Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8, 9   >   >>

[RP]Noab Goldwasser et Guigoux, 2rue des Orfèvres

Noabgoldwasser
Les amis partent toujours trop tôt, dis l'adage. Et la départ de Roselucie le confirmait.

Je vous promets de revenir vite avec Joaqim.

Oh oui, je l'espère, je ne l'ai pas encore rencontré ! Et pourtant, il est originaire de ma ville natale !

Noab prit plaisir à aider les deux jeunes femmes à rhabiller l'un des garçons.

Elle raccompagna toute la petite troupe à la porte, en se faisant promettre une nouvelle visite, rapidement.

Elle fit la bise à sa tendre belle-sœur de cœur.


A bientôt !
_________________
Guigoux
[Le lendemain au soir]

Il avait annoncé quelque chose à Noab, elle avait pas aimé... C'est normal ceci dit.

Ils s'étaient séparés sur le perron de la taverne. Gui vers chez eux, Elle vers ailleurs puisqu'elle voulait un peu de silence, de solitude.

Il avait marché seul, tête baissé, faisant fi des salutations des quelques personnes qu'il avait croisé. Pour lui Vannes était et devait être une ville accueillante. Ce soir pourtant il avait mit à la porte un type, recherché par la police certes, mais qui n'avait rien demandé.

Il s'approcha de la porte, s'arrêta juste devant et la regarda, il la dévisagea. Puis il sentit que quelque chose venait l'embêter dans les jambes.

Il ouvrit la porte, ses sentiments oscillaient entre rage, horreur et dégoût.

Il jeta sans aucun ménagement son manteau sur le bar puis alla ajouter des bûches à la cheminée avant de se vautrer dans le fauteuil en face.

Mine noire des mauvais jours, aggravé par un jeu de lumière et de flammes. Traits tirés, mains sur les accoudoirs. Ils ne vivait pas sa plus belle journée. Loin de là.

Un chat s'approcha, c'était Muse, la Mamie... Celle qui en a vue des choses, celle qui est discrète mais toujours là pour lui.

-Muse, ma Muse, ça va pas du tout... J'ai dix huit ans, mais j'ai l'impression d'arriver au terme de mon espérance...

Il la caressa lentement dans le sens du poil.

-Toi t'es un chat... Tu peux pas connaître la déception.

Il plongea ses yeux dans les flammes... Qui manipule qui? Qui est le gentil qui est le méchant? En fait on s'en moque éperdument.

La vie est faite d'erreurs. La vie est faite de déceptions.

Une larme perla... Il laissa. Maintenant.... Plus rien à faire de rien... Maintenant, seul dans son fauteuil face au feu avec son chat. Maintenant, il attend la suite. Lui ne changera pas ce qui est prévu. Demain il ira se préparer pour l'union de ses amis. Il fera tant bien que mal bonne figure. Il fera ce qu'il pourra...


Chatchat et Demoiselle entrèrent dans la pièce et vinrent autour de lui... Il aimait tout ces chats... Il fit grimper Demoiselle sur ses genoux et la caressa avec Amour.

-Demoiselle, je ne sais pas si tu me comprends... J'aime ta maîtresse, plus que tout. Je l'aime à mourir...

Il la regarda comme si elle était son dernier lien avec Noab... Il la serra fort contre lui avant de la relâcher et de replonger son regard dans l'âtre. Il regardait le feu ronger les flammes comme son Amour pouvait brûler pour Elle. Sauf que le sien semblait intarissable... Il resta là dans ce fauteuil toute la nuit...
Lisbelle
Plusieurs jours plus tard

La blondinette attendait devant la maison de son amie Noab que celle-ci finisse de se préparer. La veille, elle lui avait demandé de l'accompagner au cadastre, afin d'y choisir une petite maison qui lui permettrait d'avoir un pied à terre, et d'y entreposer ses affaires lorsqu'elle reprendrait la route.

Tôt le matin elle avait reçu une réponse de Killian, et ce qu'il lui avait écrit avait un peu dérangé ses plans. Le pauvre, lui qui pensait lui faire plaisir... Enfin elle ne manquera pas d'en informer Noab et Gui, eux seraient heureux de le revoir à Vannes.

