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[RP] Au Ponant, d'un éternument arrive la délivrance

Tiss_
Chaude, l’eau était enfin chaude et c’est avec l’aide de Manon, qu’elle porte tout ce que Sophie lui avait réclamé, la direction de la chambre d’Izeliah est prise dans le plus grand des silences. Une fois le léger moment de panique ou la Vicomtesse avait quelques peu perdus ses esprits passé, voilà que maintenant elle était emprise de peur pour son amie. Et si les choses tournés mal… elle en avait froid dans le dos, mais chassa rapidement ses pensées sombre, Sophie était là et elle savait quoi faire.

La porte franchit elle vit Sophie essayer de rassurer Izeliah, ne demandez pas pourquoi mais Tiss fut elle aussi rassurée par les paroles de la Vicomtesse. A peine le linge est l’eau posés que devant ses yeux l’Artésienne s’effondre, et de rapidement s’avancer vers la brunette pour tenter elle aussi de la rassurer.


Ca va aller ma belle, tout va bien aller, aie confiance en Sophie, elle sait ce qu’elle fait, et dis toi que dans quelques heures tu vas tenir la crevette dans tes bras. Ce petit bout de choux que tu attends depuis si longtemps.

Et la main de se glisser dans sa poche pour en sortir un mouchoir ( propre pour les mauvaises langues ) et d’essuyer les larmes qui sur les joues de son amie roulent.

Ne t’inquiète pas pour ton Scario, je vais lui écrire, je vais le prévenir Izeliah, concentre toi sur la crevette qui bientôt sera là.
As-tu quelque chose de particulier à lui dire ?

Les mirettes qui se veulent rassurantes fixent la brunette, et un sourire sur les lèvres de la Vicomtesse se dessine.
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Asophie
Izeliah venait de tomber un genou en terre, écrasée par la douleur d'une nouvelle contraction lorsque Tiss revint accompagnée de la fameuse Manon. La vicomtesse semblait avoir retrouvé son calme. Oufff... Et même, elle tâchait visiblement de le dispenser à l'artésienne abattue par l'angoisse autant que par la douleur.
Écoutant les paroles de l'angevine, elle espérait vivement que celles-ci parviendraient à toucher Izeliah et à la raisonner. Hochant plusieurs fois la tête pour appuyer et encourager Otissette, elle lui fit un signe pour requérir son aide et, empoignant Izeliah, elle essaya de la relever. Si l'artésienne voulait rester debout ou accroupie, pour l'heure, c'était aussi bien... Mais on allait éviter de la laisser à genoux quand même... Quoique... "A genoux devant moi, l'Artésienne! Prosterne-toi devant ma somptueuse majesté et tu sauras que mon nom est le Seigneur...". Humpf... bon, d'accord, on arrête

Un coup d'œil vers l'arrière : la servante a priori aussi efficace que discrète, avait déjà préparé le lit et proprement empilé les linges et se tenait debout, attendant visiblement les consignes. Bonne chose. Finalement, peut-être qu'on y arriverait sans avoir à sortir le fouet...

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"Connais-toi toi -même et tu connaitras l'Univers et le Divin."
Izeliah
Elle était tout bonnement terrorisée. Et cette douleur qui ne finissait pas de lui meurtrir le ventre et les reins. Elle passait, puis revenait toujours aussi perfide, toujours aussi vive et incontrôlable. Elle aurait voulu hurler mais elle ne pouvait pas. A cet instant, celle qui était pourtant pleine de hargne et qui se protégeait si bien derrière une armure était démunie. Elle ne maitrisait plus rien et n'avait d'autre choix que de s'en remettre aux bonnes mains qui se tendaient vers elle pour lui porter assistance.

Au mouchoir qui se pose sur sa joue, elle pense à la main de sa mère. Celle qui en ce moment, encore plus qu'avant, lui manque cruellement. Adélahis aurait su la rassurer... en plus de son ventre, elle sentit son coeur se serrer. Puis, elle sentit le parfum d'Otissette. Vrai qu'elle était raffinée la double vicomtesse. Izeliah se rassura.

