Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Hostel de Josselinière, Père & Fils.. Et Moi !

Yolanda_isabel
Une abbaye, une porte, un collège. Bordelle, la porte. Et un hostel familial situé à l'extrémité du Louvre pour le silence, pour le plaisir de sentir monter la joie de traverser les rues pour gagner les moments heureux. Enfin, ça, ça ne concerne que Yolanda qui a quitté l'Anjou pour gagner l'Hostel Familial de Josselinière et y préparer le petit goûter qui sera préparé sous une dizaine de jours.

- Un prince Charmant ! Je vais avoir un prince Charmant ! Je vais avoiiiiiiiiiir ! Et y a Aimbaud qui vient ? Et Griotte et 'Cianne vient aussi ? Et y a qui qui vient ? Moi ? Oui, moi, je viens, mais c'est de la normalité. Et qui d'aut' ?

Curieuse ? Sûrement. Enfant ? Vraiment. Pourquoi si tôt ? Parce qu'elle y tient, elle, bercée par les romans courtois et que son père cède à tout, et qu'il est de notoriété publique que plutôt la fille de bonne famille accepte son sort, moins elle souffre, elle ne saurait souffrir de sa vie future. Et au moins pourra-t-elle presque choisir.

- J'ai beaucoup de la hâte, je crois ! Tu crois Breiz l'a eu la lettre ?

Trop de questions à bientôt cinq ans, qu'il est dur d'être jeune, et pourtant cette lettre, elle en est fière, elle a écrit elle-même son prénom sur le modèle de sa nourrice, mais elle-même et sans trop trembler. Oui, elle grandit, alors ce goûter tombe à point, n'est-ce pas ?
_________________

« Non vraiment, les cannes, c'est has been.. Faites rouler vos bourrelets ! »
Yolanda_isabel
[Bande son pourrie]

C'est le jour ! C'est le jour ! Le jour de rencontrer le Prince Charmant ! Pas un grain de poussière qui traîne dans l'hôtel, pas un domestique qui ne court pas pour préparer la fête tant attendue.

Dans la grande salle, aux murs couverts de tentures carmines, un buffet rempli de gâteries achetées en masse chez la devenue célèbre Ella Durée, de la charcuterie puisqu'il y aura des princes charmants et qu'un homme mange de la viande, c'est Papa qui le dit. Les tables disposées en U pour laisser libre l'espace qu'il faut pour danser ou jouer. Un trône sur une estrade, un trône au dossier rembourré et tendu de velours rose, comme le siège. Un autre trône à ses côtés, bleu ciel, celui-ci.

Et au milieu de toute cette agitation, Yolanda Isabel, habillée de rose, habillée par des Doigts d'Or, pas ceux d'Attia cette fois, ceux d'Estrella.




Yolanda qui régit tout cela d'un doigt de maître, retenant des sautillements à chaque arrivage de nouveau plateau recouvert de macarons. Yolanda qui retient une moue boudeuse, puisque son frère n'est pas là, alors qu'elle a fait mettre un siège pour lui, à ses côtés. Vilain frère !
_________________

« Non vraiment, les cannes, c'est has been.. Faites rouler vos bourrelets ! »
Aimbaud
[J'te connais par coeur]


Qu'est-ce que c'est que cette annonce ?!

Et un arrachage d'affiche-rose sur une porte parisienne, un. L'Aimbaud appliqua le parchemin contre le nez de son valet, un garçon d'écuries pailleté de tâches de rousseur, sûrement un breton immigré. Ils venaient tous deux de descendre de cheval et s'aprêtaient à entrer dans une taverne de la capitale pour s'humecter le gosier, quand l'annonce avait sauté au visage du jeune Josselinière.

Lisez-moi ça, Rudolf. Je crains d'avoir mal saisit le sens de ce placard... Pour vous dire, je vois rouge !
_Euh oui oui, bien Sénéchal ! Mais... Permettez ? Je vais avoir du mal à déchiffrer...
Pourquoi ? T'es bigleux ? Si t'es bigleux t'es viré. J'ai besoin d'un petit personnel qui ait 10 sur 10, pour surveiller mes arrières.
_ Dix sur dix de quoi...? Surveillez vos arrières de qui ?
C'est top secret. Pas le droit de parler. 'Suis au conseil de Bourgogne, moi mÔsieur.
_Certes, m'enfin quoi qu'il en soit je ne lirai pas cette affiche.
Tu liras cette affiche !
_Je ne lirai pas cette affiche !
Tu la liras te dis-je !
_M'enfin non ! Vous l'avez mise en pièce !
Ah ? Très juste.




