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[RP] Voulez ouyr les cris de Paris (*)

Keridil
Le brun n'était pas endormi, il était juste tombé dans un profond abîme de blasitude. Se battre pour un foulard, on aura tout vu.
D'autant qu'après avoir toisé la pièce de tissu, Bréméan la trouve simplement hideuse, mais c'est sans compter sur un môme qui vient surenchérir.
Un dilemme se pose alors.

Keridil va-t-il aider sa femme et faire monter la mise ?
Keridil va-t-il botter le céans du morveux et soulever les jupons de l'adversaire pour la faire fuir ?
Keridil va-t-il fuir, trop couard pour combattre les hordes de femmes - Arutha compris(e) - attirée par les dentelles ?

Vous le saurez tout de suite.


Mais enfin Della vous avez perdu le sens commun ! 100 écus pour ça ! ? Regardez.

Là, il pointe outrageusement Aranelle du doigt.

Madame a compris qu'il ne valait pas plus des 50 initiaux, Madame s'est calmée semble-t-il, laissez-donc ce gamin.

Et de souffler plus bas.

Je doute qu'il ait les 125 pièces qu'il propose, à son âge, laissez le donc gagner l'enchère, il s'y cassera les dents, et ne pouvant pas payer, nous aurons l'étoffe à bon prix

Fin stratège le Keri Keri, ou comment proposer deux solutions en une, parce qu'il ne faudrait pas froisser la blonde.
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Baron, Seigneur, Grand Ambassadeur. Sans blason fixe, en deuil de sa Reyne.
Aranelle
Alors que la Ried était sur le point de signer l'affaire du jour, en tendant une petite bourse remplie d'une somme totale de 50 écus, un petit blond pointa le bout de son nez virulent. C'est bien connu, les mômes, c'est source de maladies incurables et porteur de mauvais présages. Surtout quand ce dernier veut le voilà déjà tant convoité par deux blondes ! D’ailleurs, que voulait-il faire avec ce tissu ? Se travestir, c'est pas conseillé à cette époque. Enfin, il vérifiait bien l’hypothèse très scientifique émise par la Ried : les gamins, cela ne se résume qu'à un seul mot : "malheur".

Résultat des courses :
- Ils étaient trois à convoiter le -ô combien prestigieux- voile.
- La blonde s'était attiré les foudres de l'autre blonde. Rivalité de mise oblige.
- Le gamin proposait 125 écus. Ce qui était bon signe.


Les sourcils se froncent, la gorge se racle, et la blonde admire le tissu, aux prix vainement inestimable. Combien d'écus possédait-elle sur elle ? Mystères et boules de bois. Elle m'aime ne le savait pas, mais elle s'était assuré que la somme puisse renouveler sa garde-robe. Le prix devait donc être largement supérieur à celui proposait par le mioche, et la blonde. L'autre.

- Hum... 175 écus, marchand ! Tu ne peux pas refuser ce prix, n'est-ce pas ? Ou l'art de conclure le pacte. Elle essayait de le presser, pour ne pas qu'un des deux rivaux ne surenchérisse. Il ne manquerait plus que le Gisors-Breuil soit plein aux as, ou que le mari de la blonde ne promène avec lui un beau tas de pièces. Ce qui n'avait pas l'air d'être le cas, puisqu'il essayait de faire raisonner son épouse, avec des petites pincettes, pour ne pas renchérir l'offre du mioche. Mais ce n'était pas vraiment du blondinet qu'il devait avoir peur, mais de la blondinette !
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Arutha
- Hum... 175 écus, marchand ! Tu ne peux pas refuser ce prix, n'est-ce pas ?

Ô Malheur !
Ô Désespoir !
Ô Agonie !
Ô Garce !
Ô Veangeance !

175 écus. Nom de Peter Pan ! Oh My God. Fuck les blondes. Elles sont chiantes. Surtout les alençonnaises ! Et arrêtez, vous, là, qui Ried, au fond de la classe ! Les bourguignonnes, ça va encore, surtout quand elles sont mariées à des orléanais radins. Fuck les rousses. Elles puent. Sauf Kiki, qui sent bon. Vive les brunes ! Mais nous reparlerons de cette adoration pour les brunes plus tard. En temps, et en heures !

