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[RP] Rengaines Académie

--Aumont_bato



Après avoir bien fait rire le Roy et la Cour, quelques Ducs et Duchesses dans diverses régions du Royaume, ses pas l’ avait mené jusqu’en Armagnac.

Auch, Lectoure … il avait chanté reverdies et pastourelles, faisant rire ou pleurer selon.
Depuis quelques jours il arpentait les rue de St Bertrand . Il n’ avait pas encore donné de la voix, préférant se délasser en taverne , chignant de-ci delà de quoi nourrir sa verve créatrice

Peuchère ! Voilà de quoi m’inspirer !
Sur la Halle, ça s’anime …
Inspiré, et aidé par une rengaine d’un autre fameux troubadour nommé Souc Hon , il s’installe sur la grand place



Ils croyaient qu'j'étais Divine
noble d'origine
La fille d’un grand
Alors admiration …
Faut dire qu'j'avais des écus
et dans l'dos un beau cu*
Pour faire la belle
Mais composition …
ils me courtisaient tout'l'temps
J'leur répondais deux trois mots bidon
Des trucs entendus dans des chansons
Consternation …

J'suis mal dans ma peau en Mairesse très belle
And I just go with my bande de gogo
J'suis bidon, j'suis bidon

Ils croyaient qu'j'étais Bourgmestre
Incognito politicienne
Conseils, comptes, villageois en liesse
Admiration …
Faut dire qu'j'avais des beaux bouliers
les coffres de la mairie
Des Conseillers brillants
Exhibition …
Il m’ont dit explique nous
J'ai avalé neuf ou dix armagnac
Puis j'ai bousillé " le bilan municipal "
Consternation …

J'suis mal dans ma peau en Mairesse très belle
And I just go with my bande de gogo
J'suis bidon, j'suis bidon
J'suis qu'une blonde à frime bourré de gnole
And I just go with my bande de gugus
J'suis bidon, j'suis bidon



À votre bon cœur m’sieurs dames !

Titre d' Alain Souchon
--Aumont_bato






Son escarcelle s’était bien remplie déjà. Certains badauds lui avaient même murmuré encouragements. Toujours l‘oreille tendue, il s’était, en écoutant la discussion, souvenu d’une chanson d’un regretté troubadour du Royaume.
Se signant en mémoire du défunt, il se met à chanter haut et fort



Ma petite entreprise
Connaît pas la crise
Épanouie elle exhibe
Les trésors Commingeois
pauvres à souhait.

J’enquête, je me défile, j'ordonne
Mais la vérité m'épuise, et
Inlassablement se dévoile

Et mes idées de palper
Palper là ce marché
Qui fait que je me dresse
Qui fait que je bosse
Le lundi
Le mardi
Le mercredi
Le jeudi
Le vendredi
De l'aube à l'aube
Une partie de la matinée
Et le dimanche
Je délègue

Ma petite entreprise
Mon carrosse
Avance au mépris des sémaphores
Me tire du néant

Qu'importe,
mon égo importe !
Qu'importe,
Le bois s'exporte !
Qu'importe,
Le porte à porte
En taverne.
Au sud du village,
Sur les marchés en Armagnac
ou ailleurs
le " je suis maire " coule à mes oreilles

Ma petite entreprise
Connaît pas la crise
S'expose au firmament
Suggère un marché fort
Augmente
Diminue
Inlassablement se dévoile

Et mes doigts de palper
Palper là cette ville
Qui fait que je souque
Qui fait que je toque
À chaque filière
Pour le blé
Pour les légumes

Qu'importe,
mes idées importent !
Qu'importe,
le bois s'exporte !
Je perds le nord
Aux murs de Saint Bertrand.
Quand je vois se poindre
Les hordes de villageois
Au devant
De mes lubies
L’idée de fuir coule à mes oreilles.

Ma petite entreprise
Connaît pas la crise
Épanouie elle exhibe
Des trésors bafoués
Manipulés à souhait
Le lundi
Le mardi
Le mercredi
Le jeudi
Le vendredi
De l'aube à l'aube
.
Mais plus que pour quelques jours ….



