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[RP]Vers le Maine/La forêt de l'horreur

Shaena
Combien de temps étaient passé.. cinq minutes, dix.. une heure ou deux.. le groupe de voyageurs pourtant inoffensifs vivent un cauchemars sans fin, la pluie sabbat encore, le ciel est en colère, la nature se déchaine, les éclairs un après l'autre illumine le ciel pendant quelques secondes, l'orage si bruyant n'étouffe même pas le rire diabolique des assassins.

L'orage éclate après un éclair, Shaena reprend conscience doucement mais reste là, ainsi sans bouger, tous étaient ailleurs occupés avec sa cousine, Matteo hurlait plus fort que le ciel, elle ne voyait rien, plus rien.. tout était noir, impuissante la jeune femme devait sauver sa peau, Matteo... elle ne pourra l'aider au risque de mourir avec lui..

La bouche, les lèvres gonflées par les coups, Shae n'arrive plus à parler, encore moins appeler au secours, sa tête est embrouillés par ce spectacle horrible et sanguinaire, elle entrouvre un œil, l'autre reste fermé tant il est gonflé, elle tente de fuir en utilisant ses dernières forces. La jeune femme allongée sur le ventre et encore sonnée rampe comme un ver de terre pour tenter de sortir de cet enfer, de cette tente.. Bruler vive aurai été moins douloureux pour elle tant son corps la faisait souffrir, pour sur à présent elle était presque sur d'avoir perdue le bébé, leur bébé..

Silencieuse, elle continue de ramper, les assassins ne l'ont pas vus passer, elle était inconsciente et il la croyait encore comme telle, la pauvre se déplaçait lentement, sa peau nue frottait le sol froid et dur, une écorchure de plus ou moins n'était plus importante à présent, elle devait essayer de s'enfuir.. même en rampant..usant de ses dernières forces.

Elle avait parcouru quelques mètres dans le noir, les assassins, violeurs, brigands ne l'avaient pas vus sortir en rampant, sans doute pensait il que dans son état elle n'y arriverait plus. La force physique faible, mais forte dans son caractère l'aidait, doucement elle s'écartait de cet enfer.

Sauron lui avait apprit certes à se battre contre les attaques, mais jamais il ne lui a apprit à se défendre contre ca et même, elle n'avait pas eu le temps de réagir. Shaena s'arrête, essoufflée, épuisée, elle pleure en silence, la douleur est forte, intense, dedans comme dehors, elle observe avec son seul œil entrouvert, le feu, elle était devant le feu de camp éteint puis finalement s'écroule devant dans l'inconscience laissant la pluie s'abattre sur ce qu'il restait de Shaena Divin, rien.. une loque.. la mort la guettait..

_________________
Moonflower
Citation:
Tuez-moi...

Citation:
ne t'en fais pas catin, c'est le sort que l'on te prévoyait"


Moon ferme lentement les yeux. .Cette phrase la soulage. Ce sera bientôt fini.

Et ils se mettent à rire... encore.
Elle voudrait que çà s'arrête... maintenant... tout de suite.
Ses yeux toujours fermés, elle laisse glisser son esprit hors de son corps pour accueillir la mort plus vite et enfin cesser de souffrir.

Mais le monstre lui rappelle qu'elle n'est pas encore morte. Il l'aurait simplement violée, çà ne pouvait plus rien lui faire. Ses chairs à cet endroit étaient déjà euthanasiées mais il s'acharne sur son corps et lorsqu'il verse du sel sur les entailles profondes qu'il lui a fait sur ses bras, ses jambes, sa poitrine et son ventre, elle ne peut plus faire fi de ce qu'il reste de son corps.

Elle pousse un hurlement si fort, si horrible, que ses cordes vocales se déchirent.
Et, lorsqu'il la prend à son tour, elle puise dans ses dernières forces pour le regarder de ses yeux qui n'ont plus du magnifique vert-de-gris qu'un pâle voile grisâtre.

On la roue de coups. Qu'importe, elle n'est déjà plus là.

