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Information and comments (13)
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[RP] Chassons bien, chassons utile. Chassons du blond !

Saltarius
- grrrrrrrrrrrooooooooooooooooooooooooooooooooiiiiiiiiiiiiiikkkkkkkkkkkk

Tout à leurs retrouvailles, tout émouvus par leur air réjoui et leur prise de poids respectives, tombant dans les bras l'un de l'autre... Saltarius et Ygerne ne se sont pas rendus compte du ramdam qui s'approchait d'eux à la vitesse d'un cheval emballé.

Un grand fracas d'arbres percutés, de fougères piétinées et des grognements sauvages emplissait l'air déjà depuis un moment quand les deux tourtereaux prirent conscience de l'étrangeté de la chose.

Il s'approchèrent à pas de loup de l'endroit d'où semblait provenir la chose.
Saltarius poussa du coude sa compagne et posa son doigt sur la lèvre tout en parlant

- Par la Hübscherin de saint Raclure qu'est-ce que c'est que ce raffut ? Ca fait ce bruit-là un blond qui court ?

Ecartant la branche qui le gênait, Saint Plet se retrouva nez à groin avec une bête noire passablement émêchée, allumée et l'air furibard d'être dérangée.
Il eut le temps d'entendre dans son âme de Simple une voix étrange lui dire :
- Do not disturb....
L'avait l'habitude d'entendre des voix l'original de Bécassine, ne s'en étonna pas de trop.

Mais prit peur quand il vit la chose noire, avec deux défenses monstrueuses foncer tête baissée vers lui.

IL se jeta sur le côté emmenant Ygerne dans son écart.
Il fonça vers un arbre qui lui paraissait accessible là bas... euh loin !
Et les grognements furieux sur ses talons, ils zigzaguèrent.
IL sauta et se pendit à la branche à sa portée, entreprit un rétablissement et se retrouva brutalement à califourchon sur la dite branche....

- Aïeuuuuuuuuu, purée de mes couccougnettes !!!!

Il se pencha pour voir si sa coupine avait elle aussi trouvé un refuge.
Ouf...
La bête renifla le bas du tronc avec dédain et revint à ses petites affaires.

Une autre noire, plus gracile et coquette semblait l'attendre.
Le sanglier revint tournicoter autour d'elle, lui renifler l'arrière-train en grognant.
L'autre, une femelle, visiblement couinait d'un air fauss
ement effrayé.

- Mazette, l'est équipée la bestiole se dit le Saint en voyant un long membre tendu émerger du poil noir. Curieusement dans tout ce noir et cette grisaille boueuse, il était d'un rose vif.

- grumpf grumpf....
- Romrom...
- Ahahahahah
- groiiiiiik
- chmurf schmurf
- Schmufschmurf schmurfffffffffffffffffffffffffffffff
- Groiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiike
- Bof


Saltarius était simple mais spécial.... Il comprenait la bête et cela donnait à peu près ceci

ROMÉO. - Ah ! Juliette, si ta joie est à son comble comme la mienne, et si, plus habile que moi, tu peux la peindre, alors parfume de ton haleine l'air qui nous entoure, et que la riche musique de ta voix exprime le bonheur idéal que nous fait ressentir à tous deux une rencontre si chère.
JULIETTE. mon sincère amour est parvenu à un tel excès que je ne saurais évaluer la moitié de mes trésors.



Saltarius se mit à brailler :
- C'est beauuuuuuuuuuuuuuwwwwwwwwww

8. Au détour d'un buisson, vous apercevez un couple de sangliers entrain de faire "bisous-bisous". La scène vous donne envie de jouer au voyeur plutot que de continuer la chasse. GAME OVER !

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Elvix
[Elvix - La Proie sachant pêcher sans sa canne.] Yé souis lé plousse fort !

Course folle dans les sous-bois. Le barde écervelé se prenait pour un chasseur à la place du chasseur et poursuivait les deux Wolback en haletant à pleins poumons. Inconscient de la traque aux blonds dont il était lui-même la proie, il continuait à cavaler en essayant de retrouver sa Muse voleuse de mandoline. Du moins, le supposait-il !

