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[RP] Allégeances de la noblesse

Guilhem
Guilhem répondit d'une voix forte, toujours un genou à terre, les mains jointes sur le pommeau de son épée et le regard planté dans celui de sa désormais Suzeraine.

Oc, lo volì!

Nosautras, Guilhem, Coms de Castiàs et Bar de Terribias, renovelam solemnament vot d'aleugient revers vos, Alandrisse, lèima Comtessa del joièl d'Occitania, lo Lengadòc.
Prometem conselh, ajuda e fiselitat per amor que dardalha lo Lengadòc.


Il resta alors immobile, impassible toujours dans la même position, attendant la réponse.
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Cristòl
Pendant ce temps, les coursiers se succédaient...



De Nous, Actarius d'Euphor, Vicomte du Tournel, Baron de Florac, Seigneur de Saint-Dionisy et d'Aubemare,

Humbles salutations,

Par la présente, renouvelons notre serment de fidélité, d'aide et de conseil à la Couronne Comtale du Languedoc, portée par Alandrisse de Montbazon-Navaille et de Llortz, Comtesse légitime du Languedoc par la Grasce divine.

Assurons à Sa Grandeur notre soutien et notre volonté de Lui être utile au nom de nos terres du Tournel et de Florac.

Et apposons notre Scel afin que nul n'ose remettre en cause ce serment.

Que le Très-Haut veille sur le Languedoc.


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Alandrisse
Ah l'occitan le retour, elle avait migré au Languedoc il y a déjà pas mal d'années. D'ailleurs, la brune avait fait en sorte d'apprendre cette langue. Pas évident, du tout soit dit en passant, mais bon la Montbazon avait tenu le coup. Et puis bon les aléas de la vie, la jeune femme avait pris son sac et direction le nord. Tout ça pour dire, qu'aujourd'hui, elle avait compris un mot sur humm ah non, elle avait tout compris sauf un mot…dardah..Léger froncement de sourcils, il suffisait de comprendre le contexte au final.

Nous, Alandrisse de Montbazon-Navailles de Lortz, Comtesse du Languedoc, par la volonté des urnes, vous promet, Guilhem, Comte de Castries et Baron de Tréviers. Tant que votre serment est respecté, protection, justice et subsistance.

Un regard dans la salle, Bb n’était toujours pas revenu…Ah les hommes ils faisaient vraiment les jaloux pour un rien. La Montbazon, les mirettes émeraudes fixées sur son vassale, se rapprocha et lui déposa un baiser sur les lèvres. Il fallait bien sceller le serment après tout et les accolades n’étaient pas ce qu’il y avait de plus pratique. Elle s permit un petit sourire en se retirant, tendant la main vers son scribe dixit « le livreur de cadeaux ».

Nous connaissons votre goût pour le bon vin et j’ai souvenir d’une conversation qui hum...Enfin voici votre présent, afin de symboliser votre serment envers le Languedoc.

La jeune femme tendit l’hypocras au Coms, se mordant la lèvre pour ne pas rire.

Je vous connais l’amour que vous portez à ce vin blanc, j’espère que ce présent vous satisfait. Hum enfin au cas où, voici du Saint Emilion.

La jeune femme laissa le Coms s’en aller pour appeler un autre, non non pas le Consort, il boudait et de toute manière. L’ordre voulait que ce soit Geoker qui vienne en premier.

J’appelle Geoker de Loxley Comte de Saint-Gilles .
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Geoker
Au tour de GeoKeR donc, qui s'avance pour son allégeance. Il fit un signe de tête à l'encontre de Guilhem quand il le croisa.
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signature en reconstruction
Adriendesage
Aucun garde n'ayant bronché, personne dans l'assistance ne s'étant plus inquiété outre mesure de son apparition qui pourtant avait été déguenillée, Adrien s'engagea dans la salle et commença à se frayer un passage dans la foule des curieux qui se pressaient. L'épée au poing, cela va bien, on s'écarte vivement. Il ne tarda point à apercevoir les rangs dévolus à la noblesse. Il était à quelques pas, lorsqu'il sentit sous sa botte droite quelque chose remuer. Il baissa les yeux et... c'était une chausse, avec un pied dedans! Décidément, cette journée était chaotique pour l'Hibou. Il leva les yeux et découvrit que cette chausse et ce pied appartenaient à une charmante jeune femme. Han! Les yeux du baron s'arrondirent et maladroitement il murmura:

"Perdon..."

