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[Nawack]Quand le Primat n'est pas là, 2 Feuds se bécotent...

Erikdejosseliniere
... Ah ! Ma douce ! Qu'il me tardait de pouvoir vous prendre dans mes bras ! Je n'en puis plus de leurs rodomontades ! De leurs codex, de leurs concordats, de leurs bons droits opposés les uns aux autres ! Jamais ils ne font de pause ? Jamais ils ne cessent de se detester ? L'on parle d'Aristotélicisme, lequel prône le bel amor... Je n'entends que haine et bellicisme !

Tout en se "soulageant" la machine à penser, Erik avait embarqué la farouche Pucelle d'Anjou vers quelque lieu sombre et tranquille -surtout tranquille- du conseil. Lequel n'en manquait point, le Louvre étant notoirement immense. D'une voix moins forte, s'adressant à la blondeur des bords de Maine, tandis qu'il l'entrainait dans les couloir, presque à marche forcée, s'il n'avait compris qu'elle n'attendait que cela :

J'ai folle envie d'embrasser votre bouche, Ma Belle Damoiselle.. J'ai folle envie de vous respirer tout entier... Où croyez-vous que nous pourrions nous cacher des importuns ?

Erik en avait déjà une vague idée, mais la grande foi de sa dulcinée lui faisait craindre de devoir la lui exposer...
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Duc de Corbigny
Fitzounette
Une fugue ! La spécialité de la petite Reyne ! Un sourire mutin sur les lèvres, elle s'était laissée entrainer à l'écart des discussions ronflantes. Et à lui, elle osa avouer :

Vous savez, je n'y entends parfois rien... Le droit n'est décidément pas mon violon d'Ingres...
Laissons les donc bavasser... Laissons les se faire la guerre... Et faisons...


Phrase qui se perd dans un souffle. Le grand gaillard a de bonnes jambes et la môme trottine à sa suite, ses talons claquant dans le silence lugubre des couloirs. L'ivresse de la fuite, de savoir que bientôt, elle sera dans ses bras. Trouver une planque, au plus vite ! Trouver un bureau désert. Sur le ton du complot :

Pourquoi pas le bureau du Primat ? On dit qu'il n'y vient quasiment jamais...
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Erikdejosseliniere
Ecarquillant tout grand des yeux décidemment bien amoureux, le Duc arreta un moment sa course folle, pencha le buste vers le mignon petit pavillon des ouïes de la belle, lui susurrant d'une voix pleine d'espoir :

Ohhhhh... Ma belle indomptable...! Je n'osais vous proposer ce lieu, de crainte de vous froisser. Ce n'est plus très loin, je crois !

A peine eut-il achevé ces quelques mots que ses lèvres charnues se saisirent du délicieux lobe de cette oreille offerte à toutes les tentations, les aspirant juste ce qu'il faut, tel un affamé, tel un amant... Puis reprit dans la foulée, rougissant d'impertinence et de plaisir entremélés, leur marche folle vers le fameux office, la menue menotte angevine toujours abandonnée dans la sienne. Que ne lui faisait-elle pas faire...
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Duc de Corbigny
Fitzounette
Il... Il... Tente de lui dévorer une oreille ! Ah pour sûr, la môme, on ne lui avait jamais fait ça !
Sursautant tout d'abord, se demandant quelle est cette drôle de lubie de son amoureux, puis se laissant aller à cette étrange coutume - anthropophagie Bourguignonne ?- elle frissonne face à son audace. Et la cavalcade reprend.
Enfin, ce fameux bureau. Elle entre à sa suite, refermant la porte derrière eux et s'y adossant, le souffle court. Il y fait sombre, et cela sent le renfermé... Mais qu'importe.
Ses prunelles n'ayant même pas eu le temps de s'habituer à l'obscurité ambiante, elle se met à sa recherche à tâtons, ne soufflant mot.

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Erikdejosseliniere
Enfin...! Les voila à l'abri des regards indiscrets, des messes-basses, des jaloux, des prévaricateurs, des emberlificoteurs codexiques et concordesques, des grotesques de tout poil !

Elle était là, offerte à sa bouche, offerte à ses sens, l'odeur de sa peau exalhant son parfum entêtant, ses bras, sa nuque, sa petite poitrine qu'il sentait monter et descendre à vive allure sous les entrelacs de tissus et dentelles... Se laissant emporter tel un matador affrontant un fougueux taureau, Erik lui porta une premiere estocade, plaquant l'angevine rebelle contre un mur -vraiment etrange cette ambiance, cette odeur de vieux papier moisissant, ce silence mat-, puis, posant avec force et tendresse tout autant, un long, un profond, un délicieux baiser, l'environat de son buste d'homme aimant...

