Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >   >>

[RP]Cathédrale d’Angers-Funérailles de Margoty de Kervanech

Invidia.
L'enfant semblait quelques peu absent durant ces instants de deuil profond où la tristesse pouvait presque se matérialiser au-dessus des têtes de chacun. La première qui vint le voir fut sa Mère.
Une main qui se pose sur son épaule. Puis étrangement la voilà qui vient s'asseoir à ses côtés. Ce petit geste de rien du tout, inutile et oublié, créa un déclic dans la tête de Théo. Sa mère l'aimait sans aucun doute mais pas au point de venir s'asseoir au sol pour chercher du réconfort en le prenant dans ses bras. C'était autre chose. C'était le poids d'une tristesse infinie qui l'avait poussé à s'asseoir à ses côtés. Le poids de l'amour d'une autre, autre disparue aujourd'hui. Il n'était pas jaloux. Seulement en colère que de la voir dans cet état. Une colère qui obscurcissait sa vue du Monde qui l'entourait.

Se laissant faire quand il fallut y aller, se laissant balloter le long des mains de femmes aimantes qui lui arrachaient caresses et baisers, il était tout simplement absent. Un homme semblait soutenir sa mère. Mais il ne le vit même pas. Un autre vint. Celui-ci était différent. C'était lui. Lui qui allait officier. L'esprit du jeune enfant était encore bien naïf, et à son âge, pour surmonter certaines peines il faut se les expliquer rationnellement. Et c'était Cet homme-là, qui venait d'entrer en scène tout de noir vêtu, qui serait la cause rationnelle de la peine mais surtout de la colère dont était empli l'esprit de Théophraste. Ainsi, lorsque l'évêque se présenta, il lui adressa un regard assassin, reniant toute bienséance en ne se présentant pas en retour.

La colère était là, mais plus que cela, la colère s'amplifiait : En effet, chaque fois que l'homme faisait le moindre geste, il le voyait comme une insulte. L'homme parlait trop. L'homme souriait trop. L'homme ne disait pas les mots justes. L'homme ne souriait pas assez. L'homme parlait trop peu. Il n'y avait aucune logique, uniquement de la colère envers l'homme qui occupait la place la plus importante dans un rituel qui emplissait sa Mère de chagrin.

Sentant sa mère ailleurs, il décida de prendre les choses en main. Il devait en finir au plus vite avec cette idiote cérémonie qui rendait sa Mère aussi triste. Avançant d'un pas déterminé, il tira sa mère à sa suite, ainsi que Clélia qui tenait son autre main, en disant à l'attention de sa Madone :

Oui, Mère. Allons y, maintenant.

_________________

Sale garnement
Passé Maitre dans l'art de se battre contre plus fort que soi.
Joffrey
Jo avait pu converser un petit moment avec Navigius avant l'arrivée de Tiss.

Lorsque son amie arriva et s'installa près d'elle , jo déposa juste sa main sur la sienne . D'un geste simple , elle essaya de lui communiquer un peu de force et d'apaisement.

Les personnes arrivaient , le visage grave , chacune portant le deuil.

Kilia les rejoignit , attendant comme eux tous , la suite de la cérémonie.

Bientôt les porteurs feraient leur entrée et Jo resta vigilante envers Tiss.
_________________

Thibauld
Le jeune Penthièvre avait travailler tard dans la nuit dans son bureau au palais ducal. Tellement tard qu'il n'avait pas vu la chandelle s'éteindre. Une petite flamme qui s'était mise à faiblir puis à vaciller jusqu'à cesser définitivement de luire comme soufflée par le temps... comme l'âme de Margoty de Kervanech qui s'était éteinte quelque jours plus tôt et qui s'était élevée vers les yeux de la même manière que la fine colonne de fumée qui s'échappait maintenant de la bougie. La lumière chaleureuse avait laisser sa place à l’obscurité qui avait envahit la pièce et les coeurs angevins. Quelque part dans le foyer de la cheminée, les braises se consumant, maigres restes du puissant foyer qui grondait la vieille au soir au fond de l’âtre émettaient une faible lueur rosée derrière le bureau. Dans cet univers tamisé, Thibauld avait finit par s'endormir paisiblement sur l'imposant plateau de chaîne de la table au milieu des plumes et des parchemins.

