[RP fermé] Nuit magique

La nuit tombait sur cette bonne ville de Sarlat, Le calme régnait et la fraicheur envahissait les corps. Il y avait certes dans le lointain des bruits d'animaux sauvages et quelques lumières volantes de brassier de paysans ou de feux de camp de quelques voyageurs, mais rien ne pourrait le déranger dans cette douce nuit d'hiver. La neige avait disparut abandonnant sa place à une gelée naissante qui laissait envisager une belle journée.

Coucou et Léanice revenaient de Loches ou ils avaient tout deux été chercher les affaires et écus de la charmante dame. elle l'avait laissé sur sa faim et aiguisait son envie de la découvrir plus encore depuis leur mémorable leçon de tir à l'arc. C'est une magnifique femme, cheveux blonds roux avec un regard bleu océan et des courbes parfaites. Toujours un sourire au coin des lèvres certes quelques fois malicieux mais souvent espiègles et coquin.
Il ne connaissait rien de cette femme, mais ne demandait qu'à apprendre sa beauté.

Qui est-elle ? Que fait -elle? Pourquoi avoir quitté Loches pour Sarlat mais surtout pourquoi l'avoir suivit et accompagnée ?

Sortant de sa torpeur, il lui dit

La nuit est tombée, je n'ai plus de chez moi enfin pas encore de nouveaux chez moi mais je connais une grange ou la paille est toujours fraiche.
Cela nous changera de nos feux de camp, mais dés demain nous pourrons avoir chacun notre chez soi

Chacun le sien.... à moins que

Il l'invitait à pénétrer dans cette grange, elle était grande et spacieuse, sa paille était fraiche à souhait, Coucou confectionna rapidement 2 semblants de lit, avec leur couverture et les selles des chevaux puis sortait de sa besace un repas digne d'un roi. Un saucisson et 2 miches de pain, une demie bouteille de vin de Bergerac de quoi faire un festin.

Les voilà installés face à face, il n'y avait plus cette gouaille ni ces rire à tout va, non un parfum de bien être semblait les envahir. Ils avaient pleins de choses à se dire, mais par quoi commencer.........
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Il installa confortablement, enfin le plus confortablement les lits improvisés, mais comment les mettre aussi: côte à côte - face à face.Il aurait aimé les rapprocher pour n'en faire qu'un ......

Il écoutait d'une oreille discrète sa jolie voix douce et sentit qu'elle était aussi troublée que lui Il relevait la tête, voulait lui dire ce qu'il ressentait pour elle mais elle escaladait déjà les ballots de paille.

Pourquoi est ce si difficile de dire je t'aime ce ne sont que 2 petits mots de rien du tout

Il souriait quand léanice l'appelait:

Un chat ben c'est normal un chat dans une grange Léanice, il traque les bébètes pour se nourrir disant ses paroles il s'approche d'elle et .....
spectacle merveilleux que cette petite chatte

lui chuchote

regarde c'est une femelle, et elle doit allèter, ses mamelles sont lourdes

machinalement ils restaient là à la contempler et leurs mains se frôlaient involontairement un petit frisson parcourait son échine, il l'a regardé, elle était émerveillée par cette mère qui avait abandonné ses petits le temps d'une chasse improvisée.
Il lui prit la main et:

On va manger léa?
avant que d'autres bêtes nous prennent le peu qu'il reste
laissons la tranquille elle doit être pressée de retrouver ses petits

Il l'attire vers le somptueux repas et sens un air léger voler autour de lui, un air, une senteur qu'il avait oublié depuis longtemps. Un parfum frais celui de l'amour.......
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Sa main était dans la sienne, il l'a serrait plus fort que la normal pour l'aider à descendre des meules de foin, il aurait aimé qu'elle trébuche pour la retenir dans ces bras, pour avoir une excuse de l'avoir dans ses bras mais elle était agile. Un sentiment tout de fois parcourut son corps quand sa poitrine frôla son torse. ses lèvres étaient proches des siennes, et Coucou se mit à trembler de tout son être, il allait l'embrasser il le voulait mais elle le voulait-elle?

Au moment ou il approcha ses lèvres des siennes elle murmura

et se laissa tomber sur la couverture pour savourer ce repas improvisé.

