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[RP] L'Empire contre-attaque. Tin Tin Tin Tintintin.

Syerry
[Annecy la Captive, Taverne de la résistance, brunante de la deuxième attaque]

Un certain temps aura passé depuis son arrivée au village qui l'eu hébergé un bon nombre de nuitées, moult lunes et nombreux ciels bleus et plusieurs soleils....

Elle aura retrouvé ses pairs, proches de cet antan et du temps présent. Jentes aura aussi découvert nouvelles amitiés, des combattants pour une Annecy Savoyarde, des croyants soit de la vraie Foy ou vivant de justes valeurs.

Nashia était l'une de ceux là. Une amie nouvellement trouvée en ce temps ou la lune semble recouvrir les terres environnantes...

Elle savait ce qui se mijotait au delà les horizons Genèvois. Les combats avaient débuté, les rassemblements de fiers combattants s'avèraient une solide croisée de fer. Et Syerry qui aura fait guerre à plusieurs reprises, était ici. Ses armes bien astiquées attendaient avec espérance et ses piètres talents de médicastres auront été mis à l'oeuvre auprès de ceux déjà tombés.

Pas un jour aura passé sans prière ardente. La croix entaillée en sa chair picottait de sa foy. L'état d'âme d'un chevalier démissionaire n'était point trop beau à voir mais par le biais de la parole silencieuse adressée au Tout-Puissant, elle pouvait garder espoir grand.

Après avoir fait la tournée des blessés, de ceux qui auront combattus avant même son arrivée et qui n'auront choix de tendre aux plaies laissées par l'Hérésie, notre petit boute de guerrière se dirigera vers la taverne ou cette solide femme se retrouve.

Aequitas solidement ancrée à sa main, ceinturon nichant sa lame de Chevalier, et vêtue de ses apparats "d'en cas ou on tenterait l'intentable contre elle", Jentes filera vers la Résistance...

Sa hanche fera de la porte, sa proie, l'ouvrant avec autant de délicatesse que possible puis Syerry pénètre en le lieux et voit dès lors Nashia qui s'affaire à un je ne sais trop quoi.


Pax Vobiscum à toi, Nashia!

La clarté de son bleu se pose sur un tabouret qu'elle visite sans trop tarder, laissant son arrière train y choire avec douceur. L'arme appuyée au comptoir, la vivacité toujours éclairant son regard elle saluera ensuite en inclinant le chef avec respect.
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Raulvolfoni
Raul Volfoni, bataille du 29 décembre, suite

On attend l’assaut. Personne. Ça commence à être long. On se pèle le jonc, Deos ! Sûr, c’est pas le moment de proposer une partie de dés. Manquerait plus qu’y neige…
Bruit de tonnerre croissant.
Recevoir une charge de cavalerie, Raul ne l’a pas encore vécu. Ce n’était pas pressé non plus, hein…
Ils s’approchent.
Ça n’a pas l’air d’émouvoir les Helvètes.
Ils s’approchent encore.
C’est quant tu veux, sergent…
Encore.
Enfin, les ordres fusent.
Forêt horizontale de longues lances.

Edelweiss ! hurle le sous-bois des fantassins.

Crac ! Cris ! Bruits divers, métal contre métal mais métal contre joue ou autre chose, suivant le cas. À sa manière, c’est pire que le tir des bombardes… La cavalerie ennemie s’empale sur la compagnie. Confusion magistrale. Raul n’entend plus rien de clair.
La lance qu’on lui a confiée pour l’occasion est figée, brisée dans le thorax d’un cheval sans cavalier, qui rue et n’en finit pas de mourir.

Pauv’bête. Difficile de dire que c’était lui ou moi, en plus.

On se rue sur les rangs ennemis. En suivant la bannière, Raul se rend compte qu’il n’a entendu ni les ordres, ni les tirs de flèches, d’arbalètes ou de couleuvrines.
Résultats pourtant éloquents. On leur marche dessus, on se précipite, on achève ceux qui tentent de se redresser. Raul donne en passant un coup de son long marteau, sans vérifier. Il faut profiter du désordre pour en tuer autant que possible.

Un chevalier en harnois. Bannière comtoise. Il a déjà fait reculer deux Helvètes de son épée, et lance des appels. Tentative de regrouper les siens ? Alors c’est un officier, donc prioritaire.
Il paraît que la politesse helvète, c’est sacré.
Raul attaque de biais, à moitié couvert de dos par son bouclier qui porte encore les couleurs mainoises. Souvenir pris à Angers. La hampe de son long marteau dévie l’écu de l’homme. Raul fait tourner son arme dans ses mains et elle revient par le bas.
Il touche la tête. Arrache presque le casque. L’homme se jette sur lui malgré sa blessure. Mais il est trop lent. Raul laisse passer l’attaque et place un coup définitif. Non ? Il a l’âme guerrière chevillée au corps, le nobliau ! Ah non, quand même, ouf, le Sans Nom récupère sa proie…


Après la bataille. Épuisé, Raul a laisser tomber toute idée de pillage des cadavres. Pavois déformé. Il gagnera bien quelques restes avec ses dés pipés porte-bonheur. Plastron cabossé. Tué une femme sans doute. Sale goût dans la bouche. Peut-être blessé une demi-douzaine de personnes ? En nage. Il a manqué de mourir au moins trois fois. Qu’est-ce qu’il pue…
Question qui lui revient. Raul demande à un Comtois s’il connaît la bannière de l’officier ennemi ? Avec un peu de chance, un type un peu célèbre, un chevalier brillant ? Ça permettrait de se faire mousser.
Il en reste comme deux ronds de flan, dis…
Acis, le gouverneur de la "Nerzh ha Enor", l’armée ennemie, dis… Excusez du peu…
Raul est un héro, maintenant, dis…
Félicitations, joie partagée qui fait oublier les morts, les blessés, les blessures. On picole. On l’embrasse. On le fête.

