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[RP] Auberge La Joute Hardie

--Mathurine


Mathurine, éclata de rire devant l’enthousiasme du jeune homme pour le vin d’Anjou… en voilà un qui ne manquait pas de panache !

Elle se reprend un instant en se disant que, sans doute, cela ne se fait pas... Mais ses yeux pétillent et son envie est grande de se distraire. Au diable la bienséance ! Elle n’en peut plus de rester coincer sur son banc.

D’un geste lent, elle se lève, grimaçant lorsqu’elle s’appuie sur son pied gauche, et se dirige vers la table du joyeux drille. Sa robe de provinciale tourne autour de ses hanches et balaie les bancs vacants.
Tendant son verre de cervoise, elle sourit.


Trinquons aux Angevins, même si je n’en connais pas. Je n’en pense pas qu’ils soient tous aussi coquins que le dit Messire…

Et buvons à votre bonne humeur, bonne humeur au demeurant si contagieuse…

La blonde rit et trinque, faisant chanter les verres et répandant de la cervoise sur le sol.

Votre maitre se bat en Anjou ? … je ne savais pas qu’il y avait un conflit...
--Loubadour
Loubadour vit avec une grande joie l'arrivée de la jeune femme à sa table. Ainsi, on s'intéressait à son maitre. Fierté et loyauté pouvaient se lire dans son regard.

Je ne sais rien de cette guerre hormis le fait que mon Maitre combat toujours pour des causes justes. Mon Maitre est un être honorable ... et beau pour ne rien gâcher!


Loubadour avait toujours eu un faible pour son Maitre, qui le lui rendait bien mal. Mais l'apprenti s'en fichait, et voyait en tous ses gestes, un moment divin. Sourire à la jeune femme:


Et vous, vous êtes d'où, jeunette? Un sourire comme le vôtre, ne peut pas être parisien, n'est-ce pas?


Et il trinqua à la bonne humeur communicative.


--Mathurine



Je viens de Murat... petit village du Bourbonnais Auvergne, tout près du Limousin...
Les nouvelles ne circulent pas vite dans les campagnes et lorsqu'elles finissent par arriver, elles n'en sont plus, au bout du compte !


Elle lève une dernière fois son verre et boit doucement le reste de sa cervoise en examinant d'un œil rieur le jeune troubadour. Elle hésite un peu cependant à continuer, ne sachant pas si elle doit se laisser aller aux confidences.

Les parisiennes ne sourient elles pas ? Il est vrai que la capitale fait souffrir assez vite.. surtout les pieds !
Ils courent tous, sans s'arrêter, tous ces gens dans les rues...


Elle se rappelle brièvement son arrivée... la foule, les voitures à cheval qui bloquent obstinément ses traversées, les gens peu amènes de la renseigner... et puis, toutes ces boutiques qui ne ressemblent en rien à ce qu'elle connait.
Pour rien au monde, elle ne serait venu se perdre dans cet endroit, si elle n' avait eu un rendez vous.


J'attends mon frère qui n'arrive pas... Nous devions régler une affaire de famille... cela vous ennuie t'il, si je l'attends en votre compagnie ?
Parlez moi donc de votre Maitre auquel vous tenez tant ? Est -il connu ?
--Loubadour
Laissé seul par son Maitre, Loubadour ne pouvait rêver mieux qu'une compagne pour ses moments de solitude. Une bavarde en plus. Une curieuse de surcroit. Une future admiratrice de son Maitre assurément dès lors qu'il lui aurait dépeint toute la splendeur du Grand Watelse, sa supériorité dans l'art, la justesse de ses gestes, l'élégance de ses paroles, son impressionnant charisme. Oui elle l'idolatrait bientôt...

Il lui offrit un morceau de son plat car il fallait avoir le ventre plein pour entendre la mélopée de parole qui jaillirait de la bouche de l'apprenti:


Ô le Grand Watelse est un Maitre. Un orfèvre de renom. D'une bonne famille de Bayonne où restent attaché son coeur malgré sa présence affirmée à Paris.

