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[RP] Du rouet et du couperet ~ Au Matefaim

---fromFRMitani
Mitani allait mieux ... Il avait repris son travail, était devenu conseiller CLE mais surtout récupérait ses forces chaque jour davantage ... Grâce à Cliko, il avait trouvé le bonheur et ne voulait plus jamais le perdre ... Il attendait toutefois Kamharley pour être pleinement rassuré sur son état de santé ... En attendant il travaillait doucement dans son atelier attendant chaque jour les passages de sa Douce Cliko ou de ses clients. Etre tisserand lui plaisait et il était fier de voir ses amis porter des vêtements qu'il aviat fait de ses mains ...
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Ex-Porte-Parole du Comte du Languedoc (mandat de Gurgald)
Ex-Conseiller CLE déchu (1er mandat de LeGueux)

Clkikoz
La lune dessinait son halo dans le ciel d’avril, la fraîcheur de la nuit avait remplacé la douceur du jour, l’abandon avait remplacé l’activité fourmillante de la journée.
Le silence… CLkikoz sortait de l’Oranger.

Arrivée au milieu de la petite place, elle s’arrêta pour écouter ce silence…

Le rouet avait arrêté sa course… le couperet était rangé, jusqu’au lendemain…

Juste le souffle de l’air dans les feuilles des arbres, parfois le mugissement d’une vache, au loin…et à nouveau le silence…

La jeune femme ramena ses mains sur ses bras pour se réchauffer un peu. Il eut été plus simple pour elle de rentrer, mais elle restait là, fixant le ciel à la recherche d’une étoile…

Ses pensées vaguaient… les clients de ce soir l’avaient replongée dans ses souvenirs : le baisemain de l’un l’avait emportée vers ce lieutenant avec qui elle avait fait son dernier voyage vers Tonnerre, la flûte d’un autre vers cet ami qui lui avait offert un tambourin pour l’accompagner les soirs où la tristesse venait voiler son cœur… ami dont elle n’avait pas eu de nouvelles depuis longtemps… et cette courtoisie, ces compliments…cette poésie… ah, oui, la poésie, elle aimait la poésie…quel était cet homme déjà qui lui disait de la poésie un soir, alors qu’elle était sur le chemin du retour vers Alais… des poèmes parlant de rossignol…


Comme un vol criard d'oiseaux en émoi,
Tous mes souvenirs s'abattent sur moi,
S'abattent parmi le feuillage jaune
De mon cœur mirant son tronc plié d'aune
Au tain violet de l'eau des Regrets,
Qui mélancoliquement coule auprès,
S'abattent, et puis la rumeur mauvaise
Qu'une brise moite en montant apaise,
S'éteint par degrés dans l'arbre, si bien
Qu'au bout d'un instant on n'entend plus rien,
Plus rien que la voix célébrant l'Absente,
Plus rien que la voix - ô si languissante! -
De l'oiseau qui fut mon Premier Amour,
Et qui chante encor comme au premier jour;
Et, dans la splendeur triste d'une lune
Se levant blafarde et solennelle, une
Nuit mélancolique et lourde d'été,
Pleine de silence et d'obscurité,
Berce sur l'azur qu'un vent doux effleure
L'arbre qui frissonne et l'oiseau qui pleure.

Une chouette hulule ! CLkikoz frissonne… il est temps !

Elle passe devant les carcasses accumulées pour son travail de demain, se demande comment on a pu lui trouver des mains fines, elle qui manie le couperet comme un bucheron sa hache, monte le petit escalier qui conduit chez elle.

La clarté de la nuit suffit à éclairer ses pas… "Lune d’Avril nouvelle, ne passe pas sans gel"… il fera froid… elle ressort de son coffre la couverture que lui avait confiée l’ami au tambourin, quitte ses chausses et se glisse toute vêtue dans sa couche rassemblant ses couvertures au mieux dans l’espoir de trouver la chaleur…

Le silence… la nuit… dormir…


Merci à Paul Verlaine – Rossignol (Poème saturniens)

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Clkikoz
La journée avait été bien remplie...

Nourrir les bêtes, le champ n’était pas tout à côté… Préparer la viande pour le marché, le couperet s’était activé dès le matin… La messe, la première messe du nouveau diacre, son ami Djahen… CLkikoz s’y était rendue au bras de son amie MarieDouce… Le marché, la course au meilleur prix pour fournir des repas à prix abordable dans sa taverne… Un tour au château pour prendre des nouvelles des villes et mettre à jour le tableau des informations au village… Un passage au cadastre pour y faire référencer le bureau du médiateur… et l’Oranger, servir les clients, les conseiller, les réconforter…

Et puis, livrer les marchandises à Mitani, pour faire tourner le rouet… Prendre un moment pour partager le plaisir d’être ensemble…

La nuit était tombée… et comme à son habitude, CLkikoz allait faire ses comptes à l’Oranger, assise devant une tisane, son livre grand ouvert, sa plume appliquée y alignait les nombres. La gestion de la taverne demandait de la rigueur…

Elle était occupée lorsqu’un client fit son entrée. Aussitôt, elle le salua… mais horreur !!!