A la main de Sophie qui l'empoigne, avec tant d'assurance, elle repense à Scario, à sa force, son courage et sa folie aussi. Non pas que Sophie soit un homme... quoique... Mais la Terrible savait ce qu'elle devait faire à ce moment et elle ne tremblait pas. Izeliah s'arma de courage. Elle serra les bras qui l'aidaient à se relever. Elle se campa fermement sur ses pieds et se releva doucement.


Tenez moi bien... j'crois bien que j'ai les jambes endolories. Elle sourit. Et puis si vous me laissez tomber, je cris au scandale diplomatique... et j'vous assure que je met le ponant à feu et à sang.

Aidée de ses femmes qui non seulement avaient l'expérience de la vie vu leur âge avancé - et toc ! - mais qui en plus étaient des femmes de caractère comme elle, tête de pioche ne pouvait que se laisser faire et atteindre son but : Le lit ! Et là... elle commençaiyt à regretter d'y être allé une fois de trop avec Scario...quoique... c'était peut être pas dans un lit... mais bon passons.

Elle serra les dents et crispa plus les mains sur les bras, à y planter les ongles presque, quand une nouvelle contraction la pris. Elle devait accepter et être forte. Les deux teignes avec elles seraient encore capable de se servir de ses moments de faiblesses contre elle et de se foutre de sa gueule plus tard...


J'crois bien que j'ai pas le choix maintenant... Elle souffla fort en tenant son ventre. Elle aurait peut être même envie qu'on le lui arrache.

Tiss... ma bonne vielle tiss. Scario... dis lui que la crevette a décidé de pas l'attendre... que que que..que je vais bien... et que tu tu tu le tiendra au courant...

Elle ferma les yeux, se mordit la lèvre et serra le poing sur la bague que Scario lui avait offert quand il l'avait demandée en mariage... Elle devait être forte pour lui aussi... pour qu'il soit fier d'elle.
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Tiss_
Enfin Izeliah semblait avoir compris que personne ne pourrait rien faire, la crevette avait décidé d’arriver, et personne ne pourrait l’en empêcher. Sophie d’un coté Otissette de l’autre et voilà les deux Vicomtesses qui soutiennent la jeune brunette jusqu’au lit. Non sans morfler au passage puisque Izeliah décide de planter ses griffes. En temps normal la double Vicomtesse aurait poussé une gueulante, là elle ne pouvait pas trop et décida de souffrir en silence.

Mais voilà, on porte aide, assistance et conseils, on supporte même les cris et les plaintes les coups de griffes et tout ça sans rien dire, pour finalement entendre ma bonne vieille Tiss…
Alors là elle abuse l’Artésienne, elle vieille ? L’a de la chance qu’elle va bientôt accoucher sinon… Oui elle a quelques années de plus que la gamine, mais de là à la traiter de vieille, elle pousse, mais attention la vieille à bonne mémoire.

Pour la peine, elle devrait lui dire qu’elle n’écrirait pas à l’Italien ! Belle vengeance, non ? Mais elle ne peut pas, l’a un cœur la Tiss, même en miettes ou presque … il est bien là.

Une fois la future maman dans son lit, l’Angevine s’exécute, rapidement elle met la main sur un parchemin et commence à écrire au futur Papa.



Citation:

    A Scario Di Sterna,

    Le bonjour,

    Vous ne me connaissez surement pas, tout comme je ne vous connais pas, enfin si moi je vous connais un peu, puisque votre future épouse me casse les oreilles toute la journée, avec ses " si tu savais comme Scario est beau, si tu savais comme il est intelligent … " et j’en passe et des meilleurs… Bref, je suis Otissette de Reikrigen Penthièvre double Vicomtesse, Baronne et Dame tout ça tout ça, mais surtout une amie d’Izeliah. Si je prends la plume aujourd’hui c’est pour vous dire que la crevette, déjà forte en caractère, à décidé d’arriver là maintenant tout de suite… elle sera même probablement déjà arrivée lorsque vous lirez ces quelques lignes. Je vous tiendrai informé soyez en assuré.

    Amicalement,

    Otissette de Reikrigen Penthièvre
    Vicomtesse de Blou et d’Andigné
    Baronne de Coron
    Dame de Boumois.


Rapidement la lettre et relue et expédiée, en espérant qu’elle trouve son destinataire. Au chevet de son amie elle retourne.