Et il s'en alla vivement, bousculant un autre homme au passage, pour s'en rejoindre son rang. Il avait dans cette maladresse écrasé un pied. Peu de cas fallait-il s'en faire! N'avait-il point déjà fendu des crânes et percé des corps sur les champs de batailles du Sud? Ce pied, n'empêche, s'était imprimé dans sa botte et il se jurait de retrouver la jeune femme, pour mieux s'excuser qu'il venait de le faire.
Lorsqu'Adrien s'assit, c'était la fin de l'allégeance de Guilhem de Tréviers. Le baron observa la fin du serment avec la désagréable impression d'être un poil de cul sur une motte de beurre... Il avait effectivement la mise d'un poil de cul et se trouvait au milieu d'une indifférence qui était largement celle d'une motte de beurre. Comment diable pouvait-on faire si peu de cas de son entrée et de sa présence? N'importe quel pouilleux pouvait-il ainsi se faufiler jusqu'au rang des barons sans même que l'on s'enquête de son indentité? L'ancien général, qui avait été commandant en second de la dernière Garde d'Argent ne pût s'empêcher de frissonner à l'idée d'un tel laxisme et d'une telle indifférence. La comtesse avait finalement la même protection qu'une saucisse de Morteau sur l'assiette d'un affamé... Mais d'ailleurs, elle-même ne s'était pas trop souciée a priori, de l'état d'Adrien.
Dubitatif, il observa le début de l'allégeance de Saint Gilles. De temps à autre, il se retournait et scrutait la foule...

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Alandrisse
Au moins, on allait pas perdre de temps. La jeune femme respira un bon coup et recommença.

Geoker de Loxley Comte de Saint-Gilles, voulez-vous être tout à fait mon homme?
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Bbred
Bbred respira l'air frais. Pfiouuuu ... ça fait du bien ...
Erk l'image de Malkav hantait son esprit ... Chasser l'image, chasser l'image ... Bbred respira longuement ... Bon au moins l'air frais avait sagement rafraichit les joues rouges de colères du Comte.

Il rentra à nouveau. Allégeance, suivante.
Un bel homme le Comte TT.
Bbred n'osait regardait, mais la curiosité prit le dessus.
Grrrrrr !
Mais elle y prend goût ou quoi pour les baiser de paix ! Enduril n'en donnait pas elle, ou quasi pas ! Sinon Zacharia donnait des pieds aux fesses de Paix.
Laurine non plus ...

Non ... ma femme est une trainée en faite...Pouah ! elle va tous les faire ! Les femmes l'accolade, les hommes le baiser de paix !
La garce, elle va me le payer.

Bbred murmura tout bas ... avant d'aller prendre absolument du renfort !
Vite, vite faut pas non plus montrer qu'on est touchée dans son amour propre et blessé.
Un verre d'eau de vie, puis un deuxième au buffet.
Non finalement le flacon prit une claque ...

Uppss ça tourne ...
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en construction
Guilhem
[Retour rapide vers la fin de l'allégeance de Guilhem, pause...lecture]

Guilhem reçut le baiser de Paix sans ciller... enfin... sans paraitre ciller.
Car bien qu'il s'agisse d'un baiser de Paix, donc par définition des plus chastes, sans arrière pensée tout ca touca, enfin une simple tradition quoi, il y en avait quand même certains plus agréables à recevoir que d'autres.
Aussi lorsque les lèvres de la Comtessa se décollèrent des siennes, il resta immobile, impassible, ailleurs... peut être trop concentré à ne pas paraitre ciller d'ailleurs.


Nous connaissons votre goût pour le bon vin et j’ai souvenir d’une conversation qui hum...Enfin voici votre présent, afin de symboliser votre serment envers le Languedoc.

On s'adressait à lui, *toc toc* sortie des pensées, retour sur terre, sourire benêt imperceptible, très vite effacé. Il reprit son sérieux pour porter son regard vers ce qu'on lui apportait. *Pouah* de l'hypocras, elle avait osé! Bon certes l'hypocras ca se laisse boire, mais rien de comparable à du vrai vin qu'on n'a pas besoin d'assaisonner de cannelle, miel et gingembre afin d'en masquer les défauts.
Il ne put s'empêcher de sourire et en baissant la tête en remerciement murmura avec une pointe d'ironie.


Bien le merci, il ne me reste plus qu'à trouver avec qui boire ce divin nectar.


Je vous connais l’amour que vous portez à ce vin blanc, j’espère que ce présent vous satisfait. Hum enfin au cas où, voici du Saint Emilion.

