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[RP] A la boulasse consulaire - pension municipale

Edjerha
La Byzantine avait fait fort bon chemin jusqu’à Lausanne, après un bref arrêt à Genève le temps de rencontre Cromwell et de se faire questionner par l’Eglise…

Mer** l’Eglise, Bardieu !

S’en retourne a son petit bureau de fortune sort velin et encre et réfléchit la plume sur le bout de la lèvre.
Cher Bardieu ca ne va pas être possible entre nous… La jeune femme éclate de rire et cherche n peu de sérieux,


Citation:
Père Bardieu,

Pardonnez le retard de cette lettre mais les aléas du voyage sont parfois bien compliqués.

J’ai rendu compte a mon Duc de votre offre et je suis dans l’obligation de vous informer que pour palabrer dans l’optique de la paix la Savoie préfère retirer toute ses troupes, tous ses hommes des terres qui ne sont pas sienne.

Sincèrement,
Edjerha-Constantine de Talleyrand-Périgord
.


Ses yeux sombres parcourent la lettre, ca semble correct elle n’allait pas dire qu’avec son Duc ils avaient pris une fou rire, en se disant que les curetons avaient lâché la rampe de leur demander des lance mercenaire. Ce ferait mauvais genre…

Ci fait la jeune femme pris un coffret, passa son mantel de fourrure, et se mira dans le miroir une dernière fois. Ses traits de byzantine en suisse faisait fort bon effet, en plus d’être ‘savoyarde’ elle était étrangère, de quoi se faire des amis à vie ! A cette idée elle se demanda quand elle verrait Rayanha elles devaient se retrouver à Lausanne, tant pis elle irait le voir sans elle.

C’est donc d’un bon pas que la byzantine et ses jolies jambes suivirent les indications qui lui furent données pour trouver l’antre du Chancelier. Devant la porte elle frappe avec grande énergie.

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Aelig
Pendant ce temps là, dans les cuisines. Conversation en appartée entre Hilde la cuisinière et Aelig l'Avoyer ou Prime, comme vous voulez.

— Messire Aelig ! On ne peut pas dire que vous vous décarcassiez pour attirer l'attention dessus. Je ne sais pas, par exemple, vous pourriez l'annoncer partout...

— Mais il est dejà exposé !

— Exposé ? J'ai dû finalement descendre à la cave pour le dénicher.

— C'est effectivement la salle d'exposition.

— Et avec une torche.

— Ah ! Sans doute les lumières avaient-elles disparu !

— L'escalier aussi.

— Bon. Mais écoutez, vous avez retrouvé mon programme, non ?

— Oui, Oui, je l'ai trouvé. Il était placardé dans le fond d'un codex fermé à clé, coincé dans des tonneaux vides avec sur la porte la mention : Avis d'expropriation.


hrp : Adapté de" Le Guide du voyageur galactique (1979), Douglas Adams (trad. Jean Bonnefoy)"
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Edjerha
Cela faisait déjà un bail qu’Edjerha attendait, le coffret était lourd, elle attendit jusqu'à ce qu’une odeur apparaisse elle avait cru sentir un feu de bois. Mais les cris qui suivirent furent tout autre que ceux autour d’un feu de cheminée.
Elle recula, observa la ruelle, et vit passer une femme affolée.


-Excusez moi que ce passe-t-il ?
-Le feu dame il ravage la ville !


La pauvrette partie en courant.

Bok yok! La byzantine jura dans sa langue maternelle et tourna les talons. Tant pis pour Izaac elle était sure de le retrouver facilement, mais là il fallait sauver ses miches. Edjerha repartit donc récupérer ses affaires dans l’auberge, son cheval et rentrerait sur Genève.
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Aelig
Plus tard également, à peu près à la même minute et la même seconde. Sommes en Hélvétie, pays de la précision horlogère.

CRIIIIIIIIII ……..
Fit la porte

- Tiens, il me semblait qu’on avait frappé.

