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[RP] Une couronne sous la coupole

Eoghan
    ~ Et là, c'est le drame. ~


Il le savait. Il le savait ! Faire un signe à sa jeune sœur était l'une des pires idées qu'il pouvait avoir. Connaissant l'admiration de sa sœur pour les princesses et autres reynes, il n'aurait pas dû être surpris de la suite des évènements.

Catastrophe.

Ragnarok.

Fin du Monde.

Cataclysme.

Bon, on rattrape le coup. Medb hésite à s'agenouiller, mais quand y'a pas le choix, y'a pas le choix. Le protocole est le protocole, qu'on soit français, breton, mandarin ou marsien. Et donc sans délicatesse, alors que lui-même sur les conseils du Vicomte s'agenouille, attrape sa soeur par le bras pour la tirer vers le sol, l'obligeant par là-même à s'agenouiller. Tout cela n'avait certes pas été discret, mais avec un peu de chance, la Reyne n'aurait rien vu ou n'aurait fait cure de cet incident diplomatique en règle. Au pire, ses deux principales invitées - sa mère et sa suzeraine - étaient toutes deux des diplomates de leur pays, et en tant que respectivement Chambellan de Bretagne et Ambassadrice Royal de la France en Bretagne, avaient à s'occuper des relations diplomatiques entre les deux royaumes. L'incident diplomatique serait donc vite étouffer. Bref, on s'égare là, non ? Revenons-en au thème principal.
Les fraternels compères sont tous deux agenouillés, dont l'une par la force, tandis que Sa Majesté fait son entrée et est présentée à l'Académie par Anne. Deedlitt est arrivée, ainsi qu'un autre homme, et derrière la royale Castelmaure un petit attroupement se manifestait - et c'était encore là, ses invités -. À croire qu'ils s'étaient tous donnés le mot pour faire un drame.

Retardataires ou sœur-groupie, qui achèverait la cérémonie par un incident ?

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    Chlodiwg a dit : "Vous êtes le 1000ème homme à déclarer votre haine envers notre famille.
    Pour vous féliciter, nous vous remettons le tribididik d'honneur."
Eilinn_melani
L'arrivée de la Reyne quelque part signifiait forcément qu'une suite se trouvait quelque part. Et il se trouvait dans ladite suite, le Premier Maitre d'Hotel du Louvre.

[Quelques heures plus tôt, Eilinn et Germain, son acolyte discutent]


- La Reyne doit se rendre à l'Académie Française.
- Oui. Et ?
- Ben vous devez y aller aussi ?
- Ah bon ? T'es sur ? C'est l'Académie qui gère après tout...
- Oui enfin si c'est comme les cuisines de Saint Paul...
- Certes... Mais je peux pas toujours jouer les sauveurs de buffet, j'ai rien d'un déménageur breton...
- Hein ?
- Non rien, laisse tomber...
- Z'êtes grognon aujourd'hui...
- J'veux pas aller à l'Académie.
- Ben pourquoi ?
- ...
Un commis déboule alors.
- La Castelmèmère est revenue des Doigts d'Or et réclame sa collation ! et pour Fifine aussi !
Eilinn regarde Germain.
- Finalement la Coupole c'est une bonne idée...

[A l'Académie, donc]

Dans la suite de la Reyne, se tenait donc le Premier Maitre d'Hotel, un peu bougon, qui n'avait aucune idée de s'y trouver là, à cause d'un breton. Tandis que tout le monde se mettait à genoux pour saluer la Reyne, Eilinn se faufila du côté des tables attendant les plats chargés de friandises préparés pour l'occasion, et malgré son mètre cinquante, prit son air le plus sérieux possible pour alpaguer un des valets.


Mène-moi donc aux cuisines.


