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[RP] L'Empire contre-attaque. Tin Tin Tin Tintintin.

dina_
Armée "Nerzh ha Enor"

Au départ de Dole, on lui avait parlé d'une mission d'escorte et elle en avait été soulagée... Pas qu'elle se ramollissait, juste qu'elle craignait de se trouver face à des amis...
Lorsque la mission fut annulée, elle rejoignit l'armée d'Acis. Erwin l'accompagnait, il était là comme vassal de Green. Elle regardait son époux, se demandant s'il était vraiment préparé à ce qu'il allait rencontrer. Mais avaient-ils vraiment le choix... et l'envie...

Le voyage au milieu de la tempête de neige lui rappela bien des souvenirs. Elle aimait chevaucher ainsi dans le froid, les flocons frôlant ses cils, blanchissant la cape dans laquelle elle s'était enroulée.
De temps à autre elle jetait un regard sur ceux qui la suivaient, elle ne les connaissait pas encore ces hommes qui suivaient celle qui ne s'était pas attardée sur ses terres. Comme souvent le temps avait manqué. Elle s'était promis d'y installer Babeth, Timothée et Céleste. Encore une promesse mise entre parenthèses... Encore une fois son fils la regarderait avec des reproches plein les yeux, et que dire de son neveu... Les garçons avaient l'habitude, elle n'était pas femme à rester au calme, à attendre un époux en brodant au coin du feu...

Au bout de plusieurs jours d'un voyage éreintant, ils franchirent enfin le col de la Faucille. L'affrontement était proche.
L'ordre fut donné de monter le campement. Elle laissa Erwin donner les directives à leur troupe pendant qu'elle s'occupait de sa monture. Cette tâche lui permit de reflechir calmement au lendemain, de retrouver un peu de sérénité, de garder foi en l'avenir...

Son cheval enfin prêt pour le lendemain, elle se dépêcha de rejoindre ses hommes qui se réchauffaient autour d'un feu de bois tout en plaisantant entre eux... Une façon comme une autre d'oublier ce qui les attendait le lendemain...
Elle fit signe à son époux... Il était temps d'aller sous la grande tente. Ils traversèrent le campement en silence, profitant simplement de l'instant. Ils en avaient discuté, s'étaient confiés leurs dernières volontés au cas où...

Après une nuit des plus courtes, ils se préparèrent en silence pour ce qui promettait d'être une sacré bataille.
Campée sur sa monture, son épée à la main, elle essayait de parer les coups et surtout de les rendre. Un projectile frôla son bras. Dans le mouvement pour éviter un coup de hache, elle glissa de sa selle et tomba dans la boue. Le temps de se relever, son cheval était loin et ce fut au milieu des soldats qu'elle continua à défendre sa vie. Autour d'elle tout n'était que bruit et fureur. Le sang giclait, des cris fusaient... Elle en perdait la notion du temps... Seule comptait son envie de vivre, de gagner ce combat !

Soudain tout fut fini... Ils ne réussirent pas à entrer dans Annecy... Les combats cessèrent peu à peu... Erwin !... Où était-il donc ?...
Elle chercha longtemps, ne le trouva pas... Des bruits courraient... Acis serait mortellement atteint...
Assise dans sa tente, elle attendait assise sur une malle, tête baissée. Le jeune garçon qui lui servait d'aide de camp était parti aux nouvelles.

Grande intendante !

Elle leva les yeux sur le soldat qui attendait à l'entrée de la tente avec un pli dans la main. Elle prit le message, son visage se décomposant au fur et à mesure de sa lecture... Acis... Il avait trouvé la force de lui écrire un dernier billet...

Erwin ? Vous avez des nouvelles ?

Quoi ? Gravement blessé ?
Parti vers Saint Claude avec Acis ?


Dina tourna le dos à l'homme, se baissa pour ramasser une chemise que son époux avait abandonnée comme à son habitude et la pressa contre son visage. Etre forte ! Ne pas montrer combien cette horrible nouvelle l'avait abattue !
Ayant repris son calme, elle sortit de la tente et regarda ses hommes qui attendaient.

Nous allons les venger !
Nous allons y retourner !
Nous allons entrer dans Annecy !


Sur ces mots, elle gagna la tente du capitaine. Il était temps de se préparer à un nouvel affrontement.
_________________
Rudolf_karnap
[Deuxième assault, ou quand le colosse brille enfin.]

Campement de l'Edelweiss, sur l'éminence qui couronne les murs. Petit campement dérisoire face à la porte nord, branle-bas de combat. Hors du campement, Rud scrute l'obscurité, les torches qui montent inexorablement à l'assault du camp retranché. Les serpents flamboyants convergent tous vers la marmotte blessée, marmotte qui semble finalement un peu trop heureuse de la recevoir.

Siiiiiiixièèèèmeeeeeeee! Ramenez-vous ici nom d'crébondieu!

La blessure de Lionel avait laissé comme dirigeant d'compagnie un vieil ami, quasi un frère, mais la carrière illustre de brigand du frère, qui devait être le seul brigand des royaumes à avoir eu une troupe comptant plus de taupes que de membres régulier, poussait le colosse à prendre la direction des opérations. Lentement, la sixième le rejoint, déplumée, y pensait pas qu'en restait si peu, pis presque aucun des membres originaux..

Pas trop tôt hein, si on s'impose pas un peu, comme d'habitude, y vont nous chopper les meilleurs morceaux.. C'que j'dirais pas non moi à ficher un coup d'hache dans l'gras d'Armoria.. Ou ben Bobbyz hein, un p'tit compte à régler 'vec c'lui là..

