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[RP] « Les Mures… »

--Helena.
Et voilà qu'on lui annonçait que son véritable père était mort. Le premier sentiment fut certainement la déstabilisation. Bien sûr, elle ne s'imaginait pas arriver et qu'on l'accueille bras ouverts, seulement, elle n'imaginait pas qu'on puisse douter de son existence. Le deuxième sentiment fut du soulagement. Elle était soulagée de n'avoir hérité d'un père pire que l'ancien. Elle avait tellement redouté que le nouveau soit un malade mental. Mais au moins, les deux années de calvaire vécues par les deux jumelles étaient arrêtées. C'était fini la course à travers le Royaume, fini les meurtres en série. Elle écouta calmement la nourrice, buvant quelques gorgées du breuvage à son tour. Puis, un homme entra, et s'affala. Elle jeta un coup d'oeil léger, puis retourna à la brune.

En fait.. apprendre que nous n'étions pas du père que nous avions toujours connu a plutôt été un soulagement. Et puis, le vrai étant mort, je suis au moins sûre de n'avoir plus rien à craindre d'une quelconque autorité. Après, je ne sais que dire.. Je me doute qu'apprendre ce genre de choses peut-être dérangeant.. Seulement, désormais, je sais où sont mes racines, et.. je n'ai pas l'esprit de famille. Alors, je ne les dérangerais pas. Je pense que ce serait mieux ainsi, surtout pour ma famille.


Elle esquissa un léger sourire à l'attention de la brune. Elle hésitait réellement à aller se présenter, et puis, que dirait elle.. Al.. tu m'manques bordel.. Ses pensées s'éloignaient déjà du sujet
.
Plumenoire_


Le verre tombe après le discours du blond. Elle pince doucement les lèvres, toujours pas convaincue. Mais elle suivra si la famille y va, elle ira au mariage. T’façon, elle doute fortement que sa mère lui laisse le choix. Restant près de la fenêtre, observant l’inconnue entrer … la brune voit son père partir, Patt’ parler … mais son regard est attiré par un homme qui entre dans la cour.

« Souffre ! »

Un sourire carnassier s’empare des lèvres de la louve, elle s’apprête à le rejoindre pour l’interroger lorsqu’Arga revient et la brune reste sage, observant sa mère qui parle.
Bientôt, la main de l’ours sert la sienne, chaude et ferme. La poigne de Plume se resserre sur la main paternelle et un sourire plus détendu, calme, tendre ( ?) se dessine sur ses lèvres, elle est au paradis. Non contente d’avoir l’approbation de son père quant à sa méfiance, elle a même le droit à sa main c’est dire ! Patt’ va être jalouse !


Si tu le dis …

Puis la rousse parle … elle écoute, sagement, la main d’Arga la quitte, et la brune soupire légèrement, montrant les crocs à la rousse.

Je me doute que nous pouvons paraître froids et distant.
J’en suis même certaine.
Et je n’ai rien pour m’en défendre.
Pour moi une douillette ne veut pas dire grand-chose. C’est trop simple à voler, à trouver.
Alors oui, je suis méfiante.
A vous de me prouver que j’ai eu tort.


Même si l’agressivité n’est pas de mise sur son visage, elle reste froide et fermée. Puis le regard, plus doux cette fois, va se poser sur sa mère, pas penaude pour deux sous, il brille d’une joie sauvage, tandis qu’elle attend impatiemment l’arrivée de Souffre qui se fait visiblement désirer.
« ‘tain … Cour, entrée, salon … C’est pas si long nan ? Il fiche quoi ? Mais il fiche quoi ? »


--__antawe
Encore sous le choc de voir celle avec qui il avait eu une relation platonique être dans la demeure de sa famille, Michael sentit à peine la main qui se voulait rassurante de sa sœur sur son avant-bras. Il se demandait ce que la jeune femme faisait dans la demeure de sa famille. Il allait en avoir le cœur net mais après avoir eu les réponses aux questions qu’il avait posées. Reprenant ses esprits doucement en entendant la voix de la rousse, celle qui est sa sœur, Michael se ressaisit tout en s’excusant pour le voir. Il devait garder une certaine convenance, surtout devant sa fiancée.