L'adolescent fourra le bout de papelard dans a poche de son pourpoint, pour en faire usage ultérieurement. Il était souvent à court de mouchoirs. Puis s'emparant de la bride de Pet-Gaz, son fougueux destrier, il le fit aller au pas dans la ruelle : direction la Porte Bordelle. C'était à deux pas de cheval, ça tombait bien. Rudolf se mit à geindre :

_Mais on ne va pas boire un coup ?

Ce fut la goutte de d'eau qui coupa le vin, un serviteur qui se permettait d'exprimer tout haut ce que le maître pensait tout bas... Aimbaud lui balaya de l'air dans la tronche d'un geste las.

Entend bien, Rudolf. Tu as été embauché en CDD, Conseil-Ducal-Décision, et si la duchesse ne t'avais pas poussé entre mes pattes pour lui livrer mes courriers, je t'aurais pas accepté à mon service même contre une baronnie. Alors tu la mets en veilleuse, et tu fait oui du menton à tout ce que je vais dire. Ma soeur, cette liliputienne tagada, s'est mis en tête de faire défiler chez nous, une foule de prétendants de bac-à-sable. C'est intolérable ! Je ne te vois pas faire oui.

Rudolf fit oui.

Elle est trop jeune pour avoir des amoureux. Tu savais qu'elle n'avait pas encore de prémolaires ? Ca doit être du à son régime de friandises ça, ça repousse la croissance des jeunes damoiselles. J'ai étudié ça en cours de Culture-G avec mon précepteur. Je ne sèche pas les cours moi ! Fais oui. Bien... Je vais surveiller cette petite fête de très près, Rudolf. Le première qui touche la grasselette mimine de ma soeur, je lui fait bouffer sa couche-culotte.

Ils passèrent le porche de l'Hôtel familial et y laissèrent les chevaux à un palefrenier. Aimbaud gravit les escaliers, chouravant au passage des cuisines un godet de jus de raisin qu'il engloutit aussi sec. Puis débouchant sur la salle des banquets, un immense réfectoire décoré par les meilleurs designeurs de la renaissance, il avisa sa soeur et se plia dans une révérence auprès d'elle pour lui bécoter la patoune :

Ma petite soeur... Auriez-vous perdu la tête, tête blonde ? Inviter des "hommes" ici ? Papa va être furax.
_________________
Yolanda_isabel
Il est là, le divin frangin, chantez haut-bois, résonnez musettes !

Car alors qu'elle indique à un valet où ira telle couronnes de houx, puisque les fleurs sont à oublier en janvier, voilà que son frère arrive et se plie en une révérence avant de lui baiser les mains. Est-il encore bon de mentionner qu'elle est l'enfant chérie de la famille ? La prunelle des yeux de ses parents, la peur constante d'un grand frère ? Il est l'aîné, elle est l'innée.


- Ma petite soeur... Auriez-vous perdu la tête, tête blonde ? Inviter des "hommes" ici ? Papa va être furax.

Elle rend la révérence qu'elle veut réussie comme jamais, avant de sourire à son frère et de le prendre par la main, étant bien trop petite pour le prendre par le bras.

- Papa a dit que je peux.

Cette phrase ne veut-elle pas tout dire ? Le valet de son frère est congédié d'une main, alors même qu'elle entraîne Aimbaud vers les trônes pour se glisser sur le sien.

- Papa a dit que je peux pa'ce que il faudra que un jour, j'a un mari. Tu .. Vous aussi, vous pareil, mais une femme, alors p'u personne m'aimera comme mon 'rand frère et je sera triste. Alors y faut que j'a un fiancé. C'est de l'importance 'Baud.

Elle y a beaucoup pensé, Aimbaud est en âge d'avoir une fiancée et bientôt une épouse. Alors qui l'aimera à la manière d'Aimbaud ? Protecteur et moqueur, aimant et distant ? Personne, personne d'autre que ses parents, aucun autre garçon. Et il lui faut trouver le Prince Charmant pour cette raison. Le trône bleu aux couleurs des Josselinière est montré du doigt.

