[RP]Noab Goldwasser et Guigoux, 2rue des Orfèvres

Noabgoldwasser

La semaine suivant le mariage, Noab et Gui avaient fait rapatrier les cadeaux offerts par leurs amis. Ils les avait tous éparpillés sur la table à essayer de trouver une place pour chaque chose.

Premier cadeau, de Douchka.

"Pour y ranger votre bonheur bien à l'abri" avait-elle dit. Noab sourit. Il servirait à ranger autre chose, pensa-t-elle, pour contenir leur bonheur elle le trouvait trop petit. Le coffret était magnifique.

Dans la chambre à coucher ? dit-elle en regardant Gui.

Ah ! Ça pour le coup, aucun doute ! Mais cette jolie assiette était si somptueuse qu'elle ne finirai pas dans le vaisselier, mais elle serait mise en exposition sur celui-ci.

Elle eut un sourire en se remémorant des mots de Kiria :
"Notre petit présent pour accompagner vos dîners... parce que nous pouvons vivre d'amour et d'eau fraîche...mais que les hommes aiment bien la bonne cuisine, et je crois que Gui en est un bel exemple, comme mon tendre amour qui dévore à belles dents même quand il dit ne pas avoir faim."

Puis, son regard se posa sur les chopes gravées de Missange et Viken. Elle avait encore émis son envie d'avoir une chope gravée à son nom quelques semaines plus tôt. Etait-ce devant l'un d'eux ?

Tu penses que leur place serait mieux sur le vaisselier, l'un et l'autre de chaque côté de l'assiette ou plutôt sur le bar ?

Elle arqua un sourcil en direction de Gui pour entendre son avis.
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Guigoux

Il sourit quand il vit sa Femme ranger ces magnifiques présent dans la maison...

-Le coffre dans la chambre, voui en effet.

Puis il pencha la tête à droite en regardant le présent de Kiria et les présents de Viken et Missanges.

-Ils sont trop loin l'un de l'autre si ils sont chacun à un bout. Le plus proche possible l'un de l'autre

Se disant, il saisit la plus belle des plus belles par la taille et regarda le vaisselier, maintenant tout vêtu.

Noabgoldwasser

Noab rapprocha encore les verres de l'assiette, afin que ceux ci l'encadrent. Elle sentit les mains de Gui se poser sur sa taille et frissonna.

Et là, c'est bon ? dit elle en posant ses mains sur celles de Gui avant de pivoter sur elle même pour lui faire face.

Ça te convient Monsieur de mon Cœur ?, lui demanda-t-elle en plongeant son regard dans le sien.
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Guigoux

Mais oui c'est bon... Des mains qui venaient se poser sur les siennes, il sourit

-Tout me conviens ici bas, tant que c'est avec toi que je le fait...

Il croisa son regard, et comme happé il ne put s'en défaire...

Noabgoldwasser

Tout me conviens ici bas, tant que c'est avec toi que je le fait...

Noab le regarda, émue. Ahhh ce Gui, toujours conciliant, adorable au possible. Et en plus, il était son mari à présent.

Elle croisa ses bras autour du cou du magnifique jeune homme qui la serrait et l'embrassa tendrement.

Le danger, une fois marié, était de tomber dans l'habitude, d'oublier la chance que l'on avait de s'être rencontré, de s'accoutumer à ce qui vous a fait craquer chez l'autre, ne plus sentir le besoin de le séduire.
Noab, heureuse épouse, ne voulait néanmoins pas tomber dans cette routine. Aussi, voulait-elle faire de chaque jour un moment merveilleux. Si leur voyage de noces les dépayserait et les rendrait nécessiteux de prendre grand soin l'un de l'autre car ils seraient l'un pour l'autre un repère en un lieu inconnu, à Vannes, dans leur foyer, il fallait savoir s'armer d'imagination.

Et si tu allais chez le tisserand pour chercher une tenue pour les mariages auxquels nous sommes conviés ?

Elle savait que cette activité le tiendrait quelques temps loin de la maison, et lui permettrait de préparer une soirée spéciale.
Elle le poussa presque hors du foyer, et quand il fut parti, elle monta prendre un bain aux milles essences délicieuses et adoucissantes. Puis elle enfila une belle robe qui appartenait jadis à sa mère, simple mais élégante. Elle mit sa belle pince dans les cheveux, afin de lui dégager les oreilles.

Une caresse à Demoiselle qui trainait par là, et la voilà qui volait dans les escaliers, tant l'amour lui donnait des ailes. De belles bougies achetées pour l'occasion éclairaient de mille feux la pièce. Ça et là, des fleurs restantes du mariage et qui n'avaient pas encore fanées.
Le jour tombait doucement, et le souper se préparait. Pas grand chose, un potage léger pour revenir doucement à la normal et effacer les conséquences des festins répétés qui commençaient à se faire voir.

Noab recouvrit la table d'un beau drap bleu, y posa deux assiettes creuses et du pain. A côté, deux larges bougies taillées et une belle assiette de fruits pour clore le repas.

Ne restait plus qu'a attendre son beau, et à l'accueillir amoureusement, comme s'il s'agissait d'un premier rendez-vous.
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Guigoux

Gentiment mis à la porte par sa femme, il alla se faire tailler un costume... Bien qu'il eu hésité à en faire deux. Mais il vit une magnifique paire de poulaines. Et il décida de ne faire qu'un costume. Il passa donc sa commande au tailleur. His taylor is rich... Il lui acheta donc les poulaines.

Vu qu'il avait été flanqué à la porte, il tourna un peu dans la ville, discutant à gauche à droite, passant sur le marché pour voir les produits, flânant ici et là...

Puis il revint à la maison mais trouva la porte verrouillée... Il toqua donc contre celle-ci et attendit qu'on daigne lui ouvrir... Il tenait la boîte des chausse à la main...

Noabgoldwasser

Toc toc toc...

Ce bruit ne pouvait provenir que de la main délicate d'un jeune homme tout aussi délicat.

Elle sourit et bondit de son fauteuil en courant vers la porte. Elle se pinça les joues avant d'accueillir, et ouvrant lentement la porte, elle faufila son visage dans l'ouverture en lui souriant.

Noz Vat Messire, entrez donc.

Elle ouvrit entièrement la porte, l'invitant à entrer dans cette pièce éclairer à la lueur de milles bougies.

Vous prendrez bien le souper avec moi, lui dit-elle dans un clin d'oeil.
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Guigoux

La porte s'entrouvrit d'abord... Et un visage fin et lumineux est apparu... Il entra à la demande de la jeune demoiselle resplendissante.

Puis il fit une mine surprise par l'invitation à rester au diner.

-Et bien je... Je vois que vous attendiez quelqu'un... Peut-être votre mari... Je ne vais pas vous embêter... En plus il n'y a que deux couverts... Et l'ambiance est intimiste...

L'ambiance tamisé et douce était réconfortante... Lui il revenait avec juste des poulaines... Vouaaaaaah quelle classe.... M'enfin, il avait trouvé la chaussure qui allait au pied de sa Reyne.

En souriant il attendait la contre argumentation.

Noabgoldwasser

Et bien je... Je vois que vous attendiez quelqu'un... Peut-être votre mari... Je ne vais pas vous embêter... En plus il n'y a que deux couverts... Et l'ambiance est intimiste...

Elle lui sourit, admirant tant ses yeux qu'elle ne vit la boite qu'il tenait.

Allons, j'ai dis "Vous prendrez bien le souper avec moi", pas "avec nous". C'est vous que j'attendais...

Puis, le poussant jusque sur une chaise, elle ajouta "Je t'ai attendu toute ma vie durant, mon Gui. Je savais bien qu'un jour je te trouverais..."

Elle le fit s'asseoir et se posta derrière lui pour lui accrocher une serviette autour du cou, tout en lui déposant un baiser sur la joue.

Ce soir, c'est une modeste soupelette qu'on mangera, et des fruits pour l'après-diner. On s'est un peu alourdi ces derniers jours, va falloir faire attention, on risquerait de faire du mal à la charrette.

Elle posa une assiette creuse pleine de soupe devant lui, et s'installa en face. Puis elle l'observa, espérant que la beauté du lieu ferait passer la maigreur du repas. Ah ça, le Gui, il aimait bien manger... mais la soupe et les fruits, est-ce que ça lui suffirait ?
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Guigoux

Poussé à table sans sommation ni présentation, attaché comme un gamin avec la serviette autour du cou. Genre il mange pas proprement... Oh! L'baiser!!!! Ça fait plaisir ça.... Mais mince il avait toujours la boîte dans la main alors que la soupelette arriva sous ses yeux!! Il la posa sous sa chaise délicatement, il la lui offrirait plus tard.

-Tu savais que j'allais tomber amoureux de toi? Mais comment t'as fait mon cœur?Dit-il en souriant.

-Une soupelette ça ira.... Je vais grossir sinon... Comme après le mariage de Missanges... Manger léger fera pas de mal mon Cœur, tu as raison.

Il lui sourit en la regardant dans les yeux

Noabgoldwasser

Une soupelette ça ira.... Je vais grossir sinon... Comme après le mariage de Missanges... Manger léger fera pas de mal mon Cœur, tu as raison.

Gui plongea son regard dans le sien, et Noab ne pu s'empêcher de rosir. C'était comme ça à chaque fois qu'il le faisait, elle ressentait une certaine gêne liée à de l'intimidation. Parfois, elle savait soutenir son regard, parfois non, comme à ce moment là. Mais elle releva les yeux après un instant, en replaçant une mèche de ses cheveux derrière son oreille.

Comme elle aimait cette sensation de première fois, sans cesse renouvelée. Cet engourdissement que provoquait l'amour, le sourire suspendu aux lèvres et qui ne tombait pas. Et si parfois, certains essaient de cacher les émotions que l'autre provoque à l'intérieur de soi, Noab ne dissimulait rien de son admiration.

C'est peu après le mariage de Missanges que je t'ai rencontré non ? Je ne t'ai pas trouvé grassouillet. Ceci dit, il aura encore fallu attendre quelques semaines pour que je te vois sans vêtements.

Elle posa sa serviette sur ses genoux et souffla sur la soupe.

As-tu trouvé des vêtements alors ? demanda-t-elle en s'essuyant doucement la bouche.
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Guigoux

Citation:

C'est peu après le mariage de Missanges que je t'ai rencontré non ? Je ne t'ai pas trouvé grassouillet. Ceci dit, il aura encore fallu attendre quelques semaines pour que je te vois sans vêtements.

Il sourit

-Je sortais de chez les moines, j'avais fait un peu de sport... Et depuis j'ai un excellent moyen de me maintenir en formes.

Lui adressant un grand sourire puis ils mangèrent leur soupe en jouant des pieds délicatement sous la table

Citation:

As-tu trouvé des vêtements alors ?

-J'ai commandé un costume, mais aussi... J'ai trouvé quelque chose...
Il glisse sa main sous la chaise et attrape la boîte.

-Tu viens de te marier, et j'aimerais aussi t'offrir un cadeau de mariage, puisque n'ayant pas de dot à offrir.
Il la lui tend en souriant.

Noabgoldwasser

Noab, le regard plein d'interrogations, ne prit pas la boîte. Elle se leva et se dirigea vers Gui pour s'installer sur ses genoux. Puis, elle lui prit la boîte des mains de son aimé.

Merci, dit-elle dans un sourire montrant son attendrissement. Ce n'était pas la peine, tu m'as déjà donné le plus important lors de ce mariage: ton cœur, ton nom et promesse de fidélité devant le Très-Haut.

Blottit dans les bras de son mari, elle ouvrit la boite en savourant la surprise.

Oh ! Tu n'avais donc pas oublié !

Elle en sortie une magnifique paire de poulaines.

Merci mon Loup, dit elle en se serrant contre lui.

Puis, elle se leva d'un bond et les essaya. Parfaites ! Bonne taille, couleur assortie à sa houppelande. Le Gui avait tout bon, et elle était émue de tant de précision.

Elle virevolta à nouveau sur les genoux de son compagnon et prit une poire. Elle en coupa un quartier et le porta à la bouche de son époux.
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Guigoux

Il ne dit rien à la remarque parce que cela était vrai, mais aussi parce que le cadeau dans la boîte lui ferait plaisir. Il s'était souvenu depuis un moment qu'elle espérait s'acheter une paire de poulaines. Et bien... Il les lui offrirait...

Et puis elle se serra contre lui... Il aimait la sentir toute proche contre lui... Son corps contre le sien... Sa peau délicate et si douce... Son souffle chaud... Ses yeux plein d'Amour... Ses cheveux soyeux... Qu'il en oublia de répondre!

Puis un quartier de poire vient se faufiler sous ses yeux qui n'ont de regard que pour la Belle. Il écarta lentement les lèvres humides, puis laissa pénétrer l'objet de fantaisie avant de les refermer, effleurant avec légèreté les doigts de sa femme, la regardant de l'azur de son regard... Tout se passait dans le regard... tout ce qu'il lui disait...

Noabgoldwasser

Quel moment magique que de porter un morceau de fruit aux lèvres de son époux, à la lueur des bougies et d'un feu de cheminée.

Des doigts qui se frôlent, des regards qui n'arrivent pas à se séparer...

Noab approcha doucement ses lèvres de celles de son aimé pour goûter elle aussi à ce fruit. Ses lèvres et toute sa bouche avait gardé le sucre de la poire. Quel doux baiser sucré...

Elle s'abandonna dans les bras de son mari pour la soirée, goûtant un fruit qui n'était à présent plus interdit...
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Noab Goldwasser et Guigoux, 2rue des Orfèvres

Guigoux

La veille, ils étaient arrivés tôt dans la matinée avec toutes les affaires possibles et imaginables. Des meubles, des draps, des malles... A croire qu'ils avait fait déménager tout un royaume...

Ils avaient passé la journée à nettoyer la maison, à monter les meubles à tout installer... Ceci dit, le vaisselier bien lourd était difficile à mouvoir...
Six pièces à amménager... 2 chambres d'amis, la chambre, la salle à manger, la salle d'eau, la cuisine... Un travail fastidieux et long...

[Le jour même]

Gui n'avait pas été là de la journée, Eglise oblige, il était rentré et avait de nouveau fait le tour du nouveau propriétaire. Il fallait apprendre à connaître cet antre... Il fallait l'apprivoiser. Il ouvrit le vaisselier et en sorti un vase. Sur les conseils de sa charmante Noab, il avait cueilli quelques fleurs. Bien que difficiles à trouver en cette saison morose, il avait réussi à trouver de quoi faire un beau bouquet. Ainsi, il mit le bouquet dans le vase avec de l'eau et le posa dans la salle à manger qui était parfaitement propre et ordonnée.

