[RP] L'Eglise de Tournai

Eulaly_de_baylaucq

Ouf !
Son parrain était bien là lui aussi. Elle ne l'avait pas vu derrière le grand barbu à chapeau.
Rassurée, la jeune fille s'est avancée solennellement, entourée de Zélie et Blacky tandis que Florestan et Sly font de même à leur côté.
Tout les gens qu'elle aimait le plus étaient là devant l'Archevêque.

Lentement, la frénésie d'il y a une demi-heure laisse place à un calme pieux, la colère a tout à fait disparu, le fier menton relevé se baisse pour faire place à l'humilité (fait d'une grande rareté).
Eulaly commence à réciter le Credo et au fur et à mesure, se sent entourée d'un halo doux et bienveillant. Tout n'est qu'Amour autour d'elle.

Elle ferme les yeux, absorbée par la prière qu'elle adresse au Très-Haut et poursuit mentalement en s'adressant à ses parents qui la regardaient sans doute de là-haut, l'un dans les bras de l'autre, le regard fier, pétillant d'amour pour cette fille unique, seule signe encore visible de leur amour.

Un sourire s'esquisse sur le visage clair d'Eulaly.
Elle avait une chance inouïe d'être autant aimée.
Eulaly de Baylaucq était bénie du Très-Haut et elle en prenait totalement conscience à l'instant ressentant la présence divine au plus profond d'elle-même.
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http://www.youtube.com/watch?v=MmvtVHHtRWo

Khalidia

Khalidia, peu au fait des activités ludiques de tournai ces derniers temps, avait vu Jo passer devant lui, dans une tenue défiant les lois de la couleur, marchant avec un port altier, fier comme un paon. Une chose incongrue en ces temps troublés, même pour un homme comme Slystaline.

Tout en se demandant les raisons de cet accoutrement - un pari perdu contre Nev ? Une pénitence du curé ? Un degré d'alcool dans le sang à faire pâlir la plus forte des eaux de vie ? -, Khalidia décida de suivre Jo, et à sa grande surprise, il le vit entrer dans le saint lieu du coin. N'hésitant pas une seconde, il prit la même direction et se retrouva dans l'église, au commencement d'une cérémonie, dont Eulaly semblait être le point central.

Hésitant entre l'exorcisme et le baptême, il s'assit au fond de l'église, parmi les manants, afin de se faire une idée plus précise de la situation.
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Syrha

Cerise avait appris la nouvelle tout juste en sortant de retraite. Elle avait donc aussi tôt accouru ici sans trop savoir se qu'elle devrait y faire. Elle était discrètement rentré et c'était posté près de quelques personnes dans le font, ne voulant pas déranger. Elle suivit la cérémonie déjà bien entamé.

Jamais elle n'avait vue quelque chose de tel. C'était toute une ambiance qui semblait l'apaiser, un peu comme la retraite... mais en plus vivant. La cérémonie était belle et chaleureuse.

Zeliejeanne

Citation:

Nous sommes au complet. Que les deux futurs baptisés s'approchent de moi, encadrés chacun par leur parrain et par leur marraine.
Allez, allez, approchez donc !

Zélie, pourtant habituée à être la marraine de cette magnifique jeune fille, n'en était pas moins émue. Elle s'approcha d'Eulaly lentement. Une fois à ses côtés, elle la regarda, souriante, et remarqua que sa pupille la dépassait en taille. Dieu qu'elle avait grandi. Zélie se commémora l'instant précis où Moon et Ica lui avait annoncé qu'ils l'avaient choisie comme marraine. Elle se souvenait de l'émotion qui avait été la sienne à cet instant précis. Puis la mort d'Ica suivit peu de temps après de celle de Moon, cette toute petite fille qui débarqua un jour de printemps à Tournai, lui étant confiée par sa mère. Toutes ces années passées à la regarder grandir, à la chérir comme sa propre enfant qu'Aristote lui avait refusée, et la voila, près d'elle, femme déja, belle comme Moon l'était, intrépide comme Ica l'était .... Un savant mélange qui faisait de cette jolie blonde une personne à qui tous les espoirs étaient permis.

Le prêtre reprend la parole, Zélie sort de ses pensées. Une respiration profonde, elle écoute les futurs baptisés réciter leur credo et les accompagne dans la prière mentalement.
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Nevgerel

Tout juste arrivé parmi les paroissiens, le Flibuscuré de Tournai leur adressa quelques sourires et quelques signes de têtes discrets, tâchant de comprendre à quel moment on se trouvait du rituel.

Puis il commença dissimulé derrière ses concitoyens à faire distribution des bouteilles qu'il avait chourrées, montrant comme il était possible d'user pieusement du prie-dieu pour échapper au regard, s'enfiler une bonne lampée et revenir ensuite plus aristotélicien que jamais parmi la foule des croyants.

Slystaline

Citation:

Nous sommes au complet. Que les deux futurs baptisés s'approchent de moi, encadrés chacun par leur parrain et par leur marraine.
Allez, allez, approchez donc !

Et Sly de s'avancer. La mine est grave, concentrée, il se dirige vers son filleul afin d'être derrière lui lors de ce moment plein de solennité.
Quand.

il voit une bouteille de Cahors 1448 -Un vin qui râpe un peu et fait des grosses tâches sur les chemises blanches- ouverte, à tiers entamé tendue vers lui. Il se retourne et se trouve nez à nez avec les moustaches blondes les plus célèbres des Flandres. Nevgerel passé maitre dans l'art de la dissimulation s'est auto proclamé diacronymous assez récemment et squatte la crypte de l'eglise avec la ferme intention de faire revivre la Foy de Tournai selon ses conceptions tout à fait personnelles. Voilà donc sa première opération...

Avec une extrème discrétion témoignant d'une dextérité proche de celle d'un pick pocket ou d'un désanusseur de porc (il en faut de la dextérité dans ce métier, parait) Sly prend le vin qui gratte, se retourne et se dissimule pour s'envoyer une large gorgée, avant de remiser la boutanche dans le haut de la manche de son veston. Ni vu ni connu j't'embrouille. Sly, t'es vraiment excellent.

Il se place derrière Florestan, son filleul. Pose une main ferme sur son épaule et récite à voix basse le crédo. Trés Haut qu'c'est vrai qu'on se sent encore plus Aristotélicien aprés un bon coup de jaja.
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Zeliejeanne

Concentrée, recueillie, méditative, invoquant le ciel, Aristote et tous ses saints, Illinda sa sainte protectrice, récitant quelques litanies à son encontre, la priant de protéger celle qui était la prunelle de ses yeux qu'elle tenait fermés du reste, Zélie sentit une main dans son dos. Sly avait sans doute une chose importante à lui signaler pour ainsi la déranger pendant sa contemplation.
Elle ouvrit donc les paupières, laissant tomber Sainte Illinda quelques instants, pour tourner son visage grave vers son époux. Mais celui-ci semblait aussi concentré qu'elle ne l'était. Impossible qu'il lui fit une farce de gamin en ce moment solennel. Elle se tourna donc rapidement pour découvrir derrière elle, ce qu'elle prit, au prime abord, pour un nain. Zélie avait la phobie des nains depuis toute petite. Reminiscence d'un de ses voisins dans le sud ouest, qui passait son temps à vouloir l'épouser quand il serait grand. Fort heureusement pour elle, il ne depassa jamais son mètre 32.
Ce fut donc presque soulagée mais dubitative qu'elle reconnut le prince de Tournai, ami du couple depuis toujours.

Nev ! mais que faites vous ainsi accroupi ?

Pour toute réponse il lui ficha dans la main une bouteille de vin, qu'elle n'eut pour seul reflexe que de s'en saisir. Et voila le prince rapetissé, déja reparti vers une autre "victime" lui tapotant le dos à son tour. Zélie était éberluée ne sachant que faire de ce "cadeau". Elle regarda l'étiquette, grossièrement collée sur le divin breuvage. Un sourire .... allez savoir pourquoi. Impossible de boire ici.

Si ? non !!! ben si ! rhooo tu n'oserais pas quand même ! au goulot ? personne ne te regarde ... vas-y ! Un cahors quand même ! bon ! juste une larmichette dans ce cas.

Zélie se mit à tousser, d'une toux aussi feinte que forcée. Poing fermé devant la bouche, en jeune dame bien élevée, elle se tourna dans l'intention de ne pas gêner la cérémonie et en profita pour avaler une gorgée du nectar. mmmmh ! un peu jeune mais qu'importe.
Toujours feignant de s'étrangler et de chercher un mouchoir dans son aumônière, elle posa la bouteille au sol près de sa chaise, et revint, l'air aussi innocent que celui de l'agneau qui vient de naître, à la céromonie, mains jointes à nouveau, paupières closes.

Euh ... Sainte Illinda ! on disait quoi déja ?
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Florestan42

C'était bien le jour de son baptême et il prit à cet instant conscience de l'importance de cette journée...Il sentit alors qu'il priait la main de son parrain posé sur son épaule...Cet homme qui l'avait accueilli avec tant de joie de vivre et d'hospitalité lors de son arrivée à Tournai... Une légère effluve de Cahors 1448 flottait autour de lui et venait lui chatouiller les papilles...

Le jeune homme jetta un oeil en direction d'Eulaly, sourit en coin devant la beauté de la jeune femme, puis se concentra à nouveau pour la suite de la cérémonie.

...Amen !
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Tibere

Il écoute avec attention les paroles prononcées, puis il se met à réciter à son tour.

Lorsque le silence revint dans la cathédrale, elle tourna les pages du recueil sacré pour entamer une seconde lecture.

Citation:

- Alors la créature sans nom dit [à Christos] : " Dieu nous a faits ses enfants car nous sommes les plus fortes de ses créatures. Parmi nous, je suis sa préférée, car je suis le plus fort de nous tous. J’ai compris que le fort devait dominer le faible, comme vous les hommes, dominez les vaches, les cochons et les moutons. Dieu nous a donné Sa création pour nous apporter les mille plaisirs du corps et de l’esprit que nous méritons. Y a-t-il un meilleur moyen de Lui rendre hommage autrement qu’en sachant apprécier les plaisirs de Sa création? "

Mais Christos lui rétorqua : "Va-t’en, tentatrice! Ta présence parmi la création est une injure faite à Dieu. Sache que tu n’es pas Sa préférée. Il t’a reléguée dans l’ombre, car tu t’es détournée de Sa lumière. Il ne t’a laissé la parole qu’afin d’éprouver la foi des humains. "

et il ajouta: “Dieu nous a fait ses enfants car nous sommes les seuls à savoir aimer sans rien attendre en retour. Il ne t’a pas donné ce titre, vile créature, car tu n’as pas de cœur, car ton âme est noire comme le jais. Certes, le monde, créé par Dieu, est source de mille plaisirs. Certes, c’est lui rendre hommage que de savoir les apprécier à leur juste valeur. Mais ces plaisirs doivent être dégustés et non dévorés. Seule la vertu, telle que nous l’a enseignée le prophète Aristote nous permet d’apprécier les plaisirs du monde sans tomber dans le vice et le péché.” (Vita de Christos - Chapitre V)

Il marque une pause, relève les yeux et regard l'assemblée d'abord, les futurs baptisés ensuite.

... Le fort ne doit pas dominer le faible, mais le protéger et l'aimer. Il doit aussi repousser le sans nom sous toutes ses formes et la pire en est probablement l'hérésie. Pensez-y toute votre vie.

Sur ces bonnes paroles, il rajoute :

- La Créature sans nom, tout comme elle a tenté de détourner Christos de sa route, lors de sa traversée du désert, ne vous épargnera pas, tous les deux, tentant part tous les moyens de vous gagner à sa cause. Mais seule les choix que vous ferez vous en éloigneront. C'est un œuvre de tous les jours. Mais c'est une œuvre qui vous apportera le bonheur, la justice, l'Amitié... Et heureusement, sur ce chemin pavé d'embuches se trouvent aussi de belles âmes, des personnes qui vous aideront à garder le cap, à garder la foy, la raison et la lumière, des personnes comme celles qui sont réunies pour vous ce jours.

Se tournant vers les parrains/marraines

Vous avez émis le souhait de devenir parrain et marraine d'Eulaly et de Florestan et de le guider en ce début de vie aristotélicienne. Jurez-vous de veiller à leur santé spirituelle et de les ramener dans le droit chemin de la vertu chaque fois qu'ils en dévient ?
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Archevêque de Malines. Général de la Compagnie d'Aristote.

Zeliejeanne

Zélie avait écouté la lecture avec attention. Cela faisait des lustres qu'elle avait été baptisée, ici même dans cette église de Tournai. Elle se souvenait qu'elle y était seule, sans invité, sans ... personne ! Elle ne connaissait pas encore Sly. Nagata ! c'était la diaconaise qui avait officié et l'avait placée sous la protection de Sainte Illinda.
L'homme d'église se tourna vers eux, les parrains et marraine.

Citation:

Vous avez émis le souhait de devenir parrain et marraine d'Eulaly et de Florestan et de le guider en ce début de vie aristotélicienne. Jurez-vous de veiller à leur santé spirituelle et de les ramener dans le droit chemin de la vertu chaque fois qu'ils en dévient ?

Zélie répondit d'une voix qu'elle aurait voulu haute et claire mais qui ne fut presque qu'un murmure ému :

Oui, je le jure !
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Eulaly_de_baylaucq

Cà y est. Eulaly est en plein dedans.
Elle n'a même pas remarqué Nev, ni les bouteilles qui circulent derrière elle. En même temps... c'est derrière hein. Et heureusement. Un fou rire aurait été déplacé à cet instant précis.

Elle écoute sagement le passage du livre des Vertus, tête baissée dans une attitude tout à fait pieuse, son esprit interprêtant chacune des paroles de ce passage particulièrement choisi :

Citation:

J’ai compris que le fort devait dominer le faible, comme vous les hommes, dominez les vaches, les cochons et les moutons.

>>>> Ben oui logique.

Citation:

Dieu nous a donné Sa création pour nous apporter les mille plaisirs du corps et de l’esprit que nous méritons.

>>>> A cet instant, elle a même un léger hochement de tête, tout à fait d'accord.

Citation:

Va-t’en, tentatrice!

>>>> Là, elle s'effraie un peu. La voix de l'archevêque porte sous la nef.

Citation:

Ta présence parmi la création est une injure faite à Dieu. Sache que tu n’es pas Sa préférée.

>>>> Ah ? Ben merdà 'lors... Mais c'est qui qui l'a créé le Sans-Nom ? C'était pas le Très-Haut ? Ah... Donc même le Très-Haut peut faire des conneries. Bon à savoir.

Citation:

Dieu nous a fait ses enfants car nous sommes les seuls à savoir aimer sans rien attendre en retour.

>>>> Vague sentiment de honte en repensant à ses mille et un caprices... Le cheval, dernier en date. Ah non... le cadeau d'anniversaire de Flo !

Citation:

Il ne t’a pas donné ce titre, vile créature, car tu n’as pas de cœur, car ton âme est noire comme le jais.

>>>> Oh mais... Ah nan ! Il parle du Sans-Nom ! Ouf !

Citation:

Certes, le monde, créé par Dieu, est source de mille plaisirs. Certes, c’est lui rendre hommage que de savoir les apprécier à leur juste valeur.

>>>> Le sourire revient. Adieu culpabilité !

Citation:

Mais ces plaisirs doivent être dégustés et non dévorés. Seule la vertu, telle que nous l’a enseignée le prophète Aristote nous permet d’apprécier les plaisirs du monde sans tomber dans le vice et le péché.

>>>> Ouais... Elle préfère faire bombance que de toucher les mets du bout de la langue c'est un fait. Et comment se contenter d'un baiser quand ce dernier appelle à une totale étreinte ? Frustrant la vertu ouais. On peut zapper ?

Citation:

... Le fort ne doit pas dominer le faible, mais le protéger et l'aimer.

>>>> No problemo. Elle protège ceux qu'elle aime. Par contre, on n'a jamais vu de faibles dominer les forts. C'est un peu con ce qu'il dit... Interprêtation tout à fait Eulalyesque.

Citation:

Il doit aussi repousser le sans nom sous toutes ses formes et la pire en est probablement l'hérésie.

>>>>Le Sans-Nom pourrait-il prendre l'apparence d'un savoureux saucisson ? Pire... de Flo ?!!! Totalement dubitative. Du coup, çà ne devrait pas être trop difficile de le repousser.

Citation:

La Créature sans nom, tout comme elle a tenté de détourner Christos de sa route, lors de sa traversée du désert, ne vous épargnera pas, tous les deux, tentant part tous les moyens de vous gagner à sa cause.

>>>> Promis elle fera gaffe. Si elle voit le Sans-Nom et qu'il lui cause comme il a causé à Christos, elle lui balance un truc dans la gueule. "Vade retro Innominatam".

Citation:

>>>> Grand sourire. Elle relève la tête, la tourne successivement vers Jo, sapé comme un Prince

, de Zélie, qui... sent le vin ?

, de Blacky, sage comme tout faut avouer, il pionce ?

et enfin de Flo qui vient de lui offrir un bel orgasme il y a une demi-heure.

De belles âmes, pour sûr. Totalement rassurée.

Elle se mord doucement la lèvre inférieure, leur sourit. Quelle magnifique famille ! Quelle chance ! Oui vraiment quelle chance !

C'est à ce moment qu'elle voit Nev distribuer ses bouteilles au loin. Elle se retient de pouffer et se retourne fissa vers Tibère, les lèvres pincées.
Dites un truc triste ! Pitié dites un truc triste !
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http://www.youtube.com/watch?v=MmvtVHHtRWo

Blacky

Blacky écoutait l'Archevêque et les futurs baptisés réciter le Credo, le récitant lui-même intérieurement, il tentait de se concentrer pour garder son sérieux.
On ne se fait baptiser qu'une fois dans sa vie, ce jour resterait pour Eulaly et Florestan un grand jour, alors il fit en sorte de ne pas se tourner vers Nev' sous peine de ne plus pouvoir suivre la cérémonie aussi attentivement.

Un bref regard vers Eulaly lui suffit pour s'apercevoir qu'elle avait succombé. Il lui pinça légèrement le bras pour lui faire oublier ce qu'elle venait de voir et retrouver son sérieux.

Tibere a écrit:

Ah ça c'était son tour, il enchaîna à la suite de Zelie avec une voix bien plus perceptible.

Oui, je le jure!

Et non, miracle le parrain ne dormait pas, de quoi rassurer Eulaly!
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Beeky

Et heureusement, sur ce chemin pavé d'embuches se trouvent aussi de belles âmes, des personnes qui vous aideront à garder le cap, à garder la foy, la raison et la lumière, des personnes comme celles qui sont réunies pour vous ce jour. Telles estaient les paroles prononcées par l'archevesque.

Voilà pourquoi Elle estait là, assise sur les bans réservés aux ecclésiastiques, entrée en l'église par hasard, encore que la pieuse dame venait régulièrement y prier. D'un pas décidé, elle s'avance vers la future baptisée et se place aux costés de l'archevesque comme si de rien n'estait...

Chaque parole prononcée serait un engagement. Chaque parole prononcée serait un acte de Foy. Le baptesme n'est poinct obligatoire mais si l'on preste serment d'allégeance aristotélicien, l'on s'engage à jamais à rendre des comptes envers le Très-Haut et envers la Saincte Mère l'Eglise... Le procureur estait là pour recueillir ces paroles que les jeunes gens s'apprestaient à prononcer. Paroles prononcées sans contraintes, volontairement et devant témoins et poinct des moindres... l'archevesque de Malines et le Procureur de la province ecclésiastique de Reims...

La dame fixa intensément la jeune fille et prononça les paroles rituelles de la prière universelle. Eulaly estait à un tournant de son existence, elle s'engageait envers la communauté aristotélicienne, elle devait savoir que tuer son prochain est crime affreux qui mande pénitence et qu'il ne fallait poinct se mettre en position de recommencer...

Eulaly serait-elle assez forte pour reprendre son libre arbitre ? Serait-elle assez forte pour répondre à l'appel de Dieu et Dieu, seul ? Voulait-elle le baptesme et se plier aux préceptes d'Aristote ou bien ne voulait-elle qu'un passeport vers le mariage...

Se tournant vers l'archevesque, elle lui dit en un murmure :

Monseigneur, permettez que je vous assiste en vostre office...
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Retour en douceur (ou pas ^^ ) après un long WE...

Tibere

Se tournant vers dame Beeky, à voix basse, regard sévère. Tibère est visiblement agacé de cette intrusion dans le déroulement du baptême.

Depuis quand vient-on interrompre un archevêque pendant une cérémonie de baptême ? restez sur votre banc et priez !
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Archevêque de Malines. Général de la Compagnie d'Aristote.

Slystaline

Avec attention et gravité, malgré la bouteille cadurcienne à présent bien entamée dans le haut de sa manche, Sly entend Blacky et son épouse jurer de devenir et de rester les garants de la santé spirituelle et du maintien sur le droit chemin de la vertu d'Eulaly sa fillote.
Il va en faire de même quand il voit, sans entendre, Beeky murmurer quelque chose à l'Archevêque.

Un fin sourire se dessine sur les traits du Tournaisien quand Tibère admoneste vertement la noble.
Après cet interlude, haut, fort et clair, Jo marque son engagement pour Florestan.

Je le jure.
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L'Eglise de Tournai

Beeky

Retour en douceur (ou pas ^^ ) après un long WE...

Blacky

Tibere a écrit:

Beeky

Ah ben, ça... bien la première fois que Tibère veut officier seul et renvoie le diacre de la paroisse, au loin... Etrange, en vérité pour ne poinct dire suspect...

La dame faict ce qu'on lui mande sans rechigner. Les forces du Mal opèrent sous ses yeux, elle contemple la scène avec effroi et ne peut rien faire que prier, en effet... à moins qu'elle ne jette un pavé dans la mare... Il est vrai qu'elle est capable de tout, mesme du pire pour obtenir le meilleur et ça, Tibère le sait.
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Retour en douceur (ou pas ^^ ) après un long WE...

Eulaly_de_baylaucq

Aoutch !
Eulaly regarde son parrain qui vient de la pincer et comprend immédiatement le message.
En effet, il ne dormait pas.

Elle respire profondément pour reprendre son sérieux alors que Beeky se lève et se place au côté de l'Archevêque qui recueille les promesses des parrains-marraine.

Ce regard...
Il la perce jusqu'aux tréfonds de l'âme.
Désarçonnée, elle sent comme un vent de panique commencer à souffler dans son coeur sans que ses prunelles cyan, affolées, ne puissent se détacher des siennes.

Eulaly savait bien qu'elle était loin d'être un modèle de vertu.
Elle était comme çà, et, malgré ses efforts pour s'améliorer, ne parvenait pas réellement à changer, le naturel reprenant toujours le dessus.
Et ce regard aigü de Beeky qui la ramenait à ce qu'elle était lui faisait douter à l'instant de mériter être baptisée, même simplement d'être juste là debout dans cette église.

Car oui, quel Dieu accepterait dans sa famille une fille qui vit comme elle l'entend sans jamais se préoccuper ni de Lui ni de sa Parole ? Une fille qui voit dans les icônes religieuses, l'occasion de se marrer sur le mauvais goût vestimentaire des Anges ou sur la coupe de cheveux des Saints ? Qui préfère la poésie et les contes parlant de nains et de puutes borgnes aux Saintes Ecritures ? Qui n'hésite pas à frapper quand elle se sent agressée au lieu de chercher à calmer doucement les choses ? Qui goûte sans retenue à tous les plaisirs que la vie lui offre quitte à n'en pas toujours laisser aux autres ?

Citation:

Depuis quand vient-on interrompre un archevêque pendant une cérémonie de baptême. restez sur votre banc et priez !

Ces mots résonnent en elle comme une multitude de cloches salvatrices.
L'Archevêque en renvoyant si fermement Monseigneur Beeky à sa place arrachait violemment ces doutes de son coeur.
C'est comme si le Très-Haut lui-même avait dit à travers ses lèvres :

"Vade retro Innominatam. Qui es-tu pour décider si oui ou non, quelqu'un mérite de recevoir le baptême ? Comment oses-tu donc t'imposer entre ma fille et Moi ?"

Soudain, quelque chose se passe alors.
Décrire la puissance infinie de ce quelque chose qui s'empare d'elle serait impossible.
Touchée par la Grâce du Très-Haut, Eulaly sent irrépressiblement des larmes monter. C'est trop fort et, toute orgueilleuse qu'elle est, elle ne peut les contenir devant toute l'assemblée de tournaisiens réunis.
Elle prend alors la main de Blacky et celle de Zéliejeanne qui l'entourent, les serre fort et lève vers Tibère ses yeux embués : "Merci."
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http://www.youtube.com/watch?v=MmvtVHHtRWo

Zeliejeanne

Citation:

Zélie répondit d'une voix qu'elle aurait voulu haute et claire mais qui ne fut presque qu'un murmure ému :

Oui, je le jure !
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Tibere

Slystaline

Eulaly_de_baylaucq

Citation:

J’ai compris que le fort devait dominer le faible, comme vous les hommes, dominez les vaches, les cochons et les moutons.

>>>> Ben oui logique.

Citation:

Dieu nous a donné Sa création pour nous apporter les mille plaisirs du corps et de l’esprit que nous méritons.

>>>> A cet instant, elle a même un léger hochement de tête, tout à fait d'accord.

Citation:

Va-t’en, tentatrice!

>>>> Là, elle s'effraie un peu. La voix de l'archevêque porte sous la nef.

Citation:

Ta présence parmi la création est une injure faite à Dieu. Sache que tu n’es pas Sa préférée.

>>>> Ah ? Ben merdà 'lors... Mais c'est qui qui l'a créé le Sans-Nom ? C'était pas le Très-Haut ? Ah... Donc même le Très-Haut peut faire des conneries. Bon à savoir.

Citation:

Dieu nous a fait ses enfants car nous sommes les seuls à savoir aimer sans rien attendre en retour.

>>>> Vague sentiment de honte en repensant à ses mille et un caprices... Le cheval, dernier en date. Ah non... le cadeau d'anniversaire de Flo !

Citation:

Il ne t’a pas donné ce titre, vile créature, car tu n’as pas de cœur, car ton âme est noire comme le jais.

>>>> Oh mais... Ah nan ! Il parle du Sans-Nom ! Ouf !

Citation:

Certes, le monde, créé par Dieu, est source de mille plaisirs. Certes, c’est lui rendre hommage que de savoir les apprécier à leur juste valeur.

>>>> Le sourire revient. Adieu culpabilité !

Citation:

... Le fort ne doit pas dominer le faible, mais le protéger et l'aimer.

>>>> No problemo. Elle protège ceux qu'elle aime. Par contre, on n'a jamais vu de faibles dominer les forts. C'est un peu con ce qu'il dit... Interprêtation tout à fait Eulalyesque.

Citation:

Il doit aussi repousser le sans nom sous toutes ses formes et la pire en est probablement l'hérésie.

>>>>Le Sans-Nom pourrait-il prendre l'apparence d'un savoureux saucisson ? Pire... de Flo ?!!! Totalement dubitative. Du coup, çà ne devrait pas être trop difficile de le repousser.

Citation:

>>>> Promis elle fera gaffe. Si elle voit le Sans-Nom et qu'il lui cause comme il a causé à Christos, elle lui balance un truc dans la gueule. "Vade retro Innominatam".

Citation:

>>>> Grand sourire. Elle relève la tête, la tourne successivement vers Jo, sapé comme un Prince

, de Zélie, qui... sent le vin ?

, de Blacky, sage comme tout faut avouer, il pionce ?

et enfin de Flo qui vient de lui offrir un bel orgasme il y a une demi-heure.

http://www.youtube.com/watch?v=MmvtVHHtRWo

Florestan42

Le jeune homme jetta un oeil en direction d'Eulaly, sourit en coin devant la beauté de la jeune femme, puis se concentra à nouveau pour la suite de la cérémonie.

...Amen !
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Tibere

Il écoute avec attention les paroles prononcées, puis il se met à réciter à son tour.

Lorsque le silence revint dans la cathédrale, elle tourna les pages du recueil sacré pour entamer une seconde lecture.

Citation:

Zeliejeanne

Eulaly_de_baylaucq

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Khalidia

Syrha

Blacky

La date du baptême était arrivée bien plus tôt que prévue. En fait non, c'est juste que Blacky ne voyait pas le temps passer, il aurait pu s'en rendre compte s'il était un peu plus sociable, mais Tournai était toujours très vivante et voilà bien longtemps qu'il n'avait pas mis les pieds dans l'église du village.

Malgré tout il était assez pieux, baptisé depuis bien longtemps par un curé, certes assez louche, dans le Béarn qui l'a vu grandir, il avait vécu ce jour comme une grande fierté. Désormais c'était au tour de sa nièce d'entrer dans la grande famille aristotélicienne.

Après s'être signé, il était resté en retrait, vers le fond de l'église comme à son habitude, attendant le moment de s'approcher de sa filleule pour l'accompagner dans cet évènement si important de sa vie.

En apercevant sa filleule lui faire un signe, il se leva en vitesse pour aller à ses côtés, saluant l'Archevêque de Malines avec tout le respect dû à son rang.
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Tibere

Tibère voit un homme se présenter devant lui. Un autre parrain ? Il réfléchit un instant. Eulaly lui a parlé en effet du sieur Blacky. Cela ne peut être que lui. Il manque d'ouvrir la bouche pour le sermonner du retard, mais il se retient.
Il attend quelques instants que les autres personnes s'approchent de lui.
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Archevêque de Malines. Général de la Compagnie d'Aristote.

Beeky

Toujours là quand on ne l'attend pas... jamais là où on l'attend, c'est le lot commun de la vicomtesse d'Attigny. Pourquoi estait-elle là ? D'aucuns auraient pu dire pour assister à une belle cérémonie mais la dame estait rongée par une idée qui la tourmentait grandement.

