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[RP] Tranches de vie tourangelle

bout d\' chandelle, incarné par H1h1
Je me dresse fièrement : j'ai attendu longtemps mon heure. Ce soir c'est le grand soir...
Je me sens saisie par une main aux doigts rougis et placée dans un socle en laiton. Je redresse ma tête, tend fièrement ma mèche : me voici prête. Commence l'attente...

Deux hommes entrent bientôt dans la taverne ; parlant fort, se donnant quelques tapes dans le dos ; lançant des plaisanteries grasses à la tavernière qui ne s'en laisse pas compter ; faisant de grands gestes avec leur chope comme s'ils souhaitaient baptiser les lieux ou tout au moins les marquer de leur présence. Le vin coule à flots, abrutissant peu à peu les grandes carcasses de ces travailleurs qui se retrouvent en ce lieu pour oublier la difficulté de leur travail, pour espérer passer quelques moments hors des contraintes avant de reprendre le chemin de leur logis...
La porte se referme enfin sur leurs vociférations et leurs chants paillards.
J'observe les doigts rougis qui nettoient vivement sous mon socle ; essayant de redonner un air de salubrité et d'honnêteté à l'établissement.
La nuit est tombée. Je le sais car mes consoeurs et moi même sommes maintenant les seules lueurs vacillantes qui éclairons la vaste pièce.

Un sire et une dame s'assoient près de moi. J'ai du mal à entendre leurs murmures. Quelques mots parviennent jusqu'à moi. Ils sont dits doucement, par une voix grave qui se veut agréable, enjôleuse : « aimée », « rondeur », « beauté »... Intriguée, j'accentue ma lueur et tente de percer le secret des brillantes pupilles encadrées de longs cils noirs en y imposant mon reflet. Je reçois alors les compliments du jeune homme étourdi.
Mon éclat s'intensifie : l'amoureux semble envoûté par le regard de sa belle. Ma flamme se fait dorée, douce avec juste assez d'intensité pour susciter l'émotion. Le jeune homme se penche vers moi, plus près, attiré comme un papillon. Il susurre les plus beaux mots d'amour de son répertoire et je sais qu'ils sont pour moi : pour mon éclat et ma prestance. Je me sens fondre de plaisir et de contentement. Je ne me lasse pas d'écouter les sonnets du poète, les ballades du trouvère et à travers l'ingénue illuminée, je soupire d'aise et de contentement.
Mais voilà la tavernière qui, d'une voix agacée, annonce la fermeture de l'établissement. En un instant, le couple s'enfuit main dans la main. Me laissant à mon socle de fer : misérable bout de chandelle ridicule.

Un souffle lourd sur ma mèche l'éteint sans effort. Je lance quelques signaux en guise de désapprobation. Peine perdue : qui s'en soucie ?
La taverne est fermée, la magie est tombée. Que me réserve demain ?
Un pigeon messager, incarné par Zafara
Un pigeon messager

Je volais vite, essayant d'oublier le poids du colis que je portais.
C'était une collection de pierre, à en juger le poids!
Je devais l'amener chez ce vieux fou d'Amédée.
Je titubai...lourd... trop lourd... trop trop lourd pour mes petites ailes.

Je volais à ras des maisons de Tours, encore une bonne centaine de mètres et c'est la libération!
Bon j'exagère mais, c'était trop lourd!

Pfff! Quel effort je dois fournir!
Allez encore 30 mètres... 20... 15!
Et paf, le bec sur la cheminée!Mon corps est bien éraflé mais je continue de tomber!
Qu'est ce qui m'arrive?
Oh, je tombe à l'intérieur d'une pièce, je suis entré par une fenêtre ouverte!
Argh!! Paf!! L'impact se fait dur, j'suis assommé, j'entends une voix:

Tiens tiens, pigeon, pigeon, pigeon= viande, just'ment y'a pénurie!
En avant pour un bon p'tit plat!


Argh! J'allais passé sur le grill, mais je tiens plus rien! Le colis a dut resté sur le toit.
Bon pourquoi ce gros plein de soupe tient t'il un hachoir dans sa main?
Euh, j'vais mourir?

Tchac, la tête coupée, d'un coup, ce borgne me déplume, maintenant j'suis Jasper le fantôme, j'vois tout j'vous dit!
Eh, mon corps est dans un plat, avec quoi? Non! Pas des petits pois! Nan, j'veux pas!
Le pire c'est que je passe au grill maintenant!
Servi: Pigeon rôti au Madder, accompagné de légumes du jardin!

Etant un brittanique j'aurais préféré du Cherry!*Cherry!
Bon, j'vais finir dans un estomac bourgeois, tant pis pour moi!La commande arrivera pas!


*Merci, aux Aristochats de Disney pour ses répliques!
religieux possédé, incarné par Gatimasse
Posons tout d'abord le contexte.
Un homme, un curé, au confessional, qui entend une ame, que dis-je, une fort belle dame qui demande pardon!
mais attention, c'est pas n'importe quel curé....!


Je vous écoute mon enfant.....
Mon Père, hier en présence de mon mari, j'ai eu des pensées impures envers un autre
Et alors?
Euh hé bien ce n'est pas bien!
Roh arretez donc de m'embeter avec vos histoires superficielles! vous avez eu des pensées impures? assouvissez les!
si vous en avez encore, je suis là pour vous, je demande que ca!

Mais mon père!
Sortez et allez donc ecarter les cuisses!

La dame sort du confessional, en pleurs, ne sachant vers qui se tourner...
Elle alla chercher l'Archeveque....
Le père quant a lui, alla compter les pièces des dons de la messe....

de deniers en deniers, il arriva a une petite somme!

50écus pour la paroisse....disons 30écus pour la paroisse, gardons le reste pour aller en taverne....!

L'Archeveque qui avait entendu la dame, ne comprenait pas ce qui arrivait au curé, ce n'etait pas la premiere affaire qui le mena ici, il y a tout pile un mois, l'archeveque du le rappeler a l'ordre.

Mon Père que s'est il passé tout a l'heure, la dame n'arrive pas a s'en remettre veuillez m'expliquer je vous prie!
Cette dame a eu des pensées impures, je n'ai fait que la remettre a sa place!
Je suis sure que le très haut aurait fait pareil!! et pourquoi vous venez m'embeter hein!

mais enfin mon Père, ce n'est pas des manières! la dernière fois aussi!
Comment ca la dernière fois...?
Il y a exactement un mois, vous aviez aussi insulter une dame....
Ah bon? vous vous moquez! je n'ai jamais insulter personne! de quoi parlez vous...? et de qui parlez vous?
mais des dames que vous entendez en confessions voyons!
Je reviens des latrines Mon Seigneur....le menu du camérier passe pas ces temps ci....!