Au petit matin, c'était les rayons de l'aube filtrant à travers les carreaux de sa fenêtre qui l'avait doucement réveillé. Il avait alors maugréé de s'être endormis dans son bureau puis s'était redressé encore tout engourdit par le sommeil et s'était posé la triste question de l'emploi du temps. C'est en se rappelant la date qu'il se remémora que c'était aujourd'hui qu'étaient célébrée les obsèques de la fille de Tiss. Il ne la connaissait pas, il la verrait pour la première fois sous un linceul et lui dirait adieu avant même d'avoir pu lui dire bonjour. Triste vérité malgré tout. C'était dommage et il partageait le chagrin de sa cousine sans doute abattue mais qui comme toujours n'en montrait rien car sa fonction et sa stature publique l’exigeaient. Rapidement il rangea son ouvrage et se dirigea vers ses appartements à Angers où après quelques ablutions matinales, il troqua son habit de cabinet noir pour un vêtement sobre, noir lui aussi mais plus solennel. Ainsi vêtu, Thibauld quitta le château encore endormit et se mit en scelle.

Lorsqu'il arriva sur le parvis, il laissa sa monture au mangeoire un peu à l'écart de la place et rejoint les quelques personnes déjà assemblée sur les marches. Là il salua son cousin Kirke, deux prélats inconnus qui devaient accompagner le nouvel évêque et son amie Trella. Puis s'excusant il se glissa dans la nef pour saluer les proches, les femmes et monseigneur Navigius qui avaient déjà pris place. Thibauld reconnu sa mère qu'il embrassa, la cousine Clelia et le petit cousin Théo à la mine si triste à qui il présenta toutes ses condoléances. Il salua de loin la duchesse Joffrey et son confrère commissaire au commerce qui accompagnait Otissette. Puis vint la dure mission d'exprimer sa tristesse à la mère de l'enfant disparue. Il lui dit avec un vous de respect mais aussi de distance mal à l'aise dans ces circonstances troublantes.


Cousine Tiss, vous me voyez troublé en ce jour. Je vous présente toutes mes condoléances et si je peux faire la moindre chose pour vous n'hésitez pas.

Puis il gratifia d'un signe de tête le nouvel évêque qui se tenait à côté d'elle. Ainsi c'était lui Navigius di Carrenza, l'italien venu d'Armagnac. Il était comme on lui avait décrit et avait l'air aussi gentil que dans les portrait qu'on faisait de lui. Cela ravit un instant le coeur du jeune Penthièvre qui fut heureux que l'Anjou soit dotée d'un bon prélat. Après la cérémonie il fallait qu'il aille le voir pour sa pastorale. Cette fois ci il irait vraiment, pas comme la dernière fois avec son petit insolent de prédécesseur.
Il s'excusa avant de ressortir de la Cathédral pour rejoindre Kirke et réceptionner la dépouille pour la conduire au pieds de l'autel puis dans sa dernière demeure.

_________________
Salebete
Tôt dans la matinée, la jeune Duchesse avait apprit l'arrivée du nouvel évêque Navigius en Anjou, la cérémonie des obsèques qu'il avait spécialement organisé pour Margoty la fillette tant aimée de son amie Otissette, n'allait pas tarder à débuter. Elle se précipita donc vers la cathédrale désirant la soutenir dans ce douloureux moment. Devant le parvis une petite corbeille y était déposée à l'attention des mendiants , un peu surprise la brunette y déposa la totalité de sa bourse contenant la subsistance que Tiss lui réclamait quotidiennement, certaine que son amie ne lui en voudrait pas, une fois fait elle pénétra dans la cathédrale.
Sassa ne connaissait pas Margoty, mais nul doute qu'étant la fille de Tiss elle ne pouvait qu'être exceptionnelle puis partir si jeune n'avait rien de logique... A peine arrivée , elle sentit un silence pesant, la tristesse se lisait sans aucune difficulté sur les visages des invités qu'elle salua puis rapidement rejoignit son amie qui semblait perdue dans ses pensées, tout en poussant un énorme soupire, encore une fois elle se dit que rien n'était logique dans le fait de perdre un être cher et encore moins un enfant. Préférant la laisser momentanément elle se dirigea vers l'évêque, pour faire rapidement connaissance avant que la cérémonie ne débute.