S’égosillant après la fuyarde qu’il avait perdu de vue au détour d’un buisson, il interrompit bien malgré lui ses longues enjambées lorsqu’il se prit les pieds dans des branchages trainant au sol. Il fit un vol plané en direction de la terre humide et boueuse bordant une petite rivière qui s’écoulait en flop-flopant gaiement.


Chiabrena ! Ma c’est tout dou caca d’oie par ici ! Quelle poisse ! Y’ai les miminés toutés sâlées !

Le drame ! Mais le pire dans tout ça, c'est que la peau si délicate et douce de ses mains de musicien s'était égratinée par endroit. Les petites écorchures le brulaient atrocement et firent larmoyer la blondesque chochotte, qui s’empressa de décoller son cul boueux de la mélasse pour se trainer à quatre pattes jusqu’à l’eau sinuant entre les cailloux.

Yé maaaal ! C'est affreeeuweuhweuh !

Reniflement bruyant. Le blond se pencha au-dessus de la surface miroitante et y lança un coup d’œil suspicieux. Pas de poisson en vue ! Il s'empressa de plonger ses pattes dans la rivière et les frotta l'une contre l'autre pour les nettoyer. Ceci fait, il se releva en grimaçant et observa les environs, cherchant les signes d'une âme qui vive. Il lui sembla entendre des éclats de voix provenant du fin fond de la foret, de l'autre coté de la rivière. Misère ! Il allait devoir traverser.

Une sueur froide coula dans le dos du barde. Le cours d'eau n'était pas bien large, mais il avait une frousse terrifiante des poissons, de leurs écailles visqueuses et de leurs yeux globuleux, mais surtout, de leurs mâchoires gobeuses d'orteils. Et s'il franchissait la rivière et que l'un de ces monstres aquatiques en profitait pour l'attraper par le pied, comment allait-il se défendre ?


Maaa nooon ! Il n'y a pas dé poissonnes dans l'eau, sinônne tou les aurais vou en té penchant tout à l'heure.

Tentant de se rassurer comme il le pouvait, le blond blanc comme un linge s'écarta de quelques pas pour prendre de l'élan. Il respira un grand coup et se mit à courir en direction de la rivière, mais au moment où il s'apprêtait à bondir, il lui sembla voir l'ombre d'un poisson se déplaçant dans l'eau. Son coeur rata un battement. Ses pieds s'entremêlèrent. Il termina les quatre fers en l'air et le fion dans la flotte.

Yé va mouriiir ! Au séééécoooours !

A coté de lui, flottait le cadavre d'un horrible poisson, qui le fixait de ses gros yeux ronds, d'un air carnassier.


Action N°8. Vous essayez de sauter par dessus une petite rivière, mais vous finissez dans l'eau, les quatre fers en l'air. Dans votre chute, vous avez réussi à assommer un poisson. Quelle chance !
Alycianne
[Alycianne : A l'ouest, pour changer, & Cerdanne]

Pas me perdre, pas me perdre, pas me perdre, pas me perdre, pas me perdre...
Parce que bon, le coup de la chute en forêt et de ne plus savoir dans quelle direction est le château, on le lui fait pas deux (ou trois) fois !
La mission est donc de retrouver Cerdanne, sa coéquipière du "Grand Jeu". Ce jeu en question s'appelle la "Chasse au Blond", mais la gamine sait qu'il s'agit là bien sûr que d'un nom, cela ne peut être vraiment une chasse au blond. D'une évidence ! Pourquoi chasser du blond ? En plus, 'sont bigrement mignons, généralement. Des exclamations et cris se font entendre dans les bois, autour d'elle.


- C'est beauuuuuuuuuuuuuuwwwwwwwwww

- Sus à l'aspeeeeerge !
- Yé va mouriiir ! Au séééécoooours !


Bigre. Ça n'avait pas l'air du jeu de gnognotte. Et de repartir de plus belle, en sautillant.
Pas me perdre, pas me perdre, pas me perdre...
Oh, tiens, n'est-ce pas...