Une future baptisée qui tue son prochain mérite-t-elle le baptesme ? L'assassinat est-il compatible avec l'amitié aristotélicienne ? Elle n'avait poinct pu discuter avec la jeune fille et s'estait abstenue de rencontrer l'archevesque.

En vérité, le Procureur de l'Officialité sommeillait... mais poinct tant que cela. En ce jour bény, elle estait au premier rang, assise sur les bancs des stalles réservées aux clercs et elle fixait le spectacle qui se passait sous ses yeux... Elle ne signala poinct sa présence, nul ne l'avait remarquée, la porte de la sacristie avait esté huilée à bon escient...
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Retour en douceur (ou pas ^^ ) après un long WE...

Eulaly_de_baylaucq

Citation:

T'énerves pas mon coeur, je voulais juste le faire patienter le temps que t'arrives!

Mouarf... Mouais... A la limite... M'enfin...

Il est craquant, elle ne résiste pas. On n'en est pas encore au sourire mais son regard s'adoucit tandis qu'elle hausse les épaules.

Citation:

Nous sommes au complet. Que les deux futurs baptisés s'approchent de moi, encadrés chacun par leur parrain et par leur marraine.
Allez, allez, approchez donc !

Elle se retourne, voit enfin Audelia et lui fait un signe, sourit à sa marraine, cherche son parrain des yeux.
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http://www.youtube.com/watch?v=MmvtVHHtRWo

Zeliejeanne

Citation:

Nous sommes au complet. Que les deux futurs baptisés s'approchent de moi, encadrés chacun par leur parrain et par leur marraine.
Allez, allez, approchez donc !

Nevgerel

Slystaline

Citation:

Nous sommes au complet. Que les deux futurs baptisés s'approchent de moi, encadrés chacun par leur parrain et par leur marraine.
Allez, allez, approchez donc !

Et Sly de s'avancer. La mine est grave, concentrée, il se dirige vers son filleul afin d'être derrière lui lors de ce moment plein de solennité.
Quand.

Tibere

Les sourcils du prélat se froncent lorsqu'il voit arriver le jeune Florestan, seul...
Puis quelques instants après, c'est au tour de la jeune femme. Des excuses saugrenues sont prononcées. Tibère en prend bonne note et se glisse derrière l'oreille qu'un de ces quatre, ces gens-là devront passer en confession.

Il lève les bras au ciel, le visage se radoucit. Il annonce aux gens assemblés devant lui :

Nous sommes au complet. Que les deux futurs baptisés s'approchent de moi, encadrés chacun par leur parrain et par leur marraine.
Allez, allez, approchez donc !
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Archevêque de Malines. Général de la Compagnie d'Aristote.

Tibere

Une fois tout le monde en place, Tibère s'adresse à voix haute aux présents.

Fidèles de Tournai ! Aujourd'hui est un jour de joie ! Deux Flamands ont fait le choix de rejoindre la communauté des croyants et par ce geste affiche clairement leur attachement à l'Amitié aristotélicienne, ciment de toute société humaine. Par cet acte, ils s'engagent à respecter les valeurs de paix et d'harmonie que Dieu a voulu instaurer sur Terre et que trop d'hommes ont voulu mettre à bas. Par ce geste, ils montrent au Sans Nom et à ses séides que la Lumière n'est pas éteinte et que les ténèbres un jour seront vaincues.

Eulaly, Florestan, je vais vous demander de réciter haut et fort notre credo !
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Archevêque de Malines. Général de la Compagnie d'Aristote.

Slystaline

C'était un jour tout à fait particulier dans la vie du Coq de Tournai. L'un de ces jours, à la lumière ordinaire, où tout parait pourtant si différent.
Ce matin, on baptise sa pupille. Un pas de plus dans sa vie de jeune femme. La jeune sterne a appris à voler de ses propres ailes, et Staline se sent... plus vieux.

Il le dit. Il le répète.L'Aquilon de la vie a soufflé sur ses traits. En témoigne les rides du lion sillonant son front, marque de réflexion et d'expression. Il passe inconsciemment l'ongle de son annulaire seint d'une chevalière sur une de ses ridules du sourire.
L'âge. La maturité... Il n'en est pas moins superbe. Avec ce charme particulier, à la fois proche et distant, mystérieux et cabot, qui fait se pâmer de désir la mère de famille, et fantasmer la jeune fille en fleur.

Le Parrain entre donc dans l'Eglise. Parrain oui... C'est également le baptême de celui qui, d'aprés le tout Tournai, sera sans doute son futur gendre.
Le jeune Florestan lui a demandé de devenir son parrain. Un choix étrange pour un jeune homme saint d'esprit.

Le port est altier. La canne martelle le sol, cadençant chacun de ses pas. Il salue affectueusement Audelia, avant d'adresser un signe de tête respectueux au Père Tibère, et de se mettre debout devant le premier banc. Droit comme un I, il attend. Sa femme, les convives, et les futurs baptisés...

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Zeliejeanne

Toujours une chose à faire au dernier moment, Zélie reste calme en apparence mais n'en méne pas large. Elle voulait rester l'élément fort de cette famille. Entre une pupille fragilisée par l'amour et son époux toujours fantasque, elle se devait de rester celle sur qui ils pouvaient se reposer. Mais Zélie n'était qu'une femme sensible et fragile, elle avait besoin de temps à autres, de se ressourcer dans la solitude. Elle avait donc envoyé son époux en éclaireur vers l'église.

Va accueillir les invités ! j'arrive dans la minute, juste une dernière chose à vérifier ... allez .. hop hop !

Une fois seule, elle se mit à parler à voix haute avec Moon, comme elle le faisait souvent. Leur conversation terminée, elle prit le chemin de l'église. Elle y entra d'un pas ferme. Un coup d'oeil circulaire, son étonnement de ne pas voir Eulaly, pourtant partie bien avant eux, lui fit une grimace dubitative. Elle apreçoit Audelia, elle s'approche, elle la bise.

Merci Audelia d'être venue. Eulay va être ravie de ta présence.

Un salut de tête respectueux envers l'écclésiastique, Zélie remonte l'allée et va s'installer près de son époux dont elle est si fière. La petite tisserande monte sur la pointe de ses pieds, l'embrasse pudiquement et lui glisse l'oreille :

"tu es magnifique mon coeur. Mais où est Eulaly ? elle n'est pas encore arrivée ? Que fait-elle ? et Flo ? il est pas là non plus ?"
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Tibere

Les cloches ont cessé de sonner sur ordre de Tibère. Le temps est passé pour l'appel des fidèles.
Il a reconnu parmi les gens assemblés le parrain et la marraine. Il n'est pas habitué des gens de Tournai, mais il met un point d'honneur à mettre un nom sur chaque visage.
Par contre... les deux principaux acteurs de la cérémonie ne sont toujours pas là.
Son visage se fait grave. On peut voir son pied droit battre le sol ou sa main droite agiter la bague épiscopale qu'il porte sur l'annulaire gauche.
S'adressant aux gens devant lui et qui ont déjà pris place.

Quelqu'un sait-il où sont nos deux jeunes écervelés ? Savent-ils que l'on ne fait pas attendre un archevêque ?
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Archevêque de Malines. Général de la Compagnie d'Aristote.

Florestan42

Il le sentait bien qu'elle était en colère...Certes, il aurait pu l'attendre. Mais depuis le temps qu'ils attendaient tous deux de se faire baptiser, il ne voulais pas prendre le risque que Tibère prenne la "mouche" et décide d'annuler le baptême à cause du retard des deux intéressés. Il jetta un coup d'oeil en direction de 'Laly...puis se pencha vers elle et lui murmura :

T'énerves pas mon coeur, je voulais juste le faire patienter le temps que t'arrives!
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Nolaine

Ce jour là, Nolaine tait venu pour se recueillir, prier aussi et allumer un cierge comme le jour ou elle l avait fait avec Eulaly.

Elle entra dans l édifice...Il y avait déjà du monde, Nolaine soupira elle ne pourrait se recueillir , devrait repasser un peu plus tard.
C'est quand elle commença a faire demi tour qu'elle entendit des voix connues... trop peu entendues depuis ces jours, son cœur se serra quand elle compris que c’était le baptême d'eulaly et son frère...

Elle ferma les yeux un instant pour laisser passer toute la tristesse qu elle avait réussit a enfouir depuis des jours... mais elle la submergea a nouveau et des larmes perlèrent sur ses joue et pour ne pas entacher cet évènement, auquel, elle n avait pas té convié de toute façon, elle sortie.

Il fallait qu'elle se rende compte qu'elle ne faisait plus parti de cette famille, plus partie de leur vie, même qu'elle n avait plus d affinité avec son jumeau...

Le voyage avec Kim lui changerait les idées surement...

Florestan42

Florestan se pointa en retard et essoufflé devant la porte de l'église de Tournai...il se retourna, histoire de voir si Eulaly arrivait à son tour...mais ce n'était pas le cas. Que faire? l'attendre devant la porte? ou alors entrer et faire patienter tout le monde le temps qu'Eulaly arrive en racontant une aventure extraordinaire qui pourrait justifier ce retard injustifiable...
Le jeune homme jeta un coup d'oeil à l'intérieur de l'église et l'archevêque lui semblait légèrement agacé par la situation. Florestan entra donc...Eulaly ne tardera pas de toute façon.
En s'avançant dans l'allée, il salua les différentes personnes présentes et notamment Jo, l'homme qui lui avait toujours été de "bon" conseil depuis son arrivée en Flandres, qui avait accepté d'être son parrain. Puis il s'avança vers Tibère, le salua et lui murmura.

Je suis désolé d'être en retard, Eulaly arrive d'ici quelques minutes...nous avons été confronté à un impondérable...
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Eulaly_de_baylaucq

"Il aurait pu m'attendre !!!"

Oh comme elle ronchonne, comme elle maugrée, en tentant de redonner à ses cheveux une allure acceptable.
Pour sûr, ce fût plus rapide de se recoiffer pour lui !

Après la luxure, la colère. Beau démarrage de sa vie d'aristolélicienne.

La mine renfrognée, l'air mauvais, elle se hâte jusqu'à l'Eglise dans laquelle tout le monde est déjà entré même lui et y pénètre sans délicatesse, jette un regard noir à son blond puis se force à s'adoucir pour s'adresser à l'archevêque :

Je vous prie de m'excuser. J'ai... Je...

Elle ôte quelques brindilles accrochées à la manche de son aube.

Je suis tombée dans les ronces.

Et le mensonge.
Il allait sans doute falloir prier très fort pour se faire pardonner...
Menton relevé dignement, regard fixé droit devant, Eulaly va essayer de se concentrer sur ce moment important de sa vie.
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Tibere

Tibère jette un coup d'oeil vers le ciel. Les nuages sont là, mais le soleil parvient à briller. Belle journée donc. Il s'interroge un peu sur le retard des deux futurs baptisés, mais il a l'habitude. Il viendront.
Il en profite pour saluer les entrants, les uns après les autres, comme cette femme qui lui fait un signe respectueux et qu'il n'a pas l'impression de connaître. Peut-être viendra-t-elle le voir à la fin de la cérémonie.
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Archevêque de Malines. Général de la Compagnie d'Aristote.

Audelia

Audélia :encore endormie dans son lit de fortune.
Sous la toile dressée sur les terres sur Seigneur de Lessines en attendant de trouver un logement plus ….confortable.

(((((Bong)))))(((((Bing)))))(((((Bong)))))

Non!!!!!!! Pas déjà!!!!

Un cri plaintif s'élève dans ce petit matin.
Elle se retourne, se réfugie sous l'oreiller en plumes de canards pour faire taire les tocantes, éternue et jure :

Put' de volatiles! Même morts, ils me pourrissent la vie!

Mais les cloches ne cessent pas, elles sonnent même étrangement...

Nev a du trouver l'entrée et la corde, l'est encore bourré le saligaud, je vais lui en causer deux mots ce soir si le tout puissant réitère le miracle et qu'il réchappe encore de sa beuverie de la veille

(((((Bong)))))(((((Bing)))))(((((Bong)))))

Elle envoie balader le coussin qui s'écrase lamentablement sur la table, renverse le petit pot de lait et ….son contenu se répand sur la seule toilette convenable de la brune.

Elle suit tout ça d'un air hagard , puis comprend.
La robe, sur le dossier du siège, elle est là parce que.......

D'un bon , elle se lève , la tête encore vaseuse d'avoir veillé toute la nuit sur les remparts pour défendre la ville, secoue le pied qu'elle vient de plonger dans l'assiette de sauce tomate de la veille , jure encore :

Le baptême!!!!!!!!!!!
J'suis à la bourre!!!!!!!!!!

Quelques ablutions de circonstances avec les moyens du bord, un lacet de soie pour retenir la chevelure en bataille et faire illusion, et …...la robe bleue à la douce odeur de lait caillé qu'elle va se trainer toute la journée et Audélia dévale les ruelles jusqu'à l'entrée de l'église .

Les yeux sont encore plein de sommeil, le coeur bat la chamade de la course effrénée.
Une flaque pas trop , trop sale sur une cuvette formée des pierres usées de l'église , elle met ses mains en coupole et recueille la pluie de la veille .
Elle lisse une mèche ou deux , échappées de son chignon , se rafraichit encore le visage , se colle un sourire : « je suis prête depuis si longtemps!!!!! J'ai passé trois heures à me préparer , je suis donc tout à fait sûre de moi » et finit par entrer dans l'église.

Personne......

Personne sur les bancs.....
Elle cligne des yeux le temps de s'habituer à la relative obscurité du lieu.

Elle jette un oeil au Pére Tibère en pleine préparation, le salue respectueusement et lui offre son plus beau lever de sourcil interrogateur.....
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Tibere

Grand jour à Tournai ! Deux baptêmes en même temps. L'archevêque a le sourire au lèvre. Il attend les deux croyants ainsi que tous les invités à la cérémonie.
Au-dessus de lui, les cloches de l'église sonnent à toute volée.

(((((Bong)))))(((((Bing)))))(((((Bong)))))
(((((Bong)))))(((((Bing)))))(((((Bong)))))

Bienvenue à vous, installez-vous.
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Archevêque de Malines. Général de la Compagnie d'Aristote.

Eulaly_de_baylaucq

(((((Bong)))))(((((Bing)))))(((((Bong)))))
(((((Bong)))))(((((Bing)))))(((((Bong)))))

Flo ! C'est l'heure ! On n'a pas le temps !

Eulaly, dans son aube de baptême, se débat un peu pour la forme mais sous les caresses et baisers de son fiancé empressé, elle ne résiste pas bien longtemps et très vite, les aubes sont relevées dans l'abri que leur offre un bosquet non loin de l'Eglise.

Juste avant le baptême... Oui... Reum... Ce n'est sûrement pas très raisonnable mais que voulez-vous... Fringuante jeunesse hein !

Si elle n'avait pas voulu partir avant sa famille pour vérifier que l'Eglise était prête, si elle n'avait pas rencontré Flo en chemin, si elle ne l'avait pas trouvé si sexy dans cette aube, s'il ne l'avait pas embrassée si ardemment, s'il n'y avait pas eu ce bosquet placé juste là à ce moment précis, si l'interdit n'avait pas été si excitant... Les choses se seraient passées autrement et ils seraient sans doute maintenant agenouillés là, devant l'autel pour se préparer mentalement à recevoir le baptême.

"Ne nous soumets pas à la tentation". C'est râpé.

Ils trouveraient une excuse. Elle ne serait sans doute pas crédible. Elle allait se faire incendier. Mais ce qu'il lui fait là, entre les arbres, çà vaut bien toutes les punitions du monde.

Soucis électriques dans la région de JD Flo suite à une tempête, çà devrait être rétabli mercredi. En attendant que tout rentre dans l'ordre, vous pouvez installer et faire s'impatienter vos persos. Désolée pour le désagrément.

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Slystaline

Lors d'une beuverie comme pas mal d'autres en taverne, l'homme au moustache frisé les plus célèbres de Flandres avait parlé à Sly du diacre Jacquot, de sa réserve, de sa passion, pour les vins fins, Picpoul du Pinet, Pauillac, Meursault, Pouilly Fuissé, Chateauneuf du Pape, Pacherenc du Vic Bihl, et autres joyeusetés tantôt minéraux, tantôt fruités, tantôt blanc, tantôt rouge. Les Tournaisiens ne sont pas daltoniens. Et toutes les couleurs sont dans leur gouts.
Nevgerel lui avait également narré ce qui n'était alors qu'un projet vague... Squatter l'eglise de Tournai -à défaut d'avoir réussi à squatter le fossé du Fruit, du fait des vélléités et de la cruauté de la mairesse-.

Cette fin de soirée là, le tirailleur ouvre un courrier contenant les mots suivants "J'y suis arrivé" avec des tâches de vinasse dessus.
"Tilt" son esprit de déduction mythique fait son oeuvre. Sans dire un mot à personne, il se rend à l'église. Ouvre la porte. Qui grince. Ca fait toujours ça une porte d'église.

Il entre. Fait quelques pas. Glisse sur le sol parfaitement astiqués. Tombe sur le coccys. Eructe un certain nombre de jurons particulièrement insultants pour les personnes âgées, les mères, les borgnes, les animaux. Des mots qui n'ont rien à faire dans un lieu saint.
Ca et les meurtres, faudra pas qu'il s'étonne de rôtir sur la lune.
Il se relève. Voit l'empilement de chaises.

Il braille :

Nev! Nev! J'suis là! Fait soif!
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Nevgerel

Tout ce temps sans nouvelle, mais qu'avait-il bien pu se passer ?

Il fallait bien avouer que si la compagnie des curés n'était pas toujours de la plus intense rigolade, leurs goûts en matière de vins et autres liqueurs, en revanche, étaient dignes des salons les plus huppés.

Nevgerel, pour avoir été dans un lointain passé l'ami du Diacre jacquot dont la passion pour la dive bouteille excédait si bien celle réservée à Christos qu'elle l'avait emmené avec une belle précocité au paradis des buveurs avant même que le Très-Haut ne pût s'émouvoir de sa capacité à hurler seul des psaumes à trois voix en canon dès le treizième verres, avait reçu l'insigne privilège d'apprendre sur cette église tous les secrets les plus jalousement gardés... qui se trouvaient être aussi les plus précieux.

Parmi eux se trouvait la sainte cave aristotélicienne, dont précisément à cet instant Nevgerel tentait d'en remonter les marches. De la présence des deux prieurs qui avaient fait visite plus haut, il n'avait rien entendu, ou plus précisément, disons qu'il en avait entendu à peu prés autant que Christos et de leurs doléances, eh bien pas mieux. Cela dit si la surdité de Christos demeurait un mystère, celle du blond moustachu devait vite s'éclairer

y gné vraiment, y gné vraiment ménophénal lalala la lalalala
y mérit'rait, y mérit'rait une grosse mandale lalala la lalala

Effort de remontée qu'une heure plus tard avec le concours judicieux d'un autre crû il réussit héroïquement à surmonter et grâce à quoi il parvint enfin à se suspendre dans la nef au bras d'Aristote dont la statue posant fièrement semblait vouloir transmettre aux humains quelques saintes paroles qu'ils ne saisiraient jamais.

Chââââlûûûût "ristote ! et dis moi vieuuuuux bouc !, fit-il en agitant son magnum de Haute Côte de Nuit

est-ce que chichi..euh hihihihihi est-ce que chichi nan ! Est-che que.... est-che que... est-che que cici, est-che que ch'est à qui mmh ? Est-che que ch'est Aristot c'est li sien ? mmmh ?
naaaaaann,
ch'est Arichtot c'est li mien !
Mmphphihihihi !, explosa-t-il d'un rire compréhensible aux seuls ivrognes, serrant contre lui ce beau magnum promesse de si pleines félicités.
Naaan mais fais pas la yeule heu ! attends !... attends... r'ga'de ! r'ga'de là, y a tous nes bouquets d' f'eurs chéchés du baptême au Trognon Vert. Attends, on va jouer tous nes deux ! Fais pas na yeule !

Nevgerel mû par un enthousiasme sans borne ni limite ramassa les colliers de fleurs, se recula de dix pas et commença une longue séance de tir au collier en visant la tête d'Aristote.
Sur les vingt colliers, il toucha trois fois Christos au menton, réussit cinq tirs sur les candélabres dont deux allumés où les colliers prirent feu, sept allèrent trouver refuge dans l'ombre, deux gagnèrent la tête d'Aristote, un explosa en vol et le dernier finit par ceindre la tête de Nev parce que malgré tout il avait gagné.

Ces gentilles et ludiques agaceries ayant trouvées leur terme, Nevgerel expliqua à Aristote quand tout de même il déconnait et que non il ne pouvait pas passer le nuit à faire l'andouille avec lui, car lui, il avait du travail, que non la majorité des humains ne passaient pas leur temps immobile à faire les mystérieux, ils se faisaient déjà assez engueuler par leurs femmes. Il lui promit qu'il reviendrait avec des jouets, oui, et qu'ils feraient des contrepèteries.
Après quelques autres accords passés difficlement en tentant de restreindre les caprice d'Aristote qui trouvait enfin à se distraire, Nevgerel put enfin se relever pour entamer le projet qu'il avait conçu.

Le merveilleux moustachu se mit donc à faire un peu de rangement dans tout ce foutoir qu'on osait nommer lieu de culte, et dont toute l'erreur provenait d'avoir mit un « l » à la place d'un « i ». Il commença par réorganiser les chaises en les disposant en monticule de chaque côté ; les gens n'avaient pas à venir pour s'assoir, ils pouvaient aussi bien rester debout pour les plaintes miteuses qu'ils venaient répandre, et s'ils voulaient vraiment s'assoir, ils n'auraient qu'à se servir et se mettre n'importe où. Ensuite, il sortit des produits d'entretien, savon, flotte, vinaigre, balai, et lustra le sol pour qu'on s'y vautre la face avec panache. C'était la moindre des dévotions qu'on devait au très Haut après tout. Ensuite de quoi, il était franchement crevé et son ange gardien l'avertit que ça faisait plus d'une page qu'il faisait le con, ça commençait à bien faire, aussi ne prit-il que le temps de verser le fond des bouteilles non vidées dans les bénitiers à secs avant de s'en replier vers les caves, ni vu , ni connu.

Ashuryan

Alors que je me rendais a la messe en ce soir de Mercredi.

Je restais assis, la. Personne dans l’église le prêtre ayant déserté son poste. Le Mercredi Saint ayant le seul jour ou je puisse entendre les paroles du Seigneur. Je m'assis dans ce silence glacial et commença a prier par moi même.

Ashuryan un simple paysan

Message déplacé ici par la censure.

Fergal

[Un dimanche comme un autre à Tournai.]

Notre rouquin, la mine des mauvais jours, et encore plus sombre qu'à l'ordinaire, entre dans l'église désespérement vide, de Tournai. Se découvrant en foulant le sol de l'édifice, le jeune breton prend place au premier rang, face à l'autel devant lequel il s'est incliné et signé.
Mains jointes, il lève le regard vers les vitraux ornant les murs du choeur, laissant échapper un long soupir.

Demain dans la nuit il prendra la route, le coeur empli de tant de questions, l'esprit envahi de doutes.
De quoi l'avenir serait fait
Il n'en sait rien, mais une seule certitude en cet instant l'habite, noyée au milieu de ses tourments.

Partir est la seule solution. Fuir pour ne pas affronter ce qu'il ne peut plus supporter.

Silencieux, perdu dans ses pensées, l'homme se met à murmurer.

Seigneur ?
Pourquoi ?

Pourquoi avoir créé l'homme aussi profondément mauvais ?
Pourquoi laisser faire de telles atrocités ?

Seigneur ... Je ne comprends pas, je ne comprends plus.

J'essaie, je prie chaque jour.
Je lis vos enseignements et je tâche en chaque occasion que vous m'offrez de les suivre et d'aimer mon prochain.
J'essaie de pardonner pour ce que je vois, entends et qui m'horrifie.

Mais ce monde de haine, de violence gratuite, et de totale désinvolture envers la vie ... Je ne peux pas, je ne peux plus ...

Je ne comprends pas, je ... ne comprends pas ... Je ...

Et les derniers mots du pieux jeune homme de mourir dans un sanglot. Lui, l'insensible, au masque froid, qui d'ordinaire n'affiche aucune émotion. De chaudes larmes dévalent ses joues diaphanes, le Defaoüet baisse sa garde, laissant exploser son chagrin si longtemps contenu.

Fergal pleure.

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Eulaly_de_baylaucq

C'est deux princesses des neiges, serrées l'une contre l'autre, bras-dessus, bras-dessous qui affrontent le vent glacial pour atteindre l'église qui, bien que froide, leur offre un abri plus qu'appréciable.

Elles avaient eu une discussion nécessaire, calme et éclairée qui avait débouché sur une véritable prise de conscience de la petite blonde concernant l'ampleur des conséquences de ses choix récents.

Un doux sourire à son amie, complice, sincère, un peu triste aussi.

Elle fait retomber sa capuche enneigée. Le sol à ses pieds s'orne d'une poussière blanche, scintillante, froide.

La jeune fille avance son bras vers un cierge vierge, le tend vers son amie pour qu'elle le prenne avec elle.
D'autres brûlent déjà sur le porte-cierge portant les prières et supplications vers le Très-Haut.

Ensembles ?
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Eulaly_de_baylaucq

Citation:

Que l'on trouve le bonheur quel qu'il soit.

Eulaly acquiesce d'un signe de tête puis ferme les yeux quelques secondes pour joindre mentalement sa prière à celle de son amie.

Quand elle les rouvre, elle observe la flamme danser aux côtés des autres, chaudes petites lumières qui portent tant d'espoirs dans le froid glacial de cette église.

Un doux sourire à son amie.
Elle avait bien entendu la porte s'ouvrir après qu'elles soient entrées mais ne voulait pas troubler ce moment solennel par de quelconques salutations.

Et c'est donc seulement lorsqu'elles ont fini qu'elle se penche vers Nolaine :

Je crois que nous ne sommes plus seules.
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Nevgerel

Elle avait, disait-on, une nouvelle fois été abandonnée.

Nevgerel approcha.

D'aussi loin que s'en revint sa mémoire ; car le vil fosséen de Tournai possédait à l'encontre de toute attente une mémoire, par devers lesquelles - lesquelles d'attentes bien entendu, le lecteur adroit qu'une piste changeante n'aura pas désarçonné si vite l'aura compris tout de suite, il en retournait qu'il s'avérait toujours dangereux de faire face à l'opposé de quoi l'on se croyait tranquillement adossé sans en avoir d'abord pris connaissance par une double volte, car l'arrière avait une fâcheuse tendance à se mouvoir avec le dos, phénomène qui a peu changé jusqu'à aujourd'hui, toutes les femmes vous le diront : c'était du moins dans de telles certitudes que naviguaient les pensées du fin moustachu autrement connu sous le nom de Seigneur des Creux Moussus, au gré de quoi sensible à la confusion des événements, le lecteur que ne trompe pas le cri du hérisson à bec jaune qui couine de branche en branche au crépuscule, avancera sûrement que de telles divagations n'étaient pour surprendre de la part d'un olibrius de son genre connu pour agir non pas vraiment à l'instinct mais encore davantage "au pif", présomption à laquelle par vérité historiale aussi bien que par honnêteté diégétique, il vaut de préciser qu'il s'agit exactement ici d'un nez qui voque, association audacieuse de termes qui en dit long et même plus qu'il n'en faudrait sur l'état de cette mémoire, revenant justement comme vous pouvez le constater devant vous, dans un état proche de l'hallucination mais néanmoins réel, à ce constat irréfutable :

l'église de Tournai n'avait jamais réussi à accueillir l'engeance goupillonne de façon pérenne.

Le lecteur encore présent à l'issu de ce paragraphe sorti sans contrôle ni censure qu'agite le chaleureux réconfort de se savoir toujours vivant, se trouvera peut-être au delà de la simple stupéfaction plus averti en comprenant qu'il vient de suivre un authentique moment de vie intérieur dans le cerveau de Nevgerel, en termes de quoi il sera je l'espère d'assez bonne composition pour éprouver un instant d'hébétude admirative pour moi qui le supporte en continu depuis plusieurs années.

Jetant un dernier coup d'oeil par dessus l'épaule, assuré de n'être ni observé, ni suivi, le Gardien Sacré des Dunes Siamoises, passé un léger tour de crochet, poussa l'épaisse porte du lieu de culte.

Et y entra.

Car il devait être qu'il advint que le vil fosséen, privé de son fossé par l'infâme Keewy, dût à son retour trouver logis digne de lui.

Nevgerel qu'entourait un silence propre au destin qui s'accomplit, s'avança au milieu de la nef. Il avisa une sculpture de Christos et déclara avec toute la gravité que la situation recommandait :

- T'as vu ? Chuis là ! Epatant non ?... Ah au fait vieux, y a un pigeon qui t'a chié sur la tête, je l'enlève pas hein, ça te rajoute une petite touche sympathique.

Les mauvais historiens vous diront qu'ensuite il leva solennellement la tête vers le dôme du chœur, mais c'est faux car c'est le dôme du chœur qui s'abaissa jusqu'à se soumettre à son regard.

Nevgerel parcourut son nouveau domicile, bien conscient que dans un premier temps il lui faudrait demeurer discret sur ce nouvelle sédentarisation. Aussi commença-t-il par en faire bien soigneusement le tour, faisant le compte des objets qu'il pourrait réunir pourde futures distractions, puis comme l'heure était tardive, il se mit en quête de trouver la planque du vin de messe.

Sully_delatour

Sully poussa la porte et entra dans l'église froide et sombre.
A la lueur d'une petite chandelle, elle se s'avança dans l'allée centrale et alla jusqu'au premier rang, devant l'autel.
S'asseyant à la première place, à gauche de l'allée, elle posa sa chandelle à même le sol puis resta là, silencieuse, à contempler les ombres dansantes contre les murs. Ces ombres sans âme, formées par la flamme vacillante, se tordaient en une sorte de lamentation autour d'elle.
Elles semblaient vouloir lui faire peur...