Il sourit

je me fais des idées peu être, cette femme n'est pas pour moi....
mais je dois en avoir le coeur net

il coupa le saucisson en deux et partagea la dernière miche avec Léanice
il lui versa 1 gobelet de vin de Bergerac et dit

C'est mon plus beau repas, jamais je n'aurai pu imaginer meilleur festin.
J'espere que Sarlat vous plaira et que nous serons appelé à nous revoir dame Léanice

Il prit les miettes de pain, les jeta plus loin en se disant qu'elles feraient des heureuses surement et ajouta

La nuit va être fraiche, si vous avez froid demandez moi ma couverture, je ne dormirai surement pas, je vais surveiller votre sommeil

Et surtout vous contempler, vous êtes si belle et désirable....
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Il se trouvait dans un état second, entre l'irréel et le surnaturel cette femme qu'il désirait mais qu'il n'osait pas approché était là à quelques cm de lui, ses yeux dans les siens.
HA ces yeux; des diamants bruts un éclat magnifique que même les rayons du soleil ne pouvaient pas rivaliser. Son regard si expressif le supplier de l'embrasser, c'est bien sur ce qu'il imaginait mais il le désirait tellement.

Alors que d'un seul coup,il sentait son doigt prés de sa bouche et d'un geste discret il attrapait sa main dans la sienne et lécha ce doigt aventureux. il en était retourné de cette audace, comment avait-il pu oser faire ça?

Il voulait se confondre en excuse mais léa était aussi gênée que lui et pour toute amende honorable il serra sa main dans la sienne ria sincèrement devant leur gêne commune.

Elle fut la première à retrouver ses esprits et d'une voix charmante dit:

il trinqua avec elle, et ajouta

je lève mon verre à votre nouveau départ dans la vie, qu'elle vous soit propice en amour et en amitiés

Alors que la nuit tombait de plus en plus et que le froid se faisait sentir sur leurs épaules, Coucou prit une couverture, la passa sur le dos de léanice et dans un élan de courage ultime, déposa un baiser sur les joues de la belle.

Que ton sommeil soit doux Léa

Il s'assoyait face à elle, la regardait, leurs yeux se fixaient, Coucou esquissa un sourire, se mit en boule face à elle, les genoux relevés et veilla sur cette femme adorable qui avait déjà chambouler sa vie......

Le froid était de plus en plus perçant, Coucou commençait à frisonner, il n'avait qu'une seule couverture alors que léa s'endormait avec sa cape et une couverture plus épaisse......
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Petit sourire de circonstance devant son balbutiement, l'alcool ferait-il déjà son effet? Humm femme à l'apparence forte, mais tellement fragile! enfin je n'en mène pas large non plus.

Coucou la regardait s'endormir, elle est belle, calme et l'air si reposé, ne ressent-elle rien pour moi? Pourquoi seulement moi et pas elle? Pourquoi devrai-je vivre avec cette envie qui me rongera tout les jours qu'Aristote ferraient? Pourquoi me tourmenter? allez dort coucou demain tu lui diras au revoir et bonne chance et vous prendrez chacun votre route

Coucou essayait tant bien que mal de s'endormir mais le froid se faisait de plus en plus cinglant, il avait beau se recroquevillait sur lui même il n'arrivait même pas à somnoler, le froid transperçait ses os les plus profonds. Il ouvrait de temps en temps un oeil pour surveillait son sommeil, elle dormait, le croyait-il du moins juste au moment ou il vit sa couverture se levait,et une petite voix douce

il avait du mal à comprendre, ou plutôt ne comprenait pas tout, ou faisait semblant de ne pas tout comprendre bref il était un peu sonné par ce qu'il venait de comprendre. Elle!!! Léanice!!! la femme qu'il désire plus que tout au monde l'invitait à la rejoindre sous sa couverture.
Il esquissa un sourire et referma les yeux pour replonger dans son rêve si merveilleux, pourtant au bout de quelques secondes il les rouvrait et ...... non il ne rêvait pas elle l'attendait...

Quoi dire, que faire ..... ne rien dire mais tout faire, il se leva

Je .... enfin je ..... veux pas te déranger tu sais, ça va aller jusqu'à demain

Le regard de Léa se fit plus autoritaire mais il n'avait pas besoin de ça pour se rapprocher. et discrètement il s'allongea dans son dos et profita de la chaleur de la couverture, seulement de la couverture?
Alors là pas question de dormir, profiter à fond de ce moment ne pas bouger, pas respirer tout retenir la couleur de ses cheveux, l'odeur de son parfum qui embellit ses narines...