L'Archeveque ne savait pas comment réagir.... Il décida de surveiller le curé, chaques jours des prochaines semaines.
Un mois plus tard.....au confessionnal....une jeune femme qui se confesse....


Je vous écoute mon enfant...
Mon père, je demande pardon au Très Haut, j'ai insulté ma soeur hier, je l'ai traité de putain, c'est sorti tout seul je ne le pense pas
ah mais vous avez eu raison, j'ai votre soeur, un sein a l'air l'autre jour, nan nan c'est une putain! et elle butine la radasse!
Mais je ne vous permets pas! rustre!
Hého la gueuse, tu te calme, tu t'adresse a un clerc alors tu la boucles!
La jeune femme n'attenda pas plus longtemps pour chercher l'Archeveque...

Encore une plainte! j'en ai assez! pendant un mois tout s'est bien passé et là...
Hum chaque mois.....


L'Archeveque se souvient, tout les 1er du mois, le curé a un moment d'égarrement, mais pourquoi donc....?
Il décida de mener une enquete....
Rien de special dans sa vie....Hum etrange!


Mon Père, tout les premiers du mois, et ce depuis 4mois, vous vous montrez insultant! seriez vous posseder par quelque diable?
Que nenni mon gros! c'est que y'a 4mois, j'ai culbuté une meunière dans son moulin, et que depuis, c'est un rituel le 1er du mois, et le très haut me quitte a cette date là....
Comment m'aider...?


Il n'y a rien a faire, si ce n'est....vous aider tout seul, en privé, avant d'aller au confessional, si vous voyez ce que je veux dire....
Les femmes nous possèdent tous un jour.....pour ma part, c'est une fois par semaine voyez-vous.....!
feu Baron, incarné par Amberl

[Fantôme d'un soldat tué durant le siège de Rennes, revenu hanté ses terres] Merci Llyr pour ce défi ^^

Deux ans déjà. Deux ans qu'il était mort, ainsi que tout le reste de sa lance. Pauvres fous qui avaient cru en leur cause jusqu'au bout, engagés dans l'OST tourangelle, prêts à mourir pour leur duché. Ce qui n'avait pas loupé d'ailleurs.

Rennes, ville assiégée qui a résisté tant bien que mal. Au final, qui a profité de cette guerre stupide ? La Touraine ? La Bretagne ? Le Baron ne le saura jamais. Qui a trinqué ? Eux. Armés jusqu'aux dents, les soldats s'étaient élancés sur l'échelle. Longtemps, la ville a résisté. Et tous les jours, même rengaine, à escalader ces murailles... La seule fois où il réussit à se hisser par dessus la rambarde, ivre de joie, il oublia un instant de couvrir ses arrières et leva le poing en signe de victoire à ses camarades. Un signe d'encouragement ... car tout est possible si l'on s'en donne la peine. Sauf que.. ce que ses frères d'armes virent, c'est une hache lui trancher la gorge... et leur ami s'affaler sur le sol, mort instantanément.. Décapité.

Le corps fut jeter dans les douves par les bretons, sans aucune considération religieuse. Un ectoplasme jaillit du lac. Remettant sa tête en place, la chose mit du temps à réaliser ce qu'il se passait. Fantôme ? Folie ! Cela n'existe que dans les légendes païennes. Et pourtant... il voyait bien son corps ensanglanté devant lui, en train de s'enfoncer progressivement dans la vase. Un cri d'effroi, de tristesse déchira le ciel... Sans qu'aucun humain ne l'entendit.


Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah
Mwouarf. Tais toi, dediou ! T'es pas le seul à flotter entre Ciel et Terre.

Sursaut du Baron, qui se retourna et aperçut une autre âme errante, avec un trou dans le ventre. Le Sans Tête laissa parler le Troué, qui semblait d'humeur bavarde.


Ca surprend toujours au début... Tu verras, avec le temps, on s'y habitue. Tu te demandes ce que tu es, 's pas ? Une âme errante, qui n'a pas eu la chance d'avoir un enterrement aristotélicien... condamnée à attendre qu'un jour, Aristote vienne te chercher pour accéder au Ciel.
On n'a plus soif, ni faim. Et on ne peut pas interagir avec les humains. Sauf si... Sauf si tu t'entraines. Je peux t'aider...

Le Troué lui expliqua les avantages et inconvénients d'être un fantôme. Pendant deux ans, les deux compères hantèrent la Bretagne, le Maine, et s'amusaient à faire peur aux païens. Le Baron Sans Tete faisait des progrès, et arrivait maintenant à interagir avec les objets, et les humains. Bien décidé à retourner sur ses terres, et de défendre sa famille, le Baron remit sa tête en place, et retourna en Touraine, seul. Et ce qu'il vit le mis en rage. Non seulement son fief avait été redonné à une espèce d'hurluberlu de nobliau, mais en plus, sa femme, son amour, sa vie, était sur le point de se remarier.

Ce qui ne lui plaisait pas. Le Baron sans Tête sourit en coin, comme s'il allait se laisser faire. Procédant par ordre, il commença par s'occuper de faire fuir l'ignoble usurpateur.

Et de faire grincer les portes, pour le plaisir de réveiller la famille qui a osé dormir dans SON château. Et de se servir dans le sellier, parce qu'après tout, tout ce qui est dans le castel est à LUI. La fillette surprit un jour un morceau de jambonneau flotter dans l'air, et se faire déchiqueter, comme si l'on mordait dedans. Rapportant le fait à ses parents, elle eut pour toute réponse un ricanement du nouveau noble. Mais, dès ce jour là, le doute s'immisça dans l'esprit des domestiques, et de la famille. Seul le noble niait tout en bloc.

Le Baron sans Tête s'amusait bien lui. Traversant les murs la nuit, les soirs de pleine lune, riant comme un âne bâté, le fantôme tenta tant bien que mal de se faire entendre..

Mwouhahahahhahhahahaha

Un de ses jeux préférés était de se glisser dans le corps des soubrettes un court instant, ce qui les faisait fuir, inéluctablement. La sensation qu'un être gluant vous traverse n'est guère agréable...
Un autre était de laisser les domestiques faire le ménage, et de semer la zizanie une fois leur travail effectué. Le soir, il sifflait d'admiration devant la Dame qui délaçait son corsage... voire, quand il était d'humeur coquine, de le délacer lui même dans les soirées mondaines organisées par le couple d'usurpateurs. Le Baron sans Tête explosa de rire quand il apprit que la Dame écopa du surnom "la Dépravée". Gnihihihihihi ! Petit rire sadique qui résonnait dans les couloirs du château.