Voilà Scario est prévenu, et je lui réécrirai lorsque le petit bout de choux aura pointé le bout de son nez.

Et le regard se tourne vers Sophie cherchant à y voir un signe ou quelque chose qui lui indiquerait que tout se passe bien.

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Asophie
Sophie s'affairait déjà dans son coin, aidant la domestique à déballer ses affaires, ses baumes, ses plantes, ainsi que quelques instruments de torture qu'elle dissimulait pour l'heure à celle vers qui elle revenait régulièrement. Izeliah avait repris du poil de la bête et serrait les dents tandis que "la bonne vieille Tiss" - vieille, vieille... genre... pff'- s'affairait à écrire à l'Italien. Tout rentrait dans l'ordre. Merveilleux...

"Parfait Izeliah... Vous vous sentez mieux? tout va bien? Tant mieux, parce que vous allez devoir me laisser aller voir comment ça se passe là-bas en bas..."

Voilà. En général, cette étape se passait bien. Sauf que parfois, allez savoir pourquoi, ces braves dames montrait une pudeur aberrante à montrer certaines parties de leur anatomie dont pourtant elles fait un usage "impudique" pour en être rendues dans cet état... Avec un petit sourire encourageant, Sophie attendit l'assentiment de la future mère. C'est qu'elle aurait pu plonger dans les jupons retroussés sans lui demander son avis, ce qui généralement coupait court à toute protestation. Mais avec l'artésienne, elle risquait de se prendre un coup de genoux dans le nez. Ce qui la rendrait tout de suite bien moins séduisante. C'est qu'elle y tenait, à son nez...
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"Connais-toi toi -même et tu connaitras l'Univers et le Divin."
Izeliah
Izeliah ne bougeait plus. Chose assez étonnante pour être notée quand même. Petit à Petit, elle s'était faite à l'idée que son enfant viendrait au monde cette nuit et qu'elle allait devoir l'aider... Elle se souvint d'une chose qu'avait dit sa mère à une femme qui devait accoucher : "Prie saint André pour que ça sorte comme c'est rentré". L'en avait de bonne tient. Maintenant qu'elle y était, elle voyait les choses sous un autre angle.

Elle regardait Tiss écrire


Tu lui dis quoi ? tu lui dis quoi ? Tu racontes pas de conneries hein ? tu lui dis hein que je vais bien sinon il va s'inquiéter. Oublis'y pas de lui dire que je vais bien....et dis lui que je l'a...

Nouvelle contraction... ça ne s'arrêterait jamais. Elle serra les dents, étouffant un gémissement. Elle souffla doucement quand ça se calma. Elle regarda alors Terrides qui s'affairait dans ses affaires...logique.

ça va durer longtemps comme ça ? ça devient de plus en plus souvent... et ça fait de plus en plus mal...


Sophie se retourna et lui demanda la permission de... genre qu'elle la donne ou pas elle allait se gêner. Elle avait peut être peur de la réaction de tête de pioche. C'est que, bien que n'étant pas trop farouche, elle ne se laissait pas toucher comme ça.

De quoi en bas ? Tu sais que j'ai juré à Scario que plus personne ne me toucherais a part lui ? tu le sais ça ?

Elle grogna

De toute façon, fait comme tu veux, j'imagine que je n'ai pas le choix et que tu feras comme bon te semble... tu serais même capable de m'attacher en plus.

Terrible va !

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Asophie
Petit sourire ra-vi! Finalement, même si elle ronchonnait pour la forme, l'était pas si redoutable, l'artésienne.

"Le mieux, serait que tu ôtes tes fringues en grande partie. Tu seras mieux en ne gardant que ta chaisne...".

Et joignant le geste à la parole, assistée par la Manon en attendant que Tiss ait fini la rédaction de sa lettre, elle aida Izeliah à ôter son bustier, sa houppelande, et tout le fatras de trucs qui allait gêner l'opération et, surtout, risquait de sévèrement morfler. Ceci fait, elle plongea donc en bon petit spéléologue de la maternité et... examina. Relevant un visage souriant et décoiffée, elle prit un ton joyeux pour rassurer tout le monde :

"Bien! C'est parfait... Tout se présente au mieux! Ça ne prendra pas plus de deux ou trois heures si tu pousses comme il faut..."