Bienvenu en Anjou Monseigneur Dra...La Duchesse prit un temps de pose pour tenter de dire le nom de l'êvèque sans l'écorcher et pourtant...Navigatus, je vous remercie d'avoir choisis notre magnifique Duché pour y officier ainsi que de rendre hommage à la jeune Margoty de Reikrigen.
_________________
Otissette
Alors qu’elle tient et serre cette petite main entre la sienne pour se donner du courage, le monde arrive. Un sourire vers chacune des personnes qui arrive mais en vérité elle ne veut voir personne. Bien entendu, elle est reconnaissante envers chacune des personnes présentes mais elle aimerait que tout soit déjà fini, et lorsque l’évêque s’adresse à elle, elle voudrait lui dire de commencer, de faire au plus vite. Tiss est si fatiguée et n’a qu’une hâte, rentrer chez elle, s’enfouir dans le fond de son lit, pouvoir pleurer à l’abri des regards, fichu caractère qui l’empêche de craquer devant tout le monde, forte, elle veut rester forte devant eux.

Monseigneur, merci, merci pour tout, soyez assuré que nous n’oublierons pas tout ce que vous avez fait pour nous depuis le décès de Margoty.

Une main qui se pose sur le bras de l’évêque, un léger sourire qui s’esquisse, elle a bien du mal à trouver ses mots ce jour, et c’est avec des gestes comme celui là qu’elle exprime sa gratitude.

La présence de Clélia, sa filleule adorée la rassure, elle est là pour Théo, Tiss le sait elle sera incapable d’être présente autant qu’elle le voudrait pour son fils, elle ne saura pas lui expliquer, elle ne saura pas trouver les mots. Et c’est pourquoi la Vicomtesse est ravie de voir la jeune fille prendre soin de celui qui compte le plus dans sa vie.

La voix de Théo la sort de ses pensées, les azurs dans les petits yeux ronds de son fils se fixent, à nouveau la main se ressert sur celle du petit bonhomme, mais avant d’entrer à nouveau elle dépose une bourse qu’elle a rempli de pièces d’or dans la corbeille destinée aux mendiants. Quelques pièces sont également donné à Théo afin que lui aussi puisse déposer quelque chose.

Puis viennent les condoléances de Thibauld, le moment qu’elle redoute le plus, celui ou tout le monde vient vers elle, ce moment qu’elle voudrait fuir, comment ne pas craquer devant tous ces visages qui la regarde, cherchant à la rassurer, ces visages qui lui expriment toute la peine qu’ils ont pour elle.


Merci Thibauld.

Là encore les mots ne viennent pas, et après tout quoi dire de plus, il n’y a rien dire, les longs discours ne servent à rien en de telles circonstances. Petit pincement au cœur lorsqu’elle se tourne vers l’évêque pour lui faire le signe tant attendu. Il pouvait désormais faire signe aux porteurs et commencer à officier, elle était prête pour le dernier adieu.

_________________
Rosebudy
Bien après la fin de la soirée.
Bien après que le dernier amphithéâtre se fut vidé des estudiants angevins.
Bien après qu'elle fut t passée dans les couloirs pour encourager Monseigneur Navigius de donner encore un peu de son temps pour enseigner à l'université, tandis qu'il venait de déposer son parchemin des Savoirs.
Bien après qu'elle eut longuement discuté avec sa Soeur Joffrey, des affaires de la famille et que celle ci lui eut appris qu'une cérémonie mortuaire aurait lieu en la cathédrale.
Bien après qu'elle ait réalisé que cette cérémonie était pour porter en terre dans le repos et la paix de l'âme, la fillette Margotty qu'elle avait très peu connue.
Bien après que cette nouvelle reçue comme toutes les dernières et innombrables pertes qu'elle avait subit.
Bien après que la raison n'ai pu l'emporter sur les émotions.
Bien après qu'elle eut tourné en son esprit des pensées pour son neveu Kilijo qui n'allait pas bien du tout.
Bien après que la nuit se soit faite aussi noire que l'âme la plus noire et que les cauchemars aient envahis une fois encore l'esprit de Rose.
A l'aube, se faisant aider par Mathurine et sa fille, pour se préparer sans penser, surtout ne pas penser, Rose envoya faire lever Guilhemme pour qu'il prépare le coche.