Il mesura un temps ses futures paroles, cherchant aux plafond les mots les plus adaptés avant de dire tout de go avec certitude:

C'est le descendant des Dieu: Appolon lui a légué la beauté, Héphaistos sa connaissance parfaite des métaux, Zeus son intelligence et sa force!

Et il commença une chansonnette où se mêlaient louanges à ce divin orfèvre et description de ses qualités de caractères toutes plus douteuses les unes que les autres : "le caractère le plus affirmé", "la franchise incarnée", "le rayon de soleil qui éblouit ces dames", "la générosité même", ...

Il va se marier, dit-il soudain avec un peu d'amertume dans la voix. Jaloux, Loubadour? Oh que oui!

--Mathurine


Le jeune homme semblant accepter sa compagnie, elle s'assoie sur le banc proche de la table, soulageant ainsi la douleur de son pied.
Ainsi donc le Watelse en question est orfèvre, et fortuné probablement...


La jeunette rit devant son enthousiasme à faire l'éloge de son maitre, ne doutant pas un instant que le poète en rajoute plus que de raison.

Cependant, et parce qu'elle a le cœur à rire, elle applaudit gaiement la chansonnette improvisée... C'est qu'il est vraiment touchant ce jeune homme... surement aucun homme mortel ne mérite autant de louanges.

Il annonce alors subitement le mariage de son maitre, avec un tel catastrophisme qu'elle arrête net son sourire, et qu'elle le dévisage, essayant de comprendre en quoi cela pouvait être un drame.
Le chasserait-on à cette occasion ? Pourquoi tant de dépit dans sa voix ?


Le souvenir de son propre échec sentimental lui revient brutalement en mémoire... Lui, était parti un jour sans prévenir, la laissant dans sa campagne, dédaignée de sa famille qui l'avait proscrite à vie du fait de son amour pour un vulgaire mineur. Provinciale esseulée, loin du luxe familial, elle avait tout de même survécu à cette humiliation. Elle s'en remettait petit à petit, mais pas sans mal...

Vous verrez, une femme dans la vie de votre maitre, vous rendra la vie plus facile... Il sera surement plus aimable, et plus joyeux... Ne croyez vous pas ?
--Loubadour
La remarque avisée de sa compagne de tablée changea le sourire triste en grimace un peu plus marquée:

... Si la jeune Dame Watelse porte son enfant, il sera plus qu'heureux! Mais imaginez que par ce ventre infertile aucun descendant Watelse ne vienne au monde! Mon Maitre ne désire rien d'autre que voir son nom et l'histoire de sa famille perdurer avec le temps... Mais la jeune De la Duranxie parait si frêle et a la croupe si mince qu'il semblerait qu'une sauterelle aurait plus de chance de donner la vie... Bien amère mon Maitre serait alors...

Il versa une seconde rasade de boisson à la dame.

Avez-vous déjà donné vie, Damoiselle? Vous avez les hanches pas bien épaisses? Et avez-vous réussi?

L'artiste sembla soudainement inspiré, et mettant le pied sur la table, la gorge haute et les bras semblant monter au ciel, clama d'un air grave:

Elle a les hanches bien larges, bébé bientôt criera
Elle a les hanches bien larges, bien belle elle enfantera
Mais l'espace est court entre ses jambes fines
Alors il faut se résoudre a adopter une orpheline....
--Mathurine


Le jeune homme semble tout à fait disposer à papoter avec elle et cela la réjouit. Le temps passera plus vite ainsi.
Oui, évidemment se dit-elle... un héritier devait être attendu... souvent le cas lorsqu'il y a grosse fortune à transmettre. Elle voit sa moue dépitée lorsqu'il évoque les formes de la future mariée et rit de son préjugé sur ses hanches..


Ben dites moi... vous êtes donc bien instruit de ces choses... Les hanches larges, soit ! c'est bon signe !... mais les jeunes filles les plus minces peuvent s'élargir... sinon, peu naitrait en ce bas monde...

Elle le remercie d'un signe de tête alors qu'il remplit son verre à nouveau, et sourit à sa remarque sur son anatomie...