"Non, ma place n'est pas ici...
La route est longue, Seigneur, protège mon voyage."

Laissant sa chandelle à même le sol, Sully se releva et se dirigea vers la porte qu'elle ne prit pas soin de refermer en sortant.

Kolopi4

Enfin, Kolopi arrivait à Tournai. Jamais il n'avait cru pouvoir le faire. Les conditions météorologiques n'avaient pas été très bonnes. Il était exténué lorsqu'il passa enfin les portes de la ville avec son compagnon de voyage.

C'était sa toute première visite dans la ville et il ne savait pas vraiment où aller. Il déambula dans la ville couverte d'un manteau blanc. Il regardait dans les vitrines des magasins. Il n'était pas presser de trouver un endroit pour la nuit. Kolopi commençait à avoir les mains gelées.

Dans la froideur, entre deux bâtiments, Kolopi aperçut l'église de la ville. Il la savait ouverte pas comme celle de Dunkerque à l’abandon depuis si longtemps. Avant d'entrer il remarqua des traces de pas fraîches sur le parvis. Il doit y avoir déjà quelqu'un... Enfin, il poussa la porte et entra.

Un vaste et silencieux endroit s'offrit à lui. Une douce chaleur vint lui caresser les doigts. Il aperçu alors ceux qui l'avaient devancer dans l'Église...

Nolaine

La main sur le cierge, le regard tendre sur Eulaly, c'est avec une voix basse et chaude qu'elle répondit "oui". Bien sur qu'elles le feraient ensemble... C'était même la tout l’intérêt du geste.

C'est alors que le cierge tendu vers un autre déjà allumé, que la flamme du souhaite brilla. Un souhait qu'elles fessaient a deux, le même pour eux trois...

Que l'on trouve le bonheur quel qu'il soit.

Nolaine soupira, comme si l'effet du vœux faisait déjà son œuvre. Sa main se glissa dans celle de son amie et la serra avec douceur.

Elle ne savait pas ce qui l'attendait pour l'avenir, mais savait que l'amitié qu'elle avait avec Eulaly, était une force pour affronter ce qu'il était destiné.
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Tibere

Laissant un peu de temps afin que chacun s'imprègne pleinement des paroles prononcées, il reprend ensuite son discours.

Je vous parlerai aujourd’hui d’un texte que je trouve très instructif.

Il se dirigea derrière le lutrin sur lequel était posé le Livre des Vertus.

Il s'agit d'un passage du livre des vertus extrait des chapitres sur la préhistoire. Ouvrez grandes vos oreilles !

Citation:

Livre de la Pré-Histoire, chapitre IV - « Les péchés »

1 Les humains avaient découvert l’acédie. Ils avaient dédaigné l’amour de Dieu pour lui préférer les choses matérielles qu’Il avait créées. Ils avaient pris goût à une part du divin, en oubliant qu’il fallait aimer l’ensemble. Oane n’était plus là pour les guider, lui qui avait été le seul à comprendre ce qu’était l’amour du Très Haut. Maintenant seuls, privés de leur guide, les humains ne savaient plus différencier la vertu de l’erreur.

2 Certains se mirent alors à manger plus que la faim ne le leur demandait, y prenant un plaisir qui ne faisait que s’amplifier. Le goût sucré des fruits, la chaleur de la viande et l’ivresse de l’alcool prirent le pas sur les plaisirs simples de la vie. Il n’y avait plus la moindre place dans leurs plaisirs pour la douce senteur des fleurs, ni pour la beauté des paysages. Ils en arrivèrent à un tel point que même les si nombreux fruits de leur labeur ne suffisaient plus à combler leurs envies.

3 C’est alors que la gourmandise brisa les liens qui unissaient les hommes et les femmes. Chacun gardait pour soi les fruits de son propre labeur et refusait de les partager. Le fort produisait plus, mangeait plus, buvait plus, et devenait plus fort encore. Le faible produisait moins, mangeait moins, buvait moins, et s’affaiblissait. La communauté des hommes et des femmes se divisait à cause de leur goût immodéré des choses matérielles, qui les conduisit à l’avarice.

4 Alors, l’homme et la femme se firent orgueilleux. Le fort se mit à mépriser le faible, qui ne pouvait pas se nourrir autant qu’il le souhaitait. Comme la Créature Sans Nom, ils pensaient maintenant que le rôle des forts était de dominer les faibles. Celle-ci vit donc que l’heure de sa revanche était venue. Elle se mut dans l’ombre et s’approcha alors de ceux qui étaient ainsi méprisés, car ils n’avaient plus assez pour se nourrir. Elle leur demanda: “Pourquoi vous laissez-vous faire ainsi, pourquoi ne pas renverser les rôles?”

5 Et le faible se mit à envier le fort. Le fort, satisfait de sa situation, ne voyait pas le faible se demander pourquoi il était moins bien loti que lui. La Créature Sans Nom exultait de joie, car elle sentait l’heure de sa gloire arriver. Elle murmura à l’oreille du faible et attisa son envie. La colère gronda dans le coeur du faible, qui se révoltait intérieurement contre cette injustice. Elle lui demanda pourquoi il liait ce sentiment dans son esprit et ne le laissait-il pas s’exprimer?

6 Alors, l’homme et la femme frappèrent leurs frères et leurs soeurs. Prenant couteau et hache en main, chacun frappa l’autre en une tempête de violence et de destruction. Ils venait d’inventer la guerre, qui atteignit son paroxysme lorsque chacun se mit à brûler la maison et à dévaster les champs de l’autre. La Créature Sans Nom vint à nouveau près de ceux qui l’écoutaient et leur dit que la violence et la haine leur permettraient dorénavant de dominer leur prochain.

7 L’homme prit alors la femme et la femme prit l’homme. Le fort abusa du faible et le faible subit le fort. Tous s’unirent en une orgie bestiale de stupre et de violence. Leurs corps mêlés reflétaient les flammes des maisons qui brûlaient. La nourriture était dévorée, la boisson engloutie. Les paroles suaves encourageaient les gestes indécents. Une véritable orgie de débauche avait lieu. Et de l’amour de Dieu il ne fut plus question.

Il relève la tête et s'adresse à tous.

Voyez donc comment ce texte est riche en enseignement. En se détournant de Dieu, les Hommes ont sombré dans la folie, multipliant les actes obscènes et contraires aux Ecritures. La colère de Dieu fut alors grande car ce désordre faisait le jeu du Sans Nom qui au contraire soufflait du feu sur les braises et se frottait les mains.
Les Flamands doivent craindre à leur tour de s'éloigner trop de Dieu. Il n'en surgira qu'une seule et unique chose, le chaos ! Méditez bien ces paroles et diffusez-les autour de vous. Vous avez chacun le pouvoir de ramener votre voisin à la raison, sur le chemin de la foi.
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Archevêque de Malines. Général de la Compagnie d'Aristote.

Tibere

Mes frères et soeurs en la foi, avant de nous quitter, j'aimerais que nous reprenions tous ensemble la prière dédiée à la sainte patronne de Flandre, Illinda !

Citation:

Dieu est mon berger.

Je ne manque de rien.

Dans les paysages verdoyants…

Il rassérène mon âme.

Même quand je vais dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains pas le mal, parce que tu es avec moi : ton bâton et ton appui me consolent.

Mon verre déborde.

C'est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.

Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours.

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Archevêque de Malines. Général de la Compagnie d'Aristote.

Beeky

La vicomtesse communia et récita le credo avec tous les autres fidèles. Lorsque l'ite fut prononcé, elle tourna les pages de son livre d'heures et d'une voix claire pria saincte Illinda.

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Retour en douceur (ou pas ^^ ) après un long WE...

Nolaine

Après une discutions fort agréable entre filles au chaud en taverne, il était temps d aller affronter le froid pour se diriger vers l église. C'est en se serrant prêt de son amie, que Nolaine arriva dans l édifice. La porte fut pousser pour que les deux jeunes filles puissent aller faire ce qu'elles devaient faire.

Elles devaient allumer un cierge pour une bonne raison, c'était même une affaire d amitié.
Nolaine avait le sourire, sachant que ce geste était symbolique et plein de sens.
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Tibere

Une fois son discours achevé, le prélat attend un peu puis il prend le pain et le rompt. Il verse du vin dans une coupe et s'adresse aux fidèles.

Je vous invite à venir célébrer l'Amitié, comme Christos nous l'a recommandé.

Puis il poursuit :

Reprenons ensemble le credo mes frères et mes soeurs.

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Archevêque de Malines. Général de la Compagnie d'Aristote.

Beeky

La vicomtesse se leva comme le reste de l'assemblée et son livre d'heures à la main, elle récita le confiteor.

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Tibere

Tibère placé à l’entrée salue un à un les fidèles qui se présentent. Il reconnait les visages et leur sourit, les remerciant chacun par un petit mot de leur présence.
En voyant arriver dame Beeky, son regard se fait plus froid. Il est un peu surpris lorsqu'elle vient lui baiser l'anneau épiscopal, signe qu'il interprète comme un grand pas en avant fait par la femme. Le "merci" qui accompagne le geste, l'étonne un peu aussi. Il lui sourit comme le père le ferait à l'enfant prodigue.

Entrons, entrons, voulez-vous ?

Et tout ce petit monde de le suivre. Il traverse la nef, puis monte les marches qui le conduisent à l’autel.

Il se retourne alors vers l’assemblée.

Enfants de Tournai !

Je suis ravi de vous retrouver à nouveau ce dimanche. J'ai passé de longues semaines sur les routes à pallier le manque de clercs en Flandre, allant de village en village pour baptiser. Mais je sais que la foi est vivace et je ne désespère pas de trouver de nouveaux volontaires pour guider le troupeau.
Nous allons commencer l’office par une prière et je vais vous demander de vous lever et de réciter après moi ces mots appelant au pardon des fautes que nous avons commises.
Reprenez après moi :

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Archevêque de Malines. Général de la Compagnie d'Aristote.

Tibere

Une belle journée pour la messe. Il fait froid mais le ciel est bleu et dégagé. Le bon air marin vient rappeler à Tibère combien le Très Haut sait créer de belles et bonnes choses. Tournai est déjà bien animée sur la grande place.
Alors qu'il est devant le parvis, en haut des quelques marches qui précèdent l'entrée, il entend derrière lui les cloches de l'église sonner à toute volée. Il espère que les fidèles viendront nombreux. Et il les attend.

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Archevêque de Malines. Général de la Compagnie d'Aristote.

Amaurie

Entendant les cloches sonner, Amaurie pressa le pas. Il était pour une fois dégagé de toutes charges officielles et prenait enfin le temps de vivre pour lui même et de se consacrer un peu plus à la prière.
Cheminant le long des venelles tournaisiennes, il n'avait cependant pas le cœur léger.
A la tête des Flandres, le comte nouvellement élu perdait tout sens des réalités. Peut être était ce pire. Peut être était il à la solde d'un comté renégat et en était un lui même.
Tout ceci était confus pour le jeune d'Apperault mais il était certain que seule l'appartenance au royaume de France apporterait le salut aux Flandres.....

Arrivant en haut des marches du perron le fils de Beeky sortit de ses pensées pour saluer le prêtre qui accueillait les fidèles.

Le bon jour Monseigneur. dit il juste avant de prendre sa place pour assister à l'office.

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Khalidia

Mû par un réflexe imbécile, Khalidia s'était levé tôt ce matin, afin de vérifier les chiffres des mines. Ce ne fût qu'une fois une bonne boisson chaude avalée que la réalité des choses lui revint en mémoire, il n'était plus au conseil.

Il sourit à sa propre bêtise, mais, profitant de la matinée, il se dirigea vers sa boulangerie afin de la nettoyer un peu.

Il avait presque fini quand il entendit résonner les grandes cloches de l'église de Tournai. "Un peu de messe ne me fera pas de mal ! pensa-t-il". Il quitta sa boulangerie et se dirigea vers le bâtiment religieux, et vit Amaurie, qu'il n'avait croisé depuis la fin de leur mandat commun, saluer le curé de Tournai et entrer dans l'église. Après avoir lui même présenté ses hommages à Monseigneur Tibère, il alla prendre place dans la vaste nef.

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Fergal

De bon matin, notre breton local avait pris, comme à son habitude, le chemin de l'Eglise. Le comté était secoué, déchiré de part en part, et même si le jeune rouquin n'était, comme tout le monde ici le lui rappellait par trop souvent, qu'un étranger, son coeur ne pouvait qu'être meurtri de ce qu'il entendait et voyait autour de lui.

C'est donc, une fois encore, dans sa foi que Fergal escomptait trouver la paix et la réponse à ses tourments de l'esprit. Sur le parvis, c'est d'un inclinement de tête très respectueux que le jeune homme salua l'archevêque.

Monseigneur, vous n'imaginez pas ma joie de vous revoir ici en Tournai.

Puis plus bas, pour que seul le religieux puisse entendre.

Après l'office, je désirerai vous entretenir de l' affaire qui nous occupe, car je me dois de vous apporter réponse, et je préfèrerai le faire de vive voix que par messagers interposés.

Regard qui se releva alors et plongea dans celui de l'éclésiastique.
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Beeky

La vicomtesse, les yeux cernés et la mine triste leva le chef en odissant les cloches tinter à deux pas de son manoir tournaisien. Elle tenait à la main une copie de la déclaration matinale de Monseigneur Tibère et un sourire s'en vint habiter son pasle visage, songeant que le Très-Haut l'avait exhaussée et que peut-estre son confesseur y estait pour quelque chose... Jusqu'à tard dans la nuit, elle s'estait ouverte à lui de ce qui la chagrinait, cherchant des réponses à ses questions. Ils avaient devisé comme deux théologiens et elle s'en estait allée le coeur plus léger mais n'osant espérer que ne soient exhaussés ses voeux pieux.

Elle devait donner un cours militaire ce matin, adoncques, prestement elle prit le chemin de l'église. A quelques pas devant elle, la silhouette de son fils se dirigeait vers l'édifice et le coeur de la dame s'emplit de joie. Il est vrai que son rejeton vivait fort mal le climat ambiant, lui qui n'aimait que servir son prochain en quelque institution du royaume que ce soit. Toute l'éducation qu'elle lui avait transmise estait mise à mal, l'on se serait senti perdu pour moins que cela...

Arrivée sur les marches du parvis, elle croisa le jeune Fergal et fut heureuse pour lui. Il estait rare de voir fidèle sincère qui cherchait la parole du Très-Haut. Lorsqu’il s’en fut parti, elle s’avança vers son Archevesque et prit sa main afin d’en baiser l’anneau. Le geste bien que retenu en fut peut-estre plus fervent qu’à l’accoutumé pour qui aurait esté attentif… Levant le chef, elle croisa son regard un bref instant et lui souffla en un murmure un simple : merci… puis s’installa au premier rang et attendit religieusement le début de l’office.
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Fergal

Au côté de la vicomtesse, le jeune homme se contenta de hocher poliment la tête à ses mots, avant que de l'accompagner devant l'autel. Un instant son esprit s'égara vers cette discussion qu'il avait eu quelques semaines auparavant avec l'Archevêque, ce dernier ayant remis en cause sa foi en la toute Puissante Eglise Aristotélicienne.

Il se demanda si le berger des brebis flamandes était toujours aussi prompt à essayer de les remettre dans le droit chemin, comme lors de leur houleux échange.

Puis, dissipant d'un mouvement de tête toutes ces interrogations qui resteraient sans nul doute à jamais sans réponse, Defaöüet s'agenouilla sur le prie-Dieu indiqué par la noble femme, non sans arquer légerement les sourcils en prenant connaissance de son propriétaire. Néanmoins, peu désireux de la contrarier en ce moment de recueillement, il ne fit aucune remarque sur l'absence d'icelui ainsi que des autres ouailles tournaisiennes en ce jour sacré du Très Haut.

Joignant ses deux mains gantées sur le précieux velours, l'élégant courba l'échine, avant que de fermer les paupières. Il récita de concert avec sa compagne de l'instant, puis s'enferma dans la prière, laquelle demandait au Seigneur de le guider sur le droit chemin et de le préserver des embûches et menaces lui parvenant de toutes parts.

Le silence s'installa définitivement entre le jeune breton et l'archidiaconesse, tout juste troublé par le chuintement de leurs deux respirations oeuvrant de concert dans l'union de leur foi.

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Beeky

La vicomtesse, tout à son recueillement, goustait le bon heur de partager ce moment de prière avec un inconnu. Son fils et sa filleule estant en retraite, son espoux revenant du monastère, la dame s’estait rendue seule à l'église afin de tenter de croiser son archevesque et lui clamer son désarroi quant à son absence criante en Malines. Ce dernier se faisait bien rare, sauf à Rome où il s'échinait peut-estre à ourdir quelque conspiration obscure. Elle n’estait que diacre et avait l’impression étrange de tenir un rosle qui n’estait nullement sien et que tous la considéraient encore comme le bras droit de Tibère…

Quelle estait la cause à tout ce désordre ?

La diaconesse ne put empescher son esprit de divaguer vers la bannière qui flottait en le sillage du prélat flamand. Elle estait dame d’une curiosité en toute chose et passait de longues soirées à étudier sans oncques souffrir du manque de sommeil. La cognoissance permet d’estre éclairé sur le monde qui nous entoure, de remonter des fils aussi transparents d’iceux de l’araignée embusquée en sa toile.

Ce A si caractéristique, combinaison du compas et de l’équerre… Ce sigle tel un soleil figurant un œil cillé… Troublant… La dame par nature suspicieuse estait à son affaire. Il suffisait de mettre un nom sur chaque chose afin de les bien définir et de les combattre si elles s’avéraient estre danger pour la Saincte Eglise Aristotélicienne. Refoulant ses craintes, la vicomtesse se réfugia en la prière et se prépara à réciter le Credo, prière universelle que nombre de fidèles récitaient, hélas, telles mécaniques sans conscience, crincrin grinçant sans essence. Par mal heur pour eux, le Très-Haut donne à la franchise, à la fidélité, à la droiture un accent qui ne peut estre ni contrefait, ni mécognu. *

Imperceptiblement, la teste se tourna vers le jeune homme recueilli, à l’instar des faux dévots et tartuffes de tout poil, il lui sembla que l’émotion n’estait poinct feinte chez lui. Mais aussi, il lui sembla que cette asme érudite n’estait poinct en paix et elle s’interrogea sur les tourments qui pouvaient agiter ce tout nouveau Tournaisien.

Un sourire timide et engageant et la dame de proposer.

Récitons ensemble le credo, si vous le voulez bien et ensuite, nous parlerons un peu.

* d'après une citation de Joseph, comte de Maistre
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Fergal

La voix féminine auprès de lui, et qu'il avait déjà oublié, fit sortir presque brutalement Fergal de son mutisme aussi ne sut il pas retenir un sursaut de surprise. Relevant ses paupières closes, il plongea longuement son regard vert empire dans celui de sa compagne de prière, sans sourire ni trahir aucune émotion, comme pour tenter un instant de lire en elle.

Sans réaliser à quel point sûrement ce regard pouvait être inconvenant, et sans égard cette fois pour le rang de la femme qui se tenait à ses côtés, le breton ne la quitta pas une seconde des yeux alors qu'il entreprit de lui répondre, dans un murmure.

Parler n'est pas exercice que j'affectionne, préférant écouter généralement.

Et sans lui laisser le temps de la réplique, il commença ce qu'elle lui avait demandé, d'une voix soudain plus forte et affirmée.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés ...

A mi parcours du crédo, le jeune rouquin, la regardant toujours de ce regard étrange et dérangeant, s'interrompit, comme pour la laisser achever la prière qu'il psalmodierait avec elle.

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Beeky

L’on dit que le silence qui suit la prière est encore adressé à Dieu, c'est pourquoi la vicomtesse le goustait avec bon heur et ne songea nullement à l'interrompre.

Par fin, est-il besoin de parler pour exprimer sa pensée ? Non poinct, assurément ! il est des silences bien plus éloquents que le plus long des discours. Ce silence estait tel une communion, nul besoin de dire les choses il ne fallait qu'à un esprit pur et clairvoyant de le déchiffrer.

Le jeune homme avait dict qu'il aimait davantage à écouter qu'à bavarder, la vicomtesse lui en apprit bien plus en restant à ses costés, à prier qu'à lui redire sans cesse qu'il n'estait poinct besoin de la mercier à tout propos et que la main tendue qu'elle lui offrait, il n'aurait qu'à la saisir lorsqu'il le choisirait.

Les perles de nacre défilaient entre les doigts fins qui égrenaient le chapelet, paupières closes, mains jointes, la dame louait le Seigneur de ses bontés.
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Beeky

Une huistre, ce jeune homme estait tel une huistre, créature du Très-Haut qui se ferme au monde lorsque l’on tente de frosler sa coquille. Avait-elle esté maladroite, trop directe, se défiait-il d’elle, ce qu’il ressentait estait-il trop lourd, trop profond ? Ou bien alors la vicomtesse s’estait-elle méprise, conduite en cela via une intuition qui par souventes fois lui faisait ressentir les choses sans qu’icelles ne soient dictes.

Adoncques, il préférait écouter, soict… Elle n’estait poinct femme à s’épancher. Il estait huistre, elle estait tombe. Le seul lien tangible qui les avait faict se rapprocher estait un amour pour l’érudition, une pudeur exacerbée et la recherche de Dieu.

Presque un peu trop vivement, la vicomtesse détourna le regard. Il faut bien recognoistre qu'elle ne goustait aucunement que l'on s’y plongea effrontément. Seul reflet qu’elle aimait à y voir danser estait icelui de son espoux, le seul à avoir pu percer sa carapace, briser ses défenses et la voir déposer les armes.

Le sourire quitta les lèvres de la dame, un mur infranchissable se dressa autour d’elle, la magie de l’instant estait brisée, restait la prière. Elle s’y adonna avec ardeur en poursuivant.

Je crois aussi en Christos,

Né de Maria et de Giosep.

Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.

C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,

Il est mort dans le martyr pour nous sauver.

Maschoires qui se crispent, pause imperceptible, et de poursuivre.

Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine ;

En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible...

Inconsciemment, la dame appuya sur ces mots, mettant l'accent sur ses convictions, à son insu…

En la communion des Saints,

En la rémission des péchés

En la Vie Eternelle.

Par fin, un Amen ! conclut la récitation. Les doigts fins cherchèrent le chapelet pendu à la ceinture du procureur épiscopal qu’elle égrena religieusement. A Breton, Bretonne et demie...
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Fergal

Conscient d'avoir par son attitude hautaine et irrespectueuse brisé la magie de l'instant, le jeune rouquin n'en éprouva pourtant aucun remord. Tout au plus ressentit il une légère peine pour celle qui venait de lui tendre la main et qu'il venait de rabrouer de la plus détestable des manières.

Mais notre élégant était ainsi fait, et trop tard il était désormais pour changer ses manières.
Le breton, au fil de son histoire tortueuse et torturée avait érigé autour de lui une véritable carapace, muraille imprenable ; adoncques n'offrait il sa confiance qu'à très peu, pour ne pas dire à quiconque. La vie qui jamais ne l'avait épargné ne lui avait appris qu'à se protéger dans le silence et l'indifférence, ne lui donnant jamais l'occasion de s'ouvrir et de se laisser attendrir une seule seconde.

Sa force ne résidait pas en ses poings, et le chétif, à la santé par trop fragile (après tout, les médicastres n'avaient ils pas prédit qu'il ne devait pas dépasser les vingt printemps ?), se protégeait du mieux qu'il pouvait dans sa forteresse de solitude.

C'est donc un Fergal au visage impassible qui détourna finalement le regard de sa compagne du moment, afin que de la rejoindre dans la récitation des derniers mots du crédo. Il essaya néanmoins par un "Amen" franc et assuré de traduire sa reconnaissance envers icelle d'avoir partagée avec lui ce moment, et, contre toute attente se fendit même d'un "Merci..." à peine murmuré, mais qui pour qui connaissait l'animal, était lourd de sens.

A nouveau le silence, tel une chape de plomb, s'installa entre eux deux, et le rouquin n'osa plus l'interrompre, estimant en avoir déjà par trop fait. Il décida donc de laisser le mot de la fin à la vicomtesse, estimant qu'elle le méritait bien.

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Beeky

Citation:

Nous, monseigneur Beeky Maledent de Feytiat , faisons annonce de :

la démission de damoiselle Astrid Maledent de Feytiat de son poste de diacre en la bonne paroisse de Tournai, aux motifs impérieux de convenances personnelles.

Ainsy soict-il !

Faict en ce jour bény du XXVIIIème jour de décembre de l’an de Grasce MCDLIX.

Par la vicomtesse d’Attigny,

dame de Mandres les Roses,

dame de Vienne le Chasteau, comme l’atteste nostre scel.

Citation:

Nous, monseigneur Beeky Maledent de Feytiat , faisons annonce de :

nostre démission prochaine de nostre poste de diacre en la bonne paroisse de Tournai, aux motifs impérieux de convenances personnelles.

Ainsy soict-il !

Faict en ce jour bény du XXVIIIème jour de décembre de l’an de Grasce MCDLIX.

Par la vicomtesse d’Attigny,

dame de Mandres les Roses,

dame de Vienne le Chasteau, comme l’atteste nostre scel.

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Beeky

Une dame passait par là... nul hasard à cela... Elle s'en vint auprès de l'ouaille et lui sourit.

Le bon dimanche sieur Fergal, que faistes-vous donc assis sur ces marches ?
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Fergal

Missive à peine terminée, que voilà le jeune rouquin qui se fit apostropher par Dame Beeky.
Ne souriant pas, Fergal se leva rapidement, s'inclinant pour la saluer, avant que de lui répondre.

Dame D'Attiny, bien le bonjour à vous.

Et bien, j'avais ce jour besoin d'entendre Messe et de confier mes tourments au Très Haut, et j'ai trouvé icelieu portes closes. Me voici donc tout déconvenu, venant de finir de rédiger courte missive à l'intention de l'Archevêque, et espérant qu'icelui saura m'expliquer les raisons de ce manque.

Mais je vous importune sûrement avec mes ennuis, puis-je humblement vous proposer mon bras afin que de poursuivre ensemble notre promenade en cette belle journée hivernale ?
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Beeky

Les paroles du jeune homme firent écho en le coeur de la dame. Les Flandres sombraient en l'obscurantisme par l'abandon de ses plus hauts représentants religieux, il est vray, et le sourire de la vicomtesse quitta ses lèvres.

Allons, allons, jeune homme, vous ne m'ennuyez nullement. Les clercs sont là pour réconforter les Fidèles et leur apporter le secours de la religion.

Je comprends vostre disconvenue et si vous le voulez, je dirai une messe pour vous seul. Poinct ne compte tenir sacerdoce bien long temps, à dire le vray, je devrai jà l'avoir abandonné mais l'on vient me voir de partout afin de confession recevoir, sacrement donner... Si vostre désir est de communier, alors, office tiendrai.

Maintenant, si vous le voulez, plutost que de faire quelques pas ensemble, peut-estre pourrions-nous pousser les portes d'icette église et y prier coste à coste ?
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Fergal

Le regard s'aggrandit à la proposition peu banale de l'archidiaconnesse, et notre jeune étranger en resta quelques secondes coi de surprise. Puis, toussotant pour dissiper le léger malaise qui s'était emparé de lui, c'est au bras de la vicomtesse qu'il entreprit de pousser la porte, s'écartant aussitôt pour la laisser le devancer.

Incliné en avant, il leva alors le regard vers icelle avant qu'elle n'entre dans le lieu Saint, et d'une voix presque cérémoniale, lui souffla :

Dame, je serai votre éternel obligé de ce que vous faîtes pour moi en ce jour, et point ne l'oublierai.

Soyez remerciée de votre bonté et de votre noblesse d'âme.

Allons donc prier ensemble, quant à la communion, je pense encore pouvoir attendre le prochain office.
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Beeky

La dame avait posé sa main sur le bras du jeune homme, l'effleurant à peine et profitant de ses égards afin de pénétrer en l'église sans avoir à en pousser la lourde porte.

Le voyant troublé, elle lui sourit derechef et se pressa de le dégager de son embarras.

Sieur Fergal, vous n'estes en rien mon obligé. Il est si rare de trouver une personne qui éprouve le besoin de partager la parole du Très-Haut, que cela mérite d'estre encouragé.

La prière est le moyen de se rapprocher de Dieu, de lui confier nos doutes, nos peines et nos espoirs. Nous pouvons lui dire que l'on accepte nostre sort et qu'oncques l'on ne baisse la teste car avant tout, il est Amour et nous sommes ses enfants.

Prier nous rend meilleurs et lorsque l'on se sent rassasié, l'on se sent plus fort, plus digne et l'on peut continuer son chemin sur Terre, où rien, ni nul n'est parfait.

Se disant, la dame remontait la nef à pas lents et mesurés, troublant à peine le silence du sainct lieu de ses paroles amicales. Arrivée par-devant l'autel, elle se signa et s'agenouilla sur le prie-Dieu portant son nom gravé sur une plaque d'argent massif. D'un signe discret, elle indiqua au jeune homme qu'il pouvait s'installer à ses costés, sur le prie-Dieu de son fils aisné. Les mains jointes, la teste inclinée, elle commença à réciter le confiteor.
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Fergal

Notre breton, de bon matin, s'avançait en direction de l'Eglise, le coeur et l'âme en proie à d'effroyables tourments.

Désireux de trouver l'apaisement et des réponses dans la prière, c'est plein d'espoir qu'il s'apprêtait à assister à la messe dominicale.
Mais, alors, qu'enfin ses pas l'ammenèrent devant la porte, qu'elle ne fût pas sa surprise d'y trouver placarder ce curieux message :

Citation:

La messe n'a pas été préparée ! Quel glandouilleur ce curé !