- Pis, ça fera des copains, dans le pire.
_________________

« Non vraiment, les cannes, c'est has been.. Faites rouler vos bourrelets ! »
Arutha
Le normand avait fait des siennes, ce jour-là. La Héraudérie, d'abord, la Pairie, ensuite, sans que sa nourrice ne soit avertie de quoi que ce soit. Elle s'inquiétait peut-être pour lui. Ptete bien, ou ptete pas. Tant pis. Après tout, elle avait accepté de partir faire des courses.
Il avait "lu" une annonce, n'avait pas tout compris, mais avait saisi l'essentiel du message. Et en avait fait sa propre déduction. Il pourrait se faire des copains. Bien manger, aussi, puisqu'un goûter avec des copains, c'est toujours bien organisé. Et toujours bon, surtout.

Il prit la direction de l'Hôtel des Josselinière, demandant parfois -souvent- qu'on l'aiguille dans la capitale. C'était grand, et il commençait à se dire que déambuler seul dans la ville n'était pas une très bonne idée. Certaines ruelles étaient sombres, jonchées de trucs bizarres.
Oh, un rat ! Exclamation surprise, et dégoûtée.

Pourtant, après quelques dizaines de marche, il arriva enfin à l'Hôtel. Il avait faim, et l'idée du goûter le faisait se presser encore un peu plus. Arutha passa sous le porche de l'Hôtel, et demanda à un homme/domestique/valet/personnage-inconnu qui se trouvait là :
C'est ici le goûter ?
Valet-Padbol, incarné par Yolanda_isabel
Les macarons ? A droite du buffet. Les rotisseries ? Au centre ? Le fils du Duc ? On l'esquive au risque de se prendre une taloche. La naine ? On prie pour qu'elle fasse pas de caprices.

Etre valet des Josselinière ? Ca n'a pas de prix.. Il aurait pu se dire ça.. Il aurait pu.. Mais alors qu'il sort un baquet d'eau sale pour le vider dans la rue, son attention est détournée.


C'est ici le goûter ?

Un môme ! Alléluia, ça arrêtera peut être la simili-crise familiale qui se joue à l'intérieur.

Oui, oui, mon p'tit seigneur ! C't'ici ! Rentrez donc ! C'dans la grande salle.

Alléluia !
Arutha
Oui, oui, mon p'tit seigneur ! C't'ici ! Rentrez donc ! C'dans la grande salle. Sourire du blondinet. Merci. Et hop, un macaron de chouravé au passage.

Arutha reprit sa route vers la grande salle. Et, lorsqu'il entra dans cette dernière, il ne put s'empêcher de s'exclamer :
Waou, c'est grand ici ! Une fille, blonde, potelée et petite, dans une robe rose bonbon (mes excuses aux couturiers s'il s'agissait d'un rose fushia...), se trouvait à quelques mètres de là. Il se dirigea vers elle et, de son plus beau sourire, dit : Boujou ! C'est toi Yolanda Isabel ? Moi, c'est Arutha ! T'es belle ! Oui, il le pensait. Si, si.

C'est toi qui organises ce goûter ?
_________________

Si vous aussi, à Eilinn, vous foutez deux L et un N. Je vais me faire taper !
Arthur_de_troy
Quand on était à Paris, même au fin fond d’un collège, on se devait d’être plus ou moins au courant des derniers potins. Et justement ce jour-là était un grand jour ! Une mioche cherchait à se fiancer, mais ce qui avait tapé l’œil de la progéniture ducale, c’est que cette même mioche organisait un goûter.
Lorsque l’on passait le plus clair de son temps dans un coche pourri pour se faire balloter du BA jusqu’à la capitale et inversement, on ne refusait donc jamais une si sympathique invitation à s’en fourrer plein la panse. De toute façon quoiqu’il puisse se produire, Arthur privilégierait toujours sa gourmandise.


Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ça a parfois du bon d’être un mâle !

Sauf que derrière, les deux valets qui s’étaient rendus complices de la fugue du blondinet du collège ne suivaient pas aussi bien le rythme et se demandaient encore ce qui avait poussé celui dont il avaient la surveillance à s‘enfuir de la sorte.

Rho allez, du nerf ! Sinon y aura plus de pâtisseries pour moi, et vous savez ce que ça signifie ? Que c’est la cata ! Et que ça pue sévère pour vous !