Deux bras supplémentaires ne seraient pas de trop, et cela permettrait à l'officier de vérifier la qualité de ce qui serait servi à sa Reyne.
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Cali
Bonne visibilité à l'horizon , aucun nuage n'assombrissant la vaste coupole où son regard se posa . Décidément malgré le côté peu intimiste de la salle des pas perdus , c'était quand même la pièce qu'elle préférait. De ce qu'elle avait pu voir bien sûr. Et aussi la bibliothèque qui recelait tant d'ouvrages de valeurs.
Cali baissa les yeux et fut d'un coup surprise de voir qu'elle était là le nez en l'air à étudier la volière que seules les âmes montées au plus haut avaient dû approcher de plus près, quand elle se rendit qu'elle était debout alors que la plupart des personnes présentes étaient soit à genoux , soit figées dans une profonde révérence.

La jeune médicastre clignant des yeux se reprit aussitôt . Passant sa jambe gauche en arrière qu'elle plia aussitôt, entraînant par la même sa jumelle devant qu'elle fléchit un peu moins, elle se fendit d'une gracieuse révérence, buste un peu incliné en avant, nuque dans le prolongement.

Pendant que de ses yeux elle admirait la vision d'un parquet lustré, une foule de questions vinrent frapper son esprit comme une nuée de bulles de savon.
Elle allait voir la Reine... comment était-elle ? Jeune ou dans la fleur de l'âge ? Jolie ou vilaine ? Et sa voix... douce et posée ? Chevrotante et digne ? Montait- elle dans les aigus ou bien était- elle suave aux notes de velours...

Cali renifla un petit coup en sentant les petites notes sucrées des trois gouttes de parfum à la mûre qu'elle avait déposée à la naissance de son cou et sourit. Thouars était avec elle, dans son coeur, son village, sa maisonnée en bordure de forêt et son Yoyo promenant sûrement leur terre- neuve à travers les chemins bordant la rivière.
La jeune femme sourit encore plus à ses pensées . Puis son coeur fit un bond en entendant la voix de la grande Académicienne..


- Dame, c'est par ma voix toute l'Académie Royale de France qui souhaite à Votre Majesté la bienvenue sous la Coupole. L'honneur consenti par Votre Majesté à notre institution rejaillit sur tous ses membres. Daigne, Dame, Votre Majesté se trouver ici chez Elle.

La jeune copiste à ses mots leva les yeux...
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Remi.de.gaudemar
Jouer cache cache dans la salle des pas perdus ? houaiiii chouette !!
Mais qu'avait-il fait l'autre ?! Pourquoi d'abord papa lui avait d'aller avec le sire ? Il voulait rester avec sa maman qui était blessé lui !!

Bref revenons à notre partie de cache cache, enfin probablement que le nom de la salle avait inspiré l'homme.
Aussitôt caché pfiout il s'était évanoui croyant pouvoir berner le rusé montagnard que j'étais.
Mon papa il m'avait appris tout plein de truc des zéclaireurs comme il disait. Le soucis c'est que sur le marbre de l'académie les bottes ne laissait pas de trace pour voir dans quel sens il était parti.
J'humais l'air, frottais mon doigt par terre pour le lécher ... mais rien, pfff même pas drôle. Surtout que la salle était vide, pas âme qui vive ....

Brrrr je frissonnais soudain prit par une certaine angoisse d'être le seul dans ces lieux.
Aller hop en avant, sur mes petites jambes je pris un chemin au hasard, tendant les zoreilles comme les dadas pour écouter.

Rien par ici, rien par là ... des petits bruits par là.
Je pose mes mains sur la grosse porte et pousse de toutes mes forces,


gnnniiiiiii

ça grince ... Je vois de la lumière, je rentre, normal.

hooooooo

Ca fait plocploc, y a des bouteilles en verre avec des produits de toutes les couleurs. Une qui chauffe avec un serpentin de verre.
Mes yeux s'écarquillent devant tout ces trucs qui ont l'air tellement chouette !!
Je pose mon index sur les lèvres et je regarde les bocaux qui sont posés sur les étagères ... c'est pas comme si du haut de mes 5 ans je savais lire.
Ben si figurez vous et j'en suis très fier, c'est maman qui m'a apprit.

