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[Nawack]Quand le Primat n'est pas là, 2 Feuds se bécotent...

Fitzounette
Bouleversée, peu famillière des jeux amoureux, elle laissa guider sa pogne vers le palpitant qui tabourinait avec rage dans le large poitrail. Son trouble était à son comble. A son tour, elle prit la main virile, et vint la poser contre sa poitrine, son coeur battant la chamade.
N'était ce point déplacé ? Les barrières de sa pudeur avaient explosé.

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Erikdejosseliniere
Il sentait comme le coeur de ce joli pinson battait. Le sien n'était d'ailleurs pas en reste, mais il y avait ce tout petit présent de rien du tout -et important en même temps- qu'il avait sur lui, gage du jour et de cet amour éclatant. Tremblant légèrement, ému et amant, il dirigea la main si frêle, si forte en un même temps :

Tu ne sens pas, mon beau rêve bleu ? Tu ne sens pas ce modeste bouton d'églantine que j'ai trouvé pour toi ? C'est un cadeau de peu... Il est aux couleurs de ce que j'éprouve pour toi, infinie...

La pénombre ne permettait guère que l'on reconnusse la moindre couleur, mais la fragrance qui se dégageait de la fleur en bouton ne laissait aucun doute sur la symbolique amoureuse de cette fleur de St Valentin...
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Duc de Corbigny
Fitzounette
Du bout des doigts, elle perçut l’inflorescence encore gracile, les pétales soyeux recroquevillés. Elle la prit délicatement… Il fallait la préserver, comme cet amour naissant. Elle porta le bouton à son museau, et en huma le subtil parfum… Une fleur pour la Saint-Valentin… Cupidon avait encore frappé de ses flèches acérées…

Je… J’vous aime Erik… Je t’aime… Je… Si fort que parfois cela m’effraie… Je veux être tienne pour toujours…

Murmura t’elle avant de plaquer de nouveau sa bouche contre la sienne et de chercher avec sa langue à rencontrer sa jumelle pour la caresser subtilement (et pieusement, cela va de soi )…
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Erikdejosseliniere
Erik s'appretait à poser un doigt mutin sur cette bouche amoureuse mais il n'en eut pas le temps, celle-ci s'étant déjà posée sur la sienne, ses lèvres abouchant ses lèvres, une langue câline et coquine à la recherche de sa complice... Le duc, ému comme il ne le fut jamais auparavant, releva légèrement le buste, laissant ce pieux visage vers lui se poser, une main dans les cheveux de l'ange blond, l'autre, pressant ce corps fragile et fort à la fois, caressant la source de ce dos offert à la tendresse de cet instant inoui.

Profitant d'une seconde où l'amante intrépide reprenait son souffle, le bourguignon éperdu de son Eve lui baffouilla :


Cela... Nous... Je suis aussi effrayé que toi... Je... Nous... Tellement si bon... Tellement si fort... Rien qui puisse rivaliser... Rien... Mon ange au fol parfum d'yeux bleus... T'aimer... T'aimer... Mon Océan...

Le Pair se fichait bien de conseil et de feudataires et de pairie et de guerre et de larmes et de sa propre folie. Le Pair aimait, était aimé. Cupidon avait agit... Sa féline... Le gout de cette bouche sur la sienne, que ne l'avait-il point connu avant ?
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Duc de Corbigny
Fitzounette
Tout était si simple et naturel en cet instant magique. Plus de fausses pudeurs, aucune gêne. Tout était beau, tout était aimable et affriolant à la fois. Petit soupir de profond contentement, état de transe fascinant…

Envoutée par le sublime de l’instant, transportée, elle se pressa fortement contre lui. Elle sentait une horde de petits picotements lui parcourir le corps de part en part. Et le bouillonnement qu’il avait déjà provoqué en elle par le passé se réveilla.

Elle posa le bouton d’églantine, se redressa pour prendre l’ascendant sur lui, et tout l’embrassant ardemment, elle commença à faire glisser le douillet mantel d’hermine et à délacer maladroitement et fébrilement la chemise de son galant.

Elle voulait sentir la chaleur de sa peau, quitte à se brûler les doigts… Ou les ailes, qui sait… La voix chevrotante et le souffle court :


Je... Je vous veux Erik...
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Erikdejosseliniere
Elle le voulait... Elle le voulait... Elle le voulait... Les paroles fitzéennes résonnaient dans son crâne d'homme à la manière d'un basset artésien cherchant à se mordre la queue... On ne sait pas pourquoi cela commence, on ne sait jamais où cela fini. Il sentait les mains de la jeune damoiselle lui défaire un pan de sa chemise et celles de l'autunois en faisaient de même avec les noeuds de sa houpelande. Entre deux caresses d'une sensualité rarement égalée, de part et d'autre, il essaya de trouver quelques mots :

Marions-nous... Marions-nous, tu veux ? Marions-nous et soyons des amants pour jamais... Aimons-nous... Je te veux, tu es... Tu es...