Où au fond tout le mandat d’Aelig se résumait à des histoires de portes.

-Hilde ! Wo bist du?


Depuis qu'il fréquentait Berne, Aelig s'était fait bilingue. Mais il n’était pas sûr que les mots sortaient toujours dans le bon ordre.

-Mais elle a disparue où ? Il n’y a personne ici pour faire le service ? Faut aussi que j’m’y colle ?

Snif, snif
-Mais, mais... Ça sent le brûlé !

-Hilde ! Il y a quelqu'chose qui brûle !

Mettant le bout de son nez dehors, il vit une damoiselle partir et aperçu soudain de la fumée également.

Hilde! da ist auch Feuer !

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--La_bertille
Des jours et des jours que la Bertille languissait son mari, accoudée au balcon de bois quand il faisait beau, ou derrière la fenêtre, embusquée sur un tabouret, à filer quelques mèches de laine sur son fuseau de bois.
D'ailleurs, une centaine de petites balles de laine jonchaient le sol, jetées au hasard, et roulant sans bruit quand les jupes lourdes de l'éplorée les bousculaient.

Outre l'absence de son légitime, la réputation de l'auberge la tracassait un rien. On la disait tenue par des fauves de Judée, ou quelque chose comme ça, elle n'avait pas bien compris. En tout cas, il semblait que l'affiche clouée à la porte interdise d'en avoir dans sa chambre. Bah déjà les chats, elle aimait pas ça, voleur et fripon!!! Ca vous fauchait le poisson et le lait!
Elle avait regardé en douce dans les autres chambres, et n'avait pas vu un chat, ni même un chaton! Alors rien de plus gros non plus. Déjà, elle voyait pas bien comment c'était gros, un li-hon. Plus gros qu'une marmotte? Y'en avait peut-être gravés sur la façade de la cathédrale? Elle irait voir, pour se faire une idée...

Elle soliloquait:
Ah, mon tendr' Louis, si tu savions les dangers qu'j'endurions pour toué! Des li-hons qu'étions prêts à m'croquer dans eul croupion dès qu'j'sortions pour aller aux lieux d'aisance! Oui, m'sieur l'fourbe, "Au feu!!!" vot' zépouse l'étions seule en danger, pendant qu'vous faisions le héros à la guerre! "Au feu!"Et moi, j'pleurions pendant qu'y s'tapions les greluches eud Genève! J'allions quand même point aller t'chercher eud 'd'sus les champs eud bataille, non? Ou eud'dans les bouges eud'Ann'cy? "AU FEU!" Et en plus y'avions l'aut'andouille qui gueulions au feu d'puis tout à l'heure!!!! Noundidiou! y'avions eul feu??? Oh mon Louis, j'allions mourir sans toué!!

Elle enfourna dans ses vastes poches tous ses accessoires, et faisant tomber son tabouret, ramassa en vrac toutes ses pelotes de laines, qui retombaient mollement pour la plupart sur le sol, en un rebond faiblard. Ne voulant rien perdre elle s'agitait pour ne rien oublier, et fuir dans la minute vers le bord du lac. Elle envoya des coups de pied, ce faisant, dans plusieurs balles de laine filée qui s'éparpillèrent dans la chambre.. l'une d'elle frôla les tisons de la cheminée, commença à grésiller.
Une flammèche s'éleva, sauta sur une autre balle qui roulait vers l'âtre... Quand la Bertille affolée se retourna, un petit feu dansait sur les pelotes, dégageant une forte odeur de cheveux brûlé!

Hiiiiii, au feu!!!!

Elle s'enfuit dans le couloir, laissant le feu prendre sur le tapis de laine, dévala les escaliers en hurlant au feu, passa devant l'accorte avoyer en hurlant toujours, et s'enfuit vers le lac, s'époumonant en semant des balles de laine écrue derrière elle.......
Izaac
[Terrasse de la pension, ça sent le cochon fumé]

[...] quae quamquam popularia in inritum cadebant, quia pervaserat rumor ipso tempore flagrantis urbis inisse eum domesticam scaenam et cecinisse Troianum excidium, praesentia mala vetustis cladibus adsimulantem [...]