Moonflower s'élève lentement par-dessus la scène. Elle voit maintenant nettement les hommes s'acharner sur cette enveloppe corporelle qui fut la sienne pendant 24 ans.
Ils ont sortis les couteaux et terminent un travail déjà accompli. Son sang inonde le sol. Il sera absorbé par la terre, la nourrira, montera par la sève des arbres, donnera une couleur éclatante aux fleurs qui pousseront bientôt.

La nuit n'empêche plus ses yeux de voir. Son ouïe est parfaite.
Elle ne souffre plus.
Elle est tout et partout.

Elle voit Shae et Matteo gisants eux-aussi. Prie pour qu'ils la rejoignent et que la béatitude dans laquelle elle baigne les enveloppe vite eux aussi.

Elle aperçoit soudain comme une petite étoile à côté d'elle. Elle n'a pas de forme définie mais monte à la même vitesse. L'enfant qu'elle portait...
Moonflower tend sa main pour l'attraper mais l'étoile s'échappe soudain, accélérant sa course.
Moonflower l'observe filer vers l'éther sans plus vouloir gêner son chemin.

Une lumière douce, céleste l'appelle, l'attire doucement, irrémédiablement.
Elle entend sa voix.
C'est lui. C'est son Ica qui vient la chercher.

Elle lève ses yeux et son visage redevenus beaux vers lui. Il lui sourit en lui tendant les bras.
Enfin ! Enfin, elle le retrouve !

Son ascension se fait soudain plus rapide pour retrouver ses bras. Les deux âmes s'étreignent et s'embrassent. Ils ne font plus qu'un.
Pour l'Eternité.


[Je voulais encore remercier tous les joueurs avec qui j'ai eu le plaisir de jouer. Moon meurt mais moi je reste.
Je vous dis donc à bientôt et surtout au plaisir. ]

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Barthemeus
Barthéméus sortit de son inconscient avec difficulté en se tenant le crâne. Où était-il ? En ouvrant les yeux, il sût, il était dans la forêt. Pourquoi était-il mouillé ? En regardant le sol, il comprit, il pleuvait. Il se leva difficilement et se maintint à un arbre, le temps de retrouver ses esprits. Sa mémoire revenait lentement. Il se souvenait qu'il faisait une garde, s'assurant qu'il n'y avait d'ennemis, quand des images de son passé sont venu dans sa mémoire. En effet, il était devenu amnésique il y a peu à cause d'un évènement assez dramatique, et régulièrement, sa mémoire revenait en force, lui imposant des images au point de le rendre inconscient un certain temps. Ces images qui lui étaient venus ? Seulement des combats, réapprenant par la même occasion quelques unes de ses passes d'armes.

Il se redressa et regarda autour de lui. Son ouïe lui revint lentement, au début un simple sifflement très désagréable, avant un son trouble et enfin le bruit des gouttes qui venaient tomber sur le sol. L'orage était violent mais il entendit malgré tout des cris de détresse ... Il dût se tenir la tête, des images lui venant, et il comprit que Shaena, Moon et Matteo étaient en danger. Il prit son souffle suite à la douleur dans sa tête et se mit à courir vers le campement qui semblait vide d'apparence. Mais il entendit le hurlement d'un homme suivit d'un rire. Il entra en trombe dans la tente et vit trois hommes, crasseux et malodorant, torturer Matteo.

Barthéméus ne laissa pas le temps aux deux brigands qui tournaient le dos à l'entrée de réfléchir et il dégaina deux dagues pour trancher net la nuque des deux gardes. Ils tombèrent directement au sol dans un jaillissement de sang et le troisième brigand sauta sur lui avec son couteau. Le Sicilien esquiva l'arme et frappa avec son genoux dans le plexus solaire de l'homme qui se tordit de douleur et Barthéméus planta la lame de sa dague dans le crane de l'homme qui mourut en lâchant un bruit étrange.

Il libéra Matteo quand il entendit le hurlement des deux femmes et s’apprêta à sortir de la tente quand il aperçu Shaena vers le feu de camp éteint et rapidement traînée. jusqu'à la tente où étaient recluses les deux femmes. La plupart des brigands sortirent, sauf apparemment un. Barthéméus sortit de la tente de torture après avoir reprit sa dague et se jeta sur les six brigands qui attendaient sous la pluie.