Les commérages dans le village allait bon train. Au début, les habitants traitaient les soubrettes de folles, de menteuses. Mais, tous ceux qui allaient et venaient dans ce lieu racontait des choses plus étranges les unes que les autres.. La famille du noble perdait les pédales, ne dormait plus, et devenait hystérique pour la moindre chose anormale.
Si bien que la réputation du nouveau noble fut souillé. Pour préserver sa famille ainsi que son prestige, le nouveau noble fut contraint de quitter les lieux, sous l'oeil attentif du Sans Tete, qui ricanait de joie devant cette agitation.


Hinhin.Et d'une bonne chose de faite.

Quant au mariage... Le Baron sans tête s'y rendit, et aperçut l'Amour de sa vie, sur le point à se donner à un autre homme. S'approchant près de l'autel, il faillit manger les alliances, rendre le curé fou. Des idées, il en avait plein la tête. Mais, dans un instant de lucidité, il décida de laisser sa dulcinée vivre pleinement sa vie, et laissa le mariage se dérouler, sans aucune anicroche.
S'en retournant dans son château hanté, où plus aucun humain ne voulait y mettre les pieds, le Baron Sans Tete fut surpris d'y être accueilli par une ancienne connaissance. La Dame Blanche en personne... Une connaissance faite en Bretagne, venue lui rendre visite. Voilà qui promettait des folies à venir.
Myrthil, incarné par Ween
Ca y est, le dernier client venait de sortir. Il avait laissé sur la table 30 écus. Myrthil faisait déjà les comptes, 7 écus partirai dans l'achat d'une nouvelle potion lui évitant une grossesse non désirée, 3 écus spour la location de la chambre, 18 autres pour s'acheter de la viande pour le lendemain et les deux derniers écus elle les économiserait afin de renouveler sa garde robe...

Myrthil était encore couchée, elle se leva tranquillement de son lit pour aller se rhabiller. Elle se contempla au passage devant la glace qui trônait dans un coin. Une occasion de jeter un nouveau regard sur elle même et sur sa vie. Elle ne se détestait pas et aimait son métier. Elle se détailla de bas en haut, ses longues jambes fines et sa poitrine généreuse étaient ses deux atouts majeurs, elle n'hésitait plus à les mettre en avant. Ses boucles blondes lui donnait un air candide qu'appréciait généralement les hommes, elle en jouait souvent, après tout son corps était son outil de travail...

Son métier était atypique, mais elle trouvait du réconfort dans l'abandon de soit. Elle se souvenait encore comment tout avait commencé... C'était un soir d'orage un peu avant son seizième anniversaire, sa jeune sœur était très malade, elle avait donc décidé de dormir avec elle pour la réconforter. Mais le matin, alors que le soleil perçait, elle avait trouvé à côté d'elle le corps inanimé d'Alicia. Elle hurla, ce fût un choc pour elle, 5 ans, si jeune et déjà froide... Ses parents avaient essayé de la réconforter, mais ce fut peine perdu, elle avait froid, elle avait peur, elle s'enfuit donc de chez elle, marchant jusqu'à l'orée du bois où elle s'assit et s'abandonna à ses pleurs.

Alors que les larmes furent taris, un cavalier arriva, elle se leva et alla à sa rencontre. Il lui demanda gentillemment ce qui n'allait pas, elle lui répondit qu'elle avait peur. Il lui promis de la réconforter... ce qu'il fît. Ils firent l'amour, sur l'herbe, elle s'abandonna, oubliant sa vie et ses soucis. Son corps saigna, il lui expliqua que c'était normal. Il lui donna quelques écus et la quitta. Quelques semaines plus tard, elle fut prise de nausées et consulta la guérisseuse du village qui lui révéla qu'elle était enceinte. Elle acheta sa première potion, tuant l'enfant à naître et se promis qu'elle ne recommencerait plus...

La même année, elle retourna voir par trois fois la guérisseuse...

Aujourd'hui, elle avait la trentaine passée, elle ne cherchait plus l'oublie mais le plaisir. Elle était une fille de joie, une fille de terre... Beaucoup méprisait ce qu'elle représentait, elle n'en avait cure. Elle se sentait aimé... mais si seule...

Chaque fois qu'elle avalait une nouvelle potion, elle se demandait si ça ne l'empêcherai pas à tout jamais de devenir mère. Mais comment trouver un homme quand on n'a que des fréquentations d'un soir? La morosité la gagnait, elle n'aimait pas ce sentiment... Elle se contempla donc une nouvelle fois dans la glace, enfila une jupe, réajusta son décolleté, se fit un chignon laissant une boucle blonde retomber sur son visage, et sortie. Elle avait besoin d'oublier ce sentiment désagréable...
Gaspart, incarné par Grossmama
Iiiiiiiiikk !

Courir ! Fuir ! Dès que je mets le nez dehors, à l’air libre, je manque de me faire écraser par un sabot, une roue. Un chien m’aboie après. Pire, un chat veut me croquer !! Le cœur battant à tout rompre, les yeux fixés sur mon objectif, les oreilles aux aguets, captant le moindre bruit, je détale. Les pavés, irréguliers, froids, parfois trempés, filent sous mes pattes. Mes coussinets amortissent les chocs et m’empêchent de déraper.

Si je sors, ce n’est pas pour vous effrayer, mais bien pour me nourrir. Il faut dire qu’avec votre habitude de jeter vos détritus dans la rue, y’a de quoi faire. Pelures de fruits, bouts de gras, miettes de pain : tout est comestible. Et si je trouve un bon coin, je préviens les copains. Suis comme ça, moi ! Pas radin ! La solidarité est notre mot d’ordre. Nous autres, on vit en groupe, comme vous. C’est d’ailleurs ce qui fait notre force. Si j’aime quelqu’un, je ne lui ferais pas de mal. Par contre gare à celui qui m’revient pas ! Je peux être très agressif ! Voyez un peu mes longues dents bien acérées. J’hésite pas à mordre, moi.

Agile, je suis bon grimpeur, et trottinant sur les poutres, je regagne mon nid. J’ai installé ma petite famille bien au chaud, dans un grenier. Là, les petits, encore nus et aveugles, gigotent. Vous les prendriez pour des haricots, si vous les voyiez. Ma femelle ne quitte guère le nid, garni d’un peu de paille et surtout d’un vieux bout de fripe qui traînait. Alors je lui rapporte de quoi manger. Pour l’instant, ce sera une croûte de fromage. Plus tard, j’irai chaparder un morceau dans le cellier.

Après un bon repas, je fais un brin de toilette. Bin oui, je suis propre, moi ! Humectant mes pattes antérieures avec ma langue, je les passe ensuite sur mon museau, derrière mes oreilles. Coups de langues rapides sur le ventre. Une torsion et c’est au tour des flancs. C’est pour récupérer mon odeur. C’est très l’important l’odeur. Ça permet autres de savoir qui je suis.