« Noab est passée par là... » pensait-il.

Il alla à la chambre, et vit tout parfaitement rangé, en ordre, les draps propres sentaient la lavande fraîche...

Toutes les pièces étaient comme ça... Il fallait juste déplacer le vaisselier... Seul ce n'était pas possible... Il fallait quelqu'un. C'est que ça pèse un bestiau comme ça...
-Chériiiiiiie? Chériiiiiiiie?

Il tombe nez à nez avec Noab dans la chambre de futur.... Euh d'ami n°2...

-Tu as due te tuer au travail aujourd'hui mon petit coeur? Il faudra que tu te reposes...

Sur ces mots il mit la table et servi un repas à sa tendre...

Noabgoldwasser

Noab était excitée comme une puce depuis leur arrivée à Vannes. Sur le chemin, elle avait tant attendu et rêvé de cette maison, de cette vie avec Gui.
Et enfin, ils avaient emménagé. Le premier jour, ils avaient fait le gros du travail. La journée suivante, elle avait rendue la maison la plus accueillante possible. Mais, elle n'avait pas réussie à mettre le vaisselier en place. Tant pis, elle attendrait Gui.

Elle monta, mit des bouquets de lavande dans les armoires, dans les tables de chevets, du savon dans la salle d'eau. La maison dégageait mille parfums exquis.

Puis, elle se rendit pensivement dans la troisième chambre à coucher. Elle poussa la porte, y passa sa tête puis entra discrètement, comme si un petit habitant à ne pas réveiller l'occupait déjà. Cette pièce était vide, on n'avait pas encore de mobilier à y mettre comme dans la chambre d'amis. Elle posa sa main contre le rebord de la fenêtre et contempla la pièce vide en se demandant comment, plus tard, ils pourraient l'agencer à l'arriver des occupants.

Elle fut interrompue dans ses rêveries par Gui:
-Chériiiiiiie? Chériiiiiiiie?

Elle sortit doucement de sa torpeur, et le vit arriver dans la pièce.
-Tu as dû te tuer au travail aujourd'hui mon petit cœur? Il faudra que tu te reposes...

Elle sourit. La fatigue se voyait-elle tellement ? Qu'importe...

Oui, et j'espère que tu te reposeras à mes côtés ! Mais d'abord, allons mettre le vaisselier en place, que nous puissions accueillir nos amis au plus vite. Après ça, oui, je me reposerai, si tu me prêtes ton épaule.

Gui, bien évidemment, préférait commencer par dîner. Il s'affairait déjà devant la soupière.
En arrivant dans la salle à manger, elle vit le bouquet de fleurs et sourit d'un air des plus attendri.
Aristote lui avait envoyer l'un de ses anges...

Gui, je t'ai préparé toute une fournée de tartelettes au cidre.
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Guigoux

En entendant ces mots, il tardait à Gui de finir le repas pour savourer le dessert... Il se retourne avec un immense sourire sur les lèvres et dit:

-Il me tarde le dessert... Tu as très bien fait... Au fait j'ai mis 4 couverts... Nous et Karuna et Eloise. Karuna doit venir m'aider à déplacer ce mastodonte qui trône au milieu là...

Il désigne alors le vaisselier.

-J'ai pensais que ce serait sympa de les avoir à manger ce soir? Alors, je me suis permis de les inviter...

Noabgoldwasser

Noab se posa sur une chaise, humant l'odeur délicieuse qui flottait dans la pièce.

De les avoir à manger ? Tu es cruel... Ils sont au courant au moins, de leur triste sort ?

Elle pouffa.

Ce seront les premiers amis que nous accueilleront ici. Tu nous prépares quoi de bon ?
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Karuna

Karuna s'avanca dans la rue où habite Noab et Guigoux. Guigoux lui avait demandé un coup de main pour déplacer un vaisselier .

Il arriva devant l'entrée, la maison paraissait grande avec un beau jardin...

Il frappa à la porte... BAM!BAM!BAM!
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Guigoux

-Meuh? Pourquoi tu dis ça?

Il sent alors sa soupe...

-Elle sent bon ma soupe de légumes... Mais après le meilleur c'est la salade verte avec les gésiers que j'ai trouvé au marché... Une chance.

Il sourit à sa tendre et finit de préparer ses gésiers en attendant les hôtes

Noabgoldwasser

BAM!BAM!BAM!

Noab sursauta. Ce devait être Karuna et Eloise. Elle se leva et couru jusqu'à la porte. Elle lissa ses braies, se recoiffa rapidement, puis pinça ses joues pour leur donner de la couleur. Cela estomperait la fatigue.

Elle ouvrit avec un grand sourire.

Eloise, Karuna, bienvenus chez nous !
Entrez donc je vous en prie, dit elle en dégageant le passage.
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Eloise.

Eloïse, avec un peu de retard, était arrivée derrière Karu juste à temps pour voir la porte s'ouvrir sur une Noab resplendissante. Elle et Gui s'étaient installés récemment pas loin de chez eux, et Eloïse en avait été ravi, appréciant beaucoup le jeune couple. Et quand Gui avait demandé un coup de main à Karu, il avait accepté avec joie.

Une bonne odeur de soupe flatta les narines d'Eloïse pendant qu'elle faisait la bise à son amie ... mmmh ... ça sent rudement bon, qui est le cuisinier ici lieu ?

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Karuna

Karuna sentit la main d'Eloise se glisser dans la sienne au moment où Noab ouvrait la porte... Petit regard complice et ils entrèrent.

Leurs amis étant arrivés récemment avec toutes leurs affaires, il restait quelques sacs dans un coin et le fameux vaisselier à bouger...

La maison était bien agencée, décorée avec gouts et chaleureuse à souhait.

Karuna regarda Guigoux... Je comprends qu'il te faille de bras de plus au vu de la taille de ton meuble... dit-il tout en caressant discrètement les fesses à Eloise qui se tenait tout près de lui.

C'est toi Noab qui cuisine?...Une bonne odeur titillait leurs narines.

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Noabgoldwasser

Tout le monde semblait apprécier cette odeur de cuisine qui flottait à présent dans la maison, et qui masquait l'odeur de lavande qu'elle avait essayé de mettre en place.

Elle sourit en coin, quand on lui demanda si elle était à l'origine du futur festin. Elle s'en voulait presque de n'avoir pas pris les devants, en rêvassant dans la chambre, à l'étage.

J'ai la chance d'avoir un compagnon qui s'en sort aussi bien que moi ! Ahhhh... la cuisine, ça l'intéresse ! Je suis chanceuse, c'est une perle rare...
Par contre, j'ai préparé l'après-repas: des tartelettes au cidre.

Elle sourit, en fermant la porte.

Hum, mais je crois que le chef n'a pas tout à fait fini, je vous fais visiter les lieux pendant ce temps ?
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Karuna

Et bien il faut en abuser de cette perle rare Noab... dit Karuna en souriant.

Karuna prit la main d'Eloise dans la sienne et suivirent Noab dans la maison pendant que le chef cuisinier Guigoux s'affairait aux fourneaux.
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Eloise.

Eloïse avait acquiescé avec joie à la proposition de Noab de visiter la maison ... Gui ayant l'air d'être très très occupé aux fourneaux. Main dans celle de Karu, et au fur et à mesure de la découverte de la jolie maison .. bien plus grande que la leur, une odeur agréable, bien que différente de celle de la soupe dans la cuisine, chatouillait le nez d'Eloïse.

Mmmh .. ça sent bon la lavande Noab, toi aussi tu as rencontré sur le marché ce marchand qui vient du Sud et vend des produits venant de si loin ? Je lui ai acheté un savon embaumant cette fleur et c'est un pur bonheur !

De pièce en pièce, Eloïse se demandait si ils n'allaient pas se perdre dans cette grande maison rien que tous les deux ... ou alors ils prévoyaient d'avoir une grande famille..

Très jolie maison Noab, bien arrangée et trèèèès grande ... vous comptez sûrement recevoir de nombreux amis ..puis la regardant avec un air malicieux tout en essayant de ne pas rire ... et vous avez chacun votre chambre ? vous n'êtes pas mariés je crois ... hum !
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Noabgoldwasser

Noab les mena à l'étage, où se trouvaient les chambres.

Mmmh .. ça sent bon la lavande Noab, toi aussi tu as rencontré sur le marché ce marchand qui vient du Sud et vend des produits venant de si loin ? Je lui ai acheté un savon embaumant cette fleur et c'est un pur bonheur !

Noab jubila en son fort intérieur. Enfin, elle aussi avait son moment de gloire olfactif !

Ouiiiii ! J'adore la lavande. Ce parfum me renvoit à Gui... Il avait parfumé ma chambre... M'enfin, c'est une longue histoire.

Elle leur montra les chambres. Celle que Gui et elle partageait, la première chambre d'amis, puis la deuxième, vide.

Elle écoutait avec fierté les compliments de son amie, puis son visage se décomposa à la fin de la tirade d'Eloise:

...et vous avez chacun votre chambre ? vous n'êtes pas mariés je crois ... hum !

Elle pinça les lèvres pour ne pas laisser exploser un fou rire. Elle fit un clin d'œil à la jeune femme.

Nous ne sommes pas mariés, en effet.

Puis, tentant de changer de sujet de conversation:

Hum, je pense que Gui a fini. Allons nous mettre à table pendant que c'est encore chaud !

Elle descendit les escaliers presque en sautillant, et elle trouva Gui devant la soupière. Elle lui sourit grandement.
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Guigoux

-J'ose espérer que la visite vous a plue? Noab a fait le plus gros du travail. Je n'ai presque rien fait... C'est elle la perle rare. Je vous ai fait une soupe de légumes et ensuite une salade de gésiers. Et pour le dessert, Noab nous a préparé un petit quelque chose dont je raffole... Les tartelettes au cidre.

Il leur sourit.

-Karuna, nous déplacerons le meuble après le repas, je ne travaille pas le ventre vide...

Il lui sourit à nouveau.

-Mais je vous en pries, prenez place.

Il désignait la table en bois clair en les invitant à s'assoir. Avant de rejoindre les convives, il revigora le feu dans l'âtre de la cheminée pour éviter d'avoir trop froid même si les mur de pierres étaient épais.

Karuna

Vous avez une belle maison mon ami, brillament décrite et visitée par l'hôtesse de maison!

Karuna s'installa autour de la table, près d'Eloise.

Hummm ça sent drolement bon Gui...
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Noabgoldwasser

Noab prit également place, en face d'Eloise.

Elle ne doutait déjà plus des talents de cuisinier, mais restait tout de même impatiente de se laisser surprendre !

Puis elle se ravisa pour aller rejoindre Gui dans la cuisine afin de l'aider à servir le repas.

A deux, ça irait plus vite.
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Eloise.

Eloïse avait retenu son rire devant la mine un peu décontenancée de Noab et sa fuite dans les escaliers en les invitant à passer à table.

Eloïse avait salué Gui d'une bise sur la joue, et s'était assise, suivie de Karu tout près d'elle, à qui elle caressa le bras et se tourna vers Gui ... je connais la soupe de légumes bien sûr ... mais les tartelettes au cidre pas du tout ! mais gourmande comme je suis, je suis sûre de les aimer !

L'ambiance était chaleureuse, amicale, la maison très jolie, Eloïse pouvait sentir ce lien particulier qu'il y avait aussi entre Noab et Gui, et elle serra la main de Karu.

Votre maison est très jolie oui, et très grande surtout ... je crois que nous devrons pousser les murs de la notre quand arrivera un "invité" surprise ! même si il est tout petit comme un bébé !
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Guigoux

-Très grande, très grande... C'est vite dit... On peut y vivre à trois plus deux.Il sourit.

En même temps, il servait la soupe en commençant par les invités, puis par sa tendre et il finit par lui. Après il se saisit d'une miche de pain, fit une croix à l'aide du couteau dessous puis le coupa en tranche et le distribua à tout le monde.

-Bon appétit à vous tous!

Ils mangèrent en riant de bon coeur et en parlant de tout et de rien... Quand arriva le dessert... Mais ceci est une autre histoire... C'est Noab qui se devait de les servir puisqu'elle les a faite.

Noabgoldwasser

Noab s'était régalée des mets de Gui, si bien qu'elle n'avait plus de place pour l'une de ses tartelettes.

Après avoir aider Gui à débarrasser la table, elle mit quelques tartelettes sur une grande assiette et alla poser le tout sur la table.

Voilà, c'est un peu ma spécialité. J'ai inventé cette recette à Argonne, lorsque j'étais à cours de pommes, mais pas de cidre...

Les tartelettes mangées, Noab s'impatientait de regarder les hommes suer à mettre le vaisselier en place.
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Karuna

Hum le repas était vraiment très bon! D'ailleurs Noab si tu es d'accord, pourras tu donner la recette de tes tartelettes au cidre à Eloise?

Le repas terminé, avec difficulté car repus de ce "maigre" repas.. Guigoux et Karuna mirent le vaisselier en place.

Et voilà une bonne chose de faite... dit-il en suant et souriant!
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Guigoux

Après le repas, fallait déplacer ce vaisselier. De loin il faisait 1m50 mais quand on s'approchait, on se demandait si il touchait pas le plafond... En plus il était pas léger le bougre...

Les corps d'athlètes des deux hommes se révélaient en cet instant... Ils avaient réussi à le déplacer ce vaisselier... A le mettre à sa place. Enfin... la pièce était maintenant bien en place, comme le reste de la maison.

-Merci Sergent... Je pouvais pas le faire seul... Il pèse trop lourd...

Il lui serra la main avec un sourire.

Noabgoldwasser

[Le lendemain]

Noab s'était levée avec difficulté.

La veille, la soirée s'était prolongée autour de chouchen et de rigolades avec leur couple d'amis.

Elle eut un sourire en coin en repensant à son Gui tout transpiré après avoir bougé le vaisselier. Avec Eloise, elles avaient bien rigolé en les voyant. Ils avaient tout fait pour masquer leur difficulté. Mais la sueur ne ment pas...

Elle erra dans la maison pour voir si tout était en ordre. Aujourd'hui, elle allait accueillir sa soeur de coeur, Lisbelle. Elle était tellement impatiente de passer du temps avec elle, elle ne restait plus que quelques jours. Il fallait profiter de chaque instant. Les jours étaient comptés...

Elle replaça le bouquet de fleurs de Gui bien au milieu de la table.