Antawe accepta le verre qui lui était tendu par sa sœur. Verre qui avait été au préalable remplis à nouveau. Il se dirigea vers sa place du canapé avant de la reprendre et continuer cette conversation comme si de rien n’était. Après, tout il avait peut-être halluciné car il n’avait plus revu la rousse, celle à l’extérieur faut suivre hein. Prenant une petite lampée du breuvage, le blond écoute les explications haussant parfois un sourcil par surprise ou d’incompréhension.


« - Un imposteur ? Qui s’est fait passer pour moi ? Mais encore ? Je suis là moi et je ne tente pas d’avoir votre argent. En fait, je m’en fous de votre argent vous savez. Je gagnerais le mien sans demander quoi que ce soit à quiconque. Je ne suis pas venu vous trahir mais trouver une famille. Une famille que je recherche sans le savoir depuis si longtemps. Le mariage qui aura lieu est un mariage d’amour et aucunement une trahison mais je comprends votre méfiance et je l’accepte. Surtout après ce que viens de me dire Pattricia.»

Il écoute la dernière tirade de la rousse, celle qu’il sait être sa sœur. Elle voulait venger leur honneur ? C’était le sien qui avait pourtant été bafoué. C’était à lui d’occire le traître.

« - Si vous permettez, j’aimerais me charger de tuer le traître qui a osé me personnifier. Certes, vous avez subis ce qu’il vous a fait mais c’est mon honneur qui a été bafoué et si je veux vous démontrer que je ne suis pas venu pour vous trahir quelle meilleure façon que celle-ci, n’est-ce pas ? »

Finalement, la réponse à pas le temps de surgir que la rousse, la sienne, s’était levée. C’était pas bon signe. Elle était allée déposer son verre parmi les autres avant de jeter un regard sur tous. Il savait ce qui allait suivre et ne dit rien. Elle pouvait bien hausser un peu le ton. Après tout, ils l’avaient quand même bien méritée. Et comme de fait, il ne put qu’approuver les paroles qu’elle venait de débiter. Un regard suffit à lui faire comprendre. Ils se connaissaient si bien depuis le temps. Finalement, la femme au loup répond à tout cela. Elle n’avait pas tort et dans une situation comme celle-ci il pouvait comprendre. Jusqu’à une certaine limite car elle l’avait quand même vu en taverne.

« - Plume, dis-moi. Crois-tu que je serais rentré dans la maison quand je t’ai vu à l’extérieur si j’étais venu pour vous trahir ? Non. Quand nous nous sommes vu à Cahors est-ce que je te semblais comme quelqu’un qui aimait trahir les gens ? Je ne pense pas car je ne suis pas comme ça. Oui une douillette est facile à trouver ou voler mais celle-ci m’a été confié dans un paquet provenant de mes parents confié au notaire de la ville. Il n’y a aucun vol dans l’histoire. Si j’ai bien compris, je suis le frère que vous attendiez. Je viens reprendre ma place dans cette famille. Place que j’ai quittée contre mon gré durant mon enfance. Maintenant, il y une exécution à venir, non ? Et si on allait s’en occuper ? »

En prononçant les dernières paroles, il avait regardé un peu tout le monde mais surtout sa sœur pour lui rappeler qu’il avait posé une question importante.
Plumenoire_


Plume écoute la réponse que lui fait Antawe… ou Michael, c’est qu’elle ne sait plus comment l’appeler à force !

- Plume, dis-moi. Crois-tu que je serais rentré dans la maison quand je t’ai vu à l’extérieur si j’étais venu pour vous trahir ? Non. Quand nous nous sommes vu à Cahors est-ce que je te semblais comme quelqu’un qui aimait trahir les gens ? Je ne pense pas car je ne suis pas comme ça. Oui une douillette est facile à trouver ou voler mais celle-ci m’a été confié dans un paquet provenant de mes parents confié au notaire de la ville. Il n’y a aucun vol dans l’histoire. Si j’ai bien compris, je suis le frère que vous attendiez. Je viens reprendre ma place dans cette famille. Place que j’ai quittée contre mon gré durant mon enfance. Maintenant, il y une exécution à venir, non ? Et si on allait s’en occuper ?