Titre d'Alain Bashung
--Redrose


Dimanche matin à Saint Bertrand. La place est animée. On s'active, on s'empresse. Assise sur le rebord d'une vieille charette, ses pieds se balançant dans le vide, la barde gratte quelques notes sur sa citole.

La Liste

Aller dans la tanière
Repeindre tout en vert

Boire de l’armagnac
Pour se donner la niaque

Mettre un décolleté
Pour mieux t’enjôler
mes jupons balancer.

Mettre partout des roses
Te défier si tu oses

Faire semblant d'avoir mal
Retirer mes voiles

Se moquer de tout
Tout c’qui n’est pas nous
Ignorer les jaloux

Jeter tout par les fenêtres
T'aimer de tout mon être
Je ne suis bonne qu'à ça
Est ce que ça te dé-çoit ?
J'ai rien trouver de mieux à faire
et ça peut paraître bien ordinaire
et c'est la liste des choses que je veux faire avec toi

Te faire mourir de rire
Aspirer tes soupirs

M'enfermer tout le jour
Ecrire des mots d'amour

Retirer ma houppelande
Courir nue dans la lande
Et bruler les guirlandes

Me serrer sur ton coeur
Parler que de bonheur

Jouer de la cithare
Danser sur un comptoir

Retrouver les amis
Chanter toute la nuit
Et finir dans ton lit

Jeter tout par les fenêtres
T'aimer de tout mon être
Je ne suis bonne qu'à ça
Est ce que ça te dé-çoit ?
J'ai rien trouver de mieux à faire
Et ça peut paraitre bien ordinaire
Et c'est la liste des choses que je veux faire avec toi
ha ha ha ha
ha ya
ha ha
Je sais je suis trop naïve
De dresser la liste non exhaustive
De toutes ces choses que je voudrais faire avec toi

T'embrasser partout
S'aimer quand on est saouls

Parler de politique
Se moquer de toute cette clique

Aimer quand t’es jaloux
Et te traiter de fou
Puisque tu sais que nous…

Ecouter tous tes rêves
dans le jour qui s’achève

Attendre tes soupirs
Et m’entendre gémir
Te regarder dormir

Chevaucher à deux
Se dire qu'on est heureux
Em...... les envieux.


*vous avez un mp {Bambou}




Inspiré par la chanson : la liste de Rose
--Bacrel


A Saint Bertrand y'a plein de ménestrels qu'on lui avait dit...
Ça semblait vrai..

Sortant d'une taverne où il avait été bien peiné d'entendre les uns critiquer les autres alors que les habitants de ce village avaient la chance de vivre dans un si joli coin,il alla s'installer sur la margelle du puits et grattouilla quelques notes avant d'entonner de sa voix grave:

* DES HOMMES PAREILS *

Vous, vous êtes et nous, nous sommes
Vous, vous êtes et nous, nous sommes
Des hommes pareils
Plus ou moins nus sous le soleil
Mêmes cœurs entre les mêmes épaules
A quoi servent les jeux de rôles
Si on y oublie l'essentiel?
On partage le même royaume
Où vous, vous êtes et nous, nous sommes

Moi, j'ai des rivières, des lacs
Moi, j'ai trois poissons dans un sac
Moi, je porte un étendard
Moi, je ne suis qu'un braillard
Moi, je suis un bisounours
Moi, j'ai quatre écus en bourse
Moi, je distribue les chopes
Moi j'ai juste mon échoppe


Et nous sommes
Des hommes pareils

Moi, j'ai le pouvoir en main
Moi, je ne suis qu'un gamin,
Moi, j'ai construit ma maison
Moi, je vis dans mes haillons
Moi, j'ai vingt ans dans deux jours
Moi, j'ai jamais fait l'amour
Nous, gueux,comte ou bien duchesse
On partage la même richesse

Quelque soit le prix qu'on se donne
On poste sur les mêmes forum
On partage le même royaume
Où nous sommes des hommes pareils
Pourquoi ne pas tendre l'oreille
Et oublier toutes ces querelles?

Qu'est-ce qu'on vous apprend dans les livres
S'il y manque l'essentiel?
Je préfère croire que sous vos heaumes
Je suis,vous êtes ,nous sommes
Des hommes pareils
Des hommes pareils....


