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[RP] Chassons bien, chassons utile. Chassons du blond !

Griotte
A la lisière de la forêt de Montauban.
Ils courent, ils courent, les benêts, les benêts du bois joli.


« Les blonds sont comme de la mauvaise herbe, mais en plus cons. »

Inutile de faire un dessin pour illustrer cette affirmation aussi vraie que la vérité vraie. Il suffisait de regarder le trio infernal installé à l’arrière de la charrette, devant laquelle la môme était plantée en compagnie de sa partenaire de chasse. Elles observaient le déchargement de la cargaison humaine, composée d’un barde à la moumoute frisée d’angoisse, d’un homme des cavernes à poils longs et d’une princesse à la robe ressemblant à un chou-fleur en mode boulimique. Et après on s’étonne qu’ils soient pris pour les dindons de la farce…

« Evitez de faire tomber les deux zoziaux. Faudrait pas les abimer trop vite ! »

Les émeraudes se plissèrent en suivant la descente laborieuse du frère et de la sœur, dont les pied et les mains qu'ils avaient liés l'un à l'autre les obligeaient à se mouvoir en même temps et les faisaient ressembler à ces étranges siamois, présentés comme des monstres de foire par certaines troupes de saltimbanques.

Ces trois spécimens n’avaient rien de vraiment monstrueux ou d'horrifiant, mais ils étaient hautement agaçants, ce qui les avait poussé au devant de la scène, bien malgré eux. Décision avait été prise, qu’ils tiendraient les rôles fondamentaux dans la chasse à l’homme à venir. Ainsi, les blonds seraient les proies. Cela servira peut-être de correction aux deux tape-l’incruste et au bourreau d’esgourdes. On ne taquine pas les nerfs de la morveuse sans en assumer les conséquences.

Les boucs émissaires ayant enfin rejoint la terre ferme, Griotte claqua des mains pour attirer l’attention de ses invités. Ils avaient commencé à former des duos pour les réjouissances à venir, car même si un chasseur sachant chasser sans son chien est un bon chasseur, la môme lui aurait quand même conseillé de se trouver un acolyte pour cette traque. Avec les blonds, on ne sait jamais à quoi s’attendre. Ils seraient encore capables d’être dangereux, ces bestioles là !


« Bien. Tout le monde est prêt ? C’est parfait ! » Oh, non ! Elle va dégobiller ! Elle a prononcé le prénom interdit.
« Boniface ! Commencez à compter jusqu’à cent. Et vous, les blonds, je vous conseille de commencer à courir. »

Mais c'est juste un conseil d'amie, hein.
_________________
Naelhy
Proies: Armand-Naelhy. vive les blonds vive les blonds...


Un choux fleur boulimique, un homme des carvenes. Une soeur et un frère. Naelhy et Armand Wolback.
Liés en plus! deux piques assiettes prit pour les dindons de la farce.
Ca s'annonçait bien.


« Tout ça est de ta faute! » Tempéra la divine Tartine à l'adresse de son siamois « Tu peux toujours crever pour qu'on fasse équipe! »

Toujours fraiche et pimpante, notre blonde préférée, dans la mesure du possible en tout cas, continuait ses propos tous aussi décousues les uns que les autres, du genre ultra-intelligent comme elle savait si bien l'faire.
La soirée avait pourtant bien commencée! Ils s'étaient incrustés avec brio dans une méga-teuf qui s'annonçait franchement bien, jusqu'au buffet ils s'étaient rendu, jusqu'à la bousculade d'un frère qui aurait put être un très bon cadeau pour une morveuse, le même frère qui avait répondu par une tarte dans la face de sa divine soeur.
En plus d'être passablement odieux le geste les avaient conduit à se faire saucissonner comme un oignon et triple crétin abruti jusqu'à la moelle sans aucunes valeurs familiales. Si, si, j'vous assure.

Le pied à terre ils posèrent sans trop se taper dessus, puisque dans ces cas là on essaie de garder un semblant de dignité.


« Mais défait ses liens bordel! Plus vite j'te dis. Je supporterais plus longtemps ton odeur de traitre! Et puis essuie moi la crème lààààà. Lààà idiot! Aïe! »

La scène rappelait sans problème un stéréotype de deux blondes bienheureux se jurant au visage dans une bataille de boue acharnée, déjà à l'époque la blonde s'imposait comme la guerrière suprême de ces combats toujours remportés par sa finesse et son esprit d'individualisme certain.
Oui, d'ailleurs quand elle pleurait c'était d'une tristesse dramatique d'avoir du combattre contre un attardé pareil et non des pleurs du à une défaite cuisante et aux magnifiques vêtements alors couvert d'une pâte marronâtre à vous faire vomir.
Ah nostalgie quand tu nous tient. Sale idiote de nostalgie ouais.