L’homme était venu avec des intentions malsaines…

Elle n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit qu’il était déjà sur elle… En quelques instants, CLkikoz vit sa vie basculer dans le monde des ténèbres… Elle crut que la bête sans nom était entrée…

L’individu la laissa totalement abasourdie par ce qui venait de lui arriver…

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Djahen

Djahen ne trouvait pas le sommeil en cette nuit de printemps, soir de sa première célébration religieuse. Un dimanche laborieux, sermon, travail au moulin et un peu d’écriture juridique, de quoi occuper sa journée…

Cherchant le repos au travers d’une promenade méditative, errant dans des lieux connus transformés par le manteau obscur qui recouvrait Alais, le Diacre de guerre lasse contre l’insomnie remonta d’un pas pressé les rues menant à sa demeure. En passant devant l’Oranger, il vit la lumière qui comme toujours brillait, Clkikoz sans doute affairée à quelques travaux de comptes ou autres s’y trouvait certainement. Une chope de bière serait la bienvenue et bavarder un peu aussi. Ainsi poussa-t-il la porte le cœur léger à l’idée de trouver âmes en ces lieux pour lui égayer l’esprit.

Las, il y trouva une amie aux yeux rougis, blessée par le Mal…

Un homme de peu de valeur, l’un de ces hérétiques blasphémateurs avait voulu la faire sienne contre son gré. Les paroles de la tavernière et son désespoir, l’infamie de la brute, tout cela toucha le Maure de plein fouet. S’il n’avait été Homme d’Eglise, l’abject individu eu été retrouvé le lendemain dans une situation peu enviable si ce n’est aux Enfers Lunaires…


Djahen écouta son amie et la conseilla, ils devraient agir …
Elle allait devoir se montrer forte une fois de plus…

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Clkikoz
Soulagée de voir entrer un visage connu, CLkikoz se sentait couverte de la honte d’avoir été salie.

Elle avait des difficultés à se confier, non pas qu’elle n’avait pas confiance en son ami, mais elle ne comprenait pas ce qui lui était arrivé… pourquoi… mais comment de telles choses peuvent se produire…qu’avait-elle fait pour mériter un tel châtiment ?

Une envie subite de vomir lui était venue, refreinée par une tisane que le Maure lui prépara…
Il avait pris soin d’apporter aussi un verre d’alcool fort qu’elle but d’un trait sentant le feu la pénétrer et lui donner un coup de fouet inattendu, elle qui ne buvait pratiquement jamais….

Alors, d’un coup, la colère était montée, lui donnant des pensées meurtrières, glissant des mots grossiers dans sa bouche, faisant naitre en elle une violence qui explosa dans un flot de sanglots et de larmes…

Djahen la réconforta, lui offrit son mouchoir, un mouchoir qui sera lourd de souvenirs lorsqu’elle le rangera aux côtés des autres qu’elle avait reçus…

CLkikoz se ressaisit quelque peu en une profonde inspiration et en comptant, comme le lui avait appris son amie MarieDouce… Djahen, assez incrédule sur le résultat attendit patiemment, lorsqu’elle annonça :


…. 49, 50, 51, 52 … ça va aller, ça va aller…

L’ancien procureur lui expliqua ce qui devait être fait pour que justice soit rendue. Elle lui demanda d’être son avocat, ne se sentant pas de force à se présenter seule devant les magistrats…

Elle n’eut même pas la présence d’esprit de lui offrir un verre, son monde s’était renversé, sa peur remontait… et si l’individu l’attendait, au coin de la rue, pour terminer sa besogne…
Son ami en était conscient et tout naturellement il lui proposa de la raccompagner…

Le livre de compte resta sur la table et tous deux quittèrent l’Oranger.

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---fromFRMarieDouce
[Dans la rue, face à l’auberge l’Oranger]

MarieDouce revenait de sa journée de garde à la mairie. Elle marchait lentement, goûtant à la fraîcheur de la nuit après cette chaude journée de printemps. L’été s’annonçait torride si la température se montrait aussi clémente.

Sa journée avait débuté par la messe dominicale, première messe de son époux. Elle s’y était rendue avec son amie CLkikoz… petit sourire heureux … Par la suite, des allées incessantes entre la mairie et la caserne afin de faire ses rapports et des visites spontanées au marché afin faire provision de farine pour demain... une autre fournée à faire … Mais là, sa journée était finie. Elle pouvait regagner son logis, échanger avec son époux sur leurs journées respectives et prendre un peu de repos. Elle devait se lever tôt demain matin, allumer le four, pétrir la pâte, surveiller la levée des pains et brioches …

Elle arriva donc devant chez-elle lorsqu’elle vit son amie CLkikoz avec son époux, à l’extérieur, en pleine rue. Surprise de les voir dehors à cette heure, elle s’approcha d’eux.