Titre de Francis Cabrel
Joran.
Joran se disait que c'était bien tous ces troubadours qui envahissaient la ville. Lui n'avait pas ce talent et il admirait leur don. Il discuta longuement avec l'un d'eux qui semblait en manque d'inspiration. Il avait bien une rengaine, musique mélancolique mais il lui manquait des paroles.

Ils échangèrent des chopes et se racontèrent leur vie. Le matin pointait déjà quand ils rentrèrent chacun de leur coté. Joran avait encore cette musique qui lui trottait dans la tête. Au matin suivant Joran trouva ceci placardé sur la porte de la taverne.




Mais qui a soulagé sa peine
sur les chemins sans godillots,
Le ventre vide, le regard blême,
14 ans à peine, encore minot

Et qui a pris soin de son âme
Et l'a bercé dedans son lit
Non pas sa mère, mais une femme,
à l’orphelinat de Sainte-Marie,

Le Haine tout au fond d’Emile
C'est bien les hommes qui l’ont nourri,
Regard d’acier dans les yeux d’Emile
C’est le vieux druide qui lui a appris,

C'n'était qu'un jeune apprenti
Auprès du Maistre Charpentier,
En sa maison vêtu, nourri
Aimer la vie, il réapprenait

Mais pourquoi cette femme trop belle,
Et pourquoi ce mariage arrangé,
son regard lui donnait des ailes,
Mari jaloux, par lui chassé,

L'amour mort que fuyait Emile
A eu de sa raison gagnée
Et le souvenir d’elle en Emile,
Il l’a enfoui à tout jamais,

Il a trainé de halle en halle,
Chercher querelle, à se faire tuer.
sans y penser, crevant la dalle,
Au lupanar il est entré,

Les femmes qu’a couché Emile
c’était bien d’elle qu’il se vengeait
Les nuits folles qu’a vécu Emile
Ont bien fini par l’amuser,

Un soir d'hiver même défendu
elle est venue, il l’a aimé
L'amour et la vie sont revenus
En pleine nuit s’en sont allés,

Alors qu’il peut enfin aimer
pourquoi ces doutes et ces excès,
pourquoi à être passionnés
on finit un jour par se détester,

Et la haine que voyait Emile
Quand les gens biens le regardaient,
L’envie de faire le mal en Emile,
C’est prenant leur femme qu’il la comblée

Y a un an déjà en Armagnac & Comminges
Dans un village de Saint Bertrand
On voyait le diable, on le croyait dingue
on ne lui a pas laissé le temps

La vie qu’a vécu Emile
C'est pas ce qu’il avait rêvé
Le regard de haine sur Emile
C’est elle seule qui l’a effacé


Inspiré de la chanson Louise de Gérard Berliner

_________________
--Merthin_le_barde
Vite Merthin, vite tu as promis de finir pour ce soir.

L'homme court serrant son velin. Il arrive en halle et placarde la commande du Messire. Puis il se recule et gratte son instrument pour vérifier les rimes et les pieds. Fier de lui, il sourit et se dirige vers la taverne pour dépenser les quelques écus qu'il a ramassé.



Inspiré de Requiem pour un fou - Johnny Haliday
--Aumont_bato.




Les jours passaient. Ce village ne cessait de l’ étonner. Vibrant quelques fois de faits et de gestes qui l’animaient et dont certains seulement avaient intérêt , il offrait pourtant l’image d’un village qui se languissait.
Entre une Bourgmestre qui ne visait plus que son futur titre de Duchesse, oubliant son devoir, entre des amants qui pour alimenter le feu de leur étreintes s’affichaient sur la place oubliant les réserves de l’ époque à laquelle ils vivaient, et entre les autres … qui même au devant du feu … le vrai celui là … restaient sans réaction, il ne restait qu’une poignée de commingeois.
Il aurait bien couru lui sauver l’ église des flammes, mais sa jambe de bois qu’il cachait bien, risquait de prendre feu. Enfin ….

