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[RP] Vers une mort blondesque ?

Filsdhelios
[Open à tout le monde]





La nouvelle année. Débutée.

Et lui... Alité.

Lui, Fil, qui n'avait jamais cédé, jamais n'avait cillé...
Lui, que la politique n'avait pourtant pas mis au sol, malgré les revers qu'il avait pu essuyer.
Lui, que les plus fourbes, les plus malsains, et les plus incompétents, aussi, n'avaient jamais réussi à atteindre.
Lui, le Blond Normand, que la lassitude avait d'abord atteint.

Était-ce, désormais, la mort qui allait le gagner ? A cette idée, il tressaillit. L'idée de mourir, au plus profond de lui, lui faisait peur.

Des souvenirs l'assaillirent... Un mois de février 1457. Pour la première fois, il s'était rendu en taverne avranchine... Et depuis ce jour, tout s'était enchainé... Tribun, ambassadeur, chef de port. Puis maire, porte parole, et duc. Des postes, certes, mais surtout, des rencontres... Sages, Barbus et Longs, Dinosaures et bien d'autres.

Une nouvelle quinte de toux le ramena à la triste réalité. De peu, il manqua de s'étouffer... Allait-il, ainsi, mourir, dans ce lit ? Si tel était le cas, il voulait, une dernière fois, revoir ceux qu'il avait eu l'honneur de rencontrer, et ceux qui avaient gagnés son estime. Mais aussi son amitié. Et s'il ne mourrait pas, il aurait au moins eu la joie de les revoir.

Nestor...
Quelques mots, difficiles, prononcés. Prépare du papier. Et écris.
Des noms, des noms à qui envoyer les missives. Le reste, Nestor s'en chargerait, il avait confiance.

Fais vite.
Un ordre qui pourtant avait été difficile à prononcer.

Et une prière, intérieure. Peut-être, que peut être...

_________________
*celia*
La Peste était en rogne depuis plusieurs jours. Et personne n'était épargné par sa mauvaise humeur. Encore une fois, tout allait lui échapper. L'échange des lettres l'avait laissée perplexe, elle ne savait plus que penser. Enfin, si. Elle savait ce qu'elle voulait, mais ignorait si ses intentions étaient partagées. Ce qui avait très peu de chances d'être le cas. Elle avait envoyé un dernier courrier, où elle avait tout dit. Puis plus rien.

La colère avait fait place à la rage. Elle s'en voulait. Elle lui en voulait. Mais surtout elle s'en voulait de n'avoir pas saisi l'opportunité qu'il lui avait offert.

Quand elle reçu un étrange courrier au cachet du Blondinet, elle avait déchiré l'enveloppe. Elle tremblait, redoutait ce qu'elle allait lire.

Le temps pressait, elle scella sa jument. Elle n'était plus montée à cheval depuis bien longtemps, mais rejoindre la Baronnie à pied prendrait trop de temps.

La Peste enfourcha sa monture et prit la direction de la demeure du Blondinet. En chemin, ses pensées se confondirent, se perdirent entre la colère, les larmes, la joie de le revoir...Le trajet ne lui avait jamais semblé aussi long. Il y aurait certainement bien du monde à son chevet. Bien trop de monde...

Enfin la demeure était en vue. Elle ralentit l'allure ; sa jument soufflait à s'en décrocher les poumons. D'un revers de la main, elle essuya ses yeux trempé et épousseta sa longue robe noire qui était recouverte de poussière.

La jeune femme mit pied à terre, et alla s'annoncer auprès du valet. Elle se mordit la langue jusqu'à sentir le gout acre du sang couler dans sa bouche. La douleur était le seul moyen pour elle de contrôler ses larmes. Il était hors de question que qui que ce soit ne la voit ainsi...
--Nestor_


Nestor avait envoyé quelques dizaines de missives, afin de prévenir les amis du Baron.
Il s'était, ensuite, dirigé vers la porte du château. Le Baron lui avait, clairement, dit de faire entrer ceux qui se présentaient à la porte.

Après quelques minutes -ou dizaines de minutes- à patienter à la porte du château, il vit arriver une dame, portant une longue robe noire.

Le boujou à vous, ma dame.
Un souvenir de la description que lui avait faite le baron, histoire qu'il ne fasse pas entrer n'importe qui... Vous devez être... Matouminou ? Non. Célia, si je ne m'abuse. Entrez, je vous en prie. C'est... toujours tout droit. Vous êtes la première.