Et non ! aucun enfant fabriqué par ces hanches là...
mais ma mère n'était pas bien grosse, et elle a eu deux enfants... ces attributs me viennent d'elle !
J'en ai héritées... mais hélas, les écus n'ont pas suivis...


Son visage prend un air maussade, et pendant quelques secondes, ses yeux se perdent dans le vague. Mais alors qu'elle allait rajouter un soupir, elle découvre abasourdie le pied du troubadour sur la table... Le voilà qui se met à déclamer...
Il est vraiment surprenant ce jeune homme !
Elle applaudit tout de même en jetant un œil gêné autour d'elle... Pas sur que le tavernier apprécie son verbe...


Tiens, au fait, il est passé où le tavernier ? Elle se redresse et jette un œil vers le comptoir... se demandant si elle aura assez pour s'offrir un ragout.

Tavernier ?
Nicolas.df
Après un ou deux jours à Avignon et plusieurs entrevues très productives avec la Marquise et le bâtonnier local, Nicolas avait fini par repartir avec une liste de noms. La coopération restait à mettre en place concrètement, mais ses modalités et ses objectifs faisaient l'objet d'un consensus, aussi son voyage avait-il joint l'utile à l'agréable. Aussitôt de retour à Paris, il envoya un coursier demander rendez-vous à la doyenne.

Attablé dans une petite auberge cossue des Halles, l'Italien attendait donc la jeune femme. Il avait commandé une bière mais n'avait toujours pas porté la chope à ses lèvres, faisant du regard le tour de la salle et des clients présents... une atmosphère étrange l'intriguait. Il avait toutefois son épée au côté, et le blason de la Garde royale n'était pas visible sur son bouclier retourné. Il dissipa ses doutes d'un haussement d'épaules, et fixa la porte.

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Elisabeth_stilton
Elle était seule dans les locaux des avocats du dragon en train de travailler le métal avec un burin et un marteau afin de faire les nouvelles plaques pour les derniers diplômés. Une bonne partie des plaques seraient refondues après des essais infructueux mais le résultat final n'était pas si mal que ça. Elle était concentrée sur la plaque d'Estelan quand on frappa à la porte ce qui eut pour conséquence de faire ripper le marteau qui finit sa course sur son doigt.

AIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE

Mais quel est le crétin qui me dérange quand j'ai dit que je ne voulais voir PERSONNE !!!

ENTREZ !!!!!

Heu M'dame j'ai un message pour vous de la part de Messire de Firenze.

Elle se radoucit en entendant le nom de son tourmenteur.

Allons dépêchez ! Je n'aime pas attendre !

Il m'a dit de vous dire de le rejoindre à l'Auberge de la Joute Hardie.

Parfait dehors maintenant !


La jeune femme se demandait bien pourquoi il avait choisit le quartier des halles pour un rendez vous alors qu'il auraient pu se voir au sein de l'hôtel Volpone. Elle haussa les épaules et se dirigea donc vers le quartier parisien. Après être entré dans l'auberge elle vit de suite son compagnon de travail et se dirigea vers lui. Elle déposa les nombreux livres de droit qu'elle avait avec elle sur la table.

Alors mon cher ami que me vaut cette invitation ?
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Cherche écuyer pour venir en joutes avec moi !!!
Baphomet
Es aqui, Jaume?
Es aqui, Vosto Segnourié!


Le gantelet de métal souffleta la joue du sergent d'armes. Pons d'Agoult était furieux de l'impair de son serviteur. Au pire, ils passeraient pour des Castillans. Depuis qu'ils étaient à Paris, ils n'avaient fait que croiser des ambassades de toute langue. Les Provençaux passeraient ce jour inaperçu, noyés dans cette ambiance méditerranéenne. Regardant de nouveau l'enseigne de la taverne indiquée, il se retourna avant d'entrer vers Jaume (Jacques, en provençal).

Maintenant bouche cousue, on essaye de ne pas se faire remarquer... que dis-je, on ne se fait pas remarquer!
Oc...