Dommage que ce ne soit pas les lettres mais les blasons ... arffff !!

bon bon voyons,

Meuhh AAaaaa nnnn, Man, deuuuuu rreuuuuuu AAaaaa, Mandra, jjjeeeeuuuu Oooooo reeeeeuuuuuu
Mandrajeore ?


Je me frotte le menton comme papa quand il réfléchit.

Kesako ?

Inconnu comme bestiole !! Je pousse la chaise pour monter dessus, j'attrape le pot et je renifle.
heurk ! ça ne sent pas la rose ça !!
Je me mets sur la pointe des pieds, je tire la langue pour essayer d'attraper le pot en haut de l'étagère .... han ... pas facile avec mes petits bras ! Finalement niet, je grogne !!

Ben voilà ça y est je suis pas content !

De mauvaise humeur je repars à la recherche d'Antoine.

Finalement je le trouve enfin, je traverse la salle sans prendre gare aux gens autour de moi, de toute façon ce sont des zadultes.

Les sourcils froncés je lui file un coup de pied dans les tibias, enfin j'essaye.
C'est Florestan qui m'a apprit ce coup contre les grands, je retiens un sourire pour ne pas rire de ma bêtise.
Il croyait quand même pas me perdre dans l'académie quand même celui là.

Nan mais ho !! sa mère disait ça souvent !
Pouilleux
Grand moment solennel. Passage de la Reine, quelques mots de la Grande Académicienne Royale, Rémi qui traverse la salle perpendiculairement au chemin de sa Majesté ... Gné ?

Et oui, aucune hallucination, c'est bien le petit Gaudemar qui passe devant la Souveraine, hop, comme ça. Puis qui vient vers lui, en plus. Pas moyen de fuir, il va être reconnu comme étant responsable de ce fauteur de trouble. Zut.

Un regard gêné. Certains le regardant, d'autre font semblant de rien. Et pour couronner le tour, le gosse lui donne un coup de pied dans le tibia en profitant qu'il est à genou. Bon, il a cinq ans, ça fait pas mal. Mais il y a le geste, quoi.

Allez, hop, faut l'éduquer, le gamin. Antoine le saisit par le bras, le ramène à lui, et lui murmure d'un air réprobateur ...


Tu te crois où là ? C'est devant la Reine que tu viens de passer, jeune homme !
Alors maintenant, tu poses un genou à terre, tu restes calme, et tu te tais. Compris ?

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Beatritz
C'était grouillant de monde, sous la Coupole. Et la Reine, de tous, la seule qui ne s'inclinait pas - pardon : de tous, la seule qui en théorie, ne s'inclinait pas - pouvait légitimement poser son regard sur chacun.
Son regard papillonna en vérité sur des enfants, des adultes, des personnes promptes à se plier sous le poids des convenances, et d'autres moins. Il lui semblait avoir déjà croisé certains visages. Lui demander où, ce serait un peu trop : sa mémoire des traits était mauvaise, à son grand dam. S'arrêtant, dans sa traversée de la salle, au beau milieu, à l'aplomb de la coupole, face à la Grande Académicienne, elle écouta ses mots de bienvenue.


-« Dame, c'est par ma voix toute l'Académie Royale de France qui souhaite à Votre Majesté la bienvenue sous la Coupole. L'honneur consenti par Votre Majesté à notre institution rejaillit sur tous ses membres. Daigne, Dame, Votre Majesté se trouver ici chez Elle. »

Chez elle ? Grand dieu ! On doit bien dormir, sous un tel dôme, avec tant d'espace, de lumière, de...