Lentement il se sert contre elle, sa main frôle la sienne et leurs doigts s'entremelent .....
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IL ne répondait pas, oui il était bien, très bien même comme dans un rêve.

la quiétude de ce temps, de cette ambiance me faisait rêver... je n'osais pas parler... comme si le moindre mot briserait cet instant magique que je m'étais approprié... je t'aimais d'un amour pur comme il en existait encore. Le froid me rapprochait de toi, je sentais ton souffle dans mon cou, tes doigts serraient les miens; je me mis à rêver:
Ton ombre, entourée d'un halo de lumière dorée, se détachait dans la nuit. Une sorte de fin brouillard, né de partout et de nulle part, tu étais là devant moi, contre moi, tu me souriais.
Un parfum rare remplissait mes narines Il était d'une harmonie divine.

Cette prélude éveillait les sens Indéfinissables parfum pour une transe. Cette harmonie deviendra une symphonie se jurait'il

Il sentait sa jambe se blottir entre les siennes, il enserra la sienne, se blottissait plus encore contre elle, il sentait battre son coeur contre le sien.
Il ouvrait les yeux et figeait son regard dans le sien et sans avoir besoin de dire un mot, leur corps et leurs coeurs se comprenaient; ils savaient que cette nuit serait la leur.

Alors doucement il déposa un baiser sur ses lèvres offertes......
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Ses lèvres étaient collées aux siennes, il avait rêvé d'une petite embrassade voir un petit bisous et voilà qu'elle lui offre ses lèvres pour lui offrir un baiser comme il n'en a désirer que dans ses rêves.

Il a d'abord sentit ses lèvres chaudes contre les siennes, puis son souffle se mélanger au sien, sa langue s'aventurait dans sa bouche à la recherche de la sienne, entama une danse des plus sensuelles autant qu'érotique, leur bouche se colla et par leur salive mélangée leur corps s'appelaient, se désiraient .......
Doucement ses mains découvraient son corps mais il en voulait plus toujours plus, il voulait cette femme, la posséder, la sentir vibrer entre ses bras contre son corps, pas pour une nuit.... pour la vie..... mais fallait bien commencer un moment et ils sentaient tout deux que cette nuit serait la leur, ils l'avaient si désiré.

Coucou, dont le coeur battait la chamade laissa courir ses main sur le corps de Léanice même au dessus de ses braies et de son corset Coucou touchait cette femme qui lui était offerte. Délicatement il détachait le noeud de son corset, détendait le lacet et glissait sa main sur sa peau douce, il découvrait chaque parcelle de son corps, chaque coin caché s'offrait à lui. Léanice frissonnait sous ses caresses, offrait son dos à sa main experte et douce.

D'un geste lent et amoureux, il la bascula sur le dos fixa son regard et déposa ses lèvres sur ses paupières puis glissa sa bouche sur ses tempes, titilla son lobe d'oreille, mordilla son cou puis embrassa sensuellement ses lèvres. Sa main s'était posé sur son ventre puis s'abandonnait vers sa poitrine soupesait son galbe léger.... Un doigt passait entre ses deux seins, dessinait le contour de son décolleté.

Alors Léa ouvrait enfin les yeux pour se perdre dans son regard et coucou emprisonnait sa poitrine dans sa main et lui prodiguait des caresses a faire trèsaillir ses tétons ....................
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Ils étaient là tout deux enlacés l'un contre l'autre, lui caressa sa poitrine offerte en de savantes caresses, il sentait ses mains se faire douce sur son sein puis féroce d'un seul coup. elle savourant cette adulation et laissa aller son corps a des petits soubresauts et pour toute riposte offrait ses lèvres aux siennes....

Cette femme arrive à réveiller la mélancolie qui sommeille en moi

Allongés à coté de cette femme, Coucou passe alors une jambe de l'autre côté de celle de sa futur maitresse et encercle son cou de ses bras chauds. Face à face, à quelques centimètres les deux inconnus de la veille se jaugent, s'apprécient. Les flammes renaissent de nouveau dans leur regard. Il la mordille et laisse échapper un rire coquin. Ses mains expertes se perdent dans sa chevelure, son bassin se déhanche légèrement. Le plaisir nait en cet instant entre ces deux êtres en quête d'extase...