Puis se tournant vers la vicomtesse² :

"Vous avez fini, Tiss...? Je vais avoir besoin de vous..."

Oui, elle vouvoyait, tutoyait, savait plus bien mais au fond, ça n'avait guère d'importance...

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"Connais-toi toi -même et tu connaitras l'Univers et le Divin."
Izeliah
Trop occupée à souffler et à souffrir... A ça non on ne l'y reprendrais plus, la crevette serait surement son premier, unique et dernier enfant. Elle n'était pas faite pour souffrir. Râler, hurler, être chiante, ça elle voulait bien continuer à l'être et à le faire.. mais pas accoucher.

Elle se laissa faire, elle avait pas le choix. Et encore, heureusement que ses toilettes de grossesse était limitée. C'est qu'elle était pas noble elle. De la roture à 100% et voilà que c'était des têtes couronnées qui s'occupaient de la désaper et mieux encore, aidaient à mettre au monde sa teigne à elle. Elle se laissa "explorer" aussi. Pas que Sophie était rude, mais elle avait les mains glaciale. Même que ça fait attention au bien être de la maman. Elle ronchonna. Pas très agréable tout ça et puis...


2 OU 3 HEURES ???? MAIS TU VEUX MA MORT ?

Elle rugissait presque. Elle s'empourpra, Manon recula. Elle aurait eu Sophie à porté de main, elle l'aurait attrapée par le décolleté et c'est pas décoiffée qu'elle aurait été mais bien scalpée.


JE TE JURE SOPHIE SI TU LE FAIS PAS SORTIR MAINTENANT JE T'APPELE FOFIFONSEC JUSQU'A LA FIN DES TEMPS !!!

Elle était dans cet état depuis 1h environ, quelque chose comme ça... et on venait de lui dire que ce n'était même pas le tiers de ce qu'elle allait vivre ? Ah ça non... ce n'était pas possible.

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Tiss_
A peine avait-elle fini d’écrire la lettre qu’Izeliah en rajoute… oui mais non la lettre est finie pas question de rajouter quoi que se soit, elle n’allait tout de même pas recommencer. Sourcil qui se hausse à l’évocation d’éventuelles conneries que la Vicomtesse² aurait pu écrire, comme si c’était son genre ça ! Un ange la Tiss, voilà la définition qui lui correspondait le mieux et son amie Izeliah le savait pourtant, elle en bouderait presque !

Lorsque Sophie se met à parler de son besoin d’explorer, l’Angevine imagine déjà le pire : l’Artésienne entrain d’hurler qu’elle n’écarterait pas les cuisses. Les yeux se ferment, elle se mord sur la lèvre et … rien, elle ne râle même pas, devrait accoucher plus souvent la jeunette !

Sauf que ça ne dure pas très longtemps, c’était trop beau et Tiss aurait du s’en douter, à peine l’exploration terminée, voilà qu’Izeliah se transforme en furie… Là non ça va pas le faire, va pas leur casser les oreilles comme ça pendant deux ou trois heures encore.


Hey l’a fini de gueuler comme ça l’Artésienne ? Deux ou trois heures mais c’est rien ça ! Estime toi heureuse qu’elle ne t’ai pas dit quatre ou cinq ! Tu sais combien de temps j’en ai bavé pour Théo moi …

Bon là elle commence à raconter sa vie du coup, elle stop net pour se retourner vers Sophie.


Fofifonsec alors ça j’aurais pas aimé, mais alors pas du tout…

Se tournant à nouveau vers Izeliah.

A ta place j’éviterais d’insulter mon accoucheuse, tu risques de te retrouver seule avec… moi. Et je te préviens de suite les fouilles c’est pas du tout mon truc ! Alors elle va se calmer la bourrine !