Car le blondinet pouvait être aussi sympathique qu’impitoyable. Mais que voulez-vous, il fallait savoir diriger les hommes d’une main de maitre dans la famille. En fait pas tout à fait. Le rouquin l’avait depuis toujours habitué à se comporter comme l’égal des domestiques, mais lui, à onze ans, qu’est-ce qu’il pouvait bien en avoir à carrer de l’égalité entre nobles et gueux ?!
D’ailleurs il continuait d’arpenter les rues bondées de Paris pour rejoindre l’hostel particulier des Josselinière, famille qui faisait bien partie de sa classe sociale. Et c’était une question d’honneur d’arriver à l’heure au goûter, non pas pour faire la causette aux domestiques, mais bel et bien pour remercier celle qui avait dû faire dépenser une fortune à ses parents pour trois malheureuses pâtisseries.

Bientôt Arthur et ses sbires se retrouvèrent à la bonne adresse. Sans même se retourner vers les bonshommes, parce que pas le temps, il rejoignit l’entrée.


Bien le bon jour ! Politesse oblige. Je suis Arthur de Troy, c’est aujourd’hui le goûter ?

Phrase d’accroche du pur beau-gosse à qui il manquait Ze truc qui tue, l’éloquence. Toutefois il affichait son sourire de tombeur même s’il préférait le réserver à son hôte s‘il venait à s‘enticher d‘elle.
_________________
Griotte
Le coche frappé des armes de la famille Blanc-Combaz crapahutait dans les rues de Paris en secouant les deux jeunes voyageuses qui avaient eu le malheur de monter à son bord. Le malheur, oui ! C'était du moins ce que pensait l'aînée, qui regrettait déjà d'avoir accepté l'invitation de Yolanda. C'est pas qu'elle n'aimait pas la mini-Josselinière, non. Ce qui la dérangeait surtout, c'était l'idée de passer son après-midi avec une flopée de prétendants en langes-culottes. Sans compter sur le fait, qu'elle risquait de croiser le frère de leur hôte.

Tu crois qu'Aimbaud sera là ?

Griotte plongea son regard anxieux dans celui de sa petite soeur. C'était la énième fois qu'elle lui posait la question depuis qu'elles avaient pris la route, comme si le simple fait de s'enquérir de la présence du jeune homme suffirait à le tenir à distance du goûter qui s'annonçait.

J'espère que non.

Elle n'avait pas du tout envie de le revoir. La honte qui s'était abattue sur eux lors de leur dernière rencontre était encore trop cuisante aux yeux de la bâtarde. A coup sur, le Josselinière ne manquerait pas d'y faire allusion. A moins qu'il ne préfère éviter ce sujet aussi gênant pour la dignité de l'un que de l'autre.

Et s'il est quand même là ?

Elle n'allait quand même pas passer son temps à essayer de l'éviter entre une part de gateau et une bouchée de fruits confits. De toute façon, ce serait impossible. Avec la quinzaine d'années qu'ils traînaient dans leur pattes - à un ou deux ans près, mais on s'en tape ! - ils seraient probablement les plus âgés présents dans la salle. La môme s'imaginait déjà deux asperges surplombant une foule de gnomes, tel un phare s'élevant au dessus du niveau de la mer. Plus voyant tu meurs. Impossible de s'ignorer sans faire preuve d'impolitesse, mais comme la politesse n'était pas vraiment le fort de la morveuse, ça paraîtrait presque naturel... mais ce serait quand même mieux de trouver une solution de secours. Elle avait besoin de plus de temps !

Bordel de Dieu, Victor ! Roule moins vite !
Bah en fait, on est arrivé, mam'zelle Griotte.
Et meeeerde !


En deux temps trois mouvements, les deux soeurs Blanc-Combaz se retrouvèrent sur le seuil de l'hôstel Josselinière, à coté d'un gamin à l'air malicieux. La môme posa les mains sur ses épaules et le poussa doucement en avant.

Ouais c'est aujourd'hui le goûter. Passe devant le gnome ! Alycianne toi aussi. Faut pas qu'Aimbaud me voit.

Quand on a pas de plan B, on applique le plan A et advienne que pourra...
_________________
Pandorha
[Dans Paris]

Pandorha qui passait un peu de temps à Paris pour sa fonction de Dame de la Chambre de la Reyne, se baladait dans les rues avec Marie sa suivante quand elle vit une affiche, une affiche rose. Cela attira immédiatement son attention, elle alla pour lire et eu le sourire aussitôt elle retenait les informations importantes.

Marie vite rentrons, je dois écrire une missive à mon cousin.
Bien votre Grasce.

Elles rentrèrent donc à l'hôtel privée de la Duchesse, acquisition fait avec la Duchesse Nennya. Pandorha alla immédiatement dans son bureau pour rédiger la missive.