Oh, vous m’avez sûrement déjà vu. Mais si, dans le fond d’une ruelle sombre, sur un tas de grains. Aussi grand qu’une main, le poil noir, une longue queue nue, un museau effilé toujours en mouvement et deux oreilles rondes et fines… Oui, c’est ça. Je suis ce que vous appelez un « rat ».


Une-Domestique, incarné par Bitterly
Chant du coq, deux yeux s'ouvrent. Une nouvelle journée commence pour Micheline. La jeune fille à quatorze ans, sa mère morte en couche était domestique chez le famille de Beaulieu. Elle s'était donc vue élevée par la cuisinière jusqu'à ses cinq ans, avait servi de jouet pour la fille de madame jusqu'à ses huit ans, avait fait tout ce que ses maîtres lui demandaient... Jusqu'à ses treize années où elle était passée domestique personnelle de la Vicomtesse de Beaulieu.

Elle s'assit sur sa paillasse, se grattant à cause des irritations que lui causait la paille. Comme elle était déjà vêtue de ses vêtements, pour gagner du temps, elle se contenta de démêler ses cheveux bruns avec ses doigts, tâche pas facile lorsqu'on à les cheveux aussi fins, et de les nouer ensuite dans une tresse très courte. Selon Madame, elle avait l'air d'un garçon ainsi, mais Micheline savait que sa maîtresse la preferait ainsi. Elle mit ses vêtements en place, cherchant à lisser le moindre pli, puis, lorsqu'elle s'estima présentable elle sortit de la chambre de bonne après avoir poussé sa paillasse pour ouvrir la porte.

Elle descendit deux ou trois escalier et se retrouva dehors, là elle se passa un peu d'eau sur le visage afin de se reveiller. Le soleil se levait tout juste. C'était l'heure de ses trois premières missions. D'abord elle fonça à la volière. Deux pigeons portaient des messages à leur pate. L'un d'eux était celui de la Vicomtesse, elle se saisit donc du message, le mit dans sa poche et reposa l'oiseau. Puis elle leur donna du grain à tous.

Elle partit ensuite en cuisine pour commander le petit déjeuner de Madame, du poulet bien saucé, du lait, de la pomme pressée pour avoir un petit verre de jus et surtout un morceau de pain sur lequel devait trôner une grosse cuillère de confiture de prune. Micheline en profita d'ailleurs pour prendre un bout de pain et l'avaler goulûment.

Puis se souvenant de sa troisième mission du tôt matin, elle sortit pour aller quérir un guérisseur, effectivement la fille des Beaulieu avait la fièvre et n'était pas sortie depuis au moins cinq jours. Une fois dans la cours elle se fit appeler.

Hép Mich'line ! C'était Jean, l'apprenti charpentier de M'sieur Joseph, celui qui refaisait les poutres des écuries... Micheline l'aimait beaucoup moins depuis qu'elle avait dû coucher avec lui dans le foin contre une pièce d'or qu'il avait volé à un riche marchand.
Elle se contenta donc d'un salut de la tête et accélèra le pas. Entendant ses pas qui se dirigeaient vers elle, la jeune fille se mit à courir plus vite pour aller chercher le guérisseur de la famille.
Elle arriva, quelques temps après, rouge comme une tomate, esoufflée et un peu en nage. Elle attendit de s'apaiser un peu puis frappa à la porte.

Oui ma p'tite c'est pour... Oh c'est toi mich'line, qu'est-ce-que tu veux ? C'est encore la fille Beaulieu ?

icheline acquiesça l'air grave. Il semble que ce soit plus grave que les fois passées. Est-ce que Norbert pourrait passer quand le soleil sera au plus haut ?

La gouvernante hocha la tête.


Pour sur, t'sais bien qu'pour la Vicomtesse il'f'rait n'import'quoi !

Elle la remercia, lui souhaita une bonne journée et s'en fut d'un pas rapide. Il ne fallait pas qu'elle revienne en retard sinon...
Arrivée au manoir elle monta les marches quatre à quatre et se retrouva devant la porte qui... Malheureusement s'ouvrait.

La silhouette fine et gracieuse de la Vicomtesse se tenait dans l'encadrement.


- Alors petite sotte, on batiffole encore dans la grande c'est ca?!

- Non Madame je... Tenta Micheline en s'inclinant. Mais elle n'eut pas le temps de finir sa phrase.

- Ne mentez pas, je vous ai vu vous devergonder avec l'autre là ! J'abrite donc sous mon toit une fille de petite vertu ! Ah vous êtes comme votre mère, vous vous montrez et vous offrez à tous pourvu qu'il paie ! Ah ! Vous finirez froide au fond d'un linceul, punie par votre propre chair. Ah !


La jeune fille déglutit, mal à l'aise, mais ne dit mot, elle avaitl'habitude. Histoire de détourner la conversation elle sortit le message qu'elle avait prit au pigeon et le tendit à Madame.

- Qu'est ce que c'est ? Demanda-t-elle en lui arrachant la chose des mains.

- Un courrier pour vous Ma dame.


La Vicomtesse tappa deux fois dans ses mains, ce qui voulait dire "coiffez moi" et s'assit sur le beau fauteuil qui résidait près de la haute fenêtre.

Micheline se saisit du peigne et se mit à défaire les noeuds des longs cheveux soyeux....


- Aïe ! Mais faites attention ! Empotée !


Elle se mordit la lèvre et continua.

- Rah mais c'est pas possible !

Reprit la maîtresse des lieux en se levant brusquement.
Laissez moi faire et allez me chercher mon repas plutôt ! Et n'oubliez rien cette fois-ci !!!

La fille s'inclina et partit précipitemment. Elle dévala les escaliers, entra en trombe dans la cuisine, heureusement le plateau était prêt, elle s'en saisit et accourut à nouveau dans la chambre de Ma dame.
La porte était fermée, elle toqua donc.


Qui est-ce ?!


C'est.. C'est Micheline.


Entrez.

Ce qu'elle fit.
La dame de Beaulieu se contenta de tremper un doigt dans le petit bol de lait.


Il est froid ! Hors de ma vue ! Stupide, incapable ! Il faut tout faire soi-même ici !


Elle la vira à coup de pieds mais garda le plateau quand même...

[Quelques temps après]

Le soleil s'élevait déjà un peu plus et la jeune fille fut appelée pour aider ma Dame à s'habiller.

- Vous comptiez venir un jour tout de même ! Cela fait un temps infini que je vous attends !
Et pour la centième fois au moins elle repartit dans un discours que Micheline connaissait par coeur.