Ces dernières furent très réactifs et ils dégainèrent leurs armes avec une rapidité qui étonna Barthéméus. Il s’apprêtait à porte un coup à la gorge d'un des brigands quand un autre lui prit le bras et lui entailla le torse. Le Sicilien lâcha un râle de douleur et se recula quand un autre brigand lui entailla l'arrière de la cuisse, faisant se mettre à genoux l'homme. Mais il n'avait pas dit son dernier mot et pendant sa chute, il réussit à planter sa dague dans le ventre d'un des brigands qui tomba au sol en se tenant la plaie qui faisait jaillir le sang avec abondance.
Les cinq brigands restant s'acharnèrent sur l'homme et il fut martelé de coups quand il réussit à contrer un pied et à le retourner, faisant ainsi craquer chaque os de sa jambe et hurler le propriétaire du pied qui lui, n'avait pas tourné.

Barthéméus eut le temps sous la surprise générale de se relever et d'égorger deux autres brigands, se retrouvant trempé par le sang qui s'échappait des entailles. Il n'y avait plus que trois brigands et Barthéméus ne put, sous les attaques successives, que parer les coups, mais un des brigands passa outre sa parade et lui planta son couteau dans l'épaule droite. Le Sicilien hurla et se tint l'épaule, la douleur l'envahissant complètement et hurla une nouvelle fois, sa colère montant en lui. Cette dernière lui fit oublier la douleur et de sa main gauche, il attaqua avec rage les hommes, jusqu'à briser chaque garde et de marteler les corps à sa merci de coups de dague, faisant jaillir à chaque coup un filet de sang qui venait l'éclabousser.

Quand il en eut fini avec les brigands, il entra dans la tente de viol et vit le dernier brigand qui levait déjà son couteau pour achever Shaena. Il ne lui laissa pas le temps et il planta sa dague dans sa nuque, traversant entièrement et sortant de l'autre coté, un jet de sang s'échappant en même temps, sous l'incompréhension du brigand qui se retrouva décapité sous un mouvements sec et rapide du Sicilien.

Il tomba à genoux, à coté du corps, la colère redescendant d'un coup et la douleur de ses multiples blessures revenant au galop.

Il regarda Shaena, qui respirait difficilement, puis Moon, qui baignait dans un bain de sang. Il revit Matteo, qui n'était pas mort, mais qui aurait mieux fait de l'être après ce qu'il avait subit, et Barthéméus, n'y tenant plus, hurla à sans briser les cordes vocales, avant de tomber au sol, inconscient.

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--Des_eclaireurs_de_l_ost
A peine les rayons du soleil commençaient à filtrer à travers les branches des arbres dénudés, la petite troupe avait repris la route.
Des jours entiers qu'ils suivaient la piste de ceux qu'on appelait "Les Carnassiers", un groupe d'assassins, pilleurs, violeurs qui ne laissaient que des corps sans âme sur leur passage. C'est un rassemblement de bruyants corbeaux qui attirèrent leur attention jusqu'à les mener au charnier.


Sei gneur...


Les quatre éclaireurs arrêtent net leurs montures et observent le monstrueux tableau qui s'offre à leurs yeux.
Des corps... des corps partout... des corps sans vie, deux femmes nues, un homme qui avait du être ligoté vu les liens tranchés au sol, un loup gisant une flèche dans le flanc... du sang... la terre rouge, visqueuse, n'avait pas pu tout absorber. Et une odeur... la même que l'on sentait sur les champs de bataille... l'odeur âcre de la mort.

Après un temps d'ahurissement, le chef met pied à terre.


Vérifiez s'il y a des survivants !

Tandis qu'il s'approche du corps de Matteo, chassant les corbeaux au passage, pour chercher lui-même le moindre signe de vie, Victoria, sa collègue, s'approche de la blonde dont la peau bleuâtre ne laissait guère d'espoir de sentir encore un pouls. Elle appuie son index et son majeur sur la carotide puis secoue la tête.
Pas la peine de s'attarder.
Elle attrape simplement un morceau de tissu de tente non loin de là et la tire sur la dépouille pour cacher l'horreur et protéger ce qu'il reste de Moonflower des charognards du ciel.