Aujourd’hui, quelle aubaine ! Voilà pas qu’on l’ avait grassement payé pour pousser la chansonnette.
Trop heureux d'avoir rempli son escarcelle avant même de chanter, il accorde son instrument, chauffe sa voix et parcourt la place en entonnant


Mon cœur, mon amour, mon amour, mon cœur

Ca dégouline d'amour,
C'est beau mais lassant.
C'est un pâté bien lourd
De mots doux à chaque phrases :

"Elle est bonne ta bière, amour"
"Mon cœur, passe moi la viande"
Et ça se fait des mamours,
Se donne la becquée en taverne.

Ce mélange de sentiments
Aromatisé à l’ armagnac
Me fait sourire gentiment
Et finalement me donne la gerbe !

Je hais les couples qui se vautrent sur la halle !
Je déteste les couples, qui ne savent faire que ça !
Mon cœur, mon amour, mon amour, mon cœur

C'est un épais coulis
Ca me laisse le cul par terre
Autant de mièvrerie
Nappée de mousse de cervoise

"Coucou qu'est ce que tu fais mon cœur ?"
"La même chose qu'y a une demie heure... "
"J't'ai écrit y a cinq minutes mon ange mais tu répondais pas... alors j't'ai réécrit... pour la douzième fois de la journée... en vidant tout mon encrier... Mais qu'est ce que tu fais mon adoré ? Ouais je sais on se voit après... Non c'est toi qui quitte la Halle... Non c'est toi... Non c'est toi qui part... Non c'est toi... Non c'est toi... C'est toi ... Bon d'accord je te réécrit... "

Je hais les couples qui se vautrent sur la Halle !
Je déteste les couples, incapables de faire autre chose !
Mon cœur, mon amour, mon amour, mon cœur



Titre d'Anaïs
Redrose, incarné par Kachina



Les ménestrels affluaient sur la place publique du village, égayant les ruelles de leurs chants, lançant leurs mots.

Mots charmeurs, mots bonheur, mots railleurs et vengeurs, chacun y allait de sa ritournelle.

A cette époque d'amour courtois, certains avaient peur des coeurs qui se touchent. Peu importe..
En cette période où les soldats troussaient les bergères sur la paille, certains s'offusquaient d'un baiser volé. Peu importe.

La ville chantait, c'est qu'elle vivait.

Redrose, amusée, reprit sa cithare , une nouvelle fois.






Certains n’aiment pas les chansons
Certains ont le cœur grognon
Souvent endormis
Parfois inassouvis
Ils aiment donner des leçons
Il ont peur de la passion

Je dis Aime
Et je le sème
Sur ma planète
Je dis M
Comme un emblème
La haine je la jette
Je dis AIME, AIME, AIME

Du vent dans mes heures
le rire au bord du coeur
Du feu dans mes veines
Dans mes sourires , j’oublie la haine

Je dis Aime
Et je le sème
Sur ma planète
Je dis M
Comme un emblème
La haine je la jette
Je dis AIME, AIME, AIME

Pour aujourd’hui ou avant
Pour jadis, il ya mille ans
Je dis AIME, AIME, AIME

Pour le dehors le dedans
Pour l'après pour l'avant
AIME, AIME, AIME...

AIME, AIME, AIME...

Pour le dehors le dedans
Pour l'après pour l'avant
Pour le dehors le dedans
Pour l'après pour l'avant

Je dis Aime
Et je le sème
Sur ma planète
Je dis M
Comme un emblème
La haine je la jette
Je dis AIME, AIME, AIME




Inspiré par Mathieu Chedid : " Je dis Aime "
--Aumont_bato.




Il chantait fort et pourtant ….
Sa voix ne pouvait couvrir les pensées d’un sieur tout proche.
Il ruminait si fort qu’on pouvait deviner ses pensées. Pourquoi ne pas parler dans ce cas ? ! Bonne question me direz vous … facilité ou extinction de voix ? À vous de choisir
Il s’approche de l’homme et pas certain que ses pensées à lui puissent être aussi sonores il lui parle de vive voix


B’jour ! C’est quoi votre truc d’ennemi et d’ami ? Je ne comprends pas tout. Vous parlez de celui qui m’ a payé pour chanter ? C’est vous l’ amant sans retenue si je comprends bien ? !
Bah, si vous assumez votre vie … bah faut en rire, messire !
Votre ire vous dessert croyez moi....