Le regard apathique des membres de la sixième lui donnent un aperçu de son habileté de narrateur et il cède, se renfermant dans un silence maussade. Un coup d'oeil au camp lui apprend que les autres compagnies sortent aussi, qu'elles forment une ligne.. Un grand sourire, augure des mauvaises idées nait sur le visage du Bocan..

Dites les gars.. Moi, la ligne ça m'dit rien qui vaille, dans la guerre, comme dans la vie, les bons morceaux, faut aller les chercher, bref, qui m'aime me suive!

Et de s'enfoncer dans la noirceur à la course. Il suit la muraille jusqu'à ce qu'il semble hors du champ d'attaque des coalisés. Des pas sur ses traces, certains le suivent, mais il ne saurait dire qui. En attendant que les impériaux croisent le fer avec les Helvètes, il troque son bouclier pour une garde et tâte une dernière fois le fil de sa hache d'arme. Adresse une prière au seigneur, puis se retourne vers ceux qui l'ont suivi.

Bon, en gros, on va faire le tour, leur tomber sur le dos et tuer tout le monde, simple comme Helvète.

Sourire sauvage, sensation grisante, et on repart à la course, parce que les impérialistes approchent dangereusement des Helvètes. Il se dirige vers la colonne la plus proche, les troupes Comtoises qu'il apprendrait plus tard. Ils glissent, silencieux, couverts par les fracas du combat qui prend naissance. La ligne tient bon, ils haussent le pas, ils discernent les drapeaux, Comtois, un des soldats les remarque, effroi, il averti son commandant, trop tard, choc, le premier soldat est occupé à détourner un pique, cible facile, un coup de hache lui défonce l'épaule.

Vous avez frappé Pardalis. Vous l'avez sérieusement blessé.


Rapidement, les Comtois se retournent et font front. Damnant d'avoir abandonné son bouclier, il est rapidement remis sur la défensive, tentant de glisser un coup par ci par là, sans grand succès quand soudain, une grande figure sonne la retraite pour les Comtois.. Bobbyz?.. Ni une, ni deux, Rud quitte ses rangs et se dirige vers le commandant de l'armée Comtoise, hache levée, dague au poing.
_________________
--Pigeonmessager
[Pigeon cui-cui,lettre délivrée à Annecy.]



Citation:
Qu’il soit su de tous,

Nous, Nobles Franc-Comtois, Vassaux et Sujets de sa Majesté Impériale et du Franc - Comte, sa grandeur SeigneurAslan, unissons nos voix et nos étendards sous une même bannière afin que justice soit rendue au Peuple Savoyard.

Suite à l'acte ignoble perpétré contre la ville d'Annecy, de sa mine et des routes aux alentours par la République Souveraine de Geneve, portant haut les étendards de la Confédération Helvétique afin d’embrouiller les pistes et de ne pas assumer seule sa perfidie.

A nos frères Savoyards, Nobles ou roturiers, tenons à leurs assurer de notre total soutient et ceci tant que l’ensemble des terres appartenant à sa Majesté Impériale dont la gestion a été confiée au Duché de Savoie, ne seront pas rendues ou récupérées par la force.

Aux Genevois et leurs alliés, nous leur sommons une dernière fois de ranger leurs étendards et de rentrer chez eux, sans quoi nous n'aurons d'autre choix que de continuer à prendre les armes jusqu'à ce que notre requête soit entendue. Les revendications de la République Souveraine de Genève n’étant nullement un motif qui puisse justifier le sang qui a et qui continue de couler depuis plusieurs jours à Annecy, en Savoie. Ne suivez pas la folie démesurée de certains bourgeois bien trop gras et engraissés par le pouvoir et leur fortune amassée par leur fourberie sans limite. Ne soyez pas dupe face aux abjectes manipulations que vous subissez.

Sachez que les conséquences des actions de la République Souveraine de Genève sont opposées à celles escomptées par cette dernière. Au lieu de diviser le Cercle Francophone Impérial et ses Bans respectifs, elle les a unis sous l’étendard Impérial.

Nous n'aurons de repos au combat tant que flottera l’étendard de la République Souveraine de Genève sur Annecy.

Faict sur les routes Savoyardes, le vingt huitième jour du mois de décembre quatorze cent cinquante-huit

Par les nobles Franc Comtois de l'armée "Nerzh ha Enor"

Krane d'Ormerach
Seigneur de grand'Combe Châteleu
Capitaine de l'armée de Franche Comté



Bobyzz de Sparte
Comte de Salins-les-Bains et de Cordonnet
Vicomte de Saulx
Baron de Valdoie et d'Hérimoncourt
Seigneur de Mélisey, de Menotey et de Montcourt



Debenja von Riddermark
Comte de Villers Buzon
Vicomte de Marnay


Erine von Riddermark-de Sparte
Comtesse de Salins-les-Bains
Vicomtesse de Saulx
Baronne d'Hérimoncourt et de Valdoie
Dame de Mélisey, de Menotey et de Montcourt




Leif von Dumb de Sparte
Comte de Sochaux
Vicomte de Rochefort sur Nenon
Baron de Mouthe.



Goclad Von Dumb
Vicomte de Villersexel



Caro de la Rose Noire - Compalite
Baronne douairière d'Autry
Dame de Toulouse-le-Château




Dina Galli Adams de Melincour
Dame de Combeaufontaine et de Nans



.servane
[ Armée la grotteuse, premier assaut]


Partie depuis deux jours avec les compagnons de la Grotteuse, la rousse s'était un peu rassurée sur sa faculté à tenir le coup. Elle avait tenté une petite joute avec le Serra et ma foi, elle s'en était pas si mal sortie que ça : sa jambe avait tenue le coup et sa main n'avait pas lâché l'épée, que demander de plus?!
Le soir, elle avait été surprise d'entendre que les ordres avaient changés et qu'ils retournaient vers les remparts d'Annecy. La nuit avait été longue, il avait fallu rebrousser chemin et ce dans le plus grand silence mais quand ils étaient arrivés en haut de la colline le spectacle avait été phénoménal. De Diou ! Elle en avait vu pourtant des batailles la rouquine et pensait avoir vécu pas mal de choses dans sa vie mais là, là ça dépassait ce qu'elle aurait pu imaginer!