- Cerdanne ?
J't'ai retrouvéééée ! A cause que j'ai fait du détour par les cuisines, comme tu sais j'avais de la petite faim après le voyage, et puis la cuisinière elle m'a donné de la genre de compote de pomme au miel c'était pas mal dili...

Là dessus une pluie de cailloux met fin à leur discussion -plutôt monologue. Alycianne n'est pas touchée, mais Cerdanne s'en prend un sacré gros dans la caboche.
Et la gamine en un quart de seconde -pour une fois qu'elle réagit vite- de mirer qui leur tire dessus.


- Mais vous êtes tout-fou dans votre tête, c'est du gens VIVANT ici, moi je suis pas mal vivante espèce de stupide méchant petit oiseau lanceur de pierre, je serais moi je vous priverais de dessert même que ! Ca va pas dans la tê... LynEEette ? C'est toi qu'a fait ça ?
Moue gênée, oui, elle s'est emballée.
Bon, regarde un peu avec tes noeils avant de viser, ça serait de la bonne idée je pense que je crois...

Coup d'oeil lancé à Cerdanne.
- Ça va ? Tu vas pouvoir continuer le jeu ?
Quelque chose la titille, ça lui grimpe le long de la colonne vertébrale, grattement dérangeant... Il lui manque quelque chose. Ah oui.
Dans le fait, c'est quoi les règles du jeu ?
Histoire de savoir comment qu'on peut tricher.
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Griotte
[Erwelyn & Griotte - la Cousine & la Cousine - Fonctionne aussi avec Clampine & Clampine]


Sus à l'aspeeeeerge !

Les buissons se prirent une volée de caillasse avant que la morveuse n'ait eu le temps de réagir. La cousine était plutôt réactive, malgré son âge avancé. Et Griotte qui se demandait encore si elle ne ferait pas mieux d'essayer de venir en aide à l'asperge en question si elle venait à le croiser... Trop tard ! Alors au point où elle en était, autant en profiter pour s'éclater un peu et se laisser gagner par l'enthousiasme de sa partenaire.

Se saisissant de pleines poignées de boue et de cailloux, elle suivit le mouvement en poussant un affreux cri de guerre :


Bwaaaaaaaalycianne ?

Oups. Pas taper ! On a rien fait. C'était pas nous ! C'était... c'était...

LynEEtte ! T'es folle ou quoi ? T'as failli tuer ma soeur !

La môme se redressa en glissant prestement ses mains derrière son dos pour cacher la boue dont elles étaient maculées.

Fait un peu attention. Un vrai danger public, c'te fille ! T'es bien une Corleone...

Et de sourire fièrement à sa cousine en hochant la tête d'un air appréciateur. Décidément, la famiglia avait trop classe ! Mais le moment était peut-être mal choisi pour féliciter la cousine. Alycianne et Cerdanne semblaient déjà assez remontées comme ça. Vite, détourner l'attention !

Les règles du jeu ?

La petite soeur était gentille comme un coeur. Griotte ne pouvait pas lui dire qu'ils chassaient le blond pour le plaisir d'être sadique. 'Cianne allait rouspéter.

Le but est simple. Faut attraper les blonds pour... pour en faire des esclaves. Oui voila, des esclaves ! Un peu comme si on jouait aux Angevins et aux Mainois. Nous on est les Angevins et les blonds sont les Mainois à torturer. Mais ils sont d'accord, puisque c'est qu'un jeu.

Explications fumeuses.

Par contre, je te préviens, les blonds sont de très bons comédiens ! S'ils crient à l'aide ou s'ils nous supplient de les laisser en vie, c'est parce qu'ils jouent leur rôle à la perfection. Faudra pas t'inquiéter !

Oui, oui. Tout à fait...

Bon aller ! On a assez perdu de temps. Les autres vont gagner si on s'bouge pas les miches ! TaïïïhoOO !
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Elvix
[Elvix - En proie à la panique !]