Elle se dirige à présent vers la brune, recommence le même geste et sursaute, surprise.


Celle-ci vit encore !

Entre ses dents :

Il aurait sûrement mieux valu qu'elle meurt aussi à mon avis...

Faut faire vite ! J'sais pas si elle tiendra encore longtemps !

Un peu plus loin, le soldat Henri, penché sur Barthéméus s'écrie à son tour :

J'en ai un autre qui vit là ! L'pouls est normal. A s'demander s'il ne s'est pas juste endormi c'lui là. M'est d'avis qu'après s'être bien amusé sur les filles il avait besoin de repos.
Debout raclure !


Il lui file un grand coup de pied dans les côtes.

Le chef :
Victoria, Henri, premiers soins sur les blessés ! Henri, reste calme. Pour l'instant, on ne sait rien.
On tirera çà au clair plus tard. Mais tu m'attaches les poignets du bonhomme des fois que.
Torry et moi on rassemble les cadavres ici. Y'a des indices sur l'identité de ces gens ?
On fouille !


Une fois leur tâche accomplie, ils allument un feu pour réchauffer les survivants allongés sous des couvertures et s'installent en tailleur, mordant dans les miches rassies qu'ils trimballent depuis leur départ.

Victoria :
J'ai trouvé un médaillon aristotélicien dans une besace. Il y a du matériel d'écriture et des poèmes aussi.
Je pense que c'est à une des deux femmes.


Ce disant, elle ouvre la dite besace et leur montre le bijou.

Regardez, on peut l'ouvrir à l'arrière. Il y a un bout de parchemin. Comme un pacte. C'est bizarre. Je vous lis ?

Citation:
Le marché est le suivant :

Je vous révèle mon ultime objectif. En contrepartie, vous acceptez que je vous fasse don de quelque chose qui vous sera utile avant votre départ.
Le moment venu vous pouvez choisir de renoncer mais vous devrez alors accepter ce fameux palliatif, un ersatz du don initial.

Signature des deux parties :

Klésiange, Moonflower


Le chef :
Donc parmi tout ces gens se trouve soit Klésiange, soit Moonflower.
Qu'est-ce qui te fait dire que la besace appartient à une femme Victoria ?


Victoria :
Bah... L'écriture déjà. Trop jolie, trop fine pour être celle d'un homme. Et pis les poèmes. Y'a plein de poèmes d'amour concernant un certain Ica, des poèmes vachement tristes.
Nan je pense que c'est bien Moonflower qui se trouve là.
Maintenant, la blonde ? La brune ? J'en sais rien.
Si on sauve celle-là on sera fixé.


Torry se gratte machinalement les braies.
Moonflower. Moonflower... 'tin, çà m'dit bien queq'chose... Mais où j'ai entendu c'nom là ?
....
Ah mais ouais !!! J'me rappelle ! C'ma copine Pink, en Artois, qu'm'avait raconté !
Une histoire drôle !
Et je peux vous dire : c'est la blonde.
L'avait fait croire qu'elle était copine avec Slamjack. 'connaissez Slamjack ? 'l'chef des FSF en Flandres. Sacré bonhomme.
En fait, la blonde avait fait croire çà pour soi-disant "infiltrer" les Bourrins et donner des renseignements à la comtesse Xi. Ouais sauf que... Ma Pink on la r'çoit pas comme çà hein !
S'en sont vite rendu compte, tu parles ! Mais y'z'ont joué l'jeu. Après j'sais plus ben c'qu'est arrivé mais à mon avis c'te Moonflower a pas dû trop rire.
'fin voilà. Cà fait longtemps, hein...


Le chef :
Bien. On a déjà identifié une personne. Torry, tu écriras à ta copine. Elle saura peut-être qui prévenir concernant cette femme. Vois si elle connait ce Klésiange aussi.
Et pour les autres ?
On a quelque chose ?
Shaena
Shaena est là, encore vivante et tenace d'ailleurs, elle avait mal partout, la jeune femme était méconnaissable, son visage était recouvert de coups, de bleues, ses lèvres étaient gonflées et ouvertes, la douleur était intense et elle ne pouvait prononcer mot, pourquoi ? la douleur, le choque ? des images reviennent peu à peu dans sa mémoire..