Des soldats partout, des corps d'armés à tous les points cardinaux, C'était bien simple : on savait à peine qui tapait sur qui ! Plissant les yeux et évitant toute précipitation, Servane posa ses mains en visière pour scruter les étendards.. un, deux, trois, quatre... six... sept... Bon sang avec eux, ca devait faire huit ! Huit armées aux portes de la ville... Ça allait pas être une partie de plaisir cette histoire! Avisant ses compagnons, elle lança un regard entendu au Serra et avisa la gamine qui le suivait.


Hey Satyne, t'as pas oublié de te soulager avant d'arriver j'espère parce que là, j'crois qu't'auras pas beaucoup d'intimité pour faire ta commission durant les prochaines heures !

Rigolant de voir la mine vexée de la morveuse, elle se retourna vers le Tino. Apparemment il était devenu chef durant son absence alors, comme valait mieux pas le contrarier elle lui demanda pour la forme.

Bon alors, le patron nous permet d'aller nous dégourdir les pattes ? On tape dans le tas et on en trucide autant que possible en tachant de rester en vie ? Ça ressemble à ça les plans en général non ?

Quelques minutes plus tard, ils se lançaient tous dans la bataille. Et quelle bataille!

Juchée sur sa monture, la belle ne ménagea pas sa peine et fit virevolter son épée plus d 'une fois. A cheval il semblait plus facile d'esquiver et la rousse, talons solidement plantés dans les étriers ne sortit pas trop mal des combats. Au bout de quelques heures, le visage ruisselant de sueur et du sang de ses victimes, elle ne s'était jamais autant sentie vivante. Obnubilée par l'idée de rester en vie et d'atteindre les remparts, elle ne perdait pourtant jamais de l'œil le vieux et la gamine qu'elle avait pris en affection. Arriver entière pour une fois ce serait bien mais avec eux, ce serait encore mieux ! Et plusieurs fois la rousse banda son arc pour éviter une situation ma foi désagréable à ses compagnons qui lui avaient surement rendus la pareille sans qu'elle s'en rende compte au cours de la bataille.

A la nuit tombée pourtant, il fallut se rendre à l'évidence, ils n'atteindraient pas les remparts cette nuit et le replis était devenu inéluctable. Au milieu des cadavres et des derniers combats, la corne se fit entendre et en quelques minutes, le champ était devenu vide de toute ame qui vive. Chacun avait récupéré ses blessés, le temps était venu de compter ses morts et de réaffuter ses lames pour le jour suivant.
Nashia


[Annecy la Captive, Taverne de la résistance, matin de la deuxième attaque]


Et elle est la, à tourné en rond dans sa taverne… A trépigner… Tenant dans sa main les lettres de ses amis… Celle de Mini… Tomber au combat... Il y a de cela quatre nuits… Celle de son intendant et ami Pouf qui lui annonce qu’il vient la chercher… Celle de Silanie qui date maintenant... Toute les réponses à ses missives au courageux Anneciens et savoyards qui sont tombé lors de la prise… Celle de Givre lui faisant ses adieux…
Et puis elle pense… Elle pense à tous ceux qui sont là bas… Sur ce nœud et qui certainement vont être blessé… Nashia tourne en rond, elle rage de ne pouvoir les rejoindre… Mais non elle est coincé là a attendre des nouvelles ... Les ordres a suivre…

Elle ouvre la fenêtre pour prendre l’air… Et voila qu’un pigeon si engouffre… Elle lit le parchemin avec rapidité… Son intendant est entier… Miel et tine aussi certainement… Elle soupire de soulagement… mais rien n’indique que d’autre ne sont pas tombé…La noblionne sourit rassurée… Elle monte voir ses enfants… Les recouvre avec tendresse… Ce soir aussi sera soir de combat… Mais en attendant Nash a des petit déjeuner a préparer…

Puis elle prit sa plume et se remit a écrire… Tant pour Mini, que pour pouf… Et les autres.



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Nashia, Vagabonde Savoyarde, Dame de Pettinengo...
Mère de Juliette l'abeille et Ronan
Brunovonquerfurt
Bruno fulminait sur ses remparts, encore une nuit à faire le guignol sur les chemins de ronde alors que tous s ammusaient à s'egorger gaiement entre guerriers qui savent profiter de ces vrais moments de franche rigolade. Lui etait là dans ce ridicule uniforme de milicien à surveiller le chargement des charettes des paysans entrant en ville et verifier que nul fol ne s attaquerait à la mairie.

Pff quelle mission palpitante , encore heureux que cela m'assure quelques ecus sonnants et trébuchants dans ma cassette. Sinon faut bien le dire: s'morfond le trognon ici !


Voila bientot une semaine qu'il n'avait pu guerroyer et il savait bien qu'il manquait le meilleur. Il y avait d'abord eu cette honteuse periode de geole et l'obligatoire retablissement pour se remettre du traitement scandaleux auxquels les juges savoyards l'avaient condamné. Il y avait aussi cette petite escarbille qu'il avait pris à loeil lors du dernier assaut et qui le genait dans ses mouvements et reduisait un tantinet son champ de vision.

Tudieu si ce juge de carnaval ou le procureur savoyard montrent leur bout de chibre ici à Annecy j'm en va leur couper net et les renvoyer à Chambery ousqu'ils pourront jouer les damoiselles de compagnie.