La mine déconfite, le jeune rouquin laissa échapper un long soupir avant que de s'asseoir sur les marches, encore plus perdu que quelques secondes avant.

Prenant plume et vélin, le voilà qui se mit à rédiger missive à l'intention de Monseigneur Tibère d'Arcis.

Monseigneur,

Si je prends la plume en ce dimanche matin, c'est parce que je me trouve devant l'Eglise de Tournai et voici ce que je lis sur la porte.

"La messe n'a pas été préparée ! Quel glandouilleur ce curé !"

Que se passe-t-il ?
Pourquoi n'avons nous pas droit, une fois encore, à la traditionnelle messe du Dimanche ?

Saurez vous éclairer ma lanterne dans l'obscurité de mes questionnements ?

Un fidèle parmi tant d'autres.

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Tibere

Puis le prélat prit le pain et le rompit. Il versa du vin de Bourgogne dans une coupe et s'adressa aux fidèles.

Je vous invite à venir célébrer l'Amitié, comme Christos nous l'a recommandé.

Puis il poursuit :

Reprenons ensemble le credo mes frères et mes soeurs.

Je tiens à vous remercier cette semaine encore de votre présence.
N’hésitez à me joindre pour vous faire baptiser ou vous marier. Passez un excellent dimanche. Que le Puissant vous bénisse. Partez en paix.
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Archevêque de Malines. Général de la Compagnie d'Aristote.

Beeky

La vicomtesse avait suivi l'office et maugréa in petto lorsque le prélat sembla approuver l'attitude du comte flamand. Icelui-ci estait considéré comme peu fiable, voire mesme anti monarchiste, poinct étonnant que les Flandres soient sujettes à caution depuis qu'un hélvète en estait à la teste... Mais pour l'heure, poinct n'estait le lieu pour songer aux affaires de l'estat, d'autres s'en chargeaient ailleurs, ainsy soict-il !

Il sembla que la messe soict terminée... sans mesme que la prière à saincte Illinda ne soict entonnée, quelle estrange chose qu'icelle-là... Par fin, la vicomtesse ne voulant poinct offenser la patronne des Flandres murmura les paroles si souventes fois prononcées.

La chose faicte, elle se signa et prit le chemin du retour avec sa famille, le coeur léger et l'asme réjouie.
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Lucas1er

Lucas regarde les affiches et crache par terre.

Pfffffffff

Lucas repart la queue entre les jambes, se rappelant au bon souvenir des jeux et blagues en taverne avec Astrid.

Toujours les meilleurs qui partent, et les cons qui restent, pfffffffffff.

Curchulain

Le provençal, fervant croyant et depuis longtemps baptisé, n'étais plus venu dans une église depuis un momment déja.
De longs voyages, une guerre, un combat perdu et à nouveau une guerre l'avait empèché d'implorer Aristote.

Curchulain arriva prêt de la majestueuse église. Ses mains dont l'une abimée par une brulure sur la paume poussèrent les portes de ce lieu saint et c'est calmement et la tête baissée qu'il s'avança dans la pièce froide.

Le jeune homme déposa un genoux à terre et tout bas, prononça quelques mots.

- Mon Dieu, Aristote, donne moi la tourmente,
Donne-moi la souffrance,
Donne-moi l'ardeur au combat,
Mon Dieu, Aristote, donne-moi la tourmente,
Donne-moi la souffrance,
Et puis la gloire au combat,
Et puis la gloire au combat,

Mon Dieu, Aristote, donne-moi la tourmente,
Donne-moi la souffrance,
Donne-moi l'ardeur au combat,
Mon Dieu, Aristote, donne-moi la tourmente,
Donne-moi la souffrance,
Et puis la gloire au combat,
Et puis la gloire au combat,

Ce dont les autres ne veulent pas,
Ce qu'on te refuse,
Donne-moi tout cela, oui tout cela,
Je ne veux ni repos ni même la santé,
Tout cela Aristote t'es assez demandé,
Mais donne-moi,
Mais donne-moi la foi,
Donne moi force et courage,
Mais donne-moi la foi,
Pour que je sois sur de moi,

Donne-moi la tourmente,
Donne-moi la souffrance,
Donne-moi l'ardeur au combat,
Mon Dieu, Aristote donne-moi la tourmente,
Donne-moi la souffrance,
Et puis la gloire au combat,
Et puis la gloire au combat.

A trois reprises, cette prière fut répètée afin d'être certain qu'Aristote puisse l'entendre. Cur se releva ensuite, tête inclinée avant de lentement quitter se lieu saint.
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Odelinda

La visiteuse s'arrêtait pour découvrir un autre monument religieux, également impressionnant par sa hauteur et son architecture structurée.

C'est avec joie et émotion qu'elle priait à la messe donnée.
Le monde pourrait être détruit, en effet, mais le Très Haut aura-t-il vraiment besoin d'intervenir ?
La folie actuelle des hommes n'est elle pas déjà en train de le saccager.
Peut être que ces mots ne raisonnent que trop peu dans l'esprit des locaux, mais dans celui de la jeune artésienne, fuyant les massacres; ils trouvent un écho d'une puissance intense, elle qui fut littéralement massacrée par sa propre armée, ne faisant plus de différence entre les siens et les autres.
Voilà où mène la guerre, à la perte de toute humanité.

Lucas1er

Lucas cherchait Astride partout, mais ne la trouvais pas.
De retour vite fait bien fait a Tournai, il n'etait pas au courant des derniers mouvements, tant pis.
Un petit tour en taverne, personne.

Pff c'est trop la crise ici

y picolent même pu.

Lucas se dit que Astride a du faire une messe speciale, Sainte Boulasse, ou un mariage, il va a l'eglise trouver du monde.

Oh bin ca l'a changer de cure aussi, c'est le grand arcleveque.
l'est po la Astid, ou qual est pfff.

Lucas restait prier un pti coup, premiere fois qu'il ecoutait le grand archeveque, il trouvais sa messe courte, et bien claire.
C'etait parfait pour lui, il n'y a avait pas beaucoup a reflechir et surtout, il ne s'endormait pas avant la fin.
La grosse voix de l'archeveque lui plaisait beaucoup, il comprenait bien mieux que quand c'etait Astrid, ou il captait un mot sur deux.
Il ressortait donc tres heureux, a sa grande surprise.

Sur le chemin, un eclair surgit dans son cerveau, un de plus.
Ha mais oui.. c'est les FSF ici, sont plein a la normandie faire la baston, pour ca que y a pu personne a la taverne.

Tibere

La matinée était calme, froide et ensoleillé. Le village, comme tous les dimanches, vivait au rythme des chants d’oiseaux et des rares marchands ayant osé bravé la fraîcheur matinale sur la place de Tournai. Au environ de neuf heures, les cloches se mirent à sonner, annonçant la messe.

(((((Bong)))))(((((Bong)))))(((((Bong)))))
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Les fidèles rentrent dans l’église après avoir salué leur évêque qui se trouve à l’entrée du bâtiment afin de les accueillir.
Il les suit à son tour, traverse la travée centrale, puis monte les deux marches de l’autel et se tourne vers eux.

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Archevêque de Malines. Général de la Compagnie d'Aristote.

Vanina

La rousse avait marché toute la nuit afin de rejoindre sa famille à Tournai.
Épuisée, elle entra dans l'église, se signa, salua de la tête les personnes présentent, puis se posa sur un banc.
La jeune fille ne savait de prières, elle se contenta de lever les yeux vers la croix.
Ou prenait elle cette envie de prier ? .

Tibere

Tibère remarque l'entrée des retardataires en fronçant les sourcils comme à l'accoutumée. Puis faisant de grands gestes des bras, il prend la parole.

Je suis heureux de vous retrouver à nouveau en notre belle église. Il en faut du courage pour lutter contre le froid et la fatigue afin de se rendre dans la maison commune pour prier.

Une pause.

Mais avant de continuer nous devons tous nous repentir des fautes commises durant cette semaine passée afin de recevoir en toute pureté la Parole divine Reprenez après moi :

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Archevêque de Malines. Général de la Compagnie d'Aristote.

Vanina

Vanina ne puis suivre les paroles de l’Évêque

Elle remua les lèvres...

Tibere

Je vous parlerai aujourd’hui de l’Amour, thème universel et fondement de notre dogme qui est et doit être le pilier de notre foi. `

Il se dirigea derrière le lutrin sur lequel était posé le Livre des Vertus.

Je vais vous lire un passage du livre des vertus extrait du tome 1, chapitre sur la Création. Ce passage s’intitule tout simplement l’amour.

Citation:

“C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créé alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste.”

“Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer tes semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes.

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Archevêque de Malines. Général de la Compagnie d'Aristote.

Beeky

Dimanche, jour du Seigneur, il fallait se préparer à aller à la messe et recevoir la parole du Très-Haut. Les Maledent de Feytiat s'y rendirent de bonne heure car logeant en le manoir non loin de l'église, poinct ils ne pouvaient ignorer l'appel des cloches... En réalité, il y avait aussi le jeune d'Apperault qui accompagnait la petite troupe, la famille estait ainsy au grand complet, réunie en un mesme élan, afin de communier.
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Amaurie

D'Apperault avait accompagné sa mère jusqu'à l'église quand cette dernière l'avait arraché à ses livres de comptes comtaux.
Vêtu de son tabar azur et or Amaurie priait sur son prie Dieu lorsque l'office, mené par Monseigneur Tibere commença.
Un confiteor récité, comme d'habitude, puis ce fut le moment de la lecture du livre des vertus.
Le jeune homme se disait qu'il serait temps d'être bientôt entendu en confession lui qui était, il en était persuadé, tombé dans l'acédie quand sa famille c'était trouvée loin de lui. Peut être était ce son amour pour les siens qui l'avait fait sombré. Peut être était-ce la bête sans nom qui lui avait fait douter de lui même......
Il devait pour son comté et pour ses proche relever la tête, ce qu'il avait commencé à faire en se mettant au service des Flamand.

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Tibere

Lecture faite, Tibère reste un long moment la tête baissée, comme s'il réfléchissait à quelque chose.
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Archevêque de Malines. Général de la Compagnie d'Aristote.

Tibere

Brusquement il reprend :

L'Amitié ! L'Amitié ! Oane l'a clamé et Dieu l'a récompensé ! Quelle belle preuve de sagesse et de raison.
Et quoi... regardez donc ce que ses enfants en ont fait ! La guerre partout, les destructions, les morts, la ruine ! Est-ce cela que le Très Haut a offert aux Hommes ? Bien sûr que non ! Voyons-y l'oeuvre de celui que l'on ne nomme pas, c'est une évidence !
Ceux qui mettent à bas l'ordre divin seront un jour puni. Peut-être dans ce monde, surement dans l'autre, soyez-en certains !
En attendant, je ne peux que féliciter la Flandre et ses dirigeants de s'être tenus à l'écart de cette malédiction. Notre comté n'en sort que plus grand.
Et je ne peux que louer l'action menée par la Sainte Eglise aristotélicienne qui a réussi à amener autour d'une table de négociation les principaux adversaires. J'aurais aimé que cela se fasse en Flandre. Rome a été choisi, ainsi soit-il.
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Archevêque de Malines. Général de la Compagnie d'Aristote.

Beeky

La vicomtesse sourit à son fils puis l'air grave, elle lui dit.

Mon cher enfant, je vous confie la charge de veiller sur Tournai et de seconder nostre bourgmestre du mieux que vous pourrez. Je vous enlève Astrid mais si le Très-Haut le veut, nous serons de retour avant la saincte Noël.

Veillez sur les enfançons et mesme si je confie Marie-Adélaïde aux bons soins de nostre bonne Jacquotte, assurez-vous qu'elle fasse bien ses prières.

Puis songeant que les deux damoiseaux avaient moult choses à se dire avant leur longue séparation, la dame s'éclipsa sans mot dire.
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Tibere

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Archevêque de Malines. Général de la Compagnie d'Aristote.

Tibere

Comme toujours, les premiers fidèles mettent un peu de temps à arriver. Tibère placé à l’entrée les salue un à un puis se dirige avec eux à l’intérieur. Il traverse la nef, puis monte les marches qui le conduisent à l’autel.

Il se retourne alors vers l’assemblée.

Enfants de Tournai !

Je suis ravi de vous retrouver à nouveau ce dimanche. J'aurais aimé que vous soyez plus nombreux, mais la reconquête des âmes doit passer par ces étapes nécessaires. Nous allons commencer l’office par une prière et je vais vous demander de vous lever et de réciter après moi ces mots appelant au pardon des fautes que nous avons commises.
Reprenez après moi :

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Tibere

Laissant un peu de temps afin que chacun s'imprègne pleinement des paroles prononcées, il reprend ensuite son discours.

Je vous parlerai aujourd’hui d’un très court texte mais que je trouve très instructif.

[i]Il se dirigea derrière le lutrin sur lequel était posé le Livre des Vertus.

Je vais vous lire un passage du livre des vertus extrait du tome 1 sur la fin des temps. Ouvrez grandes vos oreilles !

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Archevêque de Malines. Général de la Compagnie d'Aristote.

Tibere

Ce court passage nous apprend plusieurs choses. Il évoque la ville d’Oanylone qui fut détruite par Dieu qui jugea dans sa colère que les Hommes de cette cité n’étaient plus ses créatures car ils avaient renoncé à la foi. Ce texte nous met en garde contre le même péril qui pourrait nous arriver si nous venions à douter ou à ne plus croire.
La vertu ! LA VERTU ! Voilà quelle doit être votre conduite. La vertu, l’amitié et la foi dans le Très Haut et ainsi vous serez sauvés.

Puis le prélat prit le pain et le rompit. Il versa du vin de Bourgogne dans une coupe et s'adressa aux fidèles.

Je vous invite à venir célébrer l'Amitié, comme Christos nous l'a recommandé.

Puis il poursuit :

Reprenons ensemble le credo mes frères et mes soeurs.

Astrid_

Surprise de taille pour la jeune fille, ce jour est béni!

Tous les fidèles ne sont pas encore sortis de l'église, ils ont été nombreux ce dimanche. Si elle était plus encline aux éfflusions en public elle aurait sauté au cou de son promis.

Se contente de prendre ses mains qui lui tendent un paquet et de les baiser

Si tu savais combien tu m'as manqué! Dieu soit loué de t'avoir renvoyé ici avant notre départ.

Astrid baisse les yeux, elle ne veut pas troubler cet instant magique avec Amaurie en lui annonçant derechef que la date de son départ est déjà fixée à moins d'une semaine................ Puis elle est timide et très mal à l'aise quand il s'agit de recevoir un présent. Amaurie le sait il la connait si bien à se demander s'il ne ferait pas exprès pour la taquiner.

Précieusement elle dénoue le fin ruban qui orne la boite................ sourit en voyant le pendentif touchée par sa forme qui en dit long sur l'intention.

Il est magnifique! Veux tu bien me le passer?

Le collier est remis dans les mains d'Amaurie, Astrid se tourne en relevant sa très longue chevelure flamboyante.
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Amaurie

La messe venait de se terminer. Amaurie qui rentrait à peine d'un petit tour des Flandres au service du comté était encore couvert de la poussière du voyage. Il épousseta ses vêtements sur le perron, entra, se signa puis pris la direction de la sacristie pour saluer sa fiancée.
Remontant la nef il salua les Tournaisiens présent et s'attarda auprès de la vicomtesse d'Attigny.

Mère vous resplendissez.

D'apperault repris ensuite son périple non sans saluer du chef Monseigneur Tibere avant d'arriver devant sa promise.

Astrid Ma Mie il m'est aise de te revoir.
j'ai amené par devers moi ce présent qui devrai te magnifier.

Il lui tendit un petit paquet qu'il avait fait livrer à Bruges par un joailler anversois.

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Astrid_

Vous êtes à présent invités à communier avec les saints, en recevant le pain et le vin :

Santons ensemble un petit cantique pendant que ceux qui le souhaitent s'avancent pour prendre le repas de la fraternité ...........

Citation:

Où l'on me verse du bon vin

Canon

Où l'on me verse du bon vin
Volontiers, volontiers
Je ferai longue pause
Comme les fleurs de mon jardin
Comme les fleurs de mon jardin
Je prends racine où l'on m'arrose.

http://www.wat.tv/audio/ou-on-me-verse-bw7f_2g3rb_.html

Prions Ensemble à la mémoire de la mère de tous les fidèles flamands, Sainte Illinda, qui veille sur nous aux cotés du Très Haut, en ces temps trouble plus que zamais.

Avant de nous quitter les nouvelles .............. regarde la Bourgmestre se souvenant soudain qu'elle ne lui a pas demandé s'il y avait des annonces spéciales à faire pour la mairie............

Pensez à payer vos impôts si ce n'est encore fait. Les impôts sont une partie de vos revenus que vous versez à la communauté et qui permettent au comté d'assurer notre défense de commercer et bien d'autre soze dont ze ne vous ferai pas l'article icelieu.

Le samedi est un zour consacré aux mines; Il est donc conseillé ce zour là d'y envoyer vos zens ou bien de laisser vos samps et éssopes pour s'y rendre. De même que de faire en sorte de ne pas embausser ce zour là. Le salaire est de 16 écus ce qui est plus qu'honorable et le comté à vraiment besoin de minerai de fer.

Enfin le Samedi 1er octobre Monseigneur Tibère procèdera au couronnement du comte des Flandres. Ce sera l'occasion de voir si vous avez bien reçu l'enseignement que z'essaie de vous donner ici, à savoir ne pas faire faux bond à l'église sous prétexte que vous n'êtes pas d'accord avec une politique.

ALLEZ EN PAIX, ENFANTS DE DIEU ! PRIEZ POUR VOS AMIS ET VOS ENNEMIS

Aaaaaaaameennnnnnnn
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Beeky

Amen !

Et l'archidiacre d'aller féliciter sa filleule pour son sermont. Par fin, elles iraient préparer leurs effets afin de rejoindre l'homme pour qui elles nourrissaient amour passionné et affection profonde. L'heure des retrouvailles allaient bien tost sonner.
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Beeky

La vicomtesse odissait la célébration avec grande attention, mesurant le chemin parcourut par sa filleule qu'elle avait recueillit toute gauche et négligée, au vocabulaire... si particulier, dès son cinquième printemps.

La damoiselle estait devenue fort joliette et diaconesse grandement laborieuse, réussissant exploit cyclopéen de rameuter paroissiens afin d'assister à l'office, dans la cité que l'on disait mauvais élève flamand. Il estait fort injuste que l'on fasse ainsi le procès des Tournaisiens, mais la seule justice n'estait-elle poinct divine...?
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Astrid_

Soeur Astrid monte en chaire (une fois n'est pas coutume, mais les pontes de Malines étant présent elle veut bien faire la pauvrette) ......... cherche frénétiquement son sermon et ne trouve qu'un fond de poche décousu. Bien il faudra improviser.

Prière au Très Haut pour demander de l'aide et la voilà qui se jette sans filets dans son sermon.

Mes enfants................ Certes nous pourrions faire un parallèle entre la vie de Syphaël et la conzoncture actuelle de notre comté.

Maiiiiiiiis ze m'y refuse, la situation et les pressions sont bien trop grande pour que z'en razoute une cousse et vous savire le coeur et les esgourdes.

Adonc prenons l'enseignement que nous procure ce texte tout simplement comme l'aurait fait le bon Archanze Syphaël avec amour et optimisme.

Certains pourraient penser que cet homme fut gâté par la vie dès sa naissance et qu'il était donc lozique que son destin fut d'incarné par une vertu! Si nous avons bien écouté il semblerait que son ami Lucifer lui aussi était venu au monde avec des qualités identiques.

Ce qui différencie Syphaël de lucifer c'est la capacité qu'il avait de ne point connaitre l'égoïsme et d'aimer profondément son prossain.................... Syphaël aurait pu se laisser tenter par les excès mais sa nature lui permettais de connaitre ses limites et son entendement en la matière fut si fort qu'il réussit à vaincre la tentation.

Tout comme l'archanze du plaisir, sassons prendre le meilleur de saque soze saque zour. Prenons plaisir à être ensemble, auzourd'hui, ici!

Tous descendant d'Oane, comme nos ancètres réunis autour de sa tombe rézouissons nous de pouvoir partazer ensemble cet instant délicieux. Retrouvons l'insoucience de l'enfançon que nous avons été. Laissons tomber le temps de cette communion nos sarzes et nos soucis pour nous laisser bercer par le Très Haut.

Pourquoi bouder ce plaisir?

Syphaël nous en apporte la réponse : ze cite "mais parce que cette vertu est le plaisir même ! Dieu nous donna les sens pour le goûter et parce que l'amour de la vie reste l'Amour"
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Keewy

La bourgmestre était là mais surtout la simple tournaisienne qu'elle était et resterait.
Elle écouta attentivement la lecture faite par Bérénice se disant que ma foi , elle devrait en écouter ou lire les écrits d'avantage
Un sourire discret sur le visage, un regard tendre vers son compagnon, puis se reconcentra sur la suite de l'office dominicale
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Astrid_

Si le ciel restait gris en cette matinée automnale Flamande, le coeur de la petite diaconesse de Tournai était si empli de lumière qu'elle en irradiait l'iris de ses verts yeux.

Chacun fut salué, les enfants d'Attigny arrivent ........... La messe peut commencer et tant pis pour son filleul de coeur qui n'a pas trouvé le chemin de l'église ce matin. Il ne sera ni le premier, ni le dernier à être en retard à l'office du dimanche et en sera pardonné.

De son petit pas rapide et sautillant, Astrid remonte l'allée centrale et se place face aux fidèles devant l'autel.

Lève les bras au ciel et les abaisse comme pour embrasser ses ouailles.

Que la lumière du Très Haut brille sur nous, illumine nos coeurs, panse nos âmes.

Mes enfants bienvenue sez vous, bienvenue dans la maison du Très Haut.

Ensemble confessons nos fautes

et d'entonner le confiteor avec les fidèles

La diaconesse s'avance d'un pas pour être au plus proche de ses ouailles ............... Nous voici lavés de nos péssés................. Sentons en nous ressurzir l'enfançon que nous étions.

... que l'insouciance et l'amour nous transportent dans ce moment de grasce ou nous allons réitérer notre appartenance à la très sainte famille Aristotélicienne. Ensemble soudés dans notre foi sans faille sous le regard protecteur du Très Haut, Aristote et Christos

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Tibere

Tibère était un peu en retard. Il entendait Astrid en train de réciter le credo, alors qu'il enfilait les vêtements sacerdotaux. Il entra lentement dans le choeur, salua la diaconnesse, puis alla se placer sur un des côtés où se trouvaient de lourdes chaises en bois flamand habilement ouvragées. Il prit place sur la plus imposante réservée à l'évêque et se concentra sur la suite.
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Archevêque de Malines. Général de la Compagnie d'Aristote.

Lucas1er

Lucas repassait par Tournai. Y avait de nouveau la messe de Astrid.
Les gens voudraient se montrer vu que ya Tibere.
Il se dit, c'est l'occasion de voir si ya des jolies filles a Tournai.

Il se confesse et fait les prieres.

Sirwilliam

citation inutile et due à une erreur je pense retirée.

Je suis en retard mais je viens quand même sinon Astrid m'as dit qu'elle me mettrait un coup de pied au derrière...

Astrid_

Astrid se réjouit de voir enfin son filleul de coeur Sirwilliam. Certes elle l'a quelque peu menacé, dans le but de le voir oser se montrer en ville et surtout à l'office du dimanche. Elle n'ose pas trop afficher vers lui le sourire de satisfaction qui lui vient aux lèvres et se contente de désigner Bérénice Dubois débutant la lecture de la hiégraphie de l'archange syphaël.

L’incroyable destin de Sylphaël d’Hédon

En ces temps troublés pour la Cité vivait un jeune homme nommé Sylphaël d’Hédon. Il savait briller en société, était doué de talents en tous les arts mais ce qui faisait l’admiration de son entourage était son extraordinaire capacité à savourer chaque instant de la vie.
Nous le croisions fréquemment en compagnie de deux complices de taverne, Colomba la Radieuse et Lucifer le Cyclothyme mais tandis que ce dernier s’enivrait à l’excès jusqu’à devenir violent peu avant le coma éthylique (donnant lieu au célèbre quolibet « quand Lucifer boit, Colomba raque ») Sylphaël, roi des nuits d’Oanylone, goûtait tous les vins puis partait légèrement titubant donner son concert de lyre au profit de l’association « sagesse amassée d’Oane ».On voyait alors toutes les torches de ses adulateurs chavirés l’envoyer droit au firmament.
Souvent, le lendemain à l’aurore et après qu’il eût trouvé de nouvelles sources de délices en étudiant avec Colomba, il n’était pas rare de voir Sylphaël préparer une tisane au chevet d’un Lucifer aux traits ruinés, nauséeux, blafard.
« tu confonds jouissance et bonheur, mon pauvre Luc ! » le sermonnait Sylph tandis que son ami s’apprêtait pour une journée de mortifications et d’autopunitions en tous genres car telle une girouette folle, Lucifer le versatile ne cessait de passer d’un état de soif de plaisir extrême à un abattement coupable et dépressif «et ainsi éprouves-tu très durement ton corps par d’incessantes privations, d’éternels excès »
Quelque temps plus tard, Colomba, succombant au charme dévastateur de Sylphaël le voluptueux, l’épousa. Cependant malgré leur bonheur insolent les deux jeunes gens s’inquiétaient pour leur ami, qui comme bien d’autres habitants d’Oanylone, sombrait chaque jour plus gravement dans un abîme sans fond, mêlant la pratique d’inquiétantes coutumes sexuelles la nuit et , formulant d’étranges prières le jour, prostré et nu, au sommet d’une colonne sous l’œil bienveillant de la Créature sans Nom.
Celle-ci oeuvrait désormais partout dans la ville, sortant de la pénombre, flairant ses proies parmi les décombres de plus en plus nombreux sous les coups de boutoir de la colère de Dieu car l’heure du châtiment avait commencé.

La rébellion des corrompus

La Créature Sans Nom avait trouvé facilement ses auxiliaires parmi les êtres les plus débauchés de la Cité au nombre de sept dont Lucifer le Cyclothyme et ces factotum diffusaient leurs mauvaises pensées avec déconcertante facilité, instillant dans les esprits égarés par la peur d’obscures idées telles que :
«Dieu a créé les riches pour donner aux pauvres le paradis en spectacle » «l’humain retrouvera ses biens s’il ne doute point de la faiblesse de Dieu » «L'éternité c'est long, surtout vers la fin» tant et si bien que la colère ainsi attisée déclencha un massacre.
Un matin nous retrouvions éventré dans les gravats et parmi bien d’autres, le corps de Colomba et pour la première fois je vis Sylphaël s’effondrer dans le même temps que s’écroulait la ville.

La Tentation

Deux jours plus tard tandis que la Cité en ruine se vidait de ses habitants j’aperçu Sylphaël courir en tous sens dans une ruelle. Son teint était blême. Il me fit ce récit :
« Cette nuit je me réveillais brusquement sentant la présence sous mon drap d’une forme : celle-ci semblait peser à mes côtés puis s’enrouler autour de mes jambes jusqu’à ce qu’elle m’étreigne complètement. Je fus pris d’une angoisse oppressante cependant je croyais reconnaître dans cette forme le corps de Colomba, mon épouse défunte et en même temps que la terreur peu à peu m’envahissait j’étais empli d’un flot de tendresse immense à son égard mais je savais qu’elle n’était plus et ce sentiment cédait la place à une impression de manque et une douleur irrépressible soudain je compris que j’étais en proie à un extraordinaire maléfice je devais lutter de toutes mes forces pour ne pas céder à cette chose abominable. Sans doute paralysé par une peur intense j’avais les pires difficultés à me mouvoir et la chose m’emprisonnait comme un étau. Après d’interminables secondes je parvins à atteindre la lampe à huile (j’avais l’unique pensée de faire la lumière pour affronter le sortilège) mais la flamme ne s’alluma pas. Alors, cédant à la panique, je me débattais avec l’énergie du désespoir car cette fois-ci j’allais mourir je ne cessais de crier « vas-t’en » en litanie ininterrompue et de plus en plus fort à la force maléfique dont j’étais la victime. Mon pouls s’emballait, mon cœur palpitait si vite qu’il allait exploser, la chose desserra son étreinte puis je ne sentis plus rien j’allumais la lampe et cette fois-ci, étrangement, la lumière se fît.
Le reste de la nuit j’ai médité sur cette tentative de possession de l’Innommable Créature et l’état d’acédie qui faillit me tuer lorsque j’étais pétrifié par l’angoisse.
Il nous faut accepter le courroux de Dieu, et cette ville, ç’est bien nous qui l’avons condamnée à la destruction, je m’en vais rejoindre le groupe des vertueux.
"pardonne-moi mon ami" lui dis-je "mais comment espères-tu incarner une vertu toi dont l'existence fût toute entière consacrée aux plaisirs ?"
il répondit "mais parce que cette vertu est le plaisir même ! Dieu nous donna les sens pour le goûter et parce que l'amour de la vie reste l'Amour"
sans s'attarder il partit prier pour sauver le monde en compagnie des Vertueux rassemblés à la septième Porte.

La cité d’Oanylone, bâtie en forme de cadran comportait huit portes correspondants aux subdivisions cardinales et la porte Ouest en était la septième, j’observais Sylphaël s’éloigner vers le couchant, ce fût la toute dernière fois que je le vis.
Infiniment plus couard, je quittais la ville précipitamment sans arme ni bagage, avant l’ultime chaos. ainsi il restait désormais sept vertueux face à sept corrompus.
Parmi les compagnons de fuite que je rencontrais par la suite, quelques uns avaient observé de loin le cataclysme final, l’engloutissement de la Cité et leurs témoignages concordaient aussi sur ce point, sept silhouettes avaient été vues, aspirées vers le soleil par des faisceaux ardents.
Je fus heureux de penser à la destination finale de Sylphaël qui toute sa vie avait été rayonnant.