Quelques mots, tout de même, entre deux souffles :


... Je t'aime... Je vous aime... Je t'aime... Embrassez moi à n'en plus finir...
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Duc de Corbigny
Fitzounette
Elle n'avait pas eu le temps de le trouver, c'est lui qui l'avait littéralement percutée, plein de fougue et de désir brûlant.
Elle se laissa aller à cette étreinte toute aussi passionnante que passionnée, goûtant avec un plaisir non feint à ces langoureux baisers, n’osant bouger un cil.

Mais devait-elle se laisser capturer comme une vulgaire proie, devait elle se montrer docile ?
Ce n’était pas dans son caractère, il n’y avait rien de « facile » chez la Petite Reyne…

Ainsi, elle exécuta une magnifique pirouette (nous ne disposons malheureusement pas du ralenti pour commenter l’action), se laissant tomber au sol, et elle se mit à ramper (pas facile avec tous ses jupons), allant se réfugier sous le bureau du primat.

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Erikdejosseliniere
La petite "bête" était parvenue à filer entre les doigts du taureador improvisé, lequel devait illico se changer en pecheur à la ligne, la damoiselle jouant les anguilles filantes !!!

Coquine... Lacha-t-il tout sourire, et bien que la pénombre des lieux ne permettait guère que l'on distingasse ses traits. Alors comme ça, on veut jouer...

Seulement, pas plus que d'option "ralenti", le duc n'était en possession de lunettes à infra-rouge, ce qui, il faut bien le reconnaitre, compliquait d'un cheveux cette chasse à la civelle d'Angers. Son petit poisson préféré était donc sous bureau -d'où l'expression-, mais Erik n'avait eu le temps de voir autre chose qu'une ombre - piscidé qui ne ressemble guère, vous en conviendrez, au premier, fort longiligne-.

Le bruit provoqué par la chute d'une pile de dossiers, posés on ne sait où, sembla retentir dans tout l'étage, tant le silence qu'il brisait était grand. Mais le Pair n'en eut cure, poursuivant sa quête, se mettant à son tour à quatre pattes de crainte de tomber lourdement sur la blonde...


Fitz... Fitzouneeeeette... Allez... Où te caches-tu ?

Manda-t-il moins bruitamment... Mais fort frustré de ne pouvoir la mettre sur le grill...
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Duc de Corbigny
Fitzounette
Elle se recroquevilla autant que possible, retenant sa respiration, et tentant de ne point faire bruisser les étoffes de ses atours féminins.
Elle scrutait les ténèbres, se questionnant sur la stratégie à adopter.

Changer de cachette ?… Et se retrouver ainsi un moment à découvert ? Mauvaise, très mauvaise idée. Elle était donc acculée. Dans son tanière, le lapin blanc se terrait.

Une pile de dossier tomba dans un grand fracas. Elle sursauta dangereusement, manquant de se cogner la tête.

Mais quand il commença à murmurer des « Petit, petit… », tentant de l’attirer et l’incitant à se dévoiler, elle ne pu réprimer un gloussement délateur.

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Erikdejosseliniere
Glou-glou... Glou-glou...Hihihihihi... Gli-gli... Gli-gli... Houhouhouhou

Ces bruits étranges, mélange improbable d'une pintade croisée à une galinette cendrée venaient de la droite, Erik en aurait mis sa main à couper ! Seulement, la seule indication permettant au bourguignon de repérer son oiselle étant sonore, le réflexe qui s'en suivit eut une conséquence désastreuse :

Boiiinnnnggggg !!!!

Voila, pour faire court, l'onomatopée la plus proche d'une certaine véracité auditive lorsque, par inadvertance, un crâne ducal croise la route d'un pied de table basse en fer forgé... Le bruit suivant -un cri, pour être exact-, nous le connaissons tous :

Aïïïeeeeeuuuu !

Le duc en serait quitte pour une belle bosse, lui, le bourreau de travail. Enfin, quand il ne jouait pas les cigales... Comme un grand gosse -ce que tous les hommes sont lorsqu'ils ont envie de se faire plaindre-, toujours au sol, toujours à chercher son petit moineau, il lacha, grand nigaud amoureux :

Fitzounette... Erik... Bobo...!
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Duc de Corbigny
Fitzounette
Elle le sentait approcher, et l'imaginer lui, ce beau, grand, puissant Bourguignon, à quatre pattes en quête de sa petite souris, était vraiment trop cocasse. Elle continuait à couiner, tentant de se raisonner. Mais non décidément, que tout ceci était drôle ! Elle s'amusait comme une petite folle.