Lorsqu’Antawe lui parle de l’exécution, un sourire carnassier se plaque sur les lèvres de la louve, une lueur sauvage luisant dans son regard. Ho que oui … Ils allaient aller s’en occuper, mais avant elle devait lui répondre. Elle ne lui faisait toujours pas confiance. Le « vous » est toujours de mise, lui imposant une distance qu’elle n’a pas avec sa famille.

Pourquoi en m’ayant vu ? Qu’en aviez-vous à faire que je sois, ou non, ici ? Je reconnais que notre rencontre ne m’a pas laissé ce sentiment … , acculée ? Non ! Mais vous n’étiez pas encore mon supposé Oncle. Elle omet le adoptif, après tout, elle s’en fiche … Je n’attendais aucun frère pour ma part, veuillez m’en excuser. Ironie ? Oui ! Maintenant, oui nous avons une exécution à … exécuter. Mais c’est Patt’ qui tuera le traitre. Pas vous. C’est elle la cheffe de famille. Pas vous. Vous venez de débarquer, et si elle ne le fait pas elle-même, c’est moi qui le ferais.

Son ton est sans appel. Hors de question qu’un étranger tue celui qui a fait souffrir SA famille.
Puis la louve se tourne légèrement vers ses parents tandis qu’elle se dirige vers la porte.


Souffre est arrivé, j’vais l’chercher …

Et de sortir, un grand sourire au coin des lèvres, à la recherche de Souffre qu’elle soupçonne être auprès de Mélie … Dans l’entrée ? la cuisine peut être ?

--Souffredoul
[Dans la cuisine...]



L'ancien regarde Mélie et se retient de justesse de lui répondre, gardant pour pour lui un "vous feriez mieux de vous trouver un galant vous seriez moins revêche la belle" et sort sa flasque d'alcool de poire pour s'en jeter un derrière l'oreille.

Quand la jolie rousse finit par parler, Souffre fronce les sourcils et secoue la tête.


- Vous savez petite Demoiselle, votre sœur serait ravie de vous rencontrer. J'avoue que vous tombez un jour assez particulier, mais Dame Patt est très attachée à ses racines, même si cela doit signifier que son père n'était qu'un homme avec ses défauts.
- Y'a juste un petit changement depuis hier Souffre.
Figurez-vous que le jeune frère de la rousse est arrivé avec sa fiancée.

- Esteban est de retour ?
- Heu... Nan l'autre, Michael...
- Encore un charlatan ?
- Non, lui il avait la douillette que Patt et ses frères ont partagée quand ils étaient enfants, broderie des Flandres, blason des La Canéda, plus une missive notariale expliquant dans quelles circonstances le gamin à été recueilli et adopté.
Je n'ai aucun doute pour ma part, je pense que Patt non plus, je gage qu'il n'en sera pas de même avec l'ours et Plume...


Le vieux soldat hoche la tête et sourit à la jeune femme qui tombe en plein mélodrame.

- Je pense que faire un long chemin pour ensuite ne pas aller au bout de ces retrouvailles serait dommage jeune fille. Votre demi-sœur est restée orpheline si longtemps... Mais je dois vous informer de ce qui se passe aujourd'hui.
Un homme s'est fait passer pour votre demi-frère, c'est le plus jeune, celui qui a disparu complètement le jour de l'assassinat de votre père. Cet homme est un imposteur et un assassin. Il doit être exécuté ce jour par Dame Pattricia.
Elle n'a jamais fait une chose pareil, étant plus femme de dialogue, mais cet être infâme projetait de tuer les jeunes héritiers, vos neveux et nièces afin d'hériter lui-même.
Elle se doit donc d'être l'exécutrice des basses œuvres pour l'honneur des La Canéda.


L'homme de confiance de la rousse se lève et s'étire.

- Je pense qu'il est temps de rejoindre tout le monde, suivez-nous, vos demi-frère et sœur doivent absolument vous connaître.
Pattricia
[Dans le salon...]