Ne pas penser à demain, offrir ce qu'elle veut cette nuit et accepter tout ce qu'elle lui offre

Il ouvra sa chemise, débarrassa son corset et frotta son torse contre sa peau chaude, il goba doucement sa poitrine et sa langue lécha ses tétons dressés. A son tour il sent ses mains s'aventuraient sous ses vêtements et griffé son dos musclé, elle sent que les muscles se contractent , que leur respiration devient chaude, que le souffle devient court. Il met ses mains sur ses fesses, les serre... sa langue goute chaque parcelle de peau offerte, s'attarde sur le nombril et remonte à la bouche pour s'en saisir avec gourmandise. Il la bloque violemment en empoignant ses mains, totalement maître du jeu, il la laisse s'alanguir...

soudain une petite voix lui demande
- laisses moi te découvrir .. alors il desserre son étreinte et d'un petit coup de rein bascule sur le dos et elle se retrouve sur lui le chevauchant telle une amazone

Je suis à toi Léa .......

ferme les yeux et savoure ce moment idyllique
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La nuit avançait doucement, prenant la place du jour, il n'y avait pas de cigales et dans cette grange ils ne voyaient pas les étoiles ni la lune et d'ailleurs ils s'en foutaient il faut l'avouer!! seul comptait cet instant magique, instant qui leur appartenait que personne ne viendrai leur voler.

Léanice se donnait complétement, il prenait toute cette offrande, il en avait tellement révé..... sur son ventre il voyait sa poitrine légère dansait, il se relevait lentement pour les embrasser et s'attarder sur la partie plus sensible, mais l'extase était trop fort alors il retomba sur le dos, se noyait dans son regard complice les yeux embués d'envie. les reins prêts à bondir tel un cheval au galop commençaient doucement leur cavalcade amoureuse.

A califourchon sur lui elle offrait son corps au plaisir, au désir, à l'amour. lentement il s'était introduit en elle et leur corps battait la chamade au rythme des battements de leur coeur. son corps allait et venait comme le balancier d'une horloge. Il accéléra le mouvement de ses reins, et enserrait ses hanches d'une poigne ferme. Léanice son désir, son envie se transformait en passion il la voulait mais il désirait surtout lui offrir un souvenir inoubliable de cette rencontre. Elle ondulait de plaisir, gémissait de bonheur, sa respiration accompagnée cette ode à l'amour et dans un souffle et des cris mélangeaient les deux amants explosaient dans un hurlement de bonheur sentant leur corps se répandre l'un dans l'autre... Léa se couchait sur lui, l'embrassait fougueusement et doucement s'endormait au creux de son épaule.

Coucou caressait ses cheveux, remontait la couverture sur ses épaules passait une main autour de son cou et fermait aussi les yeux pour ne pas oublier ce rêve.

je t'aime Léanice, bonne nuit

Comment lui dire ce que je ressens, oui j'ai envie d'elle mais je veux surtout ne pas la perdre. Sera t-elle encore avec moi la nuit prochaine?

Autant de questions sans réponse mais la solution arrivera au petit jour libérant les doutes, mais apportant joie ou peine
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La nuit allait bientôt perdre son combat et l'aube savourait sa victoire. Coucou avait gagné le sien, il avait eu cette femme plus encore qu'espérer. Elle avait fait de lui un soldat adulant la victoire. Ils étaient cherchés perdus trouvés puis re perdu, leur corps à corps avait duré toute la nuit pour au matin ne faire plus qu'un. Au delà de cette envie, était né dans son corps un désir celui de la garder après l'avoir conquit; combat qui ne durera pas une nuit mais toute une vie.

IL la regarde, sourit en repensant à leur folie, à leurs cris de cette nuit, elle s'était donnée entière, il avait pris plus que nécessaire. Il avait dans ses mains un corps si parfait il cotoyait les étoiles touchait le firmament, il ne voulait plus redescendre du ciel ou elle avait emmené. C'est alors qu'elle se penchait sur lui collant sa poitrine et attrapant ses lèvres, par un simple baiser elle redonnait l'envie de recommencer, alors doucement il mit ses mains sur la bas de son dos et la serra contre lui. Elle sentait bien l'excitation qu'elle lui procurait mais dans un sourire elle murmura:

- Mon Coeur... tu illumines ma vie. Tu es mon étoile à moi...

Alors doucement il l'a coucha à ses cotés se blottit contre elle et ferma les yeux quand une petite voix douce le tira de sa rêverie:


Serre moi très fort mon Amour .. garde moi toujours près de toi ..

Doucement il l'embrassait, la serrait contre lui, remontait les couvertures pour les yeux indiscrets et répondit.

Je veux apprendre à te connaitre, ma vie vient de commencer cette nuit, fais qu'elle soit longue et amoureuse

il lui prend la main, et ferme les yeux la rejoignant dans son rêve jusqu'au chant du coq ou il saura alors temps d'envisager l'avenir à deux...
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