Certains mots ne se prononçant pas, Erik redoubla de douceur et d'embrassades, de tendresse et de force. Comment en aurait-il pu être differement avec une telle jeune fille ?
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Duc de Corbigny
Fitzounette
Elle tremblait comme une feuille dans ses bras. La peur de l'inconnu, la joie d'être avec lui, et qu'il soit celui là. Enfiévrée, elle sentait glisser sa houpelande et son épaule droite se dénuder inexorablement, dévoilant sa peau diaphane inviolée.

Frissons électriques qui lui parcouraient l'échine, ses doigts potelés continuant à explorer le torse coinvoité. Et tout en le mordant dans le cou, en bonne Penthièvre carnivore, elle chantonnait de sa petite voix espiègle :


Ne cesse pas de trembler
C'est comme ça que je te reconnais
Même s'il vaut beaucoup mieux pour toi
Que tu trembles un peu moins que moi.
Emmene-moi, emmene-moi
On doit pouvoir
Se rendre écarlates
Et même
Si on précipite


Essouflée, elle soupira :

Serre-moi encore
Serre-moi encore
Etouffe-moi si tu peux...
Serre-moi encore

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Erikdejosseliniere
Erik aussi tremblait. Il tremblait d'émoi, il tremblait de passion, il tremblait d'effrayer la jeune femme qui s'offrait ainsi à lui -le haut de la houppelande tombant de plus en plus, laissant entrevoir la naissance d'un petit sein que des spasmes de désir faisaient gonfler d'envie sous une main experte et attentive-.

Les petits doigts explorateurs de la jeune femme se promenaient sous une chemise presque totalement sortie de ses braies, fouissant, caressant, malaxant le cuir et les chairs du bourguignon qui laissa échapper un :


Humpfffff !

... De plaisir lorsqu'il sentit les petites quenottes de la divine curieuse lui dévorer la peau de sa gorge... Doucement, tendrement mais avec une force à laquelle nulle jeune femme, même Penthièvre, ne peut résister, Erik l'emmena avec lui tandis qu'il s'allongeait imperceptiblement sur le dos. Redoublant de baisers et de folles caresses, le duc ne savait plus, au propre comme au figuré, où il était. Seule comptait la blonde duchesse et ce surhumain plaisir d'être sous elle...
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Duc de Corbigny
Armoria
Elle se demanda si le bureau du Primat comportait une sortie secrète, pour qu'il soit parfois là, et parfois absent l'instant d'après. Mais comment le savoir ? S'il y en avait une, qu'elle frappe et attende une réponse, il allait peut-être l'utiliser... Non, autant tenter la surprise... Elle frappa et entra aussitôt.

Eminence ? Pardonnez-moi, mais nous vous attendons pour la Guy...

Le reste de sa phrase se perdit quelque part entre son esprit et ses lèvres, tandis que la lueur du couloir, éclairant faiblement la sombre pièce, révélait à ses yeux un désordre qui l'alarma. Le Primat avait été attaqué ? Elle s'apprêtait à donner l'alerte quand sa vue, s'accoutumant à la pénombre, trouva les responsables du désordre, qui en matière d'attentat, ne s'apprêtaient guère qu'à s'en prendre à la pudeur.

En un éclair, elle compara la jeunesse de la Duchesse à celle de sa propre fille, et eut une pensée de mère : pucelage et réputation. Elle réagit au quart de tour et ajouta d'une voix juste assez forte :


Ah, vous le cherchiez, vous aussi ? Ma foy, il semblerait qu'il faille aller voir ailleurs...

Elle referma la porte contre laquelle elle s'adossa, baissant aussitôt la voix d'un murmure qui fit d'elle la complice des tourtereaux.

Enfin, êtes-vous donc fous, tous les deux ? Rajustez-vous, que diable ! Et si le Primat vous avait trouvés, au lieu de moi ?
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[Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique]
Fitzounette
Et alors qu'elle était en train de s'abandonner totalement, et qu'elle allait lui offrir sa pureté, une voix, une porte qui s'ouvre brusquement. Les yeux de la pucelle exprimèrent la terreur. Elle se redressa et cacha ce petit sein à la peau laiteuse que l'on ne saurait voir. Elle se replia dans un coin plus sombre, et commença à relacer à la hâte sa houpelande, tout en essayant de se recoiffer et de lisser ses jupons.
Elle lança un regard perdu à Erik, mutique, et se promis de remercier la Princesse. Que serait il advenu si le primat était arrivé et les avait trouvé ainsi alanguis ?