Elle quitta le perron pour s'approcher de son chien qui avait passé la nuit dehors, histoire qu'il ne mette pas sans dessus dessous la maison à courir après les chats, et s'accroupit face à lui, la main posée sur sa grosse tête velue.


Ce n'est que temporaire mon gros, lui chuchota-t-elle. Bientôt nous aurons un endroit à nous, tu n'auras plus à dormir dehors.

Un endroit à elle, voilà qui lui ferait étrange.
Elle n'eut pas à y penser plus, la porte s'ouvrant, laissant voir Noab toute pimpante. Lisbelle lui sourit en se redressant.


Merci d'accepter de m'accompagner au cadastre! Euh... Dans quelle direction est-ce?
_________________

Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny
Noabgoldwasser
Noab sortit de la maison et vit Lisbelle.

Allons-y ma blonde ! On va te trouver quatre murs et un toit à Vannes !

Elle se baissa vers Croktou.

Gros pautaud, pourquoi es-tu resté dehors ? Tu sais très bien que tu as le droit de dormir à l'intérieur ! La prochaine fois que Lis te laisse dehors, gratte à la porte.

Puis se relevant vers Lisbelle.

C'est par là, dit-elle en suivant son index.
_________________
Lisbelle
Levant les yeux vers le ciel, les cachant d'une main afin de se protéger du soleil, la blondinette se mit à sourire. Il faisait beau!La couleur n'était pas tout à fait au bleu pétant, mais au moins pas une goute de pluie à l'horizon! Un signe pour démontrer à la jeune fille qu'elle faisait bien d'emménager ici? Il ne lui en fallut pas plus pour qu'elle se convainque que c'était le jour idéal pour prendre sa toute première maison à elle!

Elle prit son amie par le bras et se hâta vers la route, entraînant avec elle une Noab semblant toute aussi guillerette, et un lévrier irlandais qui, dans sa tête de chien, remerciait la jeune femme pour avoir plus de cœur que sa maîtresse et de lui autoriser l'intérieur de sa maison!

_________________

Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny
Noabgoldwasser
En rentrant à la maison, Noab prépara la chambre pour un autre invité. Un ami de longue date: Cirdec, venu spécialement de Champagne.

Sur la table de chevet, elle posa un verre vide et une cruche d'eau.
Dans les armoires, des bouquets de lavande séchée.

Tout devait être fait afin qu'il se sente chez lui.

Elle referma la porte et posa son regard dans la pièce d'à côté. Elle était bien vide pour le moment... Et elle n'allait pas tarder à être occupée... Valait-il mieux s'atteler à sa préparation avant le long voyage ? Peut-être ne rentreraient-ils point à deux...

Elle sourit et descendit se poser à côté de l'âtre.

_________________
Cirdec
Voila plus de quinze jours que Cirdec voyageait, il ne dormait pas ou peu, quand il le pouvait il se reposé a la belle etoile, aussi une fois arrivé a Vannes son amie lui avait preparé une chambre, guidé par Noab il s'y renda.
Une douce odeur flotté dans la chambre, le lit de bois brut etait tout a fait parfait, le matelas ni trop dur ni trop mou pour passer une nuit agreable et les draps d'une grande blancheur montré a quel point Noab entretenait bien le lieu.
Cirdec prit la cruche posé sur le chevet et se servi un peu d'eau qu'il bu avant de se glisser dans le lit. Il n'eu point besoin de compter les moutons pour trouver son sommeil..
_________________
Lisbelle
La soirée avait été agréable. Très même. Bon, elle ne comprenait pas vraiment pourquoi son amie refusait à présent l'alcool, mais cela ne passait qu'en second plan.
La soirée avait été aussi légèrement, mais très légèrement arrosée. Déjà qu'une blonde en temps normal, c'est bien gaffeur, mais alors une blonde éméchée, inutile d'entrer dans les descriptions détaillées. Bon, fallait bien avouer que la jeune fille n'avait pas l'habitude de l'alcool, et qu'il lui en fallait peu pour partir à la dérive.
Et c'est titubant dans la rue, manquant moult fois de marcher sur son chien qui traînait dans ses pattes, que la blondinette cherchait à rentrer chez Noab. Les papiers pour sa future maison n'étant toujours pas faits, Lisbelle devait continuer de loger chez son amie. Elle espérait bien que cela n'allait pas durer trop longtemps quand même.