Hum-hum. D'un sourire aimable, la Reine répondit :


-« Dame de Culan, relevez-vous. Nous avons plaisir à nous trouver ici et aujourd'hui, en ce lieu de mémoire et de savoir. »
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[J'ai oublié de répondre quelque part ? Un MP IG et ça repart !]
Baile
Elle était copiste à l'Académie, Baile... Si, si, pour de vrai... Linguistique, en l'occurrence. M'enfin là, il n'y avait plus que Lysesl et une petite part d'elle-même qui y croyaient encore... Et comme la mère qu'elle avait perdu bien assez tôt, la Mainoise était toujours là à l'entourer, lui demander son avis alors même que la jeune femme avait délaissé les locaux de l'Institut, et qu'elle passait son temps à utiliser ses armes et son corps au détriment de la plume et de l'esprit. Même que l'Académicienne la prenait par la main, avec une incroyable sollicitude, pour lui rappeler les échéances à ne pas rater tant qu'elle était membre de la royale Institution. A tel point que la jeune capitaine se sentait souvent comme une enfant prise en faute...

Et en ce 14 février, après avoir distribué roses, cailloux et petits mots, elle en trouva un pour elle. C'était presque un mot d'amour... Enfin... "N'oubliez pas le rendez-vous d'aujourd'hui, à l'Académie...". Rhaaaaaaaaaaaa. Il y a des piqûres qui font du bien, quand elles sont de rappel, et la Baile bénit la Mainoise d'être si attentionnée et d'avoir compris que, consignes de la nouvelle Grande Académicienne ou pas, la Blanche demeurait une invétérée tête en l'air pour certaines choses. Promis Lys, j't'offre une rose blanche à la prochaine Saint Valentin...

Elle était à Paris, comme de par hasard. L'Académie n'était pas loin, ca tombait bien. Elle y arriva avec juste quelques minutes de retard, génial... Discrète, elle rasa les murs en observant les présents. Des têtes diverses qu'elle reconnaissait, certaines de son passé, d'autres de son présent et qui la firent sourire, une autre qui hantait ses nuits. Mais elle n'en cherchait qu'une à vrai dire, et ravie d'avoir échappé aux révérences et protocole qui n'étaient pas du tout son fort, profitant du fait que tous les yeux soient tournés vers la Reine et la Grande Académicienne, elle avança comme si de rien n'était vers Lysesl, qu'elle avait fini par repérer au milieu de tout ce beau monde.

Un tout petit J'suis là, murmuré machinalement, et elle se fit un peu plus caméléon, regardant ce qui devait être regardé, mille pensées tourbillonnant dans son esprit. Et puis tout doucement, elle détacha ses noisettes de celle qui avait su tirer la quintessence de son royalisme quasi inexistant, et les posa sur l'assemblée, scrutant le moindre détail, parce qu'il y a des réflexes qu'on ne perdra jamais.


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Lysesl


Elle n’eut pas le temps d’engager de conversation avec les arrivants que l’on annonçait l’arrivée de la Reyne. Elle se ploya elle aussi dans une révérence, attendant l’autorisation de se relever.

Elle avait remarqué, amusée, la jeune demoiselle venir se poster derrière son collègue Académicien. Elle remarqua l’arrivée de Deedlitt, espérant pouvoir aller lui parler un peu plus tard. D’autres personnes firent également leur entrée, dont le PSE, sire Argael. Etrangement, elle eut subitement une envie de manger du nougat…

Dame Anne, nouvellement élue Grand Académicien Royal, accueillit la Reyne et elle se surprit à penser que feu le père de dame Anne serait fier de sa fille.
Puis elle vit arriver Baile, et cette fois ne put retenir son sourire. Elle appréciait la jeune femme et appréciait qu’elle soit venue.
Mine de rien, elle regardait les gens, espérant que la Reyne les invite à se relever bientôt.

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En mémoire d'Elegie.
Eloin


A l'entrée de la coupole, une retardataire de plus, une !


C'est d'un pas rapide que la moniale entra dans l'édifice et traversa la salle des pas perdus, avant de s'arrêter net, à quelques pas de l'entrée de la coupole.