La rousse les écoutait tous les uns après les autres, ne pouvant s'empêcher de froncer les sourcils devant la virulence de son époux et de sa fille. Néanmoins, elle ne bronche pas. Elle sait que son époux ne se pardonnera jamais de ne pas avoir été là, que Plume aura du mal à oublier le sentiment de trahison ressenti viv-à-vis de Thral pour qui elle avait eu un vrai coup de foudre filial. Les jades s'adoucissent, elle n'est pas dupe, ils pensaient surtout à la protéger d'elle-même et de ce besoin viscéral qu'elle a de vouloir plus que tout retrouver les siens. Elle hoche la tête quand Plume parle de Souffre et sort de la pièce et regarde ceux qui restent, s'attardant un instant sur la fratrie qui a les bille écarquillées et la bouche entrouverte, trop heureuse d'enfin être au cœur des discussions des grands. Patt pose doucement ses mains sur ses genoux, prendre une imperceptible respiration et se lève à nouveau.

- J'ai été abusée dernièrement par mon envie de reconstituer ma famille j'en suis consciente, mais je sais reconnaître un objet qui a bercé mon enfance. Michael ici présent est bien mon frère, autant de preuves réunies ne peuvent prêter au doute, pas pour moi en tout cas. Ce n'est pas parce qu'un Thral à bouleversé cette famille que je vais laisser de côté ses véritables membres.
Je procèderai à l'exécution du traître parce que c'est mon rôle, et il n'y a pas à discuter.
Je suis par naissance la chef de famille des La Canéda et j'ai parlé !


Ça lui faisait drôle de parler ainsi, elle n'en n'avait pratiquement jamais eu l'occasion. Malgré tout c'est la sensation d'être enfin à sa place qui l'envahit et lui fait afficher un sourire tranquille.
_________________
--Helena.
[ Dans la cuisine ... ]

La rouquine fixait désormais la tasse qui lui avait été proposée un peu plus tôt. Elle réfléchissait pendant que les autres parlaient dans la salle où elle se trouvait. Elle regardait ce breuvage, devenant presque nostalgique, repensant à sa propre famille qu'elle avait laissée pour venir ici. Sa jumelle devrait arriver un jour ou l'autre, sa famille adoptive savait que c'était important pour elle de savoir, alors, ils n'avaient pas insisté pour venir à ses côtés. Elle retrouvait sa période de solitude, celle où, bien que seule, était toujours accompagnée du brave Erwald, qui désormais, repose en paix, ou dans les griffes de l'infâme père sadique. Puis, elle repensa à son fiancé, sans lequel désormais, elle se sentait terriblement seule. La solitude n'avait pourtant jamais posé de problème, elle qui s'attirait les foudres de beaucoup de monde, elle qui sombrait quelques fois dans la folie. Mais, il avait su l'approcher comme personne ne l'avait fait, elle n'arrivait plus à oublier. Le garde interrompit ses pensées, si bien, qu'elle du relever le nez pour le regarder de ses ébènes. Son visage restait le même, aussi déstabilisant que cela puisse être, elle ne changeait pas d'émotions, rien ne laissait trahir le fait qu'elle même était totalement déstabilisée.

- Étrange chose que de vouloir s'introduire dans la vie d'une famille dans le simple but de déranger. Enfin bon, les fous sont partout.
Pour ma part, je ne suis au courant en rien de l'histoire de cette famille, on m'a simplement remis une lettre. Mon père, pas le vrai hein, sera furieux quand il l'apprendra. Mais, grand bien m'en fasse, il était.. Enfin, bref, je ne vais pas m'étendre sur le sujet.


Elle jeta un coup d'oeil au garde, puis à la nourrice, se levant à son tour, libérant la tasse de son emprise.


- Je vous suis.
Plumenoire_


[Dans la cuisine … ]

Et une brunette qui débarque dans la cuisine ! Une !
Elle avise Souffre et sourit.

Souffre !! Alors ?!

Mais le sourire s’évanouit en voyant la rousse. Un léger air de famille ? La Rousseur peut être ?
Un sourcil se hausse, l’autre reste plus bas, la louve regarde l’intruse –décidément, il y en a beaucoup en ce moment ! – l’air de se demander ce qu’elle fiche ici.


C’est qui elle ?