Un sourire engageant se dessina sur les lèvres du valet. Je prends votre jument, et vais la conduire aux écuries.

Entrez.
*celia*
La Peste ne se laissa pas prier pour entrer. Avec sa froideur habituelle qui masquait alors la peine qu'elle éprouvait, elle tenta de répondre au Valet sans que sa voix ne la trahisse.

"En effet, je suis Celia."

Elle salua son interlocuteur d'un signe de tête. Ainsi, elle était la première arrivée. Cela lui laissait que trop peu de temps ; les amis du Blondinet ne tarderaient sans doute pas à arriver, et elle ne voulait pas être prise sur le fait. Personne ne devait savoir. Personne...

La jeune femme tendit les rennes de sa jument au Valet et prit la direction qu'il lui avait indiqué. La demeure était grande, bien plus que le manoir où elle résidait du temps de son mariage avec le Capitaine. Elle s'arreta un instant pour reprendre ses esprits.

Qu'allait-elle faire? Qu'allait-elle dire? Les mots étaient-ils indispensables? Lui en voudrait-il en la voyant?

La Peste se rendit devant la pièce où Il devait se trouver. Elle ne pu se résoudre à cogner la porte et entrer. Elle vascilla un instant, sans doute le contre-coup de sa chevauchée, mêlée à l'émotion de ce qu'elle devait faire. Elle espéra finalement que quelqu'un la rejoindrait
Filsdhelios


Du lit où il était alité, voilà plusieurs jours, le baron avait une vue directe sur la porte d'entrée du château. Il put donc, à l'horizon, voir une cavalière vêtue de noir approcher. Qui cela pouvait-il bien être ?
Lorsqu'elle fut à porter de sa vue, Fil put constater, avec surprise, qu'il ne s'agissait, ni plus, ni moins, que de Célia. Il avait douté qu'elle vienne, lorsqu'il avait demandé à Nestor qu'il lui envoie une lettre. Et pourtant, elle était venue.

Qu'est ce qui avait pu pousser l'Avranchine à se rendre ici. Il se le demandait. Le Blond était alité, peut être la joie de le voir ainsi mal en point ? Ou peut-être, encore, voudrait-elle lui faire ses adieux ?

Bientôt, Nestor l'invita à entrer. Elle était la première. Il la vit donc disparaître, sous la porte d'entrée, tandis que son valet brun alla conduire la jument de la Peste à l'écurie.

Fil attendit quelques minutes, mais pourtant, personne ne vint frapper à sa porte. Peut être s'était-elle perdue dans le dédale de couloir. Ou bien ne voulait-elle pas entrer.
Célia, si vous êtes là, entrez. Et si elle se trouvait derrière la porte, alors elle pourrait entendre ce qu'il avait dit, bien que sa voix était plus faible qu'à l'accoutumée.

_________________
Della
Bourgogne et rien d'autre !

Della...vous connaissez ? Oui, je suis certaine que oui !
C'est la Bourguignonne, Blonde, mais si...rappelez-vous...la Normandie, la plage...Ulrich...

Oui, puisque le récit qui va se dérouler est en rapport avec la Normandie, normal qu'on fasse une piqûre de rappel.


Des mois elle avait attendu son voyage en Normandie toujours repoussé pour une raison ou une autre.
Mais...mais elle avait fini par s'y rendre quand même.
Bon, elle avait été brigandée en chemin, par une Angevine, mais elle était arrivé à bon port.
Là, après avoir été soignée par une fort gentille dame, après avoir fait forgé trois lames - une estoc, une main gauche et une dague pour homme qu'elle n'avait jamais offert à l'intéressé - elle avait enfin pu rencontrer celui pour qui elle était venue : Fil !
Pour elle, Filsdhelios était Fil.
Elle adorait ce surnom.
Elle l'avait peut-être même aimé, lui. Elle n'en était plus sûre, aujourd'hui. Tant d'eau avait coulé sous les ponts...depuis...depuis qu'ils avaient eu le projet fou de se marier en cachette, à Noirlac. Ca aurait du être Ulrich l'officiant...et puis...et puis, tout s'était écroulé comme s'écroule un château de sable quand vient la marée.
Elle était partie...et lui, il l'avait remplacée en deux coups de cuiller à pot. Elle en avait été furieuse. Il ne l'avait jamais su. Comme elle n'avait jamais su qu'il avait prié pour elle, pour qu'elle vive, qu'elle ne trépasse pas sous les coups des Angevins.