Sortant la clé que la jeune femme lui avait confié, elle mit son index devant les lèvres et fit un "shhhht" bien sonore à son chien, puis entra, sans trop faire de bruit. Les chats étaient hors de vue, Croktou fut donc aussi silencieux qu'il le pouvait, et la jeune blonde grimpa les escaliers, le bout de langue sorti, comme si elle faisait un immense effort pour faire le moins de bruit possible.

Arrivée en haut, elle continua son chemin jusqu'à une porte, l'ouvrit, puis entra dans la chambre, sans se rendre compte que ce n'était pas la sienne. La boisson aidant, la blondinette n'avait qu'une seule envie, dormir! Sans même prendre le temps de se dévêtir, elle se dirigea vers le lit alors que Croktou s'installa au pied, et s'allongea sur le côté, sans se rendre compte qu'une personne l'occupait déjà. A peine ferma-t-elle les yeux qu'elle commença à se laisser aller dans les bras de Morphée.

_________________

Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny
Cirdec
Il y avait maintenant quelques temps que Cirdec etait endormi, la nuit se faisait calme et reposante quand soudain le sommeil du bougre allait etre perturbé.
Alors qu'il était au plus profond de ses reves, il se fit reveiller par une lourde masse monté sur lui puis aussitot aprés il sentit quelque chose d'humide lui longer le visage. Une langue tres humide et rapeuse venait le lechouiller, il ouvra les yeux et vit grace a la lueur de la lune une grosse boule de poil au dessus de lui. Il tourna le tete pour eviter les lechouilles du chien et se retrouva le nez dans une epaisse chevelure.
A peine le temps de reagir qu'il vit qu'il s'agissait de cheveux blond, surpris il fit un bond hors du lit se cognant au passage dans le chevet. Il se gratta la tete en se demandant si il c'etait pas trompé de chambre mais se dit que cela etait impossible car il avait eté conduit par la maitresse de maison. Une soirée trop arrosé alors? non il ne buvait plus!!
La lune se faisait plus eclairante avec un nuage qui partait de devant, il pencha la tete essayant de voir de qui il s'agissait et reconnu immediatement la blondinette.
Dans le coin de la chambrine se trouvait un fauteuil de bois tressé avec en guise de pied des demi cercle pour pouvoir se balancer sur celui ci, il s'installa dessus , s'enroula dans sa cape et essaya de dormir entre les ronflement de la blonde et de l'animal
_________________
Lisbelle
Morphée l'avait sacrément bien transportée entre ses bras, la blondinette n'aurait même pas su se réveiller si la foudre était tombée dans la chambre! Fallait bien avouer aussi qu'elle n'avait absolument pas l'habitude de boire autant (le "autant" signifiait ici deux verres de chouchen et un fond d'alcool de prune) et les effets secondaires se trouvaient être : une joie de vivre qui frise l'hystérie, un hoquet qui ne part qu'au bout de plusieurs heures, puis un endormissement complet jusqu'à ce qu'elle ait fini de cuver. On pourrait livrer bataille à quelques mètres d'elle qu'elle ne broncherait même pas.

Voilà qui expliquait pourquoi la blondinette ne réagit pas lorsque le chien grimpa sur le lit, étonné de voir quelqu'un près de sa maîtresse, et prêt à croquer le derrière s'il se trouvait être un ennemi. Mais l'odeur, il connaissait. Voilà pourquoi le chien de garde se transforma en gros toutou plein de bave. Et pendant que l'homme quittait le lit après avoir reconnu l'intruse, celle-ci ramena le reste des couvertures à elle, marmonnant quelque chose dans son sommeil sans que l'on puisse y comprendre quoi que ce soit. En gros, si on ne l'a pas encore compris, elle dormait sacrément bien!

Et ce durant de longues heures. Enfin longues... Jusqu'à ce que le soleil daigne pointer le museau à travers la vitre.

