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[RP]Cathédrale d’Angers-Funérailles de Margoty de Kervanech

Joffrey
Citation:
Il se déplaça un instant puis fit signe à la personne en charge de la corbeille d’amitié d’accomplir son office. Il en expliqua la signification.

- Margoty, nous plaçons près de ton cercueil la corbeille de l’amitié. Tous ici déposeront un petit quelque chose, qui sera remis aux personnes démunies en ton nom, en guise d’exemple de l’amitié dont tu as fait part aux autres toutes ta vie. Sache que ton œuvre de bien te survis et qu’elle nous inspire tous et chacun.


Jo se leva à ces mots , et doucement déposa la corbeille fleurie. Celle-ci composée de deux compartiments ,pouvait aisément recevoir les écus .

D'ailleurs une petite bourse y était déjà.

Dés son office fait , la Duchesse reprit place.
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Navigius


Le prélat angevin observa le Duchesse de Beaufort-en-Anjou s’exécuter et aller porter la corbeille de l’amitié près du cercueil. Le choix de la Vicomtesse pour ce symbole était excellent, tant la générosité de sa Grasce Joffrey était connue et sa vertue grande. Il sourit à cette dernière lorsqu’elle s’exécuta, la rassurant sur le caractère excellent de son office. Lorsqu’elle eût terminé, il regarda les deux jeunes prêtres qui passaient entre les rangées pour donner les fruits aux gens n’ayant rien à mettre dans la corbeille. Nul doute qu’à la toute fin de la cérémonie, elle serait fort pleine. Il se décida donc à continuer la cérémonie. Il fit signe à la personne chargée d’allumer les cierges situés autour du cercueil. Un sacristain s’approcha pour tendre à la dite personne un cierge allumé, pour qu’elle puisse accomplir son geste.

- L’amitié aristotélicienne est la lumière de monde, il s’agit de la flamme qui réchauffe notre cœur et nous extirper des ombres. Margoty, nous plaçons cette lumière auprès de toi afin qu’elle éclaire désormais ta route et qu’elle te conduise au Royaume de Dieu, dans la plénitude entière pour l’éternité. Que cette lumière, qui a toujours vécue en ton cœur, soit éclatante et marque le chemin de tous.

Il jeta un bref coup d’œil au jeune Alderic de Montplaisir, heureux que la procession avec le cercueil ce soit bien déroulée. Il lui fit un léger sourire, se rappelant qu’il devrait le recevoir sous peu, avant de reprendre.

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Estrella.iona
Elle avait eu peur le louper le moment clef où elle serait appelée à allumer les bougies, alors elle s'était concentrée bien comme il faut pour être sure. Et pour ne rien gâcher.

Mais le moment était venu et un sacristain vint lui apporter un cierge avec lequel elle devrait accomplir son boulot.

Mission primordiale : Ne pas foutre le feu à la cathédrale. Mine de rien, c'était là le plus important.

Missions secondaires : Ne pas renverser des cierges allumés, ne pas renverser des cierges éteints, ne pas trébucher, ne pas butter contre le cercueil, ne pas le renverser - c'est gore ça -, ne pas se bruler, ne pas tacher sa robe de cire.

Ca faisait beaucoup de missions, et quand on connaissait Estrella on savait bien qu'elle avait du mal à faire beaucoup de choses à la fois. A votre place, j'aurai peur.

Se saisissant de l'objet scintillant, elle se déplaça jusqu'à l'autel où le cercueil avait été placé, sans encombres aucunes. Elle alluma la première bougie qui, à son grand soulagement, n'explosa ni ne se renversa. Elle fit de même avec toutes les autres disposées ça et là.

Quand enfin elle eut fini, elle se retrouva avec le cierge initialement donné. Fallait il l'éteindre, le souffler ? Ouais mais ça retirerait une lumière. Et peut être qu'à cause d'elle, cette pauvre Margoty ne trouverait pas le chemin lumineux et la plénitude entière pour l'éternité, comme disait l'évêque. Peut etre que sans le vouloir elle allait priver sa belle soeur du repos éternel.

Elle ne pouvait décemment pas se rendre coupable d'un tel crime, sous peine de s'en vouloir, elle, pour l'éternité. Elle avisa alors une sorte de chandelier, un porte bougie, ou elle s'empressa de placer le dernier cierge. Heureusement, il ne s'était pas éteint, malgré les mouvements que l'Etoile avait fait durant sa seconde de panique.
Non, si Margoty ne trouvait pas le repos éternel, ça ne serait pas à cause d'elle. Ouf.