Elle sent la chaleur du feu près d'elle, ca fait mal sur ses plaies ouvertes, son œil complètement fermer pleure aux images qui défilent, une scène horrible et sanguinaire arrivait par flash dans sa tête, silencieusement elle en pleure et ouvre l'autre œil qu'à moitié. Elle entend des voix.. plusieurs son de voix, le cauchemars n'était pas terminé, ils attendaient sans doute le réveil de la jeune femme puis elle pensa à sa cousine aussi et tente d'arracher quelques mots de sa bouche:


Mmm...

Rien d'autre ne venait, elle y arrivait pas tant elle avait mal, elle aurai préféré mourir pour ne plus rien sentir, mourir parce que tel était son destin..Mourir parce qu'elle n'avait plus rien..

Tournant difficilement sa tête vers les flammes pour essayer de voir cette bande d'assassins, elle ne voit rien mais continue d'entendre, ils parlaient de Moonflower, était elle morte ? Shae n'en savait rien.. encore rien, elle savait juste à cet instant qu'elle même était malheureusement encore vivante.

Elle tente une dernière fois de se faire entendre, qu'ils viennent et l'achève enfin, elle prend une inspiration qui lui bloque l'air tant ses côtes lui font mal et marmonne:


Bbbbb... mmm...

Sans succès, ses yeux pleurent, elle reste là, couchée et attend la fin imaginant qu'à cet endroit personne ne la trouvera..Puis une pensée lui revient, Barthéméus.. probablement il devait lui aussi être mort..
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Barthemeus
Barthéméus grogna de douleur quand il se prit un coup dans ses cotes déjà cassées par les attaques des brigands, ce qui le ramena immédiatement à lui. Il avait la vision trouble à cause des douleurs suites aux entailles dans son corps un peu partout et vit que ça se remuait autour d'eux. Il grimaça en voyant des rayons du soleil et essaya de bouger, sans succès, son épaule lui faisant souffrir le martyr après le coup de couteau dedans. Et cela n'alla pas mieux quand les soldats, à en voir leur accoutrement, lui attachèrent les poignets dans son dos, ce qui lui arracha un hurlement de douleur dans son épaule, la douleur qui se répandit dans tout son corps, tandis que la blessure recommençait à couler.

Mais bordel, faites attention bandes de figlio di putana ! Hurla le Sicilien en se débattant après que la douleur l'ait complètement reveillé. Lâchez moi bande de feignasses ambulantes, pourquoi vous m'attachez ? Ahhhh, on voit que l'armée est utile hein, des brigands se baladent et eux, ils font quoi ? Ils allument un feu, il se chantent des comptines avant d'aller se coucher et quand y'a besoin d'eux, plus personne. Regardez ça, si vous aviez pas vos doigt là où je pense et que vous faisiez votre travail, nous n'en serions pas là bande de merdeux !!!

Il hurlait toute sa rage et se débattait, malgré les soldats qui tentaient de le retenir, il se débattait comme un animal en cage.

Si vous aviez pas été des manches, le carnage aurait été évité, et des innocents n'auraient pas du souffrir de votre incompétence, regardez Moon, morte, Shaena, plus qu'amochée, et Matteo, au bord de la mort et il devra se sentir heureux de tenir la nuit. Bande de figlio di putana.

Il hurla plus fort, ses yeux rouges, ses muscles bandés et la colère lui faisant oublier toute douleur, si les soldats savaient faire leur boulot, tout ceci ne serait pas arrivé.
--Des_eclaireurs_de_l_ost
Le chef maintient fermement Barthemeus :

Olà toi ! Tu te calmes hein ! T'es qui ? Ce charnier, c'est ton oeuvre et celle de tes copains ?
On te détachera p'être. Mais pas sans être certain de savoir de quel côté t'étais. T'entends ?!
Alors tu vas cesser de t'agiter et nous raconter un peu ton histoire. Ce sera un bon début vers le dénouement de tes liens.


Victoria entend soudain un murmure. Elle s'approche de Shaena.