Regard émerveillé en voyant la seconde bouteille arriver, regard vers l'année, un fameux millésime qui plus est. Sourire reconnaissant.

Puissent les humeurs de ce breuvage m'inspirer pour le bien du Lengadòc.

Et d'ajouter plus bas
Maintenant c'est sûr, j'ai une meilleure cave que vous! et toc!...

Il se releva, prit les bouteilles, puis recula en saluant pour retourner dans l'assemblée.
Tiens... Pézenas n'avait pas l'air dans son assiette...

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Morphee
L'arrivée dantesque du nouvel arrivant n'avait ému personne, à par la piétaille, qui cherchait quelque histoire à raconter en taverne autour d'une chopine. Aucun garde ne vint à la rencontre de l'homme, et la cérémonie semblait se dérouler dans un autre monde, bien loin des préoccupations terriennes. Un peu plus et on se serait cru chez les impassibles anglois.

Les curieux reprirent bien vite le cours des échanges de fidélité, fussent-ils sincères ou non. Morphée, quant à elle, ne savait où donner de la tête. C'est qu'il avait une épée l'autre. Et qu'il la lâchait pas. Peut-être de ces assassins à la solde des réformés, yen avait plein en Savoie, zétaient ptet arrivé par les fleuves, sans mot dire, un par-ci par là. La grosse dondon en était ptet une aussi. Morphée jeta un regard en biais vers la corpulente nourrice, suspicieuse.

Ce court moment d'introspection prit fin entre deux allégeances, et donna loisir à Morphée de distinguer quelques visages. La Comtessa semblait impassible et imperturbable, plongée dans un rituel répétitif que le héraut - dont elle ignorait totalement le nom - marquerait sans doute la fin lorsque la totalité des grands du Comté ou leurs émissaires plumés auraient eu leur cadeau. Enfin un pigeon transporter une bouteille de pinard, ça se saurait!

L'agitation derrière elle reprit de plus belle. L'homme semblait maintenant vouloir se frayer un passage parmi la populasse. On grondait, Morphée discerna quelques jurons fleurir sur les lèvres des petites gens. Et par la force des choses - ou encore loy de Murphy - le chemin le plus direct pour se rendre vers les rangs réservés à la Noblesse passait à quelques pouces d'elle.
La dondon fit quelques pas en arrière, étouffant par la même le gringalet qui se tenait à sa gauche, tandis que la botte du Noble apposait son scel sur sa propre chausse. Leurs regards se croisèrent furtivement, assez pour qu'elle puisse s'imprégner des traits du maladroit, dont l'expression de gêne s'exprima avec un simple Perdon. Morphée n'eut ni le temps de crier sous le coup de la douleur ou de le rabrouer qu'il avait déjà fait quelques pas et s'éloignait rapidement vers l'endroit ou il aurait à accomplir son devoir. Elle persifla..


" J'te parie qu'en plus ça partira pas au lavage tudieu! "

Des chausses, de si belles chausses faites artisanalement, avec amour, le soir, à la chaleur de l'âtre. Et son fond de commerce alors? Comment qu'elle allait récupérer des clients si elle se vêtissait comme une souillon?
Les premiers instants de bougonnement passés, elle se rendit compte qu'il s'était excusé. A son grand étonnement d'ailleurs. Ne lui avait-on jamais répété que les anoblis n'avaient cure que pour leur pairs?

La petite était remplie de moult préjugés et idées préconçues que la vie se chargerait d'effacer. Du moins, il faut l'espérer

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Un peu d'elle, et des autres
Geoker
Génuflexion

Oui, nous le voulons.

Nous, GeoKeR de Loxley, Comte de Saint-Gilles, vous reconnaissons Alandrisse de Montbazon-Navailles de Lortz comme légitime Comtesse du Languedoc, et à ce titre nous vous promettons loyauté respect aide et conseil le temps de votre mandat. Nous continuerons à défendre les valeurs courtoises occitanes tel que nous l'avons toujours fait.

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signature en reconstruction
Vanye
Vanyë quitte l'estrade au moment où un énergumène fait une entrée fracassante dans la salle des allégeances. Il se fige un instant, son jeu d'échec dans les mains, et s'apprête à balancer le tout par terre pour dégainer son sabre. Puis quelque chose dans l'allure générale de l'intrus le fait hésiter et finalement renoncer. Il connaît cet homme... Il reprend sa marche et se dirige vers Abel. Au passage, il aperçoit GeoKer et lui adresse un salut accompagné d'un sourire. Voilà un homme qui a toujours su servir le Languedoc et pour lequel il a toujours su conserver intact son respect. Ils avaient mené pendant des mois l'armée Castigament, mourant de faim de concert.