« Bonsoir à vous deux. Si je peux me permettre, que faites-vous dehors à cette heure? »

C’est alors que Djahen lui prit la main et fit quelques pas pour se mettre quelque peu à l’écart. Il lui raconta en quelques mots l’horrible soirée de son amie CLkikoz. Prise d’une soudaine rage meurtrière, MarieDouce hurla de colère et d’indignation.

« Je vais le tuer de mes propres mains !!! »

La saisissant par le bras, Djahen lui chuchota quelques mots à l’oreille afin de la calmer rapidement. Heureusement qu’il avait toujours les bons arguments pour lui faire entendre raison. Reprenant le contrôle de ses émotions, MarieDouce inspira profondément puis revint vers son amie. Après la colère du premier moment, elle se devait de réconforter son amie, ne pas lui laisser voir la rage qui la tenaillait. Elle regarda CLkikoz d’où le désarroi, la peur, la honte se lisaient, tour à tour, sur son visage. MarieDouce lui prit la main et dit tout doucement …

« Mon amie, je suis sincèrement désolée de cette horrible tragédie. Je regrette tellement de ne pas avoir été là avec vous ce soir, comme à nos habitudes mais sachez que peu importe l’heure, je suis là maintenant. Notre porte vous sera toujours ouverte pour vous accueillir. Dès que nous serons rentrés, je laisse une chandelle allumée sur la table pour que vous sachiez que vous êtes toujours la bienvenue, à toute heure du jour ou de la nuit.»

C’est alors, qu’à son tour, CLkikoz lui narra le terrible cauchemar qu’elle venait de vivre. MarieDouce l’écouta sans l’interrompre…
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( Signature en construction ... )
Enduril
Dans la rue, au niveau de l’église pratiquement au niveau de la rue de l’auberge l’Oranger

Fichue manie d’aller faire un tout sur le marché avant d’aller dormir... grommelait-elle.

MarieDouce a écrit:

« Je vais le tuer de…


Un cri dans la nuit ! La voix de MarieDouce qui va en s’affaiblissant.

Enduril sent son sang se glacer dans ses veines. Que ce passe t’il ? Son amie est enceinte, s’il lui arrive quelque chose… Fichue manie qu’elles ont de se coucher aussi tard !

Sans prendre la peine de réfléchir, sort son épée et part en courrant dans la direction d’où vient le cri.



Dans la rue, face à l’auberge l’Oranger

Elle remonte la rue en courrant, au loin elle distingue trois silhouettes dans la rue sombre, approchant un peu plus, elle reconnaît bientôt son amie accompagnée de son époux et de Clkikoz.

Cette dernière paraissant mal en point et étant occupée à parler à Marie.


Que se passe t-il ici ? Je viens d’entendre Marie hurler.

Tout en posant cette question, elle continue à regarder autour d’elle vérifiant machinalement que personne n’était tapis dans l’ombre.
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Comtesse de Languedoc
---fromFRMitani
Mitani avait été réveillé par des cris dans sa rue. Trouvant son lit vide, il fut pris de panique ... Descendant quatre à quatre les escaliers, il sortit sur la place et vit Mari, Endu, Djahen et sa douce Cliko dehors ... Ne comprenant pas ce qui se passe, il s'approcha du petit groupe ... Voyant sa douce mal en point, il s'approcha d'elle, prit ses mains dans les siennes et lui demanda ce qui n'allait pas. Cliko ne répodit pas, Dja et Marie regardait Mitani l'ai atterré et Enduril ne semblait pas connaitre l'origine des cris ...

Je vous en prie dites moi ma douce ce qu'il s'est passé, je veux savoir ce qui vous rend si malheureuse ...
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Ex-Porte-Parole du Comte du Languedoc (mandat de Gurgald)
Ex-Conseiller CLE déchu (1er mandat de LeGueux)

Clkikoz
A peine dans la rue, MarieDouce vient à leur rencontre… Le cri que poussa Marie la fit tressaillir, elle aussi y avait pensé…

Mais sa douleur était si grande qu’elle préféra s’en remettre aux mots de soutien qu’à cette menace qui ne viendrait qu’ajouter malheur au malheur qui la touchait déjà.