« Boniface ! Commencez à compter jusqu’à cent. Et vous, les blonds, je vous conseille de commencer à courir. »

Légère pause d'une blonde pour enregistrer l'message. Courir? -Hé ho! Mais ils étaient pas séérrrieux quand même!
Allez, retirez-les liens, c'était bien la balade! Arrêtez de nous faire mariner! On a comprit que c'était juste pour nous faire peur!
On recommencera plus! Promit!
Air de chien battu franchement triste affiché sur la gueule absolument divine (-comment ça j'utilise trop le mot divine?) d'une blonde trop enfarinée pour voir correctement dans la torpeur sombre d'une nuit sans lune, tel le trou du cul d'un taureau par un soir de pleine lune.
Trêve de citation. Ils rigolaient pas alors?
...


« Courrrrssss Armmmmaaannddd! COURS! ... Aïe bordel! Mais pas si vite! Portes-moi!
... pourquoi il m'porte pas? »

_________________
Elvix
[Proie : Elvix - Seul contre tous !] mais pourquoi moi ?

Un barde à la moumoute frisée d’angoisse, c’est moche et il en était conscient ! Les mains plaquées sur sa chevelure à bouclettes version Jackson Five, il essayait tant mal que mal d’aplatir ses magnifiques épis de blé, ayant décidé de partir en vrilles, tout comme la situation dans laquelle la tête blonde se trouvait. Et lui qui pensait qu’on l’avait invité à cet anniversaire pour égayer les invités de sa voix de Pinson au cul-pincé, il s’était fourré le doigt dans l’œil, et même, le poing entier !

Angoissé, oui, il l’était, mais pas pour les raisons qu’on aurait pu imaginer. Il ne s’inquiétait guère de la menace qui planait au-dessus de sa caboche. Il n’avait rien remarqué. Qui voudrait porter atteinte au barde le plus fabuleux de tous les temps ? On ne tue pas une légende. Surtout sous les yeux protecteurs de son mécène, le baron de Digoine.

Si Elvix était angoissé, c’est qu’on lui avait tout simplement retiré sa mandoline avant de le faire monter à bord de la charrette qui l’avait mené jusqu’ici, et un ménestrel sans son instrument, c’est tout un drame !


Yé peux savoâââr où cé qué vous avez misé ma mandôliiiné ?

Le blond tapota sur l’épaule de Boniface. Pour toute réponse, le vieux serviteur commença à compter. Un… deux… trois…

Cuatro... cinco... six... sept... Yé connais la souité. Ma tou veux vraiment pas m'aider ?

Huit... neuf... dix... bon, ben on dirait que la réponse est "non".

Le barde s'écarta en haussant les épaules. Il se mit à observer les personnes se trouvant tout autour de lui, espérant trouver parmi elles, celle qui serait en possession de sa précieuse mandoline. Ses yeux se posèrent finalement sur Naelhy, sa Muse qui l'avait lâchement abandonné - après avoir tenté de le racketter, soit dit en passant - Elle était entrain de prendre la fuite en clopinant avec son frère. A coup sur, c'était cette petite voleuse qui avait chipé son instrument !


Naaaeelhy ! C'est tôa qui a volé ma mandôliné ? Y'en souis sour !

Le Pinson se lança à la poursuite de la blonde et s'enfonça dans la forêt en braillant des menaces destinées au couple de voleurs.
Sadnezz
[ A l'attaaaaaaque!]

Nemesis! j'crois qu'ils ont lâché les proies! T'as vu quelque chose? j'vois rien!!

Sad arrive lorsque le décompte est presque à sa fin et bouscule les personnes déjà présentes en braillant. Elle soulève d'un bloc l'enfant mi rousse mi blonde à bras le corps pour s'en servir de sentinelle, lui intimant de lui en dire plus de ce qu'elle peut apercevoir perchée là haut.


97...98...99...100!

Taihauuuuuuuuuuut !


D'un geste un peu brusque elle la repose et l'entraine dans une course folle et sans but précis.

Viens, viens! Maaagne! J'crois qu'ils sont partsi par là!


A quoi servait de demander à Nemesis de vérifier qui va où, si d'entrée la Corleone se lance au petit bonheur la chance dans une direction me direz-vous...? Je n'ai pas réponse logique à la chose. A dire vrai, elle ne savait pas même qui était le didon de la farce, mais ça ne saurait tarder... Arc au dos, elle traverse les fourrés avec une espèce de rage chasseresse prête à bouffer tout ce qui bouge.

Elle ne se rend pas compte que les jeunes guiboles de la môme l'ont dépassées et qu'elle va bientôt se manger une branche... Acte criminel ou pas, l'italienne est sonnée. Ecarquillant les yeux, elle plaque sa main contre sa bouche qui vient d'accueillir toutes la force du choc... Soudain, dans la confusion du moment, une vision apparait non loin...


Ném...némésis! tu vois ce que j'vois?! Une nymphe!


Une nymphe ouais... Elle débolque la vioque, et dans son moment de folie elle dégaine flèche et arc, visant l'étrange apparition.