Un œil s'ouvrit, pour se refermer aussitôt, et un grognement caractéristique de gueule de bois se fit entendre. Lisbelle s'engouffra sous le drap, cherchant à échapper à la luminosité, et n'en sortit que lorsqu'elle sentit le chien grimper sur le lit. En temps normal elle lui interdisait cela, criant après lui quand il le faisait, mais là ce n'était pas "en temps normal". La jeune fille émergea alors doucement, un mal de crâne pas possible. et s'assied contre l'oreiller, les mains sur les yeux, essayant de sortir de ce coaltar pas possible. Ce n'est qu'en posant le regard sur Cirdec qu'elle y arriva, et de manière incroyablement radicale.

Un hurlement strident résonna alors dans la maison, tandis que la jeune blonde ramenait tous les draps sur elle.

Que faites-vous dans ma chambre!! Vous avez passé la nuit à me regarder dormir?!!

Haaaaan, Cirdec, un pervers! Voilà ce à quoi elle ne s'attendait vraiment pas! Mais au moins une chose était bonne, sa gueule de bois, elle n'y pensait plus du tout!
_________________

Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny
Cirdec
Aprés un debut de nuit des plus calme et reposant puis un reveil des plus inhabituel, Cirdec avait réussi à trouver de nouveau le sommeil entre les ronflements de la blonde et de l'animal emmitouflé dans sa cape.
Il y avait telement longtemps qu'il n'avait pas dormi que même les rayons du soleil qui venait lui caresser le visage ne le reveilla pas.
Soudain le profond sommeil du bougre vint à etre pertubé par un cri des plus strident, le genre d'hurlement qui reveille tout un quartier.
Au cri , Cirdec fit un bon, tomba en arriere de la chaise basculante, se retrouvant coincé entre celle ci et le mur.
Dans un effort tres intense il se degagea, se releva en se tenant la tete et regarda la blonde
-Hééé mais ça va pas de crier comme ça!!!!

Puis il reponda a la blonde quand elle lui demanda "Que faites-vous dans ma chambre!! Vous avez passé la nuit à me regarder dormir?!!"
-dans votre chambre???euh...

Cirdec regarda tres rapidement autour de lui et vit ses affaires qui se trouvait la donc aucune erreur possible il etait bien dans sa chambre alors il poursuiva
-je pense que je suis dans ma chambre, mes affaires s'y trouve, de plus j'y est etait conduit par Noab hier

Quand a l'autre partie de la question il lui reponda
-Je dirais pas que j'ai passé la nuit a vous regardez dormir, j'dirais plutot a vous ecoutez ronfler

Il la regarda en se moquant legerement
-J'ai deja dormi dans a peu pres toutes les situations, une fois en pleine orage mais la c'est bien la premiere fois que je dors dans un potin pareil

Cirdec se retourna et releva la chaise pour s'y reintaller confortablement
_________________
Lisbelle
Prise entre deux envies, celle d'envoyer tout ce qui lui tombait sous la main sur Cirdec, et celle de prendre les jambes à son cou, la blondinette voyait rouge. Mais lorsqu'elle le vit tomber en arrière, elle ne put s'empêcher d'éprouver un léger remord. Les couvertures toujours jusqu'au cou, la jeune fille se pencha histoire de vérifier que le pervers n'était pas mort, sait-on jamais, un cou se brise vite.
Mais visiblement il allait bien, et se permit même de hurler à son tour. Lisbelle n'en croyait pas ses oreilles! Il osait lui demander de ne pas hurler alors qu'il avait passé la nuit dans SA chambre!


Je pense que je suis dans ma chambre, mes affaires s'y trouvent, de plus j'y ai été conduit par Noab hier.

Han mais en plus il la prenait pour une idiote! Les joues de la blondinette devinrent encore plus cramoisies sous le coup de la colère. Non mais il pensait vraiment qu'elle allait le croire! Comme si elle ne savait même pas reconnaître sa chambre!

Comment cela votre chambre! Celle-ci est la mienne, vous trouverez même mes affaires... coup d'œil jeté à l'endroit où elle avait déposé la veille la caisse en bois possédant une grande partie de ses affaires, ainsi que le coffre contenant ses vêtements. Hum... Disparus...ici... Ton qui baissa d'un coup, et la blondinette de regarder enfin en détail la chambre dans laquelle elle avait passé la nuit. Tient, l'armoire avait changé de place? Mirettes qui se posèrent sur le mur auquel était posé la petite table de toilette, le miroir avait été enlevé?