Paix & Amitié

Mon cousin,

Aujourd'hui en me promenant dans les rues de Paris j'ai vu une belle affiche rose, il semblerait que Demoiselle Yolanda Isabel de Josselinière à prévue un goûter avec pleins d'enfants de nobles naissances. Je t'encourage vivement à t'y rendre pour te faire des amis, même si je pense que tu n'as pas besoin de ça.

Ta cousine Pandorha.

Ps : Fais-toi beau, bisous.


Elle n'écrivit pas le but de ce goûter, il n'avait pas besoin de savoir que c'était uniquement pour les héritiers, il aurait la surprise comme ça. Elle donna la missive à Jacques qui parti sur-le-champ.

_________________
Pandorha d'Arundel des Olonnes, née de Noldor,
Chancelière du Berry,
Baronne de Buzançais,
Dame de la Fortillesse et de la Beausse.
Alycianne
Alycianne retenait de toutes ses forces le sentiment qui lui gonflait le buste. Plein, puissant, épais, bordé d'impatience, il l'emplissait de joie et lui donnait la furieuse envie de tortiller des hanches. Qu'elle maintenait donc, un sourire -toujours !- crispé par l'effort aux lèvres. Elle leva les yeux vers Griotte, grande soeur avec qui elle partageait la voiture.

Tu crois qu'Aimbaud sera là ?
Oui, dans l'évidence, moi j'aimera bien le voi..
J'espère que non.

Petit silence de la fillette. Griotte et Aimbaud partagent un lien qu'elle n'a pas réussi réellement à déterminer.
Et s'il est quand même là ?
Oh je suis sure qu'il sera gentil...
Rassurer n'est pas le fort d'Alycianne. Dans le pire, on se cachera sous les tables, derrière les rideaux, ou dans la cuisine. Ou on se déguisera en garçons. Proposer des solutions (surtout quand il s'agit de cuisines, et donc de gâteaux) parfois décalées est une discipline dans laquelle au contraire elle excelle.

Puis ils arrivèrent à destination.
Qu'on se le dise, Alycianne n'était pas là en vue de se repérer un éventuel prétendant. Non, ce goûter était pour Yolanda, la seule vedette de la journée. Non, Alycianne ne se voyait pas flirter entre deux bouchées de choux à la crème. Non, elle avait de toute façon déjà un fiancé.
Et si blondinets craquants il y avait, elle ne ferait que les reluquer de -presque- loin.
En plus de retrouver l'adorable bouchée rose -nommons l'idole du jour Yolanda Isabel-, elle se réjouissait de pouvoir gouter à nouveau de ces délicieux macarons, et toutes les autres sucreries qu'il y aurait -Alycianne a là totalement confiance dans les gouts sucro-culinaires de la petite Josselinière.

C'est donc d'un pas presque sautillant qu'elle se dirige/se rue dans l'entrée du manoir. Et là, ô surprise ! Un blondinet. Le gouter promettait d'être exceptionnel. La minette se pare d'un sourire qui ne l'avait à vrai dire jamais vraiment quittée, secoue ses boucles.


- Bonjour, je m'appelle Alycianne de Blanc Combaz et... Hm. Regard lancé à sa grande sœur qui poussait déjà son interlocuteur en avant. Griotte... Mais bon, entre sœurs, on fait n'importe quoi qui fasse plaisir à l'autre, non ?

Je peux essayer de le diversionner.

Et de s'élancer vers la grande salle, pour s'écrier :

- BooOonjoUUr ! Capter l'attention. Sourire, faire gonfler les jupes rouges de sa robe, et agiter ses boucles sombres.
Yolanda ! Je suis contente de te voir. Aimbaud, Aimbaud ! L'occuper, ne pas qu'il voie Griotte !
Elle se dirige donc droit vers l'adolescent, à regret tout de même : un autre blond discute avec l'amie rose -et les blonds vous l'aurez compris font craquer notre Quartz bourguignon. Bref. La voilà qui se dirige droit sur Aimbaud, lui attrape les mains, le tourne dos à l'entrée de la salle. Voie libre !


Aimbaud, comment tu vas ?
Ne pas le laisser parler, ne pas le laisser se retourner, dire quelque chose, être intéressante, enfin !
Euh... La première chose qui te passe par la tête !
Tu connaîtrais pas la recette de la morue aux fraises à la chantilly mayonnaise et aux câpres flambée au pastis ?
C'est très, très important.
Yolanda_isabel
Pas de réponse de son frère, elle s'inquiète. Non, vraiment, elle s'inquiète à donf' même.. Aimbaud n'a pas répondu. Elle s'inquiète tant et si bien que le joli parlé bourguignon est oublié au profit de l'accent angevin.