En patientant, elle prit une grande feuille de parchemin, un morceau de fusain, et se mit à dessiner quelque-chose.
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Lisbelle

Légèrement inquiète de n'avoir pas encore reçu de réponse à sa demande, alors que la date fatidique approchait, la petite blonde s'était rongé les ongles tout l'après midi. Mais en soirée, elle avait mis de côté ces petits soucis et était allée rejoindre ses amis. Et c'est alors qu'elle fut invitée chez Noab et Gui.

Le lendemain matin elle s'était donc préparée avec soin, eh oui, elle était coquète la Lisbelle, avait torsadé ses cheveux qui retombaient sur son épaule droite, et revêtu sa nouvelle houppelande dont elle n'était pas peu fière.
Puis son panier sous le bras, elle sortit de l'auberge, Croktou l'accompagnant, et suivit les indications que Gui lui avaient données la veille.

Et enfin elle arriva devant la maison. Le 2. Hum, pas de banderole. Mais tant pis, elle ne devait pas se tromper.
Elle frappa alors, et attendit qu'on vienne lui ouvrir.
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Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny

Noabgoldwasser

Noab appliquait le noir du fusain avec son index, quand quelqu'un frappa à sa porte. Elle leva le nez gaiement, contente de n'avoir attendu trop longtemps. Elle saisie le parchemin, le cacha dans le vaisselier. Puis elle essuya son index noir dans le tissu que lui servait de mouchoir.

Elle courait presque jusqu'à la porte !

Elle ouvrit hâtivement. A peine la porte ouverte, elle sentit Croktou lui frôler les jambes pour entrer. Le pauvre, il devait avoir hâte de se protéger du vent breton.
Elle leva les yeux vers Lisbelle, puis fonça dans ses bras.

Tu es magnifique !!! C'est pour moi que tu t'es faite aussi belle ?

Elle admirait son amie et la fit entrer. Elles avaient quelques heures pour elles, avant que Gui ne rentre de l'église. Il s'était proposé à préparer le repas. Noab n'avait pas rechigné, ça lui ferait du temps en plus avec Lisbelle.

Bienvenue chez nous mon amie ! Vient que je te fasse visiter !
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Lisbelle

Elle n'eut pas longtemps à attendre. Très rapidement la porte s'ouvrit pour faire apparaître une Noab resplendissante. La petite blonde serra son amie contre elle, tout sourire.

C'est la houppelande qui rend belle! Je puis dire la même chose de toi! répondit-elle en riant, avant de relâcher l'étreinte et d'entrer dans la demeure. Ce qu'elle vit alors l'émerveilla. Ils semblaient avoir déjà tout mis en place, et la pièce était décorée avec goût.

Vous auriez du me demander de venir vous aider, je l'aurais fait avec plaisir, fit la jeune fille en se défaisant de son manteau en grosse laine. En tous les cas, bravo pour la décoration, c'est très coquet! Je te suis pour la visite guidée, montre moi votre petit nid!^^
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Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny

Noabgoldwasser

Elle la prit par la main en essayant de ne pas trébucher sur Croktou. Elle lui montra la cuisine, la salle à manger.

Et c'est Gui qui a encore réussi à me trouver quelques fleurs pour mettre sur la table ! dit-elle en souriant.

Puis elle l'emmena en sautillant à l'étage, puis arrivée en haut, elle se gratta la tête en signe d'embarras. Comment expliquer à Lis que les deux dormaient ensemble ?

Elle commença par la salle d'eau. Puis elle se tourna vers toutes les portes, ne sachant par laquelle commencer...
Elle ouvrit la porte de leur chambre à coucher.

Ça c'est notre chambre à coucher... grommela t-elle.

Elle se dirigea plus vite vers la chambre d'amis.

Voici la chambre d'amis ! D'ailleurs tu peux finir ton séjour ici hein ! Comme ça on se verra plus souvent !

Puis, elle l'emmena vers la troisième chambre.

Et ça, c'est la deuxième chambre d'amis ! Mais nous n'avons pas encore de meubles...
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Guigoux

Guigoux rentrait alors à ce moment dans la maison avec discrétion...

Il vit Croktou en bas. Les chats devaient être dehors alors...

Il savait qu'elles étaient là, il resta dans la cuisine pour préparer le repas du soir. Il avait passé toute la journée à réfléchir au menu... En rentrant de l'Eglise il avait fait un détour par la case marché... Il avait acheté deux magrets de canard, et du poisson...
Il se mit à faire un feu dans la cheminée pour plus tard y mettre les magrets... En attendant il s'attaqua au plus dur... La soupe de poisson.

Il sortit une grosse marmitte, et commença à s'occuper des poissons. Il vit Croktou arriver vers lui.

-Mais oui pour toi aussi j'ai quelque chose... Mais comme les autres tu attendra.

Il repris la confection de sa soupe discrètement.

Lisbelle

La blondinette suivit son amie, s'extasiant de ooooh et de aaah devant chaque pièce visitée. Le chien était resté au rez de chaussée, appréciant la chaleur confortable du feu de cheminée.

Elle passèrent rapidement la chambre à coucher. A vrai dire, Lisbelle n'eut pas le temps de voir grand chose, Noab ayant refermé la porte aussitôt après l'avoir ouverte. Elle regarda, amusée, son amie s'éloigner vers une autre porte. La petite blonde ne put empêcher le sourire de poindre sur ses lèvres. Oh elle devinait bien pourquoi la jeune femme ne voulait pas lui montrer plus que cela cette pièce! Sœur Lisbelle n'apprécierait pas de savoir qu'ils partageaient la même couche! Mais la jeune blonde commençait à avoir les idées qui changeaient. Plus personne ne respectait cette coutume, d'attendre d'être marié avant l'acte charnel, alors pourquoi continuer à vouloir la suivre. Sa propre sœur, qui pourtant était aussi croyante qu'elle, n'avait pas attendu. Mais bon, cela n'effaçait tout de même pas la certitude qu'il fallait attendre suffisamment bien la personne avant de se donner à elle, et puis... avec l'attente, le désir était décuplé, non...?

Secouant la tête, voyant que Noab la regardait, attendant qu'elle vienne voir la chambre d'amie, la petite blonde se hâta de la rejoindre. Elle lui murmura un vague pardon et découvrit la deuxième chambre. Elle esquissa un petit sourire suite aux paroles de son amie.

Je ne vais pas vous déranger alors que vous venez d'emménager. Je suis sûre que vous avez envie de profiter pleinement de cette maison, sans avoir quelqu'un, ou un chien, dans vos pattes! Mais je ne suis pas loin, continua-t-elle, nous nous verrons aussi souvent que possible^^

Et la visite continua. Jusqu'au moment où une odeur appétissante vint chatouiller leurs narines.

Tient, je crois que Gui est rentré^^
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Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny

Noabgoldwasser

Tient, je crois que Gui est rentré^^

Gui était bien arrivé, il coupait court à tout besoin de justification sur le 'pourquoi vous dormez ensemble?'. La bonne odeur ne délivrait pas pour autant le secret qu'était encore le repas.

Gui est un fin cuisinier, tu verras. Il me donnerait presque des complexes. En plus d'être doué, il ne me laisse rien faire !

Elle sourit.

Si ça continue, il n'aura pas notre recette secrète de tartelettes au cidre.

Elle fit un clin d'oeil à son amie en se dirigeant au rez-de-chaussé.
Elle sourit largement à Gui, en s'avançant vers lui pour le saluer. Elle ne l'avait pas vu depuis le lever.

Bonne journée mon Gui ? Pas trop dure la journée à l'église ? Et sinon... quand est-ce qu'on mange ?

Elle lui fit un sourire taquin, tout en regardant ce qu'il avait prévu de faire.
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Guigoux

-Quand j'aurais mis la table...Ou avant que Croktou ai tout mangé...

Il sourit à Noab et alla faire une bise à Lisouuuuuuu!

-Ma journée à l'Eglise? Heureusement c'est la dernière... Et vous votre journée? Elle s'est bien passée?

Sur ces mots, il mis sa soupe à mijoter et s'affaira à mettre la table et le pain et l'eau... Enfin la table quoi...

Ce n'est pas tout à fait près.

Il saisi les magrets et les posa juste devant le feu pour qu'ils cuisent.

-Quand décides-tu de t'installer ici Lisbelle?

Il sourit largement.

Gabrielle66

Gabrielle arriva près de la maison. Elle n'avait pas pu se rendre au baptême. Les nausées la fatiguaient énormément. Elle passait son temps allitée. Elle espérait que ça passerait d'ici un mois.

Malgré ses airs fatigués, elle fit son plus beau sourrire pour ces amis.

Gabrielle frappa à la porte. Elle posa le lourd panier qu'elle avait dans les mains.

Il y a quelqu'un ?
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Guigoux

Dans la foulée de la préparation du repas, Guigoux passa ouvrir la porte.
-Oh! Gaby! Entre donc! Lisbelle est là! Je ne vais pas te faire poireauter devant la porte... Entre donc, tu ne vas pas rester dehors par le temps qu'il fait...

Il regarde le panier.

-Tu as besoin d'aide?

Gabrielle66

Non non ça va aller.
Gabrielle pris son panier et entra. Elle le posa près d'elle et respira doucement.

Je viens juste apporter quelques petites choses pour vous. Je ne peux pas rester longtemps, j'ai une tarte au four.

Suite à ton baptême Noab, je voulais t'offrir ce chandail que j'ai fais. j'espère qu'il te plait ? Gabrielle lui sourit et lui tendit. Un chandail tout doux et blanc.
J'ai beaucoup de temps en ce moment. Comme je ne peux pas trop sortir.
Je vous ai amené un pot de cacao en poudre pour vous faire du chocolat et ces pommes. Elle tendit le panier à Guigoux.
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Karuna

Karuna arriva chez ses amis et entendant du bruit entra sans frapper...

Salut les amis je passe en coup de vent... Gui peux tu me donner le "paquet" dont nous avions parlé s'il te plaît!!!
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Guigoux

Gui commençait à être débordé... Il pris le panier, le posa sur la table, alla dans la pièce de... d'amis, et pris le petit paquet et le lui donna...

Il revint en bas:

-Voilà pour toi, Merci Gaby du fond du coeur...

Il se précipita vers la cheminée, retourna les magret, courru vers la marmitte, tourna la soupe un peu.

Karuna

Merci beaucoup mon ami... à charge de revanche!

Karuna reparti en courant et rentra chez lui sans oublier de bisouiller ses amis au passage.
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Noabgoldwasser

Noab alla chaleureusement accueillir son amie.

Gaby, je ne t'ai pas vue à l'église dis !

Je viens juste apporter quelques petites choses pour vous. Je ne peux pas rester longtemps, j'ai une tarte au four.

Suite à ton baptême Noab, je voulais t'offrir ce chandail que j'ai fais. j'espère qu'il te plait ? Gabrielle lui sourit et lui tendit. Un chandail tout doux et blanc.

Woooow, il est merveilleux ! Et se tournant vers Lisbelle et Gui: Vous en pensez quoi ?

Noab s'emmitoufla dedans, le chandail lui allait à merveille ! Elle remercia gracieusement Gaby.

Gaby, tu sais quoi, tu vas vite sortir ta tarte du four et tu restes diner avec nous ! Ça me ferait très plaisir.

On ne te vois jamais assez...
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Gabrielle66

Citation:

Gaby, je ne t'ai pas vue à l'église dis !

Veux-tu bien m'excuser pour ne pas avoir pu me rendre à l'église pour ton baptême. Je suis fort malade en ce moment...

Citation:

Gaby, tu sais quoi, tu vas vite sortir ta tarte du four et tu restes diner avec nous ! Ça me ferait très plaisir.
On ne te vois jamais assez...

Céliano s'occupera de la tarte. Gabrielle sourit. Ca sera avec un immense plaisir. Vous êtes sûre que ça vous dérange pas ?
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Guigoux

Entre la cheminée et la marmitte...

-Gabrielle, c'est toujours un plaisir de recevoir des amis à la maison. Reste donc manger... Ce sera avec plaisir.

Il s'approcha du vaisselier et pris un couvert de plus et l'ajouta à la table...

-Mes z'enfants, le repas est donc fin prêt... En entrée, ce sera Soupe de poisson, puis ensuite viendront les magrets de canards avec une salade et pour finir, des pommes...

Ils se mirent à table et Gui commença à servir l'entrée.

-Juste une précaution... C'est chaud bouillant.

Il se pencha, sorti un morceau de viande et le posa dans un plat devant Croktou.

-Voilà pour vous monseigneur.

Il se relève en souriant et rejoint les convives pour le repas.

-Je vous souhaites un bon appétit.

Il commencèrent alors à manger.

Le repas avançait et les dicutions allaient bon train, l'ambiance était joyeuse, les rires étaient présent... Tout se déroulait très bien.Approchait la fin du repas et Gui s'aventura sur une question:

-Lisbelle, à ton retour, tu pourrais profiter de notre pièce d'ami? Il faudra l'inaugurer...

Noabgoldwasser

-Lisbelle, à ton retour, tu pourrais profiter de notre pièce d'ami? Il faudra l'inaugurer...

Oh oui mais c'est une très bonne idée ça ! continua Noab, la bouche encore pleine.

Pas d'excuse cette fois ! Je te veux encore plus près de nous. En plus, Sorianne ne sera pas du voyage, raison de plus pour ne pas rester seule à l'auberge !
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Lisbelle

Lisbelle avait suivi Noab rejoindre Gui à la cuisine, et alors qu'elle se souvenait qu'elle avait laissé son panier à l'entrée, des coups furent frappés à la porte. La petite blonde reconnut Gaby, une jeune femme qu'elle n'avait, pour ainsi dire, que croisée dans la ville. Voilà une occasion de faire plus connaissance, avait-elle pensé en la saluant d'un grand sourire, mettant, une fois de plus, son panier de côté.

Le repas fut servi, les conversations allaient bon train. Même Croktou avait droit à sa part. On le chouchoutait un peu trop, ce fainéant! pensait la blondinette, en regardant avec un sourire son chien dévorer le magret de bon appétit.

Lisbelle, à ton retour, tu pourrais profiter de notre pièce d'ami? Il faudra l'inaugurer...

La jeune fille se mit à sourire encore plus.

Je crois que je n'ai pas le choix^^ Eh bien soit, je serai votre invitée pendant quelques jours!

Au moins jusqu'à ce qu'elle obtienne une petite maison pour y ranger ses affaires. A cette pensée, la blondinette sentit une bouffée de joie monter en elle. Elle n'avait encore jamais eu de maison à elle, vivant jusqu'à maintenant dans celle de ses proches. Chez Marraine Royal lorsqu'elle était enfant, et chez Sorianne à Angoulême. Alors l'idée d'avoir un petit pied à terre, un endroit vraiment à elle, même si elle n'y mettait que rarement les pieds...