Un héro.
C’est vrai que c’est flatteur.
C’est la mama qui va être fière, quand elle l’apprendra.
Être un jour, rien qu’un jour durant,
Beau, beau, beau et héro à la fois !

Parce que bon, la gueule de l’emploi, y’a pas de problème. Mais l’emploi, ça manquait, quand même…
Beau gosse et héro, si avec ça je les fais pas toutes tomber…Demain, s’il n’y a pas d’assaut, je me mets au boulot. Pas mal de retard à rattraper, dis…


Citation:
29-12-2010 04:06 : Vous avez frappé Glossina. Vous l'avez sérieusement blessé.
29-12-2010 04:06 : Vous avez frappé Acis. Ce coup l'a probablement tué.
29-12-2010 04:06 : Vous avez été attaqué par l'armée "Les aigles de Savoie" dirigée par Valzan, l'armée "legio burgundia" dirigée par Didier_de_sars., l'armée "Temperate sed fortiter" dirigée par Sagaben, l'armée "Sav'-Van-Wever" dirigée par Alex6560, et l'armée "Nerzh ha Enor" dirigée par Bobyzz.
Goclad
[Campement de l'armée Nerzh ha Enor, la veille du deuxième affrontement]
La Franche-Comté, terre où la plupart du temps on se querelle pour tout et pour rien, du noble au paysan, du peuple au Parlement, pas un pour rattraper l'autre, enfin il ne faut pas voir le pire non plus, on s'amuse bien à l'agora de la Capitale. Par contre si vous espérez du calme et débattre sereinement, s'y rendre est proscrit, vous finirez avec une migraine d'enfer, de vilaine veines sur le front, des chausses volante ou pourquoi pas une envie de suicide tiens.
Néanmoins, elle est toujours restée loyale à son Empereur et surtout solidaire avec ses alliés dans les pires moment qu'ils pouvaient traverser, Lorrain, Savoyard ou Bourguignon, tous des frères d'armes.

C'est dans cette optique que le ban fût levé, un grand appel du Franc-Comte Seigneuraslan aux nobles, aux militaires et tout citoyen désirant combattre les armées Républicaines qui avaient annexé Annecy, ville savoyarde.
Républicains, encore les même qui s'en étaient à sa ville natale, Pontarlier et ce a plusieurs reprises: Groderche...non pas ça..euh Grokus...a non presque... Gromukus, voila Gromukus, crapule de la pire espèce dont l'odeur puante vous retournait le coeur, s'était amusé à piller la ville avec ce maudit canard Arcas. Ensuite Caméliane, après le départ de l'armée Maxima de la Vicomtesse Lothilde la veille arrive avec ses grands chevaux devant les portes de Pontarlier, pour réclamer des miches de pains...afin de laver l'affront d'un demeuré comme Pendarric qui dans le passé, pissa contre les murs de Grandson.
Ok c'était idiot, faut l'avouer, mais le jour où quelque chose d'intelligent sortira de sa tête à lui, j'ai peur que ce soit l'apocalypse.
Aujourd'hui, la Savoie se voyait dicter leur conduite par ces mêmes personnes qui souhaite appliquer leur justice, mais est-elle juste? Peuvent-ils tout se permettre? Voilà les bonnes questions.

Le Vicomte Goclad se trouvait dans sa tente, sa garde non loin de lui en cas d'attaque surprises des Genevois, perdu dans ses pensées après le premier jour d'affrontement, des hommes et femmes étaient tombés dont le Gouverneur Acis, son ami, ex-Capitaine Tyran. Son état le préoccupait énormément pour que le médecin décide de le rapatrier le plus vite possible à Saint-Claude. De plus il était de son devoir d'écrire à sa famille, Ormerach, la famille de sa douce et tendre Lysiane pour informer de la situation.




Citation:
A la Comtesse de Morez et Morteau,
Ma douce promise Lysiane d'Ormerach,

C'est par une triste nouvelle que je vous écris ce soir...mon ange, aujourd'hui fut notre premier jour de bataille face aux ennemies, je ne m'attendais pas à une telle résistance de leur part pour vous dire, nos quatre armées hélas non pas suffit en ce jour face aux deux Républicaines. Annecy n'a pas encore été reprit, pire que ça, nous avons eu des pertes et non des moindres...
Plusieurs ont été renvoyés directement à Saint-Claude à cause de la gravité de leurs blessures, deux militaires si je ne me trompe pas, l'abruti d'Erwin mais bon, est-ce réellement une perte celui là...enfin bref et pas des moindre...notre Gouverneur Acis.

Sachez ma belle que votre Vassal s'est battu vaillamment en votre nom et celui de la Franche-Comté mais je m'inquiète beaucoup sur son état. Pourriez-vous envoyer du personnel médicale auprès de lui? Il semblerait que le Comte de Salin mène l'armée pour demain, je croise les doigts et prie fort pour qu'Aristote nous vienne en aide.

J'espère que tout se passe pour le mieux de votre côté, je sais a quel point vous désiriez venir avec nous dans cette guerre mais d'un côté, je suis rassuré que vous n'y soyez pas, mon esprit est plus tranquille en votre absence, peur de vous voir blessée ou pire encore.

Comment vont mes deux enfants? J'espère qu'ils ne vous font pas tourner en bourrique comme ils ont l'habitude de procéder avec moi. Je serai a jamais reconnaissant que vous ayez eut la bonté de vous en occuper pendant mon absence. Je me sens plus serein.

Il est temps pour moi de finir ce message, dans quelques heures nous lèverons le camp pour repartir avec toujours cette même hargne.

Que le Très vous protège mon amour.

Votre tendre bien-aimé





Toi! Apporte ceci rapidement à Dole, c'est important, ne t'avise pas de la perdre sinon je veillerai personnellement à ce que tu perds autre chose.
Est-ce clair?


Confiant la lettre à un valet, il retourna au fond de la tente trouver de quoi calmer sa colère, rien de tel que boire un bon verre pour se détendre et oublier ces épisodes cauchemardesque.
Demain serait un autre jour, espérons que l'issu soit différente.