Un bouchon ? Non, la Reyne en personne qui se trouvait devant la porte, accueillie par la respectable dame de Culan, si jeune et jà veuve. Eloin se mordit la lèvre en se rendant compte qu'elle était finalement en retard, alors qu'elle était partie avec plusieurs heures d'avance. Si sa jument n'avait pas eu l'idée de perdre un fer au beau milieu d'une flaque d'eau, obligeant la nonce apostolique à plonger une main dans l'étendue boueuse pour récupérer le précieux ustensile en fer, elle ne serait point en retard !
Il luy avait donc fallu courir chez un maréchal-ferrant dès son arrivée à Paris, puys louer l'un des nombreux baquets d'une étuve en laquelle elle avait ses habitudes, lors de ses séjours en la capitale ; avant de s'estimer présentable pour l'évènement du jour.

Sa tenue cistercienne ayant trempé dans la boue du chemin, elle avait donc du se résoudre à se changer, et à revestir la seule tenue à sa disposition, et qu'elle avait, par chance, omis de retirer de sa sacoche de voyage depuys son dernier séjour en Guyenne : une robe composée d'une cotte au décolleté carré, coupée dans un tissu d'un bleu profond, enfilée sous un surcot bordé de fourrure et brodé de motifs floraux.

Le pas de la moniale se fit discret tandis qu'elle rejoignait le petit groupe de célibataires qui patientait derrière la Reyne, et un mince sourire parut sur son visage lorsqu'elle reconnut, parmi eux, sa filleule. N'osant parler avant que la souveraine n'ait répondu à la dame de la Mure, Eloin se plaça à la dextre de la duchesse de Bellesme, attirant ainsi le regard d'Elianor, et la salua d'un petit hochement de teste et d'un sourire.

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Héraldique
Remi.de.gaudemar
heuuuu de quoi il me parle celui là, faut s'exprimer clairement. Pour moi un nadulte c'est un nadulte ... puis je la connais pas moi la Reyne comment il veut que je la reconnaisse.

Intrigué tout de même je regardai autour de moi ne me sentant pas l'irrépressible envie de poser un genou à terre étant donné que droit sur mes pattes je faisais la même taille que tout le monde à genoux.

A peine avait-il embrassé la salle du regard pour trouver la reyne qu'une femme entra dans la salle. Il aurait juré la connaitre, un petit massage de menton, mais rien ne vient.

Ceci étant il regarda autour de lui pour voir s'il y avait des zenfants avec qui faire connaissance ou des choses à faire, non point que la cérémonie risquait d'être ennuyeuse, mais c'était pas mon truc.
Puis faut dire que les bêtises c'est chouette, enfin non ce sont des zexpérimentations, mon papa il dit toujours qu'il faut faire des zexpérimentations.

Je pose mes ptits poings sur mes hanches histoire de voir ce qu'il se passe.

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Anne_blanche
Dame de Culan, relevez-vous. Nous avons plaisir à nous trouver ici et aujourd'hui, en ce lieu de mémoire et de savoir.

Grands dieux, que serait-ce à 40 ans, si toutefois elle parvenait à cet âge vénérable ?! Anne se releva, soulagée que la reine ne l'ait pas laissée trop longtemps genou en terre. L'étiquette civile et puérile lui conférant désormais le droit de regarder la souveraine, elle leva les yeux en même temps qu'elle reprenait une posture plus verticale.

Que Votre Majesté prenne place...