Elle est... Elle est enchainée à .. un .. truuuuuuuuc!


Traduisez à un blond non identifié, confondu sur le moment - allez savoir pourquoi - avec un troll poilu... Pas le temps de réfléchir, la grande bonté de la Corleone fait partir la flèche pour occire l'affreuse bête. Le projectile siffle et rate sa cible. Néanmoins, elle vient se loger dans les liens des deux fantomatiques créatures, délivrant la nymphe du joug de sa cruelle bête. Mission accomplie, la Corleone peut tomber dans les vapes tranquille.

Lancé de dés: Action N°5/10 : Vous voyez cette nymphe au loin, la pauvre est au prise d'un gros troll blond et poilu. Vous vous empressez de tirer une flèche sur ce monstre. La cible est ratée, mais pas les liens qui unissaient Naelhy et Armand.

_________________

absente, selon l'humeur.
Arm
[Proie(s) : Armand (+ Naelhy)]

« Boniface ! Commencez à compter jusqu’à cent. Et vous, les blonds, je vous conseille de commencer à courir. »

Gné ? Mais dans quoi il est tombé ? Tout ça à cause de l'autre patate ? Y avait pas eu moyen de discuter, 5 minutes après avoir échoué à récupérer une partie du buffet, il se retrouvait attaché à la dite patate, cibles malgré eux d'une chasse dont on peinait à cerner l'enjeu et les règles. Mais puisqu'il fallait courir, courons.

Sauf que non, l'autre patate, elle n'avance pas, elle traîne.


Mais quel boulet ! Plus vite, nom d'un chien, plus vite, t'es trop lourde, je peux pas te traîner sur tout le chemin, on va se faire prendre !

Et voilà qu'à force de se retourner, paf, il rentre dans une vieille. N'importe quoi.

Heuuuu, pardon, vous êtes une proie aussi ?

A l'air paumé de la vieille, elle n'était ni une proie ni un chasseur. Heureusement pour elle, sinon elle se serait déjà prit un taquet dans la poire, tous les moyens sont bons. Et la voilà qui baragouine entre les dents qu'elle n'a plus, on ne comprend rien !

Grrmmllbb aque 'omme 'agots

Regné ? Pas moyen de piger ce qu'elle radote, et c'est pas avec ça qu'ils allaient pouvoir s'enfuir. La vieille excédée par l'air ahuri des deux blonds commence à agiter les bras dans tous les sens et parvient à plus ou moins expliquer ce qu'elle voulait.

Ahh, vous voulez qu'on vous aide à porter votre affaires ? Non mais on n'a pas que ça à faire... Non mais ça y est, elle s'énerve, faut pas s'énerver hein ! Quoi ? On pourra avoir des pommes gratuites ? Bon...

Coup d'oeil à la cargaison, vu qu'ils avaient rien pu grailler à la fête, c'était peut-être le moment de compenser. Arm se pointa devant les fagots et la vieille, tout en poussant Naelhy sur le côté pour lui faire comprendre que c'était le moment pour elle d'envoyer la sénile dans les ronces pendant qu'il captait son attention, et de se barrer avec le butin. Mais la patate ne comprenait rien du tout, elle regarde un papillon, les nuages, l'herbe, tout sauf Arm qui à son tour commence à agiter les bras pour faire comprendre à son cerveau atrophié que c'était à elle de jouer. Ah et puis zut, on entendait déjà des bruits au loin, ça se rapprochait, pas le temps de discuter, hop il embarque le sac de pommes, sans se préoccuper de sa soeur et la vieille, et se barre en courant... en tirant comme un forcené. Une soeur, plus un sac énorme à porter, c'était pas évident, mais il pouvait pas larguer le premier et comptait garder le second pour le casse-croûte.

Coup d'oeil en arrière, mais, MAIS, y en a une qui TIRE à l'ARC ! C'est quoi ce traquenard ??? Accélération désespérée, Naelhy doit déjà être par terre, en tout cas elle n'a pas l'air de l'aider beaucoup. Bruit de flèche, frissons et... BANG, Arm est catapulté vers l'avant, paf en plein dans un tronc d'arbre. Les liens sont coupés, mais l'accélération produite par le poids soudain détaché fut provisoirement fatal, bosse sur le front, zoiseaux qui tournent autour de sa tête, il est sonné. Péniblement, il se relève néanmoins, débarrassé du boulet, ça ira surement mieux.


Vous rencontrez une vieille femme qui vous demande de porter ses fagots en échange d'un sac de pommes. Vous poussez mémé dans les orties et vous repartez avec le sac ! Lourd le sac.
Gnia
[Duo Eusaias/Agnès - Chasse et Pêche : Chasser la Galinette Vénitienne en Montalbanais]


Ce qu'il y a de bien aussi lorsqu'on est noble, c'est qu'on chasse pas à pied. On laisse ça aux pécores.
Juchée sur l'un de ses plus beaux destriers, revêtue de ses habits de chasse, étriers frôlant ceux du Baron de Digoine sur sa propre monture, la Saint Just observait d'un oeil morne le déchargement des proies de cette chasse à l'homme.
La môme Griotte décréta l'ouverture de la chasse à la Galinette Blonde du Montalbanais dont on venait de lâcher quelques spécimens pour le plus grand plaisir des invités.
Puis son valet entama un décompte, à la fin duquel Agnès tendit son bras devant le torse du Digoine pour lui intimer de ne pas se précipiter et d'attendre.