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Kranelamarmotte
[Troisième jour, tout n'est pas raconté, c'est fait exprès, un peu de place pour un peu de mystère mais pas de boule de gomme]

[Couleurs pour les paroles afin de faciliter la lecture, car longue trade]



Son cousin avait été rapatrié, mortellement blessé, il savait qu'il n'avait guère beaucoup de chance de s'en tirer .... guère, aucune ... [A noter que Imladris a envoyer une lettre diplomatique à Izaac déclarant sa mort, mais rien reçu au campement de l'armée Franc Comtoise, position indécise, impossible pour un pigeon de trouver exactement le campement]. Il sait qu'il est rapatrié avec ceux qui prendront au maximum soin de lui ... Il est mourant, mais il reste toujours optimiste ... C'est déjà arrivé, et pourquoi pas pour lui? Acis ... Son cousin ... Un d'Ormerach, gouverneur, son pair dans le commandement ... Comment ... Comment avait-il pu laisser faire ça ... Comment avait-il pu laisser quelqu'un porter coup sur son cousin? Des ribambelles de souvenirs .... Leur jeunesse, avec Lysiane, Adrien ... Puis Anne ... Acis ... Il adorait son cousin ... Comment ... Pourquoi? Pourquoi lui? ... Il était plutôt diplomate, guerrier aguerrit certes, l'un des meilleurs au corps à corps ... Mais diplomate avant tout. Même si il portait son arme en hauteur, fier et les yeux emplis de courage, il gardait toujours cette certaine retenue, de rester au devant de ses hommes, mais point tout devant, cette petite timidité du combat .... Et malgré sa nature préventive ... Son sang coulait ... Il le revoit sur une civière [si ça se dit pas comme ça à l"époque je veux bien qu'on m'en informe que j'édite pour la cohérence] de bambou et de bois ... Il le revoit avec le petit convoi qui repart vers Saint-Claude, ramenant certaines dépouilles et blessés en territoire Franc Comtois ...


"_Capitaine ...

...

CAPITAINE ! ! ! "


Le d'Ormerach relève la tête, il est prit dans ses pensées. Genève, Annecy ... L'empire ... Il savait que certains de ses amis se trouvaient en face ... Au moins un du moins ... Et point des moindre: Caméliane, l'une des chef des armées présentes à Genève. Il savait que Lothilde était partie en helvétie, il savait l'amitié entre les deux femmes et ne serait pas étonné de savoir que cette dernière fasse partie des forces adverses. Quoi qu'il en soit, il ne pouvait savoir, une idée qui lui passait par la tête, mais dans le fond, elle pourrait y être comme elle pourrait être tout à fait ailleurs. Il chassa cette idée de son esprit. Les rumeurs, c'est comme les dires d'une langue de serpent, ça peut être vrai, ou pas... ce qui le chagrinait au plus haut point, c'est de se battre face à quelqu'un dont il savait le nom ... Quelqu'un qu'il respectait, qu'il avait supporté .... Quelqu'un à qui il avait donné son agrément alors qu'il faisait partie de la régence ... C'était à contre coeur qu'il se battait, mais pour lui l'honneur passait par dessus tout ... Il était seigneur de Grand'Combe, il avait prêté serment, il était Capitaine, quelle qu'en soit la raison, il se devais de porter ses services à son souverain, même si ce service devait lui briser le coeur. Il savait qu'il aurait à combattre des amis en face, mais que pouvait-il y faire ... Là ou les idéaux divergent, les amitiés n'ont plus de place, seule les valeurs et l'honneur primaient à présent ... Les sentiments privés n'avaient rien à faire dans cette guerre ... Doucement, il relève la tête.


Mon Capitaine, mon seigneur ... Nous avons encore de nombreuses pertes dénombrées cette nuit ..."

Le Capitaine laisse un grand soupire. Il les a emmené, les a fait traverser les montagnes, et milles et un dangers vu la rudesse de l'hiver ... Cela lui fait remonter à l'esprit le départ de quelques corps, blessés ou morts, dont celui de son cousin ... Il espère qu'ils feront route sans embûche, mais il sait qu'il peut arriver que la montagne grogne, qu'il sait que la montagne peut prendre la vie de tous ses hommes partis pour en ramener certains afin qu'ils aient une cérémonie d'honneur.


"_Des pertes? ... Parle ... Je n'en ai plus que faire ... Acis, mon cousin, mon sang ... Il n'a guère de chance de s'en tirer ..."

Le soldat tente de se montrer conciliant

'_ Allons Capitaine ... Il est ma en point, mais ne prévoyez point le pire non pl..."

"_ASSEZ! ! !"


Le soldat ravale sa salive, il sait comme le capitaine que les jours d'Acis sont comptés, il est mal à l'aise, mais il doit terminer son rapport.

"_Mes excuses mon Capitaine ... Hum ... Parmi les pertes dénombrées ce soir ... Votre ami de longue date ... Le Comte de Riddermark ...."

Le Capitaine affiche un visage écarlate

"_Quoi, me dites pas que ..."


Le Soldat le coupe net

"_Si ... Il est gravement touché ... Cela dit, si sa blessure est profonde, d'après nos guérisseurs, il devrait s'en sortir facilement ... Il est mal en point mais visiblement ses blessures peuvent être facilement soignées ..."

Cela rassure un rien le Capitaine ... Mais l'état de son cousin l'inquiète au plus haut point. Après avoir remercié sont soldat, il rassemble les officiers à nouveau dans la grande tente ... Depuis le début de cette guerre, chaque co-commandant de l'armée avait subit des dommages, plus ou moins grave ... D'abord Acis, son cousin ... Il était persuadé qu'en tant que second chef d'armée, il ne risquait rien ... Et pourtant .... Au second assaut - Malgré sa haine, il devait garder son sang froid et continuer à appliquer les ordres avec le plus grand sang froid - tomba Le Comte Boyzz, certes blessé moyennement mais point mortellement .... Ce soir, Il en était au tour du Vicomte Goclad ... Il espérait qu'il en ressorte indemne, mais avait tout de même peut pour lui ... Les grands chefs d'état major partaient en première lignes, ils étaient les premiers à faire choc au combat, mais en général les derniers à prendre des coups, car les troupes ne mettaient pas grand temps à attaquer les secondes lignes.