*Né pas bouger... Sourtout, né pas bouger... Peut-être qu'il né mé verra pas.*

Pataugeant dans l'eau peu profonde, le barde à la blondesque chevelure était assis au beau milieu de la rivière. Il se tenait aussi immobile qu'une statue de glace, frigorifié par l'eau froide dans laquelle il était vautré. Il lorgnait d'un oeil terrorisé le poisson flottant à coté de lui, sans oser bouger d'un pouce, de peur que le monstre à écailles ne se jette sur lui pour lui dévorer un doigt. Imaginez qu'il perde une phalange à cause d'une truite vorace, ce serait une véritable tragédie ! Le barde amputé ne pourrait plus jouer correctement - aheum - de sa petite mandoline chérie.

Après de looooongues minutes d'angoisse, le blond commençait franchement à se les cailler. A coup sur il allait attraper froid, à tremper ainsi dans la flotte. D'ailleurs, il sentait déjà l'éternuement pointer le bout de son nez. Ses narines palpitantes le démangeaient horriblement, mais il n'osait pas se gratter, craignant d'attirer l'attention de l'affreuse poiscaille.

Finalement, une bourrasque de vent le prit en traite. Il sentit sa peau se couvrir de chair de poule et ses bouclettes jouer au yoyo.


AaaaTchiiiiiiii ! Hiiiiiiiiiii !

Le poisson venait de battre d'une nageoire ! Le blond s'extirpa de l'eau d'un bond et se mit à courir comme un dératé. S'enfonçant de plus en plus dans la foret, il n'avait plus qu'une idée en tête : mettre le plus de distance possible entre lui et cette effroyable rivière. Oubliée sa mandoline. Oubliée la voleuse. Il était en proie à la panique et fonçait comme une flèche sifflant entre les arbres. Il bondissait et caracolait entre les troncs, les buissons et les branchages, aussi à l'aise qu'un cerf à l'oeil de biche. La terreur qui l'habitait avait effacé sa maladresse... pour un temps.

A bout de souffle, le blond du se résoudre à faire une pause pour reprendre son haleine. Il interrompit sa course folle et s'appuya contre un tronc d'arbre en soufflant comme une tortue qui se serait tapé un sprint à la vitesse d'un jaguar.


Il a oooou... pfiooou ! dé la chance... oune pé plousse et... pfeeeurf ! et yé loui fésais la peau à cé montré !

En attendant, c'est une toute autre sorte de bébête contre laquelle il aurait à se battre ! Commençant à sentir son dos le démanger, le barde s'écarta du tronc et se mit à se gratter en poussant des petites plaintes aigues. Ca lui picotait de partout !

Aaaaïe ! Caramba !

Se précipitant jusqu'à l'arbre voisin, le blond se colla contre le tronc et se mit à se gratter le dos contre l'écorce en poussant des gémissements de soulagement à mesure que les fourmis étaient écrasées.

OooOOOH sssiiiii !


Action N°5. Vous êtes complètement essoufflé à cause de votre course folle. Vous décidez de faire une pause en vous adossant à un arbre sur lequel cavale une colonie de fourmis rouges. Ouille ! Ouille ! Ca gratte !
Sadnezz
Encore un peu assommée par le choc, la Belladone émerge, doucement... Tres doucement... D'abord le bruit des petits oiseaux dans la grande forêt, puis quelques cris divers et variés. Ha, il y a de la lumière? Oui, il fait jour. La tête est douloureuse, mais un à un les doigts se déplient. Bon, de ce coté ça ça va plutôt.. Mais quand la carcasse se déploie, ça craque de tous les cotés. Les feuilles encore dans sa bouche sont dégagées d'un revers, la Corleone s'en est prit une bonne. Regard à gauche, puis à droite.

Nemesis?


T'in, elle a filé la mioche. De cette constatation découle une évidence: c'est elle qui a lâché la branche sur la ritale. Parce qu'il faut toujours un fautif d'abord... Pis las absents ont toujours tort non? Flèche et arc ramassés, plis de cape défroissés, tignasse enchignonée. C'est reparti.

Du blond, du blond, ça sonne comme un crédo dans la caboche de la brune, ça tape fort et ça fait encore un peu mal. Des blonds! S'est prise pour une biche la Sad, le pas qui se veut aérien détruit pourtant des colonies entières de champignons clairs et la respiration laisse une haleine à tuer un poney. Mais hélas pas de ceux qu'elle voit passer au loin. Teh! y'a aussi du noble à cette chasse.. Hé vas-y que j'me pavane sur mon canasson, l'aurait même cru reconnaitre un Digoine. Mais rien n'étant moins sûr, elle continue son périple le pas rapide, bien que mal assuré.