Attendre quoi ?
Aucune idée et on s'en cogne. Mais toujours est-il qu'il était dans les principes immuables de la Saint Just d'attendre voir qui faisait quoi et qui allait où que de foncer tête baissée.
Sauf en matière d'affaire de coeur et de fesses, évidemment. On ne pouvait pas être complètement parfaite.

Les proies ayant pris leur envol blondissant, les premiers participants étant partis à leur poursuite, la Comtesse pressa les flancs de sa cavale et obliqua vers l'orée du bois, sans pour autant prendre la direction qu'avait prise les blonds.
"Jamais de face."
Devise familiale maternelle ô combien adaptée à moult facettes de l'Infâme.

Ils avaient cheminé un temps en silence, Saint Just en tête, Digoine le museau de sa cavale effleurant la croupe de la sienne, puis il avait fallu se résoudre à mettre pied à terre, arbres et arbustes rendant impossible la progression à cheval. Elle tenait la longe de son destrier lorsqu'une trace de pas à l'écart du sentier étroit attira l'oeil de lynx comtal.

Un doigt sur les lèvres, elle confia les rênes de sa monture à Eusaias et s'approcha de la marque au sol. Accroupie, elle plissa les yeux et en découvrit d'autres qui contournaient un buisson. Posant les paumes au sol, elle suivit la trace à quatre pattes, et comme un chien à l'arrêt, s'abîma dans de profondes réflexions lorsqu'elle découvrit que la piste faisait le tour du buisson.

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Cerdanne
[ Cerd / .. : Quand faut y aller, Faut y aller…]


Triomphante la voix de la Cerise en pleine maturation…

Chasse ouverte !!

Oui ! Oui ! On est parti…
La Provençale, elle n’aime pas la précipitation et les hurlements…
Mais bon le départ, c’est le départ.
Cyanne est en retard mais dans son habit rouge elle se repèrera de loin et Cerdanne la retrouvera.
Ca s’éparpille dans tous les sens et dans un fracas digne d’une chasse royale
Elle part tranquille derrière les invités et s’écarte d’eux inconsciemment.
Bon de toute façon on va pas se suivre a la queue-leu leu indéfiniment.

Les bois sont drôlement touffus et pas du tout mais alors pas du tout entretenus.
Tu parles de nobles soigneux de leur patrimoine.
Mais bon râler ne sert pas à grand chose et tant bien que mal la brune s’enfonce dans les bois...

Silencieuse, elle avance, attentive aux traces laissées ça et là.
C’est un bruissement, un mouvement léger dans un taillis qui lui fait relever la tête…
Sourire sardonique et l’œil brillant, elle s’avance a pas feutré. Un coup de bol !
Elle est sous le vent…L’arc déjà bandé, elle écarte les broussailles…


Bordeell…de bordel de bordel….

Le recul est à la hauteur du spectacle odorant qui l’assaille…
Sous l’effet de la stupeur, la flèche s’envole fendant l’air nauséabond qui vient de mettre à terre une Brune.
Un coup à vomir la collation si bonne qu’elle vient d’avaler…
Les blaireaux Montalbanais c’est pas le pied…..



Action N°4/10 : Impasse. Vous vous retrouvez nez à nez avec un blaireau entrain de faire ses besoins.
Eusaias
[Duo Eusaias/Agnès - Chasse, Pêche, Nature et Tradition]


Les bons goûts Blanc Combaziens ne se discutaient pas. Sa fille, à l’image de son saint de père, savait accueillir et divertir. Il parcourait des yeux les convives et soupira en voyant la Corleone. Le Balbuzard en avait « entretenu » une par le passé, donnant ainsi vie à Griotte, mais à bien y penser, l’homme au faciès d’oiseau de proie se demanda s’il n’avait pas fait le mauvais choix dans les sœurs. Toujours est-il que les Corleones avaient des caractères de chiens et que la Sadnezz il allait la garder à l’œil.

Mais pour l’œil, hum pardon, pour l’heure, l’œil était surtout accroché au galbe de la Saint Just. Rien à redire, cette femme était « un pousse à la culbute » et même ses habits « masculins » lui allaient comme un gant. D’ailleurs le Balbuzard se surprit à vouloir en enfiler une qui enfilait ce genre de vêtement, non il n’y avait pas à dire, la Saint Just sans gros lolos c’était le gros lot. Le destrier, à l’image de son cavalier, avait le regard braqué sur la croupe de la pouliche de devant, sans évidemment que les deux bestiaux ne regardent la même pouliche, le Balbuzard préférant de loin les femelles à deux jambes.