Le baron tend le jeu d'échec à son protecteur, lequel le regarde un instant sans réagir. Un froncement de sourcils pousse l'autre à empoigner l'objet. L'attention de Vanyë est concentrée sur le nouveau venu, qui commence à se frayer un passage dans la foule dense. Le nom de cet homme rode aux alentours de son cerveau mais ne parvient pas à s'inscrire. Il fait appel à sa mémoire. C'est quelqu'un qu'il n'a pas croisé depuis longtemps, assurément. Un militaire, peut-être ? Son allure y fait songer. La façon dont il porte l'épée également. Oui, un soldat. Vanyë porte à nouveau la main à son sabre. L'homme s'approche des rangs de la noblesse. Pourrait-il s'agir d'un assassin ? Les gardes à l'entrée ne l'auraient jamais laissé passer. Mais tout de même... Soudain, le nom de cet homme illumine l'esprit de Vanyë comme un fanal dans la nuit la plus obscure. Adriendessage, l'ancien général de l'ost ! Bon sang, il a bien changé !

Vanyë se positionne à nouveau contre le pilier qu'il avait quitté pour aller remplir son office. Heureusement qu'il a reconnu le nouveau venu à temps, sinon il aurait dû l'arrêter avant qu'il ne puisse attenter à la vie de la comtesse. Soulagé, il observe l'allégeance de Geoker. Abel derrière lui pousse un juron alors qu'il est encombré avec le jeu d'échec. Un cadeau intéressant et original. Et finalement, une bonne représentation de ses échanges avec la comtesse.

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A gros bourrin, rien d'impossible !
Alandrisse
Comment ça la brune est imperturbable ? Absolument, il fallait bien surtout parce que il ne fallait pas se mélanger avec les titres parfois très long, les fiefs, les noms de famille et enfin les cadeaux. Tout ça pour dire, par Toutatis, il valait mieux être concentré. Pour une fois, d’ailleurs cela ne faisait pas de mal, d’habitude la jeune femme préférait montrer une certaine liberté de pensée, mais là…Légère difficulté déjà que rester assise ce n’était pas son truc. La Montbazon après une légère réflexion sur le cadeau du Coms, se remit en état de marche.

Nous, Alandrisse de Montbazon-Navailles de Lortz, Comtesse du Languedoc, devant sa Majesté et de par les urnes, vous promets à vous, Geoker de Loxley, Coms de Saint Gilles. Tant que vous tenez votre promesse à l’égard du Languedoc, justice, protection et subsistance.

La brunette se rapprocha de Geoker, la dernière fois qu’elle l’avait vu cela remontait quand elle était une toute jeune ambassadrice Languedocienne. Un léger sursaut du passé, retour au présent Guilhem avait une meilleure cave qu’elle tsss. Elle avait donné le bâton pour se faire battre. Froncement des sourcils, encore une fois la Montbazon s’égarait. D’un geste simple, la jeune femme prit dans ses bras le Comte de Saint Gilles. Un regard vers le scribe pour qu’il parte en courant chercher le présent. Faut dire que celui là était plutôt bruyant.

Afin de symboliser votre serment, voici…

Une cage arriva, un oiseau dedans qui n’était visiblement pas heureux du manque de place.

...Un faucon pèlerin, la chasse est une activité des plus nobles et j’ai jugé bon qu’il vous fallait l’oiseau qui en était digne. Ainsi pour les futures chasses royales, le Languedoc sera dignement représenté par votre personne.

La jeune femme laissa le scribe donner la cage contenant l’oiseau. Il parait que la bête se nourrissait des alouettes des champs. Une fois, Geoker repartit la jeune femme poursuivit.

J’appelle Adrien Desage, Baron de Crussol et douairier de la Voulte.