Et le temps avait passé...
Le nom de Fil était apparu sur une liste, celle des invités au mariage de la Blonde.
Un soir, elle l'avait rayé. Il n'avait pas été de la noce.

Un autre jour, un Ambassadeur lui avait rapporté que le Baron de la Haye du Puits cherchait une épouse. Elle avait souri...Décidément, Fil resterait Fil, quoi qu'il arrive.

Et un autre jour encore, elle apprit par hasard, que le même Baron se mourrait...
Hé oui, les nouvelles vont vite à travers le Royaume et quand on dirige un organe diplomatique, on sait TOUT !

Ce jour-là, justement, elle avait parlé de Fil avec son ami Juju. Oh, rien de spécial, juste une évocation du passé...Mais assez pour qu'elle se sente désappointée d'apprendre qu'il allait passer l'arme à gauche.

Missive partit donc pour la Normandie, sans savoir si à temps, elle arriverait.


Citation:
Messire Baron,
Cher Fil,

Le bonjour vous va !

La surprise sera grande sans doute, lorsque vous lirez ces lignes. Je vous comprends.
Tout ce temps sans jamais un signe de votre part ni de la mienne, j'en conviens.
Mais l'on vient de m'apprendre que vous seriez au plus mal et j'en ressens quelque inquiétude.
Aussi, c'est en souvenir de notre amitié que je viens par ces mots, vous soutenir et vous assurer que mes prières vous accompagnent afin que vous traversiez cette épreuve et que vous vous rétablissiez.

Si je peux, de ma Bourgogne, vous venir en aide, pour quoi que ce soit, n'hésitez pas à m'en faire part. Je mettrais tout en oeuvre prestement afin de vous répondre.

Soyez assuré de ma compassion et de mon estime.

Qu'Aristote vous garde.




_________________
    Della de Volvent d'Amahir-Euphor
    Chambellan de Bourgogne

*celia*
La Peste songeait à regretter d'être venue ; elle était sur le point de faire demi-tour quand elle entendit Sa voix. Comment avait-il pu savoir qu'elle était là? Son valet n'était pas encore revenu de l'écurie. Se pouvait-il que le Baron fut atteint de fièvre qui le fasse délirer? Ainsi, il l'aurait vu dans ses songes et l'aurait appellé sans même sans rendre compte? C'était là l'explication la plus plausible.

Il semblait trop tard pour rentrer à Avranches. A présent qu'elle était là, elle devait l'affronter. Elle rassembla tout son courage, poussa un soupir et frappa brièvement deux coups à la porte, avant d'ouvrir la poignée.

C'est alors qu'elle le vit, allongé. Sa peau avait une couleur blanchâtre, et il ne semblait pas aussi vigoureux qu'à son habitude. La Peste demeura silencieuse. Elle ne pouvait décemment pas lui crier toute sa rancoeur, il ne semblait pas en assez bon état pour cela. Elle ne pouvait pas non lui confesser ses pensées, elle ne saurait retenir ses larmes.

D'une voix qu'elle ne voulut pas aussi chevrotante, elle salua le Blondinet :


"Bonjour Messire....vous...vous...pardonnez-moi, je n'aurais pas du venir vous importuner"
Nerwendile
[A Dieppe, dans sa bergerie]

Cet apres-midi, Nerwendile était en pleine tonte des moutons Kit et Kat, Ben et Nuts. Ceux-là étaient vraiment pas contents de se faire tondre en une période aussi froide que l'hiver. Ils auraient bien voulu garder leur manteau de laine sur eux, plutôt que de donner des pelotes qui serviraient à faire des capes pour les Dieppois.

Au moment où Nerwendile essayait d'attraper Kit alors que Kat s'en allait gaiement rebrouter l'herbe qui restait un peu sous la neige, Tobin, le petit garçon qui s'occupait du pigeonnier de Dieppe, vint en courant.

Heeey, la bergère ! Y'a un pigeon qu'est arrivé avec un' lettre pou' vous !

Ladite bergère releva la tête.

Une lettre ? Mabelle, peut être... Zut...va falloir que je lui rende le sapin qu'on a piqué dans sa taverne...on l'a oublié après le bal masqué avec ma soeur.