- Ah qu'est ce qu'il m'a prit de vous accueillir ! Je suis trop bonne ! Vous m'êtes aussi inutile que votre mère ! Non pas comme ca le ruban ! Tss ! Maladroite ! Ah mais vous êtes encore plus sotte et plus laide qu'elle ne l'était ! Oh vous faites la tête ? Petite ingrate ! Je vous nourris, je vous loge ! Gratuitement qui plus est ! Et ca suffit pas ?

Elle grommela avant de reprendre.

- Je sais que vous me volez en plus ! L'argenterie, j'ai compté, j'ai vu ! Je sais que c'est vous ! Peste ! C'est le malin qui vous habite, c'est évident ! Baissez les yeux, que regardez vous donc ! Non mais quelle insolence ! Mais... Mais voyons non !!! Non et non ! Pas comme ca ! Cessez immédiatement ! Voilà que vous voulez me tuer desormais ?! Vous êtes de mèche avec le Duc de Bariot ! J'en étais sûre ! Avouez ! Vénale que vous êtes ! Un complot ! Ah, mais ne serrez pas autant que diable !


Mais Madame c'est pour...

Jeanne !!! Jeanne! Jeaaaaaanne ! Venez ici tout de suite ! Rah mais ou est-elle passée ? Jeanne !


Oui Madame ?

Alle me chercher mon bâton.

Bien Madame.

Oh non je vous suppl... Une gifle l'arrêta en pleine phrase.

Il suffit ! Ma coiffe maintenant !

Micheline ravala ses larmes et s'executa tremblante. Puis Jeanne revint et donna le bâton à la Vicomtesse qui laissait filer ses doigts sur ses cheveux noués afin d'en verifier la perfection.

Comme d'habitude c'est très mal fait ! Micheline agenouillez vous !

Mais...

Silence !
Et un violent coup de bâton s'abattit sur son dos. Elle ne put qu'obéir.
La voyageuse, incarné par Boudicca
[ Le Batelier sur la Loire]


Une barge lourdement chargée laissait sa large empreinte s’étioler sur le cours tranquille de la Loire. Le long baton du batelier laissait, pour sa part, de temps à autre, sa marque dans l’eau glacée, par un beau matin du mois de mars, maintenant ainsi le cap de l’embarcation.
Vie rude que celle du batelier, rythmée par les caprices de ce fleuve imprévisible. Néanmoins, le marinier connaissait les yeux fermés tous les dangers ou les bons passages de la Loire.
Il ne regrettait en rien sa vie. Elle lui apportait tant! Non pas en monnaies sonnantes et trébuchantes. Seule une poignée de batelier arrivaient à vivre aisément de leur travail malgré leur role majeur d’approvisionnement des villes.
Le batelier transportait essentiellement des marchandises mais il arrivaient parfois que quelques voyageurs décident de prendre place à bord pour une courte durée.
C’était en ce moment le cas, j’étais ce genre de fret. L’idée, peut etre saugrenue, me prit de voyager non par la route mais par le fleuve pour me rendre à Tours. Il y a deux jours je quittais la charmante ville d’Orléans dans laquelle j’étais pour affaire. Le batelier, plutôt réticent au départ, finit par se laisser convaincre de m’embarquer, le charme féminin aidant peut etre ...
Le calme transport me permettait d’observer le paysage défilant, les manœuvres physiques du batelier, les badauds travaillant soit dans leurs champs soit passants sur le chemin de hallage. De temps à autre, dans les endroits où le courant était trop faible, le batelier attelait un cheval de trait à la barge et le convoyage reprenait sa course.
De temps en temps, quand le batelier était d’humeur causante, il me racontait sa vie.
Il me raconta ainsi que son métier était l’une des plus anciennes professions. Son espace de vie sur le bateau était plus que réduit: la plus grande partie de la barge servant à la cale de fret. Il vivait à longueur d’année sur le fleuve sa barge étant sa seule demeure.
Il me dit aussi que la Loire était l’un des fleuves les plus fréquentés et je le constatais aisément. Bateliers, meuniers en son moulin, pecheurs s’égrainaient le long du parcours. Echanges rapides de nouvelles, un simple salut au loin, insultes vindicatives d’un pauvre pécheur dont la prise s’était échappée dérangé par notre arrivée.
Enfin, j’aperçus au loin les tours du château ducal et le clocher de la la cathédrale de Tours. Mon court voyage s’achevait …


Merci à Twain et Stevenson.
Bletendre, incarné par Ween
Assis dans le confessionnal, Blétendre commença à ouvrir son coeur au curé qui se trouvais de l'autre côté de la grille de bois :

Je m'appelle Bletendre, contrairement à ce que mon nom semble indiquer, je ne suis pas quelqu'un de très recommandable. Ma vie c'est la guerre, mon seul bien c'est mon épée, et mon honneur s'achète à coup d'écus...

J'ai fait mes premières armes à 14 ans, alors que je n'étais qu'un jeune écuyer au service de Sire Rodre. Très vite, j'ai compris que les grands principes de chevalerie qu'il défendait ne me permettrait pas de vivre comme je l'entendais. J'avais soif d'argent, de pouvoir, de femmes, de sang et de combats... A 16 ans, je dépossédait Sire Rodre de son cheval, de son armure, de son épée, mais aussi de sa vie. Six mois plus tard j'intégrais la compagnie de l'épée sanglante. Des mercenaires reconnus pour leur redoutable efficacité, mais aussi pour leur cruauté... Mon épée y fît merveille... J'y découvris les joies de la guerre, le meurtre, le pillage, le viol... Mes premiers ébats amoureux... Dommage qu'on y trouve que si peu de femmes consentantes...


Bletendre esquissa un petit sourire sadique à l'énoncé de ces derniers propos...

Après un an passé dans la compagnie de l'épée sanglante, j'eus l'infime honneur de recevoir un nom par mes camarades... J'étais devenu loup enragé... Un nom qui me va comme un gant... Je suis resté encore 5 longues et prospères années avec la compagnie, avant de finalement me retirer.

J'ai ensuite passé quelques temps à errer, vivant de rapines... Puis, j'eus la chance de trouver un contrat très lucratif, engagé comme garde du corps auprès d'un riche marchant qui voulait traverser le continent... Le salaire était certes très confortable, mais une fois égorgé, ses possessions me permirent de vivre comme un prince durant plusieurs années...

Et aujourd'hui me voici, 35 ans, je viens de créer ma propre compagnie de mercenaires. Je ne me plain pas, la paye est bonne, et le boulot toujours aussi intéressant. Mais aujourd'hui, je commence à regarder derrière moi, j'ai parfois des remords. Le viol ne me procure plus autant de plaisir qu'avant, tuer m'excite moins, l'appât du gain est devenu ma seule véritable motivation...