Ce n’était pas tout, il fallait aller castagner du blond, de la blonde, enfin bon tout ce qui avait une couleur jaune pisse dans les cheveux. Pourquoi lui confia-t-elle les rênes ? Le balbuzard n’en avait aucune idée, par contre ce qui était certain il n’était pas payé pour garer les chevaux des autres. D’un geste presque rageur il attacha les rênes du canasson au premier branchage venu. Ses yeux plissés et sombres traquaient Agnès, mais par habitude sans doute, ce fut sur le postérieur de celle-ci qu’ils tombèrent en premier. La position de sa Grandeur développait peu à peu la sienne de grandeur et donc, alors que ses tempes cognaient fort, il mit lui aussi pied à terre.

Son visage se fendit d’un sourire requin, alors que ses mains délassèrent le cordon de ses braies. Son pied se posa sur la croupe d’Agnès et sans prévenir il poussa celle-ci à plat ventre en plein derrière le buisson.


On va se faire une petite pause ! Vu que ça fait longtemps que je ne vous ai pas vue.

Le grognement et le juron étaient ils signes de protestation ? Cela n’avait de toute évidence peu d’importance vu que des buissons des souffles forts et autres cris rauques s’élevaient. De tous les animaux de la foret, en ce jour, la Saint Just avait le cri le plus terrifiant mais comme toujours les « meilleurs » sont enviés, une envieuse vint donner le ton. Alors que le buisson, fortement agrippé par l’artésienne était violement secoué, deux gobilles noires encadrées d’un masque blanc apparurent dans le buisson. La vieille chouette, non pas Gnia bande de pignoufs une véritable chouette, lança aux amants un chapelet d’invectives sous forme de hululements.


Lancé de dés: Action N°9/10 : Vous essayez d'appâter les proies par des cris d'animaux. Vous ne parvenez qu'à attirer les hululements d'une chouette courroucée, que vous avez réveillé en plein sommeil.

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Arnaud_de_nazdac
[Proie : Arnaud]

C'était en traînant les pieds et la mine dépitée que le blond avait suivi Isatan et les autres pathétiques angevins à Montauban, pour...? Continuer son voyage en toute sécurité, tout d'abord - 'fin, sécurité concernant les éventuels brigands pouvant être rencontré sur la route, ça ne le mettait pas hors de danger des tentatives de lapidation -. Ensuite, pour se rendre à l'anniversaire d'une pure jeune fille qu'elle avait dit, la saumuroise. Elle avait d'ailleurs lourdement insisté pour qu'il les accompagne, trop pour que ça ne paraisse pas suspect, alors qu'elle se passait d'ordinaire parfaitement de sa compagnie et lui, réciproquement. Il avait vaguement cherché à comprendre, après avoir accepté, contraint, puis avait laissé tomber, sachant pertinemment qu'il ne trouverait pas réponse à ses questions.

Il s'était donc casé dans un coin, une fois entré dans l'enceinte du château, le visage fermé, observant parfois les inconnus se diriger vers le buffet, écoutant tantôt quelques bribes de conversation ou laissant son esprit s'occuper à penser. Jusqu'à ce qu'une agitation soudaine ne le tire de ses réflexions. Voyant là une occasion inattendue de se divertir, il suivit paisiblement les quelques invités, curieux de savoir ce qui semblait tant les intéresser. En somme, un homme qui comptait, un blond frisé, parlant avec un horrible accent, et deux blonds, liés ensemble. Bref, trois blonds qui couraient, ou tentaient de le faire jusqu'à l'orée de la forêt. Sympathique, le spectacle. Attendez...Des blonds ? Les sourcils qui se froncent, le Bourguignon qui compatit et qui s'avance, question de mieux voir. Ouais, nan, il n’aurait pas dû...Et forcément, une tête blonde, ça attirait l’attention au milieu d’une ribambelle de bruns. Ce fût le compteur, qui, en premier, le remarqua et l’interpella :

« Eh ! T’es blond, toi ! Cours !
- Euh…Courir ? »


Il avait répondu, plus pour lui-même que pour l’apostropheur, qui ne l’avait, sans doute, même pas entendu. Non, il n’était pas blond...Enfin, si, mais pas de ceux qui servaient de victimes. Un doute s’immisça néanmoins dans son esprit. Est-ce que ce gros tas de brutes sanguinaires et sans la moindre trace d’intelligence, osant s’en prendre à de purs et innocents blonds, sauraient faire la différence ? En un simple et unique mot : Non. Un gros dilemme s’imposait donc à lui. Se faire charcuter sur place, là, maintenant, par un amas de racistes capillaires ou courir dans l’espoir de fuir ? Il était blond, mais pas suffisamment pour faire le mauvais choix. Il contourna le groupe d'invités, maudissant sa poisse, décidant de s'enfoncer dans la forêt par la droite, loin du chemin qu'avait emprunté les trois autres proies. C'était donc en trottinant qu'il s'était éloigné, baissant la tête, les mains posées sur celle-ci, dans l'espoir de cacher sa blondeur. Pas qu'il avait honte, non, mais c'était préférable.