- La vérité, 'Baud, t'es sur que ça farte ? Tu m'fais flipper ma race là..

Et interrompant la petite scène familiale, v'là-t-y- pas qu'un gosse s'pointe. Blond, yeux verts, plus grand qu'elle - si, si ça joue question sexe à piles - et qui lui sort la phrase la plus douce à l'oreille qui lui était donnée d'entendre venant d'un inconnu. T'es belle.. Les mots résonnent, chantent, et oublié le grand frère, quand elle se tortille, rose de ravissement avant de répondre.

- Oui, c'est moi, qui organise le goûter ! Et c'est moi Yolanda Isabel ! Tu viens d'où ? C'est qui tes parents ?

Oui, des questions essentielles pour savoir s'il est Prince, déjà, il est charmant, y a du potentiel. Et en parlant de potentiel, v'là qu'un deuxième prétendant s'radine, poussé par une Alycianne et .. Il lui avait semblé voir Griotte. Les yeux s'écarquillent, puis non, puis ils se re-équarquillent devant la diatribe d'Alycianne. Et quand enfin, elle se tait pour laisser répondre Aimbaud, c'est Yolanda qui prend la parole.

- 'Cianne, ça faisait longtemps ! Au moins.. Deux mois, c'est du long, deux mois. C'est un ami à vous ?

Et de pointer le blondinet nouvel arrivant du menton en souriant, avant de descendre de son trône rose pour esquisser une révérence.

- Je m'appelle Yolanda Isabel de Josselinière, et c'est mon grand frère, Aimbaud.

Comme elle parle bien ! Mais en attendant, elle dévisage Aimbaud, alors quoi ? Cette recette ? Elle vient ?
_________________

« Non vraiment, les cannes, c'est has been.. Faites rouler vos bourrelets ! »
Arthur_de_troy
La chose incroyable à Paris, c’est que peut importe l‘endroit où l‘on pouvait se trouver, on se les caillait (lait caillé ? Mouahahah jeu de mots à deux sesterces). Et là c’était malheureusement le cas du blondinet qui n’avait pas prévu de se retrouver en plein courant d’air. Nan mais sa coiffure quoi ! Lui qui avait passé du temps à peigner la moindre mèche.

Mais rapidement il arqua un sourcil et pencha la tête en arrière. Qui se permettait donc de le prendre ainsi par les épaules et lui sommer d’avancer en le traitant de gnome. Elle avait pas vu sa tronche la malpolie ?!
Donc forcément, il fallait bien qu’il proteste par succession d’onomatopées plus incompréhensibles les unes que les autres. La seule chose à retenir c’est qu’il n’était pas content, mais alors pas content du tout. Il ne se gêna d’ailleurs pas pour faire crisser entre ses dents une phrase du style:
Et t’es qui toi patate pour que je te serve de vulgaire bouclier, hum ?!

Cependant, il mit à profil la situation alors que le convoi se stoppait. Les filles discutaient déjà entre elles, ce qui n’avait rien de bien étonnant, et Arthur quant à lui observait, sans y trouver un quelconque intérêt, la salle. Elle était spacieuse, certes. Richement décorée, aussi. Mais ce qu’il y avait de réellement important se trouvait là, tout près.

Continuant d’observer l’assemblée et de sourire pour faire illusion, il tenta une approche du buffet pour subtiliser un "Oh naaaaaaaaaaaaaan la poisseuh ! C’est qui qu’a osé se servir sans m’attendre ?! Fichtre !" macaron et s’en délecter tandis que les gamines continuaient de se raconter leurs petites histoires.
Le seul soucis apparent était qu’on allait bientôt le coller aux basques. Pas même le temps de goûter le met qu’il avait dans les mains qu’il joignit ces dernières dans son dos pour faire style pas vu pas pris. Malgré tout, le geste ayant une certaine élégance et Yolanda venant se présenter à lui comme une parfaite petite héritière, il pencha son torse avec souplesse en laissant ses mains là où elles se trouvaient.


Et moi c’est Arthur de Troy, enchanté !

Il se redressa et sourit, comme un gamin, aussi parce qu’il en était encore un. Il se permit un regard en direction du dénommé Aimbaud et lui adressa un signe de tête. Gamin, mais qui prenait souvent des airs de petit homme.