Elle tendit la main pour recevoir la lettre. Mais Tobin fit un signe de dénégation.

La bourse d'abord, la lettre après.

Nerwendile le fustigea du regard. Et consentit à lui donner une pièce. Et murmura dans ses dents une fois qu'il s'enfuit en courant, content de son tribut.

Tu vas voir...Quand je vais mettre le souk à la Chope et que tu seras obligé de tout nettoyer, sacripant !

Se retournant à ses besognes, elle prit la lettre, vit un cachet.

Ca doit être une lettre importante...

Elle s'assit sur son tabouret à 3 pieds, et décacheta. Les premiers mots "aux amis du baron ..." lui firent une drôle de sensation.
Comment, on organisait donc une fête en son honneur ?

Puis, le mot "triste" effaça toute trace de sourire.
Que s'est-il donc passé ?

"Alité", "mort sous peu"
V'là-t-y pas que la bergère ne sait que penser. Elle en lâche la lettre, fait le tour de la bergerie 3 à 4 fois, avant de ramasser de nouveau la missive, de la relire sans rien comprendre.

Les sentiments se bousculaient en elle. Depuis bien longtemps, elle avait refoulé tout ceci pour éviter des douleurs. Elle, d'une humeur joyeuse, avait balayé le triste jour, où elle sut que le Baron était parti avec une autre. Mais bon, elle pensait que c'était sa faute, évidemment. Elle n'était pas revenue. Mais lui non plus n'avait pas répondu à ses pigeons. Et Nerwendile avait très peur de quitter Dieppe sans aucun but précis, même pour demander des explications. Mais à quoi bon de savoir les raisons qui font qu'un Baron, qui a davantage de droits qu'elle, soit allé voir ailleurs. Elle n'était qu'une bergère, une passade, une aventure qui avait commencé lors des festivités bouillonnantes de l'été.

Mais là, tout revint. Elle l'aimait malgré tout. C'était et c'est toujours son premier amour. Et elle regrettait pourtant de savoir que sa condition ne lui suffisait pas. Et évidemment qu'un baron ne peut rester avec une paysanne. Cela semblait pourtant si logique. Sa respiration devint plus haletante, et elle murmura.

Mon...Mon...amour ...se meurt ...

Puis, la seule chose qu'elle fit en premier, fut de trouver sa soeur Rochane. En taverne bien sûr. D'une solidarité fraternelle, Rochane avait accepté de l'accompagner jusqu'à la Haye du Puits. Oui...car, comment une bergère méconnue de tous, pourrait alors passer dans cette baronnie sans que les "autres" amis ne se demandent qui avait donc pu inviter une paysanne ?

Le soir même, elle prépara carriole qu'elle emprunta à sa cousine Mabelle, et prit avec Rochane la route pour la baronnie. Sur le chemin, elle ne put demander à sa soeur :

Grande soeur...tu sais au moins le chemin ?
Filsdhelios


Célia... Je suis... ravi de vous voir. Était-il ravi ? Oui, il l'était. Il respira, difficilement. Vous ne m'importunez pas, vous ne m'importunez pas. Pourquoi le répétait-il deux fois ? Peut être pour être sûr qu'elle le comprenne.

Il tenta, difficilement, de se relever de son lit, et plongea son regard, regard moins vert que d'accoutumée, regard vert et vide. Que me vaut le plaisir de vostre visite ?

Une nouvelle quinte de toux le saisit, et il la maitrisa difficilement. Il replongea son regard blanc vers Célia, attendant sa réaction...

_________________
*celia*
Alors que sa tête tentait d'intimer l'ordres à son corps de déguerpir, le Blondinet s'adressa à elle.

Elle croisa son regard. Il n'était plus le même. Malgré cela, elle fut prise d'une vive émotion qu'elle retint avec grande difficulté. Pourquoi était-il ici? Il n'aurait jamais dut quitter Avranches.


Filsdhelios a écrit:
Que me vaut le plaisir de vostre visite ?


Avant même qu'elle ne pu répondre, le Blondinet fut pris d'une quinte de toux. Le voir dans un tel état était insupportable. Son regard revint vers elle.

La Peste sentit les larmes la submerger. Cette fois, elle ne pu les retenir. Elle se détourna vivement afin qu'il ne puisse la voir. Elle tenta de retrouver un peu de calme avant de formuler sa réponse.