Une fois hors de vue des chasseurs, il ralentit son allure, optant pour une marche plus souple et plus discrète, les sens aux aguets. Il était question de ne pas se faire remarquer, à cause d'une futile branche de bois, sur laquelle il aurait eu le malheur de marcher. Voilà. On faisait quoi, maintenant ?

Il vérifia tout d'abord que sa dague était toujours bel et bien accroché à sa ceinture, pour ensuite relever le nez et observer les alentours, cherchant à savoir par où était la sortie, sans passer par l'Ala-machin-truc, tout en continuant à marcher. Ca non plus, il n'aurait pas dû. Il ne le réalisa que trop tard, lorsqu'un bourdonnement parvint à ses oreilles. On disait qu'il fallait toujours regarder où on mettait les pieds. Bah ouais. Ah tiens ! Salut les guêpes ! Finalement, elles n'avaient pas l'air bien aimables. Une, en particulier, eut le courage de le démontrer en venant piquer le jeune homme à la nuque. Il lâcha un juron à son attention, reculant de quelques pas, agitant dans l'intention de les faire déguerpir. Parfaitement inutile. Il ne restait plus qu'une option. Un petit sprint à la Usain Bolt dans les bois. Les guêpes voleront-t-elles plus vite qu'il ne courrait à perdre haleine ?


3. A force de marcher sans regarder où vous fourrez les pieds, vous finissez par piétiner un nid de guêpes. La guerre est déclarée !
Griotte
[ Erwelyn & Griotte - Prenez une Corleone, puis imaginez qu'elles soient deux...]


« La chasse est ouveeeerte ! »

Les cordes vocales vibraient encore, que les deux cousines se lançaient déjà dans une course-poursuite effrénée. La plus jeune, bien décidée à débusquer du blond avant Tata Sadnezz, trainait son ainée claudiquant à sa suite. Raaaah ! La vieillesse ça vous fait perdre tous vos moyens !

« Plus viiiiteeeuh ! Faut qu’on trouve Arnaud avant les autres ! »

Arnaud, ce blond qui n’avait rien à faire là. La morveuse se demandait encore si elle n’avait pas eu une hallucination en voyant son complice occasionnel s’élancer vers la forêt en même temps que les autres proies. Que faisait-il ici ? Elle ne l'avait pas convié à son anniversaire. Il devait être présent en tant que membre rapporté. Un ami d'un ami, d'un ami... Le gars qui tape l'incruste pour pouvoir profiter de la bouffe gratuite et des belles filles. Mal lui en a pris !

« Arnaud, c’est celui qui ressemble à une asperge et qui court moins vite que moi. » 

La cousine devra se débrouiller avec cette description plutôt vague.

« Faut pas qu’les autres tombent sur lui avant nous ! »

Et soudain, au détour d’un tronc d’arbre, il lui sembla apercevoir une silhouette plongeant dans un buisson. Surement un blond cherchant à se planquer ! La môme s’arrêta en crissant des bottes et mit un doigt devant ses lèvres en se baissant. Elle fit signe à sa partenaire de s’accroupir et lui désigna l'enchevêtrement de branchages, d'un air fébrile.
_________________
Naelhy
[PROIEau singulier, si c'est pas bien ça.: Naelhy]


Naaaeelhy ! C'est tôa qui a volé ma mandôliné ? Y'en souis sour !

« Mais t'as d'la brioche à la place des jambes ou quoi? »

Là, la blonde panique, la Tartine, alors effrayée, courra vite à la suite de son blondin frangin aux jambes de brioche.
La muse s'était mit le barde à dos on dirait. Elle lui avait fait trois fois rien pourtant! -D'ailleurs, elle s'en souvenait même plus, d'avoir essayer de le racketter, rackette qui avait pitoyablement échoué au passage. Il devrait plutôt être content d'être au côté de la blonde, être au combien délicat qui l'inspira pour une quelconque ode qui saura sûrement, à coup sur même, briser les tympans des chasseurs.
-Pauvres chasseurs.


« Plus vite ou il va chanter! »

L'ultime menace.
Bizzarement, ça marche.
Comme quoi, la confiance règne.


Heuuuu, pardon, vous êtes une proie aussi ?

Tournage de tête en direction d'un fossile paumée sur ce qui ressemble à un terrain de soule.
Faut pas se voiler la face.


*Truc pas transcrisble.*
« Gnié? »

Heureusement que parfois elle a un frère, assez débile sur les bords pour comprendre ce genre de chose. PA-R-FAIT!
S'en suit une tirade vraiment, vraiment, longue, du frère, tirade que vous avez sûrement déjà lu d'où l'inutilité totale de la remettre.