Elle désignait le siège préparé à l'intention de la reine. Toujours aucun signe de nervosité à l'horizon, malgré les pitreries d'un gamin qui se faisait réprimander par Antoine de Sevillano, malgré les chuchotis d'une jeune personne à l'adresse d'un des valets préposés au service de bouche, malgré les arrivées plus ou moins discrètes de retardataires. Oui, Anne avait l'œil à tout. Mais pour rien au monde elle ne se serait laissée aller à montrer par quelque signe que ce soit qu'il se passait sous la coupole des choses qui n'eussent pas dû avoir lieu. Il serait temps, plus tard, de prendre entre quatre z'yeux chacun des fautifs.
Pour l'instant, il y avait mieux à faire. Attendre que Sa Majesté soit assise, déjà. Puis s'assurer que les bruissements de voix, du côté du buffet, et les soupirs le long des murs cessent. Enfin prendre une grande inspiration, et se lancer dans un discours tout aussi improvisé que les salutations.


Dame, l'Institution qui reçoit aujourd'hui Votre Majesté fut fondée à l'automne de 1455, sous l'impulsion de Messire François-Noël de Voltaire. Elle a pour but la sauvegarde du patrimoine immatériel du Royaume de Votre Majesté. A ce titre, elle fut placée, à sa fondation, sous tutelle royale. C'est sous le mandat de Dame Altania que l'Académie fut rattachée au Grand Chambellan.

Si les yeux bleus d'Anne s'étaient légèrement grisés en prononçant cette dernière phrase, et si sa voix, soigneusement contrôlée, s'était faite encore plus neutre, il fallait la bien connaître pour s'en aviser. Coup d'oeil circulaire rapide : non, le Grand Chambellan n'était pas arrivé.

L'Académie comportait à l'origine cinq instituts royaux : lexicographie, linguistique, histoire de France, belles-lettres et sciences. S'y ajouta bien vite un sixième, l'institut royal de politique, à la demande du Vicomte Valatar, mon père, qui devait plus tard devenir Grand Académicien. La chaire de ce dernier institut est actuellement à pourvoir. Votre Majesté pourra tout-à-l'heure, si Elle le souhaite, visiter les cinq autres. Mes confrères tiendront à honneur d'y guider Votre Majesté.

Anne adressa un geste à son bon vieux Bacchus, qu'elle avait préféré, pour cette mission d'importance, à tout huissier de l'Académie. Mais ça ne se voyait pas, parce que le cocher, au lieu de son habituelle tenue disparate qu'il appelait sa livrée, avait revêtu pour l'occasion le même genre de vesture que le personnel de l'institution.
Moustache triomphante, sourcil formidable, bedaine impériale, il s'avança, portant sur les avant-bras un volume relié en vélin.


Que Votre Majesté me permette de Lui offrir, en cadeau de joyeuse entrée, cet ouvrage de Messire de Voltaire.


Elle prit le volume des bras de Bacchus et, genou en terre, le tendit à la reine.

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Mariealice
Marie n'avait pas bougé, se contentant d'écouter et d'observer le sol, puisqu'en pleine révérence. Donc pas vu les retardataires, bien senti quelques mouvement mais n'y avait pas prêté garde, ne sentant nul danger. Un sourire avait étiré ses lèvres en entendant Walan, toujours égal à lui-même.

Puis elle s'était redressée une fois le permission donnée et observait maintenant, surprise ou pas, suivant les gens présents. Elle était là pour Sindanarie et pour Anne, le reste...

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Cali
La jeune copiste à ses mots leva les yeux... et la vit.
Jolie, fluette, jeune . Telle fut sa première impression en voyant enfin la Reine.
Vêtue d'une robe rubis qui ondulait sous ses pas, un teint d' albâtre sous des cheveux couleur de jais, elle était ravissante. La brunette pencha légèrement la tête en constatant qu'il y avait autant de monde à la suite de la Reine que dans la salle à l'attendre.
Cali la suivit ensuite des yeux et fut surprise d'entendre si clairement sa voix. Non pas qu'elle fut si loin mais elle n'était pas si près non plus et pourtant toutes les paroles lui parvenaient distinctement . Était- ce du à la forme incurvée de la coupole? La jeune femme ne saurait le dire mais l'effet était très étrange.