Oh j'allais encore oublier!

Elle se leva en hâte, et courut chercher son panier, qu'elle posa sur la table une fois revenue.

Je vous avais apporté un cadeau!

Elle en sortit alors deux bouteilles, qu'elle avait rempli de son fameux cidre.

Tu pourras fabriquer tout pleins de nos tartelettes avec ceci, Noab!
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Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny

Noabgoldwasser

Noab était ravie d'entendre que Lisbelle logerait chez eux à son retour.

La blondinette sortit deux bouteilles de cidre.

Trugarez Lis. Tu ne pars qu'un mois, mais ça va être si long pour moi...

Elle serra très fort son amie.

Prend bien soin de toi. Fais attention en chemin.... ah et... reviens très vite !
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Lisbelle

Le repas étant terminé, Lisbelle se préparait à rentrer. Chien collé aux poulaines, panier en main, la blondinette serra fort son amie dans ses bras.

Ne t'en fais pas, je ferai attention, et puis tu sais, Croktou, il ne laissera jamais personne me faire du mal^^ Et nous nous reverrons pour les fêtes, j'amènerai pleins de cadeaux, en plus des carottes que j'ai promis à Killian!

Un petit rire ponctua sa phrase. Les carottes, ça oui, elle allait en ramener! Et deux fois plutôt qu'une! Voilà qui rendrait un peu plus aimable l'ancien rouquin de Savoie!

Elle alla prendre dans ses bras également Gui et l'embrassa sur les deux joues, et salua aimablement la dame Gaby, avant de s'éloigner de la demeure. Très bientôt elle allait reprendre la route, et donc le baluchon devait être commencé.

Désolée d'écourter le RP mais vu que Lis quitte Vannes ce soir, je n'aurai plus accès à la halle dès demain! Bonne continuation!

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Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny

Gabrielle66

Gabrielle avait passé un très bon moment parmis eux.

Gui, ce repas est un délice merci pour votre invitation à tout les deux mais je dois rentrer. Céliano m'attend et s'inquiète facilement.

Noab, nous nous verrons en taverne de temps en temps. Je suis peu présente mais bon, ne t'inquiète pas je suis pas loin.

Venez nous voir. Bon là c'est particulier, je suis assez malade alors les repas se font souvent au lit.

Gabrielle leur sourit et leur fit la bise.

A bientot. Elle leur fit signe de la main et sortit.
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Guigoux

-Merci beaucoup Gabrielle, merci à toi d'être venue, passe le bonjour à Celiano...

Il lui sourit et la bise.

-Ken Emberr.

Après ce départ, la maison semblait vide. Juste 3 chats et deux personnes.
Il prit alors les assiettes, commença à débarasser la table, fit place nette sur la table, fit la vaisselle... Bref il serait pas couché tôt. Il avait fort apprécié ce repas même si Lisbelle avait du partir.

Quand il eu finit il rejoint Noab qui s'était installé dans un siège et lui dit:

-C'était bien ce soir.

Il lui posa un baiser sur la joue.

Noabgoldwasser

Après avoir aidé Gui, Noab s'était installée dans un siège, et resta silencieusement à regarder le feu mourir dans l'âtre.
Lisbelle était sur le point de reprendre la route, elle reviendrait, certes, mais passer une lune entière loin de ceux qu'on aime s'avère être long.

Elle vit Gui s'approcher.

-C'était bien ce soir.

Elle sourit en coin, et apprécia la bise qu'il lui colla sur la joue.

Il va falloir que tu t'occupes de moi plus que jamais... les prochains jours risques d'être difficiles pour moi.
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Guigoux

-Je sais mon amour... Je sais... Je n'ai pas envie que tu partes seule. Lavatar est une personne qui semble être juste. Je refuserais que tu partes seule. Même avec Killian...

Il se laissa glisser près d'elle.

-Cela m'embête que tu sois seule et loin de moi...

Il passa ses bras autour d'elle et la regardait dans les yeux.

Noabgoldwasser

[Quelques-jours plus tard]

Noab continuait pensivement le dessin qu'elle avait commencé voilà quelques-jours plus tôt...

C'était officiel, les deux seuls à pouvoir partir rejoindre Lisbelle à la date initialement prévue était Killian et Noab.
Gui devait se rendre seul à un mariage, Karuna en retraite, Eloise resterait pour l'attendre...
Cela attrista Noab profondément, mais "une promesse est une promesse" et elle se dit qu'il fallait y aller. En suivi une discussion houleuse, la veille, en taverne.

Tous essayèrent de la persuader de ne pas partir.
"C'est trop dangereux, ces temps-ci", avait dit Lavatar, appuyé par Gui, Eloise et Karuna.
Et pourtant, Lisbelle était partie seule. Ce qui inquiéta Noab encore plus.

Mais elle céda, et recula la date du départ pour voyager accompagnée.
Elle s'en voulu terriblement et ne cessait d'y penser, d'attendre un pigeon de Lisbelle... Chaque minute qui passait doublait la culpabilité.

Pardonnera-t-elle à une amie indigne.... ? pensait-elle tout en traçant des traces sombres sur le papier.
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Noabgoldwasser

[Le lendemain]

Suite aux conseils de Gui, Noab fit bouillir de l'eau, et rempli, petit à petit, la baignoire. Elle y éparpilla de la lavande séchée.

Le temps que l'eau redescende à une température supportable, Noab repris son dessin pour l'avancer.

Demoiselle sauta sur la table et se dandinait devant Noab à la recherche de caresses. Noab s'arrêta quelques instants pour satisfaire la demande silencieuse du félin.

Demoiselle ? Tu crois que mon amie va bien ? Tu crois qu'elle m'en veut ?

Le chat ne répondit rien, mais Noab n'en attendait pas plus. Une oreille était déjà bien suffisante.

Elle a toujours été là pour moi, depuis le premier jour de notre rencontre à Argonne. Je n'ai même pas eu à lui faire part de ma tristesse silencieuse, qu'elle avait déjà compris... Je ne la remercierai jamais assez de m'avoir sortie de là... Si tu savais...

Elle regarda furtivement son dessin. Il ne ressemblait en rien aux peintures et esquisses qu'elle avait vu jusqu'ici. Il ne représentait même pas de scène religieuse...

Ça m'embête, car j'ai l'impression de complètement l'abandonner... Mais j'irai la chercher !!!! Juste que... on a un peu retardé...
Tu resteras avec Gui. Oui, tu me manqueras toi aussi.

Elle prit son dessin et le rangea à nouveau dans le vaisselier. Elle monta à l'étage et trempa sa main dans l'eau qui avait prit une température agréable. La pièce avait prit en humidité et en odeur de lavande. Noab sentit déjà la sueur perler sur son nez.
Elle laissa tomber sa houppelande dans le couloir, déjà, pour qu'elle ne prenne pas la vapeur.

Elle se plongea dans l'eau, doucement, car sa peau avait besoin d'un temps pour s'accommoder à tant de chaleur. Elle défit le ruban blanc qui était dans ses cheveux, et l'envoya à l'autre bout de la pièce, sans le vouloir vraiment.

Une fois entièrement dans l'eau, elle posa sa nuque contre le bord du bac et ferma les yeux.

Elle pensa très fort à Lisbelle. C'était comme si son cœur s'était tordu un instant. Puis elle pensa à Gui, son bien aimé, et au mal qu'il pouvait avoir de la voir ainsi. Elle s'en voulut doublement.

"Pourvu qu'un pigeon arrive bientôt..." pensa-t-elle.

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Guigoux

Il prendrait bien un bain lui tient...

C'est ce que pensait Gui en rentrant dans la maison. Mais avant d'entrer il y avait une missive au sol.

-C'est impudent de laisser une missive sur le sol.

Il la ramassa, on devait la déposer à l'instant, elle n'était même pas mouillée.

Pour Mademoiselle Noab Goldwasser
2 Rue des Orfèvres,
Vannes

Il tournait la missive pour voir le destinataire, mais il ne vit pas de nom.

Il rentre alors dans la maison mais Noabb n'est pas en bas. Juste Demoiselle et une houppelande dans le couloir...

Il toqua alors à la porte, il se doutait que Noab prenait un bain.

-Ma Louve, il y a une missive pour toi. Je ne sais pas qui c'est... Je ne l'ai pas ouverte.

Noabgoldwasser

Noab fut coupée dans ses pensées par des coups à la porte.
Elle se releva brusquement en posant ses bras sur sa poitrine.

Ma Louve, il y a une missive pour toi. Je ne sais pas qui c'est... Je ne l'ai pas ouverte.

Ce n'était que Gui. Elle soupira de soulagement.
Elle attrapa un linge et sortit du bac. Elle lui ouvrit la porte en souriant.

Une missive. Elle empoigna le parchemin, les mains encore moites et l'ouvrit avec empressement.

Une larme de soulagement dévala sa joue.

C'est Lisbelle !

Elle lu le reste de la missive, le cœur battant. Arrivée à la fin, elle serra le papier contre elle puis alla serrer Gui contre elle.

Lis allait bien, et elle ne lui en voulait en rien...
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Guigoux

Gui se retrouva dans une étreinte chaleureuse, il était content et se retint de lui rappeler qu'il avait toujours raison...Il posa un baiser dans le cou de Noab.

Lorsqu'elle relacha son étreinte, il enleva son manteau et ramassa la houppelande de sa douce et les posa sur un endroit chaud près de la cheminée...

Il retourna à la salle d'eau et se dévêtit, à son tour de prendre son bain. Il se laissa glisser dans l'eau encore chaude. Il espérait que Noab le rejoindrait...

Noabgoldwasser

Noab ne perdit pas le sourire de la journée. Elle alla poser le courrier dans leur chambre, sur la table de chevet, pour la lire et la relire avant de s'endormir, quand Gui n'aurait pas le temps de lui conter "Perceval".

Puis, elle partit à la recherche de sa houppelande qui n'était plus à l'endroit où elle l'avait laissé.

Elle ne chercha pas à la trouver, ceci dit...
Doucement, elle poussa la porte de la salle d'eau et vit Gui de dos, allongé dans le bac.

Elle s'avança et fit tomber le drap qui la recouvrait.
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Guigoux

Gui était là, dos à la porte dans le bac, ses vêtements étaient éparpillés dans la pièce, il avait les yeux fermé et se délectait dans le bain... Il pensait à son avenir au bras de Noab. Elle était si parfaite, elle était si jolie, si agréable... Il l'aimait, c'était sur. Il l'aimait et les 11 jours loin d'elle seront très dur. Elle et lui si loin...

Il avait les bras pendant, on aurait dit qu'il dormait... Il ne dormait pas, mais il n'entendit pas la porte s'ouvrir, ni le drap tomber au sol...

Noabgoldwasser

Gui ne semblait réagir. Elle se posta derrière lui et commença à lui masser délicatement les épaules. Le pauvre, il avait dû avoir une dure journée...
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Guigoux

Au début il se raidit, puis il remarqua que ce n'était pas du fer, ni un bout de bois... C'était des doigts, de doux doigts qui lui massait les épaules. C'était Noab il le savait. Il bascula sa tête en arrière et vit O Madre Mia... (les plus jeunes oublient la prochaine phrase) Un corps nu, celui de Noab, il l'avait reconnu, ses yeux croisèrent le regard de Noab...

-Tu es un amour, mais viens plutôt dans le bain, il y fait meilleur...

Il avait posé sa main sur celle de Noab et lui sourit. Ses yeux pétillaient.

Noabgoldwasser

Fais moi donc de la place derrière toi, que je puisse continuer à te masser.

Quand il eut avancé dans le bac, Noab entra dans l'eau et se posa derrière lui. Elle recommença à lui masser les épaules, énergiquement cette fois. Le pauvre, il avait travaillé dure ces derniers jours pour ouvrir son échoppe.

Noab savourait le calme et la quiétude revenues. Ils restèrent aussi longtemps que la température de l'eau le permettait. Il commençait à se faire tard, la bougie allait bientôt rendre sa dernière lueur.
Il lui semblait que Gui s'était endormie, contre elle. Doucement, elle le réveilla pour sortir. Ils s'habillèrent chaudement. Noab descendit pour remettre quelques bûches dans l'âtre. Elle y trouva sa houppelande, sur une chaise. Demoiselle vint s'installer près des nouvelles flammes, et se coucha en boule dans les rayons de chaleur qu'elles diffusaient.

Puis, elle alla suspendre la grosse marmite au dessus des flammes, et continua son dessin le temps que la soupe chauffe.
Elle jeta quelques coups d'œil vers Gui qui s'était installé dans un fauteuil. Elle sourit en continuant de noircir la page de papier qui laissait voir de moins en moins de blanc, au fil des jours.
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Guigoux

Gui avait en effet dormi... La nuit précédente fut sans sommeil. La journée, très lourde, l'avait empêchée de se reposer. Entre nettoyer, organiser, et ranger la taverne, couper du bois, ménager la maison, la faire toute belle, vérifier les bouquets de lavandes, fait les commissions, visité ses amis à la taverne... Il n'avait pas pris le temps, ni eu le plaisir de passer un peu de temps avec sa Douce et Tendre à part ce bain, où elle l'avait détendue...

Une fois chaudement habillé, il s'était assis dans le fauteuil près de la cheminée tel un grand père... Il avait vu que Noab faisait un dessin, il aurait aimé savoir ce qu'elle dessinait mais il préférait attendre qu'elle lui en fasse part d'elle même. Non pas qu'il ne soit pas intéressé.

Une fois le doux fumet de la soupe dans l'air, le jeune homme se leva et mis la table avant d'aller remplir les écuelles. Il se glissa à table. Sous ses yeux Gui portait effectivement deux valises... Que dis-je valises? Non des malles, des coffres... Enfin il était particulièrement fatigué, il ne savait même pas quand il allait s'endormir. Pas tard surement.

-Je ne veux plus de Week end tel que celui-ci... Cela me fatigue beaucoup trop... Et pourtant... J'ai l'impression de n'avoir rien fait... Ne m'en veut pas mais je crois que je vais aller me coucher tôt ce soir... Je ne tiendrais pas très longtemps.

Noabgoldwasser

Très bien mon Loup, dit-elle en esquissant un sourire. Refais toi une santé, pour ton échoppe.

Noab savait qu'elle ne trouverait le sommeil de si tôt. Et s'allonger à côté de lui, le déranger en gigotant ne lui paraissait pas une bonne idée. Il avait besoin d'un sommeil profond, qu'elle ne trouverait pas en même temps que lui.