Regarde furtif et discret, et voilà qu'après compréhension rapide du message (tout est relatif) la blonde élance ses bras en avant, ferme les yeux, parce que poussé une mémé c't'horrible, pas Aristotélicien et qu'en plus elle est sûre que ça va la contaminer, ensuite la Tartine deviendra elle même vielle et ridée des orteils, et ça, elle refuse.


FIOUUU Ceci est le bruit produit par une flèche qui s'élance dans le vent tout droit sur deux blonds pour les libérer.
Qui a dit que dieu n'existait pas?
_________________
Erwelyn
[Une Corleone peut en cacher plein d'autres]

Farpait !

Voilà que Lynette se retrouvait avec la fameuse Griotte qu'elle voulait rencontrer. Bon, elle n'avait pas du tout suivi cette histoire de chasse, n'avait pas encore bien capté que celle-ci serait dirigée contre des êtres humains – blonds il est vrai, mais humains quand même – mais la mainoise avait quand même suivi le mouvement.
Tout ça pour poursuivre sa quête. Celle qu'elle s'était fixée depuis que la vieille tata – petit signe faux jeton à la tante en question accompagné d'un sourire innocent – lui avait raconté une tartine de mensonge sur sa mère. Mais même si elle en voulait à la Corleone – la brune, la plus vieille, suivez un peu ! – ben elle ne la lâcherait pas de sitôt, parce qu'elle seule pouvait la mener à tous les membres de la famille.

Revenons à nos blonds, donc. Mâchouillant une mèche de cheveux qui avaient enfin repoussés, Lynette avait les yeux fixés sur la tata, sans vraiment écouter ce qui se disait autour d'elle. Ce n'est que quand Griotte gueula que la chasse était ouverte qu'un sursaut la fit sortir de ses pensées.
Pas le temps de dire tarte à la myrtille qu'elle était embarquée à sa suite, se chopant toutes les flaques de boue sur son passage.


Namé, on aurait pas pu prendre Poneybouboule pour aller chasser ?
Promis il arrive presque à garder tous ses repas en entier et solides hein !
Et pis on chasse quoi en plus ?
Sanglier, chevreuil, lapin noir…
Des asperges ?


Tiens, la gamine donnait aussi des noms à ses légumes ! Un sourire s'afficha sur les traits de la mainoise, à la limite d'écraser une larmichette. Lynette avait toujours donné des noms à tous les animaux qu'elle croisait, aux objets même, parfois même aux légumes, elle aussi. C'était donc un trait Corleonnien ? Y a pas à dire, c'est beau la famille…

Mais bon, quand même, de là à lancer une grande battue pour chasser des légumes, fallait oser quand même. Surtout que la brune semblait croire qu'ils étaient capable de courir. Évidemment que l'asperge dénommée Arnaud courait plus vite qu'elle d'ailleurs, une asperge ne sait pas courir, c'est bien connu…
Toutefois, vu qu'elle ne voulait pas gâcher toutes ses chances d'en savoir plus sur sa mère et de bien s'entendre avec sa cousine, elle se retint de lui souligner ce point important.

Sage comme une image, prête à dégainer le parchemin avec l'arbre familial dessus pour enfin entamer la conversation, Lynette suivait le mouvement, encourageant la jeunette.

Allons-y, boutons les légumineuses hors de Guyenne !!

Idem lorsque la Griotte lui fit signe de se taire et de s'accroupir, son aînée le fit sans rechigner, doigts posé sur les lèvres en un chut discret pour lui montrer qu'elle avait bien compris.
C'est à ce moment là que les branchages non loin d'elles se mirent à remuer.

Bordel, mais ça bougeait vraiment une asperge ! Prise d'un coup de panique – n'oublions pas que quelques neurones, voire même un bon paquet, l'ont lâchement abandonnée durant sa chute des remparts – la mainoise chercha de quoi assommer la légumineuse enragée. Fallait qu'elle défende sa cousine en plus, s'agirait pas qu'elle se fasse attaquer et qu'elle n'en réchappe pas.
Un tas de cailloux au pied de sa bottine lui fit de l'œil et c'est sans réfléchir qu'elle en attrapa une bonne poignée et la lança de toute ses forces sur le buisson en question en gueulant.


Sus à l'aspeeeeerge !

Vous croyez apercevoir une proie et lui lancez une volée de caillasse en pleine tête. Mince ! Vous venez de lyncher un autre chasseur, qui se retrouve complètement sonné : Cerdanne

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Saltarius
[ Saltarius et Ygerne... chasseurs, cueilleurs et deviseurs ... ]

Bon.... Faut chasser le blond quy disaient.
Salt était en train de digérer, il avait bien mangé, bien bu, merci petit Jésus.
L'avait retrouvé sa coupine de toujours aussi

- Ygeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeerne , ma petite mie de pain !!!!