Bruno monta sur une tour de guet pour mieux observer la situation:

Une vision chatoyante lui rechauffa le coeur. Au pied de la ville huit armées s'affrontaient dans un ballet apocalyptique ou se mèlaient le feu le sang et la boue. Les cris des hommes agonisant se melaient aux fers qui s'entrechoquaient et aux henissement des montures affolées . Le tout fusionnait pour faire monter la clameur metallique d'une creature de cauchemard au dessus de la mèlée

Les lances se brisaient dans les corps raidis par la douleur, les membres tranchés nets volaient avec lenteur laissant un pantin desarticulé et surpis par le coup fatal s'effondrer dans un gerbe de sang. Les chevaux ecrasaient les cranes des croquants envoyés au massacre par les bons conseils de leur maitre. Telles des noix seches les os craquaient sous les sabots projetant une matiere visqueuse et collante sur les guêtres des soldats.

Partout des feux rougeoyants illuminaient le tableaux vivant. Des hamaux se consumaient au loin, des fleches enflamées strillaient le ciel avant de se ficher par centaines dans des corps flasques qui s embraisaient instantanément sous l'effet de l amadou . Une fumée fetide, epaisse comme la poix montait maintenant du champ de bataille, une odeur lourde et entêtante grimpait le long des murailles et prenait les hommes à la gorge, une odeur que Bruno connaissait bien, celle de la chair carbonisée

Des marées humaines se jettaient en criant l une contre l autre pour finir en un amas informe de chairs à vif et de jointures disloquées

Au petit matin le terrain etait vide de toute âme, seules quelques geignements tenus parvenaient encore, signe d une vie qui s envolait dans le froid matin. Un leger manteau neigeux se deposait, d'abord maculé de rouge puis bientôt uniformement blanc. Masquant les cadavres, purifiant l air et rendant la campagne morne et glacé comme si rien ne venait de se dérouler sous les yeux humide de Bruno



Crevindiou ca a quand meme de la trogne une bonne charge de cavalerie!! Rhaa y a pas a dire la guerre ca a du bon ca vous r'mue le fondement et les trippes.


Ce soir, ce soir, tu pourras toi aussi jouer avec les petits savoyards se dit il mais faudra les tuer assez vite sans qu'ils souffrent trop sinon c'est grand pêché!

A cette pensée , promesse de mâle rejouissance, une larme de bonheur roula sur sa joue, il l essuya d'un revers de manche mais l écharde qu il avait toujours dans l oeil lui arracha une grimace

Se retournant vers ses compagnons de ronde :

J'vais pas m'laisser gacher mon plaisir par cette blessure superficielle hein les gars , allez on rentre mettre la viande dans l'torchon
Frimoden


[Première attaque des armées ennemies]

Comme chaque soir depuis plusieurs jours , Frimoden se préparait à aller sur les remparts surveiller ceux qui ce faisaient attendre . On l' avait averti que plusieurs armées se dirigeaient sur Annecy voulant reprendre la ville pour la redonner aux Savoyards .
Elle avait beau surveiller tous les soirs …...................


Anne ma sœur Anne , ne vois tu rien venir ?

Ben non , rien , les jours se suivaient depuis la prise de Annecy et aucune rébellion ne se faisait . Il est vrai que plusieurs Savoyards avaient préféré fuir plutôt que de combattre !
Heureusement , certains courageux restaient encore dans leurs murs , priant que d'autres viennent à leur secours .

Un petit verre en taverne avant d'aller guetter , et la , Frimoden apprit qu'une des armées attendue était Franc Comtoise .


Quoi ? Ils ont osé monter une armée ?

Elle pensa à son ami le chancelier qui avait tant œuvré pour la paix entre Genève et Dole , il devait en avoir gros sur la patate du comportement de ce parlement . Tous ces efforts ruinés d'un coup !

Pourvu que mes amis ne soient pas venus , pensa t'elle , pourvu qu'aucun ne soit devant moi ….!

C'est dans cet état d'esprit qu'elle gagna son point de surveillance . La nuit était calme , on entendait pas un bruit . Trop calme ! Même les hiboux ne hululaient pas ! Ce n'était pas normal !
Et d'un coup , un hurlement se fit entendre .


A L'ATTAQUE !

Frimoden se releva de son poste , chercha son bâton de la main !

Merdas !! je l'ai oublié !

Elle n'avait plus que ces mains et son courage pour se battre .

Elle les vit arrivés tous ensemble , ils sortaient de partout , ils étaient nombreux ! Très nombreux !
Trop nombreux pour combattre sans arme .
Sans même réfléchir , elle se camouflage derrière un bosquet et les regarda courir vers la grande porte de la ville .
Elle cru reconnaitre certaines personnes mais n'osa y croire .


Dina !! Dina !! non , ce n'est pas possible , pas toi !

Elle n'osait se relever lorsqu'elle vit arriver une dame , loin derrière les autres . Frimoden lui fit alors un superbe croc en jambes et elle vit la Dame s'étaler de tout son long se heurtant la tète sur une grosse pierre . Du sang jailli de suite et rougit la pierre .

Celle la ne courra plus très loin ! Pensa Frimoden .


Citation:
29-12-2010 04:06 : Vous avez frappé Glossina. Ce coup l'a probablement tué.


Comme quoi , même sans armes , seulement avec une conviction , on peut faire très mal !
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Apeliote
[Le 30 Décembre. Annecy la libre, la neuve...le Borgne s'en fout un peu...lira mieux son contrat la prochaine fois.
Armée de Mélian, Compagnie...bref sous les ordres et les charmes de Phonya.]