Elle refit le chemin inverse afin de retourner à sa place.

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Navigius


L’angevin observa avec intérêt la jeune demoiselle qui se chargea d’allumer les divers cierges autour du cercueil. Il se souvint, avec un léger rictus, que Dame Johanara d’Ambroise avait jadis mis le feu à sa robe lors d’un baptême en faisant une fausse manœuvre. Heureusement, tout semblait se dérouler à merveille. Lorsqu’elle eût fini, elle chercha visiblement un endroit pour déposer le cierge. Le prêtre lui fit un petit signe du regard pour la guide vers un porte-chandelle tout en souriant. La lumière des cierges se mit à diffuser un halo qui contrastait avec la pénombre régnant dans les grandes Cathédrales comme celle d’Angers. Il s’approcha à nouveau de l’autel et continua son office en faisant un signe du regard à la personne chargée de poser la croix aristotélicienne sur le cercueil. Ce dernier était d’ailleurs gravé à cet effet, le bois permettant d’y déposer la croix sans difficulté et sans qu’elle ne glisse sur la bière pour tomber au sol.

- La croix aristotélicienne est le symbole de la rencontre entre Aristote et Christos. Elle est une croisée des chemins, l’addition de deux visions du monde pour ouvrir le chemin vers l’unité parfaite. Elle représente aussi un choix, une foy choisie consciemment, le premier pas sur le chemin de la Vertu. Margoty, nous déposons cette croix sur ton cercueil afin qu’elle soit pour toi un signe de Salut et de Vie Éternelle. Puisse t’elle marquer ton chemin vers le Paradis.

Il adressa un rapide regard vers l’Étoile, afin de la rassurer à l’effet que tout avait été fait avec classe et efficacité.

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Clelia
Elle était assise aux côtés de Théo quand la cérémonie commença. La foule se leva, le cercueil entra, soutenu par les hommes de la famille. Cette vision l'émut, cette vision d'une famille soudée autour de Tiss dans cette épreuve si dure. Elle qui s'était souvent défiée d'appartenir à quiconque, à un rang, à une lignée, elle trouvait cette cérémonie magnifique ; un moment fort et émouvant que la famille partageait.

C'est qu'il y en avait du monde ici.. du monde pour soutenir sa chère marraine... L'église était noire de monde pour rendre un dernier hommage à sa fille.

Dans la foule, elle distingua une silhouette familière entrant fort discrètement. Son coeur la reconnut tout de suite. Il manqua un battement. Sa mère était sortie de ces trop longues semaines de mutisme depuis que Mali avait rendu son dernier souffle. De loin, elle ne discernait pas grand chose de cette silhouette devenue frêle et pâle. Elle sentit la main de Théo dans la sienne. La cérémonie continuait.

Joffrey, puis Trella officiaient.

Au signe de Navigius, elle prit sa respiration et se leva. Avec un visage impassible, elle s'avança. Machinalement, elle s'agenouilla, autant devant le cercueil que devant celui qui officiait au nom du Très-Haut.

D'une main qui tremblait légèrement, se penchant un petit peu, elle posa la croix qu'elle tenait, sur le cercueil, à l'endroit prévu à cet effet et gravé dans le bois.

Elle fit demi-tour puis se ravisa. De nouveau elle fit face au cercueil, prit prestement une des petites fleurs blanches dont elle avait orné ses cheveux et la posa également sur le cercueil en murmurant d'une voix à peine audible : "A toi Margoty, pour ta pureté, ta grâce, ta beauté.. ensoleille le Ciel comme tu as ensoleillé la vie de ta mère.. repose en paix..."

Elle tourna les talons et alla se rasseoir aux côtés de Théo. Elle reprit sa main. Elle avait fait ce que Tiss attendait d'elle..
Navigius


L'italien fut touché du geste de Dame Clelia, tout en se disant qu'il s'agissait véritablement d'une des belles funérailles auxquelles il avait eût l'honneur de présider. La défuncte, il aurait aimé la connaître, tant la foule en disait long sur elle. Le moment le plus important approchait, si bien qu'il reprit la parole, immédiatement après avoir réconforter la jeune demoiselle qui venait de déposer la croix par un hochement de tête approbateur.