Question fort impolie … Certes ! Surtout lorsqu’elle est prononcée avec ce ton froid … Sous le regard de Mélie, elle se reprend.

Humph, Plume Dehuit ‘chantée.
Z’êtes qui ? Z’avez des papiers pour dire qu’vous êtes de la famille ? J’vous préviens j’veux des preuves. Sinon j’vous croirais pas.


Ces mots avaient été débités ironiquement, l’humour de la brune contrariée … C’est qu’elle ne s’attendait pas à ce que cette boutade lui soit confirmée …

--Estheban.
Esthéban qui n'avais pas remis les bien à Sarlat depuis longtemps , découvre tout les changements qu'il y'a eu depuis toute ces années et il étonné du charme qu'elle dégagé.
Il cherché la maison de Pat mais dans ces souvenirs , c'étais qu'une tout petite maison et qui ressemblé à toute celle que les geux possédé .
Esthéban arriva à l'adresse qu'il avais , regarda la maison avec de grand yeux et se frotte le menton tout en se dissant :

- non peux pas être celle ci car elle es super grande et ça m'étonnerais qu'une maison pousse du jours au lendemain

Il regarde bien le numéros affiché , c'étais bien le bon pourtant et c'est hésitant qu'il fit sonner la clochette devant lui .

- Bon on verra bien , puis au pire je demande la route ! M'apprendra à m'absenté aussi longtemps .

Tout en attendant qu'on lui ouvre la porte , il se recoiffe les cheveux pour remettre sa mèche rebelle en place .
--Helena.
[ Dans la cuisine ]

Une brune entre. La rouquine toujours debout quant à elle. Ses ébènes se posèrent aussitôt sur la nouvelle arrivante.


- C'est qui elle?

Ça commençait bien dis donc. Un autre jour, Héléna aurait tout renvoyé balader. Pour qui se prenait elle? Elle ne connaissait personne, mais déjà elle se renfermait, elle n'aurait jamais du mettre les pieds ici. Elle n'avait même pas envie de répondre à cette question agressive.

- Humph, Plume Dehuit ‘chantée.
Z’êtes qui ? Z’avez des papiers pour dire qu’vous êtes de la famille ? J’vous préviens j’veux des preuves. Sinon j’vous croirais pas.


- J'suis Héléna de Lantwyck La Canéda Valbony.
Et pis, j'suis la fille d'Armand La Canéda, 'fin, on m'l'a récemment appris. Une lettre qu'on ne m'a jamais donné.


Héléna avait pris sur elle, elle avait même sourit pour faire comme si elle était tout à fait calme. Mais la rouquine était mal à l'aise, et totalement hors de son monde habituel. Cependant, elle restait neutre et calme.
--__antawe
Assis et bien installé dans le divan plutôt confortable de sa sœur, Antawe posa ses émeraudes tour à tour sur chaque personne afin de voir leurs réactions. Réactions qui n’étaient pas très … réjouissante. Il se doutait que personne ne le laisserait exécuter celui qui avait osé le personnifier mais il se devait de demander pour la forme après tout. La première réaction fut celle de Plume puisqu’il l’avait interpellée personnellement. Une réaction digne de la louve qu’elle pouvait être, elle aussi. Il sourit, voilà toute réaction que lui donne la verve acérée de la brunette et nièce.

Finalement, Plume quitte la pièce et Michael n’a pas le temps de lui répondre mais en même temps il n’en a pas envie. Il ne veut pas se battre contre les membres de cette famille pour être accepté. Seul la chef de famille avait le pouvoir de l’accepter ou de le rejeter et il repose donc ses émeraudes sur les jades de sa rousse de sœur et attendit une réaction. Réaction qui ne tarde pas à venir finalement. Il hoche la tête doucement quand il l’entend et il ne peut qu’approuver.