Les nouvelles arrivaient au compte goutte, comme les armées adverses semblait-il. Et pas moyen de se faire une idée des manœuvres extérieures et alliées pour les simples fantassins. Encore moins pour les mercenaires qui n'attiraient à eux que le mépris des biiôôô soldats gonflés d'idéaux et de mysticisme.

Serein comme la plupart des combattants de la république, le mercenaire attendait les ordres, assis sur les marches d'un entrepôt transformé en caserne par les Helvètes. Les compagnies se regroupaient là, à mesure que le soleil déclinait, les hommes...et les femmes fourbissaient leurs armes, heaumes et cottes, les enfants vendaient du pain ou de la soupe.

Dioscoride goutait ces derniers instants de calme avec la belle Genevoise contre lui, certain d'une victoire qui se profilait avec la nuit, certain d'un horizon qui allait rapidement de dégager.
L'attente pouvait à présent commencer, le borgne était paré de la nouvelle épée que Phonya venait de lui procurer...vendre...prêter...enfin bon les Helvètes ont le sens du commerce. Et cette fois...il comptait bien la faire briller.

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Serrallonga
[ Armée La Grotteuse, premier assaut (nuit du 28 au 29 décembre)]

C'est qu'il faisait froid dans c'patlin !Bon d'après les nouvelles d'un peu partout, c'était le cas dans l'ensemble des régions... Mais là ! A crapahuter dans les montagnes ! Heureusement, l'accueil à Annecy avait été chaleureux. Au départ un peu trop quand il repensait à son épaule encore douloureuse mais au final, l'homme au chapeau avait pu se requinquer dans de bons établissements en bonne compagnie.

Mais v'là ti pas qu'ils étaient de nouveaux par monts et par vaux. La neige jusqu'aux oreilles et la goutte au nez transformée en stalactite. Et puis y'avait la gamine...


- Serraaaaa... J'ai mal aux pieeeeds...
Serra! Quand est-ce qu'on arrive ?
Serraaaaa.. Euuuuh... J'ai faim...
Papi ! J'ai envie de faire pipi...
Serraaaaa... Soif maint'nant...
Serraeuuuuh... Tu vas trop vite !! Meuuuh !
Rhoooo! T'as vu la fourmi là ?!
Hoooo...C'est la grosse commission qui presse...


J'en passe et des meilleurs...
Et la Sicaire ! A ne jurer que par son arme ! ... Nan mais franchement, c'était ridicule de chérir un objet à ce point ! Comme si lui avait... un obj... Hum...
Serrallonga ralait quoi. Rien de bien inquiétant.


- Bon ! Ce soir, vous savez ce qu'on mange ? ... Du savoyards !!, que le chef de file balança.

Haaa un peu d'action ! N'empêche que le Serra, il aurait aussi bien becté aut'chose que du fromage. C'est pas que c'est pas bon... mais à force, ça tombe sur l'estomac...

Mais arrivé sur la colline avec ses compagnons, il fut surpris par le menu. Y'avait du bourguignon, du comtois, du dauphinois et, bien entendu, du savoyard comme promis qui s'opposaient aux Helvètes et autres amis qui s'étaient joints à la fiesta. Ha ça ! C'était un beau spectacle ! Y'avait de la couleur, du mouvement, des cris... De la vie quoi !

Un regard entendu à ceux qui étaient près de lui et les voilà qui dévalaient la pente pour rejoindre la mélée. Satyne ne le lachait pas. Servane elle avait pris de l'avance avec son cheval. Les autres ? Difficile de savoir... La situation devint rapidement assez chaotique. Le combat de masse, le fracas des armes, les coups de ... bâton ? Serra se retrouva au sol, le crâne comme une boisson alcoolisée frappée (l'abus d'alcool... tout ça tout ça...). Alors qu'il pensait retrouver sa cervelle sur la neige pour donner encore un peu plus de couleur à l'ensemble, il se frotta le visage et secoua la tête avant de reprendre ses esprits... Il n'avait rien. Incroyable ! ... Bon il n'avait pas non plus brillé contrairement à Servane qu'il avait vu embrocher au moins un assaillant. Il allait surement en entendre parler...

Les combats se calmaient petit à petit. Les troupes se repliaient chacun dans leur camp. Il était temps de retrouver ses compagnons d'armes pour écouter les vantards qui comptaient leurs victimes et ceux qui comptaient leurs blessures.

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Lassa
[Dans la tente de soin, entre Annecy et le campement Comtois - Deuxième assaut]

Affectée aux soins en tant que première infirmière, elle assistait le médecin chef à la perfection, ayant elle-même déjà été médecin et chirurgien.

La veille, elle s'était occupé de soigner sommairement l'aspirant Bensira que sa Lieutenante et son martyr lui avait emmené. Désinfectant et suturant ses plaies, stoppant les hémorragies... et il avait rapidement été envoyé à Saint-Claude pour recevoir des soins plus important. Bien qu'elle ne comprenait pas pourquoi les blessées étaient si rapidement déplacé, elle l'avait laissé partir... espérant que la route n'empirerait pas son état...

Depuis, une nuit s'était écoulé et elle avait de nouveau rejoint la tente. Elle espérait que les blessées soient moins nombreux en cette journée qui s'annonçait toutefois sanglante...

Lors de ce genre de mission, elle soignait les soldats machinalement, sans trop converser, se contentant de ses remettre sur pied au mieux et le plus rapidement possible étant donné qu'ils étaient nombreux à être blessé... Même une infirmière l'avait été... Lassa avait soigné Hermine en espérant qu'elle ne serait pas obligé de rentrer sur Saint-Claude et qu'elle pourrait demeuré pour aider aux soins... mais cela était peu possible.