Oho... Bon, le bon côté des choses, c'est que le visage de la jeune fille était déjà passé au rouge, donc impossible de la voir rougir d'avantage. Mais la rage avait à présent fait place à une gêne pas possible. Se serait-elle trompée? Visiblement oui. Olala, comment avait-elle pu faire cela... Yavait un trou de souris dans les parages dans lequel disparaître?
Rapidement elle regarda sa tenue, et fut incroyablement rassurée de se voir toute habillée. Au moins il ne l'avait pas vue dans le plus simple appareil... A cette pensée, elle se sentit rougir encore plus. Ah bah si, c'était possible. Elle ramena les couvertures jusqu'à son nez, ayant perdu la voix momentanément. Impossible pour elle de parler à Cirdec dans ces circonstances... Et si il pensait que c'était elle, la perverse...


Oh Seigneur...

Très faible murmure étouffé par la couverture qui recouvrait ses lèvres. Lisbelle, seize ans, prise en flagrant délit de squattage de lit. Sa réputation était fichue. Si encore elle n'avait pas crié de la sorte, elle pouvait toujours faire comme si de rien n'était, quitter cette chambre en présentant de plates excuses et retrouver la sienne, et compter sur la discrétion de Cirdec, mais ce n'était pas le cas. Si elle n'avait pas réveillé les morts, c'était à n'y rien comprendre!

Bon, elle n'allait pas rester assise là à regarder Cirdec avec des yeux de merlans frits. Déjà, quitter ce lit. Que dirait-on si on la trouvait ici?
Pas encore très à l'aise, et ça c'était le moins que l'on puisse dire, Lisbelle mit un pied sur le sol, et ne se rendit compte que trop tard que l'autre s'était enroulé dans le drap. Patatram! Une blonde à terre! Après tout, question honte, elle n'était plus à cela près.
Se redressant péniblement, elle réussit enfin à marmonner quelques mots.


Je suis... hum désolée... Pas vu que... pas ma chambre... On va pas en faire tout un plat hein, héhéhé -rire pas du tout gêné, mais alors pas du tout du tout-

Et la blondinette de se diriger à reculons vers la porte. Avec un peu de chance, il se montrera tel un vrai gentilhomme, et fera comme si rien ne s'était passé...

_________________

Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny
Noabgoldwasser
[Quelques-jours plus tard]

La maison était vide et calme, en plein après-midi. Même les chats étaient sortis.
Rien que le silence qui flottait entre les meubles, et l'immobilité d'un temps arrêté.

Puis la porte s'ouvrit. Noab avançait à reculons, Gui collé à ses lèvres et contre son corps. Ils faillirent tomber en se prenant les pieds dans le nouveau tapis, mais réussirent à se rattraper, comme si de rien n'était, continuant leur activité, presque silencieuse. L'on entendait que des bruits de pas et des froissement de vêtements. Ça et là, des soupirs ou des inspirations audibles.

Ils avancèrent, les yeux mis clos, collés l'un contre l'autre, presque en tournoyant, ne se servant que d'une main temporairement inoccupée pour trouver les obstacles et les esquiver sans avoir à ouvrir les yeux.

Un besoin soudain de recommencer un projet échoué...

Noab se retrouva adossée contre le bar, recouverte par Gui, prisonnière d'une passion. Et ils avaient même réussi à parvenir jusque là sans rien casser accidentellement...

_________________
Guigoux
[En même temps, après avoir BIEN verrouillé la porte habilement]

Cette tragique histoire avait...réveillé? Oui réveillé. Réveillé, donc, les instincts qui s'étaient alors calmé depuis... Nan vous le saurez pas...

Ils entrèrent, comme dit précédemment, collés l'un à l'autre, s'embrassant. Pas un mot... Pas une parole, pourtant ils se disaient tout avec les gestes, avec les yeux (quand ils étaient ouvert).

Maintenant il recouvrait Noab CONTRE le bar. Redoublant de délicatesse et de douceurS, lentement, il mis à jour un ensemble de formes sublimées par les quelques rayons que filtraient les rideaux TIRES, Mon Dieu... Qu'une envie... Lui donner tout son Amour, se laisser glisser en Elle, lui dire qu'il l'aime pour toujours (chose qu'il ne se priva pas de faire),et de lui offrir tout ses/ces plaisirs...