Inspirant à pleines narines, il pénétra dans l'auberge et referma la porte derrière lui, entendant le bruit sourd qui suivit avec une certaine satisfaction. L'huis s'ouvrit de nouveau pour cette fois laisser passer celui qui l'accompagnait. Pons lui indiqua une table libre. Son sergent d'armes maugréa une sorte d'assentiment, une main sur le nez. Les deux hommes étaient habillés assez sobrement, pour ne pas dire sombrement. Ils s'attablèrent comme pour se restaurer.

C'est lui, M...ounsegnour, allait dire Jaume lorsqu'il croisa le regard fort explicite de son maître.
Le borgne ?
Oc...ui! Je l'ai suivi depuis Avignoun!
Et c'est un garde du Roy m'as-tu laissé entendre sur le chemin ?
Oc...ui, répondit de nouveau Jaume, mimant un hoquet pour cacher sa difficulté notoire de remplacer les vieilles habitudes.
Et la damoiselle ?
Je ne peux que vous dire qu'elle n'était pas avec lui quand je le pistais...

En parlant de damoiselle, une vint les déranger pour prendre commande. Une bonne occasion pour se détendre dirons-nous et d'oublier leurs tracas de l'instant. Mais Pons d'Agoult ne quittait des yeux le couple qui leur faisait quelque peu face à l'autre bout de la taverne. Il ne savait encore son nom. Visiblement un partisan du Marquisat, Royaliste de surcroît, les Royaumes ne tournaient plus vraiment à l'endroit. Pourtant les Français les avaient aidés au début, pourquoi ce brusque retournement.
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Pons a trente-six ans.
Ses yeux bleus perçants vous scrutent sous des traits sévères travaillés par le soleil.
Des mèches de cheveux blonds paraissent parfois sous la toque qu'il porte sur le chef.
Nicolas.df
Tiens donc, une bibliothèque qui marche. Pourtant ce n'était que sa première bière et il ne l'avait même pas encore entamée ! Le jeune homme haussa un sourcil en signe de perplexité devant de phénomène étrange, puis aperçut la tête blonde. Voilà qui expliquait tout ! Elle l'avait de toute évidence vu -et il se demandait bien comment elle faisait derrière tout ce papier- et se dirigea sur lui d'un bon pas, oscillant à peine pour compenser les balancements de la pile de livres. Il la regarda en silence pendant qu'elle retapissait la table avec une quantité d'ouvrages proprement impressionnante, et examina discrètement ses bras. Ils ne semblaient pourtant pas si musclés...

"Alors mon cher ami que me vaut cette invitation ?"

Hum ? répondit-il, tout occupé qu'il était à imaginer quelle circonférence de biceps il fallait pour soulever tout ça, et à se demander si ladite circonférence rentrerait dans les manches de la robe qu'elle portait. Puis il se ressaisit.

Ma foi, je voulais vous tenir au courant des résultats de mon petit voyage dans le Marquisat. J'ai été reçu très chaleureusement par Sa Majesté, la Comtesse et le bâtonnier, et nous sommes tous les quatre tombés d'accord sur l'idée d'une coopération pouvant aboutir à terme à une fusion entre du barreau marquisal dans l'Ordre du Dragon.

En parlant, il remarqua qu'on les observait. Deux hommes, dans un coin... il songea d'abord qu'ils se rinçaient l'oeil sur la jeune doyenne, mais ce n'était pas le même genre de regard. Ceux-là étaient... ils avaient quelque chose de bizarre. Nicolas regarda s'il avait quelque chose sur lui, une fiente de pigeon sur l'épaule ou... oh ! Son étoile d'argent marquisale ! Il l'avait évidemment arborée avec plaisir à Avignon, mais à Paris c'était probablement déplacé. Il la décrocha et la fourra dans sa poche intérieure, espérant que les deux curieux trouveraient un autre objet de fascination, si possible ailleurs dans l'auberge.
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Elisabeth_stilton
Puisqu'il ne l'invitait pas à s'assoir elle le ferait par elle même ! Elle regarda sa chope et fit la moue.

Dites vous ne m'offrez pas à boire ?

Pas le temps d'attendre la réponse qu'elle héla une serveuse.


Hé un brandy !


Regard se tournant vers son compagnon.