L'infirmière estropiée sautilla vers un autre lit où un nouveau blessé venait d'être emporté. Alors qu'elle s'apprêtait à le soigner aussi machinalement que les autres, elle stoppa son mouvement lorsqu'elle le reconnu...


-Deb...

Il avait été gravement blessé au flanc et sombrait dans l'inconscience... Elle eut une pensée pour Jasona qui, au départ de cette mission, lui avait fait promettre que si son époux était blessé, elle serait celle qui le soignerait...

Empoignant une petite lame, elle déchira la chemise pour avoir accès à la blessure. Tâtant ses côtes, elle s'assura que l'épée qui l'avait blessée n'avait rien brisé, ni d'os, ni d'organe. Relevant la tête vers son visage, elle pu percevoir un sourire qui se formait sur ses lèvres. Il était encore bien vivant. Elle sourit un peu à son tour et commença à s'occuper de la plaie en question... Travaillant minutieusement, elle retira les peaux mortes et nettoya le sang séché autour de la profonde coupure avant de désinfecter et de suturer la plaie. Posant une compresse directement sur la blessure maintenant suturé, elle fit tenir le tout à l'aide d'un bandage.

Elle s'assura qu'il était encore bien en vie et releva le regard vers les soldats affectés au rapatriement des blessées en Franche-Comté.


-Faites bien attention pour ne pas que les sutures arrachent lors du transport! On ne veut pas qu'ils meurent durant la route! En cas de pépin, je crois que Hermine saura vous aider.

Elle posa un dernier regard vers le comte... elle espérait qu'il s'en sorte... il avait perdu énormément de sang... S'approchant à nouveau de lui, elle posa la main sur son épaule et lui souffla quelques mots.

-Soit fort, ca va aller... Les plaies sont refermés, maintenant il faut que tu tiennes...

Elle adressa un regard aux soldats qui étaient affecté au rapatriement des blessées et continua d'apporter des soins à ceux qui arrivait...
_________________
Ishis
[Le 30 décembre toujours … et Annecy aussi]

Journée faste …

La matinée à courir après un sens à ses lendemains.
Rendant l'enfant au père.
Un après midi à distribuer des armes.
Rendant le pouvoir au combattant
Une soirée qu'elle espérait la plus douce possible.
Rendant l'amour à l'aimant.

Le temps avait ce pouvoir de s'étirer et de se contracter à l'inverse des souhaits.
Encore une fois Phonya le vivait.

Elle ferme les yeux se laissant aller contre le borgne jalousé ou envié … (Elle ne sait pas vraiment).
Dans sa tête défilent paiements à échéances, intérêts, soldes et l'éternité…
… Et un cheval en bois qui galope, un enfant agrippé à sa crinière…

Son regard s'ouvre étonné de s'être laissé emporter dans les rêves.
Soupir ...
Au fond d'elle demeure un espoir qu'elle voudrait taire, parce que trop douloureux, alors elle le noie dans les préoccupations du jour.
Un murmure à l'oreille de Dioscoride, que lui seul peut comprendre.

Elle vérifierait les lacets de ses bottes plus tard ...

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Gaspard, incarné par Kranelamarmotte
Des cris, du sang, des injonctions à tout va ... Le train train de la guerre qui continuait sa route. Voilà les colonnes qui se reformaient, leurs vêtements étaient rougi par le sang, le visage était sévère mais déterminé. Les voilà qui repartent à la guerre. Il serait bien partis avec eux, mais il est craint qu'il ne puisse plus porter les armes, sa cheville la journée dernière a craqué alors qu'il combattait, ainsi, le pied dans les bandage, il joue quelques notes d'une guitare qu'on lui a trouvé, une affaire emportée par un chevalier qui de mauvaise fortune était tombé la veille. Ainsi, le soldat se met à jouer quelques notes, il a appris l'instrument étant jeune, il a joué dans les cours pour amuser certaines seigneurs, avant de se vouer aux armes. Pour lui la guerre est terminée, il rentrera vivant. Mais pour tous ses hommes qui repartent sur les routes enneigées à travers le blizzard, combien reviendront-ils? Combien seront encore sur la route à l'aube? Il gratte quelques cordes, des accords, et tandis qu'il voit les troupes reprendre le chemin de la mort, il se met à chanter ...


Sur la mappemonde à vol d'oiseau
On se dit qu'on peut gagner gros
Qu'on a le ciel dans une goutte d'eau
On cherche tous un bon destin
La vie s'écoule entre nos mains
La joie la peine notre chemin
Traverser la vie l'épée à la main
Traverser la vie l'épée à la main

Sur la route. dala dala lalalala

La solitude la mauvaiseté
Ça fait rêver la liberté
Jurer qu'on ne s''abaissera pas
Quand on verra, la fin tu vois
Et ce bonheur qui nous traverse
Pour un simple morceau de pain
Si tu as faim prends le mien

Si c'est pas la Sa-voie ...
Ça y ressemble bien

Des fois j'aimerais être un oiseau
Pour pouvoir cracher de plus haut
Voir les helvètes et les sicaires
Et mieux les abattre d'en hait
On ira pendre leur dépouille
On brûlera au matin
Sur tous les murs y’aura écrit
De la justice pas d'la vengeance
De la justice pas d'lla vengeance
De la Justice

Sur la route, pam, padam, padadam ...


Ainsi s'en vont les hommes et les femmes vers un destin ...
Shasta
[Armée de l’edelweiss…….sur les talons de Caméliane…et le jour se leva...]

Ils n’étaient pas loin... tout le monde le savait et les helvètes s’attendaient à la volée de soldats qui allait leur tomber dessus.Les voies résonnaient au loin et à leurs oreilles arrivaient les chants guerriers des troupes ennemies.