Voyant que d'autres personne se redressaient, la Thouarsaise en fit autant, assistant au discours d'accueil de Dame de Culan après que Sa Majesté prit place sur un siège.
Ayant eu la chance de parcourir certains ouvrages en bibliothèque , elle se douta bien que le livre qui fut remis à la Reine devait être un des plus précieux.

Cali ressentit soudain une certaine fierté d'appartenir à l'institut des belles lettres. Anne de Culan l'avait accepté et dirigé , lui offrant la possibilité également de poursuivre entre ces murs le projet qu'elle avait en tête.
En regardant enfin comment la salle avait été aménagé, elle se rendit compte des efforts fait pour la rendre plus chaleureuse et intime , avec les tapisseries qui avaient été accrochées et les grands tapis recouvrant le sol.

Sagement elle assista au déroulement de la cérémonie, le regard fixé sur Dame de Culan et Sa majesté.

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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Eilinn_melani
[A l'écart]

Le valet avait ouvert des yeux ronds en entendant la requête d'Eilinn. Peut-être s'était-il demandé un instant si on lui faisait une énorme farce, mais il vit le bâton de Maitre d'Hôtel et déglutit péniblement. Dans ce court laps de temps, les azurs du Premier Maitre d'Hôtel avaient parcouru la pièce rapidement, notant les visages connus pour savoir si il avait été aperçu ou non.
Alors que tout le monde plongeait en révérence devant la Reyne, le valet lui fit un signe et ils s'échappèrent dans un couloir à l'écart ou ils ne dérangeraient pas la suite de la cérémonie.

- "Mais... mais nous n'avons pas de cuisines au sein de l'Académie Madame !
- Hein ? Pas de cuisines ? Vous plaisantez ?"
Pour Eilinn, un lieu de ce genre sans cuisines, c'était comme voir la Castelmèmère sans sa perruche, une messe sans communion, une chouquette sans Llyr dans les parages.
- Euh non... non ! Enfin, les académiciens ne font que travailler ici, ils n'y vivent pas.
- Ah...
Moment d'absence du Premier Maitre d'Hôtel à imaginer un monde sans cuisine.
- Vous avez bien préparé une collation pour la Reyne ?
- Oui, oui, bien sur...
- Bon bah vous m'y menez, et fissa, je veux vérifier... Et le vin ?
Ainsi pendant que les présents étaient offerts, que la cérémonie se déroulait, Eilinn explorait les recoins de l'Académie.
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Remi.de.gaudemar
Un petit pas à droite discrétos, un autre petit pas à droite. Un pas en arrière entre les jupes bouffantes, un pas un peu plus grand sur la droite.

Me voilà tiré d'affaire, pfiou, la parlotte avait commencée et tout le monde s'écoutait parler se regardant dans le blanc des yeux ... endormissant.

Un peu à l'écart je zieute autour de moi pour voir s'il y a quelque chose d'intéressant à faire ... la salle est vaste et très peu meublé voir par du tout. Je touche la tapisserie qui se met à onduler.
Ben dis donc, quelle étrange découverte, recalant mon chapeau je marche vers le bord de la tapisserie, ma main l’effleurant.

J’écarte deux pans et voilà que je découvre la supercherie, il y a un espace derrière.
Voilà qui est intéressant, j’y découvre des sculptures. Je fronce par moment les sourcils en observant le mouvement du bois et de la pierre de certaines sculptures. Je penche parfois la tête pour suivre le mouvement.

Rhoooo, on voit son zizi à celui là !! Non mais ça ne va pas du tout. Bien je ça me fasse rire, un peu béta.
Ayant quelques bases aristotéliciennes je sais que c’est contraire à la morale.

Je sortis de ma poche un fusain, c'est fou tout ce que ça peut mettre dans sa poche un enfant, et je commençais à lui dessiner des braies convenables, dans un "crouick crouick" de charbon qui se brise, largement couvert par les voix.
La langue tirée pour mieux me concentrer, si si j'ai déjà vu faire !!

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