Enduril, son épée à la main, venait aux nouvelles, mais le mal était fait… CLkikoz ne savait plus où elle en était, ce qu’elle devait faire lorsqu’elle vit Mitani sortir de chez lui…

Un instant ses pensées s’entrechoquèrent, la honte refit surface, puis l’espoir que ce n’ait été qu’un cauchemar… et le contact de ses mains, ses mains si tendres, si respectueuses, ses mains enclines à la caresse mais si modérées par la pudeur… Subitement elle s’en sépara pour se jeter dans les bras protecteurs de son bien-aimé et s’écraser contre lui, lourde de chagrin et de honte, les mots s’étranglaient dans sa gorge…


Mon ange… c’est horrible… je n’ai rien pu faire… rien… pardonnez-moi…

Elle se laissait aller, sa peine la noyait, plus personne n’existait, elle avait l’impression qu’ils étaient seuls au monde au milieu d’une catastrophe pire que la peste… la honte et le désespoir… Voudrait-il d’elle encore… Serait-elle sienne…
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---fromFRMitani
Cliko se jeta dans ses bras sans qu'il ne comprenne le pourquoi de son malheur... Les paroles qui suivirent n'éclairèrent pas plus Mitani ... Tentant de comprendre, Mitani regarda Cliko dans les yeux

Calmez vous mon amour et expliquez moi ce qui vous rend si triste et malheureuse, j'aimerais comprendre, je ne sais quoi vous dire je nage en plein brouillard ...
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Clkikoz
CLkikoz prit une grande respiration, plongea son regard dans celui de Mitani et froidement annonça :

Un individu s’en est pris à mon honneur …

Elle sentit un haut le cœur monter en elle et s’écarta vivement se précipitant vers le tilleul pour y vomir sa tisane…
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---fromFRMitani
Le coeur de Mitani se brisa sous les mots de Cliko ... Une colère sourde monta en lui contre ce malheur qui venait les frapper ... Regardant Cliko au fond des yeux, il lui demanda

QUI ??? QUEL EST L'HOMME ASSEZ CRUEL POUR FAIRE UNE TELLE CHOSE !!! Dites le moi ma douce et j'irais m'occuper de lui sur le champ !!!

Les yeux de Mitani étaient embués par les larmes et la colère qui montait en lui, il ne pouvait se contenir ...
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Ex-Conseiller CLE déchu (1er mandat de LeGueux)

Clkikoz
Incapable de prononcer le nom de l’ignoble personnage, CLkikoz se tourna désespérément vers Djahen, l’implorant du regard pour qu’il lui vienne en aide une fois de plus…

Une sorte de fierté était entrée en elle lorsque son compagnon avait évoqué l’idée « de s’occuper » de son agresseur, immédiatement remplacée par la terreur de voir la violence se poursuivre.

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Enduril
Enduril écoutait, son regard passant de l'un à l'autre.

Au fur et à mesure que la compréhension s'installait en elle, montait aussi un sentiment d'horreur et de dégoût.

Qu'on puisse s'en prendre à une femme, surtout à une créature aussi pieuse et droite que l'ancienne Maire d'Alais... Elle qui était toujours prête à aider de son mieux son prochain.

A la voir soulager son estomac, elle se sentait bien prête d'en faire de même.

La colère grondait en elle, une irrépressible envie de meurtre. Mais il lui fallait la contenir. Respirer. Garder la tête froide.

Elle s'approche de CL et lui tend un mouchoir et lui parle d'une voix douce.


Cl, avez-vous reconnu ce triste individu que je puisse le faire emprisonner au plus tôt ?
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Comtesse de Languedoc
Djahen
Silencieux jusqu’à maintenant, le Diacre croisa le regard de son amie Clkikoz. Elle ne pouvait donner le nom, et il la comprenait, tout du moins, essayait-il sincèrement.. Calmement, contrôlant les pensées contradictoires qui s’affrontaient en lui, il hocha doucement la tête avant de donner le nom du criminel.

…Marcusus…

Serrant les poings, il se retint d’ajouter le fond véritable de sa pensée sur cet individu et se contenta d’ajouter.

… Il n’est pas baptisé et est criminel, s’il vient à tenter de se réfugier dans la maison de Dieu pour échapper à l’arrestation, sachez que l’Eglise ne lui apportera nul refuge ou soutient tant que je serais là…

Un sourire cruel naquit à la commissure de ses lèvres, il ne le soutiendrait absolument pas, mais il n’avait pas dit qu’il n’agirait pas lui-même avant que Marcusus ne quitte la ville…
Se tournant vers le compagnon de la victime touchée par l’infâme, le Maure le prit par les épaules et le fixa longuement avant de l’emmener à l’écart…


Mitani, ce que je vais te demander est dur… Ne tente rien s’il te plait, et fais-moi confiance… Il ne s’en prendra plus jamais à elle, ni à qui que ce soit … Il est hors de la Foi… et du Pardon...

Le Diacre prononça ces derniers mots d’un ton froid et détaché, sans humanité aucune… Seule une flamme sombre illuminait le fond de son regard…
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