L'ennemi commence à être dangereux quand il commence à avoir raison. Méditez ça !

Et dites moi c’est quoi les Spas ? Un pays étranger ? Une région du royaume que je ne connais pas ? C’est peut être pour ça que la personne qui m’ a mandé pour cette chanson avait un drôle d’accent ?


Un peu fatigué de sa ballade, pour attendre la réponse à ses questions, il va se poser un peu plus loin contre un arbre de la place. Il avance jusqu’au vieux chêne en fredonnant un air qui lui ai revenu soudain en voyant le sieur.

Si vous saviez comme c'est beau, d'être bien dans sa peau
Il boit sa cervoise en taverne avec qui le veut bien
il dit c’quil veut, j'vous jure qu’il est heureux
Mais ça l’emmer** que les gens pensent pas comme lui.

Et les gens disent de lui...

Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a, qui c'est celui-là ?
Complètement toqué, ce mec-là, complètement gaga
Il a une drôle de tête ce type-là
Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a ?
Et puis ses pensées, les gars
Elle sont drôlement bizarre, les gars
ça s'passera pas comme ça.

Voyant que sur cette terre tout n'était que vice
Et que pour faire des affaires il manque de malice
il pense, il pense … fort
Et il se trompe de cible.

Et les hommes disent de lui...

Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a, qui c'est celui-là ?
Il a de drôles d'idées ce gars-là
L'as de l’esprit fin …
On va pas se laisser faire les gars
Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a ?
Non mais ça va pas, mon p'tit gars
On va l'mettre en prison ce type-là
S'il continue comme ça.



Tiré de Qui c'est, celui-là ? PIERRE VASSILIU
Joran.
Joran était interpellé par le troubadour. Intéressant de voir qu'il défendait un employeur d'un jour... Il 'observa pour voir s'il ne portait pas un masque mais l'homme parlait tant dans sa barbe qu'il ne sut dire.

C'est à moi que vous parlez Sire ? Vous... vous entendriez mes pensées ? Attention nous avons connu des procès en sorcellerie pour moins que cela, prenez garde. A moins que vous ne soyez Cathare vous aussi ? Quant à interpréter mes pensées, vous devriez éviter ne connaissant pas la situation, si?

J'admire néanmoins la façon dont vous défendez votre employeur, tant de dévotion c'est presque de l'endoctrinement.... Il est vrai que certains ont des prêtresses pour donner à leur décisions ou à leurs dires, une certaine légitimité, alors tout est possible mais réveillez-vous Messire ces gens vous endorment...


Joran laissa le Troubadour reprendre un autre air qui de toute façon ne resterait qu'un ritournelle sans avenir. Encore un pauvre homme qui s'était perdu à croire que la Dame qui l'employait n'était pas qu'une opportuniste.
_________________
--Aumont_bato.




Cathare ? C’est quoi ce truc encore ? Être cathare, être cathare … être cathare .. Ben je ne vois pas ! Mais bon si vous voulez savoir …
J’ suis pas cathare mais bâtard ! Pardon mère …
murmure t-il
Pas cathare mais une tête de lard.
Pas cathare, mais avare.
Pas cathare .. Non .. Je vais au lupanar, j’ aime les racontars.
Pas cathare, juste une cithare et je deviens hilare quand je cause des ignares.
Pas cathare … quelques tares je l’ avoue mais comme tout le monde.
Pas cathare, tout juste sudoripare quelques fois, surtout quand je côtoie les cafards …
le regarde de plus près …
Bref pas cathare mais un vrai cauchemar ! Le votre on dirait !

Et je ne sais de quels somnifères vous parlez. On me paye, j’exécute ! J’ ai pas les moyens de jouer le cathare .. euh non .. voilà que je m’ emmêle avec votre cathare .. Pas les moyens de jouer les " ssstares " moi.