Et M**** ! On va encore dire que c'est moi, c'est sûr...

Néron contempla cet incendie du haut de la tour de Mécène, "charmé, disait-il, de la beauté des flammes", et il chanta, en costume de théâtre, "la prise de Troie".
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P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière

--Alcoolique_anonym
Assis vautré sur une table

-Moi j'dis qu'c'est un coup des p'tits bonshommes bleus !
Ils viennent tous de s'barrer.


- C'est louche...Hips !

-Un autre !

Hips !

-Siouplaît.
--Hilde_gardavou


- In den Keller !

Ça vient de loin, mais l’organe est puissant et ça transpire l’énervement.
C’est bien parce qu’elle a flairé le danger qu’elle s’est jetée dans l’escalier.


- Je suis à la cave ! avec une saucisse espagnole impossible à réveiller !

Bousculade et tintement de bouteilles qui valsent au gré des coups de tatane.
Elle la laisserait bien là, cette étrange chiffonnière. Hésite.


- On en fait quoi ?
Grumpf ! M’énerve !

- Descendez-moi un seau d'eau !
Aelig
Hiiiiii, au feu!!!!

Qu’ça file comme un appel d’air, pas le temps de fermer la porte à cause du retour de flamme et l’alerte est déjà passée sans régler sa note, tandis qu’une autre marmite-tonne comme bouillant sur le feu et sifflant d’une voix sortie d’Outre-tombe :



- In den Keller !


Vous ajouter à ça l’organe d’Hilde, saupoudrez d’un accent alémanique et martial, ça vous f’sait soudain comme des frissons dans l’dos.

-Hilde ! Mais tu es morte ? Où es tu ? j’te vois pas

- Je suis à la cave ! avec une saucisse espagnole impossible à réveiller !

Saucisse espagnole…

Chorizo ?

Non ! Maria !

Et là, tel le preux chevalier lancé à la rescousse de sa princesse entre les griffes du dragon, oubliant le feu, notre héro sans hésiter se dirige vers l’entrée de la cave et dévale les escaliers deux par deux, quatre par quatre, Ah …merdouille ! six par sept, sept par huit et le reste d'une seule et grande enjambée.

-Ouch !

D'aucun diront que notre preux chevalier n'était pas cascadeur, le genre cape et d’épée et l’escalier non éclairé. En plus il tournait
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--Hilde_gardavou


C’est pas tous les jours qu’on a le privilège d’intercepter sur la devanture la trombine d’un prime consul qui fait des cabrioles et s’emmêle les grolles.

Du temps d’avant, d’avant qu’elle ait trente ans, enfin…dans le temps, elle avait fait tourner quelques têtes de p’tits gars souvent timides mais qui tout de même, n’avaient pas poussé l’audace et l’inconvenance de venir inspecter d’aussi près son décolleté.

Offusquée ? que nenni…

Paluches sur des hanches redoutables, Hilde étire un coin de tirelire jusqu’à découvrir une demi rangée de chicots rutilants et au garde à vous.


craaAAAaaakkk !


Une poutre enflammée vient de s’écrouler à l’étage, dans un hurlement sinistre.

L’armoire à coquilles remballe l’esquisse de sourire, rentre soudain la tête dans le cou, redescend le pli crapuleux de la paupière gauche qui se transforme en crispation de panique.
(Et avec ça madame est-ce que j'vous l'emballe...)

Une chaleur suffocante se diffuse sous un manteau sournois de fumées acres.
Le grondement des flammes s’amplifie.
Un grondement terrible, pénétrant les entrailles, martelant le cœur.