édité pour correction

Khalidia

Khalidia avait souvent embêté Astrid afin qu'elle l'aide pour les points d'état en institution, elle, la diaconesse. Et quand elle lui avait glissé qu'elle serait reconnaissante s'il pointait le bout de son nez à l'église, il lui en avait fait la promesse.

Et donc, en ce dimanche ensoleillé, il avait suivi sa compagne, la belle et douce maire de Tournai, le meilleur fruit des Flandres pour l'accompagner à l'église. Et tandis qu'elle se postait en bas des marches, lui les gravit pour aller s'installer dans un coin frais de l'édifice.
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Blanche30

Blanche s'était réveillée ce matin là avec l'intention de se rendre à la messe. Il n'y en avait plus à Anvers, aussi, autant en profiter. Une fois prête à partir, elle demanda où se trouvait son époux. Aussi surprenant que cela puisse paraître, on lui répondit qu'il était déjà dans la maison de Christos ! Très bien, alors en route !

Arrivée sur la grande place de Tournai, la blonde se dirigea d'un pas alerte vers l'église. Elle entra, salua d'un sourire et d'un signe de tête ceux qu'elle reconnaissait, et repéra son époux. Elle s'approche de lui et, après avoir déposé un baiser sur sa tempe, s'assit à ses côtés. Il n'avait pas l'air heureux, et on pouvait deviner pourquoi. En silence, Blanche prit la main de Skal, et la serra tendrement. Il n'avait rien à se reprocher, et avait vraiment été parfait ces deux derniers mois. Elle ne lui dirait pas qu'il avait été parfait bien sûr, sinon il lui rappellerait ses paroles jusqu'à la fin de leurs jours. Mais elle le pensait.
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Keewy

Cela faisait des semaines et des semaines que lfruit voulait parler à Astrid, mais le manque de temps peut être et pis faut dire qu'en ce moment la diaconnesse de Tournai même en zozotant elle savait causer et remettre les choses à place, Kee ne voulait pas trop la chatouiller non plus.

Enfin bref, en ce dimanche Keewy avait décreté ,hum un decret municipal pour aller à l'office ca serait peut etre pas mal ça , à y réfléchir, s'en alla en chantonnant à l'église.

Elle croisa quelques tournaisiens qu'elle salua de la tête et toute en avance qu'elle était , se posta en bas des marches de l'église.
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Astrid_

Sur le parvis de l'église Astrid attend les villageois. Vont ils être au rendez vous?

C'est là qu'elle aperçoit la bourgmestre tout en bas des marches ........ un grand sourire se dessine sur son visage, justement elle pensait à son baptême sans vraiment trop s'en inquiéter. Une grande partie des villageois étaient absent et ses épousailles elles mêmes étaient sans cesse repoussées.

Un signe de main en invite à la dame fruitée pour l'inviter à la rejoindre.
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Skal

Il avait croisé la diaconesse de Tournai un peu plus tôt. Elle lui avait offert gentiment une chope et lui avait demandé si il pouvait venir se rendre à l'église pour la messe du dimanche.
Il doit bien l'avouer, ça faisait un petit moment qu'il ne s'était rendu dans ce lieu, principalement par manque de temps.
Mais quoi de mieux qu'une matinée devant le très haut pour une fin de mandat?
Pourrait il bénir le futur mandat, peut être que cela aiderait le comte sortant à ne pas imaginer le pire pour ces deux prochains mois...

Il rentra seul, son épouse le rejoindrait sûrement un peu plus tard. Il salua son amie bourgmestre et fit un signe respectueux envers la diaconesse puis il s'installa dans le fond pour méditer un peu avant le début de la cérémonie.

Il pouvait enfin prendre le temps de réfléchir à tout ce qui se passer en ce moment. Son mandat, la situation économique qui s'était nettement améliorée, puis aussi à la guerre qui s'approchait de plus en plus des Flandres.
Il était à la fois déçu et à la fois triste, on pouvait d'ailleurs le voir sur son visage. Pourtant il devrait être heureux de ce mandat qui est sans doute l'un des plus réussi depuis des années mais l'attitude des nobles Flamands lui gâcher ce plaisir.
Des nobles qui souhaitaient entrer en guerre au lieu de prôner la neutralité.... Il ne le comprenait pas, enfin si il le comprenait mais pas pour les bonnes raisons.

En silence, il continua à penser....
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Beeky

Le temps estait ce qu'il y avait de plus précieux et la vicomtesse en manquait par bien trop. Elle estait en semi-retrite et oncques n'avait eu autant à faire... Elle devait préparer son départ des Flandres mais ne parvenait poinct à lever le pied.

Les chariots estaient prests mais cette fois, on voyagerait léger. La vicomtesse estait aux anges, elle allait rejoindre son cher espoux et plus rien n'avait la mesme lueur, la mesme saveur, le paradis estait derechef sur terre.

C'est pleine d'aimables pensées que l'archidiacre alla d'un pas alerte vers la petite église de Tournai. Elle avait appris que l'archevesque estait installé au village et cela estait grand ravissement pour les ouailles. Aller à la messe donnait la boulasse et par ces temps troublés, il ne fallait poinct rater la chose !

La dame gravit allégrement les marches du parvis et salua sa filleule qui s'est confiée à elle. La population estait trop troublée pour aller vers le Très-Haut, c'est pourtant les paroles du Créateur qui peuvent apaiser les coeurs tristes et les asmes desespérées.

Par fin, elle s'installerait sur son prie-dieu et attendrait le début de l'office.
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Retour en douceur (ou pas ^^ ) après un long WE...

Astrid_

[messe du dimanche 4 septembre]

On s'était précipité hors du presbytère de bonne heure en ce dimanche. La bonne humeur était revenue avec l'annonce du retour de l'évêque de Malines sain et sauf. La rumeur le disait très fatiguée, Astrid préférait ignorer les quand dira t-on et se faire son opinion quand elle rencontrerai son chef spirituel. Entre temps elle avait été assurée qu'aucune épidémie n'avait touche le village seule ombre au tableau l'annonce du trépas de son jeune voisin.

Faisant un clin d'oeil à Bérénice Dubois la diaconnes s'adressa à tous ............. Allez, allez.......... on court le premier arrivé sonne les closses

Et de rire de bon cœur avec sa bonne en regardant les frères Mac Ouille détaler comme des lapins.

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Astrid_

La diaconesse, sa bonne et les deux enfants de coeur attendirent attendirent puis par force de constater que personne ne viendrait à l'office.

A cœur vaillant rien d'impossible c'est donc en comité restaint que la jeune fille donna la messe.

On dit le confiteor puis le crédo. Bérénice Dubois fit la lecture du livre des vertus et Astrid fit un très court sermon dans lequel elle ne manqua pas d'annoncer le retour de Monseigneur Tibère.

Après le partage du pain et du vin, la prière de Ste Illinda fut dédiée à tous les paroissiens qui s'étaient éloignés du Très Haut.

L'office terminé Astrid leur fit une proposition qui devrait plaire aux gourmands

Allons à présent rendons nous au verzer et ramenons des pommes pour faire une belle tarte .......................... Ce dimanche était une belle journée automnale, toutes les conditions étaient réunis pour pousser plus en avant la promenade et se rendre dans les coins qu'ils connaissent pour y cueillir des trompettes de la mort délice de champignon dont on se régalerait toute l'année.
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Tibere

Un placard venait d'être apposé sur la porte de l'église.

Citation:

Peuple de Tournai, mes salutations aristotéliciennes.

Notre monde est aujourd'hui ravagé par la guerre, le vice et la cupidité. La Flandre peut être à tout moment prise dans la tourmente qui ravage le royaume de France qui se déchire entre provinces rebelles à la reine et celles fidèles à cette dernière.
Il n'existe désormais qu'un dernier havre de paix : la sainte Eglise aristotélicienne. Nous avons besoin de vous, de votre concours afin de ramener les brebis égarées dans le troupeau de la foi. Car vous pouvez agir, au niveau de Tournai ou d'ailleurs pour mettre un terme aux hostilités. Comment me direz-vous ? Par le pouvoir du Verbe ! Du Verbe et de la foi !
Dès aujourd'hui, vous pouvez entrer en contact avec et demander à devenir diacre de notre Eglise. Nul besoin de célibat pour cela. Cette contrainte n'existe pas. Par contre, vous deviendrez responsable des fidèles de votre cité et vous pourrez célébrer la plupart des sacrements comme le baptême ou le mariage. Vous serez considéré et respecté. Vous deviendrez une référence parmi les vôtres et je l'espère un modèle à suivre.
Cette charge est ouverte aussi bien aux hommes qu'aux femmes. N'hésitez plus, contactez-moi.
Votre archevêque.

Tibère d'Arcis.

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Archevêque de Malines. Général de la Compagnie d'Aristote.

Astrid_

Ne songeant qu'au bien être de ses ouailles Astrid décidait d'écourter la messe et d'aller à l'essentiel.

lève le bras au ciel

Très Haut nous t'implorons, que ton pouvoir de guérison fasses son oeuvre sur nous pauvres pesseurs et tous les membres de notre comunauté qui n'ont pas pu venir à l'office.

Offre leur de se trouver mieux afin de s'occuper de la cité et de cette belle nature dont tu nous a donné la sarze, afin que nous puissions récolter les fruits et couper le bois que les arbres nous donnent, extraire les minerais qui nous donnent outillaze.

Il est en ton pouvoir de guérir nos corps et nos âmes, béni sois tu Très Haut.

marque une pause

Récitons ensemble la prière de notre Ste Patrone Illinda en gardant à l'esprit qu'elle interarazi....inter a...... ahum inter azi rrrrrrra auprès de celui qui est tout, peux tout et vous rendra la santé.

Allez dans la paix, mes enfants

Aaaaaaaaaaameeeeeeeennnnnnnnnnn
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Astrid_

[messe du dimanche 25 septembre 1459]

La grisaille en ce dimanche de début d'automne n'affectait aucunement le petit cortège composé des Mac Ouilles, Bérénice Dubois et la diaconesse qui s'en allaient vers l'église de Tournai.

Aux approches de la battisse les jumeaux commencent à se disputer pour savoir lequel sonnera le cloches et Astrid les gourmandent gentiment en leur faisant remarquer que ce sera à chacun son tour et qu'ils pourraient se partager la charge et faire durer l'appel des fidèles autant qu'ils le souhaitent.

La messe du dimanche commence un samedi pour permettre aux joueurs de placer leurs personnages. J'espère vous voir participer ici, la diaconesse ne peux pas lire dans vos pensées donc vous pouvez penser tout le mal que vous voulez d'elle. Elle ne tiendra pas rigueur bien sûr des gens qui voudraient la faire tourner en bourrique non plus. Pour rappel Astrid est hyper naïve et pense que tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil.

Au Moyen Age les villageois allaient à la messe, ne faisaient qu'y passer souvent pour s'y faire voir par peur de se faire mal voir et d'avoir à faire à l'inquisition.

La halle n'est pas très vivante en ce moment le RP église est sans conséquence et n'est pas chronophage.

Rappel: pour les non baptisée l'église est ouverte et ils ont droit à la confession. Ils ne doivent simplement pas communier avant le baptème.

Merci à ceux qui feront l'effort de participer

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Amaurie

Amaurie avait passé la soirée chez Jo, Zelie et Eulaly pour se régaler d'une excellente omelette aux champignons. Peut être en avait il trop mangé, le fait était qu'il c'était réveillé dans son lit en sueur se remémorant un rêve acidulé ou tout semblait merveilleux ou tout semblait possible même l'impensable ...
Etait-ce pêcher que de faire de tels rêves? Peut être était ce la bête sans nom qui le mettait à l'épreuve. D'apperault voulait maintenant trouver son confesseur pour parler de ses étranges visions mais en attendant il se rendit à l'église pour prier Aristote de l'éclairer et de clarifier son esprit.
Entrant dans l'église le jeune homme se signa et, s'appuyant de temps en temps sur un prie Dieu pour ne pas tituber quand il saluait les autres villageois.
Enfin il s'assit lourdement à sa place et sourit niaisement à Astrid qui attendait les fidèles.
Décidément il n'était pas en forme.

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Astrid_

Est pris qui croyait prendre : Pas de Bérénice Dubois ni d'enfants de coeur dans les premiers arrivant.

De toute évidence les Stalines ont fait un effort incommensurable pour venir assister à l'office, Maistre Slys à le teint blafard, Eulaly la mignonnette n'est pas mieux. La diaconesse en est toute attristée mais en bonne descendante d'une médicastre elle connait les signes des épidémie, elle les saluent donc de loin.

Son coeur bat la chamade quand elle reconnait la silhouette de son aimé. Conformément à leur accord, depuis l'incident au presbytère ils ont soigneusement évité de se retrouver seul, dire qu'elle ne l'attendais pas ce jour à l'église serait menterie.............. mais dans cet état! Astrid rassemble ses idées et fait le point dans son esprit une seule réponse: Une épidémie sévit à Tournai, il n'y a donc que la prière pour enrayer cette horrible fatalité.

Sans perdre une minute de plus, dans ces cas là les minutes sont comptées, Astrid se place devant l'autel face aux fidèles.

Mes enfants soyez les bienvenus dans la maison du Très Haut, confessons nos fautes.

La diaconesse débite a toute allure ............... à présent renouvelons les vœux formulés lors de notre baptême, confirmons ce zour et saque zours notre appartenance à la grande famille Aristotélicienne.

édité/rectification confitéor image obsolète

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Astrid_

Au vu des fidèles qui fréquentent l'église de Tournai, pour la diaconesse, il ne faisait aucun doute que personne n'avait remarqué son escapade chez les nones.

Bien loin des contingences matérielles de la vie durant une semaines au monastère, entre prières silencieuses, enseignements et rires entre jeunes filles. Certaines destinaient toute leur vie au Très Haut, d'autres tout comme Astrid avaient seulement pour but de faire de leur mieux sans renoncer à une vie d'épouse et mère de famille. Unies dans leur vœux de servir l'église Aristotélicienne ces jeunes filles avaient le privilège d'être heureuse envers et contre tout. Le bonheur de servir le Très Haut quelque fussent les entraves de la vie, elles se savaient riche du seul bagage qui leur serait permis d'emporter dans la mort.

Le sourire au lèvre, tout en sonnant les cloches, Astrid pense à la surprise de sa bonne Bérénice et des frères Mac Ouilles. S'attendent ils à la revoir? vont ils penser qu'un autre officiant ait été nommé sans s'être présenté au presbytère?

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Slystaline

Les Staline avaient invité Amaurie la veille. Pleine de bonne volonté, Eulaly avait décidé de faire une omelette au jambon et aux champignons.

http://www.youtube.com/watch?v=srf-Ah_ugW8

C'est bon l'omelette. Bien baveuse avec des croutons. Oui mais voilà. Certains champignons ne sont pas comestibles et donnent des crampes d'estomac et des hallucinations.
Une nuit terrible pour le coquelet blond. Un matin dans le coaltar.

Jo se rend à l'église quand les cloches sonnent, son pas est lourd, sa mine est blafarde. Pour une fois, il n'est pas parfaitement coiffé. Il adresse un sourire à Astrid, et prend place sur le banc réservé à sa famille.

Eulaly_de_baylaucq

Le suit une Eulaly au teint grisâtre et au sourire forcé, saluant d'un bras mou toutes les personnes connues.

La jeune fille aimait les champignons. Elle aimait aussi régaler sa famille.
C'est donc en chantonnant gaiement qu'elle avait préparé cette délicieuse omelette au fumet si particulier.

Mais qu'était-il donc arrivé ensuite ?
Elle ne se rappelle plus de tout.
Amaurie dans un pyjama trop grand aux couleurs criardes... Jo, un écureuil crevé sur la tête, dansait quelque chose qu'on avait encore jamais vu. Même Gwad était là, changeant encore et encore de couleur de cheveux, alternant ailes d'ange, jupette et courtes braies.

Ils étaient dans un endroit avec des chevaux et de la musique diabolique. Amaurie l'embrassait à pleine bouche avec une fougue peu commune. D'autres gens étaient là qui ne comprenaient rien à leur langage.
Elle même, dans des collants de cuir noir, chemise blanche aux manches amples, se retrouvait soudain à moitié nue, accrochée à la queue d'un cheval galopant.

Ses yeux sont gonflés ce matin. Mais il faut aller à l'Eglise. Aristote la voit où qu'elle puisse être et il la jugera à sa dernière heure.
Elle se prend les pieds dans l'agenouilloir, s'affale sur le banc, fait un effort incommensurable pour ne pas laisser sa tête tomber sur le dossier devant elle, ferme les yeux.
Cà tourne.

Jo à côté d'elle. Si elle posait sa tête sur son épaule, elle si affectueuse, personne ne se poserait de question.
La petite tête blonde trouve donc l'épaule de son oncle, tout à fait incapable de comprendre la teneur du sermon.

Ses visions de la nuit, la folie, l'érotisme dont elles étaient empreintes la hante.
Si Astrid pouvait lire ses pensées... Si elle savait quel délicieux noeud se forme dans le ventre de la gamine lorsqu'elle se rappelle...

Eulaly baisse les yeux, rouge de honte.

Son omelette magique aurait t'elle dévoilé des fantasmes enfouis dans le secret de son coeur et de sa chair ?
Elle sait juste que si ce n'était pas réel, çà n'en était pas moins délicieux.

Le credo ? C'est comment encore ?
Elle bafouille, finit par ne plus remuer que des lèvres silencieuses, posant discrètement une main sur son bas-ventre dans lequel le noeud se formait à nouveau.
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http://www.youtube.com/watch?v=MmvtVHHtRWo

Astrid_

Quelque peu désespérée après avoir compté deux villageoises, la jacquotte et Bérénice soit 4 adultes et une palanqué de marmots dont les deux pré ados de Mac Ouilles qui feront le service, Astrid se rend dans la sacristie afin de passer sa blouse de diaconessse.

Revient se place devant ma micro assemblée et lève les bras au ciel

Bienvenue dans la maison du Très Haut!

Et afin de nous préparer à ce rassemblement dominicain, purifions nos âmes en récitant le confitéor

Ce zour nous ne sommes pas nombreux, et pour cause une de nos famille les plus fervente s'est excusée, Ce zour ne ne verrons pas les Staline ................... Notre petite Eulaly est bien triste, elle et sa famille veillent notre ami et voisin Gwad qui .................a grand besoin de leurs soins.

Elle a bien failli dire que l'on craignait que Gwad ne passe pas la journée au mieux la semaine, mais c'est rattrapée au dernier moment. Si Godfried touche à tout et montre oh combien il sait bien marcher tout seul! Marie est arrivée à un âge ou elle peut comprendre et donc s'inquiéter et le Gwad elle le connait bien puisqu'il habite la maison mitoyenne du presbytère.

C'est donc avec une pensée toute particulière pour notre frère Gwad que nous allons réciter le crédo

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Astrid_

Elle était en plein dedans l'histoire palpitante de la vie d'Aristote quand elle fut interrompue

Citation:

Bonjour Astrid!!!!!!!
Dîtes moi, les cloches c'était pour la fin de la messe?

OH non ma maire, n'aillez aucune inquiétude la messe n'a pas encore commencé, mais bon puisque les villazeois n'ont pas l'air de venir ze vais commencer.

Se lève le bébé endormi dans ses bras.

Ze vous présente notre dernier Maledent de Feytiat, Médéric de son prénom............. le petit coquin à ma main c'est Godfried ............suttttttt Godfried tousse pas à tout ........ et la zolie damoisselle toujours trèèèèèèèèèèès saze c'est Marie-Adélaïde.

suivez moi et prenez place ze rend la marmaille à Marraine et ze commence l'office.
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Astrid_

Sur un signe de la diaconesse Bérénice Dubois la bonne bonne se mis en place pour faire la lecture du livre des vertus.

Mes enfants en ce zour z'ayes soisi de vous relater la triste fin de christos Le prophète annoncé par Aristote et qui ne fut pas reconnu en son temps. Ze vous en prie Bérénice

Bérénice Dubois : La vita de Christos Chapitre 15

Vous comprenez mes chers enfants, pourquoi je peux vous raconter ce qui s’est passé alors. J’étais en effet aux premières places, derrière Christos, et mes yeux, mes oreilles, tous mes sens étaient en éveil comme dans les moments de grande détresse.

Arrivés dans le bureau du procurateur, celui-ci nous regarda et nous interrogea :
" Qui de vous deux est-il celui qui se fait appeler Christos ? "
Nous répondîmes tous les deux d’une même voix:
" C’est moi, Romain ! "

Oui, mes chers enfants, j’aimais tellement Christos que je souhaitais subir son châtiment à sa place et c’est pourquoi j’ai essayé d’attirer sur moi les soupçons… Mais ma candeur était grande : Pierre Ponce n’était pas dupe, il avait en face de lui un grand et bel homme et un jeune rebelle. C’est donc naturellement qu’il s’adressa au premier en ces termes :

" Ainsi, tu es celui qui se fait appeler le messie, le guide, le miroir de la divinité ? et tu troubles l’ordre de la cité ? "
" Tu l’as dit, bouffi ! " répondit Christos.
" Ecoute, reprit Pierre Ponce, depuis que tu es à Jérusalem, la cité se porte mal, le pain est rassis, les légumes passés, le poisson puant, et la viande nauséabonde. Tout cela parce que maintenant, les gens ne veulent plus rien faire d’autre que de t’écouter. De plus, tu fragilises le pouvoir de Rome et le culte païen en débitant des âneries plus grosses que toi sur l’amour et toutes ces conneries auxquelles personne ne croit ! Tiens, je viens de recevoir une plainte du grand chef des prêtres païens ; il paraît que tu t’es payé sa fiole, c’est du joli ! "

La figure de Christos se fendit d’un grand sourire, avant qu’il ne réponde :
" Oui, je le sais. Votre Empire vit tel une roue à aube. Chaque mécanisme a la place qui lui convient de part sa naissance, et accomplit régulièrement la tâche pour laquelle il a été créé. Et vous profitez de cela en asservissant les peuples, et les forçant à travailler pour des salaires indécents. Or, voilà que moi, qui apporte la vérité, je gène, c’est classique… Je connais un gars qui dit ça très bien, d’ailleurs : Le premier qui dit la vérité, il se fera assassiner ! "

Pierre Ponce dit alors : " Comment, n’approuves-tu pas l’esclavage ? même quand il est exercé sur d’autres peuplades que la tienne ? "

" Non, affirma Christos, la solidarité doit maintenant dépasser le simple cadre de la cité ! Nous sommes tous humains et en cela des créatures de Dieu. C’est pour cette raison que faire travailler un vagabond à la mine pour moins de dix-sept écus est une honte, même s’il vient d’une autre Cité. Et le faire suer pour moins de dix-huit écus, en le faisant tuer veau, vache, cochon, couvée, est un scandale ! "

Pierre Ponce était agacé… Il lui déclara alors :
" Christos tu seras banni. Maintenant dégage. Affaire suivante : Kramer contre Kramer. Ah, et n’oubliez pas de libérer Bar-Tabac, c’est jour d’amnistie aujourd’hui. "

Alors, Christos s’étonna de la sentence, et prononça ces paroles :
" Procurateur ! Tu peux me bannir, mais dans quelque cité que je serai, j’agirai toujours ainsi, et deviendrai un même danger pour la plénitude des Empires et des républiques qui constituent le monde."

Ponce fut excédé et lui répondit : "Puisque tu te dis si sage, et que j'ai des aigreurs d'estomac, tu seras crucifié, comme les agitateurs, et en prime supplicié pour m’avoir fait perdre mon temps et troublé ma digestion. Fallait pas me chercher ! ".

Puis, Ponce remarqua ma présence, et il eut pitié de moi et de mon jeune âge, me voyant en larmes. Il se tourna vers un des ses gardes et lui dit :
" Quant à lui, foutez-le moi dehors, allez hop ! "

Mais Christos m’attrapa par la manche et eut le temps de me dire à l’oreille :
" Mon corps va subir mille supplices, mais c’est pour que votre âme n’ait pas à les subir. Lorsque vous prierez le Très Haut, consacrez le pain et le vin de l'amitié, symboles de ma chair et de mon sang, afin de ne jamais oublier mon sacrifice pour vous. Rendez également hommage à ceux qui, par leur vertu, seront un exemple à vos yeux de l’amour qui est dû à Dieu. En vérité, il n’est pas de plus bel hommage à Dieu que d’aimer sans rien attendre en retour. "

Les derniers mots furent criés car l’on emportait Christos dans les geôles tandis que des gardes m’empoignaient pour me jeter dehors.

La lecture achevée, Bérénice laisse la place à une Astrid déchainée....... on vous passe les gestes joints à la parole, sans le retour du soleil on aurait essayé de faire mieux

Mes frères, mes sœurs le narrateur dit que Pierre Ponce n'était pas dupe! Certes il ne l'était pas en ce qui concernait le mensonze d'icelui, mais qui était cet homme Pierre Ponce?

Eh bien en vérité ze vous le dit! un homme pressé un homme de pouvoir et de politique bien incapable de se rendre compte qu'il allait faire par sa lézèreté la pire des ignominies. Ce gros ponte romain tenait tant à SA vision des sozes qu'il en oubliait d'écouter l'essentiel de voir qu'il avait le plus zuste parmi les zuste devant lui.

Au lieu d'essayer de comprendre pourquoi le peuple s'arrêtait pour écouter Christos, il a préféré l'accuser de mauvaise parole et de troubler l'ordre public.

Cette zoute verbale vous rappèle sans doute tout ce que nous pouvons entendre en gargote, à une soze près c'est que Christos ne montre aucune animosité face à son interlocuteur et pour cause il lui pardonne d'être un gros plein de soupe à la tête gonflée par son pouvoir et sa réputation, un arriviste qui ne se souvient plus d'où il vient, un homme qui ne fera zamais partie de la grande famille Aristotélicienne, et en ce moment même une âme en l' enfer lunaire zusqu'à la fin des temps et la fin des temps c'est long ............ surtout sur la fin*

Enfin un pauvre ère qui était sous l'emprise du Sans Nom.

reprend sa respiration et des couleurs, l'en a bien besoin la diaconesse

Adonc nous allons réciter la prière à notre Illinda notre Ste patronne en pensant à tous les Tournaisiens pressés, de la plus bansse des oies au plus noir des dindons, qui comme Pierre Ponce pourraient bien finir par racler les talons pour l'éternité.

Dieu est mon berzer
Ze ne manque de rien
Dans les paysazes verdoyants Il rassérène mon âme.

Même quand ze vais dans le vallée de l'ombre de la mort, ze ne crains pas le mal parce que tu es avec moi : ton bâton et ton appui me consolent.

Mon verre déborde, c'est le bon et le zénéreux qui me pousuivent tous les zours de ma vie. Ze résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des zours .

AAAAAAAAAAAaamennnnnnn

Perpétuons le zeste demandé par Christos " consacrez le pain et le vin de l'amitié, symboles de ma sair et de mon sang, afin de ne zamais oublier mon sacrifice pour vous"

La diaconesse s'exécuta, selon le rite et servit ceux qui venaient pour communier

A présent les nouvelles, ze dois partir en retraite spirituelle.

A mon retour nous célèbrerons plusieurs baptèmes, sacun affisera son invitation sur la porte de l'église et soyez saze pendant ma retraite, ce n'est pas parce que ze suis absente que vos fautes compteront pas.

Il est touzours recommandé d'aller à la mine surtout qu'à partir de samedi à venir la zournée de travail à la mine sera payée 16 écus.

Allez dans la paix du Très Haut

Amen

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Beeky

La vicomtesse se leva de bon matin et après ses ablutions dominicales, elle s'en alla à l'office, accompagnée en cela de ses enfaçons. Roide, le port altier, elle s'installa sur le prie-dieu qui portait son nom, au premier rang, et la vieille Jacquotte se chargea de la ribambelle de marmots. Asis confortablement sur ses genoux, le dernier né régurgita sur son plastron tout fraischement repassé. Nous tairons l'écart de langage de la vieille gouvernante, faisant ainsi preuve, en ce beau dimanche, de charité aristotélicienne...
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Retour en douceur (ou pas ^^ ) après un long WE...

Astrid_

Les fidèles ne se pressaient pas pour se lever ce matin à croire que l'épidémie de panne de coq était générale. Seule sa marraine et toute la fratrie était là Astrid pris le temps d'aller bichailler ses demis frères et sœur.

Difficile de se retenir de pouffer en entendant jurer JR ........... entendez Jacquotte Ronchon, petit nom de code qu'Amaurie avait donné à la vieille gouvernante toujours aimable comme une porte de geôle.........

Nous allons patienter encore un petit peu en attendant les autres z'oze espérer que d'autres vont arriver.............. Zacquotte donnez moi l'enfançon et allez voir Bérénice dans la sacristie

Et de prendre le bébé dans par un bras et entrainant les deux autres vers un coin de l'église pour leur raconter une histoire sans laisser le temps à la vieille fille de rouscailler plus encore.
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Keewy

C'est en chantonnant que lFruit entra dans l'église, elle se signa et regarda l'allée centrale puis les bancs à droite et à gauche. Elle avança quelque peu, étonnée que peu de personnes soient venues assister à la messe, mais des piaillements de mômes résonnèrent.

Elle s'en approcha et vit la diaconesse raconter je ne sais quoi aux enfants qui avaient l'air de plutôt apprécier ou faisaient plus ou moins semblant

Bonjour Astrid!!!!!!!
Dîtes moi, les cloches c'était pour la fin de la messe?