Elle l'accompagna jusqu'à la chambre, pour lui éclairer le chemin avec la lumière de la bougie, puis revint s'asseoir près de l'âtre.

Elle souhaitait terminer son dessin très vite. Au moins avant qu'elle parte vers Angoulême. Elle avait anticiper le manque que l'absence de Gui engendrerait et avait essayer de trouver par tous les moyens comment combler ne serait-ce qu'à moitié ce vide. Elle voulait capturer son visage et l'emmener, mais elle ne voulait pas s'arrêter à la simple image mentale. Il lui fallait plus à contempler.

A la lumière des flammes de l'âtre, elle continua à dessiner le visage de Gui, se demandant si son entreprise ne serait pas qualifiée de diabolique. Elle traça encore pendant de longues heures. Jusqu'à ce qu'elle fut frappée par la ressemblance des traits, presque inquiétante. Elle contempla son œuvre, accoudée à la table, jusqu'à ce que le sommeil l'emporte. Elle s'endormit, assise sur une chaise, la tête sur la table à côté du visage statique de Gui.

La bougie s'éteignit, le feu aussi. Le matin approchait.
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Guigoux

Le matin approchait.

Il se réveilla en douceur. Le matin, faut pas le presser hein... Il cherchait de la main Noab et... Il ne la trouva pas... Gros flip! Il sauta dans ses chausses, mi tune robe de chambre, dévala en catastrophe le couloirs les escaliers, ouvrant, fermant les portes... Il failli se ramasser sur un chat qu'il prit le soin de ne pas insulter... Et pof il entra dans la cuisine et vit Noab tête sur la table.
Son cœur ne fit plus TADATADATADATADATADA mais Tadam Tadam Tadam...
Il souffla un grand coup et s'approcha discrètement. Même si après tout le bazar qu'il avait fait cela semblait dérisoire. Il lui posa un baiser sur la joue et vit le dessin. Il ne l'attrapa pas mais le regarda avec un sourire. Il prépara deux petits déjeuné avec des œufs, de la viande et des pommes. Ils n'avaient plus de lait...

Il s'en retourna à la table et écarta quelques cheveux avant glisser au creux de l'oreille de sa Douce:

-Ma chérie, le petit déjeuné est servi...

Puis il posa un baiser sur sa joue et dans son cou.

Demoiselle, incarné par Noabgoldwasser

Je m'étais couchée près du feu, à regarder ma maîtresse gribouiller sur du papier.

Puis, elle s'est endormie, alors, comme je suis curieuse, j'ai sauté sur la table pour regarder.
Un visage familier...

Je me suis endormie sur la table pour le reste de la nuit. Ce ne fut que dans la matinée qu'un boucan m'a réveillé. Je me suis effrayée et j'ai bondi au pied de la table. C'était lui, alors je me suis avancé en trottinant pour lui signifier mon désir d'avoir quelques victuailles.

Soudain, je pris son pied dans mon ventre. Je me mis à miauler de douleur. Il ne s'est même pas arrêté, ce goujat !

Par vengeance, je lui ai chipé un bout de viande. Non mais oh !

Guigoux

Gui s'aperçut après coup que le chat qu'il avait percuté était Demoiselle. Il la saisit dans ses mains et lui appuya doucement sur le bout du nez.

-Pardon pour tout à l'heure, mais j'ai eu peur...

Comme si il attendait une réponse il la porta au niveau de son nez puis il l'a mit sur le dos et lui fit des caresses...

Il l'a posa sur le sol de nouveau et lui dit:

-Va voir ta maman... Elle t'attend.

Il la regarda partir se loger sur les cuisses de Noab. Puis il sourit et se mit une chemise avant de revenir à la cuisine.

Noabgoldwasser

Noab ne se réveilla point à cause du boucan, mais grâce aux baisers de Gui.
Elle s'étira et posa ses mains sur le bas de son dos en grimaçant.

Elle vit que son dessin était encore posé sur la table. Elle s'en saisit rapidement en espérant que Gui ne l'ait pas vu. Elle courut le cacher dans le vaisselier, place provisoire.

Puis elle se réinstalla à table, et Demoiselle l'a surpris à sauter sur ses cuisses. Elle l'attrapa et la posa sur la table, face à elle.

Bonjour Demoiselle !

Elle leva la tête en direction de Gui.

Bonjour mon loup.

Elle le regarda se diriger torse nu vers la chambre, se leva et alla mettre de l'eau à bouillir.
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Noabgoldwasser

[Quelques-jours plus tard]

Que de mésaventures s'étaient déroulées ces derniers jours.
Un baiser volé, une crise de folie qui avait débouchée sur de l'auto-mutilation, une nuit passée au médicastre...

Noab était de retour à la maison. Dans un premier temps affaiblie, elle sombra dans une mélancolie extrême. L'épaule et l'écoute de Gui lui remontèrent le moral et ce matin là, elle se leva, une âme battante.

Ma vie est à moi, dit-elle en regardant le reflet de ses lèvres dans une bassine d'eau. Elle n'a pas à me la voler entièrement !

N'appréciant de voir sa bouche, qui commençait certes à dégonfler mais qui cassait l'harmonie de son fin visage, elle posa ses doigts dans l'eau afin que le reflet ne se brise.

Encore un effort, Noab. Tes lèvres vont vite guérir, si tu y mets du tiens.

A l'instar de ce qu'elle pensait, sa douleur morale partait bien plus vite que sa douleur physique. Mais elle espérait que cela accélèrerait la cicatrisation de ses lèvres.

Elle tordit sa bouche de toutes les manières pour s'habituer à la douleur et dans l'espoir de la remodeler. Elle y passa toutes ses pommades, consciencieusement.

Fais le pour toi, et pour Gui.

Elle s'apprêta à se rendre au médicastre, pour sa visite journalière.

Il est des matins, où l'on se réveille plus fort que jamais.
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Noabgoldwasser

[Le lendemain]

Noab s'était réveillée en pleine matinée. Gui était déjà en train de vendre son pain, c'est dire l'heure tardive qu'il était. Mais elle suivait les recommandations d'Henri: dormir, beaucoup.

Demoiselle, comme si elle avait sentie son réveil, sauta sur le lit. Noab l'attrapa et lui dit:

Bonjour Demoiselle ! Aujourd'hui nous avons un programme chargé. Es-tu prête ?

Sans attendre une réponse (qui n'allait de toute façon jamais arriver), elle se leva et s'étira.
Un tour par la salle d'eau, sa houppelande et ceinture mises, elle s'apprêta à aller au centre de Vannes, chez un bon charpentier.

Demoiselle était chaudement fourrée dans sa besace, elle surveillait jalousement la bourse de Noab.
Arrivée devant le charpentier, elle frappa à la porte. On lui ouvrit et l'accueil ne fit que rassurer Noab dans ses ambitions.

Je cherche une sorte de ... comptoir de bar ? Vous auriez ça ?

Réponse positive, ce qui ravie Noab.

Non, non, je n'ouvre pas de taverne ! C'est pour mettre chez moi. Longue histoire. C'est pourquoi, ce serait bien qu'il ne soir pas énorme.

Gui avait dû céder sa place de tavernier. Cette nouvelle ne l'avait pas réjouit. Il s'était attaché à ce rôle notoire. Noab avait donc décidé de faire quelque chose de spécial pour lui, lui qui l'avait tant soutenu durant les différentes épreuves qu'elle avait dû traverser.

Par contre, pourriez-vous me le faire livrer ?

Encore une réponse favorable. Décidément, ce charpentier était un bon homme. Elle le gratifia de quelques écus de plus.

Elle se dépêcha de rentrer pour aménager la salle à manger en conséquence. Elle poussa table et chaises pour faire de la place.
Le comptoir de bar mit en place, elle remercia les déménageurs. Elle commença par vider le vaisselier des différentes bouteilles qu'il contenait: prune, cidre, chouchen, pour les transvaser à l'arrière du bar. Puis elle posa quelques verres, juste de quoi commencer.

Ne restait plus qu'a attendre l'arrivée de Gui...
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Guigoux

Guigoux était fatigué, il avait mal dormi. Il avait fait un rêve étrange, mais il avait fallu se lever le matin pour faire et vendre du pain. Lorsqu'il rentrait la table était pas à sa place... C'est louche tout ça... Puis il tourne la tête vers le bar.
Vers le quoi????
Vers le bar...
Un bar chez lui?
Mais, mais, mais.... Cela fait quoi ici?

Ne lui déplaise, loin de là! Un bar... C'est trop bien ça! Mais comment il est arrivé là? Lui qui s'est levé à 3 heures ce matin ne l'avait pas vu...

Et puis appuyé au comptoir, une princesse l'attendait avec un grand sourire.

-Ce... C'est... C'est toi qui l'a fait?

Subjugué il s'approchait pas au début.

Noabgoldwasser

Appuyée au comptoir, Noab le vit arriver, très étonné.

-Ce... C'est... C'est toi qui l'a fait?

Ah non ! Je ne l'ai pas fait !

Elle éclata de rire.

Je me suis juste dit que tu pourrais ainsi continuer une activité qui te plaisait tant. Bon... ce n'est pas une taverne certes, mais tous nos amis pourront venir s'abreuver...

Elle sourit.

Et c'est toi qui pourra les servir...
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Guigoux

-Je... Ouah... Et bein... Je... Merci.

Bêtement, il sourit... Et il vient dans les bras de Noab. Elle a du payer ça une fortune...

Il la serra tendrement avant de poser un baiser délicat sur ses lèvres.

-Merci... Tu pourras m'aider. Il faut l'inaugurer?

Il se saisit de deux verres et chercha les alcools dans le vaisseliers...

-Suis-je bête?

Il retourna au bar et prit la bouteille de Chouchen et versa deux coupes.

Il tendit un verre à Noab et ils leva son verre:

-A la plus merveilleuse des compagnes.

Noabgoldwasser

-A la plus merveilleuse des compagnes.

Noab prit la coupe en rougissant.

Arrête Gui ! C'est trois fois rien. Une petite pensée, un petit geste, pour toi. Un prince charmant vaut bien cela !

Elle lui prit la main et trempa ses lèvres dans le chouchen, qui brula ses plaies. Elle grimaça discrètement.

Bon, benh... à notre bar ! Et surtout, à la tienne Gui !
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Guigoux

Il sourit en la voyant rougir puis il rit:

-Trois fois rien? Tu plaisantes? A la tienne ma Noab chérie.

Il la serra contre lui.

-Cela a du te coûter quelque chose... Mais tu es tellement parfaite...

Noabgoldwasser

[Quelques-temps avant le départ]

Gui et Noab allait bientôt s'en aller vers Fougères au mariage d'une de leurs amies. Le jour même de leur retour, Gui allait partir en retraite et Noab prendre la route pour aller retrouver Lisbelle.

Il fallait donc préparer les affaires des deux voyages avant de partir.

Elle avait dit à Gui qu'elle s'occuperait de tout. Une besace commune suffirait pour le voyage vers Fougères. Une grande et vieille besace pour le voyage vers Angoulême, et la besace de Gui lui servirait à partir en retraite.

La première besace fût vite préparée.

Dans la besace que Gui emmènerait en retraite, elle déposa son linge, la mandoline qu'elle lui avait offerte, et la pierre taillée en forme de cœur qu'elle lui avait donnée le jour où, 1 mois avant cela, il l'avait embrassé pour la première fois. Un petit parchemin dans lequel elle écrivit: "Ne m'oublie pas pendant ces quelques-jours. Ils passeront, je l'espère, bien vite. En ce qui concerne tes méditations, sache que la décision que tu prendras sera la bonne. Tu sais ce qui est bon pour toi... Da garan. Noab"

Dans sa grande besace d'aventure, elle n'omit pas de mettre, après l'avoir soigneusement enroulé, le parchemin sur lequel elle avait capturer le visage de Gui. Ainsi, elle pourrait l'admirer, à tout moment. Elle regretta bien fort de ne pouvoir emmener Demoiselle...

Elle regarda attentivement l'anneau offert par Gui, le fit tourner à son doigt en espérant que ces quelques jours séparés s'écouleraient aussi vite que les grains de sable d'un sablier...
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Guigoux

Ca y est, il doit partir... Il prend son baluchon, regarde par la fenêtre la Neige tomber et écrit à Noab:

"Ma chérie,
Je m'en vais mais j'ai encore une bonne nouvelle... je sortirais le 26 au soir si tout va bien. Je t'aime, prend soin de toi, des chats et de tes amis...
Je t'aime,
Gui."

Doucement, il ouvrit la porta et partit vers le monastère non sans tristesse.

Noabgoldwasser

Voilà deux jours entiers qu'elle n'avait vu Gui.

Noab était assise sur un fauteuil et fixait la neige tomber au dehors. En ville, il y aurait sans doute du monde en taverne, mais elle n'avait le cœur à sortir. Les rejoindre à contre cœur, pour ne pas se sentir seule et faire la moue ? Comme à Argonne ? Il était bien loin ce temps, Aristote soit loué.

Demoiselle sauta sur les genoux de Noab comme pour la réanimer. Elle leva une main pour caresser le crâne de la brave bête.
Quelques minutes plus tard, son regard fuit à nouveau vers l'extérieur.

Le temps ne passait pas... Le voyage vers Angoulême, s'il avait été maintenu aurait fait l'attente se dérouler de manière différente.

Le feu mourait lentement dans la cheminée, Noab serra son chandail un peu plus contre elle. Tout paraissait si froid sans Gui...
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--Demoiselle

Voilà quelque-jours que je ne l'ai plus vu, lui. Il est parti, avec un sac, et elle a rarement quitté son fauteuil depuis. Elle regarde tantôt la neige tomber, tantôt son dessin. Que la cheminée soit allumée ou non, elle a toujours froid. Elle serre et resserre son chandail blanc sur elle, grelotte, fixe le vide, rallume un feu, parfois.

Je l'observe près du feu, quand il y en a. Quand il n'y en a plus, je grimpe sur ses genoux, me fourre moi aussi sous le chandail.

Je me demande où il est, quand il reviendra. S'il reviendra.

Elle a l'air si désemparée. Si je pouvais, j'essayerai de la distraire davantage, mais je ne sais ni jouer aux cartes, ni rendre des histoires audibles...
Elle semble avoir tout oublier: qu'il faut manger, qu'il faut aller se coucher dans un lit pour dormir, pas rester dans ce fauteuil.
Je me demande ce qui occupe ses pensées...

Noabgoldwasser

[26 décembre 1458]

Il allait bientôt revenir, et selon ses dires sur le morceau de papier qu'elle était en train de relire, ce jour même.