Une fois vêtue, sobrement, de lin et de laine du pays, une souple cape écrue recouvrant ses épaules, Rose monta enfin dans son coche, s'enfonçant dans les coussins, et se laissa ballotter sans luter, tandis que les chevaux franchissaient l'espace qui la séparait de la Cathédrale.

Guilhemme se précipita pour lui ouvrir la porte et descendre le marche pied, puis l'aider à faire les quelques pas qui la séparaient du lieu sacré.

Elle arriva sur le parvis alors que bien du monde était déjà à l'intérieur. Aussi se faufila - t elle, tout en saluant discrètement le Prélat, et la duchesse, sans mots, car, quels pouvaient être les mots pour consoler une mère ?

Cette cérémonie n'avait pas qu'un vague échos dans le cœur de Rose, elle remuait bien des souvenirs sur ses erreurs du passé, aussi, c'est la mine sombre, et le front plissé, qu'elle rejoignit Joffrey sur le banc de la famille, et attendit .

_________________
Navigius


L'italien plongea son regard de jais dans les yeux troubles de Dame Clelia. Il y décela un bribe de fierté ou d'orgueil, qui permettait de garder un peu de consistance en public mais surtout une certaine pointe de détresse. C'était un art que le prélat avait développé au fil de sa pratique, tant de conseils donnés, tant de situations écoutées et décortiquées. Le regard était après tout, le miroir de l'âme, se plaisait-on à dire.

- Nul besoin de remerciement, Dame Clélia, il ne s'agit que du devoir de tout prêtre d'assister au passage d'une vie admirable vers le Très-Haut. Je n'accomplis que mon devoir. Par ailleurs, je serais fort heureux que vous me rendiez visite dans les jours à venir, pour que nous discutions plus amplement.

Il tourna son regard vers l'entrée ou une série de porteurs commençaient à s'agglutiner. Il remarqua un jeune homme de bonne stature aux cheveux blonds ondulants. Un bel homme, cela allait sans dire, assurément un porteur. Était-ce Messire Kirke, dont il avait entendu légèrement parlé au détour d'une conversation? Il ne pouvait le dire à cette distance, il se contenta donc d'un hochement de tête et d'un sourire en sa direction, pour lui exprimer la gratitude envers sa présence.

Arriva au même moment l'exquise Duchesse de Chasteau-en-Anjou, avec qui il avait fait la route entre Thouars et Saumur, se plaisant à voir les apprentis brigands fuir sur son chemin. Il connaissait Dame Kilia depuis fort longtemps, et dans sa jeunesse, jamais n'avait-il rêvé avoir un statut lui permettant de la côtoyer, une véritable légende vivante. Il lui sourit, un regard de connivence, les deux personnes savaient beaucoup de choses et déjà n'avaient besoin de beaucoup de mot. Elle alla s'asseoir pour prier, ainsi il ne la troubla pas.

Toujours vers l'entrée de la cathédrale, il discerna une jeune femme de grande beauté. Elle lui rappela presque instantanément sa chère Valentina, disparue des décennies plus tôt, ce qui lui fit un certain émoi. Les mêmes épaules frêles, les même bouclettes, le même visage. Il lui adressa un regard calme et un petit sourire afin de la remercier de sa présence, comme il le faisait pour tous.

Le regard du prélat se reposa un instant sur le jeune enfant, Théo s'il avait bien compris son nom. Il était toujours dur d'expliquer aux enfants ce que les adultes ne s'expliquent pas eux-même, ainsi donc, il ne doutait pas qu'une certaine colère allait agiter l'enfant lors de son sermon, lui même n'étant nullement capable de dire pourquoi la jeune était morte. Il avait perdu des grands pans de sa famille sans pouvoir se l'expliquer, la mort étant la seule condition de la vie. Il jeta un regard compatissant envers l'enfant.