Mais tout ça étant trop beau pour être vrai, elle ne manqua pas de fourrer son pied dans un truc mou et chaud, qui la fit valdinguer et se ramasser... Encore. Bon, le trophée tête de blonde, c'était pas pour de suite de suite.


Foutre!


Ramassant ses guiboles, elle jeta un oeil au truc qui l'avait faite chuter. Une grimace de dégout se profila.

Haaaa.... !

Effrayée, elle fila, apres avoir posé les mirettes sur un homme, mais en plus petit. Vous voyez le genre? Un homme qui lui arrivait à la taille, avec un visage tout ratatiné et bouffi , un tout petit homme crasseux et puant qui la regardait avec des yeux globuleux et maléfiques. Oui, tout ce qui ne pouvait s'expliquer rationnellement était forcément maléfique, et un être aussi moche et mal foutu ça n'était pas rationnel.


OooOOOH sssiiiii !

Voilà vers où elle fuyait la Corleone, ça sentait le blond par là bas.. Par contre, sur son visage, ça fleurissait étrangement. Et pas des marguerites, plutôt des lichens sauvages... Les tâches brunes prenaient doucement mais surement possession de ce faciès buriné, comme la moisissure vient donner du caractère à une vieille croute en cave. Elle se gratta, sans se formaliser, après tout les herbes hautes les feuilles tout ça, ça grattait toujours un peu... Pauvre Sad.

9. Vous trébuchez sur quelque chose de mou et verdâtre. Il s'agit en fait d'un nain peu emprunt à la propreté. Des tâches noires commencent à apparaître sur votre peau.

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absente, selon l'humeur.
Arm
Mouahaha, enfin débarrassé de l'autre blondasse, Arm court, s'enfuit, vogue vers la liberté en se poilant d'imaginer Naelhy terminer la soirée capturée.

Au début, il fait le malin, il va vite. Facile, personne le rattrapera jamais, il a gagné. Mais quand on a une condition physique de poulpe sumo, on s’essouffle vite, même sans la surcharge pondérale qui va avec. Il doit ainsi vite ralentir, malgré la peur grandissante de finir en trophée de chasse dans une demeure cossue. Ou pire.

Coup d'oeil en arrière pour voir si personne ne le suit et... oups, glissage, un piège absurde pour ours débutant, et il a failli tomber dedans. Remis de ses émotions, il observe le mécanisme. Un trou, des branches par dessus, il fallait pas être la moitié d'un abruti pour pondre un piège aussi sophistiqué. Hum.


Mouahaha.

Oups, on va y aller mollo avec les rires de méchants. Il est temps de faire fonctionner sa cervelle. Crac, il arrache une mèche de cheveux

Aïe.

et la pose délicatement sur le subtil piège. Un des pignoufs de chasseurs devrait se faire prendre, on peut être bête sans être blond. Puis il se cache un peu plus loin en manquant de tomber de nouveau dans le trou, tellement qu'il est bien conçu.

Planqué habilement derrière un arbre, il contemple avec fierté le piège machiavélique. Et s'il ramenait un chasseur plutôt que l'inverse ?




Action 2. Vous manquez de tomber dans un piège à ours : un gros trou couvert de branchages. Vous décidez de l'utiliser contre les chasseurs. Vous utilisez une touffe de cheveux en guise d'appât.
Arnaud_de_nazdac
[Proie : Arnaud] : 1 ~ [Chasseurs] : 0