- Frères et soeurs, cette célébration aujourd'hui porte à notre mémoire plusieurs choses. Tout d'abord, le souvenir d'une amie aristotélicienne décédée qui aujourd'hui nous quitte pour marcher vers Dieu dans sa plénitude. Cette amie, elle possédait une histoire unique, une relation privilégiée avec Dieu et elle était entourée de la tendresse que Dieu réserve à tout ses enfants, par le truchement de la famille et des amis. Nous sommes plusieurs qui sont réunis ici, pour honorer Margoty de Kervanech mais aussi pour célébrer tout cet amour qui virevoltait autour de cette personne de son vivant et encore aujourd'hui.

- La mort viendra pour chacun de nous. Pour certains, tôt, pour d'autres, tard. Pour les uns, dans la jeunesse, pour les autres, dans leur vieillesse. Le Très-Haut nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour, ni l'heure."

- Pour nous guider vers le Paradis, le Très-Haut nous a montré le chemin de la vertu. Ce chemin, éclairé par les enseignements d'Aristote et de Christos, nous invite à prendre exemple sur ces deux prophètes et à bien vivre, dans la joie et la mesure, dans la sagesse et l'Amour. Nous prions aujourd'hui pour recommander aux prophètes et au Très-Haut l'âme de notre chère amie, afin qu'elle soit accueillie dans la félicité parfaite.

- Il est temps, désormais, de nous rappeler la mémoire de notre amie défuncte. J'invite donc, toutes les personnes ayant un mot à dire à son sujet, à s'avancer près du cercueil et à le prononcer haut et fort, l'un après l'autre, dans le respect de cette cérémonie. Que son exemple nous inspire tous à parfaire nos vies
.

Il se recula un peu, voyant plusieurs personnes se lever.

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--Tiss


La parole est laissée à ceux qui désirent s'exprimer sur la mémoire de la défunte… Telles étaient les paroles du prélat. Mais voilà personne d’autre ne pouvait le faire, personne d’autre ne devait le faire. La nuit entière la Vicomtesse l’avait passé à se demander ce qu’elle allait dire, mais ce n’était pas aux fidèles qu’elle voulait s’adresser, aucune envie de parler de sa fille pour l’instant, c’est à Margoty qu’elle voulait parler, à nul autre…

Regard vers l’évêque lorsqu’elle se lève, assurément il comprendra et ce n’est pas vers l’autel qu’elle se dirige pour s’adresser aux personnes présentes, mais bien vers le cercueil.
Longuement elle le fixe avant de poser une main dessus et alors que les larmes qu’elle retient depuis le début de la cérémonie sur ses joues coulent, elle commence à s’adresser à sa fille.


Je voulais simplement te dire
Que ton visage et ton sourire
Resteront prés de moi sur mon chemin
Te dire que c'était pour de vrai
Tout ce qu'on s'est dit, tout ce qu'on a fait
Que c'était pas pour de faux, que c'était bien.

Peut-être que l'on se retrouvera
Peut-être que peut-être pas
Mais sache qu'ici bas, je suis là
Ça restera comme une lumière
Qui me tiendra chaud dans mes hivers
Un petit feu de toi qui s'éteint pas.*

Adieu, ma fille
Adieu Margoty… je t’aime.


Un moment encore, elle reste devant la dépouille de sa fille enfermée dans sa cage de bois, son autre main est elle aussi posée sur le cercueil, comme pour retenir son enfant, pour la garder près d’elle.


*JJ Goldman

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Salebete
Tiss rendait hommage à sa fille, s'adressant à elle avec sincérité, chaque mot pesait lourd tant la tristesse était palpable, à cet instant précis le temps semblait s'être suspendu. Le calme de pesant devenait étouffant, la voix de son amie résonnaient dans la cathédrale. Les larmes inondèrent le visage de la Vicomtesse au fil des paroles prononcées, ses mains s'accrochèrent de plus en plus au cercueil comme pour retenir sa fille à tout jamais.
Sentant que son amie ne le lâcherait jamais et certainement craquerait, Sassa se leva de son banc, se dirigea immédiatement vers celui de Théo, sans un mot lui tendit la main au garçonnet, l'incitant à se lever et la suivre, d'un pas assuré ils se rendirent auprès de Tiss qui petit à petit commençait à s'effondrer. Arrivée à temps Sassa la ressaisit, la soutenant tout en lui faisant prendre appui sur elle, d’ordinaire la jeune duchesse lui aurait surement sorti une petite pique sur son poids, mais la situation n'était guère de mise. Quelques instants après ayant quelque peu calmé et "rassurer" la jeune mère, elle l'aida tout en la soutenant à regagner le banc principal afin qu'elle puisse reprendre ses esprits.

