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[RP] Tout ce qui monte, redescend. Tous au Pilori!

Esculo
Il était toujours tourné vers la foule, les bras croisés en signe de défi.

Mais il y avait dorénavant un peu plus de fruits pourris sur lui maintenant, dont un particulièrement qui dégoulinait le long de sa face.
Et Nakayama qui en avait ramassé évidemment une grosse part.

Comment osaient-ils ?

Le Lézard passa sa manche sur le visage, essayant tant bien que mal d'y voir un peu plus clair.
Et pendant que derrière lui Le Rustre s'occupait du bourreau, il prit ses dagues.

C'en était trop, tant pis pour les gardes. Il avait besoin d'un défouloir. La cible repérée, il se dirigea vers un petit gros dans la foule qui venait de viser Nak' avec précision.

Lentement il s'approcha, jouant des coudes pour se frayer un chemin dans la foule déchainée. N'hésitant pas à jeter à terre une petite vieille qui réclamait la mort de la Lézard.

Arrivé à hauteur du bonhomme il le regarda dans les yeux.


Tu as osé lever la main sur un Lézard ?

Le petit gros commençait à trembler, c'est qu'il n'avait pas l'habitude de se battre lui. Ce n'était qu'un pauvre marchand dont le commerce avait subit une petite crise après la prise du So.

Non c'est pas moi, c'est pas moi.


Esculo enfonça sa dague dans le corps gras. Au milieu des gens en délire, bien peu avait remarqué l'homme qui s'effondra et se mit à geindre à terre. Ce n'était pas une blessure mortelle.
Enfin... si quelqu'un venait l'aider.

Esculo se retourna, des taches rouges ayant fait leur apparition sur son kimono déjà puant, et se mit à fendre la foule à la recherche de sa prochaine victime.


Par les kamis, que ca défoule.

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Anohito
C'était pour Anohito fraîchement nommé chef mercenaire de Kiyosu par Saburo san, chef de la police d'Oda, un honneur que d'effectuer sa première mission, son chef Saburo, lui faisait donc confiance, ce qui l'encouragea et le renforça dans sa détermination à mener à bien son devoir. Il s'adressa au bourreau en ces termes:

"Je suis mandaté par Saburo san, chef de la police d'Oda, pour vous remettre ce pli rédigé de sa main."

Le bourreau s'en saisit et en pris connaissance.

rp]

Nous, actuel Chef de la Police d'Oda te saluons et t'ordonnons de relâcher ta prisonnière.La remettre au policier présent afin qu'elle puisse exercer sa fonction au Conseil d'Oda et agir pour ce kuni.

Akuma Saburo

Chef de la police d'Oda.





Anohito ajouta
"Ceci est un ordre de libération de la première importance, frappé du kamon de notre chef de la Police d'Oda, j'ai le devoir d'escorter notre conseillère jusqu'au bureau de mon chef Saburo san.
Veuillez bien la libérer sans plus attendre."

"Vous veillerez également à fournir à notre conseillère, des vêtements propres et dignes de sa fonction.

Cette nouvelle entraîna une atmosphère de liesse et de soulagement dans la foule qui assistait à ce triste et affligeant spectacle.
--Bharake

L'atmosphère commençait à s'alourdir, les regards étaient loin d'être amicaux et le débordement n'était pas loin.
D'habitude, les mises au pilori sont bien plus simples ; un seul camp l'emportait, celui des paysans et l'accusé subissait les affres de la pourriture seul. Cela durait 1 ou 2 heures, puis la foule, lassée, s'en retournait à ses occupations quotidiennes, et l'accusé se retrouvait alors, seul, vraiment seul au milieu de la place. Appréciait-il alors la compagnie des oiseaux, des rats et autres animaux venus se repaître de la nourriture offerte et répandue sur le sol ? Sans doute pas.

Le duel entre les 2 géants aurait pu continuer si Bharake ne fut pas alerté par un bruit en provenance du pilori.
D'un geste vif que sa stature semblait rendre impossible, il pose sa main sur l'épaule du vieillard pour l'arrêter.


Ne touche pas à ça, sinon je serai obligé de me défendre !

Alors qu'il allait prestement arracher l'homme de l'engin de torture, un messager se présente et l'interpelle.

Groupmf... il a horreur des messages que bien souvent il met des heures à déchiffrer. Fort heureusement le messager lui fait un bref topo de ce qu'il contient.

Le message est broyé par la main du bourreau, alors qu'il empoigne le messager par le col.


Retournes d'où tu viens ! Je n'ai que faire de ton chef de police ! Mes ordres, je les reçois du Juge, et de personne d'autre !
Celui qui a écrit ces lignes pourrait être un kami que cela ne changerait rien. J'ai prêté serment au juge, et rien ne me fera me détourner du chemin qu'il m'indique.


Relachant l'homme en le poussant au loin, il émet un nouveau grognement.

Si tu veux qu'elle soit relachée, tu as 2 possibilités : convaincre le juge ou attendre 2 jours.