Un jeune homme lui fit un hochement de tête en guise de salutation, il lui retourna le geste en le scrutant discrètement. Il portait les traits de la jeunesse, une tignasse brune sur la tête et des yeux perçants. On reconnaissait sur son visage des traits de Penthièvre, mais en Anjou, cela pouvait bien désigner la moitié de la population. Il lui fit un léger sourire, accueillant et chaleureux, avant de porter son attention sur l'entrée de la Duchesse d'Anjou.

Elle fit son entrée tout en grâce et en humilité. Il aurait presque pensé qu'elle se serait présentée avec une petite procession, mais sa simplicité égaillait l'esprit du prélat à son sujet. Lorsqu'elle s'adressa à lui, il fit un large sourire, même si elle écorcha son nom, plus volontairement que maladroitement. Il s'adressa à elle à voix basse avant de se rapprocher à nouveau de Dame Otissette

- Votre Grasce, il est de mon plus grand plaisir de venir servir la population de l'Anjou. Je vous remercie de votre présence en ces temps difficile, votre support égaillera assurément le coeur de notre amie, la Vicomtesse de Blou.

La main de la vicomtesse de posa doucement sur son bras. Il vit dans ses prunelles toute la douleur et l'incompréhension, le combat titanesque entre son coeur de mère et ses devoirs de noble. Il n'avait jamais compris les femme, petits être fragiles qui peuvent déplacer les montagnes, mais il avait apprit à reconnaître leur mérite et surtout les tristesses qui pouvaient ravager leur coeur. Il hocha de la tête à ses paroles, répondant à pas feutrés.

- Ne nous remerciez point, chère amie. Il est tout naturel de vous appuyer en ce deuil, tout comme je suis convaincu que vous ne ménagez aucun effort pour appuyer le deuil des autres. Dieu veille sur nous tous et nous assistes tous.

Une dame passa dans le champ de vision du prélat. Un Armagnacaise? Non, angevine, ancienne armagnacaise se dit-il. Dame Rose... Rose... Rosebudy, diantre, cela faisait très longtemps. C'était donc en Anjou que tout les Armagnacais de sens se rendaient après s'être écoeurer du climat infantile du sud. Il sourit et la salua du regard, avant de reporter son attention sur la vicomtesse.

- Croyez-vous qu'il soit temps de commencer la cérémonie?

_________________
Otissette
Perdue dans ses pensées, elle lève les yeux lorsque Monseigneur Navigius s’adresse à elle à nouveau. Il n’avait surement pas remarqué son petit signe de la main. Elle hoche la tête affirmativement.

Oui Monseigneur, vous pouvez commencer.

Léger sourire à Rose qui vient d’arriver, et à nouveau elle repart dans ses pensées, non sans avoir au préalable attirer son fils tout contre elle.
_________________
Navigius


Suite au signe de la Vicomtesse de Blou, l'ecclésiaste italien se dirigea vers l'arrière de la Cathédrale ou se trouvaient les porteurs. Il leur fit signe de prendre le cercueil qui venait d'être déposé sur le socle à l'entrée car la cérémonie allait débuter. Il se plaça près d'eux et leur donna les instructions.


- Lorsque l'orgue se fera entendre, vous devrez descendre l'allée lentement avec le cercueil et le déposer sur le socle qui a été placé au centre de l'allée, juste devant le coeur. Des sièges sont réservés pour vous à l'avant afin de vous y asseoir.


Il leur sourit avec compassion, s'apprêtant à donner le coup d'envoi de la cérémonie.

_________________
Navigius


En un léger signe de la tête à l'endroit de Soeur Éloïse, le prélat fit débuter la cérémonie. L'orgue se fit entendre, emplissant la Cathédrale d'une musique solennelle qui donnait une certaine magie aux lieux et une prestance visible. Se retourna vers les porteurs, le prélat angevin leur intima d'avancer avec le cercueil, la cérémonie débutant. Ils firent toutefois une pause à chaque quart de l'allée, récitant une prière pouvant être reprises par tous.

- Après tout nos regards qui ont croisé le sien, faites qu'elle puisse enfin te voir, Seigneur.