Vous êtes très jolie damoiselle.

Reprit-il à l’attention de la petiote. Elle était replète, mais à son âge c’était plutôt mignon. Et puis Arthur ne faisait aucune distinction ; Il faisait la cour à toutes les femmes, miniatures ou non.
Et puis la petite devait avoir une excellente cuisinière, ou un super dealer en sucreries, y avait donc de quoi lui plaire au blondinet, gourmand comme il était.


Et votre robe vous va à ravir !

Il en faisait un peu trop ? Pourtant c’était connu, les filles n’avaient d’yeux pour leurs toilettes. Même lui n’avait aucune chance de rivaliser.
_________________
Aimbaud
[Hum... Un gros mot ?]

Comment ça un fiancé ? Elle a craqué son collier de perles, la Yoli ou quoi ? L'Aimbaud en reste comme deux ronds de flan, serrant faiblement la petite main blanche et potelée de sa soeur tout en la laissant le mener à leurs places respectives. Il fallait réagir, l'emmener voir un médicastre... "Docteur, ma soeur a une libido monstrueusement précoce !" Il voyait d'ici la réponse de l'expert en diagnostique, le Docteur Maison : "Mais voyons ce n'est rien. Quelques bisous baveux, un caramel qui passe d'une bouche dans l'autre. Au pire elle aura la grippe, et là revenez me voir..." Mais ça n'était pas — rien — c'était la porte ouverte à tous les excès. La bande-annonce de bien d'autres conséquences telles que le fameux "soulevé de jupes", ou encore la terrible "main baladeuse".

AAaarg ! Grommela Aimbaud en se secouant la tête pour se défaire de ces visions.

Une petite voix couinarde le tira de ses pensées. Il avisa un gnôme blond qui avançait aussi vite que le lui permettaient ses jambes courtaudes, jusqu'au trône de Yolanda avec un sourire mille fois trop pervers aux yeux du Frère. Et puis, ce fut la phrase :

C'est toi Yolanda Isabel ? Moi, c'est Arutha ! T'es belle !

Feuque ! Crotte de bique à ressort ! Il se retourna comme un flamby vers un valet qui lui portait un plateau de sucreries en forme de coeur — quelle horreur ! Non mais... vous avez entendu ? Je suis le seul a avoir entendu ça ? Vous déconnez ou quoi. Il vient de la draguer !

Le serviteur fila en transpirant, avant de subir le joug d'une colère josselinière. Aimbaud se leva tout d'un bloc de son trône, bien décidé à choper ce morveux par son noeud de cravate pour lui apprendre les règles à suivre concernant les filles de la famille, quand une main l'arrêta sur le plastron, et l'obligea à faire volte-face : donc à faire face au coin de la pièce, panorama intéressant. C'était une tornade de cheveux noirs et une bouille d'angelot en stuc, avec une voix haut perché... Alycianne !

Aimbaud, comment tu vas ? Euh... Tu connaîtrais pas la recette de la morue aux fraises à la chantilly mayonnaise et aux câpres flambée au pastis ? C'est très, très important.

Hein ?... De...? Trois ? Il s'était toujours douté que dans la fratrie Blanc-Combaz, elle était un peu le maillon ralentit de la chaîne. Ca devait pas cogiter bien droit, là-haut. Dommage, c'était la plus jolie ! Mais bon, la nature est ainsi faite qu'il faille que dans une portée, la maline soit pas canon, tandis que la joliette ait une case en moins. Mais enfin, que lui répondre ?

Va te faire soigner !

Non ça ce serait très, très, très vexant. Allons un effort Aimbaud, pour une fois dans ta vie, fais preuve de courtoisie...

Je ne connais point cette recette, mais si un jour vous venez à la trouver, j'aurai grande joie de la goûter en votre aimable compagnie.

Non ça, c'est lèche-botte au possible. Plutôt vomir. On oublie.

C'est alors que par dessus son épaule, il entendit une nouvelle voix de prétendant. Un autre matou imberbe amateur de frangines ! Panique. Il tente de se retourner mais l'Alycianne lui tient fermement les bras. Ne trouvant décidément pas ses mots, il ouvre plusieurs fois bêtement les lèvres tout en passant par diverses expressions, hésitant, furieux, effrayé, serial-killer, très poli, ennuyé, pris-au-piège, et encore une fois serial-killer pour finir. Enfin, un mot vient à lui. Le bon mot, le mot parfait, qui résout tous les problèmes, les situations embarrassantes, les dilemmes graves...