"_Capitaine ..."
"_Annabelle ... Trouvez moi ma fiancée ... Trouvez-moi Lassa .. Dites moi que rien ne lui est arrivé ... Annabelle, vous êtes l'un de mes meilleurs éléments, l'un de mes meilleurs soldats ... A croire que mes meilleurs éléments sont des femmes ... Eleonore est restée à Dole, mais vous, vous, vous avez suivis ... Du début à la fin, vous avez risqué votre vie ..."

"Capitaine, c'est mon rôle ... Vous m'avez engagé pour ...

Une grosse claque retentit, personne pour voir, mes eux deux l'entendent bien

Vous m'excuserez Mon Seigneur ... Je vous ai prêté allégeance, je suis l'un des dernier de vos combattant encore debout et vivant ... VOus commencez à divaguer ... La philosophie ne vous va pas, la tendresse encore moins ... Resaisissez vous mon Seigneur ...


Le Capitaine reprend ses idées en place ... Annecy ... L'empire ... Les ordres de son suzerain ... Pour les alliés de la Franche Comté, pour l'empire, ses habitants et la terre ...

"_Anna ... Rassemblez le reste de nos hommes, je veux que mes hommes soient les premiers à me suivre ...

Puis il se dirige vers la tente des officiers, on remet le blabla, les différentes tactiques et stratégies ... Il est attentif, il y prend attention, garde les meilleures propositions, les appuies, donne lui même des avis très objectifs dessus ... Puis il a un instant de liberté ... Ou il repense ... Son cousin ... ses hommes, ses frères, les hommes tombés de l'empire ... Puis vient le moment fatidique ...

Qu'on rassemble les troupes, chacun sait ce qu'il a à faire ...

Puis il se dirige seul une cinquantaine de mètres devant son campement, i hurle seul, désespéré, haineux, épris par les dernières nouvelles ...

CAMELIANEEEEEEEEEEEEE ... ENGEANCE DU DEMON ... JE T'AI APPORTE SOUTIEN POUR COMBATTRE L'ANJOU ... AUJOURD'HUI JE VIENDRAI PRENDRE TA VIE ! ! !


Puis, pleurant à moitié, une autre phrase bien plus brève et un rien moins audible retenti.au travers des plaines

Pour Acis !!!

Ses cris sont des cris de désespoirs, il sait le sort final que sera celui de son cousin ... Il ressemble à un triste sire, on penserait qu'il a perdu les pédales ... Mais dans le fond il ne veut plus qu'une chose, lavé l'honneur de sa famille ... Acis ... Pour lui rien ne serait résolu avant la mort de certains ... Il en fait une affaire personnelle, mais son devoir finit par passer outre ses sentiments. Il dirigera l'armée comme un Capitaine, et se conduira en tant que tel, ses états d'esprits serons mis de côté, mais au fond de lui, il sait ...

_________________
Seigneur de Grand'Combe Châteleu
Erine
[Armée "Nerzh ha Enor", Deuxième assaut]



Les yeux azurs de la Comtesse de Salins détaillent les paysages depuis qu'elle les traverse. Elle semble secrète, cette terre, qu'elle voit pour la seconde fois. Se cachant, vallonnée, pleines de gorges, comme pour cacher la beauté de ses secrets au détour d'un mont, au creux des vaux, des champs, des ruisseaux... l'hiver avait parés de givre ou d'une neige qui commençait à s'évanouir sous les premiers rayons plus sévères d'un astre du jour qui reprend ses droits.

Les pas lourd de son shire noir résonnent sur les chemins.
Galop.
Cavale.
Venir. Parce qu’on le doit. Parce qu'on a promis une aide, et qu'en faisant cette promesse on a engagé sa vie. Parce qu'on a juré de porter assistance quoi qu'il arrive.

[...]

Silhouette noire sous la cape d'or frappée des lions de sable des Riddermark, la chevelure blonde dissimulée sous sa grande capuche... elle épouse, ondulante, les courbes puissantes du galop de son shire noir, qui avale les lieues sans se plaindre. Harnachée comme à son habitude.
Une demi-douzaine d'hommes en armes aux couleurs de Saulx, veillent à la sécurité de la Comtesse. Épée à leur côté senestre, battant au rythme des sabots. L'un tenait un étendard aux couleurs or et sable des Sparte. Un autre porte le lion d'or franc-comtois.




Le voyage s’écoule dans le vent qui souffle et s’engouffre dans sa capuche… bercé de la cadence du galop, du souffle de son destrier et de la nature qui se réveille. Les paysages s'enchainent. Les hauteurs des monts s’effacent un peu lorsqu’ ils se rapprochent de plus en plus du but.

L'ennemi fait face, l'assaut est donné.

Elle n'eut pas le temps de s'en questionner davantage que des helvètes arrivaient sur elle. Les hommes de sa garde personnelle firent tournoyer leurs lames avec agilité. Dans des mouvements rapides et précis, ils abattirent vite un bon nombre d'adversaire.
Elle jetait des coups d'œil aux combattants autour d'elle et réalisa la force qu'ils avaient, tous réunis. Malgré le nombre, ils étaient redoutables.
La bataille continuait de faire rage sur l'étendue devant les portes de la ville. Erine portait de furieux coups de lame dans la masse helvète a portée. Voilà déjà plusieurs minutes que la section de la Comtesse était encerclée de toutes parts, et qu'ils luttaient rageusement.