Je n’ interprète rien, je constate ce que je vois, je constate votre réaction.
Et pour ce qui est de la sorcellerie, c’est pas un crime que d’entendre celui qui a pensé si fort qu’on pouvait l’entendre sur tout la place. Si ? C’est bien ce que vous vouliez ? Non ?
Ah misère j’ ai gaffé ! Mes excuses mon seigneur … la prochaine fois, parlez tout haut ça évitera les gaffes !


Tiens ça me fait penser à une chanson de l’ épouse mon Parrain

Il repart pour la suite de sa promenade sur la place en rigolant et en chantonnant

Parle plus fort
Car on pourrait bien se méprendre de tes pensées
Le monde n'est pas prêt pour tes paroles cachées
Le monde n'est pas prêt pour nous
Il dirait tout simplement que nous sommes fous

Parle plus fort mais parle encore
de leur tares et de leur sorcellerie
Parle plus fort
Car on pourrait bien te surprendre
Tu sais très bien
Qu'ils ne voudront jamais comprendre
Que dans tes pensées, moi, j'ai trouvé
Ce que tu refusais de leur crier

Parle plus fort mais parle encore
de leur fautes ou de leur torts
Parle plus fort ou pense plus bas
Car bien des choses on pourrait sous entendre
Parle plus fort, mais parle encore
Tu sais qu’au moins
Là, ils pourront te répondre
Ou te faire taire.



Tiré du Parrain de F.C Coppola ( " Parle plus bas " )
Maloeil
Maloeil arriva sur la place du village, où gens et troubadours s'entassent depuis quelques temps à chanter ou cracher leurs ritournelles aux oreilles du monde que voilà. Sortant de la taverne et quelque peu éméché, il surprit la conversation entre Joran et Aumont.
Écoutant attentivement, quoique difficilement, il se remémora les paroles qu'une donzelle lui avait chanté dans un coinsteau bizarre. Hm quel était son nom déjà?... Ha oui, Amanda, Amanda Lyre... Hooooooooo la douce Amanda, la peau si sombre et à l'odeur si épicée, dont la courbe des f... Maloeil percuta une charette qui lui coupa le souffle en l'atteignant là où il ne faut pas.


Geeeeeeuhh....

Maloeil tituba un peu la bave aux lèvres. Il s'assit contre un mur et reprit son souffle.

Nomdediodésacrépoutadécarrettealacounequéjevélouidemettréléroudémarde!!!!

Il se releva et alla se planter devant les baladins.

Alors, moi, je suis pas... Un professionnel de la profession hein! Mais je vais donner de ma poutite participation à votre... euh... Écorchage en dérègle de la manie de le peuple.

Maloeil déglutit.

Je vais vous chanter.*blanc de 5 minutes* une chanson d'la bonne donzelle Amanda Lyre... Alors!...

Maloeil s'empare d'un cithare de la main d'un des trubadars.

Voilà donc, la solution... Aaaaah.... à tous ces horribles.... Infectes... Euh... Immondes... tout ça tout ça... querelles sous dites et si peu exprimées avec ouverture.

Maloeil se racle la gorge et se met à hm vociférer:

"Si tu cherches la bagarre, tu es juste à la bonne place
Si tu cherches la bagarre, regarde-moi bien en face
Et je n'aime pas beaucoup qu'on me provoque
Que ça vous plaise ou non, moi, je m'en moque
J'suis bagarreuse, je dirais même que j'aime cogner
J'suis une casseuse, alors les gars, j'vais vous soigner

Je cherche pas la bagarre mais j'dis jamais non
Aux durs, aux malabars qui veulent avoir raison
J'ai l'air de rien, mais j'ai peur de personne
Vous fiez pas aux apparences car j'me bats comme un homme
J'suis bagarreuse, je dirais même que j'aime cogner
J'suis une casseuse, alors les gars, j'vais vous soigner

Si tu cherches la bagarre, t'es juste à la bonne place
Si tu cherches la bagarre, regarde-moi bien en face
Et j'n'aime pas beaucoup qu'on me provoque
Que ça vous plaise ou non, moi, je m'en moque
J'suis bagarreuse, je dirais même que j'aime cogner
J'suis une casseuse, alors les gars, j'vais vous soigner

Dangereuse, j'suis dangereuse, danger, danger, danger, dangereuse
Faites gaffe les gars, j'suis dangereuse
Danger, danger, danger, dangereuse, j'suis un casseuse."