Elle reprenait peu à peu vie. Elle avait nettoyé la maison durant toute la matinée en chantant sous les yeux d'une Demoiselle curieuse, préparé toute l'après-midi un souper, recouvert la table d'un beau drap rouge pour l'occasion.

Elle avait coupé quelques belles branches de sapin et les avait posées sur la table, pour faire un semblant de décoration, en y posant ça et là, une bougie.

Puis, elle prit un long bain et s'apprêta pour aller l'attendre devant le monastère.
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Guigoux

Ils arrivèrent main dans la main. Il lui tardé de sortir pour Elle, il lui tardait de rentrer chez lui...

Ils arrivèrent devant la porte de la maison. Gui n'avait pas les clefs, puisqu'il n'en avait aucune utilité au monastère. Il se plaça derrière Noab et posa ses mains sur ses hanches.

-J'ai pas les clefs.

Il lui sourit.

-Je suis content de rentrer... Et encore plus de te retrouver...

Il lui pose un baiser dans le cou et attend que la Belle ouvre la porte.

Noabgoldwasser

-J'ai pas les clefs.

Noab se retourna vers Gui, sentant ses mains glisser sur ses hanches.
Elle répondit à son sourire.

-Je suis content de rentrer... Et encore plus de te retrouver...

Alors qu'il lui fit un baiser dans le cou, elle soupira un : Et moi donc !

Tu m'as tellement manqué mon Loup ! La maison va revivre maintenant !
Allons souper, je m'y suis attelée toute l'après-midi. Un bon, gros faisan comme tu les aimes. Ça vous retape un homme ! D'ailleurs, je te retrouve bien maigrichon... Va falloir que je m'occupe de toi !

Elle tourna la clef dans la porte, puis la poussa et vit le museau de Demoiselle pointer.

Ah benh tiens, en voilà encore une qui est contente de te revoir.

Elle entrouvrit entièrement la porte laissant s'échapper une bonne odeur de viande rôtie.

Demoiselle se dressa sur son derrière et posa ses pattes avant sur l'une des jambes de Gui.
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Guigoux

-Si il n'y avait que ça qui retape un homme...

Sur ces mots, il sourit puis baissa les yeux et attrapa le chat qu'il avait senti sur sa jambe.

-Chat Lu toi! Dis, j'ai pas encore vu ta maman et ton grand frère, tu les as mangé?

Il l'approcha et lui murmura:

-Par malchance, pour les câlins, faudra attendre demain... Ce soir ta maitresse a prévu un bon repas et puis après... Elle te le raconteras puisque vous avez plein de secret chui sûr.

Il lui fit un clin d'œil et la repose puis suivit Noab à l'intérieur en disant à Demoiselle: "Allez file"

-Un faisan? Mouaaaaah!!! ça va changer de la bouillie et du pain!

Il prit deux verres et ouvrit une bouteille de prunes.

-Pour Toi!

Noabgoldwasser

-Pour Toi!

Noab prit le verre en souriant.

Ça fait un baille que nous n'avons pas bu d'alcool ensemble... Mais c'est vrai qu'il faut fêter ton retour dignement.

Elle leva son verre.

A toi Gui, et à ton retour. Et aux voyages que nous ferons ensemble, sans plus jamais nous quitter...

Elle bu son verre cul sec, déjà ivre de bonheur par le retour de Gui.

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Guigoux

Après avoir descendu son verre, il serra Noab dans ses bras. Oui il a maigri, mais bon... C'était du travail physique qu'il faisait... Je vous laisse imaginer.

Puis il s'installèrent à table et mangèrent bien ce bon faisan bien fait. Gui racontait le rythme de ses journées. Il racontait combien elle lui avait manqué. Combien il avait pensé à elle tout les jours... Bien entendu il la félicita pour ce repas... Bon sinon Exquis Madame la Marquise...

-Ma Princesse, ton repas... Il est comme toi, Parfait!

Il lui sourit et lui prit la main et y posa un baiser dessus.

Dans sa tête, il nota que le ménage avait du être fait tout les jours pour que ça brille... Mon Dieu... Heureusement qu'il avait pas perdu la main... Il se rendait compte du bonheur que Noab lui procure maintenant et n'ose même pas imaginer le futur.

Noabgoldwasser

Noab avait écouté chaque mot de Gui, ses occupations journalières au monastère, tout cela avec attention.
Elle ne lui dirait pas qu'elle avait passé bon nombre de jours à dormir sur le fauteuil, à regarder la neige tomber, à sortir rarement... elle lui avait promis le contraire, avant qu'il parte.

-Ma Princesse, ton repas... Il est comme toi, Parfait!

Noab rosit, touchée de recevoir des compliments d'un très bon cuisinier.

C'est ce que tu crois... mais ma foi, ça ne me dérange pas.

Elle observa sa main soulevée dans les air et attirée vers les lèvres de Gui.

Tu en as fait des choses, dis ! Tu vas avoir besoin de te te poser, car une retraite, je constate, n'est pas de tout repos. Je vais te remplir le bac, et tu vas te détendre dans un bon bain.
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Guigoux

-Je te remercies ma Chérie, mais je ne ressens pas le besoin de me poser si ce n'est dans tes bras...

Il lui sourit, mais un bon bain ne lui ferait pas de mal, il est vrai. Après avoir débarrassé la table, il se mit à faire chauffer de l'eau.

-Tu m'accompagnes? J'ai déjà passé trop de temps loin de toi pour prendre un bain seul.

Noabgoldwasser

La tête de chacun adossée à l'une et l'autre extrémités du bac, Gui et Noab savouraient un moment de détente ensemble, entre vapeurs et senteurs de lavande qui flottaient dans la pièce.

Noab rouvrit les yeux, après un court moment de rêverie. Ceux de Gui étaient encore fermés. Il était si beau, si paisible.
Elle ne put s'empêcher de sourire en l'admirant. Son homme était de retour !

Pour vérifier qu'il ne s'était pas endormi, Noab leva son pied et posa son orteil le plus gros sur le nez de Gui.

Tu me laisses à nouveau ? Pour le pays des songes ?

Elle reposa sa jambe dans le fond du bac, de manière un peu brusque si bien qu'elle éclaboussa le visage de Gui sans le vouloir.
Elle grimaça, désolée.

Puis, elle s'approcha de lui pour venir se coucher dans ses bras.
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Guigoux

Il sourit... Puis ouvrit ses yeux.

-Non je ne pars pas au pays des songes... Pas sans toi... Pas ce soir...

Il redressa la tête et l'entoura de ses bras. Cette présence, ce corps, cet esprit... Cela lui avait tellement manqué. Il posa un baiser dans les cheveux de sa tendre en la serrant tendrement contre lui.

-Il me tardait tellement de te retrouver... Heureusement que ta mandoline était là.

Il déplaçait ses doigts sur la peau chaude mais si belle de Noab tout en lui souriant, heureux d'être dans ses bras de velours et de soie.

-Et puis, qui a dit qu'on allait dormir? On a tellement de temps à rattraper...

Noabgoldwasser

1459, Janvier.

Noab n'arrivait pas à se lever ce matin là. Une fatigue traînée, qui ne partait, malgré le sommeil. Des douleurs ça et là... Satané faisan...

Noab se tordit sur elle même, un instant, encaissant une nouvelle douleur aigu. C'est bien la dernière fois qu'elle mangerait de la volaille !

1459 et son lot d'évènements à venir: leur mariage, avant tout. Noab en était folle de joie. Un long voyage aussi: la Savoie. Un an de plus, un quart de siècle bientôt. Noab sentait que sa santé allait en pente douce.
Elle s'en inquiétait, d'autant plus qu'elle allait épouser un très jeune homme. Elle n'avait jamais aimé que ce détail se sache. Ma foi, tout le monde le savait. Mais là, elle se sentait comme une très vieille femme, ayant perdu le chemin vers la fontaine de jouvence à tout jamais.

Demoiselle entra doucement et se posta au bas du lit. Noab lui jeta un coup d'œil complice. La jouvencelle de la maison, c'était Demoiselle maintenant. Le petit chaton tardait à grandir, très bizarrement.
Soudain, le chat bondit sur le lit. Elle alla se coucher sur le ventre de Noab. La chaleur de l'animal calma la douleur de Noab.
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Roselucie

Rose, à Vannes depuis quelques jours, avait promis à son frère et à Noab de passer visiter leur maison. Elle arrviva avec Béca la nourrice et ses deux enfants, ses jumeaux merveilleux, Chinma et Eadwin.
Elle vérifa une dernière fois ses fils, remit correctement leurs vêtements, replaçat leur cache-nez et leur bonnet de belle façon, leur sourit et les embrassa l'un et l'autre. Elle les aimait plus que tout et en était si fière. Puis elle regarda Béca qui semblait terrorisée.

Voyons Béca, vous les connaissez, nous les avons reçus à Fougères. Et puis ils sont adorables.

Ch'avons bien Dam'Rose. Mais j'faisons pas partie de la famille et j'aurons pu vous attendre à l'auberge.

Ne dites pas de bêtises Béca.Vous faites partie de MA famille. Puis regardant ses fils .. Prêts les garçons, on fait connaissance de Tonton Gui et Tatie Noab ?

Rose toqua doucement à la porte ....

BAM BAM BAM ..... C'est Rose !

Noabgoldwasser

Noab s'affairait dans la cuisine lorsque l'on toqua à la porte.

BAM BAM BAM ..... C'est Rose !

Oh !

Elle alla vite ouvrir la porte et fit un large sourire.

Bonjour ! Je suis contente de vous voir !

Elle sourit encore plus en voyant les deux bambins.

Venez ma bonne Dame, je vous libère un bras, dit elle en prenant l'un des enfants du bras de la nourrice, ne se souvenant plus si c'était celui qu'elle avait vu quelques jours plus tôt en taverne. Je suis Noab, nous nous sommes déjà rencontré à Felger je crois.

Puis elle se tourna vers Roselucie.

Je suis heureuse que tu viennes enfin. Entrez donc, Gui ne devrait tarder. Buvons un petit quelque-chose, puis je vous ferai visiter la maison.

Elle installa ses convives à table, sorti quelques choppes en terre cuite et prépara des infusions. Elle posa quelques tartelettes au cidre ainsi que des biscuits au miel sur une large assiette. Sentant la nourrice mal à l'aise, elle engagea la conversation.

Ma foi, vous semblez avoir beaucoup d'expérience avec les enfants ! Ce n'est sans doute pas les premiers dont vous vous occuper ! Connaitriez-vous une aussi bonne nourrice que vous, le jour où Gui et moi auront nos propres enfants ?

Elle fit un clin d'oeil complice à Roselucie.
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Roselucie

Citation:

Venez ma bonne Dame, je vous libère un bras. Je suis Noab, nous nous sommes déjà rencontré à Felger je crois.

B'jour Mam' J'me souvenons bien d'vous.

Béca était ravie qu'on lui prête un peu d'attention. Mam'Rose avait raison ces gens là étaient adorables.

Citation:

Ma foi, vous semblez avoir beaucoup d'expérience avec les enfants ! Ce n'est sans doute pas les premiers dont vous vous occuper ! Connaitriez-vous une aussi bonne nourrice que vous, le jour où Gui et moi auront nos propres enfants ?

J'savons pas bien, si Mam'Rose n'a plus besoin d'moi ... J'verrons bien.

Rose souriait à Béca. Elle aura toujours besoin d'elle et Béca le savait bien. Elles étaient commes des amies intimes maintenant. Beca avait reçu tant et tant de confidences.

Vous savez l'attachement que j'ai pour vous Béca, mais vous êtes libre de vos choix. Et puis être au service de Noab serait un peu comme être au mien.

Citation:

Je suis heureuse que tu viennes enfin. Entrez donc, Gui ne devrait tarder. Buvons un petit quelque-chose, puis je vous ferai visiter la maison.

Rose s'avança en suivant Noab. Arrivées dans le salon elle enleva les manteaux, les bonnets et les écharpes de ses fils. Elle dégusta avec ravissement les tartelettes et les biscuits au miel. Les enfants, timides au début, finirent par se laisser tenter eux aussi par d'aussi délicieux gâteaux.

Cette maison est magnifique Noab. Vous avez l'air si heureux toi et Gui. Un tel bonheur ne peut qu'être envié.
Gui a pu faire la connaissance de Joaqim hier après-midi. Il l'a soumis à un questionnaire digne d'un inquisiteur. Rose riait.

Rose respirait profondément ... elle se sentait bien ici

Guigoux

Gui, le beau, le majestueux, le beaucoup de chose... Mais Gui quoi. Donc disions nous... Gui arriva au domicile et vit beaucoup de monde à table... Pourtant ce n'est que cinq heures... Oui c'est un fonctionnaire le Gui... Il travaille à la mine.

"Y a du monde dans mon chez moi... ce ne peut-être que Rose et ses pichons" pensa-t-il.

Il continua d'avancer.

"Ou alors d'autres gens que Noab a rencontré" Il commençait à se faire des idées farfelues... Presque parano le Gui...

"Si faut ce sont des voleurs"

Il arriva à la porte, et l'entrouvrit

-Vous êtes déjà à table sans moi? Bande de morfales!!!

Il sourit, comme souvent en fait...

-Je plaisante.

Il regarda Béca.

-Noz Vat. Vous c'est Béca. Profitez, je me souviens jamais des noms. Le mien c'est Gui au cas où vous auriez oublié. Ce qui m'étonnerait.

Ensuite il s'approcha de sa sœur et la bisouilla bien fort et il gardait forcément le meilleur pour la fin. Mais avant, il bisa les petits enfants et leur dit:

-Ne regardez pas... Vous êtes trop jeune...

Puis il leur fit un clin d'œil. Mais pas ravageur hein... cela ils sont pour Noab... Eux c'est un clin d'oeil complice plutôt du genre complice...

Puis il se dirigea vers Noab et l'embrassa.

-Je vois que tu faisais des tisanes... J'peux en avoir une?

Il se tourna alors vers sa sœur:

-Bon alors... Tu nous a perdu Jojo?

Il lui sourit grandement.

-Bienvenue à la maison. J'espère que tu t'y plait. C'est Noab qui a tout fait... Vous allez bien toutes?

Il regarda les deux demoiselles successivement puis sourit.

Roselucie

Rose goûtait aux merveilleux gâteaux de Noab quand elle entendit quelqu'un entrer, ce ne pouvait être que son frérot. Enfin, c'est ce qu'elle espérait de tout son coeur.

Citation:

-Vous êtes déjà à table sans moi? Bande de morfales!!!