La foule repris après le prélat :

- Seigneur, ne détourne pas ton regard de notre amie.

Ils avancèrent à nouveau, arrivant à la mi-allée. À nouveau, un arrêt, le temps de prononcer une prière.

- Après l'amitié qu'elle a reçu et qui a guidé sa vie, accorde lui, Seigneur, l'amitié ultime et parfaite qui est la tienne.

La foule repris après le prélat :

- Seigneur, ne détourne pas ton regard de notre amie.

À nouveau quelques pas et les voilà rendu auprès de la famille, assis à l'avant de la nef. Il s'arrêtèrent tout près, et solennel, le prélat repris.

- Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie par moments, illumine sa route pour l'éternité.

La foule repris après le prélat :

- Seigneur, ne détourne pas ton regard de notre amie.

Finalement, les porteurs déposèrent le cercueil sur le socle, devant l'autel, dans le coeur de la Cathédrale. L'italien, se tourna vers la foule, entonna la dernière prière d'entrée.

- Seigneur, nous nous tournons vers toi, avec nos espoirs à l'heure où disparaît le corps d'une amie qui nous est chère. Accorde-nous l'espérance de la revoir auprès de toi pour les siècles et les siècles.

S'en suivi une pénible génuflexion de la part de l'ecclésiaste alors qu'il monta à son tour dans le coeur, prenant sa place auprès de l'autel. La cérémonie commençait.



_________________
Fifounijoli
Fifou après une nuit sans sommeil, fini de se préparer. Elle avait promis à son amie Tiss qu'elle serait présente et malgré la douleur qui l'accablait elle aussi elle devait tenir parole.

Vêtue très sobrement elle se précipita à la cathédrales tandis que les cloches retentissaient à travers la ville. C'est au moment où Navigus qu'elle connaissait bien débuta la cérémonie que Fifou pénétra dans l'enceinte. Quelques peu gênée, elle n'osa s'avancer vers Tiss qui était entourée de Kilia et Jo. Elle se signa, et repris les paroles de l'archeveque ...

_________________
EN DEUIL
Letiti
[Devant le cercueil avant que celui ci ne soit amené]

Mais qu'est ce que j'fous la...mais qu'est ce que j'fous la...

Regard angoissé sur le cercueil...c'est qu'il y avait un mort dedans..un vrai... Il ne se sentait vraiment pas bien le petit maje. Pour une fois il était vétu sobrement et avait rangé son chapeau. La nouvelle petite bonne qu'il avait embauché avait fait des miracles, il arborait une tenue sans trous ni taches.

A peine un regard aux autres porteurs, la boule refusait de descendre dans sa gorge.
Puis vint le signe du prélat. Il hésita. Une petite défaillance du seigneur de Lenay ferait surement suffisamment d'effet, pour qu'on lui donne un peu d'alcool fort et le dispense de la corvée.


Je suis pas gros en plus...et tout faible..Tiss le dit tout le temps

Le regard se lève du coup machinalement vers elle et dans un soupir se dirige avec les autres vers le sapin. Il était sur de sentir la mort dans son dos. Mais il eut beau se tourner une fois et de jeter un oeil discret quelques secondes après, il ne vit rien...

Inspiration, et...


Humpfff

Lourd et léger à la fois..dérageant, perturbant, c'était certains. il suffisait de voir la tête malade du Maje. Pour la solennité, c'était mieux que d'habitude, mais pas encore tout à fait ca.

Calé sur les autres, il avançait, s'arrêtait. Ne pas se planter de façon trop significative!
Ca ferait mauvais genre de faire tomber le cercueil... Pour un peu, un bout du mort s'en échapperait, la camarde attaquerait alors l'assemblée et ils passeraient tous de vie à trépas frappé par cette malédiction!

La calvaire s'achevait enfin sans incident quand il put enfin poser avec les autres le cercueil. Il se retint in extremis de lacher un "ouf" de soulagement.

_________________
Joffrey
Alors que les porteurs avançaient doucement , remontant l'allée avec solennité, Jo répétait comme les autres .