Toujours assise au bureau, elle attendait ne sachant pas trop ou elle pourrait être utile.
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Asophie
FOFIFONSEC ??? La tête se relève, les vertèbres craquent, la bave commence à poindre à la commissure des lèvres retroussées tandis que les yeux se plissent en deux fentes meurtrières... Un petit grognement de fond de gorge puis la tête retourne à son exploration. Et dire qu'elle lui a menti pour la ménager... Car, à la vérité, ça va sans doute bien durer quatre ou cinq heures au minimum.... Repoussant sa vengeance à plus tard, Sophie s'attacha donc à agir tandis la Vicomtesse² exprimait au minimum tout ce qu'elle-même se retenait de lâcher... Un petit hochement de tête approbateur et reconnaissant à Otissette appuyé d'un remerciement chuchoté et on y retourne. On pourrait franchement être peste... Déjà, quelques horreurs germent dans son esprit parfois pervers mais...

Mais bon, l'était pas si Terrible la Terrides. Elle bassina donc le ventre de la parturiente d'une éponge trempée dans une décoction aux vertus calmantes, l'encourageant à bien respirer, souffler, inspirer, expirer... Le travail était en cours : ramène ta bouille, la crevette!

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"Connais-toi toi -même et tu connaitras l'Univers et le Divin."
Izeliah
J'en ai rien à faire de combien tu as mis de temps pour le faire ton 3 pommes... je m'en fiche... moi je sais juste que j'ai mal et que je veux que sa finisse ...

Et voilà que ça continuait. Une nouvelle contraction plus forte, plus terrible que la Terrides, elle bascula la tête en arrière, ses cheveux encore lâche partout autour d'elle. les premières mèches lui collaient déjà le front, c'est qu'elle avait chaud l'Artésienne.

La seule chose qu'elle retenait c'est que son ventre et son dos la faisait souffrir... elle n'en pouvait plus et la douleur lui faisait dire et faire n'importe quoi.


J'vous jure.... j'vous jure de je vous jure que si ce truc qui me tient le ventre depuis déjà trop longtemps ne sort pas bientôt je fais un massacre !! Foi de Bourrine !

Bon cependant, elle devait quand même reconnaitre que tiss avait raison. Lors d'un court moment de répit elle regarda Sophie. L'avait pas du tout l'air commode d'un coup. surtout le petit filet de bave... c'était à craindre qu'elle prenne vraiment la crevette pour une crevette...et qu'elle la croc... Sophie serait donc une ogresse en plus ? nan... pas possible... parce qu'elle l'aidait toujours comme elle pouvait. En même temps elle est très pro Sophie.

Me laisse pas avec Tiss, Sophie, j'suis sur elle va tourner de l'oeil ! et il y a aura personne pour la crevette.

Et voilà tit pas que ça repartait... elle aurait voulu se tordre, mais elle pouvait même pas !


j'suis désolée, j'suis désolée... ça fait trop mal... coupez moi les cheveux, j'ai chaud... je transpire de partout.. j'en peu plus...

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Tiss_
Mais c’est qu’elle continuait à râler la bourrine, pas possible d’être aussi pénible, c’est qu’elle empêchait Tiss de lire. Bah oui fallait bien s’occuper alors elle faisait lecture du dernier article de l’aap, inintéressant au possible mais au point ou elle en était même le dogme elle aurait lu pour faire passer le temps.

Regard noir vers l’Artésienne, soupire et haussement d’épaules, si au moins il se passait quelque chose, lui aurait bien dit de commencer à pousser, histoire que la Vicomtesse² puisse se rendre utile. Tenir la main de la future maman ou chercher un truc… d’ailleurs en y pensant l’eau chaude elle servait à quoi ? Nan parce que vu le temps qu’Izeliah mettait, devait plus être chaude…

Et aux mirettes de s’écarquiller lorsque la plus si bourrine que ça, commence à parler de sa crinière. Les étoiles en brilleraient presque dans les azurs de Tiss, elle en rêve depuis toujours, rêve de gosse… couper des cheveux toussa. A la double V de s’emparer d’une paire de forces qui traine là, allez savoir ce qu’Izeliah pouvait bien faire avec ce truc dans sa chambre… -esprits tordus s’abstenir – Et de s’avancer vers sa proie, énorme sourire aux lèvres…


Coupez tes cheveux ? C’pas un problème tu sais…


Et d’agiter l’engin devant les yeux de la future maman…

Malheureusement le regard de Tiss croise celui de Sophie, quelque chose lui dit qu’elle va pas être d’accord, sont pas marrante les Ponantaises, aucun sens de l’humour. Et de remballer l’objet du délit pour gentiment défaire le ruban qu’elle a dans ses propres cheveux pour le prêter à Izeliah. Trop bonne l’Angevine, après on dira que les Angevins …. Et même qu’elle pousse le vice jusqu'à nouer les cheveux de l’Artésienne pour qu'elle ait moins chaud.