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Navigius


Le témoignage avait été poignant et touchant. L’émotivité régnait dans la grande Cathédrale qui était emplie des humeurs du peuple de Dieu. L’ecclésiaste classait déjà la cérémonie parmi les funérailles d’exceptions, impressionné par l’ambiance et par la qualité des personnes présentes. Cela lui rappelait un peu les funérailles de ses parents, morts tragiquement. Il se reprit un instant puis clôtura la cérémonie.

- Avant de quitter la Cathédrale, nous allons dire un dernier adieu à notre sœur Margoty. Avec respect et affection profonde, confions-la à Dieu dans l’espérance de nous retrouver un jour à ses côtés dans la plénitude et la félicité. J’invites les porteurs à mener le cercueil vers la sortie, un chariot y attendant pour mener la dépouille mortelle vers son dernier repos. Je vous invite tous à escorter les porteurs, dans la prière.

Il prononça les dernières paroles requises par le dogme.

- Avec tout ceux qui nous ont précédés et qui vivent déjà auprès du Très-Haut, avec l’immense cortège des saints et des saintes, nous souhaitons un bon dernier voyage à son enveloppe charnelle, son esprit étant d’ores et déjà auprès de Dieu.

Alors que le cercueil fut emmenée et que les gens se dirigèrent vers la sortie, l’Évêque donna le signal aux sacristains d’aller distribuer le contenu de la corbeille de l’amitié aux démunis qui étaient sur le parvis de la Cathédrale. Il marcha lui-même jusqu’à l’extérieur, se tenant à la disposition de quiconque manderait son avis. Son coche, escorterait la Vicomtesse vers Blou, pour l’inhumation, il rejoindrait l’endroit prestement à cheval, il disposait donc d’un peu de temps devant lui.

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Thibauld
La cérémonie pouvait enfin commencer. Thibauld, aider de Kirke, de Cat et du Titi portèrent le cercueil solennellement jusqu'à l'autel puis retournèrent humblement s’asseoir dans la nef. Le jeune homme alla s'installer aux cotés de sa mère au second rang. Le premier étant réservé à la famille proche. Il se serra contre son bras et lui prit la main. Devant eux Clelia câlinait le petit cousin tout triste. Il en fallait à ce petit cousin pour soutenir le chagrin et encore plus à sa maman. Thibauld savait ce que c'était que perdre un être cher. Il avait lui même vécu cela 4 ans auparavant. A cette époque là il n'y avait pas de curé ni d'évêque, on s'était contenter d'enterrer son père dans la fausse commune avec tous ceux qui n'avait pas eu le droit à des obsèques aristotéliciennes. C'était d'autant plus dur, il s'en souvenait comme si c'était hier. La mort frappe et frappera encore et encore nos coeurs. De toute manière son papa n'aurait pas voulu d'un enterrement aristotélicien. Il n'y croyait plus. Il était mort angeviniste dans l'âme et Thibauld était persuadé qu'il était quand même aux côtés du Très-Haut. Resquiat In Pacem petit papa d'amour. Resquiat In Pacem petite Margoty... Longue et belle sérénité à vous dans le paradis solaire. On finira tous pas se rejoindre un jour ou l'autre. Quelques année à attendre c'est pas grand chose sur une éternité...

La cérémonie commença par le sermon de l'évêque. Il était bien ce curé du moins il avait l'air bien. Il n'était pas heureux non, pas dans ces circonstances mais quand même un peu apaisé d'avoir enfin un prélat en Anjou qui pourrait enterrer leurs morts dans la dignité, inviter de nouvelles fidèles dans la communauté et unir les coeurs des amoureux pour l'éternité. L'homme de foi appela alors Joffrey pour lui remettre la corbeille de l'amitié. Mince il avait oublié de mettre des sous dedans avant la cérémonie. Se demandant combien il avait sur lui, il se dit qu'il laisserait quelques pièces à la fin. Puis se fut au tour de Trella d'aller allumer les cierges. Thibauld la regarda allumer une par une les chandelles semblables à celle qui s'éteinte dans la nuit. Allumer des bougies pour raviver une mémoire. Ainsi soit-il. Son ami chancelière sa mission terminée regagna sa place. Monseigneur Navigius demanda à Clelia d'abandonner un instant le petit cousin Théo pour venir déposer la croix Aristotélicienne sur la bière. L'adolescent la regarda faire ému. Elle joint à la croix une rose blanche en murmurant quelques mots à peine audibles. Il se pinça les lèvres en jetant à coup d'oeil à sa tante abattue. Clélia retourna s’asseoir à coté de Théophraste, l'évêque invita ceux qui avait envie de dire quelque chose à s'avancer devant le cercueil. Lui n'avait pas grand chose à dire. Peut être qu'il ferait une courte déclaration lors de mise en terre mais il préféra laisser l'occasion à sa tante de s'exprimer. Elle se leva pour faire un petit discours sentimental. C'est ainsi dans une dernière prière silencieuse que s'acheva la cérémonie dans la cathédrale angevine.