Ah oui, la Ygerne l'avait bien changé, l'avait pris du poids... lui aussi faut dire , c'est la Cerdanne qui disait qu'il était dev'nu monstrueux... Surtout sa vessie qui faisait souci.

L'avait à peine fini qu'il devait recommencer... Dev'nait de plus en plus grave

- Par la Chaude Pisse de Saint Ephéméride, plus jamais ma vessie ne se vide.

Le Simple inventait des proverbes et des jurons comme il respirait.
- Alors ma gazelle rouquine... paraît que tu te frottes au grand monde... que t'es dev'nue dame de compagnie....Moi chuis toujours homme de bonne compagnie tu sais... Me suis languis de toi....

Et ils allaient devisant comme deux amis qui se retrouvent après de longs mois de séparation.
Dans son émotion de retrouver sa compagne des débuts, le Saint Plet se mit à chercher des chatons... Nan pas des chats ou des chats sauvages ! Des machins-là qui montrent leur poils blanchâtres sur les bourgeons des saules.... Il cueillait des branches pour en faire un bouquet pour sa belle.
Il s'arrêta et lui fit face en mettant un genou en terre....

- Pour ma chtite mie de pain toute roussie par un bon feu.... Pour que Sainte Anémone fleurisse en son printemps....

Il versait des larmes de crocodile aviné se laissant aller aux effusions des retrouvailles.

Pour le tirage... voir plus loin....

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Jusoor
[Jusoor + Charles.marie : des chasseurs au ventre rempli enfin]

Bah oui ! ils arrivaient à la lisière de la forêt. Doucement, en retard légèrement, mais surement. Descendue du coche une paire de minutes plus tôt, c'est le buffet qui avait attiré Ju aussi surement que s'il avait été fait étalage des plus jolies dentelles là.
Il fallait l'excuser la Moineaute, la route avait été longue, la faim la tenaillait et des forces elle en avait à reprendre. Et si on l'excusait pas, bah ça ne lui ferait pas perdre l'appétit. Elle avait salué les convives sans se détourner du chemin qui la conduisait au buffet, s'assurant souvent que Charles était bien derrière elle. Elle savait bien que la place qu'il occupait aujourd'hui devait être délicate, elle même ne connaissait que ceux avec qui elle était venue, sauf peut-être ce crieur des hautes marées qui s'essayait apparemment au chant. Alors Charles qui ne connaissait qu'elle devait se sentir emprunté...

Positionnée devant le buffet, un sourire tendu à Charles et quelques mots échangés ne l'empêchait pas de veiller jalousement sur sa ration, face à ceux qui se remplissaient les poches avant de quitter l'endroit pour rejoindre la lisière de la forêt... finalement le manque de politesse dont elle faisait preuve ne dérogeait pas à la règle. Nulle raison donc d'entendre des réflexions sur le chemin du retour...

Ca faisait quelques minutes déja, il allait être temps de quitter à son tour l'endroit.


Nourrice ! Ju s'approcha de la blonde endive qui amusait son fils, assis dans une droiture qui faisait la fierté de sa mère. Je souhaite que tu garde Einar à l'intérieur, attendez nous donc ici au chaud et continue de l'amuser... il me plaît de voir ce sourire s'exercer sur le futur visage ravageur. Un baiser fut laché sur le front du fils avant qu'elle ne se redresse et se tourne vers Charles :

Allons les rejoindre maintenant et amusons nous ! M'offrirez-vous votre bras ?

Et de finir de le convaincre par le décochage du sourire adéquat. C'est ainsi donc qu'ils se retrouvèrent eux aussi, quelques pas plus loin à la lisière de la forêt.


suite de l'action à venir.

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"Je ne parviens pas à savoir quelle partie de moi trompe l'autre" - Georg Büchner
Ygerne
[Saltarius et Ygerne.... ça chasse sur la lune]

- c'est quoi ce ventre qui dépasse?

Oh joie des retrouvailles! des effusions de tendresse! des mots d'amour récité d'une voix douce:

- cinq légumes par jour... et le vin ça compte pas Saltarius! Mais enfin! t'as vu comme t'es attifé?


l'amitié, l'amour...


- tu mangerais mieux, ta vessie irait mieux... c'est inquiétant! t'as été voir Lenflé?

La douleur de l'éloignement:

- tu t'es établi j'espère? Moi j'suis chambrière, ça paie bien et j'suis nourrie, logée.. finit la vie de bohème.

Les souvenirs qui ressurgissent:


- Non mais quelle folie quand même! Courir les routes seuls! On a de la chance d'être toujours là!


....

- Saltarius tu m'as manqué, bougre d'âne têtu!


Ah enfin!
Donc nous disions : les larmes de joie, les effusions de tendresse et...


- T'entend? c'est quoi ces bêtes sauvages qui beuglent? j'ai peur...


Retrouver son pilier de vie, son double, son complément, son protecteur... bref deux inséparables longtemps séparés.
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You have to kiss many Frogs to find a Prince
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