Un sourire se dessine sur son visage, il est fier de sa petite blague. Mais son regard n'en est pas moins assassin. Ses poings se ferment, ses muscles se tendent. Il commence presque à espérer que cela dégénère afin de pouvoir libérer sa hargne sur 2 ou 3 crânes.
Azumamaro
Bon... Apparemment il aurait mieux fait de se taire. Le bourreau n'avait donc pas besoin de renfort. Au moins, Azu n'aura pas besoin de se battre aujourd'hui, même si cela commençait à lui manquer sérieusement.

En effet, le bourreau gérait la situation sans trop de problème, et était même incorruptible. Surprenant ! Jonetsu tourna donc la tête, sans voir, naturellement, Esculo se fondre dans la foule pour commettre ses crimes tranquillement.
Il s'éloigna un peu de la scène, déjà lassé par ce remue-ménages, quand il fut attiré par une petit mouvement de foule, et un cri. Se doutant un peu de ce qu'il pouvait être arrivé, il se retourna et bouscula tout le monde sur son passage pour arriver vers l'endroit où il avait entendu le cri.

Il avait bien mis une minute pour faire quelques mètres, mais n'eut pas de mal à voir l'homme à terre. Le jeune s'accroupit alors, et souleva tâta le pou du grassouillet. Il avait dû subir une vengeance lézardesque, mais respirait encore. Sans attendre, il repéra la blessure, déchira un bout de son vêtement, et appliqua une pression. La chance d'avoir reçu un enseignement de Bushi...
Sur ce, il réquisitionna un homme, à qui il demanda de continuer la pression, et un enfant :


Toi ! Va chercher un médecin !

Le ton autoritaire, la voix grave, l'homme tout simplement, firent que le gamin partit en courant, et qu'il allait tout faire pour trouver ce médecin... Pendant ce temps, Azu repartait dans la foule, à la recherche de l'assassin... Mais, vu le monde, c'était un peu peine perdu.
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Akire
... Pas le temps d'échanger quelques douceurs, qu'un petit bout de messager à la face crasseuse et à la langue déliée fit son apparition. Sans se donner la peine de reprendre son souffle, le gamin se mit à débiter à toute vitesse l'objet du message, le collant par la même occasion dans les pattes du mastodonte. La Lézarde devait être libérée sur le champ, et pour intégrer ses fonctions d'Intendante aux Mines au sein du Conseil du Daimyo s'il vous plaît.

Saburo n'avait pas perdu de temps pour prendre les choses en main. Un rictus se dessina sur le faciès glacé du brigand, rictus qui se figea cependant bien vite en entendant la réponse faite au mioche. La mâchoire musculeuse du salopard se crispe, les veines de son cou commencent à saillir tandis que les jointures de des poings blanchissent sous la force avec laquelle il les contracte. Un grognement rauque s'échappe de sa gorge, et le tetsubo s'apprête à s'envoler, lourd, sans appel, vers le crâne buté de cet animal lorsqu'Akire se détourne, brusquement. Un légume n'ayant de végétal que l'état de décomposition avancé dans lequel il se trouvait vient de siffler à ses oreilles, pour s'écraser sur la chevelure de l'écaillée qui était toujours à la merci de la foule. Avant même que la raclure n'ait eu la moindre réflexion, sa main vient cueillir au cou le premier gueulard imprudent pour le soulever dans les airs, avant de le lancer avec violence aux pieds du bourreau.

"
Voilà. Encourage les gueux à la souiller, ou fais de ce misérable un exemple. "

Le bourreau semblait avoir besoin de se défouler, au moins autant qu'Akire. Sa victime se tortillait misérablement à même le sol, n'osant pas s'enfuir, prise qu'elle était entre les deux masses humaines. Impitoyable, le Rustre s'empare de la tignasse informe et geignarde à terre, et la soulève brutalement, forçant le malheureux à se relever avant de le secouer avec force. Il se rit de lui, prenant plaisir à l'effrayer, le terrifier. Les doigts se resserrent, arrachant des cheveux de la tête mollassonne par poignées, tout en continuant à la secouer. Maigre défouloir pour un rustaud qui brûlerait de faire son affaire au pitoyable débris humain lui-même. Le regard du paysan est vide, tétanisé par la peur, incapable de formuler le moindre son articulé... Un troc aussi grossier qu'équitable, de son point de vue.

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Kuan
Kuan était dans la foule bien sûr. Toute cette agitation était faite pour lui. Tant de bourses garnies... Pendant que le reste des Lézards massacraient, menaçaient et se changeaient en sauveur de Nakayama, le mioche fendait la foule ses petites mains en action.
Après il donnerait tout à Naka pour la consoler des trucs dégeu qu'les gens lui jettent dessus. Il faisait même mieux, ses victimes étaient les méchants qui s'en prenait à elle.
Ben quoi c'est logique non ?
Justice est faite M'sieur l'Procureur !

Cling ! 10 kobans. Re-Cling ! +20 kobans. Level 1 complété.
Cling, cling, cling ! Jackpot : 100 kobans !
Section bonus déverouillée. Accès niveau 3.
Alerte, ennemi en vue !

Le morveux se planqua de justesse pour éviter de croiser Azumamaro. Il pourrait arrêter de lui donner des cours.

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