« - Bien sûr tu as raison. Tu es la chef de cette famille et mon but n’était pas de t’enlever cela mais plutôt de te soulager de cette lourde tâche mais bref passons. Je suis content alors d’avoir passé le test car j’aurais trouvé dommage d’être venu ici pour rencontrer ma famille et être rejeté par celle-ci. Maintenant si nous buvions à la famille retrouvée ? Cela ne pourra qu’aider avant cette exécution dont vous ne cessez de parler. »

Le blondinet posa ses yeux sur la rousse à ses côtés et l’observa se disant comment il était chanceux d’avoir une fiancée aussi belle et intelligente qu’elle. Elle était qu’à lui et il en avait de la chance. Il se pencha à son oreille pour lui chuchoter un je t’aime avant de redevenir sérieux et se redresser pour attendre une quelconque réponse.
Plumenoire
[Dans la cuisine …]

Bon sang … Mais c’t’une invasion ….

La brune se force légèrement à sourire, mais ce sourire part en coin, légèrement. Elle détaille la rousse des pieds à la tête. C’est vrai qu’elle a un air de famille avec sa mère … Mais pourquoi diable débarquaient-ils tous en même temps ?

Z’êtes que la troisième du mois …

Léger soupire de la part de la brune…

Une lettre dites-vous ? Vous l’avez sur vous ?

Puis passant à Souffre

Souffre ? Tu l’as choppé l’traitre ? Souffre ! Souffre ?!

C’est qu’il pouvait être dur de la feuille le vieux … Elle allait grogner un peu plus fort lorsqu’un coup de sonnette détourna son attention, sauvant par la même occasion le vieux Souffre de ses questions insupportables…

Bon sang ! Si c’est encore un La Canéda … j’le bouffe !
Attendez-moi avant d'aller au salon hein ! J'reviens vite.


Et la brunette d’aller ouvrir, à la place des gardes, vu que l’autre boulet était dans vapes, il fallait bien que quelqu’un le fasse, la porte de l’entrée puis de la cour, … Pour tomber nez à nez avec un « jeune » homme. Haussement de sourcil, traduisant l’agacement de la brunette.

Bonjour.
Plume Dehuit,
Z’êtes qui ? J’peux vous aider ? Vous êtes ici pour la réunion de famille ?


Un brin d’humour ironique …. Ne nous fera pas de mal hein ! Quoi que, la brunette devrait bientôt apprendre à arrêter l’ironie, surtout si tout ce qu’elle taquinait venait à se révéler vrai … Elle deviendrait bientôt plus louve qu’elle ne l’était.
_________________
--Helena.
[Dans la cuisine]

Bah c'pas ma faute non plus.


La rouquine bouillonnait intérieurement. Pour qui se prenait-elle? C'est pas parce qu'Héléna était à la recherche de réponses qu'on se devait de lui parler comme ça. Et puis qu'est-ce qu'elle en savait elle en plus, elle n'avait rien demandé à personne. La jeune rousse inspira profondément, se détendant. Elle afficha un sourire sur d'elle.

Non, je n'ai pas la lettre.

Son discours s'arrêterait là. Elle ne savait même pas pourquoi cette brune était en face d'elle.
Pattricia
[Salon... ]


Patt se lève et les regarde tous.


Il te faut comprendre Michael notre mode de fonctionnement. quand nous nous trouvons dans nos Domaines, ou encore à l'hôtel particulier parisien, nous appliquons les règles internes de la bienséance, donc nous nous réunissons au salon ou dans la salle à manger. Mais ici, le personnel au plus proche de la tribu comme les hommes de confiance et l'intendante mangent avec nous et les réunions familiales ont lieu le plus souvent dans la cuisine, c'est plus convivial.

Souffre justement, mon homme de confiance, nous attend pour rendre compte de la chasse à l'homme engagée contre l'assassin ayant pris ta place. Rejoignons le, Plume doit être près de lui en train de piaffer telle que je la connais.
Pour ma part j'ai assez bu et j'ai une sentence à exécuter...


Patt tend la main à son époux et lui jette un regard interrogateur.

Tu m'accompagnes ?
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Argawaen
Ecoutant les diverses interventions, n'y prêtant plus attention à la fin, essayant de remettre un peu d'ordre dans tout ça, voilà que son épouse donna le top départ en lui tendant la main. Le vieil homme inclina le visage sans dire un mot et lui prit avant de se lever.

Allons voir si Plume n'a pas fait de carnage...

Et il emboita le pas de son épouse.
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