Thibauld silencieux jeune homme, d'habitude si bavard se leva lentement, regagna l'allée et remonta vers le coeur. Là il sortit quelques écus de sa poche, une dizaine qu'il laissa tomber dans la corbeille de l'amitié* avant que le sacristain ne parte distribuer l'argent aux pauvres hères d'Anjou. Puis accompagna les quatre porteurs jusqu'au cercueil chacun se plaçant à un coin. Tous en même temps levèrent la caisse mortuaire de son catafalque. Doucement il s'éleva vers le ciel légèrement incliné vers l'avant. En cadence, les porteurs descendirent les trois marches au rythme empoignant du glas rejoint par le plenum. Derrière le cercueil se forme la procession qui va accompagner Margoty jusqu'au carrosse mortuaire drapé de blanc qui attend sur le parvis. Aidé par le cocher, les quatre hommes le hisse à l'arrière. Il est tend de rejoindre Blou maintenant. Le carrosse des Chandos-Penthièvre s'approche du perron de l'Eglise juste après le départ de Tiss et du chariot funéraire. Thibauld tend sa main à sa mère et l'aide à monter dans le véhicule. Alors qu'il s’apprête à partir, le jeune homme faire signe au cocher de s’arrêter devant l'évêque. Il ouvre la porte et se glisse sur le marche pieds.


Monseigneur ? Vous montez ?

Sourit en prélat en équilibre, s’agrippant à la portière pour ne pas tomber. Attend la réponse du prêtre

*donnés IG à l'Eglise
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--Tiss


Après que la Duchesse l’ait amené à sa place, Tiss était restée assise le regard dans le vide repensant à sa fille, elle la revoyait dans la cathédrale quelques années plus tôt, lorsque Tiss avait épousé Armor le père de Margoty. La joie sur le visage de sa fille lorsqu’avec son petit coussin dans les mains elle avait apporté les alliances à ses parents. Aux larmes de couler à nouveau sur les joues de la Vicomtesse, avant de se ressaisir lorsque l’évêque fit venir les porteurs pour emmener le corps vers sa dernière demeure.

Un dernier regard vers le cercueil avant de quitter la cathédrale pour rejoindre le coche que Monseigneur Navigius avait gentiment mit à sa disposition, elle l’avait voulu ainsi, Margoty reposerait à Blou. Elle pourrait ainsi se recueillir aussi souvent qu’elle le voudrait et sa fille ne serait jamais bien loin d’elle.

Une main qui se pose amicalement sur le bras de l’évêque lorsque la Vicomtesse passe à coté de lui, les yeux rougit elle le regarde avant de le remercier.


Merci pour cette cérémonie Monseigneur, merci pour tout.

Les mots lui manquaient pour exprimer sa gratitude, mais elle en était certaine Monseigneur Navigius comprendrait à quel point Tiss lui était reconnaissante pour tout ce qu’il avait fait pour elle et pour Margoty.

Installée dans le coche, elle regardait le paysage, l’Anjou qu’elle aimait tant et qui défilait devant ses yeux tout le long du voyage, elle venait de prendre une décision… il faudrait qu’après les funérailles elle parle à son fils.

Arrivée à Blou, elle chassa ses pensées et rapidement prit la direction du lieu ou à jamais sa fille reposerait, nombre de personnes étaient déjà présente et c’est en silence qu’elle vint se mettre non loin du cercueil.


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Navigius


L'ecclésiaste italien, voyant la Cathédrale se vider, accepta l'invitation du jeune Penthièvre pour se rendre lui aussi à Blou, où aurait lieu l'inhumation. D'un rapide coup d'oeil, il s'apperçu que Dom Emiliano s'occupait de tout le nécessaire icilieu, si bien qu'il pouvait quitter l'âme en paix pour aller terminer son office. La Vicomtesse de Blou, affligée par la douleur, le remercia un instant, déclenchant chez lui un sourire de compassion.

- Ne me remerciez point chère amie, je n'ai fait ici que ce à quoi je me suis engagé le jour où j'ai choisi de servir Dieu.

Il regarda un instant Thibault.

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