C'est beau de courir. Les cheveux dans le vent, l'impression d'une totale liberté, le vent qui fouette votre visage...Et puis, l'impression, au final, que vous êtes en train de vous asphyxier. Le blond stoppa brutalement sa course, après avoir jeté un coup d'oeil par dessus son épaule, afin de constater qu'il avait semé ses farouches poursuivantes. S'il n'avait pas été aussi essoufflé, il en aurait sauté de joie. Il se pencha, s'appuyant sur le premier arbre qu'il lui était tombé sur la main, attendant que son cœur retrouve un rythme convenable. Il releva finalement la tête, observant attentivement les alentours. C'était qu'il était paumé, maintenant, avec toutes ses histoires. Déjà qu'il ne savait pas bien où il allait, à la base...L'ala-machin-truc-bidule, bref, l'espèce de château où il ne fallait absolument pas se rendre, pouvait tout aussi bien se trouver devant lui, comme derrière lui. Ou à droite, ou à gauche, ou en diagonale. N'importe où, quoi. Soupir exaspéré. Qu'est-ce qu'il foutait ici ?

Il leva les yeux vers le ciel, puis fut pris d'une idée démentielle. Ouais, il allait in-ver-ser les rôles. Que fuyait-il, au juste ? Un tas d'angevins incapables ; quelques nobles, qui, il n'en doutait pas, avaient certainement leur petit côté sympathique ; des gens, en somme. Inoffensifs, hein ? Après tout, il serait certainement préférable d'aller se mettre à l'abri. Et l'arbre qui le surplombait semblait être parfaitement adéquate pour servir d'un refuge provisoire au blond : apparemment facile d'accès ; garni d'un certain nombre de pommes de pin, l'idéal pour in-ver-ser les rôles et surtout utile si jamais un gugus en venait à chercher à squatter SON arbre ou si un des chasseurs passait à l'attaque et il semblait bien situé. Voilà. Il ne suffisait plus que d'y monter. Les doigts dans le nez. Un jeu d'enfant. N'importe qui pouvait le faire.

Tadaaam, première tentative. Le jeune homme s'échauffa quelques secondes avant de partir à la conquête du végétal. Il se décida à attraper la première branche qui trainait, pour s'y hisser. Craquement sinistre. Le Bourguignon semblait être trop lourd. Retour à la case départ, non sans douleur.
Deuxième tentative. Cette fois-ci, il tâcha d'arriver un étage plus haut. Sourire triomphant, il y était presque. Jusqu'à ce que ses pieds n'aient le malheur de glisser malencontreusement, pour réattérir sur le plancher des vaches.
La troisième tentative fut la bonne. Il parvint à son objectif au bout d'une bonne dizaine de minutes, après de nombreuses protestations et de nombreuses fois où il manqua de chuter. C'était haut, on y voyait bien, mais il n'y avait pas à dire, qu'est-ce que c'était parfaitement inconfortable ! Il chercha un moment la meilleure posture à adopter, lorsque son œil fut attiré par un mouvement, quelques mètres plus bas, à sa droite. Il plissa les yeux, discerna deux silhouettes. Deux silhouettes humaines. Qui semblaient s'adonner à des activités...Douteuses. Les bruits qui lui parvenaient de la scène ne lui laissait absolument aucune incertitude. Passionnant. Il les observa plusieurs minutes, un sourire innocent fiché aux lèvres. Lui, voyeur ? Pas du tout. Bon...Il était temps de mettre à exécution ses plans. Il devait bien s'agir de chasseurs, puisque d'une, ils n'étaient en aucun cas blonds, et que de deux, s'ils avaient le temps de s'occuper de telle manière, c'était qu'ils n'étaient pas pris en proie.

Le blond se prépara une réserve de pives, avant de passer à l'action. Les premiers lancers furent voués à l'échec, n'atteignant pas leurs cibles. Au bout d'une dizaine de tirs, Arnaud semblait avoir pris la main. Canarder les méchants chasseurs, rien de plus amusant. Oh. Heaaadshooot !


7. Pour plus de sécurité, vous grimpez à un arbre avec la grâce d'un hippopotame. Installé sur la branche, vous jetez des pommes de pin sur tout ce qui bouge. Mais c'est quoi un hippopotame ?
==> Gnia et Eusaias.
Erwelyn
[Griotte et Erwelyn, on prend les mêmes et on continue]

Et hop, une Lynette qui se relève de derrière les fourrés et qui aperçoit enfin sa victime. Pas une asperge, non. Pas un blond non plus. Pas même le sanglier qu'ils avaient pourchassé en Bourgogne lors de la chasse du jeune Josselinière. Par contre, elle avait visé celle qui accompagnait Alycianne, la petite Blanc Combaz qui faisait route avec les poneys roses depuis l'est du royaume.