Il s'échappe des mains de la jeune-fille, et dit très simplement :


Défection !

Puis se retournant vers ce qui l'intéresse, il balaye la pièce d'un regard de faucon affamé et cible trois gibiers potentiels : le gamin blond, l'autre gamin blond et... Oh tiens ! Griotte.
_________________
Felix_auguste
[Sur les routes, aux abords du domaine Royal. ]

Le jeune garçon, du haut de ses 11-12 ans, venait de reprendre la route de l'Ile-de-France, après avoir demandé et obtenu son entretien avec le vicomte Flex. Le Périgord s'avérait être une terre riche et intéressante, qui variait délicatesse & plaisir. Une province aux contours joliment dessinés, et un petit coin à l’abri des habituelles querelles politiques & sociales que l'on peut observer dans plusieurs provinces du Sud, ou encore de l'Est de la France. Les routes, quant à elles, étaient également sûres, la faible escorte du jeune garçon ne rencontra aucune embuscade & autres stratagèmes puérils pouvant être imaginés par ces rats de brigands. En l'occurrence, le Périgord Angoumois avait pour principal défaut de ne pas profiter d'un accès fluvial ou à la mer. C'est ce que l'on peut appeler une province enclavée. Cela est d'autant plus frustrant, que de savoir que le Périgord ne bénéficie donc pas des derniers avantages liés à la navigation, et le temps si précieux que l'on peut y gagner, sur tous les plans, tant militaires que financiers.

Enfin bref, nous en arrivons donc finalement à la conclusion suivante. Le jeune Chéroy venait de quitter le Périgord, où il avait pris grand plaisir, et se préparait à rendre une petite visite à l'Orléans, quand une missive lui fut parvenue, scellée de la duchesse de Hennfield, sa douce cousine.

Elle lui annonçait qu'un rendez-vous de mini-mondains semblait se préparer à Paris, et qu'il serait peut être de bon aloi de s'y rendre, afin de concrétiser des rencontres, et surtout des liens, qui pourraient s'avérer financiers, si ces jeunes nobles devenaient des hommes riches et influents, ce qui pouvait être intéressant. Au delà des rencontres fructueuses possibles, le besoin de "se faire des amis" ne se faisait point trop sentir : Elle avait raison, il n'avait aucunement besoin de cela.

Le jeune garçon se mit alors à s'auto-raisonner : Si cette demoiselle s'entreprit à organiser un tel événement, c'est qu'il avait anguille sous roche, non ? Peut être que... de toute façon, il n'était pas intéressé, s'étant toujours promis à l'éventuelle fille de Crésus. Et surtout, avec un plan aussi foireux, cela ne devait que s'agir d'une demoiselle à l'âge minime, ce qui n'arrangeait en rien la chose.

Le seul intérêt valable se résumait à y squatter délicatement le buffet, qui devait être gourmandisement garni.

Et bien, finalement...


-« Et bien... Changeons de cap, direction Paris ! »

Quelques jours plus tard, le jeune garçon accompagné de sa suite, enfin arrivé à bon port, décida d'entreprendre la réponse à sa gente cousine. Il fit noter le tout par un valet lettré.

Citation:
De Nous, Félix-Auguste Caedes Amro de Chéroy,
A toi, ma cousine que nous apprécions tant,

Amitié,

Par la présente missive, nous t'adressons un élément de réponse à ta précédente lettre, m'informant d'éventuelles activités que tu aurais jugé "intéressantes" pour ma personne, et je t'en remercie.

Comme tu l'as si bien souligné, il est bien vrai que je n'ai point besoin de me faire des amis, mes des rencontres intéressantes peuvent toujours s'effectuer, et c'est en ce sens que je répondrais positivement à ta proposition.

Cordialement, Félix.


Inutile de se prendre la tête, Paris, c'est grand, mais assez bien planifié, notre jeune Félix n'eut point de mal à trouver l'adresse tant désirée. Il s'adressa donc à son chef d'escorte.

-« Annonce-moi, j'ai hâte de trouver la position exacte de ce qui nous intéresse... »

... la bouffe.

-« Bien le bonjour, je voudrais vous annoncer l'arrivée Félix-Auguste de Chéroy, venu ici répondre positivement à une annonce relativement récente. »
_________________
See the RP information <<   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)