Le froid mordait,le vent soufflait,ainsi avait décidé Déos,c est sous un ciel couvert que certains y laisseraient la vie.


-Je ne serai pas loin….avait-elle dit à Caméliane suite à quelques mots échangés,la sicaire était femme de parole .Un baiser à son presque époux et la voilà qui talonne la Capitaine.
La brune helvète ne disait mot,elle marchait le regard fixe,la bataille promet d’être belle.

En face des Comtois,à côté les Savoyards ,ici des Bourguigons, plus loin leurs alliés et les hypocrites qui prenaient bien soin de faire les lèches bottes.Certains ne perdaient rien pour attendre.Les légions de soldats rappliquaient comme les abeilles sur le miel,tous cela promettait un beau carnage.Quoi qu’on en dise c’est en temps de guerre que les âmes se dévoilent et certain la perde.


Ntil avançait ,elle était en première ligne,de tout façon il n’y en avait qu’une, tous ensemble et pas de tir au flanc. C ‘est d’un pas décidé que la troupe entière se jeta dans le combat .Parfois un sourcillement, un tremblement, et dans les regards il y avait toujours ce petit brin de peur qui nous maintenait sur nos gardes .Ne plus avoir peur serait folie….
Elle entendait ses compagnons allaient de leur commentaire .Elle gardait le silence ,jusqu’ici elle avait priée ,à partir de cet instant le fer parlerai pour elle.
Elle croisa le regard d’un homme ,aussi décidé qu’elle .La même volonté l’animait ,la même envie le même courage. Mais un seul s’en sortira ,ainsi est la loi de la guerre .Elle se demandait si il savait pourquoi il s’apprêtait à faire couler le sang ,le moment n’était pas à la discussion ou plus….
Entre ciel et terre, se trouvaient les âmes des égarés ,et la c’était une cohorte sombre et perdue qui se dressait .Au fond de toi comtois as-tu regardé ?
Ton bras rencontrera le mien et ensevelis par toi-même tu seras.

Fer croisé ,premier souffle rencontré ,elle n’aimait pas tuer pour tuer .Tout homme pouvait retrouver le bon chemin et pour marcher sur le sentier de la sagesse il faut vivre .Malgré les coups échangés en rafale ,elle ne put se résoudre à lui ôter la vie ,même si celui-ci ne rêvait que de l’écorcher à mort. Elle porta un coup lourd de conséquence pour son assaillant qui s’échoua à terre.

Au dessus de ce corps qui se soulevait au rythme d’une respiration faible elle se pencha pour lui murmurer loin du ton bon enfant qu’on lui connaissait ….
Saisis ta chance….Baisse les armes ….la prochaine fois je serai moins clémente… ….elle enjamba l homme ,laissa trainer son épée dans la neige dessinant une trainée vermeille….

Les étendars flottaient en face,il était temps de les mettre à terre.
Le drapeau helvète sera seul à voler au vent!



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Les edelweiss fleurissent toujours.....
--Acis
[Porte Nord Annecy, premier jour de bataille, 28 décembre 1458]

Les nouvelles venant de Savoie l'inquiétaient au plus haut point, il savait qu'il y avait une alliance avec le duché impérial. Acis avait suivi les débats depuis le débuts, étant Capitaine à cette époque, et jamais son point de vue ne fut aussi clairement défini, il fallait aider nos frères savoyards face aux oppresseurs genevois.

Le "Capitaine va en guerre" comme on le surnommait avait besoin de retâter de la lame, croiser le fer, se sentir enfin utile pour son comté, surtout qu'il était sur le front principal avec son armée, Nerzh ha Enor ...

Il avait un contrat avec le Parlement, renouvelé sous le mandat suivant, celui de son grand ami, le Franc-Comte Aslan, un vieux militaire comtois qu'il avait connu à ses débuts. Oui, Acis était peut-être le plus vieux militaire encore vivant, voila près de cinq ans qu'il avait déposé son premier formulaire de recrutement.

Puis la levée du ban ... Quel honneur de conduire tous ces hommes nobles, et militaires, à travers la campagne enneigée au sud de la Franche-Comté. Il avait été là à coordonner le tout, monter les groupes, les intégrer à son armée pour ce qui allait être sa dernière campagne, mais comment le savoir à ce moment? Il assistait aussi aux discussions du Conseil de Guerre dépêché pour l'occasion. Un honneur encore une fois qu'on lui fasse confiance pour mener les opérations. Il se devait d'être bien préparé, et ses préparatifs étaient faits ... Saint-Claude puis le Col de la Faucille, si difficilement franchissable à cause du sol plus que glissant. Genève en vue mais pas d'attaque sur la ville helvète, il fallait rallier au plus vite les forces symmachiques savoyardes, bourguignonnes, dauphinoises ... Jamais une telle coalition n'avait été mise en place ... du jamais vue, mais la Franche-Comté tenait son rang comme elle se devait, et Acis était la preuve qu'elle tenait son engagement, emmenant dans son armée la majeure partie des nobles comtois. Une seule mauvaise décision, et il pouvait les conduire à la mort.

Mais visiblement tous lui faisait confiance, personne n'avait trouvé à se plaindre en route. L'ambiance était bonne, tous s'entraidaient. Certes l'appréhension du lendemain était toujours présente, mais qu'importe, il fallait aider nos alliés à reprendre Annecy ... Coûte que coûte ...

Puis le 28 décembre 1458, jour décisif ... Après une parfaite coordination avec le Sénéchal savoyard, White, toutes les armées symmachiques étaient prêtes à en découdre durant la nuit. Nerzh ha Enor prit sa place au Nord, comme convenu, l'assaut serait donné dès la nuit tombée. Premier combat depuis un long moment, les défenses de Dole étaient la dernière fois qu'il croisait le fer, enfin non, se tenait prêt à prendre l'épée car personne ne s'était présenté face à lui ...