Alors tout va bien. Il faudra voir les modalités quand à l'intégration de leurs avocats à notre barreau. Voir s'ils ont le niveau. En tout cas j'espère que nous arriveront à la même chose avec la Bretagne pour le Sring c'est pas un soucis pour les provinces francophones. Il faudra aussi travailler sur la CH.

Elle se met à rêver d'un ordre des dragons international. Ses projets avançant grandement elle ne remarqua pas les hommes dans son dos, elle était trop préoccupée pour cela. Elle posa sa main sur celle de l'homme.

Merci de votre aide.
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Cherche écuyer pour venir en joutes avec moi !!!
Nicolas.df
"Dites vous ne m'offrez pas à boire ?"

Ma foi je...

"Hé un brandy !"

Ah. Cela voulait probablement dire qu'il venait de lui offrir un brandy, de fait. Après tout pourquoi pas, cela se faisait d'offrir à boire aux dames, pourvu que ce ne soit pas en quantité suffisantes pour obscurcir leur jugement. Ce que Nicolas n'avait jamais fait de toute façon, car recourir à ce genre de stratagème ôtait tout intérêt à la chose. A la rigueur, maintenant qu'il était marié, il pourrait se débarrasser ainsi de prétendantes trop entreprenantes !

Il hocha lentement la tête en écoutant le résumé de la doyenne. La Bretagne ? Peut-être y avait-il ici matière une autre mission diplomatique. Hélas il craignait fort de ne pouvoir se retenir de quelques décapitations sauvages, il valait probablement mieux qu'il ne s'aventure pas dans le Ponant. Ou avec une armée. Ce qui ferait mauvais genre dans les négociations, il le craignait.

Ses sanglantes réflexions furent interrompues par le contact frais de la main de la doyenne sur la sienne. Ses remerciements cachaient-ils quelque chose ? Tâchant de gommer un traître sourire en coin, il s'esquiva mine de rien en saisissant sa bière alors que le brandy commandé arrivait. Il leva sa chope pour trinquer.


Je vous en prie, c'est un plaisir. A l'Ordre !
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Elisabeth_stilton
Comment il fuit son contact ... cela n'a pas toujours été le cas bien qu'il n'ai jamais cédé le goujat. Oui parfaitement goujat envers elle, bon c'est sur sa femme ne penserait pas de même mais cela importait peu à la blonde. Elle luifit son plus beau sourire ... comment ça sourire ??? Et oui apprend ami lecteur que la blonde Stilton laisse ce privilège à son collègue et néanmoins ami Nicolas. Fatalement, n'ayant pas d'autre choix elle le suit et boit sa liqueur.

Alors ...


Il fallait trouver un sujet de conversation car ils n'allaient pas boire indéfiniment comme ça.

Comment se passe le mariage ?
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Cherche écuyer pour venir en joutes avec moi !!!
Nicolas.df
Diantre ! Il ne se souvenait pas avoir déjà vu sourire aussi large sur le petit visage de la doyenne. C'était presque inquiétant, soit elle avait eu une excellente journée, soit elle mijotait quelque chose. Les deux simultanément, peut-être. Oui, la connaissant c'était tout à fait possible !

"Comment se passe le mariage ?"

Lorsqu'elle faisait une faute de françois, son accent anglais ressortait brièvement. Nicolas dissimula son sourire en prenant une gorgée de bière avant de répondre, se retenant de la corriger.

Mouvementé ! Sans prétendre à l'exhaustivité, nous avons eu droit à un de mes amis me faisant une déclaration d'amour accompagnée au tam-tam, des choristes nains, un organiste imposteur jouant des morceaux paillards... enfin nous avons fini par nous dire oui, c'est le principal !

Ce qui n'avait pas été évident à tout moment de la cérémonie, il fallait bien l'admettre. C'était sûrement normal avec tous ces invités un peu étranges ! En parlant d'étranges, ces deux hommes ne faisaient toujours pas mine de les quitter des yeux... En s'efforçant de ne pas les dévisager ouvertement, l'Italien reprit la conversation.

Au fait, concernant l'idée de donner des noms d'avocats disparus à des promotions ? Pourquoi ne pas essayer sur la suivante ?
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