Blétendre se tue ensuite, il venait d'en avoir finis, il attendais l'absolution... Le curé, homme de fois et peu courageux, sanglotais encore, mais il prononça finalement les paroles consacrées...

Je vous absout mon enfant...

Blétendre sortie ensuite de l'isoloir, ouvrit la partie consacré au curé, et le regarda :

A ce propos, je suis désolé pour votre village, mes hommes avaient besoin de se détendre, et il était sur notre route...

Il sortit ensuite une dague de sa poche, et poignarda le curé qui le regarda incrédule en poussant son dernier souffle...

Je suis désolé mon père, j'irai me confesser au prochain village pour ce crime aussi...

Bletendre sortie ensuite au pas de course de l'église, enfilant son casque et dégainant son épée, le cœur léger, près à en découdre une fois de plus...
Zafara
Une jeune tzigane...

Esméralda maintenant a 17 ans, depuis qu'elle est toute petite, elle voyage de ville en ville.
Aujourd'hui, elle arrive dans une ville qu'elle ne connaissait pas, cette ville s'appelle Tours.

C'est un jour de marché, tant mieux, les gens pourrait la renseigner sur certaines choses...
Elle descends de sa roulotte.
Ses longues boucles noires tombent sur ses épaules et les anneaux d'or qu'elle porte aux oreilles s'agitent quand elle marchent.
Il fait bon aujourd'hui, pas un souffle de vent n'est présent.

Sa chemise blanche est assez légère et recouverte d'un corset vert foncé, sa jupe bleue s'agitent en tout sens en même temps que les tissus variés qui l'embellisse.

Elle se promène dans les rues, accompagnée de sa chèvre, Tam-Tam.
A l'entrée d'une place, deux gardes l'interpelle:


Eh! Mam'zelle! Où vous z'aller?

Je vais sur la place messieurs, j'ai à faire!

Oh! Elle a à faire la donzelle? Bon, passe, mais j'te préviens, que j'te r'vois plus!

Elle se dépêche de passer, Tam-tam trottine à son côté.
La place est bondée.
Elle regarde les étals.
Elle s'arrête devant une femme qui vends de la farine.
Et lui demande:


Excusez-moi madame, combien vaut un kilo de farine?

Eh ben, ça coûte 60 écus le sac! Mais je suppose que c'est au-dessus de vos moyens alors fichez le camp!

Puis vient un homme, assez beau et bien habillé, d'une voix douce, il demande:

Madame, je suis avec cette dame-dit-il en désignant Esméralda- et j'aimerais un kilo de farine!
Oh mais bien sûr mon bon seigneur, c'est 30 écus le sac!

Fort bien, je vous le prends -fit l'homme

Puis prenant le sac que la dame lui tendait, il le donna à Esméralda qui le remercia:

Merci beaucoup! Ces gens ont une méfiance incroyable! Que puis-je faire pour vous remercier?


Oh, ce n'est rien, bonne route!

Sur ce, il s'en alla, Esméralda, elle, retourna dans sa roulotte et repartit, un peu triste de ne pas avoir pu rester un peu avec l'homme.

Skatrechevaux
Sorti de la taverne et trébucha sur un tonneau qui roula tout comme lui.

Rhoooo, ch'crois pas qu'il était là en rentrant, en tout cas il est vachement lourd....... surtout sur mon pieds.

repartis et titubant s'appuyant au hasard de l'attraction terrestre sur les murs, les échoppes, les gens,...... le sol!

En gros il est pas prêt de rentrer.
_________________
Je vais pas me laisser emmerder par quelq'un de plus fort que moi
une timide et un libertin, incarné par Gatimasse
sujet: Une jeune fille timide et pudique objet de convoitise d'un libertin.
défi donné par Boudi, désolée du retard!
petites precisions, je me cultive, j'ai donc chercher ce que voulait dire libertin avant tout:
wiki a écrit:
dans sa version d’origine, le libertin est celui qui remet en cause les dogmes établis, c’est un libre penseur (ou libertin d’esprit) dans la mesure où il est affranchi, en particulier, de la métaphysique et de l’éthique religieuse ;
le sens qui prévaut de nos jours se réfère au libertin de mœurs, c’est-à-dire celui qui s’adonne aux plaisirs charnels avec une liberté qui dépasse les limites de la morale conventionnelle et de la sensualité bourgeoise normale, mais aussi, avec un certain raffinement cultivé.

je vais prendre la definiton la plus amusante evidemment, le libertin de moeurs!
Il ne faut pas que ce topic meurt, il est trop bien!


Elle s'apellait Martine. Elle était blonde, avait les cheveux bouclés.
Elle était jeune, s'approchant de la fin d'adolescence. Ce qu'elle faisait dans la vie? Elle aidait ses parents, en traiant les vaches, en lavant le linge, et en s'occupant de ses freres et soeurs.

Il s'appellait Juliuz. Il était brun aux cheveux courts.
Il était jeune, il sortait de l'adolescence et dans la vie....? Il aidait son oncle a la taverne, et allait tard le soir a l'étage, où l'endroit se transformait souvent en bordel.... Il cotoyait des filles de joies et servait les hommes qui les rejoignaient.....

Un jour, Juliuz se rendit a la taverne, et Martine allait au village vendre du lait.
Dès qu'il la vit, il su qu'il fallait qu'il la connaisse, de toutes les manières possibles.
Il la suivit. Elle marchait tranquillement, en faisant basculer son sceau vide, et en chantonnant.
Il se disait qu'elle était jolie, surement vierge, et qu'il aimerait bien la défleurer...
Il deboutonna sa chemise, laissant apparaitre ses tablettes de chocolat, et son torse un peu poilu.
il décida d'aborder la jeune fille....


Mademoiselle! Auriez vous a boire? je suis deshydraté....
Martine, surprise, baissa la tete pour ne rien voir du corps de Juliuz et répondit timidement
Non désolée messire....
Oh ne sois pas désolée, ce n'est pas grave! Permet moi de te dire quelque chose!
Belle Demoiselle, vos beaux yeux me font mourrir d'amour

Martine rougit, elle ne savait pas où se mettre, voulant couper court a cette conversation elle répondit
Alors mourrez en silence et loin de moi!

Juliuz, surprit de la réaction ne comprit pas, la dernière fois qu'il avait entendu cette phrase, l'homme avait culbuté la dame dans la seconde qui suivit....
Il laisse partir la demoiselle en disant

Nan ne pars pas, dis moi au moins ton nom!
Ca te regarde pas!
Elle accelera le pas, et alla se refugier dans une taverne, la mauvaise taverne....! celle precisement d'où venait Juliuz!
Il la laissa entrer et attendit quelques instants pour refaire apparition.