Le son d'un cor retentit, et très vite les Hommes n'eurent plus qu'un mot à la bouche. Retraite.
En repli, l'épouse de Bobyzz de Sparte a une pensée pour lui et leurs enfants. Mais cette pensée fut écourtée lorsque la jeune femme eut comme la sensation qu'il manquait quelqu'un à sa section.
Sochaux est là, le jeune von Frayner aussi, sa garde est presque intacte. Pendant un instant, le sang d'Erine ne fit qu'un tour....Debenja.
La colère déforma son visage et, elle laissait sortir ce flot dans un cri fort et déterminé.
Suivie par sa garde, ils s'élancèrent vers le Comte de Villers-Buzon, tombé au sol, essoufflé. La jeune femme descendit de son étalon et se précipita aux côtés de son frère.


- Sire Mon Frère !!!! Noooooooooooooonnnnnnnnnn -

Soudain, son visage changea. Son expression songeuse laissa place à une réelle interrogation, et avec une once d'impudence, elle se mit à scruter son frère. Elle ouvrit la bouche, prête à parler à nouveau, mais sembla se raviser au dernier moment. Les lèvres pincées, elle hésitait. Et puis, dans un souffle, elle donna un ordre.

- Mais Allez me chercher de l'aideeee. Sa Grandeur est blessé -

La jeune femme se leva doucement et s'éloigna du groupe en silence. Une fois à l'écart elle détacha la gourde qu'elle avait à la taille et versa de l'eau sur ses mains pleines de sang. Voir l'eau rouge retombé au sol lui donna des frissons qui n'avaient rien d'agréable.
À peine eut-elle fait un pas qu'elle sentit quelque chose lui agripper la jambe. Elle poussa un cri d'effroi assénant un coup de pied à ce qui l'attaquait.


- Ah Moi, Ma Garde !! Ah Moi ! -

Elle vit alors un ennemi couvert de sang recevoir son coup de botte en plein front. Il retomba au sol, les yeux ouverts et révulsés, du sang coulant à la commissure de ses lèvres. Erine ferma les yeux avec un haut-le-cœur avant de se ressaisir pour savoir où est ... Bobyzz.
_________________
--Gros_bob


[Point de ralliement de la 3ème, après les combats …]



L’gros Bob déboula, l’air déçu et le regard triste …

Dites Dame Phonya … Z’ont la caboche plus solide ceux là d’montagnards … R’gadez, z’ont d’jà cassé mon beau gourdin tout neuf …

En effet, dans sa main droite, gisait un bâton fortement raccourcit …

Citation:
31-12-2010 04:05 : Votre arme a été détruite.


Mais bon, v’z’inquiétez pas … J’ai quand même réussit à en estourbir au moins une !!!

Citation:
31-12-2010 04:05 : Vous avez frappé Bellha. Ce coup l'a probablement tué.


Pis d’main j’y r’tourne pour les helvétiser encore à coups d’grandes taloches dans leurs sales tronches d'savants montagnards !!!


...
Jasona





[Campement de l'armée Nerzh ha Enor,après le deuxième affrontement]

Après le deuxième combat qui fut comme le premier, Jasona rentra au campement pour voir le compte des blessés avant qu'ils ne partent à Saint Claude. Le lieutenant espéra qu'aucun n'avait été touché.

Elle s'approcha de la tente infirmerie, descendit de cheval.


-Oh Lieutenant! attendez!


Jasona se retourna vers un soldat qu'elle n'avait pas entendu approcher.

-Si vous venez voir les blessés, ils sont déjà tous partis pour Saint Claude. Il y a eu le Comte Bobyzz, l'Infirmière Hermine, le Caporal TristanDuSchlossberg....

-Oh non! j'espère qu'ils s'en sortiront. Si sa continue, il n'y aura bientôt plus personne!

Elle eut une pensée pour sa belle sœur Erine, bien qu'elle ne la portait pas dans son cœur, elle ne méritait pas cela.

Le soldat regarda sur le sol, ne sachant pas quoi faire.


-Ce n'est pas tout lieutenant, hum.. votre heu... mari, le Comte...

Ces jambes commençaient à trembler, sa respiration s'accélérer...


-... Debenja, il a été gravement blessé...


-mais non... c'est impossible.. pas lui... où est-il! répondez moi! je DOIS le voir!

-Comme je vous l'ai dis, ils sont déjà en route pour Saint Claude..

Ces genou devinrent humide, sans s'en rendre compte, elle se retrouvait à genou dans la neige.
Mon aimé... les enfants... que vais-je faire... Lassa!

Elle se releva et couru dans la tente de l'infirmerie qui était vide.

-Lassa! comment va Debenja! tu l'as vu n'es ce pas? il ne va pas..m .. mourir!

Elle pensa à la frayeur qu'elle avait ressentit quand son bien aimé avant été blessé par un carreau d'arbalète par des brigands... il s'en était sortit,mais là elle avait peur, peur de le perdre.
Et Caméliane et ces amis, Lothilde, Zephirin.. Comment avaient-ils pu! Pour la première fois de sa vie, elle ressentit une grande haine pour ces personnes.
Et pourquoi être venue pour aider la Savoie dans un combat perdu d'avance? ils voulaient des morts? et bien ils sont servis!


_________________

Lieutenant de l'Ost Luxeuil-Vesoul, Arbalétrière, Membre du conseil municipal de Vesoul
Apeliote
[Annecy, nuit du 30 au 31. Gardiennage de poules.]

Il avait regardé partir l'armée de Mélian le regard noir, dépité de sa sottise. Quand ils étaient passés faire signer l'engagement au sein du détachement, le borgne avait réussi l'exploit de cocher la mauvaise case, celle où était mentionné "Soldats aux capacités intellectuelles limitées, altérées, douteuses qui s'occuperont de l'approvisionnement pour éviter les accidents malheureux". La case que cochait habituellement Serrallonga d'ailleurs.

Et à l'appel, n'entendant pas son nom, après d'âpres négociations, il dut se résoudre à rejoindre la réserve non sans prolonger des adieux emplis de passion.