Comme à son habitude Gui plaisantait. Il semblait être toujours de bonne humeur. Rose se sentait si bien parmi eux. Elle avait l'impression de reformer une famille. Ele regardait ses jumeaux qui avaient les yeux fixés sur leur oncle.
Leur papa doit leur manquer pensait Rose. A ce moment précis elle s'en voulait enormément de les avoir privé de sa présence. Elle se sentait égoïste et n'avait pensé qu'à son bonheur à elle. Elle aurait du supporter son .....

Citation:

Bon alors... Tu nous a perdu Jojo? -Bienvenue à la maison. J'espère que tu t'y plait. C'est Noab qui a tout fait... Vous allez bien toutes?

Cette interpellation de Gui la tira de ses tristes pensées.

Ecoute, je ne savais pas si vous souhaitiez la présence de ... Jo, mais promis la prochaine fois je viendrai avec lui.
Sinon cette maison est réellement magnifique. Noab a énormément de goût, je comprends pourquoi maintenant elle t'a choisi. et vice et versa.
Mais nous n'allons pas trop abuser de votre hospitalité, et puis les garçons sont en train de d'empiffrer de ces délicieux biscuits. Ils ne vont rien manger ce soir.
Je vous promets de revenir vite avec Joaqim.

Rose se leva, imitée en cela par Béca. Elles rhabillèrent les garçons et prirent congé.

Noabgoldwasser

Les amis partent toujours trop tôt, dis l'adage. Et la départ de Roselucie le confirmait.

Je vous promets de revenir vite avec Joaqim.

Oh oui, je l'espère, je ne l'ai pas encore rencontré ! Et pourtant, il est originaire de ma ville natale !

Noab prit plaisir à aider les deux jeunes femmes à rhabiller l'un des garçons.

Elle raccompagna toute la petite troupe à la porte, en se faisant promettre une nouvelle visite, rapidement.

Elle fit la bise à sa tendre belle-sœur de cœur.

A bientôt !
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Guigoux

[Le lendemain au soir]

Il avait annoncé quelque chose à Noab, elle avait pas aimé... C'est normal ceci dit.

Ils s'étaient séparés sur le perron de la taverne. Gui vers chez eux, Elle vers ailleurs puisqu'elle voulait un peu de silence, de solitude.

Il avait marché seul, tête baissé, faisant fi des salutations des quelques personnes qu'il avait croisé. Pour lui Vannes était et devait être une ville accueillante. Ce soir pourtant il avait mit à la porte un type, recherché par la police certes, mais qui n'avait rien demandé.

Il s'approcha de la porte, s'arrêta juste devant et la regarda, il la dévisagea. Puis il sentit que quelque chose venait l'embêter dans les jambes.

Il ouvrit la porte, ses sentiments oscillaient entre rage, horreur et dégoût.

Il jeta sans aucun ménagement son manteau sur le bar puis alla ajouter des bûches à la cheminée avant de se vautrer dans le fauteuil en face.

Mine noire des mauvais jours, aggravé par un jeu de lumière et de flammes. Traits tirés, mains sur les accoudoirs. Ils ne vivait pas sa plus belle journée. Loin de là.

Un chat s'approcha, c'était Muse, la Mamie... Celle qui en a vue des choses, celle qui est discrète mais toujours là pour lui.

-Muse, ma Muse, ça va pas du tout... J'ai dix huit ans, mais j'ai l'impression d'arriver au terme de mon espérance...

Il la caressa lentement dans le sens du poil.

-Toi t'es un chat... Tu peux pas connaître la déception.

Il plongea ses yeux dans les flammes... Qui manipule qui? Qui est le gentil qui est le méchant? En fait on s'en moque éperdument.

La vie est faite d'erreurs. La vie est faite de déceptions.

Une larme perla... Il laissa. Maintenant.... Plus rien à faire de rien... Maintenant, seul dans son fauteuil face au feu avec son chat. Maintenant, il attend la suite. Lui ne changera pas ce qui est prévu. Demain il ira se préparer pour l'union de ses amis. Il fera tant bien que mal bonne figure. Il fera ce qu'il pourra...

Chatchat et Demoiselle entrèrent dans la pièce et vinrent autour de lui... Il aimait tout ces chats... Il fit grimper Demoiselle sur ses genoux et la caressa avec Amour.

-Demoiselle, je ne sais pas si tu me comprends... J'aime ta maîtresse, plus que tout. Je l'aime à mourir...

Il la regarda comme si elle était son dernier lien avec Noab... Il la serra fort contre lui avant de la relâcher et de replonger son regard dans l'âtre. Il regardait le feu ronger les flammes comme son Amour pouvait brûler pour Elle. Sauf que le sien semblait intarissable... Il resta là dans ce fauteuil toute la nuit...

Lisbelle

Plusieurs jours plus tard

La blondinette attendait devant la maison de son amie Noab que celle-ci finisse de se préparer. La veille, elle lui avait demandé de l'accompagner au cadastre, afin d'y choisir une petite maison qui lui permettrait d'avoir un pied à terre, et d'y entreposer ses affaires lorsqu'elle reprendrait la route.

Tôt le matin elle avait reçu une réponse de Killian, et ce qu'il lui avait écrit avait un peu dérangé ses plans. Le pauvre, lui qui pensait lui faire plaisir... Enfin elle ne manquera pas d'en informer Noab et Gui, eux seraient heureux de le revoir à Vannes.

Elle quitta le perron pour s'approcher de son chien qui avait passé la nuit dehors, histoire qu'il ne mette pas sans dessus dessous la maison à courir après les chats, et s'accroupit face à lui, la main posée sur sa grosse tête velue.

Ce n'est que temporaire mon gros, lui chuchota-t-elle. Bientôt nous aurons un endroit à nous, tu n'auras plus à dormir dehors.

Un endroit à elle, voilà qui lui ferait étrange.
Elle n'eut pas à y penser plus, la porte s'ouvrant, laissant voir Noab toute pimpante. Lisbelle lui sourit en se redressant.

Merci d'accepter de m'accompagner au cadastre! Euh... Dans quelle direction est-ce?
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Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny

Noabgoldwasser

Noab sortit de la maison et vit Lisbelle.

Allons-y ma blonde ! On va te trouver quatre murs et un toit à Vannes !

Elle se baissa vers Croktou.

Gros pautaud, pourquoi es-tu resté dehors ? Tu sais très bien que tu as le droit de dormir à l'intérieur ! La prochaine fois que Lis te laisse dehors, gratte à la porte.

Puis se relevant vers Lisbelle.

C'est par là, dit-elle en suivant son index.
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Lisbelle

Levant les yeux vers le ciel, les cachant d'une main afin de se protéger du soleil, la blondinette se mit à sourire. Il faisait beau!La couleur n'était pas tout à fait au bleu pétant, mais au moins pas une goute de pluie à l'horizon! Un signe pour démontrer à la jeune fille qu'elle faisait bien d'emménager ici? Il ne lui en fallut pas plus pour qu'elle se convainque que c'était le jour idéal pour prendre sa toute première maison à elle!

Elle prit son amie par le bras et se hâta vers la route, entraînant avec elle une Noab semblant toute aussi guillerette, et un lévrier irlandais qui, dans sa tête de chien, remerciait la jeune femme pour avoir plus de cœur que sa maîtresse et de lui autoriser l'intérieur de sa maison!
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Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny

Noabgoldwasser

En rentrant à la maison, Noab prépara la chambre pour un autre invité. Un ami de longue date: Cirdec, venu spécialement de Champagne.

Sur la table de chevet, elle posa un verre vide et une cruche d'eau.
Dans les armoires, des bouquets de lavande séchée.

Tout devait être fait afin qu'il se sente chez lui.

Elle referma la porte et posa son regard dans la pièce d'à côté. Elle était bien vide pour le moment... Et elle n'allait pas tarder à être occupée... Valait-il mieux s'atteler à sa préparation avant le long voyage ? Peut-être ne rentreraient-ils point à deux...

Elle sourit et descendit se poser à côté de l'âtre.
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Cirdec

Voila plus de quinze jours que Cirdec voyageait, il ne dormait pas ou peu, quand il le pouvait il se reposé a la belle etoile, aussi une fois arrivé a Vannes son amie lui avait preparé une chambre, guidé par Noab il s'y renda.
Une douce odeur flotté dans la chambre, le lit de bois brut etait tout a fait parfait, le matelas ni trop dur ni trop mou pour passer une nuit agreable et les draps d'une grande blancheur montré a quel point Noab entretenait bien le lieu.
Cirdec prit la cruche posé sur le chevet et se servi un peu d'eau qu'il bu avant de se glisser dans le lit. Il n'eu point besoin de compter les moutons pour trouver son sommeil..
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Lisbelle

La soirée avait été agréable. Très même. Bon, elle ne comprenait pas vraiment pourquoi son amie refusait à présent l'alcool, mais cela ne passait qu'en second plan.
La soirée avait été aussi légèrement, mais très légèrement arrosée. Déjà qu'une blonde en temps normal, c'est bien gaffeur, mais alors une blonde éméchée, inutile d'entrer dans les descriptions détaillées. Bon, fallait bien avouer que la jeune fille n'avait pas l'habitude de l'alcool, et qu'il lui en fallait peu pour partir à la dérive.
Et c'est titubant dans la rue, manquant moult fois de marcher sur son chien qui traînait dans ses pattes, que la blondinette cherchait à rentrer chez Noab. Les papiers pour sa future maison n'étant toujours pas faits, Lisbelle devait continuer de loger chez son amie. Elle espérait bien que cela n'allait pas durer trop longtemps quand même.

Sortant la clé que la jeune femme lui avait confié, elle mit son index devant les lèvres et fit un "shhhht" bien sonore à son chien, puis entra, sans trop faire de bruit. Les chats étaient hors de vue, Croktou fut donc aussi silencieux qu'il le pouvait, et la jeune blonde grimpa les escaliers, le bout de langue sorti, comme si elle faisait un immense effort pour faire le moins de bruit possible.

Arrivée en haut, elle continua son chemin jusqu'à une porte, l'ouvrit, puis entra dans la chambre, sans se rendre compte que ce n'était pas la sienne. La boisson aidant, la blondinette n'avait qu'une seule envie, dormir! Sans même prendre le temps de se dévêtir, elle se dirigea vers le lit alors que Croktou s'installa au pied, et s'allongea sur le côté, sans se rendre compte qu'une personne l'occupait déjà. A peine ferma-t-elle les yeux qu'elle commença à se laisser aller dans les bras de Morphée.
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Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny

Cirdec

Il y avait maintenant quelques temps que Cirdec etait endormi, la nuit se faisait calme et reposante quand soudain le sommeil du bougre allait etre perturbé.
Alors qu'il était au plus profond de ses reves, il se fit reveiller par une lourde masse monté sur lui puis aussitot aprés il sentit quelque chose d'humide lui longer le visage. Une langue tres humide et rapeuse venait le lechouiller, il ouvra les yeux et vit grace a la lueur de la lune une grosse boule de poil au dessus de lui. Il tourna le tete pour eviter les lechouilles du chien et se retrouva le nez dans une epaisse chevelure.
A peine le temps de reagir qu'il vit qu'il s'agissait de cheveux blond, surpris il fit un bond hors du lit se cognant au passage dans le chevet. Il se gratta la tete en se demandant si il c'etait pas trompé de chambre mais se dit que cela etait impossible car il avait eté conduit par la maitresse de maison. Une soirée trop arrosé alors? non il ne buvait plus!!
La lune se faisait plus eclairante avec un nuage qui partait de devant, il pencha la tete essayant de voir de qui il s'agissait et reconnu immediatement la blondinette.
Dans le coin de la chambrine se trouvait un fauteuil de bois tressé avec en guise de pied des demi cercle pour pouvoir se balancer sur celui ci, il s'installa dessus , s'enroula dans sa cape et essaya de dormir entre les ronflement de la blonde et de l'animal
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Lisbelle

Morphée l'avait sacrément bien transportée entre ses bras, la blondinette n'aurait même pas su se réveiller si la foudre était tombée dans la chambre! Fallait bien avouer aussi qu'elle n'avait absolument pas l'habitude de boire autant (le "autant" signifiait ici deux verres de chouchen et un fond d'alcool de prune) et les effets secondaires se trouvaient être : une joie de vivre qui frise l'hystérie, un hoquet qui ne part qu'au bout de plusieurs heures, puis un endormissement complet jusqu'à ce qu'elle ait fini de cuver. On pourrait livrer bataille à quelques mètres d'elle qu'elle ne broncherait même pas.

Voilà qui expliquait pourquoi la blondinette ne réagit pas lorsque le chien grimpa sur le lit, étonné de voir quelqu'un près de sa maîtresse, et prêt à croquer le derrière s'il se trouvait être un ennemi. Mais l'odeur, il connaissait. Voilà pourquoi le chien de garde se transforma en gros toutou plein de bave. Et pendant que l'homme quittait le lit après avoir reconnu l'intruse, celle-ci ramena le reste des couvertures à elle, marmonnant quelque chose dans son sommeil sans que l'on puisse y comprendre quoi que ce soit. En gros, si on ne l'a pas encore compris, elle dormait sacrément bien!

Et ce durant de longues heures. Enfin longues... Jusqu'à ce que le soleil daigne pointer le museau à travers la vitre.
Un œil s'ouvrit, pour se refermer aussitôt, et un grognement caractéristique de gueule de bois se fit entendre. Lisbelle s'engouffra sous le drap, cherchant à échapper à la luminosité, et n'en sortit que lorsqu'elle sentit le chien grimper sur le lit. En temps normal elle lui interdisait cela, criant après lui quand il le faisait, mais là ce n'était pas "en temps normal". La jeune fille émergea alors doucement, un mal de crâne pas possible. et s'assied contre l'oreiller, les mains sur les yeux, essayant de sortir de ce coaltar pas possible. Ce n'est qu'en posant le regard sur Cirdec qu'elle y arriva, et de manière incroyablement radicale.

Un hurlement strident résonna alors dans la maison, tandis que la jeune blonde ramenait tous les draps sur elle.

Que faites-vous dans ma chambre!! Vous avez passé la nuit à me regarder dormir?!!