N'essayez pas de parler damoiselle. Tout va bien. Nous sommes là maintenant. Je suis soldate de l'Ost. Je m'appelle Victoria.

Doucement, elle caresse son front pour la rassurer.

Vous êtes une des seuls rescapés. Vous avez eu de la chance...
Nous allons nous occuper de vous et dès que vous irez mieux, vous pourrez nous expliquer ce qu'il s'est passé.
Pour l'heure reposez-vous.
Barthemeus
Barthéméus ne se calma pas, bien au contraire, en voyant qu'il était considéré comme un ennemi et il hurla sa colère en mettant toute sa force dans ses bras pour tenter de briser les liens sans succès, mais continua en hurlant encore et toujours.

Détache moi si t'es un vrai soldat que je te montre ce que ça fait que de m'insulter, sans moi les deux survivants comme tu dis putana seraient morts, tu crois que je vais violer ma compagne et torturer un ami ? Libère moi que je te fasse ta fête et que je t'apprenne le respect.

Il réussit en forçant à se lever et se jeta sur elle mais il fût immédiatement plaqué au sol et son sang chaud sicilien ne se refroidit pas et il continua de se débattre, bouillant de rage.

Lâchez moi bande de merdeux, ah, ça, y'a pas à dire, vous êtes fort pour rassurer et autre, pour inculper ceux qui tuent les vrais ennemis, mais dès qu'il s'agit de vraiment être utiles aux gens, vous nous la mettez bien profond.

Il hurla encore et encore sa colère, sa colère ayant atteint son paroxysme.

Viens viens viens, à moi seul je me suis fais ces salauds, alors je peux bien t'exploser ta tronche sans problème putana, et avec une seule main, faudra mettre en garde tes petits copains de te protéger, sinon tu vas pas voir la prochaine lune.

Il se débattit encore plus, rouge de colère, malgré la forte douleur en sentant la terre et le sel tombé au sol pendant les combats pénétrer ses entailles, ainsi que son bras droit engourdit par la douleur dans l'épaule meurtrie et saignant abondamment.
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Shaena
La jeune femme les entend crier, elle entend son fiancé hurler, tout résonne dans sa tête, elle a mal, il ne comprend donc pas qu'elle a mal partout.. Il ne comprend donc pas qu'elle a besoin de lui.. Il s'acharne la bas, sans penser à elle, venir à ses coté, elle attend.. patiente, sans pouvoir l'appeler, comment faire...

Légèrement elle écoute et n'essaye plus de parler sur les conseils de la soldate, elle s'en était sortie, Shaena était vivante.. comment était-ce possible..

Ses yeux pleurent, elle tourne la tête vers Barthéméus et difficilement tend le bras vers lui en le désignant, elle le souhaite près d'elle, mais comprendra-t-il son geste, il doit se calmer.. Trop de violence déjà présente.. trop de mal de fait...

Désespérément elle se force à laisser son bras tendu et l'appelle, par la pensée, non par la voix, Elle en peut plus.. elle ne veut plus rien sentir. Laissant son bras tomber violemment au sol, elle ferme les yeux imaginant quitter ce corps sale et souiller.

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Barthemeus
Il continuait de se débattre comme un fauve, ne voulant laisser ces inconnus lui dicter les règles alors qu'ils n'avaient pas été là quand on avait besoin d'eux. Il hurla de rage quand il vit le bras de Shaena se lever, alors, ses pupilles se contractèrent, son cœur se mit à battre à mille à l'heure, la douleur s'estompa et il tenta de s'approcher, mais sans succès à cause du soldat qui le retenait. Mais quand il vit le bras de la femme qu'il aime retomber au sol, il ne se contrôla plus. Dans un mouvement brusque, il fit basculer le soldat, se releva avec rapidité, et face à la tentative du soldat de le retenir au sol, il lui explosa le nez avec un coup de tête bien placé et dans la colère mélangée à l'amour, il réussit à briser les liens qui liaient ses poignets alors qu'il courait vers Shaena et se laissa glisser sur la boue sur un mètre avant de prendre sa main et de serrer sa compagne contre lui, en la berçant.