Et là lFruit vira écrevisse, sdisant que pour le coup elle avait du rater l'office , ça faisait bien pour la nouvelle bourgmestre fraichement élue
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Astrid_

[messe du dimanche 7 aout]

Est ce que tout le voisinage avait décidé de manger le coq? Est ce que le presbytère avait subit une malédiction qui avait laissé tous ses habitants en sommeil toujours est il qu'à l'heure de la messe tout le monde dormait encore à poing fermés ............. Foutredieu réveillez vous tous nous sommes en retard pour l'office. Right file vite faire sonner les closses et dis aux zens que nous arrivons

la diaconesse s'était adressé au moins idiot des jumeaux qui s'était précipité au dehors en vesture de nuit pour s'exécuter. A peine eut elle le temps de lui ôter son bonnet quand il passait près d'elle.

Moins d'une minute plus tard, comme tous les Tournaisiens elle put entendre l'appel au partage dominical, rassurer Bérénice Dubois qui avait vraiment la tête dans le cul ce matin.........

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Khalidia

Khalidia, réveillé matinalement par un pigeon agressif qui picotait contre la fenêtre de sa chambre, avait eu vent d'une mésentente entre la diaconesse et le bailli flamand.

N'écoutant que son courage, il se leva discrètement, et partit pour l'église, rencontrer sa détracteuse. Elle était en pleine messe, alors, se signant, il vint s'asseoir à sa place, attendant la fin de la messe en récitant le credo.
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Astrid_

édité par erreur

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Pepinlesage

Pepin assistait a la messe comme tous les.. quand y en avait.
Il faisait les prieres en suivant l'officiante. Et bin, elle a un cheveu coller sur la langue ou bien, elle pourrait l'enlever.

La confession : Bon je sais, j'aurais pas du me battre avec Lucas.
Mais tu sais bien, c'etait pour jouer, en plus, j'ai pas taper sur lui, il s'est jetter sur mon ventre et m'a fait tomber, apres, j'ai pris cher.
Il m'a mis des baffes pour me battre, et d'autres pour que je me reveille.
Tu vois, je l'ai laisser gagner, parce que ca lui faisait trop plaisir; normal les grands ca laisse gagner les petits.
Bon je sais , c'est pas bien de mentir pendant la confession, mais bon, personne n'est parfait hein;
bon Tres Haut, tu me pardonnes, je t'aime, et j'ai encore sacrement mal la. Merci de me donner la force de pouvoir courir de nouveau, s'il te plait.

Beeky

La vicomtesse se rendit de bonne heure à l'office de Tournai. elle savait que sa filleule dirait la messe et cela estait grand bon'heur pour les fidèles que de pouvoir derechef recevoir la bnne parole et partager le pain et le vin de l'amitié.

Vestue de violine, couleur de deuil royal, elle pénétra sans tropde bruit en la petite église du village. Roide, laissant traisner sur son sillage son parfum entestant d'essence de rose, elle se dirigea d'un pas décidé vers son prie-dieu.

Agenouillée et égrenant son chapelet, elle récita la prière universelle et prit part à la liturgie dominicale.
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Retour en douceur (ou pas ^^ ) après un long WE...

Astrid_

Bérénice Dubois s'avance du livre des vertus et commence la lecture du jour

"Livre II - La Préhistoire - Ch III Acédie"

Citation:

1 La société des hommes et des femmes était belle et raffinée.

2 Ainsi, ils apprirent à produire du vin à partir du raisin, après de longues années passées à tenter de saisir les subtilités de l’affinement d’une telle boisson. Ils découvrirent également comment brasser la bière à partir de l’orge et du houblon. Pour cela, ils inventèrent des fours à la taille impressionnante. Ils durent apprendre à travailler de concert afin d’arriver à de tels résultats. Mais aucun ne doutait que le jeu en valait la chandelle.

3 De plus, les arts et les sciences furent alors conçues pour les élever encore plus vers Dieu. Ils apprirent à composer de la musique, les chants devenant de plus en plus beaux et les instruments qui les accompagnaient de mieux en mieux conçus. Ils découvrirent les plantes qui soignaient les plaies et les maladies, afin que leur santé serve à glorifier le Très Haut plus longtemps. Ils inventèrent l’écriture, qui leur permit de conserver tout leur savoir pour les générations à venir.

4 Dieu était satisfait. Ses enfants se sublimaient dans la place qu’Il leur avait donnée. Mais Il savait que ce beau printemps allait voir les fleurs de la vertu se faner. Car la Créature Sans Nom ruminait encore et toujours sa rage et sa colère. Tapie dans l’ombre, elle attendait le moment propice pour prouver au Très Haut que la réponse qu’avait donnée Oane n’était pas la bonne. Elle persistait dans l’erreur, niant la force de l’amour et s’entêtant à concevoir la domination du faible par le fort comme le sens de la vie.

5 Mais toutes les inventions que les humains avaient créées rendaient leur labeur moins dur. Ils avaient de moins en moins de travail à faire et de plus en plus de fruits à récolter. Là où auparavant, il leur fallait un mois pour récolter du blé, il ne leur en fallait plus désormais que le tiers. Alors qu’ils ne pêchaient auparavant qu’un poisson tous les deux jours, ils en avaient dorénavant un par jour, parfois deux. Là où ils leur fallait jadis travailler chaque jour pour cultiver des légumes, il ne leur restait plus désormais qu’à récolter.

6 Et la principale des sciences n’existait pas encore. La théologie était inconnue de ces humains. N’ayant pas de clercs, il n’y avait encore personne pour se consacrer entièrement à Dieu. N’ayant pas de texte sacré, il n’y avait rien à étudier. La foi humaine était brute, en cela qu’elle n’avait pas encore d’intermédiaire. Mais cette apparente pureté de leur amour pour Dieu était justement ce qui allait les conduire à leur perte.

7 Les humains se laissèrent griser par la douceur de leur vie. Elle leur semblait si douce et si agréable qu’ils ne comprenaient plus l’intérêt de consacrer leur vie au travail. Chaque plaisir leur donnait l’occasion de négliger leur labeur. Ils aimaient le monde, mais ils l’aimaient pour lui-même, pas parce que Dieu leur avait donné, par amour pour eux. Ils se détournaient peu à peu de l’amour de Dieu.

8 Le premier péché fut ainsi involontairement découvert par les humains. Elle porta plus tard le nom d’acédie. Celle-ci consistait à se détourner de l’amour divin, de s’abandonner à la vie matérielle en négligeant la vie spirituelle, de se préoccuper de l’instant sans garder à l’esprit ce pour quoi Dieu nous avait conçus. Elle allait amener aux autres péchés, conduisant ainsi les humains à leur perte. Elle atteignit son comble lorsque le dimanche ne fut plus occupé à la prière, mais à la paresse.

Voilà comment peu à peu, sans même s'en rendre compte, la cité merveilleuse d'Oanylone, est tombée dans l'acédie.
La cité première créée par Oane, qui comprit la déclaration du Très Haut, fut fondée de façon magnifique et chacun s'aimait sans oublier dieu.
Ses habitants organisèrent ensuite le travail de façon harmonieuse, dans l'amitié, complémentarité, sans céder à l'envie, la gourmandise.

Mais vous venez de l'entendre, la cité fut si bien construite que ses habitants, seulement en se détournant du Très Haut, puis de leur voisin; ont perdu le sens du plaisir, de ce qui leur apportait confort et prospérité, ils ont abandonnée les tâches de travail d'intérêt zénéral.

L'acédie, c'est la traduction de votre esprit détourné de Dieu qui s'ennuie, qui a perdu le goût divin de la prière, des lectures spirituelles.
L'humain ne prend plus soin de lui, de ses biens, des autres, il se néglige, se replie sur lui même et finit par se désintéresser de tout de qui l'entoure.
Cet état d'esprit si fade et si vide de sens, peut conduire la personne a rompre toute activité pour vivre et même s'abandonner à la mort physique.

A cela, il suffit de travailler manuellement, dans les mines, accepter l'offre d'emploi d'un voisin, produire en transformant les produits ainsi que s'adonner à l'écriture ou au comptabilité pour les nobles qui se doivent de laisser le travail manuel à ceux qui ne partiront jamais guérroyer. De même il suffit d'assister de façon régulière aux messes, ou que vous soyez, et de vous cultiver en lisant des livres saints, et contempler la beauté du monde naturel; tout ceci vous permettra de ne pas tomber dans la mélancolie.

Vous êtes à présent invités à communier avec les saints, en recevant le pain et le vin :

Santons ensemble un petit cantique pendant que ceux qui le souhaitent s'avancent pour prendre le repas de la fraternité ........... et ça c'est pas du lucio! faut pas déconner il est sérieux lui, dès fois que le vieux Tibère casse sa pipe aux croisades et hop il serait promu derechef évêque de Malines, ce qui en soit ne serait pas dérangeant.

Citation:

http://www.wat.tv/audio/ou-on-me-verse-bw7f_2g3rb_.html

Prions Ensemble à la mémoire de la mère de tous les fidèles flamands, Sainte Illinda :

ALLEZ EN PAIX, ENFANTS DE DIEU ! PRIEZ POUR VOS AMIS ET VOS ENNEMIS

Aaaaaaaameennnnnnnn[/color]
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Slystaline

Au pas de course, Sly arrive dans l'église de Tournai. Il lance à la cantonnade
Astrid, les Mac Ouille!!! Faites sonner le tocsin pour donner l'alerte! Eulaly a disparu! C'est un enlèvement! Il faut boucler la ville, les coupables ne doivent pas être loin.

Lonufiel

Lonufiel entra dans l'église pour se recueillir il trouva une place et se mit à prier.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers
aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine,
Une et Indivisible; En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN
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...chaumière de lonufiel...2ème bannière

Eulaly_de_baylaucq

Eulaly savait Astrid malade.
Assise sur son banc, elle écoute la petite diaconesse officier avec ce zozotement qui la caractérisait. Elle fronce les sourcils, remarquant bien ses efforts pour ne rien faire paraître. Quel courage...
Mais elle devrait être couchée... Se reposer pour se rétablir...
Les médicastres restaient réservés, Amaurie le lui avait dit.
Alors, en plein milieu du sermon alors que les autres sont concentrés sur le texte, Eulaly joint ses mains, baisse la tête et ferme les yeux, psalmodiant avec ferveur une longue prière dans laquelle elle supplie le Très-Haut, les prophètes et tous les saints pour la guérison de son parrain,d'Astrid et de messire de Clairambault.
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http://www.youtube.com/watch?v=MmvtVHHtRWo

Fergal

De retour depuis deux jours à peine à Tournai, après son Tour de Flandres accompagnant son fiancé de Chambellan , la rouquine est déjà sur le parvis de l'Eglise quand le premier son de cloche se fait entendre.

Se plaçant comme à son habitude sur le côté, elle écoute avec attention le sermont de la diaconesse, joignant les mains et baissant le regard quand vient le moment de la confession. Puis, avec les autres fidèles, elle récite avec ferveur le crédo.

Sa dernière messe en tant que jeune fille ... La prochaine fera d'elle une femme mariée, enfin ...
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Amaurie

Tout sourire, assis au premier rang, Amaurie suivait la cérémonie dominicale tout en lançant des œillades d'amoureux à sa fiancée de diaconesse.

Il récita néanmoins le crédo avec ferveur content que ses prières avaient trouvé écho auprès du tout puissant.

Entendre de nouveau la messe de la bouche d'Astrid satisfaisait son bonheur.

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Beeky

Assurément, si l'archidiacre avait esté en Tournai en ce beau dimanche de juin, elle aurait assisté à l'office dominical avec grand joie, mais... elle réservait surprise à ses enfançons et se tenait en l'église de Dunkerque où elle suivait une messe de baptesme fort particulière.
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Retour en douceur (ou pas ^^ ) après un long WE...

Astrid_

La petite diaconesse ne voulait pas inquiéter ses fidèle, mais elle ne pouvais nier les symptômes inhabituels qui s'emparaient d'elle.

Auzourd'hui Bérénice Dubois va vous lire un passaze du Livre des Vertus qui est peut être court, mais qui renferme un messaze très important alors veuillez bien écouter.

Citation:

« Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n'y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur.

De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créées alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste.

Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour».

Pendant la lecture, Astrid se tient à l'écart sa vision trouble lui empêchait de voir les silhouettes de paroissiens réunis. Dans ses mains sa tête était prise à forces tentions et vertiges.

Au prix d'un gros effort elle entrepris de lire le sermon.

Rendez-vous compte ser fidèles : l'amour c’est cela le seul sens de la vie. La chose dont le sens est par excellence inépuisable, c'est évidemment l'amour. C’est l'amour qui nous porte vers notre prossain. C'est là une merveille. Et c'est aussi ce qui rend la diplomatie si importante en effet : respecter la vie, si riche de sens et enrississons-la encore de l'amour. Voilà notre devoir. Si nous faisons cela, nous serons à même de comprendre le messaze divin.

En entendant la question du Très-Haut, toutes les créatures restent muettes. La créature sans nom elle, répand un messaze contradictoire : celui de la domination du fort sur le faible. C’est zustement pour cette raison que la créature sans nom est ainsi rezetée par Dieu car zamais elle ne pourra comprendre le vrai sens de la vie, celui qui nous unis tous. Le sens de Dieu est beaucoup plus profond, beaucoup plus beau, et c'est celui qui nous pousse à nous réunir. La sociabilité ne dépend pas et ne doit pas dépendre d'abord d'un besoin de domination, si cela arrive eh bien l’équilibre de notre monde entre le bien et le mal pourrait bien basculer, mais elle doit dépendre d'un besoin d'amour.

Astrid fit signe aux frères Mac Ouille de préparer tout ce qu'il fallait pour la communion. Il lui fallait rassembler toute ses forces pour aller du pupitre à l'autel............... son regard croisa celui de Bérénice Dubois quelle n'avait pas revue depuis plusieurs semaines. Astrid avait repoussé sans cesse le moment de se rendre au presbytère. Aucune annonce avait été faite sur le trépas du petit Ydaz cet enfant dont Amaurie lui avait accordé la promesse d'adoption dès leurs épousailles. Elle l'avait aimé de tout son être et refusait son trépas.

L'image de la petite tête blonde s'imposait sans cesse lui causant mille tourments. Se rendait elle compte que son chagrin l'amenait à être distante et désagréable avec son entourage?

cf/Messe Comore bibliomélie. Rome

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Lucas1er

Lucas vient prier un pti coup, normal, c'est dimanche.
Il va peut etre pouvoir trouver amaurie, il a envie de le voir lui aussi.
Finalement, il ne trouve meme pas Astrid.

Astid ! Astid ?
Aaaaaaaaaastiiid ? .. aaastiid .. astid.. stid.. dd .. (echo ^^)
Astideuh !

pff elle est po la

Lucas recite son credo vite fait, bien fait.
Il se laisse aller a une confidence surprenante au divin..
Quand meme Tres Haut, t'aurais pu me laisser gagner au concours de biere, chui le plus pti, pis sly euh.. y vient po prier comme moi, mais bon.
Je t'aime quand meme, mais bon; tu penses a moi aussi hin !

--Vaurien

Astrid_

[messe du dimanche 26 juin 1459]

Les frères Mac Ouille étaient frais dispo tout bien, heureux d'avoir été dispensé de servir le dimanche matin durant 3 semaine d'affilée. Pas plus à eux qu'aux autres Astrid ne dirait ce qui l'avait poussé à faire cette longue retraite. D'abord ça ne regarde personne......

Pendant que les cloches apèlent les villageois, qui vont se radiner par centaine. Ils vont croire qu'il y a un incendi ou un accident au village depuis le temps qu'il n'y a pas eu de messe de dite. La petite diaconesse reste en prière dans la sacristie elle n'en sort que pour commencer à dire la messe.

La diaconesse s'avance et lève les bras au ciel

Bienvenue dans la maison du Très Haut

Bien le bon zour mes frères, mes soeurs, vous pouvez vous rendormir tranquillement ce n'est qu'une messe dominicale.

Reconnaissons devant le Très Haut que nous sommes pêsseurs et demandons lui pardon pour nos fautes.

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Khalidia

En ce dimanche de chaleur estivale, Khalidia entra dans l'église de Tournai, qu'il n'avait fréquenté depuis longtemps. Il prit place sur le banc réservé à la noblesse, puis suivit la messe en silence, écoutant Astrid officier.

Mickia

Mickia, se rendit à l’église et s’installa sur un banc pour suivre la messe dite par Astrid…
Cela faisait un moment qu’elle n’avait pénétré en de tels lieux…

Mais elle était attentive, heureuse d’être présente…

Les yeux baissés, dans la pénombre, certaine de n’avoir aucune faute à se faire pardonner…

Elle récita son credo …

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Lionel.blanc.combaz

Il m'a fait pleurer ton parrain, on aurait pu m'avertir.....vous vous êtes tous bien zoué de moi z'avais une de ces pétosse ....

Camille secoue la tête, yeux ecarquillés de sincérité innocente.

Te prévenir, j'en eus été bien incapable, je ne le connaissais pas sous ce jour là non plus. Quant à ta peur...je te l'ai dit, tant que tu lui manques pas de respect tu éviteras ses foudres. L'homme que tu as vu là c'est mon parrain, mais il reste un Seigneur de Guerre et les histoires qu'on raconte ne sont pas toutes fausses.

....n'oublie pas de faire la grimace à la première bière.

La jeune fille éclate de rire tout en passant ses vêtements.

Tu oublies que c'est tradition familiale de boire jeune, si je faisais la grimace ils me regarderaient de travers !

Une fois changée et recoiffée tant bien que mal, elle attrape Astrid par la main et débarque dans la nef, ou tout le monde les attend en conversant.

Prête pour la taverne ! La nce-t-elle, sa voix baissant à mesure qu'elle réalise où elle se trouve.

Rosissant légèrement, elle prend le bras de son père et ouvre la marche hors de l'église.
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Rosa

L'heure était venue de festoyer dignement. Rosa fit un signe à ses porteurs afin qu'ils l'aident à sortir le plus dignement de l'Eglise et à la soutenir jusqu'à la taverne la plus proche. Les pauvres, devraient l'aider à la tenir APRES avoir bu un fût ou deux...
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Fergal

En ce premier dimanche de juin, et parce que la rouquine n'a pas entendu sonner le tocsin, c'est d'un pas pressé et la mine sombre qu'elle se dirige vers l'Eglise de Tournai.

Poussant la porte elle s'étonne de découvrir les bancs déserts, et remonte la nef pour chercher la diaconesse. Un regard à droite, un à gauche ... Mais rien. L'inquiétude la gagne soudain et de nombreuses questions assaillent son esprit.

Est-il arrivé quelquechose à Astrid ?

Devant prendre la route le soir même, Eilhin n'a que quelques heures devant elle pour connaître le fin mot de cette histoire. S'agenouillant face à l'hôtel, la jeunette lève les yeux vers la voûte, et dans le silence de l'église récite une courte mais sincère prière pour Astrid, espérant que rien ne lui soit arrivé de funèste.

Puis, elle se relève et sort de l'édifice religieux pour interroger les villageois sur les raisons de l'absence de la diaconnesse.

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Astrid_

Camille_agathe a écrit:

Une affiche fut placardée un peu partout en Flandres, et quelques crieurs furent embauchés pour la lire en place publique.

Oyez Oyez, peuple de Flandres,

La Famille de Clairambault a la douleur de vous annoncer le décès de leur patriarche, Wuggalix de Clairambault.

Nombre d'entre vous l'ont connu, que ce soit comme propriétaire de la Bonne Choppe à Tournai, célèbre pour ses tournée générales, comme maire de Tournai, comme conseiller comtal, comme comte de Flandres ... ou comme ami.

Ses obsèques se tiendront ce 29 ème dimanche du mois de mai de l'an 1459, en la Cathédrale Saint Sauveur de Brugge *

La Diaconnesse de Tournai, Astrid Maledent de Feytiat, officiera aux obsèques.

Ses amis sont tous conviés pour lui rendre un dernier hommage ou témoignage d'affection.

Qu'Aristote vous garde tous !

* Lien direct vers l'enterrement

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--Le.brasseur

Un individu bien informé prévint le brasseur que le Baron Noir l'avait fait mander. Il se présenta rapidement à l'église de Tournai avec sa charrette pleine de fûts.

Devant l'édifice, il hésita. Pouvait-il se permettre d'y entrer avec un fût de bière? Il réfléchissa rapidement. Non, il ne pouvait pas. Il devait, puisque c'était une volonté du Général. Ce que Slamjack veut, Dieu le veut.

C'est avec un fût sur le dos que le fort brasseur entra dans l'église.

HHHHHHHHHHHHHhhhhhhhhkiiiiiiiiiihhhHHHHIIIIIIIiiiinnn [porte qui grince]

Bonjour les assoiffés. Veuillez m'excuser mais il paraît qu'un baptême à la bière se profile. J'apporte ce qu'il vous faut.

Le brasseur ne s'attarda pas. D'un geste à l'attention du Baron Noir, on comprit que ce fût serait mis sur sa note. Et il s'en alla poursuivre ses livraisons.

Lionel.blanc.combaz

Camille, il est temps de poursuivre par ton VRAI baptême.
A la Moinette.

L'adolescente se mord la lèvre pour ne pas rire. Vrai baptême, il y va fort, le parrain. Mais comme Astrid n'en prend pas ombrage - pas folle la guêpe - elle se contente de hocher la tête et d'écouter la bénédiction de Sainte Illinda.

Elle se tourne ensuite vers la porte, impatiente de pouvoir se sécher et d'aller faire honneur à Sainte Boulasse. Une ombre dans l'encadrement disparaît sous ses yeux; elle ne reconnait pas Kael, cet ami si incongru pour une jeune pucelle noble, mais non moins précieux. Avant qu'elle ait pu se demander qui c'est, un homme arrive pour livrer de la bière et la jeune fille ne retient pas un rire incrédule.

Merci, Astrid, pour cette belle cérémonie... Ahem, et si on allait en taverne pour le second baptême...? Le temps d'enfiler mes vêtements secs... suggère-t-elle, toujours diplomate.
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Astrid_

C'est moi qui te remercie, ce fut une belle cérémonie, très émouvante. Ze suis sûre qu'au paradis tes aïeuls ont apprécié.

Astrid prend le bras de son amie Camille toutes deux se dirigent vers la sacristie, le sacrement est fini et les deux jeunes filles retrouvent leur complicité d'adolescentes, riant à la moindre occasion.

Il m'a fait pleurer ton parrain, on aurait pu m'avertir............. vous vous êtes tous bien zoué de moi z'avais une de ces pétosse ........... n'oublie pas de faire la grimace à la première bière.............. et de continuer de rire

Camille se change, Astrid signe le certificat de batpême.

Voici ma belle, prend en bien soin il te sera demandé pour tes épousailles. Si tu venais à le perdre ou l'égarer sasses que nous en gardons trace à Malines et à Rome.

Allons nous sommes attendues pour ton baptême de la bière, ça promet demain tu vas te réveiller avec une barque sur la tête!

Citation:

Certificat de baptême

Nous, Astrid Maledent de Feytiat
Diaconesse de Tournai,
Attestons par devant le Très-Haut et sous le regard d'Aristote, de christos et de tous les saints que :

Camille-Agathe

A reçu le saint sacrement du baptême de nos mains, en ce jour béni du 19 mai 1459.
Aux cotés de sa marraine Rosa et de son parrain Slamjack.

Fait ce même jour de l'ère Aristotélicienne du renouveau de la foi, en l'église de Tournai.

Astrid Maledent de Feytiat

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Duncan.

Une cérémonie bien ficelée avec émotions en tout genre au rendez vous, un père fier de sa fille ainsi que de sa marraine et son parrain, mieux que ces deux là pour son enfant n'aurait pas été possible.

Camille le prenant par le bras, il lui donna un baiser sur le front comme pour montrer la fierté qu'elle lui apportait et partit en direction...de la Moinette...

Lionel.blanc.combaz

Son père ne semble en rien énervé ou contrarié de sa bourde, il lui sourit fièrement et une nouvelle fois, la gamine constate à quel point il est parfait. On la sort du baptisphère, on la couvre, dégoulinante, et elle fait bien attention de ne pas glisser dans la flaque d'eau qu'elle crée.

La bougie est placée dans ses mains, elle sourit à Astrid, puis à sa marraine qui vient lui mettre la médaille autour du cou. Tout le monde est silencieux, l'émotion est tangible et elle se surprend à être soulagée qu'il n'y ait pas foule.

La voila baptisée. Au moins aura-t-elle exaucé ce voeu là de son grand père...
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Slamjack

Et bien voilà une bonne chose de faite!

S'exclama le Baron Noir, comme s'il s'agissait d'une corvée à laquelle on ne déroge pas.

Bon! C'est bien joli l'eau bénite, mais où est la bière?

Posant cette question, il regarda à gauche et à droite. Il précisa sa pensée.

Camille, il est temps de poursuivre par ton VRAI baptême.
A la Moinette.

Sourire. Clin d'oeil. Appel du pied pour une petite fête.
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Slamjack de Lys-Lez-Lannoy
Les Grands Hommes n'ont nul besoin de titre, Leur Nom suffit.

Rosa

Un dernier acte, après le trempage en règle de sa filleule: la remise du collier autour de son cou frêle.

Elle le fit, le mieux qu'elle put, déposant le fin ruban autour du cou de sa filleule aimée.

Un grand sourire accompagna ce geste et un grand air approbateur à la remarque de Slam.

Un coup d'oeil sur le tableau qu'ils formaient tous: Monseigneur Beeky, Soeur Astrid, Blond... Duncan, Slam, les deux jumeaux qui ont oeuvré admirablement durant ce baptême, tel un ballet bien orchestré, et elle-même. Elle se retint de la couvrir de baisers aussi elle la complimenta d'une manière plus sobre, face aux dignes seigneurs de guerre.. déjà que Slam avait failli chialer, il ne fallait pas en rajouter une couche.

Félicitations Camille, c'est le plus beau jour de ma vie!

L'expression lui échappa brusquement. Elle songea que c'était presque vrai, à part son mariage, la naissance de son fils...c'était le cas. Le baptême de Slam était différent dans le sens que cela sortait tellement de l'ordinaire que ça en paraissait presque...d'un autre monde. Mais là c'était bien réel, bien de ce monde, avec un instant de grâce qui pourrait durer grâce à la façon aussi de fêter cet événement comme il se devait. Et puisque Slam offrait les fûts... il fallait en profiter.

Une seule angoisse, qu'il en ait pas prévu assez...La cérémonie lui avait donné grand soif. Et la crainte que Camille n'eut pris quelque maladie dans cette eau... tant d'eau.. bénite, d'accord mais tout de même.
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Duncan.

IL était là, spectateur impuissant devant le baptême de sa fille.
Impuissant par ce qu'il aurait voulu la féliciter, la prendre contre lui, voir même faire la fête dans l'église...

Mais la bien séance lui interdisait. Lorsque le Baron Noir arriva, un sourire se dessina sur le visage du Clairambault, le tableau était complet et son père serait ravi de voir ces gens réunis autour de sa petite fille. Une pensée pour lui, fierté dans le regard, la cérémonie se poursuivait.

Témoignage d'une marraine aimante, la meilleure amie de sa mère, qui pourrait mieux prendre soin de Camille s'il arrivait quelque chose ?
Puis vient le tour du parrain, le sanguinaire émouvant aux côtés de cette enfant, voilà un spectacle auquel le jeune Seigneur n'aurait jamais cru assister.

Une scène qui resterait gravée dans les mémoires et qui ne sortirait certainement jamais des murs de cette église.
Le baptême se poursuivit sous le regard fier d'un père heureux...

_kael

Pendant la cérémonie, les portes de l'église étaient demeurées ouverte. Dans l'entrebaillement de celles-ci se trouvait _Kael. Discrètement il avait assisté au baptème de Camille. Il n'était pas proprement dit invité et de plus cela se déroulait en comité restreint. Il ne voulu donc pas s'imposer. Il n'avait pas pu tout entendre, ainsi l'émotion ne l'avait pas gagné autant que la famille à l'intérieur. Cependant il ne pu s'empêcher de sourire aux interventions du Général qu'on pouvait clairement entendre avec sa grosse voix.

La crémonie touchait à sa fin, le FSF se retira tout aussi discrètement qu'a son arrivée. Il retrouverait Camille et les autres dans une taverne de la ville.

Astrid_

quelque peu déroutée par l'attitude du parrain, la petite diaconesse passa des larmes au rire.

............reprenant son sérieux...... Cette fois elle ose regarder le Baron noir en face....

Ze comprend votre impatience à vous abreuver, mais vous n'êtes pas sans ignorer que nous sommes en Flandre et que nous ne saurions terminer une cérémonie sans mettre Camille sous la protection de notre sainte patronne Illinda.

Mes enfants, allez dans la paix du Très Haut

Aaaaaaaaaaaamennnnn
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Lionel.blanc.combaz

La sensation de se plonger dans l'eau tout habillée est fort désagréable, mais l'adolescente preférerait crever que de montrer quelque faiblesse devant son père et son parrain. Marraine, c'est pas pareil, marraine peut tout voir tout comprendre, tout accepter. Marraine c'est maman. Un pincement de coeur en pensant à Margaux, qui a voulu l'être, sa maman... Elle regarde son père un instant, puis s'allonge dans l'eau et repete solennellement après Astrid.

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée supresme et la cause efficiente et finale du monde.

Je reconnais l'église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu et je jure de lui rester fidèle ainsi qu' à son... autorité, seule représentante sur terre de l'être divin.

Elle a hésité, et le mot autorité lui a brulé la gorge en pensant à l'archevêque est à ses règles contraignant les obsèques de son grand père. Elle ferme les yeux et poursuit après avoir pris une inspiration pour se reconcentrer sur Dieu lui même.

J'accepte tout cela de ma propre volonté, pour le salut de mon âme, en vue de ma resuréction près de Dieu dans la contemplation eternelle de la beauté.

Un sourire à son père, puis :

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé.
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Astrid_

Encore très émue, la petite diaconesse écoute son amie dire son serment.