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Erikdejosseliniere
La situation entre les deux tourtereaux menaçait de plus en plus de devenir fatale à l'honneur de la pucelle mais il semblait que rien ne pouvait plus empêcher le destin de "destiner", mutin et coquin, lorsque...

Erik redressa subitement la tête, comprenant que, sans le vouloir, Armoria venait de les ensauver d'une bien complexe situation. Le Pair (aussi -spicace qu'il le put, c'est à dire, point tellement), bafouilla une très vague explication :


Je... Nous... Voila, Votre Altesse... Le Primat... Impossible de le trouver... J'ai... Enfin, nous...

Erik sentait une vague de chaleur lui monter au visage, ses joues passant du rouge cramoisi à l'écarlate éclatant. Tandis qu'il laissait Fitzounette se remettre de leur folie, lui abandonnant au passage un mordillant baiser à la base de sa gorge, le bourguignon tenta tout de même de poursuivre, entre deux lourdes inspirations, essayant de ramener au mieux un semblant d'ordre dans ses frusques :

J'ai... Il faisait si sombre... Je crois que... C'est arrivé si vite... Une... Chute... Sa Grace s'est portée à mon secours...

Bien que fort peu visible en un coup d'oeil, la bosse qui avait formé un bel oignon sur le sommet de son crâne attestait qu'il y avait une once de vérité en ces paroles. Il attendit que sa si troublante angevine fut totalement remise de leur moment d'intimité invraisemblable, lui laissant la primeur de sortir la premiere de la pièce, murmurant une fois arrivé à hauteur de la Princesse, terriblement timide et coupable :

...Merci... Altesse... Mon amie... Je... Nous nous aimons... A en oublier notre rang... Vous... Merci...

Il ne sut comment achever, se doutant que la Dame de Mortain avait tout compris et qu'elle savait ce qu'Amor peut parfois provoquer...
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Duc de Corbigny
Armoria
Avant de laisser sortir Fitzounette, elle l'examina de l'oeil expert et minutieux du maquisard qui amène sa plus belle laitière sur la foire aux boeufs, à la recherche du moindre signe pouvant indiquer dans sa tenue à quel point le pucelage avait failli être envoyé sur le joli et doux tapis de roses d'un bel appétit. Examen réussi : elle fit le petit signe de tête du portier de taverne qui dit "toi tu rentres, toi tu rentres pas", à ceci près qu'il était, là, question de sortir et non d'entrer.

Erik eut droit au même examen, et le rata. Rattrapé de justesse par l'arrière des braies d'une main ferme, il fut stoppé tout net. Comme elle l'aurait fait pour son fils, d'un geste à la fois distrait et précis, elle rajusta la chemise qui faisait mine de vouloir s'ensauver par le bas, et fourra le pan de ladite dans les braies qu'elle avait si rapidement saisies. Maman qui rembraille avant la sortie du p'tiot.


Allons, Erik, pas besoin d'explications avec moi, et les fausses encore moins que les vraies, fit-elle dans un sourire, détendue de constater que l'alerte était derrière eux.

Elle se rendit alors compte qu'elle venait de passer la main dans les braies de son ami, et malgré le côté aussi maternel que naturel qu'avait eu son geste, ne put se défendre d'un franc rosissement de ses joues.

Ahem.

Bien, allons voir ailleurs s'il y est, voulez-vous ?
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[Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique]
Bigbosspower
Attention à la censure automatique, elle est allergique à l'auxiliaire être

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[Cherche joueur pour incarner une fillette]
Rehael
Le Primat, s'appuyant sur sa crosse, le froufrou de sa bure émettant un bruit furtif dans les couloirs, rejoignait son bureau. Au détour du couloir, il tomba nez à nez avec Armoria en train de rhabiller Erik et de fourrer les pans de sa chemise dans ses braies, tandis que Fitzounette quittait elle aussi son bureau, les cheveux légerements décoiffés et quelques plis sur les jupons.

Il regarda le trio d'un air perplexe, ses lèvres se plissants sur le côté gauche.


Par Aristote !

Hum...


Dieu seul savait ce que le vieux prélat était en train de s'imaginer...
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Cardinal-Primat de France
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