"- Après tout nos regards qui ont croisé le sien, faites qu'elle puisse enfin te voir, Seigneur."

- Seigneur, ne détourne pas ton regard de notre amie.

"- Après l'amitié qu'elle a reçu et qui a guidé sa vie, accorde lui, Seigneur, l'amitié ultime et parfaite qui est la tienne."


- Seigneur, ne détourne pas ton regard de notre amie.

"- Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie par moments, illumine sa route pour l'éternité."

- Seigneur, ne détourne pas ton regard de notre amie.


Ainsi fut amené le cercueil, dans le recueillement de chacun.
_________________

Navigius


Alors que le cercueil fut déposé sur la stèle placée à cet effet devant les marches menant au chœur de la Cathédrale, le prélat angevin s’installa près de l’autel et débuta officiellement la cérémonie. D’un ton grave mais empli d’espoir, il s’adressa pour la toute première fois à ses nouveaux paroissiens, le stress d’une telle occasion mis en échec par la vaste expérience de l’homme en noir.

- Fratelli e Sorelle! Frères et Sœurs! Nous sommes réunis aujourd’hui en la maison du Très-Haut pour célébrer la vie et l’amour, la vie et l’amour de notre défunte Sœur, Margoty de Kervanech, qui habite nos mémoires et nos cœurs à jamais. Son départ, aussi difficile soit-il, n’est pas qu’une tragédie. C’est aussi une occasion d’espoir, l’espoir qu’elle nous ait quitté pour un monde meilleur, un paradis de félicité et de repos, loin des tentations et des tracas de la vie quotidienne. Tous manqueront ses sourires et ses joies, mais réjouissons-nous, car nul doute ne subsiste que notre chère Margoty nous attends, tous et chacuns, en ce Paradis Solaire vers lequel la vertu nous guidera. Il nous faut nous garder d’essayer de trouver une raison à cette perte, il n’en existe nulle que nous, humbles mortels, pouvons déchiffrer. La mort est une composante essentielle de la vie et le passage vers une vie meilleure. Il revient à Dieu de choisir le moment de notre heure, et nous, aujourd’hui assemblés, ne pouvons que nous inspirer de l’exemple de Feue Margoty de Kervanech et lui recommander de l’accueillir dans la plénitude éternelle.

Il se déplaça un instant puis fit signe à la personne en charge de la corbeille d’amitié d’accomplir son office. Il en expliqua la signification.

- Margoty, nous plaçons près de ton cercueil la corbeille de l’amitié. Tous ici déposeront un petit quelquechose, qui sera remis aux personnes démunies en ton nom, en guise d’exemple de l’amitié dont tu as fait part aux autres toutes ta vie. Sache que ton œuvre de bien te survis et qu’elle nous inspire tous et chacuns.

D’un signe de la main du prélat, deux jeunes prêtres arrivèrent dans l’allée avec deux grandes corbeilles de fruits et de légumes, pour ajouter au lot mais aussi pour permettre aux gens n’ayant rien à offrir à la corbeille d’y déposer quelque chose.

_________________
Alphacat
[Face aux autres porteurs]
Cat se dirigea au fond pour rejoindre les porteurs.

Les consignes étaient simples, l'orgue commence à jouer, on prend le cercueil tous en même temps et on avance pour le poser.

Il se cala à l'arrière, presque au garde à vous.

L'orgue commenca, un signe de Monseigneur, et les hommes machinalement se saisirent du cercueil.

Gestion synchro, tous en même temps sans répéter, sans se regarder, et les voilà qui lève la bière.

Machinalement, ils se calèrent en avançant, jambe droite, jambe gauche arret, et ca repart.

Vu l'équipe de bras cassés, ca sentait la connerie et le foirage à coup sûr, mais il ne fallait
pas, c'est çà la classe!

Arrivée autour du trépied, il fallait descendre le cercueil, faire un quart de tour,le poser sans rien casser, sans se prendre les pieds.

Quoi qu'il en soit, les quatre firent bonne impression, sans se vautrer, sans s'oublier, et la vue d'un léger rictus sur le visage du mage l'aurait fait sourire en d'autres lieux.

Puis ils regagnèrent leurs places, le prélat commençait l'office.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)