Et c’est le drame… Boiiinnnnggggg !!!! suivi d’un cri à lui faire dresser la tignasse sur la tête : Aïïïeeeeeuuuu !

Pour le coup, elle sursauta pour de bon et se cogna fortement la tête contre le bureau.


Outch…

Frictionnant son cuir chevelu, habituée à ce genre de déconvenues, dues à un caractère aventureux et étourdi, elle grimaça, une ride de contrariété barrant son front. Quand elle entendit cet appel à lui déchirer les entrailles : Fitzounette... Erik... Bobo...!

Elle resta un instant goguenarde, tout se bousculant dans son crâne de busette. Et s’il s’était fendu le crâne ? Elle se mit à ramper à toute vitesse dans sa direction, puis dans l’obscurité, commença à explorer le visage et la caboche de l’être aimé, de ses mains glacées et tremblantes.

Erik, mon doux, mon Erik… Est-ce que ça va ? Dois-je appeler à l’aide ? Erik, mon trésor, vous me faites peur…
Où c'est qu'il est le bobo de mon Rikou ?...

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Erikdejosseliniere
Surlatêtilèlebobo...

Appuya de manière assez peu académique un Pair assez ravi d'avoir subitement exagéré la réalité de sa douleur -certes électrique sur le moment, mais point extraordinaire, Erik en serait quitte pour légere bosse-. Malgré son âge point encore vénérable mais tout de même avancé, il eut le soudain souvenir qu'en toute femme vivait une louve prete tout pour son louveteau... Le Duc se fichait totalement de ce qu'il était en cet instant là, sauf que l'amour qu'il portait pour cette jeune femme dépassait absolument tout le reste. Il insista :

Je suis là, ma fringante, ma douceur, ma folle blondeur ! Je suis là... Et j'ai un tout petit quelque chose pour toi...

On est duc... On n'en est pas moins homme !
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Duc de Corbigny
Fitzounette
Elle continuait à caresser amoureusement les joues barbues, le front brûlant, la bouche gourmande de celui qui depuis quelque temps était son tout, la seule cause de ses émois et inquiétudes. Tout en effleurant sa tignasse sombre, elle se mit à ronronner :

Je suis là aussi, mon éternel, mon robuste, mon hardi Bourguignon… Un petit quelque chose ? Qu’est ce donc ?

Regard candide et naïf qui ne trouvera pas écho.
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Erikdejosseliniere
Les femmes... Tout à la fois désintéressées et interessées... Un drame : elles accourent. La promesse d'un présent : elle se font chatte... Le bourguignon ne souhaitait pas être ainsi brinquebalé et, bien qu'il fut transporté par la douceur de la belle, maintint une certaine distance calculée :

Un petit quelque chose ? Ai-je dis cela ? M'aimez-vous seulement un peu pour que je vous montre...

Le duc ne demandait pas des gages d'amour tant il sentait que la duchesse était à l'unissons de son âme. Non... Il sentait comme la jeune fille était un poil trop coutumière qu'on lui cède en tout, et cela ne lui agréait guère... Même avec ces si troublantes lèvres...
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Duc de Corbigny
Fitzounette
Les hommes... A la fois dominants et parfois si puérils, aspirant à se faire materner. Instinct féminin, elle souhaitait le dorloter.
Mais elle était la petite Reyne ! Enfante gatée... Elle se refusait à ce qu'on lui resiste ! Et que l'on puisse douter d'elle !


Vous aimer ? Si je vous aime ? Ai-je besoin de le démontrer pour que vous pour que vous en soyez convaincu ?

Petite grimace de contrariéte, les mains se cripsèrent sur les traits chéris.
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Erikdejosseliniere
La paume de cette main tant recherchée s'arreta nette aux derniers mots ducaux. La belette avait son caractère, et le gros ours, non moins. Mais comme tout nounours qui se respecte, il se laissa attendrir, bien que ses mots purent donner à confusion :

Confie moi ta main, mon coeur, et vers le mien, laisse moi t'amener...

Les mots accompagnèrent ses paroles, il se saisit avec delicatesse de la menotte qui tentait de passer sa douleur déjà lointaine, la dirigeant vers l'intérieur de son mantel...
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Duc de Corbigny
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