Elle etait assise au comptoire, buvant une tisane. Elle se remettait de ses émotions. Elle pensait " roh pourquoi tu lui as répondu comme ca! c'était pas aimable! "
Dans ses pensées elle ne remarqua pas Juliuz qui entra.
Son oncle, tenant du bar vint vers Martine et lui dit:

Ah ma petite ca va pas...? c'est quoi ton nom?
Euh sisi ca va, je m'apelle Martine.
Et ce n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd!
Hey tonton, l'addition de la demoiselle c'est pour moi!
l'oncle fit un signe de tete et alla plus loin, laissant les 2 jeunes parler ensemble.
Alors Martine, je t'ai fait peur? il n'y a pas de raison, tu me plais et je te le montre, tu es très jolie et j'aimerai beaucoup t'embrasser et plus si affinités...
Devenant rouge ecarlate, Martine ne savait vraiment pas où se mettre, étant presque piégée, tellement il était attirant! Juliuz, souriant, la fixant d'envie.

Euh non vous m'avez pas fait peur, c'est que heu.... que ben euh j'ai pas l'habitude! j'aimerai beaucoup que vous me laissiez tranquille, merci pour le verre tout de meme.... Touchant son verre, ne voulant pas le lacher..
Il mit sa main sur la sienne et la fixa.
Elle se sentait defaillir, enlevant sa main brusquement, et tombant de son tabouret....

Aaaah
Il se precipita pour la ratraper, nez a nez avec lui, il l'embrassa
Se laissant faire, elle toucha au passage son torse, sa nuque, lui ses seins, et c'est a ce moment, où elle ne controlait plus rien, qu'un pet monstrueux vint troubler la scène.....
Juliuz lacha la donzelle

Mais...!
Elle était honteuse, elle allait pisser dans sa culotte, elle voulait presque pleurer tellement avait honte
Je euh.... euh....
Boarf c'est naturel, tu peux me faire confiance!
Il s'approcha a nouveau et l'embrassa, lui touchant les fesses en particulier.
Elle se laissait faire, elle n'osait pas bouger.


Hey P3r3v3ert, tu sais pas qui j'ai eu comme client hier? le duc! barbe lui meme est venu chercher ce que j'ai de mieu ici, tellement il se sent seul! je lui ai filé alexaria! Ahah j'aurai aimé voir sa tete!!

L'oncle hurlait dans la taverne. Martine entendit et comprit où elle était.
Elle se decolla et giffla Juliuz.


Je ne suis pas une catin!!
Non juste peteuse!
Gougat!
Hum tu veux pas continuer cette joute verbale ailleur? y'a un moulin avec de la paille confortable a coté!
Ah mais, rustre!
Oh fais pas cette tete, tu savais a quoi t'attendre! au fond tu brules de désir!
Mais ca te regarde pas, va voir tes catins!

Tournant les talons, sa robe relevée et coincée dans sa culotte, laissant paraitre ses fesses....

Oh moins je me paye un dernier jeton....!


Anna, la veuve, incarné par Zafara
{La veuve qui hérite d'une fortune}

Anna Lavranches rentre de l'enterrement de son lointain (très lointain) cousin germain (c'est pour dire!).
Elle ne l'avait pas connu et s'en fichait un peu, le testament serait dicté demain, dans la matinée, elle ne pensait de toute façon rien avoir.
Une veuve, assez jeune, mais bon, tout de même une veuve, qu'est que ça voudrait quand la vie devient aigre sans son mari...?

En attendant, après le décès de son mari, elle était aller revivre chez ses parents, pas très loin.
Pour leur rendre service, elle devait nourrir les cochons et les poules puis sortir faire faire un tour aux 2,3 chevaux, personne pouvait la faire à part elle.

Les serviteurs avait déserté, prenant sa mère pour une folle car elle "soit-disant" entendait des "voix".
Changeant d'habits, elle prit ensuite le seau de nourriture et alla verser le tout dans la mangeoir des cochons.

Puis prenant le grain dans son tablier elle alla nourir les poules bien grasses.
Les chevaux étaient allés au pré la matinée, plus besoin de les sortir maintenant.
Se trouvant bien sale, elle alla prendre un bain.
Après une nuit de sommeil bien méritée, Anna se leva avec le chant du coq. Se relavant, elle enfila une robe fleurie, de petits gants de soie et un beau chapeau lui venant de sa mère, Katalynn.

Déjeunant brièvement, elle sortit, monta sur sa jument et alla vers la salle où devait se tenir la diction du testament de son cousin, Barthélémy.
Elle s'installa dans la salle et la diction commença, elle començait par les meubles et les divers maisons, manoirs et chateaux.

Lorsqu'elle entendit son nom, Anna prêta attention à ce qu'elle allait recevoir.
Le notaire, son monocle posé comme un snobinard sur l'oeil dit:
A Mlle Anna Lavranches, lointaine cousine, je lègue la somme de 100 000 écus d'or, soit tout mon bien financier...

Anna écaquilla les yeux! Elle avait reçu la somme inimaginable de 100 000 écus d'or, une vraie fortune!!
Elle se leva et alla chercher ce qu'on lui avait léguer.
Le sac, bien lourd, ne le serait plus pour longtemps!
Elle allait faire rebâtir un manoir et réapparaîtrait plus scintillante que jamais dans la société...
Farci,le pigeon, incarné par Miramaz
Farci, pigeon un peu fou voyageait souvent d'un bout a l'autre du duché de tourraine, il appartenait a un habitant de Chinon qui envoyait de nombreuses missives..il n'était pas rare que le pauvre volatile livre 3 ou 4 missives par jour..il en etait tout maigre..

RRrrou RRrrou marre de ce travail, en plus chez cette femme, une comtesse parait-il, j'y suis déja allé ce matin RRrrou RRrrou, il a qu'a y aller mon maitre..
Je sais pas ce qu'ils ont à se dire mais ils iraient plus vite en se voyant, j'suis rapide mais quand meme depuis 2 semaines aller 2 fois par jour a Vendome je commence a fatiguer..
RRrrou RRrrou vla une mignonne faut qu'j'fasse bon air moi..


Eh la belle tu vas ou comme ça? et tu transporte quoi? je peux t'aider tu sais, je suis assez fort pour porter ma missive et ton colis..

Bonjour bel oiseau, je vais a Tours, est-ce dans la meme direction que vous? je transporte un colis de petites patisseries..je sens leur odeur d'ici...ah si je pouvais en manger seulement une..et vous vous transportez quoi?

Ah ouais tours je vais y passer mais je continue jusqu'a Vendome moi, s'tu veux ton colis j'te l'ouvre comme ça on se mange un gateau tous les deux..ça se verra pas, moi je transporte une lettre de mo maitre jusqu'a une comtesse..j'arrete pas en ce moment..en plus la comtesse me donne rien pour me remercier alors je meurs de faim moi!