Oh scusez-vous, c'est dingue c'que vous ressemblez à une asperge… de loin.
Chais pas, ça doit être les cheveux sans doute.


Mais une asperge n'avait pas de cheveux, le subterfuge ne tiendrait pas longtemps.
Et en plus voilà que la gamine se mettait à lui gueuler dessus.


Ben oui hein, tu sais ce que c'est les Corleone, toujours là pour défendre la famille et l'orphelin. Bon sauf la tante parce qu'elle raconte un peu n'importe quoi…

Un haussement d'épaule désolé vint ponctuer la pluie de cailloux balancée par la cousine, cousine qui s'empressa même de lui faire la morale. Nan mais oh, on était à la chasse aux asperges ou quoi ? Tous les coups étaient permis d'abord.

Eyyy, figures-toi que j'ai voulu sauver tes miches hein. Imagine si l'asperge t'avait sauté dessus, t'aurais moins fait la maline !

C'est vrai quoi, zut alors.
Un froncement de sourcils suivit après les explications de Griotte, franchement pas claires. Ils chassaient quoi finalement, des asperges, des blonds ou des mainois ? Pour le dernier choix, elle était pas vraiment pour du coup, la mainoise.
Emboitant le pas à la cousine après un dernier coucou à la gamine, tout en contredisant sa théorie sur les blonds, les mainois et les angevins, elle ouvrit sa bouteille de liqueur de poire. Ben oui, une Corleone, ça sait faire plusieurs choses en même temps, et bien.


Oui mais euh, non. Moi chuis pas trop d'accord pour le coup des esclaves mainois. Non parce que tu vois, techniquement, c'est moi la mainoise, et je suis pas blonde, et je peux pas non plus être angevine, c'est contre nature.
Et si on disait que c'était les angevins qui étaient poursuivis ? Ça serait plus réaliste hein ?


Quelques gorgées plus tard, Lynette tendit sa bouteille à la cousine. Il était temps de se prendre une bonne cuite à deux, ça délierait sûrement la langue de la jeune Griottine.
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Griotte
Tandis que les deux cousines s'enfonçaient un peu plus dans les bois, elles se plongeaient dans un débat animé afin de définir si elles chassaient plutôt de l'angevin ou du mainois. Les points de vue divergeaient, provoquant de temps à autre l'envolée d'une exclamation de contestation. C'est qu'en écoutant le baratin de sa complice, la Corleone junior s'était laissée embobiner, en oubliant complètement que leurs proies étaient blondes. Juste blondes, et puis c'est tout !

S'emparant de la fiole de poire que lui tendait son ainée, Griotte protesta avec vigueur :


Tutututuu ! On peut pas dire qu'on est les mainois qui poursuivent les angevins. Les angevins n'peuvent pas être des esclaves. C'est juste impossible !

Imaginer la Jarretière - la vilaine qui lui avait enseigné l'Art de l'aide à son prochain - dans le rôle d'une esclave, avait quelque chose de choquant aux yeux de la gamine. A moins qu'elle ne soit son esclave à elle. Là, tout de suite, ça prenait une autre dimension, bien plus amusante qu'une Isatan asservie par un mainois.

Mais bon, c'est vrai qu'si t'es mainoise - quelle idée pourrav'! - on peut pas non plus chasser du mainois.

Vous imaginez une Corleone esclave ? Ce serait encore plus improbable que de voir les deux brunes tomber soudain nez à nez avec un diplodocus atteint de la varicelle.

AaaaTchiiiiiiii ! Hiiiiiiiiiii !

Aheum... Il a un peu pris froid le diplodocus, nan ?

'ttention ! Y a quelqu'un qu'arrive !