Camille est totalement immergée seul son visage est hors de l'eau. Astrid prend au creux de ses petites mains de l’eau bénite et la lui verse sur le front en disant :

Voyez l’eau, symbole de Vie, symbole de pureté.

Avec cette eau, ze te lave de tes précédents péssés, et te fais entrer en notre communauté.

Camille-Agathe, ze te baptise au nom de l’Église Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité !

Sois la bienvenue en la communauté des fidèles. Tu appartiens dès lors à la grande famille des Aristotéliciens[/b]

Puis la diaconesse toujours debout dans le baptysphère aide son amie à se relever, Bérénice Dubois accourt pour couvrir la jeune baptisée........ Astrid la racompagne entre son parrain et sa marraine.

Un des jumeaux quitte Dame Rosa auprès de laquelle lui et son frère se tiennent depuis le début de la cérémonie et allume un cierge qu'il tend précautionneusement à la diaconesse.

Astrid le prent délicatement et s'avançe vers Camille en essayant de protéger la flamme de sa main tremblante.

Camille-Agathe, reçoit de mes mains cette flamme vive et vois comme elle répand sa lumière.

Toi qui as eu l’heur d’être éclairée par les enseignements d’Aristote, qui as proclamé ta Foy en le Très-Haut, que ta vie soit un exemple pour les autres et qu’elle éclaire le chemin de ceux que tu rencontreras.

Se disant, la diaconesse tend le cierge à son amie, un sourire très ému sur les lèvres..

Ma soeur, toi qui a gagné le baptême, vois comme cette flamme pouvant répandre sa lumière se trouve en grand danger lorsque l’on vient la troubler.

Souviens-toi touzours que tel ce cierge ardent qui peut s’éteindre au moindre souffle, tu peux perdre le baptême si tu trahis ton engazement solennel par une conduite malhonnete.

Puis l'enfant de coeur va chercher un coussin sur lequel est déposé une médaille et la tend à la marraine.............. un instant fugace, Astrid pense que Dame Rosa as la cote, si les jumeaux pouvaient être aussi sage tout le temps ......à moins qu'ils ne se rangent du coté de la marraine parce que le parrain les impresionne?

Maintenant, soeur Rosa, vous pouvez passer cette médaille au cou de votre filleulle, en votre nom et celui du parrain.

Que par ce signe fort............ parrain, marraine et toi, Camille, vous vous souveniez à zamais des liens qui vous unissent.

Ce présent, Camille, tu peux le porter fièrement comme signe de ton engazement aristotélicien.

Astrid s'écarte le temps que la médaille soit passée au cou de sa jeune amie.
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Beeky

Au premier rang, les mains jointes en prière et agenouillée sur son prie-Dieu, Attigny avait assisté religieusement à la cérémonie. Son regard clair s’en fut parfois brouillé par l'émotion mais le fin voile de son hénin la protégeait des regards indiscrets. Par devant ses yeux attendris, elle voyait de près le chemin parcourut par sa filleule depuis qu’icelle avait embrassé la vocation de diacre. La jeune Astrid avait pris de l’assurance et l’on pouvait recognoistre sans peine la marque de son père dans sa manière de célébrer le baptesme.

Qu’il estait loin le temps où Beeky avait recueilli cette enfant délaissée par son père naturel et détestée par une marastre qui s'estait empressée de réchauffer la couche à peine refroidie par sa défunte mère… La vicomtesse avait faict promesse à Royalkonee de prendre soin de sa fille et poinct la noble dame n’avait failli à ses devoirs. La petite Astrid avait esté élevée comme sa propre fille, elle avait esté éduquée sans complaisance, sans démonstrations intempestives d’affection mais avec un amour infini à défaut de tendresse affichée. Par souventes fois, la vicomtesse se mandait si les enfants n’en avaient poinct souffert mais chez les d’Apperault, si on élève les enfançons dans la dentelle, poinct on les dorlote dans la ouate...

Instinctivement, Attigny sentit que la petite Camille-Agathe estait, elle aussi, bénie de Dieu en recevant pour parrain et marraine deux personnes qui seraient attentives et respectueuses de leur engagement présent par-devant le Très-Haut. Le cœur de l’archidiacre ne put que s’en réjouir grandement et secrètement, elle espérait que le Dauphin et son frère, auraient eux-aussi, le mesme élan envers ses enfants, si elle s’en venait à disparaistre…

Mais l’heure estait aux réjouissances et bien prestement Beeky chassa ces idées sombres de son esprit. Une nouvelle asme avait rejoint la grande famille des aristotéliciens et l’archidiacre s’en irait bien tost féliciter la jeune baptisée et sa famille. Dans un coin de son cœur, poinct Attigny n’oubliait que les Clairambault l’avait hébergée lors de son installation en Tournai. Par fin, elle irait dire ô combien la petite Astrid estait sa fierté et qu'elle narrerait la chose par le menu lorsqu'elle écrirait à son cher espoux.
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Retour en douceur (ou pas ^^ ) après un long WE...

Astrid_

Parce que le parrain et la marraine auraient à s'exprimer, Astrid avait prévu de faire lire l'extrait du livre des vertu à Bérénice Dubois.

Cet intermède lui permit de se reprendre un peu, dans un coin sombre près d'une colonne...... On l'avait avertie sur bien des choses au sujet du parrain, la dernière à laquelle elle se soit attendu, fut que ce dernier susses riffer de telle manières sur les cordes de la sensibilité. Touchée en plein coeur Astrid n'avait su réprimer un flot lacrinien.

La lecture terminée, Astrid tend la main vers son amie Camille et la conduit devant le bathysphère. Sans la lâcher..... elle sait combien la jeune fille appréhende ce moment, elle proclame.

Que toute ta puissance, Seigneur, soit dans cette eau limpide et que toutes les prozections d'amour, que nous recevons souvent si mal, et qui rezaillissent sur une carapace un peu trop épaisse, puissent cette fois nous pénétrer et rester enfermées, comme un trésor précieux, dans ces gouttes d'eau qui seront absorbées…

Fassent, les puissances du Ciel, que ces cœurs qui se sont égarés puissent un jour retrouver la paix…

Daigne maintenant bénir cette eau où Camille va naître du Tout-puissant, pour vivre de la vie éternelle. Par Aristote, Christos, et tous les Saints, Amen !

puis elle l'invite à monter dans le bassin d'eau sainte, n'hésitant pas à se mouiller elle même. L'eau est si pure que cela se sent. Elle met, toujours aussi délicatement, le bras dans le dos de la prétendante, et l'incite à se coucher dans l'eau.

Camille-Agathe de clairambault veux tu bien répèter après moi haut et fort le serment d'allézence, montrant ainsi ton affirmation à faire partie de la grande famille Aristotéliscienne

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Lionel.blanc.combaz

Droite comme un "i" dans son aube, Camille écoute d'abord sa marraine s'exprimer. Le témoignage d'amour est tout ce qu'elle aurait pu rêver, et elle en apprend des choses, en plus. Car si elle savait que papy avait voulu rendre hommage à sa femme en choisissant Rosa, elle ne savait pas qu'elles avaient été amies "au delà de mésententes familiales".. Oreilles grandes ouvertes et yeux humides, elle sourit à celle qui lui aura le mieux servi de mère en grandissant.

Le tour du Seigneur des Lys arrive. La main sur son épaule est large, surprenante au plus haut point, mais vient confirmer ce qu'elle se répète depuis l'enfance : il a beau être dangereux, il ne l'est pas pour elle. Les épaules se détendent, et elle lève les yeux vers l'homme, profitant qu'il a les yeux fixés sur le baptisphère.

Je ne savais pas que c'était Wuggalix qui avait eu l'idée de me choisir comme parrain pour sa petite fille!

Oops. En effet, c'était d'abord papa qui avait cité le nom de Slamjack comme parrain, et grand père avait applaudi à deux mains. Enfin, façon de parler, grand père n'etait pas du genre à applaudir, mais il avait fait savoir son enthousiasme à cette idée, annoncant qu'il n'aurait pas choisi autrement lui meme.....

Camille réalise, en se mordant la lèvre, qu'elle a usé d'un raccourci quand elle a parlé à Astrid, préférant lui dire : "papy les a choisi tous les deux" plutot que de se lancer dans de longues explications : "alors papy a choisi marraine et parrain, enfin non parrain c'etait papa d'abord et papy etait ravi et marraine c'etait papy d'abord et papa etait d'accord et..." Un regard d'excuse vers son blond paternel. Il serait en droit de lui en vouloir, mais est-ce qu'on interrompt le Baron Noir quand il parle ?

Non.

Alors, se promettant de détromper son parrain par la suite, la gamine écoute, gorge serrée, l'homme que tout le monde craint, raconter qu'elle était les deux yeux de son grand père. Les larmes perlent. Si Bocom la voyait, il la traiterait de pleurnicheuse, alors elle les ravale. Son parrain poursuit... Il aurait aimé porter le nom de son grand père, et il la protègera, dit-il. D'un coup d'un seul, l'adolescente en quête éternelle de famille et de protection porte un regard nouveau sur l'inconnu. Elle n'a pas que son père et sa marraine. Elle a un parrain, un vrai, pas que sur le papier. Ou comment créer chez une gamine un AII. Amour Inconditionnel Instantané..

Si l'un de vous raconte que j'ai failli chialer, ça va voler.

Au bord des larmes, elle rosit de plaisir au clin d'oeil complice, et la menace hors contexte dans une église lui permet de se reprendre, de pouffer, même. Comme quand on sort une blague à un enterrement, voyez. Les anglois appellent ça du comic relief, pour ceux que ça intéresse. Se décalant discrètement vers lui, version crabe, elle lui chuchote en douce, "si on vous accuse de pleurer, je dirai que c'était moi".

Ah ben bravo. Camille qui se vante de toujours dire la vérité, la voilà déjà prête à mentir pour lui, et à jurer qu'elle a barbouillé les joues du Seigneur des Lys de ses propres larmes. Et dans une église en plus. Ca doit être le double effet slamjack. Nous ne voyons pas d'autre explication.
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Rosa

Slam était arrivé. Bientôt on pourrait l'appeler, "le Parrain" d'un ton guttural rendant ainsi l'intensité du personnage. Tout ce petit monde était ainsi prêt pour ce grand jour.

Après avoir récité le confitéor, la diaconesse Astrid commença la cérémonie de baptême. Une pensée pour l'ancien Comte Wuggalix de Clairambault, dans le coeur de chacun en ce jour.

On invita la Blonde à prendre la parole. Elle réfléchit quelques secondes. Qu'avait motivé le grand-père à la demander en mari.... en marraine pour sa petite-fille? Excellente question...

J'étais l'amie de longue date de la grand-mère de Camille. Cette amitié qui était bien au-delà des mésententes familiales et qui perdura jusqu'au funeste jour de son décès. Le Comte savait que j'aurais pour Camille la tendresse d'une mère, son bien-être ainsi que son futur à coeur. Aristotélicienne depuis ma plus tendre enfance, il était également certain qu'il m'importe énormément que ma chère Camille aie et garde notre Foy à l'instar de sa chère grand-mère qui fut très pieuse. C'est donc avec une grande émotion que je l'accompagne à l'étape importante du baptême.

Elle fit un petit signe de tête pour signifier qu'elle avait fini de prendre la parole. Au suivant!
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Slamjack

Se penchant vers sa cousine, le Baron Noir demanda, visiblement agacé :

Pourquoi elle m'appelle Slamzack? Elle se fout de moi?

Le Parrain semblait attendu et ne prit pas le temps d'écouter la réponse. Il posa une main sur l'épaule de Camille. Geste tendre qui ne cadrait pas du tout avec l'aura du personnage. Fixant l'eau bénite dans laquelle sa filleule serait bientôt plongée, le Général s'exprima.

Je ne savais pas que c'était Wuggalix qui avait eu l'idée de me choisir comme parrain pour sa petite fille! Mais cela ne m'étonne pas. Je garde énormément d'estime pour le patriarche de Clairambault, auquel j'étais très lié. Au fil du temps, j'en suis même venu à éprouver de l'amour pour ceux qui lui étaient chers. Son épouse, d'abord, Léalie, Duncan, ensuite, le fils que j'aurais voulu avoir, celui que je considère comme mon frère de coeur.

Emu.

Clairambault est probablement le nom que, secrètement, j'aurai voulu porter. C'est donc un grand honneur pour moi d'intégrer la famille de cette manière. Camille Agathe était les deux yeux de son grand père. Qu'il soit sûr que je veillerai sur elle comme aurait voulu le faire lui-même mon ami Wuggalix.

Le Sanguinaire fixa les personnes présentes, l'oeil brillant. Il ne lui fallut pas longtemps pour reprendre du poil de La Bête. Il conclut :

Si l'un de vous raconte que j'ai failli chialer, ça va voler.

Clin d'oeil à la petite. Il ne fallait pas l'impressionner davantage. Ce serait déjà bien assez difficile pour elle, dans la vie, d'être la filleule du Baron Noir.
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Slamjack de Lys-Lez-Lannoy
Les Grands Hommes n'ont nul besoin de titre, Leur Nom suffit.

Astrid_

Pour des questions de commodités et pour ce sacrement qui se déroule dans l'intimité....... nous l'avons vu plus avant. Le petit groupe est réuni autour du baptisphère.

Camille dans son aube semble prête, Astrid ne la fait pas attendre plus longuement. Lui prend la main et la conduit se positionner entre son parrain et sa marraine.

Puis d'une voix assurée commence l'office.

Mes fères, mes soeurs, bienvenue dans la maison du Très Haut en ce zour ou notre soeur Camille-Agathe fait son entrée dans la grande famille Aristotélicienne.

A distance Bérénice Dubois prend son rôle très à coeur, sans même un regard de la diaconesse elle demande au troubadour de s'exécuter.

http://www.youtube.com/watch?v=N2Pb_jpSyiE

La musique se fait plus sourde, la diaconesse annonce.....

Repentons nous de nos fautes, récitons ensemble le confitéor........

A présent lavés de nos péssés, renouvelons notre engazement auprès du Très Haut, en récitant le crédo.

..

.... Prend une grande inspiration............ Et se tourne en direction du Père de Camille

Frère Duncan, le Très Haut a voulu que vous restiez auprès de votre fille bien aimée, tandis que votre défunt père Wugalix a été rappelé auprès de lui.........Fasse il qu'un long temps encore vous soyez de ce monde pour vous occuper d'elle.

Bien sûr Camille est une zeune fille qui a une grande foi, mais son souhait à été d'être baptisée avant les funérailles de son Grand Père. Ce dernier m'a t'elle dit, à lui même fait soix des parrain et marraine.

............ La diaconesse sait très bien que le père de Camille sait tout cela et qu'il l'approuve, mais bon tout de même elle est polie et tient à honorer aussi cet homme qui vient de subir une très grande perte................... sourire bienveillant à l'orphelin et retour du regard sur le trio, fort heureusement Dame Rosa est assise et Camille pas bien grande ce qui permet à Astrid de ne pas avoir a affronter le regard du parrain.

Soeur Rosa, Frère Slamzack …........ arf, pas de chance pour la diaconesse il fallait que le ténébreux ait un nom pas possible à prononcer......tant pis elle s'en remet directement à Dieu,............. Vous n'êtes pas sans savoir que si Camille se retrouvais sans plus aucune famille, vous deviendriez pour elle comme une mère et un père.

Adonc ze dois vous demander a sacun pourquoi ce grand homme vous avait il désigné sacun pour tenir ce rôle auprès de Camille?

Honneur aux Dames, adonc soeur Rosa ze vous invite à vous exprimer la première...............................sourit à Rosa pour l'encourager à prendre la parole ................ Ensuite nous écouterons le parrain.
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Lionel.blanc.combaz

Saleté de porte de mes deux.

Pas besoin de plisser les yeux pour savoir que la haute silhouette qui vient d'entrer est son parrain, le langage suffit amplement. Si elle était garçon, elle parlerait comme lui, songe-t-elle avec admiration et envie. Mais elle est pucelle, et marraine n'aimerait pas ça.

Quant à la silhouette plus fluette qui le suit de près, c'est la voix d'Astrid qui la renseigne. Grand sourire de Camille, flattée que l'archidiaconesse ait jugé bon de se déplacer.

Malgré son "mais... mais !" de protestation, on l'emmène se changer avant qu'elle n'ait pu le saluer, ce parrain qu'elle brûle de connaître un peu mieux depuis la seule conversation qu'ils aient eue dans son enfance, en taverne. "Tous les de Clairambaults sont mes amis." avait-il dit. Et à sa question timide "même moi ?" il avait confirmé : "même toi." Echange laconique, qui lui a suffi, allié aux nombreux récits de son père, son grand père ou encore Toinette, pour décider une bonne fois pour toutes qu'elle ne craint rien du Sanguinaire, même s'il l'impressionne.

M'enfin elle aurait bien aimé lui dire bonjour, quand même ! Et Dame Beeky va trouver qu'elle manque singulèrement de politesse... Elle peste intérieurement, et jamais Aube ne fut enfilée plus vite dans l'histoire du baptême Aristotélicien.

Lorsqu'elle revient, maladroite dans son aube qui gratte mais au moins aussi épaisse qu'Astrid l'avait promis, elle salue et remercie Beeky de sa présence, puis s'avance timidement vers le petit groupe constitué de Rosa, son père et... le baron noir. Belle premiere impression qu'il va avoir de sa filleule grandie, tiens ! Eclaircissement de gorge, regard vers son père et sa marraine pour se donner contenance.

Bonjour parrain, merci d'être venu.

Encore une fois des milliers de questions se bousculent dans sa tête, et elle regrette de n'être plus une enfant qui parle sans réfléchir. La reconnait-il ? Viendra-t-il à l'enterrement de papy, voudra-t-il dire quelques mots... Les grands yeux bleus dont on lui répète sans cesse qu'ils sont ceux de Léalie le fixent, on pourrait même dire qu'ils le dévisagent, mélange de curiosité, d'admiration et d'hésitation.
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Astrid_

A papoter tranquillement avec les personnes arrivées en avance Astrid en oublie tout à fait le parrain.

La porte qui grince, c'est agaçant il va falloir faire arranger ça .............Puis, le dur rappel à la réalité. Le baron noir entre dans l'église, il jure mais ça la diaconesse s'en fout, elle même n'a pas toujours le plus raffiné des langages.

Saleté de porte de mes deux.

Et comme si ça ne suffisait pas de se voir confronté au sanguinaire, il faillait qu'il soit accompagné de son archidiaconesse de marraine.

Astrid avait elle la berlue? un décalage horaire avec le reste du monde, elle saisit des bribes de la dernière phrase de sa marraine..........."il est temps.....sang d'encre".......... Elle s'avance

Bienvenue mon frère................... révérence........... le bon zour marraine.

Laisse Beeky aller saluer le reste de l'assemblée, fait signe à Bérénice d'amener la jeune fille passer son aube dans le presbytère, tout le monde est réuni le sacrement sera fait dans l'intimité adonc on va pouvoir commencer.

Après avoir salué sa marraine vite fait.......... revient au baron noir , essaie de faire comme si que "même pas peur" mais n'en mène pas large.

Ze vous en prie, suivez moi .............. l'accompagne près de dame Rosa confortablement installée et le père de la future baptisée..................Sourit............Innutile de faire les présentations!

...................Bien, tout le monde est à l'heure peut être même un peu en avance. Adonc dès que Camille reviens nous procéderons au Baptème.

A tout hasard, elle va prendre une dizaine de velins ou sont transcrites les prières à dire au cours d'un baptême et les donne machinalement au parrain pour qu'il en fasse la distribution.
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Slamjack

Provenant de l'extérieur de l'église, une clameur commença à se faire entendre. En tendant l'oreille, on parvenait à distinguer des lamentations, des pleurs, des cris mêmes. Les gens semblaient horrifiés, bousculés dans leur petit train-train, par quelque chose qui traversait la ville à toute allure.

Le Baron Noir arriva dans un nuage de poussière et son destrier freina des quatre fers juste devant le perron de l'église. Les jérémiades des Tournaisiens cessèrent à l'instant même où Slamjack posa un pied au sol, en se retournant vivement vers ceux qui auraient eu suffisamment d'aplomb pour braver le Sanguinaire.

Usant de toute la condescendance dont il est capable, il se justifia d'un simple :

Une urgence.

Époussetant sa cape, le Seigneur de Guerre évalua son retard en regardant où se trouvait le soleil, machinalement, comme d'autres fixent leur poignet.

Bordel de bouse je vais encore être le dernier.

Se plaignant presque, comme un pleurnichard.

Tout le monde va encore se retourner sur moi quand je vais entrer dans l'église et le curé va me faire les gros yeux.

Le Général monta alors l'escalier, marche par marche, avec la ferme intention de pénétrer l'édifice de la manière la plus discrète possible. Marquant une pause devant la lourde porte, comme pour mieux se concentrer, il posa la main sur la poignée de porte et la poussa, doucement, en tentant déjà de faufiler son grand gabarit dans l'entrebaillement...

HHHHHHHHHhhhhhhiiiiiihhhhHHHIIIIIIIiiiiiiiiiiinnnnn [porte qui grince].

Raté. Une fois de plus, il allait être montré du doigt, genre "Ce bourrin ne sait décidément pas se tenir" et bla bla bla. Echec. Déception. Le Baron Noir ne put retenir sa colère, cogna la porte du pied et lâcha :

Saleté de porte de mes deux.
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Slamjack de Lys-Lez-Lannoy
Les Grands Hommes n'ont nul besoin de titre, Leur Nom suffit.

Beeky

Une subite vague odorante d'essence de rose et un léger froissement d'étoffe accompagna un chuchotis qui se glissa à l'oreille du retardataire lorsque la porte se mit à gémir grandement sur ses gonds.

Oui, oui, je sais, moi aussi cela m'agace quelque peu...

La vicomtesse pénétra en l'église de Tournai, dans l'ombre du baron noir. Elle n'estait poinct en retard, elle, puisqu'elle n'avait poinct promis d'assister à la cérémonie...

Sourire innocent au futur parrain et d'enchainer prestement.

Il est temps, sire, de rejoindre la jeune Camille. La pauvre enfant doit se faire un sang d'encre !
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Retour en douceur (ou pas ^^ ) après un long WE...

Lionel.blanc.combaz

Camille regarde le vêtement, légèrement rassurée. Il a l'air bien solide, bien épais.

Bonjour... mon enfant.

Cette voix si chère, si peu entendue ces derniers temps, la fait se retourner d'un coup et elle se jette dans les bras parfaits du blond parfait qui sent parfaitement bon. Si si. Et puis il sourit, et ça lui a fait tellement peur et mal de le voir triste ces derniers temps avec la mort de grand père...

Bonjour pap... Camille, t'es dans une église, lui souffle une petite voix qu'on dira pas que c'est sa marionnettiste... Père, dit-elle en le lâchant, même si ses yeux déversent sur lui a myriade de mots tendres qui seraient sortis quelques années plus tôt, du genre : "ou t'étais ? tu m'as manqué ! il va venir mon parrain dis hein dis papa ? T'as vu marraine s'est cassé la jambe ! Tu vas mieux ou t'es encore triste ? Tu veux un bisou ?" etc, etc.

Elle le laisse donc parler avec Astrid et Rosa, sans pour autant le quitter des yeux. Ne manque pour que tout soit parfait que l'homme impressionnant dont on lui dit depuis l'enfance qu'il est son parrain, mais qu'elle n'a vu qu'une ou deux fois.
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Rosa

La Soeur Astrid orchestra magnifiquement le ballet qui allait lui assurer une place confortable.

Mille merci ma Soeur, ce sera parfait.

Elle s'y assit, ou plutôt s'y laissa tomber avec une sorte de "ouf" de soulagement avant d'écouter les mises au point entre Camille et la Soeur. Elle se retint aussi de rire lorsqu'elle parla d'être menée à l'autel. Certes cela pouvait arriver mais elle l'espérait pas avant un moment.

Le Père justement arriva.

Bonjour cher Blond.... ami.

Avant que vienne la question fatale. Que lui était-il arrivé? Seconde gravissime. Elle songea un instant à inventer une excuse un peu "plus virile" du genre: bataillé contre des pirates sur l'Escaut, battu en lice tous ses ennemis, joué à la soule avec une équipe de bras cassés. Hélas, pour elle et à sa grande honte, la réalité était toute autre.

J'ai été vaincu par la dentelle et chuté dans les escaliers.

Voilà, c'est dit. Elle se retint d'ajouter, afin d'atténuer l'impact de ses propos que l'escalier était gigantesque, que les rubans étaient plus retors qu'un serpent rusé, mais.. non. En faire trop risquait de produire l'effet contraire. C'était le rouge au joue qu'elle guetta la réaction du fier Colonel.
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Astrid_

Camille semble très inquiète, Astrid elle ne l'est pas le moins du monde. Il est encore tôt elle voudrait en profiter pour discuter avec les dames quand Bérénice Dubois arrive les bras chargés de linge.

Aussitôt Astrid se remémore la dernière question de Camille......... sa main part pour cogner son front, mais au lieu de ça la diaconesse va au devant de sa bonne et lui prend son paquetage tout en lui donnant consigne d'aller voir si le troubadour est en route ou bien si ce gros pochtron est allé se saouler en taverne........... ce qu'il faut à tout prix éviter.

Retour auprès des filles................ Astrid montre une aube de grosse toile bien épaisse à Camille et une étole d'épais velour blanc.

Voici ce que tu devras porter pendant la cérémonie, dès que tu sortira de l'eau ou ze ne te laisserai pas croupir sois en assurée, Bérénice mettra cette couverture sur toi afin que tu ne prennes pas froid.
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Lionel.blanc.combaz

Ah là pour le coup elle est troublée, Camille. Elle le voit bien, l'autel et elle sait ou sont les fonds baptismaux....Mais... Qui lui a dit que son parrain devait lui donner le bras en entrant, pour la mener à son bapteme...

Elle creuse elle creuse dans sa mémoire et ne retrouve plus le coupable, qui s'est soit trompé, soit moqué d'elle.

Elle en a une de crainte, celle que son aube soit transparente une fois mouillée, mais Astrid a déjà promis que ce ne serait pas le cas quand elles en ont parlé en taverne et lui reposer la question serait malvenu.

Elle hoche la tête, donc, et regarde la porte. Plaise à Dieu que son parrain et son père arrivent sans tarder... Elle ravale sa peur qu'ils ne viennent pas. Ah, les trouilles d'une orpheline, ça s'envole jamais totalement, hein.
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Duncan.

C'est qu'il en avait mit du temps pour se préparer mais...c'est le baptême de sa fille et il voulait lui faire honneur.

C'est donc avec un tout léger retard que le Seigneur d'Annaiges arriva. La cérémonie n'avait pas commencée, déjà une bonne chose...
La marraine déjà présente...enfin presqu'entière à première vu. Il s'approcha.

Bonjour...sourire à sa fille...Mon enfant.

Bonjour chère Diaconnesse, je tiens à vous remercier d'officier pour ce jour des plus importants dans la vie de mon enfant.

Se retournant vers la Rosette.

Dame Rosa, que vous est il arrivé ?

Lionel.blanc.combaz

Toute pimpamte voilà Camille qui débarque d'un pas léger à l'église, dans une jolie tenue, mais simple tout de même vu qu'Astrid lui a dit qu'elle fournirait une aube pour l'immersion totale du baptême. Il ne faudrait pas que ça lui prenne deux heures et trois femmes d'atours pour se changer non plus, hein.

Elle s'avance devant l'autel, cherchant Astrid des yeux et songeant qu'elle est sûrement non loin, décide de s'agenouiller pour une petite prière pré-baptême.

Seigneur Dieu, désolée de me faire baptiser si tard, j'espère que vous ne m'en voulez pas trop. D'un autre côté moi je vous ai pardonné de m'avoir piqué ma mère et mon grand père, alors on est quittes. Protégez mon père et tous ceux que j'aime, s'il vous plaît, j'en ai encore besoin. Amen.
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Rosa

Depuis si longtemps elle savait qu'elle officierait comme Marraine pour Camille et voilà que le grand jour était arrivé, elle allait rejoindre officiellement la grande famille Aristotélicienne.

Revêtue de ses plus beaux atours, elle pesta sur sa fracture qui l'empêchait de se mettre complètement en valeur et l'obligeait à se faire porter jusqu'à l'église, puis de claudiquer maladroitement jusqu'au banc.

Bonjour ma puce, prête pour ce grand jour? Comment tu te sens?

Toute la tendresse du monde pouvait se lire dans ses yeux. Une pointe d'émotion de voir sa puce grandir si vite...Elle n'osait déjà songer au futur où elle serait grande, indépendante, loin d'elle peut être...
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Astrid_

Depuis le presbytère où elle rédigeait quelques documents, la diaconesse sortit de sa concentration en entendant des échos de voix féminin au dessus du va et vient des frères Mac Ouille qui préparaient depuis le matin le bathysphère, le brasero et les briques chauffées. Les journées sont de plus en plus chaudes, mais ce n'est pas encore le plein été pour se mouiller sans risquer d'attraper une mauvaise humeur, dans les fonds baptismaux qui plus est!

Astrid s'avance donc des deux femmes, se tenant toutefois un peu en recul pour ne pas gêner la conversation entre la marraine et la future baptisée. Ce n'est qu'après la fin de leur échange qu'elle leur dira.

Le bon zour dame Rosa et damoiselle Camille
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Rosa

La diaconesse de Tournai et nouvelle aumônière de l'Ost s'avança vers elles. Elle tenta de se lever, puis grimaçant par la douleur, y renonça.

Bonjour ma Soeur, pardonnez-moi si je ne me lève pour vous saluer. J'ai eu.. un petit incident.

Montre d'un geste de sa canne sa jambe posée sur un petit tabouret surmonté d'un cousin rouge.

Je suis heureuse d'être ici ce jour pour ma filleule ici présente.
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Lionel.blanc.combaz

Bonjour ma puce, prête pour ce grand jour? Comment tu te sens?