Haaaaan, Cirdec, un pervers! Voilà ce à quoi elle ne s'attendait vraiment pas! Mais au moins une chose était bonne, sa gueule de bois, elle n'y pensait plus du tout!
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Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny

Cirdec

Aprés un debut de nuit des plus calme et reposant puis un reveil des plus inhabituel, Cirdec avait réussi à trouver de nouveau le sommeil entre les ronflements de la blonde et de l'animal emmitouflé dans sa cape.
Il y avait telement longtemps qu'il n'avait pas dormi que même les rayons du soleil qui venait lui caresser le visage ne le reveilla pas.
Soudain le profond sommeil du bougre vint à etre pertubé par un cri des plus strident, le genre d'hurlement qui reveille tout un quartier.
Au cri , Cirdec fit un bon, tomba en arriere de la chaise basculante, se retrouvant coincé entre celle ci et le mur.
Dans un effort tres intense il se degagea, se releva en se tenant la tete et regarda la blonde
-Hééé mais ça va pas de crier comme ça!!!!

Puis il reponda a la blonde quand elle lui demanda "Que faites-vous dans ma chambre!! Vous avez passé la nuit à me regarder dormir?!!"
-dans votre chambre???euh...

Cirdec regarda tres rapidement autour de lui et vit ses affaires qui se trouvait la donc aucune erreur possible il etait bien dans sa chambre alors il poursuiva
-je pense que je suis dans ma chambre, mes affaires s'y trouve, de plus j'y est etait conduit par Noab hier

Quand a l'autre partie de la question il lui reponda
-Je dirais pas que j'ai passé la nuit a vous regardez dormir, j'dirais plutot a vous ecoutez ronfler

Il la regarda en se moquant legerement
-J'ai deja dormi dans a peu pres toutes les situations, une fois en pleine orage mais la c'est bien la premiere fois que je dors dans un potin pareil

Cirdec se retourna et releva la chaise pour s'y reintaller confortablement
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Lisbelle

Prise entre deux envies, celle d'envoyer tout ce qui lui tombait sous la main sur Cirdec, et celle de prendre les jambes à son cou, la blondinette voyait rouge. Mais lorsqu'elle le vit tomber en arrière, elle ne put s'empêcher d'éprouver un léger remord. Les couvertures toujours jusqu'au cou, la jeune fille se pencha histoire de vérifier que le pervers n'était pas mort, sait-on jamais, un cou se brise vite.
Mais visiblement il allait bien, et se permit même de hurler à son tour. Lisbelle n'en croyait pas ses oreilles! Il osait lui demander de ne pas hurler alors qu'il avait passé la nuit dans SA chambre!

Je pense que je suis dans ma chambre, mes affaires s'y trouvent, de plus j'y ai été conduit par Noab hier.

Han mais en plus il la prenait pour une idiote! Les joues de la blondinette devinrent encore plus cramoisies sous le coup de la colère. Non mais il pensait vraiment qu'elle allait le croire! Comme si elle ne savait même pas reconnaître sa chambre!

Comment cela votre chambre! Celle-ci est la mienne, vous trouverez même mes affaires... coup d'œil jeté à l'endroit où elle avait déposé la veille la caisse en bois possédant une grande partie de ses affaires, ainsi que le coffre contenant ses vêtements. Hum... Disparus...ici... Ton qui baissa d'un coup, et la blondinette de regarder enfin en détail la chambre dans laquelle elle avait passé la nuit. Tient, l'armoire avait changé de place? Mirettes qui se posèrent sur le mur auquel était posé la petite table de toilette, le miroir avait été enlevé?

Oho... Bon, le bon côté des choses, c'est que le visage de la jeune fille était déjà passé au rouge, donc impossible de la voir rougir d'avantage. Mais la rage avait à présent fait place à une gêne pas possible. Se serait-elle trompée? Visiblement oui. Olala, comment avait-elle pu faire cela... Yavait un trou de souris dans les parages dans lequel disparaître?
Rapidement elle regarda sa tenue, et fut incroyablement rassurée de se voir toute habillée. Au moins il ne l'avait pas vue dans le plus simple appareil... A cette pensée, elle se sentit rougir encore plus. Ah bah si, c'était possible. Elle ramena les couvertures jusqu'à son nez, ayant perdu la voix momentanément. Impossible pour elle de parler à Cirdec dans ces circonstances... Et si il pensait que c'était elle, la perverse...

Oh Seigneur...

Très faible murmure étouffé par la couverture qui recouvrait ses lèvres. Lisbelle, seize ans, prise en flagrant délit de squattage de lit. Sa réputation était fichue. Si encore elle n'avait pas crié de la sorte, elle pouvait toujours faire comme si de rien n'était, quitter cette chambre en présentant de plates excuses et retrouver la sienne, et compter sur la discrétion de Cirdec, mais ce n'était pas le cas. Si elle n'avait pas réveillé les morts, c'était à n'y rien comprendre!

Bon, elle n'allait pas rester assise là à regarder Cirdec avec des yeux de merlans frits. Déjà, quitter ce lit. Que dirait-on si on la trouvait ici?
Pas encore très à l'aise, et ça c'était le moins que l'on puisse dire, Lisbelle mit un pied sur le sol, et ne se rendit compte que trop tard que l'autre s'était enroulé dans le drap. Patatram! Une blonde à terre! Après tout, question honte, elle n'était plus à cela près.
Se redressant péniblement, elle réussit enfin à marmonner quelques mots.

Je suis... hum désolée... Pas vu que... pas ma chambre... On va pas en faire tout un plat hein, héhéhé -rire pas du tout gêné, mais alors pas du tout du tout-

Et la blondinette de se diriger à reculons vers la porte. Avec un peu de chance, il se montrera tel un vrai gentilhomme, et fera comme si rien ne s'était passé...
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Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny

Noabgoldwasser

[Quelques-jours plus tard]

La maison était vide et calme, en plein après-midi. Même les chats étaient sortis.
Rien que le silence qui flottait entre les meubles, et l'immobilité d'un temps arrêté.

Puis la porte s'ouvrit. Noab avançait à reculons, Gui collé à ses lèvres et contre son corps. Ils faillirent tomber en se prenant les pieds dans le nouveau tapis, mais réussirent à se rattraper, comme si de rien n'était, continuant leur activité, presque silencieuse. L'on entendait que des bruits de pas et des froissement de vêtements. Ça et là, des soupirs ou des inspirations audibles.

Ils avancèrent, les yeux mis clos, collés l'un contre l'autre, presque en tournoyant, ne se servant que d'une main temporairement inoccupée pour trouver les obstacles et les esquiver sans avoir à ouvrir les yeux.

Un besoin soudain de recommencer un projet échoué...

Noab se retrouva adossée contre le bar, recouverte par Gui, prisonnière d'une passion. Et ils avaient même réussi à parvenir jusque là sans rien casser accidentellement...
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Guigoux

[En même temps, après avoir BIEN verrouillé la porte habilement]

Cette tragique histoire avait...réveillé? Oui réveillé. Réveillé, donc, les instincts qui s'étaient alors calmé depuis... Nan vous le saurez pas...

Ils entrèrent, comme dit précédemment, collés l'un à l'autre, s'embrassant. Pas un mot... Pas une parole, pourtant ils se disaient tout avec les gestes, avec les yeux (quand ils étaient ouvert).

Maintenant il recouvrait Noab CONTRE le bar. Redoublant de délicatesse et de douceurS, lentement, il mis à jour un ensemble de formes sublimées par les quelques rayons que filtraient les rideaux TIRES, Mon Dieu... Qu'une envie... Lui donner tout son Amour, se laisser glisser en Elle, lui dire qu'il l'aime pour toujours (chose qu'il ne se priva pas de faire),et de lui offrir tout ses/ces plaisirs...

C'est avec délicatesse qu'il prit sa Douce dans les bras, l'embrassa depuis le front jusque là où La Reyne lui accordait l'autorisation de laisser glisser ses lèvres et ses mains...

La Passion se laissait consumer dans cet Amour infini, plus bel Amour ne pouvait exister en l'instant présent...

Noab n'était maintenant plus CONTRE le bar mais SUR. Non par miracle, juste grâce à la puissance de leur Amour? Surtout les bras de Gui qui avaient soulevé la légèreté et la pureté des traits fins et délicats qui font que Noab est elle même... Entre soupirs et murmures, Gui et Noab fusionnaient dans cet Amour qui est éternel.

Noabgoldwasser

[Le lendemain, tard le soir]

Noab rentra en titubant de la taverne où elle avait fini la soirée avec Lisbelle. Elle était morte de fatigue, et lasse.
Lasse d'elle même.

Voilà quelques temps qu'elle ne se reconnaissait plus.

Elle s'énervait avec la clef dans la serrure, en pestant, avant de comprendre que la porte n'était pas verrouillée.

Ah bah c'est malin ça ! Crénom !

Puis, elle failli tomber en se prenant les pieds dans le nouveau paillasson.

Boudiou ! Je préviens tout le monde, de ce fou** tapis et c'est moi qui tombe !

Puis, elle pesta moins fort, sachant que son Gui, ainsi que Cirdec étaient déjà couchés. Elle tenta de monter les escaliers de bois sans trop faire de bruit. Mais le vieux bois ça grince. Elle soupira dans le couloir.
Arrivée dans la salle d'eau, elle se passa de l'eau glacée sur le visage, puis elle laissa l'eau dans l'écuelle redevenir une surface plane. Elle approcha la lumière d'une bougie de son visage, afin de regarder son reflet dans l'eau.

Elle détesta se voir. Puis elle s'éloigna de l'écuelle et prit place sur le bord du grand bac à eau. Elle posa son visage dans ses mains, et s'accouda contre ses cuisses. Elle resta là, immobile, pendant environ trois minutes. Elle repensa aux évènements des derniers jours. Non, ce n'était pas une excuse pour être si désagréable...
Que devait penser Gui ? Et les autres ?
Elle avait l'impression de devenir le portrait parfait d'une jeune femme qu'elle aurait elle même détesté. Sous la pression, elle s'autorisa à pleurer, vraiment, pour une bonne fois.

Loin de Gui, seule avec elle même et le dégoût du caractère qu'elle se trainait depuis quelques jours.

Puis, une phrase de Lisbelle retentit dans sa tête. Au moins, tu es consciente que tu es allée trop loin.

Ah ça, oui. Et pourtant... Elle se félicita d'être au moins restée sincère.
Mais il fallait que tout cela change. Pour elle, pour Gui et pour tous les autres.
Le gros sanglot passé, elle passa à nouveau de l'eau fraîche sur son visage et l'essuya, avec un linge propre. Les yeux bouffis, elle tituba vers la chambre, en tenant la bougie.

Gui dormait déjà, et elle se baissa au bord du lit pour l'observer un instant. Gui, être le plus formidable, et qui plus est, le sien. Il avait l'air paisible dans son sommeil, malgré la nervosité dont il avait fait preuve quelques heures plus tôt. Et pourtant, il restait si calme avec elle, si attentionné. Si compréhensif. Elle posa la bougie sur la table de chevet, et l'admirait encore quelques minutes, en lui caressant les cheveux. Gui était ailleurs à ce moment là, dans un endroit bien plus beau que Vannes. Décidée à le rejoindre, elle se dévêtit, souffla sur la flamme de la bougie et passa sous les draps. Elle se colla tout contre Gui, posant son nez près du cou du jeune homme afin d'humer son odeur naturelle, la meilleure du monde, même mieux que la Lavande.
Elle prit la main de son loup qui se laissait faire, puis entrelaça leurs doigts.

Da garan Gui. Toi, à tout jamais. Mon âme est la tienne...

Puis, dans un soupir, elle s'assoupit.
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Noabgoldwasser

Guigoux

Noabgoldwasser

Guigoux

Noabgoldwasser

Guigoux

Noabgoldwasser

Guigoux

Noabgoldwasser

Guigoux

Noabgoldwasser

Guigoux

Citation:

As-tu trouvé des vêtements alors ?

Noabgoldwasser

Guigoux

Noabgoldwasser

[Vannes, le retour et l'Adieu]

Noab préparait leurs affaires pour le grand voyage. Mais elle ne se contentait pas simplement de mettre les quelques affaires nécessaires pour prendre la route, elle emballait tout. Chaque assiette, chaque draps, chaque pot, chaque plateau, etc. Pas besoin de tout cela pour un voyage de noces, non, mais pour un départ définitif, oui.

"Vannes la moche", comme disait son mari. Elle opina pour elle toute seule. Quelques personnes de valeurs restaient, certes, mais pour combien de temps encore ? Ils finiraient un jour par ouvrir les yeux, comme tous les autres.

Gui avait fini par ouvrir les yeux lui aussi. Depuis un moment déjà. Mais l'idéaliste avait fini par ne plus vouloir mettre les pieds dans cette ville, victime de calomnies. Pourquoi les gens agissaient ainsi ? Tout était déformé, transformé, à croire que les habitants voulaient tous se monter les uns contre les autres. Noab ne se félicitait que trop peu de s'être peu à peu coupée des gens, de s'être isolée. Mais cela ne suffisait pas pour se protéger des médisances et manipulations.

Elle l'avait tant aimée cette maison, premier abri de leur amour, qu'ils avaient choisie grande pour abriter beaucoup d'enfants. Des enfants qui ne venaient pas... Tant de bonnes choses s'étaient déroulées dans cette maison, elle s'en souviendrait à jamais. Seuls souvenirs qu'elle souhaitait emporter, en enfermant entre ces murs tous les mauvais. Partir l'esprit libre, main dans la main avec Gui. Oublier tout le reste.

Elle se trouva là, à genoux, penchée au dessus de malles qui s'emplissaient doucement.
Rien ne les détruirait, et encore moins les Vannetais, jamais...
Noab était plus forte que jamais, déterminée à épauler son mari et à oublier tout le reste.
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Guigoux

C'est dans les derniers moments de vie que l'on découvre que la maison est pleine d'angles, et que l'espace est très grand...

Cette maison en avait vu des scènes... Des belles, des moins belles, de liesse, et de tristesse, et encore la veille, elle avait abrité l'annonce du décès d'une âme chère au propriétaire. Ils quittaient Vannes avec une certaine idée amère. Trop d'histoires tuent les histoires. Vannes est belle aux premiers abords... Puis après l'envers du décor c'est pas beau... Vanne-ité, et déceptions... Railleries...

Ils partaient, mais laissaient derrière eux quelques amis qui savent qui ils sont, et qui seront le bienvenu dans leur nouveau chez eux, ailleurs. Ceux là savent combien nos deux Amoureux tiennent à eux, et les respectent.

Une page se tournait, une maison brulait.... Dans l'imagination de Gui bien entendu. Mais c'était la vie. Il fallait avancer, beaucoup de contacts fort s'étaient liés. Et ils tenaient ses paroles, même loin, ils leurs donneraient de leurs nouvelles régulièrement...

Adieu Vannes, See you later maybe. Si le climat permet un petit passage.

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[RP]Noab Goldwasser et Guigoux, 2rue des Orfèvres