Et de se jeter sur sa cousine pour la propulser dans le buisson le plus proche via un plaquage à la Sebastien Chat-Balle, illustre joueur de soule. Vautrée dans les branchages - et sur Lynette, mais ce n'est qu'un détail superficiel - la môme essaya de se dépêtrer en vociférant à voix basse - oui c'est possible de vociférer à voix basse, ma môme le fait bien, alors... -

Rentre tes pieds ! Mais rentre tes pieds, grouille !

Comme si c'était facile avec une chieuse qui vous écrase de tout son poids ! Roulant sur le coté avec difficulté - c'est étroit un buisson, n'empêche - la môme parvint finalement à s'asseoir et se détourna de son ainée pour guetter à travers les branches.

On va lui tendre une embuscade...

Lui ou elle... L'en sait rien la môme. Mais il y avait quelqu'un dans les parages, ça elle en était sûre. Elle entendait des bruits de pas, vraiment pas discrets. La bataille allait commencer ! - pourvu que ce soit un blond c'te fois-ci - Fallait se donner du courage ! La môme avala une gorgée de poire et tandis sa main en arrière pour refiler la fiole à sa cousine, bien silencieuse. Pas de réaction, la main tendue se rabaissa et la gamine se tourna vers la brune, toujours vautrée sur le sol, les yeux fermés.

Erwelyne, t'es morte ?

Toujours pas de réaction.

Vas'y, c'est pas drôle. Clamse pas ! Ch'fais quoi, moi, après ?

Une petite sieste ? Les paupières de la gamine se faisaient de plus en plus lourdes. Elle avait une envie irresistible de dormir. S'allongeant à coté de Lynette, elle posa sa tête sur son épaule. La fiole au contenu assaisonné au somnifère échoua au sol. Les deux Corleone se mirent à ronfler en coeur.


Action N°3/10. "Vous décidez de faire une petite sieste. Pendant votre somme..." La suite dans le prochain épisode !

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Alycianne
[Alycianne/Cerdanne]

Avec Alycianne, y'a des jours avec, y'a des jours sans. Aujourd'hui, c'est sans (cervelle), vous l'aurez remarqué. Mainois, Esclaves, Angevins, Asperges, Blonds, tout se mélange dans la caboche de la gamine. Ils chassaient apparemment quelque chose, et quelque chose d'humain. Et qu'est ce qu'elle fait alors, la petite Rouge ? Elle sourit, papillonne des cils, et avance d'un pas soutenu et décidé. Pas question de laisser entendre aux autres qu'elle n'a rien compris, ça non. Mais elle peut toujours tenter -très subtilement- de s'informer un peu plus sur la tâche à accomplir.

- Et donc, l'asperge blonde humaine, c'est de la spécialité angevine ?

Elle lève la tête vers sa compagne, l'interroge du regard. Mais quelque chose retient son attention, toute son attention, son flair, ses yeux, son sixième sens : oui ! Il y a du rouge dans le coin. Et un mouvement sur sa droite attire son regard. Pas de doute, quelqu'un habillé de rouge.


- Eh, eeeeeh, toi ! Eeeeeeh, montre z'y voir la couleur de tes cheveux !


Quartz qui s'élance à sa poursuite, et rattrape rapidement l'autre fillette. Lui attrape un bras, l'arrête.


- Ho ! Sympa ton chaperon rouge, c'est du très beau rouge comme je l'ai jamaiiis vu, où ce que t'as pu trouver de ça je me demande, mais dis moi, t'es de l'asperge qui cours vite, hein ! Mainoise ou Angevine ? Tu m'as l'air déjà pas mal folle... Mais je t'ai attraaaappéééée, j'ai gaaAAgn...
*Paf* Un panier dans la figure de l'Adorable, un ! ... Gné ?

Minette qui laisse partir l'autre, encore tout étourdie du coup qu'elle vient de se prendre. Elle reprend ses esprits, ne comprend pas...

- Keskicépassé ?

Hallucination, mirage, rêve ? Dans tous les cas, cela a sans doute une signification...
Surement un signe du Très-Haut pour l'enjoindre à se racheter une cape rouge flashy.



Action N°2/10. Vous avez pris cette pauvre fille en rouge pour la proie, alors qu'elle ne faisait qu'emmener une galette à sa mère-grand. Vous récoltez un bon coup de panier !

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