Pas moyen de voir grand chose depuis les murailles, la nuit avait été blanche, la troisième pour lui. Les nouvelles ne parvinrent qu'au matin et alors il put se laisser aller au repos quelques instants. Les combats furent terribles mais Phonya était en vie...et ce soir c'est avec l'Edelweiss que le borgne fera le travail, il s'était assuré à trois reprises d'avoir bien remplit l'engagement. Ce soir pour tout les autres, ce soir pour oublier tout ce qui ressemblait au Béarn, ce soir pour solde de tout compte.

_________________
Ptitcolin
Depuis trois jours il chargeait avec ses compagnons, depuis trois jours les assaillants étaient refoulés.

Bien trop maladroit que pour blesser quelqu'un avec son épée, les deux premières journées de combat Lothem s'était contenté de balancer des boules de neige sur les non-helvètes.

Il travaillait un nouveau concept : la guerre humiliante.
Imaginez tous les fiers guerriers dans leurs armures, une arme dévastatrice en main, leur bouclier dans une autre, se ramasser une boule de neige en pleine tronche. La honte ! De quoi les perturber et laisser à Ntil le soin de les titiller avec sa sica.

Sauf que le troisième jour...


Tu seras à mes côtés pour charger mon beau ? lui dit sa brune
Moi ? Je charge tous les jours Barba bella.
Non mais en première ligne je parle.


manque de s'étouffer.

J'veux pas t'perdre des yeux, tu serais capable de t'faire embrocher par ta propre épée. Toute façon t'as pas l'choix.


Et comme tout le monde sait que "ce que Ntil veut, Lothem le peut", voilà que le rouquin se retrouve en première ligne, l'épée à la main, le bouclier dans l'autre, comme les boites de conserves dont il s'était ouvertement moqué les deux jours précédents.

Tout était, encore une fois, trop confus pour lui dans la mêlée, se contentant de faire quelques moulinets avec son épée de temps à autre juste pour dire. Mais allez pas trop savoir comment, lui même ne saurait pas vous le dire, il a encore réussi à blesser un savoyard qui passait par là.


31-12-2010 04:05 : Vous avez frappé Ugolin. Vous l'avez grièvement blessé.


Finalement ca commencerait presque à l'amuser la guerre, si il n'y avait tous ces morts et blessés.

Quand l'heure de la retraite des armées ennemies sonna, le rouquin était encore debout. Décidément, il allait d'une surprise à l'autre. Il était quand même un peu beaucoup fier d'avoir réussi à tenir toute une journée de combat, en plein milieu de le mêlée, sans avoir reçu d'égratignure tout en en donnant.

C'est donc la voix pleine d'assurance qu'il se permit de lancer en direction des combattants adverses qui se repliaient.


PLEUTRES ! Z'AVEZ PEUR DE MOI HEIN ? HAHAHA ! PLUS PERSONNE SE MOQUERA DE LOTHEM LE ROUX MAINTENANT ! HAHA ! REVENEZ BANDE DE COUARDS !


Ouai bon il en faisait peut-être un peu trop quand même...
Akina_
Troisième engagement. armée Nerzh ha Enor :

Cela ferai bientôt trois jours.
Trois jours. Trois jours de combats. Trois jours de chaos. Trois jours de fracats d'armes et d'armures s'entrechocants au milieu des cris des blessés et des râles des mourants, dans la puanteur du sang, de la sueur et des cadavres. Deux nuit passées à dormir toute habillée et poisseuse du sommeil profond de l'épuisement. Entre chaque assaut, elle cherche frénétiquement des yeux ceux qui sont chers a son cœur, en maudissant son jumeaux de n'être pas grand et roux, au moins elle le repèrerai plus vite dans la foule. Au lieu de ça, elle doit parcourir le camps, suivit de sa chère et fidèle Lizon qui bien que terrifiée interroge pour elle chaque soldats un peu cohérent :


Vous n'avez pas vu un petit comte furieux? À peu près grand comme ça?

Heureusement, elle le retrouve toujours, toujours indemne. C'est pour Clad qu'elle s'inquiète maintenant, l'étendard à son coté en fait une cible de choix pour les gars d'en face. Elle a vu passer les civières qui portaient ses deux prédécesseurs.
Elle secoue la tête, il n'est guère temps de s'attarder sur de telles pensées. Une courte prière plus tard, la voilà replongée dans la masse humaine et métallique qu'on appelle "bataille".
Après trois jours à esquiver des coups sortants de nul part et à heurter son épée à d'autres, ne l'enfonçant jamais que dans la neige, c'est une sensation bizarre qui envahit son poignet lors de ce coup. Elle l'identifie immédiatement : ce n'es ni du vide, ni de la neige. C'est humain, et la lame entre dedans comme dans du beurre. Elle repère de long cheveux qui ont dut être autrefois d'un brun soyeux mais qui sont en ce moment simplement crasseux de sang.
Elle ne s'attarde pas. Une autre épée s'abat, il faut l'esquiver. Dans la folie meurtrière qui semble s'être emparer du monde entier, elle oublie vite cet épisode pour se concentrer sur l'essentiel : survivre. Ne pas tomber encore. Plus que quelques heures à tenir. Quelques heures.



Citation:
31-12-2010 04:05 : Vous avez frappé Adessa. Ce coup l'a probablement tué.
Lassa
[Un peu après le deuxième assaut, dans la tente de soin...]

Tous les blessées avaient été envoyé vers Saint-Claude. Elle se retrouvait là, épuisée, avec le médecin et quelques infirmières. C'était encore plus éprouvant quand on devait soigner ses plus fidèles amis...

Elle mettait un peu d'ordre dans le matériel, l'esprit ailleurs, pensant à son fiancé... Ce qu'elle avait peur pour lui... Il lui semblait que beaucoup d'officier et de dirigeant tombait au combat...


-Lassa! comment va Debenja! tu l'as vu n'es ce pas? il ne va pas..m .. mourir!

Elle releva la tête à cette voix. Jasona... Elle était en vie. Elle esquissa un mince sourire.

