoir.


C’est tout en tremblant que Légolas attrape les brides de sa monture tout en la caressant à l’encolure mais voilà, il ne sait plus comment faire pour monter. Quant à Hasufel, il ronfle d’impatience en voulant dire « Bon, Légolas tu te dépêches, oui ! ». Le blondinet va y aller à l’improviste, qu’il pose le pied droit sur l’étrier alors qu’il se trouve du côté gauche.

Mais comme il a compris qu’il s’y est mal pris, qu’il recommence la manœuvre mais cette fois-ci en posant le pied gauche. Avec la force de sa jambe, le garçon fait passer celle de droite par-dessus le dos de sa monture, tout en se tenant à la selle, pas trop rassuré.
« Ben, ce n’est pas si compliqué que ça de monter à cheval ».

Maintenant qu’il a réussi à grimper, il ne reste plus qu’à fuir et la destination n’a aucune importance pour Légolas, du moment qu’il fuit loin d’Ingoldstadt. Au moment où il fait avancer son cheval, le blondinet bascule légèrement vers l’arrière tout en tenant fermement les brides mais aussi la selle. C’est ainsi que le jeune Maître Herboriste quitte cette ville après avoir très bien entubé Gaston et Floraluna sur le fait qu’il allait rester sagement dans sa chambre pour se laver et jouer aux cartes. Une autre aventure commence donc pour notre jeune ami…..
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