Contenant sa frayeur, la cuisinière donne ses ordres

- Je remonte ! Depêchez-vous d’embarquer votre Carméla là !
Je vous attends en haut de l’escalier pour vous aider.


S’il le faut, elle s’empressera d’agripper la touffe de la basanée pour soulager le patron, elle aime tellement lui rendre service.

Le feu se propage vite, un pan de la taverne est déjà la proie des flammes.
Sifflements et craquements épouvantable ébranlent sérieusement le légendaire sang-froid de Hilde qui galope de l’escalier à la porte, de la porte à l’escalier.


- Viiiiiiiite !
- Essayez la claque nom d’un chien ! vous gagnerez du temps !


Au dehors, les rues grouillent de gens, de chevaux, de charrettes chargées de biens, prêts à se passer les uns sur les autres. Certains sont dans un état voisin de l'égarement.
Tous fuient sans tenter d’éteindre le feu.
Il est trop tard et ça va trop vite.
Au fond de la venelle toute proche comme plus loin dans les rues, les flammes s’entrelacent sur un rythme diabolique, grandissent, écument comme enragées.
La bête dévorante exhale une fumée dense, nauséabonde, insupportable.
L'épaisse chape s'installe, s'immobilise.
Il fait presque nuit.
Les flammes crachent du rouge sang.
Maria_paz
A la cave.
Un peu avant que Hilde jette l’éponge, l’eau de vaisselle, la bassine et laisse le boulot au patron.

Gron ?

Une poupée de chiffon git, bras en croix, le cap planté comme un piolet dans la paillasse.
Ça fait bien une plombe que la cuisinière la secoue de toutes ses forces, au point de l’enfouir définitivement sous les plumes.

Grrron’hrrhon !
- Mais laifez moi franquille !
- …

Une main qui chasse les mouches
- Fichez l’camp d’ma falle de bain !
Et qui retombe, sans vie.

La touffe se sent bien. Une bonne chaleur, comme là bas.

Gronnn, rrrrron rrrron rhraann, rrrrron, rrrron

Les murs en tremblent, les casiers s'effraient, les bouteilles s'affolent.
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supercalifragilisticexpialidocious
Aelig
Le roman d’Hilde, ou l’histoire d’un jeune voyageur qui subit un grave accident et fut sauvé par une infirmière qui le soigna gentiment, bien qu’elle le trouva un peu étrange parfois et eut fini par s’attacher à lui. Hilde était devenue la bouée de sauvetage d’Aelig, toujours là pour amortir la chute de notre jeune Icare.
Et autant dire que le soleil était tombé bien bas, embrasant la ville au dessus de leur tête.

Pose confortable, sourire en coin d'Hilde, et notre preux chevalier, tête coincée dans les plis du dragon de tenter de faire face à la situation.


-Flûte j’ai oublié le seau !

Et là subitement
craaAAAaaakkk !


La débandade

Ordres qui fusent, l'infirmière en chef amorçant la retraite.

- Je remonte ! Depêchez-vous d’embarquer votre Carméla là !
Je vous attends en haut de l’escalier pour vous aider.


Et là gisant sur sa couche, notre belle à la cave dormante et ...
Chers lecteurs, vous vous demandez peut être pourquoi Maria dort dans la cave. Aucune idée.
Aelig connaissait donc tous les contes par coeur, il avait le mode d'emploi pour réveiller la belle et se baissa doucement pour approcher ses lèvres...


- Viiiiiiiite !
- Essayez la claque nom d’un chien ! vous gagnerez du temps !


craaAAAaaakkk !


-Ah ! Mais ZUT ! C'est toujours pareil ! Quand ça devient intéressant on est interrompu !

CRAAAAAAAAK !

- Quand faut y aller ! Faut y aller !

Et ni une, ni deux Aelig attrapa Maria pour la mettre sur son dos telle une bouteille d'oxygène, puis grimpa l'escalier déjà envahi par la fumée dans les pas de sa bouée, qui elle avait déjà été emportée par la marée.
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