Amanda Lear

_________________
--.aumont_bato





Nouvelle discussion sur la place. Assis contre un arbre il écoute.
Quelques accords sur sa cithare, il fredonne. Sans succès. Puis lui revient à l’esprit une chanson d’un grand troubadour, JJG qu’on l’ appelait.

Cette fois, il tient le " la " et sans plus attendre chante


Encore un mandat !
Un mandat pour rien
Une argile au creux de ses mains
Encore un mandat
Sans raison ni fin
Si rien ne trace son chemin

Mandat pour enrichir ou bien mandat pour voler
Pour s’glorifier ou pour spolier
Mandat pour s’aimer, maudire ou mépriser
Laisser flamber ou siester.

Encore un mandat
Qui cherche et qui doute
Mairesse perdue espère une route
Encore un mandat
Du pire ou du mieux
A éteindre ou mettre le feu

Un autre mandat de rien
Un mandat
Sans entrain
Ce mandat
C'est le sien, celui d’ses compaings
Un mandat de rien
Pour en faire
Un rêve de foin

Un autre mandat, ne servira à rien
Un mandat pour rien
Sans lendemain
Ce mandat
Sera pas le sien , sera le notre
Un mandat de bien
Pour en faire
Un rêve plus loin.



JJG Encore un matin
--Commeres


Adèle commère du village, vexée des paroles de la Berthaude, sa compagne de bavardage, s’en va trouver un des troubadours du village.
Un peu radine mais le coeur en amour, elle tord le nez à l’ idée de devoir sortir sa bourse, mais en même temps quand on aime on n’ compte pas !


Eh beau ménestrel, approchez … j’ ai demande à vous faire.

Scrutant les alentours pour être certaine que personne ne la verra, elle chuchote longuement à l’ oreille du baladin.
--.aumont_bato



Les affaires marchaient bien.
Une vieille dénouant sa bourse et offrant quelques écus vint lui demander une chanson.
Hochement de la tête, il avait compris.


Bien, ma dame, je me mets au travail et d’ici peu raisonnera sur la place la chanson

……..

Quelques heures plus tard, il avait trouvé l’inspiration. Un peu aidé il est vrai par une belle ritournelle d’une môme nommée Edith, une sacrée aède.
La vieille dame n’ avait pu s’empêcher de lui avouer le nom de celui à qui la chanson serait adressée. Il ne connaissait pas l’homme.
Le dénommé Toucoule, puisque c’est de lui dont il était question, se reconnaîtra certainement, l’ amour n’ a point d’âge ni de raison pense t-il avant de chanter ….



Il a de grands yeux très clairs
Où parfois passent des éclairs
Comme au ciel passent des orages.
Il est plein de nouveaux grades
Que je comprends pas tous.
Il y a : "Pas vu, pas pris."
Puis : "Dire et pas faire"
et aussi : "Déraison".

J'sais juste son nom, je n'sais rien d‘plus.
Il va m’ aimer toute la nuit,
Mon lieutenant !
Et me laissant à mon destin,
Il partira dans le matin
Plein de lumière !
Il est minc', il est beau,
Il sent bon la terre chaude,
Mon lieutenant !
Y a du soleil sur son front
Qui met dans ses cheveux blonds
De la lumière !

Bonheur à venir, bonheur de lui,
Toujours je penserai à cette nuit
Et l'envie de sa peau me ronge.
Parfois je pleure et puis je songe
Que lorsqu'il sera sur mon cœur,
J’pourrai crier mon bonheur...
Mais vais-je oser lui dire.
J'ai peur de le voir partir !

J'rêve pourtant que le destin
Me ramèn'ra un beau matin
Mon lieutenant,
Qu'on s'en ira seuls tous les deux
Dans quelque pays merveilleux
Plein de lumière !
Il est minc', il est beau,
j’ le garderai comme un joyau
Mon lieutenant !
Y aura du soleil sur son front
Qui mettra dans ses cheveux blonds
De la lumière !


À votre bon cœur m’sieurs dames !

Tiré de : Le légionnaire. E. PIAF
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