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[RP fermé] Une guerre, des passions... Deux guerres ?...

White
Il ne pouvait faire autrement que de garder ses yeux rivés sur elle. Il l'écoutait à moitié, préférant garder sa concentration à analyser ses mouvements, à dévorer chacun de ces gestes. Elle avait une grâce naturelle qui contrastait magnifiquement avec la militaire qu'elle incarnait. Elle jouait dans son chignon, ses cheveux noir était profond et ne voulant manqué aucun instant de ce spectacle, il se forçait pour ne pas même cligner des yeux.

Malgré ses mouvement gracieux, il la sentait tendu, elle tentait de fuir, elle avait peur d'affronter la situation. Cela le fit sourire.


pain ? vin ? jambon ? Qu'est-ce qu'il vous ferait plaisir ?

Mais qu'est-ce qu'elle racontait... White était à 1000 lieux des besoins physiques primaires, il n'avait tout simplement pas le temps de ressentir la faim ou la soif, le moment était trop précieux. Avec ses discussions très "terre à terre" elle le ramenait lentement à la réalité. Elle allait disparaitre dans les cuisines quand il fit un pas rapide vers l'avant et lui attrapa le bras. Il utilisa une très grande fermeté mais avec beaucoup de douceur.

Dame, venez ici

Il la tira vers lui doucement et se contenta de la regarder dans les yeux quelques instants pour qu'elle voit qu'il n'y avait pas de danger, il fallait l'apprivoiser.


Écoutez, je n'ai pas faim... et vous non plus!

Il avait dit cette phrase d'un ton autoritaire, mais avec beaucoup d'affection. Sa main droite serrait toujours son bras, il laissa aller la pression exercer par ses doigts tout en les gardant autour de son avant bras. Cela eu pour effet de faire glisser son bras dans sa main jusqu'à ce que ses doigts frôle son poignet, puis vienne toucher ses doigts. Il leva instinctivement l'autre main qui vint se joindre à la main restante de Ju, ainsi il était main dans la mains.

Il prit une grande inspiration, puis expira doucement. Il refit cela à quelques reprises en la regardant droit dans les yeux, un air emplie de tendresse. Elle semblait suivre doucement sa respiration, il prit parole.


Vous n'avez rien à craindre de moi. Il tira un peu sur ses bras pour que leur visage soit encore plus proche. Je vous avais promis une rencontre, je suis là, devant vous. Il était maintenant à quelques centimètres d'elle, on pouvait sentir son souffle chaud sur son visage lorsqu'il parlait. Il tombait dans le vide, la réaction fut violente, il du utiliser toutes ses forces. Aussi, il laissa tomber ses mains et tourna brusquement le visage. Il ne voulait pas prendre la chance de perdre cet instant où tout était possible, ou tout était encore vierge et que l'histoire leur appartenaient totalement.

Il resta ainsi un moment, la tête regardant ailleurs pour la faire pivoter à nouveau et la ramener devant elle.

De vous savoir pas très loin est des plus rassurant, je serai à la place centrale, à Dijon! Si vous pouviez vous libérer, j'apprécierais vraiment que vous soyez présente.

Sans hésitation, il lui fit un doux sourire avant de ramener avec ses mains son capuchon sur sa tête. Il la regarda encore un instant avant de se retourner et de prendre la porte par laquelle ils étaient entrée.
Jusoor
Une main qui la saisit et la petite se voit contrainte d'arrêter de foncer vers les cuisines. La pression est légère, mais néanmoins ferme et inflexible, tout comme le tirement qui la fait revenir sur ses pas. Réfléchir ? pas capable... trop surprise de ce geste, trop étonnée, trop saisie, trop tout. Alors, il la fait pivoter vers lui maintenant.

Écoutez, je n'ai pas faim... et vous non plus!

Elle entend sa voix, ne reconnaît pas tout à fait le sens des mots mais décèle l'ordre dans le ton employé. Bref froncement de sourcils de se voir donner un ordre chez elle. Aussitôt, le glissement ressenti sur son bras le lui fait oublier, et ne reste que la sensation étrangère de ces doigts qui cherchent les siens et s'en emparent, alors que son autre main est à son tour emprisonnée. Que regarder d'autre que les yeux posés sur elle ? Et là, c'est la perte. Elle se sent sondée, fouillée et pourtant elle ne sait détourner le regard. La tendresse qu'elle devine dans celui qui la vrille sans doute.

Vous n'avez rien à craindre de moi.

Elle le sait ça, sans certitude pourtant mais elle croit le savoir. Alors dans sa tête c'est un fourmillement d'idées, de réponses, mais qui ne font que passer et qu'elle perd aussitôt. Tout ça c'est surtout du pédalage dans la semoule. La surprise encore palpable l'empêche de se fixer sur une idée précise et elle ne peut que se soumettre à son regard d'abord, à la tension qu'il exerce sur leurs mains jointes pour l'attirer plus près ensuite. Le temps était arrêté, le sol sous ses pieds n'existait plus, Savigny non plus d'ailleurs...

Je vous avais promis une rencontre, je suis là, devant vous.

Il était là devant elle. Il le disait oui, et elle ne pouvait que constater que c'était bien vrai. L'échange silencieux se poursuit, intense, rare, et subitement Ju cligne des yeux. Le regard qui la vrillait la seconde plus tôt n'était plus là, il était perdu et elle, décrochée. L'échange avait brusquement avorté, en lambeaux. Il s'était détourné d'elle. La tiédeur autour de ses doigst avait elle aussi disparue. Sous ses pieds, la terre se faisait bel et bien présente, graduellement, et les pierres de Savigny reprenaient leur place autour d'eux.

Quelques secondes plus tard il la regarde, ordinairement et reprend :


De vous savoir pas très loin est des plus rassurant, je serai à la place centrale, à Dijon! Si vous pouviez vous libérer, j'apprécierais vraiment que vous soyez présente.

Un sourire, une capuche et le voila parti. Disparu. Et elle, pas tout à fait ancrée encore dans son ordinaire. Alors elle recule de quelques pas, trouve un appui au mur des cuisines et essaie de comprendre ce qui vient de se produire. Pas grand chose sans doute, et la semoule est encore là. Elle a bien d'autres choses à faire aussi. Alors elle tousse, comme pour se sortir de sa torpeur et glissant quelques mèches derrière son oreille, se force à reprendre pied dans son quotidien. Elle a des ouvrages qui l'attendent dans son bureau...
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"Je ne parviens pas à savoir quelle partie de moi trompe l'autre" - Georg Büchner
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