La belle pigeonne hésita un peu mais une odeur de tartelette au citron l'attirait depuis le debut et finalement elle craqua..

Je veux bien qu'on ouvre le colis mais on ne prend qu'un seule patisserie sinon l'homme qui doit les recevoir s'apercevra de quelquechose..

Tout en disant cela, elle posa son colis sur le bord d'un muret,la belle et le maigrelet s'acharnerent sur les rubans qui entouraient le paquet et finir par en defaire un, le deuxieme resistait un peu plus..

Attends ma belle, je vais prendre de l'elan et tirez sur c'qui reste du noeud ça devrait se defaire..

Il se recula légèrement puis battant rapidement des ailes il fonça sur le colis bac en avant..le ruban se défit completement mais emporté par l'elan le malheureux pigeon frappa le colis qui tomba du muret..

oh non..toutes les patisseries sont par terre..je ne peux plus les livrer comme ça..ma maitresse va me tuer..je ne suis plus digne d'etre une pigeonne messagere..

la jolie se mit a sangloter tout en donnant des coups de bec dans la tartelette qui lui faisait de l'oeil..

pleure pas cocotte, on s'en fiche de ces saletés d'humais, z'ont qu'a se les livrer eux memes leurs affaires.. moi j'en ai marre j'arrete, je vais te voler tes patisseries et partir vivre loin d'ici peut etre dans le sud..

dites?...je pourrais venir avec vous?...j'ai nulle part ou aller...et si je rentre ma maîtrese va me faire rotir et me manger demain midi..cmme elle l'a fait avec mon cousin..s'il vous plait..je ferais tout ce que vous voulez..

Tout ce que je veux? ça tombe bien j'ai besoin d'une femme pour tenir mon nids et assouvir mes appetits.. allez suis moi cocotte.. a nous la belle vie..tu le regretteras pas j'te promets..


et nos deux pigeons de ramasser les patisseries et de s'envoler avec direction le sud..
ce qu'ils ne surent jamais c'est que l'homme qui attendait les patisserie et la pâtissiere furent brouillés longtemps...chacun pensant que l'autre avait voulu l'arnaquer..
Quand a la comtesse n'ayant pas eu la reponse attendu elle declencha une guerre contre le duché voisin..


On ne devrait pas confier nos affaires a n'importe qui si l'on veut qu'elles soient bien menées...
noble ivre , incarné par Gatimasse
Un noble ivre lors d'une allégeance.

La cérémonie se passait calmement.
Un herault confiant, un duc un peu stressé, et des nobles impatients que ca se termine.
Il restait 2-3allégeances a faire, dont celle du Baron Jourdain. ( ceux qui ont vu Molière, je vous salue! )
Quelques bribes de conversations dans les rangées...


Roh mais il reste qui encore...?
bah la Vicomtesse de la Clochette, le duc du Gewurtz et le Jourdain....
Roh nan le Jourdain? on va y passer la nuit...
Ah bon pourquoi...?
Il doit encore etre en taverne....ou pire, dans ses caves...quelle idée de lui avoir octroyé un fief avec des vignes, franchement....
Ah, ca explique qu'il soit toujours hum rouge du visage!
Et qu'il a mauvaise haleine!!

Le petit groupe pouffa doucement de rires.
Hé oui, le cercle des nobles, sans pitié et hypocrites, ca existe partout...!


La Vicomtesse de la Clochette s'avanca pour faire allégeance, tandis que le Jourdain faisait son entrée, sans se faire remarquer....
La grande porte qui grince, suivit d'un grand HIPS.
Tout les yeux rivés sur lui, sauf ceux des quelques ducs au premier rang, habitués a cette entrée....!


Roh qu'est ce que j'vous avait dit!
Mais pourquoi boit-il autant?
j'ai entendu dire qu'il avait tué son frère a la guerre...
moi j'ai ouie dire qu'il avait perdu sa femme enceinte!
moi j'ai entendu dire que par dessus le marché, qu'il avait perdu une de ses jambes, ca expliquerait qu'il boite!
mais non! ca c'est l'alcool mon pauvre ami...!

Jourdain était plutot bien habillé, fait exception la tache de vin rouge sur sa chemise...Il était petit, et avait un ventre naissant...les abdos fondus, comme il les appellait....bien que ces dits abdos n'eurent jamais été solides...!
Il s'avanca dans l'allée centrale, en titubant, mais essaynt de lutter contre la graviter, afin de trouver un siege vide...il s'assit, un exploit sans tomber!

Hips oups pardon....

La Vicomtesse finit son accolade, et les yeux se tournèrent vers Jourdain...
Le herault soupira...


Monsieur Jourdain, je vous pris d'avancer....

Il se leva difficilement....et s'avanca vers le duc.
Petit sourrir gené, il dit au herault:

baron Jourdain je vous prie!

han vous avez vu ca!
il ose reprendre le herault!
il manque pas de culot!

Mon bon duc! ah vous voyez j'vous reconnais deja comme étant mon duc!
d'ailleur jme demande comment c'est possible, vous avez vu votre nez!
Poaf! qui a osé voter pour vous!!
Alors hum.... qu'est ce que je dois dire deja...


ah vi je dois vous conseiller a ce qui parait, ecoutez dans ce domaine y'a pas mieu, j'ai gouté tous les alcools du monde!
je dois vous aider aussi, je gouterai tout avant vous, promis!
et hum, bordel c'est quoi le dernier deja....


Le herault se controlait pour ne pas lui en coller une, quant au duc, il ne savait que dire, tellement il était choqué....! Dans la salle, on sentait l'hésitation entre eclats de rire, pleures, et sortir les armes...

Ah ben protection, ca rejoint mon aide vous allez me dire!
Rah quel est l'imbecile qui a dit qu'on devait repeter ca! la moitié des noblions en pense pas un mot...!
HIPS hopla.... ah je dois m'agenouiller devant vous, ô mon grand duc! j'oserai juste une petite critique, hum votre courrone penche et fait paraitre votre tete vraiment petite!


Il s'agenouilla... le duc prit la parole
HIPS

Monsieur Jourdain, euh Baron Jourdain je suis profondément ch....

HIPS hum la tete baissée, je me sens vraiment pas très biiiiiiiieeeennnn....

Jourdain ne put s'empecher de vider le contenu de son estomac sur les bottes cirées du duc.....il s'ecroula, ivre mort...
Le duc ne sachant que faire....demanda conseil au premier duc devant lui
!

Euh mon duc je ne sais pas comment vous aider!
Ah ben c'est malin! et vous là, debarassez moi de ca!euh votre grace....il y a des gardes pour ca...

Son premier mandat commencait bien.....
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