L'aube arrivant, il sonna du cor et partit à l'assaut des murs tenus par les Genevois. L'épée brandie en l'air, il appelait les autres à le suivre, en gouverneur qu'il était, il se devait de montrer l'exemple. Il avait fait tant de guerre, mais celle-la était particulière, la plus grande qu'il lui ait été donné de connaître. Les remparts tenaient bons, la bataille faisait rage ...
Pour le moment personne ne tombait, déjà une bonne nouvelle.

Il voulu voir de son côté, se retourna pour constater ce qu'il en était pour son armée comtoise. On se battait, tous tenaient bon. Bobyzz, Goclad, Akina et Anne-Cyrella, tous les cinq se battaient non loin les uns des autres. Un groupe solidaire. Mais alors qu'il allait se reconcentrer sur la bataille, il sentit un mal au dos. Il eut à peine le temps de se retourner qu'un deuxième coup le frappait déjà, pas au même endroit, mais toujours dans le dos. Sentant ses forces le quitter, il regarda l'homme en face de lui, un paysan armé d'une fourche, il venait de le transpercer. Mais Acis avait reconnu un homme du Maine, un écusson sur sa chemise laissait paraître les armoiries. Sans force, le souffle coupé par les coups, il commença à tituber, et tomba, sous la force de la fourche de son assaillant. A terre, il continua de se faire ruer de coup, il sentait à chaque fois, les pics froids de la fourche s'enfoncer en lui, froids au débuts, mais se réchauffant ensuite, par son sans vraisemblablement. Il regardait autour de lui, Bobyzz venait d'achever son ennemi ... il le regardait à son tour et avant de perdre connaissance, il vit le Mainois partir en courant. Il cria à Bobyzz, des dernières forces qu'il lui restait ...


- C'est un ...... Mainois .... Tu ..... Gouverneur ...... maintenant.
--Bobyzz
[Porte Nord Annecy, premier jour de bataille, 28 décembre 1458]

Le crépuscule arrivait déjà alors que la bataille continuait encore. Assiéger la ville d’Annecy aux mains de la République Souveraine de Genève et autres malandrins, n’était point chose facile. Les forces alliées Impériales et Françaises pourtant conséquentes avaient encerclés Annecy pour tenter de prendre d’assaut les quatre portes qui pourraient enfin laisser rentrer les troupes à l’intérieur des remparts de la ville savoyarde. Longue journée au cours de laquelle un affrontement stratégique avait fait rage entre les deux camps.

Bobyzz espérait croiser le fer avec la fameuse Caméliane ou encore cette vieille Vicomtesse qui ne devait certainement pas être loin. Voilà plusieurs mois qu’ils ne s’étaient pas croisés tous les trois. Beaucoup de chose avait été raconté à l’époque. Le Comte de Salins les Bains n’était pas aux meilleurs de sa forme à l’époque, assiégé lui-même successivement par deux Armées à Pontarlier qui ne tomba malgré la volonté d’une Vicomtesse avide de vengeance contre le Sparte. L’histoire s’inversait mais se répéter à nouveau. La fameuse Confédération Helvétique et Bobyzz encore une autre histoire qui se répétait.

Pontarlier Hier, Annecy aujourd’hui, ils n’avaient donc aucune limite et aucun respect pour sa Majesté Impérial. Comment pouvaient-ils oser salir le sol impérial. Le Comte se battait contre les armées défendant les remparts d’Annecy, proches de ses Hommes et de vaillant Militaires et Nobles Franc - Comtois prêt à mettre en péril leurs vies pour défendre le territoire de l’Empereur et de la Duchesse de Savoie.

Acis étaient toujours en tête prêt à se battre comme un lion, l’expérimenté Gouverneur qu’il était savait manier l’épée avec une précision et une efficacité redoutable. Bobyzz non loin lutté pour tenter de percer les défenses de l’envahisseur. Mais ils étaient nombreux et bien difficile de prendre une ville d’assaut quand les défenses étaient bien préparées. La guerre s’annonçait longue et rugueuse Eliminant des soldats de la république avec son épée, il tentait en vain d’avancer dans cette flopée de guerrier.

Alors que le Comte achevait un de ses agresseurs, il aperçut non loin de lui le Gouverneur Acis se retourner et se faire violement embrocher. Sa Grandeur accouru au plus vite que ses jambes puissent lui permettre pour venir s’occuper de son ami au sol qui tentait de hurler quelques mots, alors que son sang commençait à se déverser.


- C'est un ...... Mainois .... Tu ..... Gouverneur ...... maintenant.

A peine arrivé, Acis était déjà allongé au sol, commençant à avoir quelques convulsions du au sang qui remontait par sa gorge pour ressortir par sa bouche. Le Sparte se posa immédiatement ses mains sur son corps pour tenter de stopper l’effusion de sang. Il tourna la tête et hurla de ton son être en direction de son aide de camp

Tancrède fait sonner la retraite !! Et prévient le Capitaine que le Gouverneur est gravement touché.

Le Comte attrapa dans ses bras Acis et partit en direction du camp de l’armée Nerzh ha Enor entouré de ses plus fidèles hommes qui le protégeait de l’ennemi. En marchant, Bobyzz pensa à Erine, sa femme quand serait il pour elle qui était partit avec ses beau frères. Pourvu que rien ne leurs arrivent pensaient ils en entendant la retraite être sonné. Hâtivement il tenta de son mieux de rejoindre le bivouac tout en portant Acis.
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