Ce n’était pas vraiment le fait que la Comtesse reconnaisse ou pas qui se cachait derrière la tenue. Faut dire qu’elle avait côtoyé durant un sacré bout de temps, non c’était plutôt le fait de savoir ce qui c’était passé. Un regard plus interloqué que surpris il faut le dire. Elle laissa le baron s’installer, de toute manière il en fallait plus pour la chiffonner.
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Adriendesage
Il y avait désormais sous le banc sur lequel était assis Adrien Desage, une flaque assez imposante, blanchâtre comme un plâtre trop liquide. Le baron assistait à l'échange d'allégeance entre Loxley et la comtessa assis, impassible. Sa chevelure bouclée gouttait régulièrement. Son épée était ancrée dans le sol et ses deux mains en tenaient fermement la garde devant lui. C'était un Périclès pouilleux, un Arès de cloaque.
Desage n'avait pas vu le baron d'Anduze s'inquiéter de lui et de son allure louche. Il observait, les sourcils froncés, comme un paternel en colère, la comtessa dans son écrin de dorures et qui semblait s'être oubliée des préoccupations les plus basiques de sa sécurité. S'il avait vu Vanye, il aurait été rassuré et se serait détendu. Il aurait même salué assez chaleureusement le baron d'Anduze, car il ne l'avait pas vu depuis longtemps et c'était un homme qu'il estimait. Mais l'ancien général ne discernait plus les mouvements de la foule et son attention était fixée sur le trône comtal.

Bientôt, ce fût son tour. Il se leva d'un bond et il fît "FLOC", puis à chaque pas, c'était "SPROUICH", "SPROUITCH"...
C'était là sans doute l'une des plus honteuse situation de son existence. Quelques mois auparavant, il était le militaire le plus haut gradé de l'armée du Languedoc, un soldat respecté dans tout le comté. Et dorénavant, il n'était plus que peu de chose, un aventurier dégoûtant et farineux, à mi-chemin entre Perceval et un pain de campagne...
Il planta la pointe métallique du fourreau de son épée dans la pierre et plia un genou. Il ne briserai pas le silence le premier. Adrien Desage avait été le premier formateur militaire de cette comtessa. Comme il avait toujours considéré ses soldats comme ses enfants, par certaines manières, c'était chose curieuse de plier le genou devant elle à présent.
Mais le baron de Crussol avait toujours été humble et obéissant devant la couronne comtale. Il n'aurait point langue dans sa poche et dirait ses remontrances, mais d'abord, le protocole!

Adrien avait salué Cristol, avant de fixer du regard celle à qui il devait allégeance.

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Alandrisse
A ce moment, la brune ne faisait pas la fière. Il faut dire que la jeune femme ne la faisait pas depuis le début de cette cérémonie. Pour elle, on prouvait sa valeur en le montrant pas grâce à des paroles et des accolades. Petit regard vers Cristol, enfin il valait mieux pas le dire, c'était encore un coup de se faire rentrer dans les plumes. D'ailleurs en observant Adrien, c'est ce que la brune ressentit. Comme à l'époque où elle était soldat à Montpellier...Il y a des faits qui marquent et l'attitude d'Adrien n'aidait pas des masses. Par moment, elle aurait aimé qu'Esme soit encore là, son amie son mentor. Petit sourire en repensant à la folle blonde, qu'elle avait vu un jour débarquer. Cette époque lui manquait presque, le Languedoc était autre. Léger plissement du front, le regard perdu vers le sol c'était fou comme la nostalgie pouvait prendre d'assaut la mémoire. Et la mort toujours la mort qui rôdait...

La jeune femme observa Adrien dégoulinant, la brunette se tourna vers son scribe lui faisait un signe des plus évidents. Même si il se mit à râler, le jeune homme n'en fit rien paraître. Elle attrapa la cape qui trônait sur les épaules de garçon, descendit de son trône et la plaça sur les épaules d'Adrien. La Montbazon l'attacha à son cou et se pencha vers lui les mains sur ses épaules. Elle entrouvrit la bouche et la referma. Que dire...ah oui les paroles habituelles.


Voulez vous être tout à fait mon homme, Baron?
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Corbeaunoir
Un messager arriva, et se dirigea sans plus attendre vers la Comtesse et le Héraut du Languedoc.

Il leur tendit une missive.


Citation:


De nous, Messire Carles d'Oktharloc de Carguignan, dict Corbeaunoir, Baron de La Voulte et Seigneur du Chambonnet,
De nous, Dame Liloïe Aliénòr d'Oktharloc de Carguignan, Baronne de La Voulte et Dame du Chambonnet,

Prêtons en ce jour allégeance à vous, Dame Alandrisse de Montbazon-Navailles de Lortz, reconnue officiellement Comtesse du Languedoc.
Nous vous promettons par conséquent fidélité, aide et conseil jusqu'à la fin de votre mandat.

Que le Très-haut veille sur vous et le Languedoc !

Faict à Montpellier le 15 janvier de l'an 1459.





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