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Izeliah
Elle ne savait pas trop pourquoi, mais même si elle avait eu peur pendant un instant pour ses cheveux, elle remercia Tiss d'un sourire chaleureux bien que marqué par un rictus de douleur. Elle était douce l'angevine quand même. Caractère de cochon mais douce et tendre. Elle était heureuse qu'elle soit là Tiss finalement. Ici, Tête de pioche était loin des siens, mais Tiss était là et ça la réconfortait.

Elle lui prit la main et elle plongea ses yeux dans les siens, presque suppliante, la bouche tordue par la douleur.

Tu me laisses pas hein ? tu restes avec moi ?

[Beaucoup plus tard dans la nuit... 3heures-mon oeil ouais !]


Depuis combien de temps ça dure ? Je n'en peux plus ... je veux que ça se termine. Sophie, dis moi que c'est fini... s'il te plait.. dis moi que je vais enfin être libérée de mon bébé


Elle n'en pouvait plus l'artésienne, elle n'en menait vraiment pas large. En sueur, fatiguée, torturée... Non plus jamais on ne l'y reprendrais. Un enfant, c'est bien un. Sur le moment, elle aurait tout donner pour que ça cesse. Elle se sentait à bout de force. Elle serra un peu plus la main de tiss


Je ne vais pas y arriver... je n'aurais pas la force.
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Asophie
[Beaucoup plus tard dans la nuit... 3heures-mon oeil ouais !]


Comme prévu par la Guyennoise, ça dura plus que "deux ou trois heures"... On approchait plus des six là, pour tout dire. La double V, après avoir eu la folle idée de couper les cheveux de la future maman commençait à dodeliner de la tête, répétant à moitié endormie des "Pousse, Ize.... Pousse..." qui rythmaient le temps, lequel était parfois déchiré par des râles et de gémissements plus que des cris tant la future mère était épuisée. Vaincue l'Artésienne, par un petit machin qui, après avoir décrété qu'il ou elle allait sortir, décidait de prendre son temps... Sophie assistait la jeune mère autant que possible même si la fatigue commençait aussi à la gagner. En écho à la voix lancinante de Tiss qui tenait la main de la parturiente, Sophie l'encourageait elle aussi à "pousser".

Alors qu'Izeliah semblait renoncer -quelle drôle d'idée, elle avait pas bien le choix la pauvre-, le bébé dut sentir le découragement de sa mère et accepta visiblement de fournir de son côté un petit effort. Voilà de quoi la requinquer l'artésienne!


"Voilà la tête, ma belle! Allez... Ca vient bon... Pousse, Izeliah ! Pousseeeeeeeee!"

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"Connais-toi toi -même et tu connaitras l'Univers et le Divin."
Izeliah
Il n'en fallait pas tant pour lui redonner une once de courage. La crevette arrivait vraiment et après tant de lutte et de souffrance, elle comprenait pourquoi on appelait ça la délivrance. elle souffla plus fort se redressa tant bien que mal et agrippa ses genoux. Et si sa plus grande bataille était là en fait ? Donné la vie à ce petit être qu'il allait falloir assumer, aimer, éduquer, élever...

Ses mains se crispèrent sur ses genoux, une nouvelle contraction arriva et elle se mit à pousser de toute ses forces. Elle ne cria pas, elle ne gémit pas. Elle serra les dents et grogna sa rage dans sa gorge. Elle y laissa ses dernières forces. Elle ruisselait de sueur, ses cheveux était trempe comme si elle venait de quitter le baquet. Elle ne ressemblait plus vraiment à rien à bien y réfléchir. Mais qu'est ce qu'elle pouvait bien s'en foutre... Elle le voulait se bébé. Elle voulait le voir... Enfin.

Elle rugit de nouveau, laissant ses dernières forces dans cette bataille.

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