-Oui... je l'ai vue... Je l'ai soigné. Il devrait s'en sortir. Le seul danger pour lui maintenant, c'est la route...

Elle s'était voulu rassurante, mais il n'y avait rien de plus insécure que les routes... Elle lui adressa un petit sourire et elles retournèrent ensemble au campement...


[Au matin du troisième assaut...]

Le moral au campement était de plus en plus bas. Certains en colère, d'autres abattue par la perte de quelqu'un, certains effrayés... Elle, elle avait un peu de tout ça, en plus d'être épuisée. Puis elle pensait à son vieil ami... qui était là-bas pour... ''botter le cul des savoyards''... elle espérait ne pas tomber face à lui... bien que, tout comme elle, il ne lui ferait jamais de mal.

Assis sur une buche de bois à regarder distraitement le feu crépiter devant elle, Lassa releva la tête lorsqu'elle aperçu une silhouette beaucoup trop familière pour la rater... Krane avançait, seul, l'air désespéré. Elle le suivit du regard et lorsqu'il hurla vers les bois, elle se leva et alla le rejoindre...

Elle passa un bras autour de ses épaules et lui offrit un regard qui se voulait réconfortant avant de lui déposer un doux baiser et de le serrer dans ses bras.


-Ça ira...

Puis elle desserra son étreinte et l'agrippa par les épaules.

-Reprend toi. Tu dois mener cette armée. Beaucoup compte sur toi. Et moi je ne serai jamais loin, si t'as besoin... N'oublie pas.



[Un peu plus tard... dans la tente de soin...]

Elle avait craint ce moment... Jamais elle n'avait voulu le voir là, étendu sur un lit devant elle, ensanglanté par ses blessures... frôlant la mort... Ses mains tremblaient, des larmes coulaient sur ses joues... Elle se devait de le soigner... elle ne pouvait le laisser partir sans rien tenter... Il ne pouvait pas... Il pouvait pas partir comme ça...

Troublée, effrayée, atterrée par la vue du corps pratiquement inerte de son fiancé... elle devait tenter de reprendre un peu ses esprits...

Soufflant un peu, elle secoua un peu la tête et commença les soins... Dénudant les plaies... désinfectant... suturant... elle termina le tout en bandant les blessures.

Étendant une couverture sur son corps pour ne pas qu'il attrape froid, Lassa remonta ensuite vers son visage et posa une main sur sa joue.


-Krane....

Un baiser sur son front et elle souffle quelques mots...

-Je suis là.... près de toi...

Elle posa la tête sur son épaule, fermant les paupières sur ses yeux chargés d'eau... il ne pouvait pas mourir...

Elle espérait qu'il soit suffisamment stable pour pouvoir rentrer à Saint-Claude en vie...

_________________
Raulvolfoni
Bataille du 30 décembre, Raul, 1e acte

Tel le lys dans la vallée, ou le sourire de l’Ange de Reims, le cri retentit et emplit l’espace :
Gruyère !!!
A quoi la ligne ennemie réplique, consumée de rage :
Reblochon !!
Les Comtois présents tentent un :
Comté !

Mais ça tombe à plat.

Dans toutes les armées, on les regarde, un peu gêné.

D’abord, l’impression qu’ils ne sont pas capables d’avoir un fromage.
Ce qui est stupide.
Qui n’a pas savouré un 18 mois d’affinage de Largillay* n’a qu’une fausse idée du bonheur.

Mais surtout, il y a des Comtois dans les deux camps…
Bref, pas franchement un cri de guerre terrible…

Époisses et saint-marcellin permettent de repérer les rangs bourguignons et dauphinois…
Ce qui énerve un brin les maigres rangs savoyards.

Qui relancent :

Reblochon !!

D’où la re-réplique helvète :
Gruyère !!!

D’où, vous le comprendrez bien…
Reblochon !!





Ce qui, forcément…

Gruyère !!!




Donc, ben, voilà, quoi :


Reblochon !!

Donc…



Et voilà pourquoi votre fille est muette…


...


...



Hein ?!?!???!???



Bon, ben, heu, pour faire simple, c’est à ce moment là qu’ils ont décidé qu’il était temps de se mettre sur la gueule…


* En gros entre Poligny et Saint Claude en géographie RR…
Ishis
[Le campement de l'Armée Républicaine Genevoise, Le 31 Décembre]

Pis d’main j’y r’tourne pour les helvétiser encore à coups d’grandes taloches dans leurs sales tronches d'savants montagnards !!!

Phonya avait regardé le bâton, puis Bob l'air critique.

Ah oui … C'est sûr.
Il va nettement moins bien marcher !


Elle lui avait tendu son couteau vagabond.

Tiens! Taille le en pointe !... Tu devrais encore en faire bon usage.
Et en dernier ressort.
T'as encore des dents !


Coup d'oeil à la neige écarlate
Si jamais tu trouves de quoi helvétiser !
C'est un vrai carnage.




Vous avez frappé Slash.. Ce coup l'a probablement tué.
Vous avez frappé Coquine01. Ce coup l'a probablement tué.
Vous avez frappé Isabeau. Ce coup l'a probablement tué.
Vous avez frappé Myckilem. Ce coup l'a probablement tué.


...


Des bruits, des chiffres insensés montaient du campement.

Trente !
Non .. Plus !
Quarante ?
Nan !! plus encore !!
... Fichtre !!
A ce qu'il parait les morceaux helvètes se vendent à prix d'or.
Et si on troquait contre des morceaux savoyards, comtois, bourguignons …

Hum ?
On en a de quoi !


La journée s'avança à compter, à décider, puis la soirée à ripailler, et enfin l'ombre de la nuit glacée prit sa place.
Le silence épais de la neige emplissait l'obscurité. Les sens éveillés, décuplés devenaient jouets des sensations.
Puis les souffles retenus s'étaient transformés en ronflements paisibles.
Et le petit jour avait fini par illuminer les brouillards des endormis et éteindre les étoiles.