Mio amor, excuse-moi, excuse-moi, murmurait-il à l'oreille de la jeune femme, les larmes aux yeux. Excuse-moi de ne pas avoir été là à temps, j'aurai pu empêcher tout ça, mais je n'ai pas pu, excuse-moi...

Il resserre son étreinte, ne voulant la laisser partir, continuant de la bercer, ne s'occupant plus de ses blessures, ni des soldats, ni de rien, il n'y avait qu'elle qui comptait pour lui, et rien d'autre.
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--Des_eclaireurs_de_l_ost
Cet homme a le diable au corps.

Le chef est un gaillard solide et aguerri mais il a bien du mal à maîtriser l'homme.
Soudain, une douleur épouvantable. Le fou furieux vient de lui briser le nez.

Le sang gicle abondamment sur cet endroit qui ne l'absorbe plus. Réflexe de soldat, le chef sort l'épée de son fourreau. Son agresseur va payer de sa vie.
Sous l'oeil anxieux de ses collègues, le chef arrive derrière Barthemeus qui vient de s'agenouiller près de Shaena et lève son épée.
Mais ses gestes tendres, ses mots, ne sont pas ceux d'un monstre.
Preuve est faite qu'il ne faisait pas partie des assassins.

Il range sèchement son arme, essuyant du revers de sa manche, le sang qui continue de pisser.


Détachez-le !

Quelques heures plus tard, un calme relatif est revenu.
Torry écrit à son amie Pink comme prévu.
Le chef, son nez soigné, fait griller de la viande sur le feu.
Barthemeus est toujours près de Shaena.
Les soldats ont nettoyé le plus gros et enveloppé les corps de Matteo et Moonflower dans des linges. Ceux des assassins sont restés en tas plus loin. Ils seront dévorés par les charognards. Que leurs âmes pourrissent en enfer.


Le chef :
Nous ne pouvons pas trop tarder. Le corps de dame Moonflower doit être mis en terre dans un lieu adéquat. La femme devait être aristotélicienne. Elle aura droit à une messe.
Dame Shaena et messire Matteo pourront t'ils supporter le voyage ?


Victoria :
Ils le pourront oui mais il faut s'arrêter dans le premier dispensaire que nous verrons. Il me semble qu'il y en a un à Chinon.


Ils passèrent encore la nuit sur place, laissant ainsi le temps à Shaena et Matteo de reprendre quelques forces, puis repartirent le lendemain matin, emmenant les corps de Moonflower jusqu'à Chinon où elle serait enterrée décemment dans la tradition aristotélicienne.
Ils préviendraient ses proches, laisseraient Barthemeus, Matteo et Shaena au dispensaire et iraient faire leur rapport au Capitaine.
Et puis, ils rentreraient chez eux, serreraient leur familles dans leurs bras priant pour que jamais ils n'aient à subir l'horreur que ceux-là avaient subi.
Narrateur, incarné par Moonflower
Le soleil d'hiver, pâle, se lève sur le Bourbonnais-Auvergne.

Les oiseaux gazouillent dans les arbres. Ils sentent que le printemps n'est plus loin. Bientôt, il faudra trouver sa compagne et préparer son nid, trouver la nourriture pour sustenter ses petits, leur apprendre à voler et à devenir autonome pour qu'à leur tour, au printemps prochain, ils puissent participer au grand cycle de la Vie.

On naît, on vit et on meurt. Continuellement, invariablement la Vie se renouvelle.
Ce qu'on laisse ?
Nos enfants, nos oeuvres, nos écrits, un bout de sagesse durement acquise qui servira si peu à la postérité.
Car chacun à son tour se doit de faire sa propre expérience. C'est ainsi.

Nous sommes chacun si insignifiant dans l'éternité et pourtant...
Pourtant nous pouvons tout être pour l'autre.

Ainsi Icarionnoste de Baylaucq avait tout été pour Moonflower et Moonflower était devenue tout pour Matteo.

Ils laissaient chacun deux enfants.
C'est la pierre qu'ils avaient apporté au Grand Edifice.
Moonflower
M'ssieur, dame Censeur. Vous pouvez effacer ceci et verrouiller s'il vous plaît. Merci.

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