C'est avec délicatesse qu'il prit sa Douce dans les bras, l'embrassa depuis le front jusque là où La Reyne lui accordait l'autorisation de laisser glisser ses lèvres et ses mains...

La Passion se laissait consumer dans cet Amour infini, plus bel Amour ne pouvait exister en l'instant présent...

Noab n'était maintenant plus CONTRE le bar mais SUR. Non par miracle, juste grâce à la puissance de leur Amour? Surtout les bras de Gui qui avaient soulevé la légèreté et la pureté des traits fins et délicats qui font que Noab est elle même... Entre soupirs et murmures, Gui et Noab fusionnaient dans cet Amour qui est éternel.
Noabgoldwasser
[Le lendemain, tard le soir]

Noab rentra en titubant de la taverne où elle avait fini la soirée avec Lisbelle. Elle était morte de fatigue, et lasse.
Lasse d'elle même.

Voilà quelques temps qu'elle ne se reconnaissait plus.

Elle s'énervait avec la clef dans la serrure, en pestant, avant de comprendre que la porte n'était pas verrouillée.


Ah bah c'est malin ça ! Crénom !


Puis, elle failli tomber en se prenant les pieds dans le nouveau paillasson.

Boudiou ! Je préviens tout le monde, de ce fou** tapis et c'est moi qui tombe !

Puis, elle pesta moins fort, sachant que son Gui, ainsi que Cirdec étaient déjà couchés. Elle tenta de monter les escaliers de bois sans trop faire de bruit. Mais le vieux bois ça grince. Elle soupira dans le couloir.
Arrivée dans la salle d'eau, elle se passa de l'eau glacée sur le visage, puis elle laissa l'eau dans l'écuelle redevenir une surface plane. Elle approcha la lumière d'une bougie de son visage, afin de regarder son reflet dans l'eau.

Elle détesta se voir. Puis elle s'éloigna de l'écuelle et prit place sur le bord du grand bac à eau. Elle posa son visage dans ses mains, et s'accouda contre ses cuisses. Elle resta là, immobile, pendant environ trois minutes. Elle repensa aux évènements des derniers jours. Non, ce n'était pas une excuse pour être si désagréable...
Que devait penser Gui ? Et les autres ?
Elle avait l'impression de devenir le portrait parfait d'une jeune femme qu'elle aurait elle même détesté. Sous la pression, elle s'autorisa à pleurer, vraiment, pour une bonne fois.

Loin de Gui, seule avec elle même et le dégoût du caractère qu'elle se trainait depuis quelques jours.

Puis, une phrase de Lisbelle retentit dans sa tête. Au moins, tu es consciente que tu es allée trop loin.

Ah ça, oui. Et pourtant... Elle se félicita d'être au moins restée sincère.
Mais il fallait que tout cela change. Pour elle, pour Gui et pour tous les autres.
Le gros sanglot passé, elle passa à nouveau de l'eau fraîche sur son visage et l'essuya, avec un linge propre. Les yeux bouffis, elle tituba vers la chambre, en tenant la bougie.

Gui dormait déjà, et elle se baissa au bord du lit pour l'observer un instant. Gui, être le plus formidable, et qui plus est, le sien. Il avait l'air paisible dans son sommeil, malgré la nervosité dont il avait fait preuve quelques heures plus tôt. Et pourtant, il restait si calme avec elle, si attentionné. Si compréhensif. Elle posa la bougie sur la table de chevet, et l'admirait encore quelques minutes, en lui caressant les cheveux. Gui était ailleurs à ce moment là, dans un endroit bien plus beau que Vannes. Décidée à le rejoindre, elle se dévêtit, souffla sur la flamme de la bougie et passa sous les draps. Elle se colla tout contre Gui, posant son nez près du cou du jeune homme afin d'humer son odeur naturelle, la meilleure du monde, même mieux que la Lavande.
Elle prit la main de son loup qui se laissait faire, puis entrelaça leurs doigts.


Da garan Gui. Toi, à tout jamais. Mon âme est la tienne...


Puis, dans un soupir, elle s'assoupit.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8, 9   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)