"Je voulais vous voir. Non pas pour vous convaincre de revenir à Avranches, mais pour....discuter de notre échange. Vous ne m'avez pas répondu, je sais pourquoi. Mais je ne peux me résoudre à cette absence de réponse. Je veux vous l'entendre dire"

Elle ne voulait pas se montrer agressive, mais c'était la seule attitude qu'elle avait trouvé pour tenter de contrer son chagrin. Et puis, cette attitude ne semblerait peut etre pas inhabituelle aux yeux du Blond...
Zarak
Rahhhhh Mais qu'ont-ils donc, tous, à avoir la sale idée de rejoindre Gillou ? C'est Aristote qui leur a foutu ça dans l'crâne. Et puis l'autre nouille, pourquoi était-il parti dans sa baronnie ? Quitte à mourir, autant le faire ici, à Avranches ? Qu'est-ce qui changerait, au final ? Rien, trois paumés et un tondu, comme chez lui. ET PUIS Y'AURAIT PAS TANT DE CHEMIN A FAIRE PAR UN TEMPS AUSSI POURRI !!

Et puis quelle idée avait-il eu de prendre ce raccourcis ? Hein ? Encore une fourberie d'Aristote. Rahhh, pourquoi Gillou ne lui en avait-il pas collé une à temps...

C'est trempé, boueux, affamé, etc... qu'il arriva - enfin ! - chez le Fil. Ou plutôt dans sa grande cour...


Heu... Y'a quelqu'un ?
_________________

Moi !
Filsdhelios


"Je voulais vous voir. Non pas pour vous convaincre de revenir à Avranches, mais pour....discuter de notre échange. Vous ne m'avez pas répondu, je sais pourquoi. Mais je ne peux me résoudre à cette absence de réponse. Je veux vous l'entendre dire"

Une nouvelle quinte de toux le saisit. Voulait-elle le tuer ? Vous n'avez pas été qu'une simple roturière à mes yeux... Sans doute ai-je éprouvé des sentiments pour vous, peut-être, même. Sentiments que, j'ai l'impression aujourd'hui, vous avez souhaités avorter. Pourquoi, Célia, avez-vous toujours fait comme si vous me haïssiez ?

A nouveau, une quinte de toux. Plus violente que la précédente. Si, comme vous le prétendez, vous m'avez aimé... Jamais vous ne l'avez montré. Jamais.

_________________
*celia*
Les mots du Blond étaient cruels. Aussi acérés que la lame d'un poignard.

"Comment pouvez-vous dire cela? Je ne vous ai jamais repoussé, mais n'oubliez pas que je suis indigne de votre condition! Je ne vous haissais point, tout du moins pas à partir du moment où nous avons oeuvré ensemble pour la ville. Cependant, que pouvais-je faire? Vous étiez sans cesse en train de courtiser à tout va chaque femme qui croisait votre chemin, sans même me voir..."

La Peste était nerveuse, comme au premier jour où elle avait allumé un bûcher. Ressasser tout cela était-il opportun?
Filsdhelios


Vous m'avez donc haï, avant que nous agissions pour la ville. Pourquoi, Célia ? Vous croyez que je ne vous ai jamais vu. A tort, sans aucun doute...

Quelques instants de silence. Après une quinte de toux quelque peu avortée, le Blond tenta tant bien que mal de se lever. Il repoussa les draps qui le recouvraient, apparaissant en chemise et en sous-vêtements devant Célia. Pardonnez la façon dont je me présente à vous... Mais si je dois mourir sous peu... Léger tressaillement à cette idée. Je crois que les convenances ne sont guère importantes.

Attrapant une bouteille de calva qui se trouvait sur la table de nuit, il la tendit à la Peste Allumeuse : Servez-moi un verre, je vous prie. Prenez-en un aussi.

_________________
--Nestor_


La Peste était entrée depuis de très nombreuses minutes déjà, et Nestor revenait de l'écurie où il avait placé l'écurie de la brune. Un nouvel arrivant, déjà. Le boujou à vous, messire. Vous venez pour le Baron ? Qui êtes-vous, je vous prie ?

Nestor s'employa à étudier l'homme. Mal rasé, mal habillé... Qui pouvait-il donc être ? Une chose était certaine... S'il montrait patte blanche, à n'en pas douter, il devrait enlever ses bottes crottées avant de pouvoir pénétrer dans le château.
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