[Le campement de l'Armée Républicaine Genevoise toujours ... le 1er Janvier au matin ]

La Genevoise respire l'air gelé à travers l'écharpe qui enveloppe son visage.
Assise sur son bouclier armure contre la neige, les jambes resserrées contre sa poitrine, elle hésite à esquisser le moindre mouvement qui laisserait échapper la chaleur douce, emprisonnée sous sa lourde pelisse.
Une autre nuit blanche, mais celle-ci solitaire et sans fureur.
Une nuit où son épée n'ajoutera pas d'autres victimes agonisantes à ses souvenirs.

Une nuit où se renforcent ses choix et son avenir.
Une nuit qui de dernière de l'an est devenue première de sa nouvelle vie.

Autour d'elle le camp s'anime, les sourires se dessinent sur les visages de ses compagnons.
Ça en est fini de sa solitude bienfaitrice et apaisante.
Mais Phonya est heureuse ...

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Shasta
[Campement de l'Edelweiss,à l 'aube du premier jour de 1459.....]

Assise sur une vieille souche,son épée plantée au sol elle regardait au delà .Elle n 'avait point fermé l'oeil et malgré tout n 'éprouvait pas encore le besoin de dormir.Elle aimait bien s'isoler la N'Til,il arrivait que son côté solitaire prenne le dessus,et ce matin c'était le cas.Le camp peu à peu prenait vie sortant d'un sommeil plus ou moins profond.La nuit passée fut calme,pas de combat ,pas de visiteurs incongrus.

Plusieurs jours déjà que flottaient les oriflammes en face,plusieurs jours plus ou moins sinistres pour certain dans les armées ennemies.Elle soupira en fermant les yeux,ayant une pensée pour chacun de ceux qui avaient périt sous sa lame.Pour eux elle avait priée,pour qu'enfin s'ouvre le chemin,pour qu'enfin ils effleurent cette lumière.Et elle penserait aux prochains aussi qui cesseront de respirer.

Un peu d 'agitation,quelques bruits de pas,elle regardait ses compagnons s'activaient.Les braises reprenaient vie,les marmites chauffaient et l'on pouvait entendre .....'c'est chaud!!!!!!....c 'est trop chaud abrutis!...ben t'as qu'a souffler!!!!'.....Elle en souriait.....la guerre,la vie......

Peu avant elle avait écrit à sa soeur à Grandson,elle savait que la réponse ne viendrait jamais.Depuis si longtemps séparées le temps avait fait son oeuvre dans le coeur de sa cadette.Elle avait couchée les derniers mots à son attention.

Elle se leva et remis son épée dans son fourreau,elle se faufila entre les tentes et entra dans la sienne,Lothem dormait...encore!Curieusement elle n 'était même pas étonnée,cet homme dort mieux qu'il ne se bat.Et ben.........

-DEBOUT!ON NOUS ATTAQUE!ON S ACTIVE!

Elle sortit de la tente en trombe et alla se préparer une tisane en toute quiétude,quoi une blague ca fait de mal à personne.....Allez une bonne journée qui commence.
_________________

Les edelweiss fleurissent toujours.....
Raulvolfoni
Bataille du 30 décembre, Raul, 2e acte

Ouais, pas terrible, comme situation.

Quand Raul pense qu’hier encore, il était avec une charmante demoiselle.
On s’est rencontré. On s’est parlé. On a bu. On s’est perdu de vue. On s’est revu. On s'est reconnu. On s’est même tendrement épouillé.
Un doux moment, même s’il a rêvé à plus intime.
Dans le camp, sous la neige, après les fatigues de la bataille, Raul trouvait que c’était déjà pas mal. Pas de blessure, pain, fromage et clairet à partager, chaleur du feu du camp, chaleur humaine, oui, le héro était satisfait.

Alors que là, Raul est avec Robert.
Brie comte Robert, parait-il, mais c’est douteux. Sauf à considérer qu’on a vraiment abouti à la dégénérescence consanguine, dernier carat.
Une gueule. Une vraie. Une tronche. D’abruti borné. De débile profond. De dégénéré. De brute. Brut de décoffrage d’ailleurs. A donner une approximation raisonnable de l’infini.
Si Rousseau le voyait, le douanier de Genève renoncerait à ses théories sur la bonté naturelle de l’aristotélicien et se mettrait à la miniature. Immédiatement.

Jamais Raul ne s’est senti aussi beau, en comparaison. D’accord, Raul n’est pas du genre modeste, mais quand même…

Raul est avec Robert. Robert qui a pris la tête du groupe d’hommes, une fois le sergent tué.
Et il a foncé, entrainant son monde.
Et ils sont perdus au milieu du champ de bataille, recouvert de neiges, de cadavres et de bannières
Bon, on peut aussi se demander qui est le plus con, de celui qui donne l’ordre idiot, ou de ceux qui suivent ?


Citation:
Beau, beau, beau,
Beau et con à la fois !


Un Christos en croix signale une croisée de chemins. Bon point de repère. Zelma reconnaît l’endroit. On se dirige vers Annecy pour retrouver les siens. On reprend confiance.
D’une dépression de terrain sort un parti de cavaliers ennemis.
Robert n’hésite pas :

Sang-Dieu, il faut tout tuer ! Pour la Confédération !

Dégueulasse, comme situation…

Le combat s’engage. Raul repousse un cavalier d’un coup de marteau, évite une masse d’arme.
Jusque-là ça passe, jusque-là ça passe…
Zelma désarçonne un type en harnois et plante sa miséricorde vite-fait bien-fait par un défaut de la cuirasse, avant de sourire à Raul.
Ça le trouble.
Un cavalier lui fonce dessus. Raul réagit trop tard.
Il n’a que le temps de se dire : Crétin ! ‘Faut pas penser gaudriole en se battant !
Trop tard.


Citation:
30-12-2010 04:06 : Celticdom vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.


Beau, beau, beau,
Beau et con à la fois !
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