Le gamin, dans sa tête, réfléchissait mentalement à la petite somme qu'il avait sur lui. Ce voile en valait vraiment la peine. Il en avait besoin, question de vie, ou de vie. La mort ou la tchétché ? Le voile ! Deux bonnes grosses bourses de 75 écus -et oui, les bourses des Gisors sont prestigieuses ! Ahem- ainsi qu'une bourse de 50 écus, pas bien pleine, mais pas tout à fait vide non plus ; voilà ce qu'il possédait.


176 écus ! 176 écus ! Et ne prime, j'vous file une boîte de macarons Ella Durée ! 176 écus !


Vous êtes niqués !
Arutha triomphe !


Je vais le découper, pour faire une beau dessin sur voile !


Ô Dégoût.

Navré, damoiselles.

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Della
Kéri Kéri avait presque réussi à convaincre Della de laisser tomber l'affaire.
Ne serait-il pas un peu trouillard, le Kéri ? Hum...faudra qu'on en reparle, hein.

Mais lorsque le môme lança qu'il allait découper le voile, une étrange sensation secoua la Blonde qui ne put retenir un :


AAAAAAAaaaaaaHHHHhhhh !!!!!! Il veut découper ce magnifique voile !!!
C'est un sauvage !!!

200 ! 200 écus, marchand !

Un regard assassin vers le gamin, un regard de défi vers l'autre blonde et un regard implorant vers Kéri Chéri.
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Baronne de Seignelay
Arutha
200 ! 200 écus, marchand !

Un cri.
Un chiffre.
Une phrase.

Et cette phrase anéantit, d'un seul coup, tous les espoirs du petit blondinet normand. Ses bourses n'étaient pas assez pleines (Ahem, j'vous vois v'nir !) pour payer plus de deux cents écus. Le pauvre. Comment pourrait-il vivre, désormais, sans ce voile tant chéri, tant désiré ? Comment pourrait-il envisager la vie ? Comment pourrait-il continuer, comme si cette tragédie ne s'était pas déroulée. C'était impossible. Pauvre de lui.
Les larmes commencèrent à perler sur son visage. Fourberie ou non, il pleurait. Peut-être que ces quelques gouttes persuaderaient une des deux blondes de lui donner le voile.


Moi...
Raclement. Qui voulais tant... Nouveau raclement. Découper ce voile.
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Della
Et bien, vous ne le découperez pas et voilà tout ! Menton sans appel, regard glacé sur le mini môme et...toc !

Retour au vendeur, sourire charmeur, regard papillon...tant que l'autre blonde reste comme deux ronds de flan.

Nous avons donc dit 200 écus.
Les voici...
Plongeant une main dans l'escarcelle bien attachée à sa ceinture.
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Baronne de Seignelay
--Robert_dartois
Robert les observait, sous son capuchon qui dissimulait ses yeux fous. Découpage ? Bien sûr qu'il était intéressé par le découpage... Ce n'était point celui auquel ils pensaient, le tissu, il l'aurait bien cousu sur leur peau, il n'avait jamais testé encore.

Il laissait les fous se battre pour le chiffon, et examinait avec une attention de médicastre les différents muscles, et les morceaux qu'il pourrait retirer. Du foie d'enfant... Un délice.

La blonde semblait plus que motivée pour l'avoir son bout de chiffon. 200 écus... Voilà de quoi lever une ou deux femmes... Il n'allait pas dire non. Il baissa la tête vers la dame, affable.


Je puis vous le livrer pour ce prix, ma dame...
Arutha
C'était fini. Il était désormais totalement impossible de combattre l'impossible. Les deux cents écus furent sortis, et le voile serait très probablement livré dans la minute suivante. Sauf si le marchand, visiblement peu cultivé, et surement fourbe, empochait sans la moindre hésitation la somme d'écus, et fuyait avec le voile. Certes, Arutha ne reverrait pas le voile ; il ne pourrait pas non plus le découper, à l'évidence. Mais, la blonde ne l'aurait pas non plus, et, à cette idée, la satisfaction fut totale. Mais, non, sans doute pas, le marchand ne partirait-il pas, à toutes jambes, heureux de son forfait, avec les deux cents écus. Et le voile.

Triste monde.

Et le garçon s'en alla vers d'autres horizons... Sans son voile.

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