La voix de Rosa la tire de sa négociati... prière, et elle relève le nez en souriant.

Tout à fait prête, quoiqu'un peu nerveuse que l'aube d'Astrid soit transparente sous l'eau. Comment je me sens... mais c'est à vous qu'il faut demander cela marraine !

L'entrée d'Astrid tombe à point, et après avoir laissé sa marraine la saluer en premier...

Incident, elle minimise ! Une jambe cassée, Astrid.. Tu ne la fera pas trop lever hein ?

Elle jeta un oeil inquiet à sa marraine, des visions d'horreur, de grangrène et de mort dans la tête. Aristote si tu me prend celle là je monte sur le soleil te botter les fesses, songea-t-elle. Elle se forca à sourire aux deux femmes et à changer de sujet.

Alors c'est mon parrain qui me mène à l'autel... mais euh, je me change avant ou après... et ou dois-je me changer ?
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Astrid_

C'est la vicomtesse Rosa, qui la première s'adresse à Astrid

Bonjour ma Soeur, pardonnez moi si je ne me lève pour vous saluer. J'ai eu.. un petit incident.

Je suis heureuse d'être ici ce jour pour ma filleule ici présente.

et Camille de rajouter

Incident, elle minimise ! Une jambe cassée, Astrid.. Tu ne la fera pas trop lever hein ?

Ne soyez pas inquiète................ zut elle s'était pourtant préparée, multi vicomtesse devait on lui donner du vostre grasce, grandeur, monseigneur .....une fois encore Astrid se rabat sur le moins risqué.............. ma soeur, ze ne pense pas que les Très Haut se formalise sur l'étiquette au point de vous en vouloir d'être quelque peu handicapée............. sourit à Camille............................. Ze ferai en sorte qu'elle n'ait pas à se lever du tout, Camille................. fait signe aux jumeaux de s'approcher, ils sont bien silencieux ce jour. Astrid ne sait que trop bien qu'ils compatissent au récent chagrin de la jeune fille............ Vous deux tassez d'être sarmant avec cette Grande Dame, soyez disponible pour la soutenir lorsque ze vous le dirai. En attendant allez donc placer le grand fauteuil de la sacristie au près du baptisphère.

Les jumeaux dans une chorégraphie parfaite saluent dignement les dames et s'exécutent sans piper mot. Pour le coup la diaconesse en reste sur le cul, ils ne répondent même pas à son sourire Bérénice à dû le briffer à mort ........enfin bref ..........S'adressant à nouveau à la marraine et sa filleule.

Ainsi vous serez fort à l'aise durant tout le sacrement.

Si Rosa lui accordait toute son attention, Camille avait l'air songeuse. Astrid la regarde tranquillement en l'invitant à dire sa remarque......... reçu!

Alors c'est mon parrain qui me mène à l'autel... mais euh, je me change avant ou après... et ou dois-je me changer ?

Pour le commun des mortels, la demande de Camille n'aurait rien eu de comique, mais pour une clerc c'était irrésistiblement drôle. Elle faillit pouffer de rire mais se retient in extrémis, se contentant de répondre dans un gloussement très féminin.

Tu es bien troublée, ma soeur........ l'autel c'est par là....................le désigne du doigt, campé devant elles bien au millieu tout au bout de la nef ............. Les fonds baptismaux sont là............. lui montre sur la droite de l'église la cuve que les frères Mac Ouille continue d'entretenir..................... Quand à te conduire à l'autel, fasse le Très Haut que ce soit ton Père lui même qui t'y conduise le zour de tes épousailles.

Nous allons attendre ces messieurs avant de commencer. Il est normal que tu sois troublée Camille, si tu as quelques craintes dis les........... Rien ne vaut la peine de s'inquiéter inutilement si ta marraine ou moi même en tenons la réponse........................Du coup Astrid en oublie totalement la deuxième question de future Aristotélicienne

édit ortho doit en rester quand même!

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Astrid_

Les fidèles n'étant pas prompt à la récitation du crédo à moins qu'ils ne l'aient vraiment trop pris à coeur et l'aient récité avec la ferveur de leur palpitant plus qu'avec la parole, Astrid entreprit la suite et fin de la messe.

Lecture du passage du livre des vertus par Damoiselle Demetra, sermon.............. qui avait l'air d'en ennuyer quelques uns et service de la communion.

De même que nous rendons grasce à Dieu, prions notre sainte patronne Illinda

Les annonces, Le conseil municipal travaille activement à l'amélioration de la qualité de vie du villaze. Dans quelques zours vous aurez les résultats du questionnaire et les mesures prises avec ou sans conséquences avec vos réponses.

Bien sûr il est touzours fortement recommandé par le comté de se rendre ou d'envoyer ses zens à la mine.

Allez dans la paix mes frère mes soeur, et surtout priez autant pour vos amis que vos ennemis.

Amen
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Astrid_

Citation:

ANNONCE DE LA PAROISSE DE TOURNAI

Le jeudi 19 mai 1459

Baptème de Damoiselle Camille-Agathe de Clairambault

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Slystaline

Le meunier tournaisien, un collier d'oignons d'Ascalon pendu à sa ceinture, entre dans l'eglise.
Il salue les personnes présentes et prend sa place habituelle, sur le 4e banc de la rangée droite, là où il a remplacé l'un des missel par "les tribulations d'un Helvète en Helvétie".
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Amaurie

Le cœur léger et l'esprit libéré des comptes de la mairie, d'Apperault cheminait en direction de l'église content de pouvoir au moins croiser le regarde de sa fiancée .
Il s'installa sur son prie Dieu personnel au premier rang et pria en attendant le début de l'office.
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Demetra842

Demetra arriva près de l'Eglise lorsque les cloches commençaient à sonner. Elle sourit à Astrid en arrivant.

Comment vas tu Astrid? Il y a du monde aujourd'hui, c'est magnifique!

Demetra regardait les gens aller et venir, finissant assis sur les bancs, attendant la messe dite par la Diaconesse...
Elle quitta celle -ci, encore occupée à acceuillir les nouveaux arrivants, puis alla s'installer à sa place.

Lucas1er

Lucas s'etait reveille tard, creve de sa semaine.
Il allait vers l'eglise et finalement, il trouvait du monde, la messe etait a peine commencee.
Il allait dire bonjour a Astrid et se mettait aux premiers rangs, pour bien entendre, pas facile de comprendre tout ce qu'elle dit, faut dire.

Astrid_

Le sieur Staline, Amaurie, Demetra qu'elle prend à part pour lui redonner quelques précisions sur le texte à lire .......... Le petit Lucas à qui elle donne un baiser sur le front ......... Astrid se gratte la tête en se demandant si elle ne devait pas donner un sacrement ce jour...... eh bien non ......... simplement les enfants du Très Haut au rassemblement dominical.

Ils sont là, elle les regarde comme une oiselle attentive à ce que chacun de ses poussins aient la même somme de nourriture et de chaleur.

Lève les bras au ciel

Bienvenue dans la maison du Très Haut!

Bienvenue aussi à nos voisins, venus zoliement accompagnés partazer ce moment avec les fidèles Tournaisien.
Mes frères, mes soeurs regardons au fond de nos coeurs et confessons nos fautes, repentons nous d'avoir péssé par action ou par omission le Très Haut nous écoutera.

........entre autres joyeusetées, la messe comporte l'obligatoire rappel à la confession auprès d'un clerc.......le truc qu'on doit essayer de dire à chaque fois différement sous peine de saouler ses ouailles........ au fait vous avez déjà saoulé une poule avec des bouts de pains trempés dans du vin ou même, après les vendanges, avec le marc de raisin partiellement fermenté........... et les cocottes qui piquent du nez............ et la vieille Emy de Varennes qui court comme un folle derrière eux …............... Astrid pouffe …............. s'ensuit un grand moment de solitude que seuls les grands artistes au paroximes de leur connerie sous le regard médusé de Père-Dieu peuvent atteindre...............

Gloups!......................... Pas fière la diaconesse, peut être un effet à retardement du nouveau légume présenté en la ville?......... Le questionnement à ça de bon, qu'il vous ramène illico au sujet initial....

Ah!........ ààààààà toute fins utiles ze rapèle que vous pouvez vous confesser, en tous temps et en tous lieux, auprès du clerc de votre soix.

A présent, récitons ensemble le crédo

édit correction

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Guy_de_dampierre

Guy inclina légèrement la tête en salut à la bienveillance d'Astrid et lui sourit avant de prendre sa place parmis les fidèles aristotéliciens.

Ecoutant la messe avec attention, le sermon lui plu, et c'était rare. Il était emprunt de plein d'humanité, il ne niait pas la faiblesse des hommes, ne les accablait pas, mais leur offrait de l'espérance en Dieu et en son Amour.

Avec l'assemblée, il proclama donc la prière à Sainte Illinda.

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Astrid_

[messe du dimanche 15 du mois d'avril 1458]

Debout alors que le jour était encore en sommeil, la diaconesse s'était rendu à l'église accompagné de ce grand costeau de Maurice. Si l'homme n'avait aucune conversation, il avait le mérite d'avoir toute le confiance de la diaconesse qui remettait entre ses mains sa sécurité, ce qui n'est pas négligeable lorque l'on est amené à traverser Tournai de nuit.

Astrid s'en voulait beaucoup de n'avoir pas senti le danger qui pesait sur la petite Eulaly l'autre jour en taverne, elle l'avait laissé avec des inconnus.La petite avait falli être enlevée par des pirates marchand d'enfants, sans l'intervention de sa marraine et tutrice on ne sait ce qui serait advenu de la fillette.

La nouvelle avait mis en émois toute la communauté, les enfants sommés de faire grande attention à se trouver à proximité d'adultes de confiance et les adultes de veiller sur les plus petits.

Peu avant 10 heures, Maurice laisse Astrid à ses prières pour chercher les frères Mac Ouille que l'on retrouve très vite à l'église heureux de se balancer par les cordes qui font raisonner les cloches pour appeler le fidèles à la messe dominicale.

A l'entrée de l'église la diaconesse attend les fidèles.

Pas de hrp dans le rp. Merci de passer par les MP.

Cetautomatix.
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Gabriel_d_ici

Gabriel venais de rentrer d’Artois et arriva tout naturellement à l'église s'agenouillant sur un prie dieu pour prier en attendant le début de la messe.

Cerrydwenn

Ils étaient à discutailler en taverne quand les cloches retentirent pour signaler le debut de la messe dominicale.
Tenant le bras de Gabriel alors que dans le creux de l'autre dormait son enfançon contre son sein, ils se rendirent à l'office .
La bise fraiche s'engouffra dans les méandres safranés des ses boucles faisant frissoner l'épiderme diaphane de sa nuque .
Par chance elle avait nourri son fils avant ainsi durant l'office il ne devrait pas s'agiter .
Peut etre son époux et Fan les rejoindrait il sur place ..
Arrivant devant l'église gabriel et Cerise saluèrent Astrid.

" Le bonjour Astrid, comment allez vous en ce jour ?"
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" Quand le temps vient de tirer sa révérence il ne faut le renier ..."

Fergal

Dimanche, jour de la messe !

Aujourd'hui, même si la rouquine doit se rendre à Bruges pour rencontrer l'Archidiaconesse Beeky, elle ne raterait la messe pour rien au monde. Une de manquée, cela suffit bien pour notre fervente jeune fille.

C'est donc dès le premier son de cloche qu'elle arrive à l'Eglise, saluant Astrid d'un franc sourire.
A ses côtés elle reconnaît le parlementaire Gabriel et Cerise, et s'offre donc un bonjour collectif.

Astrid, Dame Cerise, Messire Woodland, bien le bonjour à vous trois !

Un bien beau dimanche que celui-ci n'est ce pas ?

Et la jeune fille d'aussitôt se chercher une place dans l'Eglise pour assister à l'office, tout sourire.

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Astrid_

La diaconesse salue les premiers arrivant, en faisant attention de ne pas trop embêter les parent en s'attendrissant niaisement sur l'enfançon endormi.

" Le bonjour Astrid, comment allez vous en ce jour ?"

Ze vais très bien merci............. oh il dort le mignonnet.

Et voilà c'est parti, si elle commence à poser des questions sur la santé, l'âge, le sexe, le nom et bien d'autre chose concernant le bébé, la messe pourrait bien se passer en papotages sur les marches de l'église.

Passe Eilhin qui croise le couple et la diaconesse toute guillerette. Astrid lui sourit

Astrid, Dame Cerise, Messire Woodland, bien le bonjour à vous trois !

Un bien beau dimanche que celui-ci n'est ce pas ?

Le bon zour Eilhin, oui en effet une bien belle zournée!
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Amaurie

Amaurie leva la tête en sursaut de ses papiers et livres de compte quand la cloche appela les fidèles pour l'office dominical.
Vérole purulente j'ai failli oublier la messe!
Il partit sans plus attendre, traversa la place et une fois dans l'église se signa et alla droit vers son prie Dieu rendant les sourires comme si de rien n'était.
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Astrid_

Astrid ne s'inquiète pas vraiment des allées venues, cependant c'est avec réjouissance qu'elle voit arriver son promis.

Comme annoncé il n'y aura pas de lecture du livre des vertus, cependant z'ayes rapporté des écrits du bienheureux Pouyss, venant d'un séminaire de l'ordre Lescurien.

Prend son vélin et lit en marquant les silences afin que tous aient le temps de bien comprendre

Dieu nous a créés à partir de Lui. Nous faisons donc partie intégrante de Lui et notre existence est vouée à le servir.

Ainsi, vivre dans la vertu consiste à vivre comme Dieu le veut.

Vivre dans le péssé consiste à nier la volonté divine et donc à nier Celui dont nous faisons partie.

Dieu est parfait.

Il réunit donc en Lui toutes les vertus, en leur donnant tout leur sens.

Etant à la fois faits d’esprits et de matière, nous autres humains pouvons tendre vers cette perfection, mais jamais l’atteindre.

Un saint ou une sainte se définit comme une personne qui se rapprosse de la perfection par la vertu, pas comme une personne qui l’a atteint, car nous ne sommes pas Dieu.

Le péssé absolu serait la négation totale de la nature de Dieu.

Comme tout fait partie de Dieu, cet état de péssé absolu est impossible à atteindre, car ce serait la négation totale de ce que nous sommes.

Personne, pas même Dieu, ne peut atteindre cet état, bien que notre nature d’être imparfait nous rend capables d’y tendre.

Lève la tête dépose son velin et fait face aux fidèles sur les marches, dos tourné à l'autel.

Mes enfants, lorsque ze fus nommée en Flandres, ma première impression a été d'avoir à faire à une population de personnes au fort caractère et ze me suis dit : "voilà des hommes et des femmes de grande assurance, aucun hérétiques dans la parazes, ces zens là sont d'une foi inébranlable" et puis z'ayes rencontré ces personnes. Z'ayes entendu les craintes à propos de l'enfer lunaire .......... mais de ces dires ce qui m'a le plus soquée ont été des paroles comme "ze ne suis pas un exemple pour Lui, ze ne suis pas digne d'appartenir à la famille Aristotélicienne, Dieu ne voudrait pas de moi............. z'en passe et des meilleures.

Que diriez vous à un enfant que vous aimez parce qu'il est vostre et que vous connaissez ses qualités, s'il venait demain vous dire "père, mère ze m'en vais vous tourner le dos, vous ne me verrez plus zamais, ze refuse vostre amour parce que z'estime que ze ne suis pas digne de vous"

Vous en seriez sagrin et bien étonné n'est il pas?

Il en va de même pour Notre Créateur, Il nous aime et connaît de sacun de nous notre valeur, nous pardonne nos fautes, mais lorsque vous pensez l'avoir quitté il n'en est rien, Il est là, Il vous attend et vous espère. Non comme un être empli de colère et d'amertume mais comme un Père aimant.

Adonc reprenons confiance en nous, car nous sommes Ses enfants et nous devons l'aimer comme il nous aime. Nous devons regarder ce qu'il y a de bon en nous peut être plus que ce qui est mauvais.

La diaconesse en avait terminé avec son sermon, les frères Mac Ouille s'affairaient aux préparatifs de la communion. Astrid regardait les fidèles en silence.

Ensuite elle bénit le pain et le vin et le partagea avec ceux qui venaient communier.

De même que nous rendons grasce à Dieu, prions notre sainte patrone Illinda

Avant de vous renvoyer vers vos foyers, les nouvelles:

Comme vous le savez tous notre maire Blacky n'a pas souhaité se présenter une nouvelle fois aux élection municipales. Cependant nous le remercions pour ses mois passés à la mairie de Tournai.

Le nouveau Bourgmestre Amaurie, invite tous ceux qui désirent s'impliquer dans la vie du villaze au conseil municipal dans les locaux de la mairie. Si vous n'en connaissez pas l'adresse il suffit de lui envoyer un courrier.

Pour ma part, ze ne serai que très peu impliquée dans la vie de la cité, cependant et le plus tôt possible ze l'espère, le conseil établira une liste de questions qui nous permettrons de connaître une partie de vos souhaits et besoins. Z'espère que vous serez nombreux à y répondre.

Une nouvelle éssope vient d'ouvrir ses portes, vous pourrez vous y faire tailler des vêtements sur mesures et de vostre soix. N'hésitez pas à aller Sez "eulay et Demetra" deux sarmantes et très professionnelles couturières vous y attendent.

Astrid leva une dernière fois les bras aux cieux

Ayez confiance en vous, priez pour vos amis et vos ennemis
Et allez dans la paix du Très Haut

Aaaaaameeeeeeeen
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Astrid_

Astrid se tient aux cotés d'un Guy de Dampière qui lui explique son geste

Citation:

Non, je vous en prie, ne faites pas attention à moi. J'accomplis juste un voeux de pénitence. Mais je serai ravi d'assister à votre messe, désormais que mon devoir est accompli. Veuillez m'excuser si j'ai troublé votre office. Mais une promesse envers Dieu se respecte avec promptitude. Peut-être y ai-je montré quelque précipitation.

Ah d'accord......... bien faites en ce cas, ze vous en prie............... Lui chuchote elle en posant sa main sur son épaule en signe de bienveillance.

Vient encore du monde, la damoiselle de Paradis et la superbe damoiselle de Clérambault. Astrid leur sourit

Dampière à rejoint les autres fidèles, la messe peut débuter.............

La diaconesse lève les bras au ciel

Bienvenue dans la maison du Très Haut

Reconnaissons devant le Très Haut que nous sommes pêsseurs et demandons lui pardon pour nos fautes.

A toute fins utiles, il vous est rappelé que le confessional est ouvert et que tant les baptisés que les non baptisés seront absoud de leurs fautes s'ils les confessent en ayant du repentir.

La messe de ce dimanse, ne sera pas vraiment dédié à ceux qui ont l'audace de se montrer, elle est plus à l'intention de ceux qui se mettent au fond de l'église avec une foi mitizée et qui se disent "si ze ne vais pas à la messe toutes les foudres du ciel vont me tomber dessus".

........ Montre du doigt les colonnes et les coins sombres de l'édifice.

Non, venir à la messe veut dire que vous assumez le fait de faire partie ou d'avoir l'envie de faire partie de la grande famille Aristotélicienne. Que pour quelques heures vous êtes prêt à renoncer à vos rancunes et surtout à réitérer le zeste des anciens qui priaient saque dimanse sur la tombe d'Oane.

Marque une pause, lorgne vers la porte, soucieuse d'une intervention du petit farceur de Potigros. Elle craint qu'il ne viennes en cet instant balancer une bêtise..................... de toute façon elle l'attend au tournant ce petit malin, le grand Maurice, videur du Te Deum, est posté à l'entrée de l'église et ne manquera pas de l'amener par la peau des fesses s'il s'avise une fois de plus de distraire l'assemblée des fidèles en pleine prière.

A présent récitons le credo, dans la zoie, dans la foi que nous avons envers notre Dieu, dans la fierté que nous avons d'être frères et soeur devant Lui.

Envoie un petit signe désolé, à savoir un pincement de lèvres à l'attention de Dampière, signifiant à peu près : " ben oui mon vieux t'as qu'à remettre ça"
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Fergal

...
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Astrid_

Astrid salue les Staline toujours fidèle au rendez vous dominical, ne peut s'empêcher de s'exclaffer de rire à la dernière blague à la mode que lui raconte le chef de famille ...... pour une fois elle a compris du premier coup!

Très vite reprend son sérieux en voyant arriver Attigny, lui envoie un sourire aimant et jauge la hauteur du ventre d'icelle d'un oeil incertain.

Salue une femme qui porte un joli bonnet tout propret et reste à attendre les autres fidèles.

Arrive le Sir Dampière, elle le connaît, il vient parfois à Malines.............. Oh lui! même pas il lui dit bonjour......... Elle lui court derrière et le voit s'agenouiller devant l'autel et réciter le crédo.

S'arrête tout près de lui les mains sur les hanches visiblement fachée et lui chuchote : ça va oui? vous allez dire la messe à ma place aussi?
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Guy_de_dampierre

Alors qu'il chuchote son credo, un autre chuchotis vient se méler à sa profession de Foy.

Il termine, se signe et sourit à Astrid. Une Appérault reste une Appérault: une bande de chieuses devant l'éternel...

Citation:

ça va oui? vous allez dire la messe à ma place aussi?

Mais, bon, on va tout de même se montrer courtois.

Non, je vous en prie, ne faites pas attention à moi. J'accomplis juste un voeux de pénitence. Mais je serai ravi d'assister à votre messe, désormais que mon devoir est accompli. Veuillez m'excuser si j'ai troublé votre office. Mais une promesse envers Dieu se respecte avec promptitude. Peut-être y ai-je montré quelque précipitation.

On ne sait jamais, peut-être qu'elle est plus buvable que sa mère. Il ne demande qu'à être agréablement surpris.
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Krystel_martin

De passage à Tournai, où elle attendait certaine personne avant une petite vadrouille au pays des vaches et du poiré, la jeune fille entra en l'église pour l'office du dimanche. Déjà, de nombreuses personnes étaient là, dont... des Dunkerquois !

La jeune fille écarquilla les yeux, surprise, puis les salua d'un signe de tête et s'assit sur un banc et tourna la tête de droite et de gauche, cherchant à voir qui elle reconnaîtrait. Le jeune Dampierre priait. L'archidiacre était là, elle aussi, enceinte jusqu'au cou et se mouvant, selon Krystel, bien difficilement. De quoi lui donner envie d'enfanter un jour...

La jeune fille se tourna vers Astrid, et attendit le début de la messe avec impatience.
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Lionel.blanc.combaz

En retard. Elle. Même pas encore baptisée, et déjà en retard à la messe !

Elle est jamais en retard d'habitude. Ou alors, faut que des brigands l'aient retardée, hein.

Enervée contre elle même, la jeune fille entre à pas de loups dans l'Eglise et s'assied à la première place qu'elle trouve. Oh mais la bas, très très enceinte... est-ce vraiment Dame Beeky...? Tant pis, elle la saluera plus tard, ce n'est pas le moment de se faire remarquer.
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Guy_de_dampierre

Première étape de son voyage, l'église de Tournai faisait face à Guy.

Il y entra et s'agenouilla face à l'autel, joignit les mains et récita le credo de l'Eglise Romaine in petto:

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Richilde

Richilde, de passage a Tournai, entendit sonner les cloches.
Tiens, une messe, decidemment, j'ai de la chance en ce moment. On va voir comment cause le cure de Tournai.
elle se dirigeait vers l'eglise neuve petante.. elle s'emerveillait de cette structure haute et solide, comme c'est rassurant.
Elle entrait et allait se mettre aux premieres places devant pour bien entendre la preche qui allait venir.

Eulaly_de_baylaucq

Les Staline-de Baylaucq, assidus aux messes dominicales se placent sur les bancs dans le son tonitruant des cloches.

Maintenant qu'elle a grandi, Eulaly n'est plus obligée de se placer au milieu du couple. Elle choisit donc d'être la droite de sa marraine près de l'allée et essaie de se recueillir en lorgnant sur la grande porte par laquelle entrent les fidèles. Pas facile de cumuler les deux choses.
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http://www.youtube.com/watch?v=MmvtVHHtRWo

Slystaline

Le meunier tournaisien rasé de frais, et super bien peigné arrive tout souriant sur les marches de l'Eglise du village. Sa famille l'accompagne.
Il cabotine, sert des pinces, salue de la main ce qui fait s'agiter sa gourmette en or, salue la diaconesse, lui glisse une connerie à l'oreille, puis entre et laisse un don conséquent dans une urne.
Ces derniers jours furent rythmés par l'incertitude et l'angoisse, son épouse atteinte d'une maladie inconnue.
Mais la guérison a été aussi soudaine et rapide que le mal. Sly souhaite remercier Sainte Illinda pour cela.
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Beeky

La vicomtesse, sur le poinct de mettre bas incessamment sous peu, se décida à faire montre d'audace en assistant à l'office dominical en l'église de Tournai. Bien tost, il lui faudra prendre soin de sa santé et rester cloitrée entre une matrone qui lui imposerait repos et la fidèle Jacquotte qui viendrait sans cesse se plaindre du tapage des enfançons.

A n'en poinct douter, la vicomtesse n'aurait d'autre refuge que la prière et aussi... peut-estre... s'occuperait-elle d'une affaire qui lui titillait la bile depuis des mois, à savoir, une obscure affaire qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à de l'hérésie pur sucre.

Elle regretta avec force dépit le décès de son Eminence Odoacre, le grand inquisiteur de Rome, dont elle venait de prendre cognoissance. Certes, il estait un ennemi juré de son cousin l'aumosnier de France, mais la dame l'avait croisé à moult reprise et il s'y entendait pour pourfendre l'hérésie.

Qu'importe, ses prochains jours seraient dédiés à un dossier épineux qui mettrait moult gent en cause, ou pas... elle ne savait poinct encore. Le procureur général de Reims se donnait jusqu'à ses relevailles pour peaufiner la chose.

En attendant, elle estait debout devant son prie-Dieu et priait le Très-Haut de la soutenir dans sa queste contre les ennemis de la saincte Foy.
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Retour en douceur (ou pas ^^ ) après un long WE...

Astrid_

Sur les grandes portes de l'église qu'elle viens de fermer Astrid cloue l'affiche de l'annonce du concours de mineurs et y rajoute le plan qui conduira ceux qui ne fréquentent pas la gargote et risqueraient de s'y égarer.

Citation:

Oyez Oyez Mineuses Flamandes , Mineurs Flamands!

Voici venu le temps de votre gloire ! Les mineurs sont à l'affiche !
Cette semaine va voir le jour d�un concours qui mettra en avant les plus vaillants d'entre vous.
Je vous l'annonce en exclusivité, le comté est à la recherche de son meilleur mineur !
Celui qui même après des heures de décrassage intensif dans un baquet aura encore le visage noirci par son labeur à la mine !

A compter du Lundi 18 Avril 1459, le concours du meilleur mineur de Flandres va débuter !
Tous à la mine pendant deux semaines, pour devenir LE visage des Flandres.

Le plus crasseux, le plus courageux, le plus brave, celui qui tient son mérite par la pépite, celui qui paie sa bière grâce au fer et à la pierre !

Rendez-vous le premier dimanche de mai dans le bureau du Commissariat Aux Mines, où sera organisé un tirage au sort pour désigner le vainqueur parmi les meilleurs mineurs minés du comté !
Le grand gagnant aura le droit à son portait affiché en Place de Bruges ainsi que dans l'illustre journal « L'Espiègle » et son nom restera à jamais gravé dans la mémoire des Flandres !

TOUS A VOS PIOCHES !

Eilhin CAM de Flandres.

Khalidia, Comte de Flandres.

Lien pour accèder au topic du concours.

- copier coller la preuve, (screen) de vos jours de présence à la mine.

*Astrid offre 20 maïs pour ce concours (10 pour le meilleur mineur des Flandres et 10 pour le meilleur mineur Tournaisien) et il semble que d'autres ont fait des promesses de dons.

http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1607601

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Astrid_

[messe du dimanche 9 du mois d'avril 1458]

Ce matin les frères Mac ouilles sont en grande forme et comme à leur habitude se disputent pour sonner les cloches.

De son coté la diaconesse n'a pas le coeur à leur ôter ce plaisir, les pauvres garçons ont passé quasiment toute leur semaine au fond de la mine, s'ils trouvent quelques amusements en ce dimanche matin Astrid en est heureuse, il est des jours plus doux que d'autre et malgré le petit rafraîchissement que ressent ce milieu de printemps notre jeune fille ne voit que le bon coté des choses, ce matin est différent.

Un grand sourire des yeux rieurs voilà notre diaconesse en haut des marches de l'église qui attend les fidèles.
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Astrid_

C'est qu'avec toutes ces émotions ............. les frères Mac Ouilles qui piaffaient d'une impatience communicative, petits et grands de toute évidence étaient pressés d'en finir avec la messe.

Astrid s'avance devant l'autel ou est dressé la table pour la communion. Bénit le pain et le vin.

Mes enfants partaz............. comment elle avait dit déjà Malycia? Mais non c'était bien partageons et pas partougeons ... décidément........ prenons ensemble ce repas qui nous rappelle nous appartenons tous à la grande et belle famille Aristotélicienne.

Astrid distribue le pain et le vin.

Comme de coutume en ce beau zour du renouveau, rendons grasce à Sainte illinda, patronne des Flandres. Quelle nous accompagne tout au long des petite rézouissances prévue cette semaine la sasse aux oeufs.

Mineurs n'oubliez pas d'aller à la mine et d'apporter dans le bureau du commissaire aux mines sur la gargote les preuves de votre travail. Si vous ne savez pas comment faire, nous sommes tous là pour vous aider. N'hésitez pas à demander aux villazeois que vous rencontrez en taverne.

Allez dans la zoie du Très Haut!

Aaaaaaaameeeeeennnnnnnn

Puis souriant de toute ses dents, certes il n'était pas prévu grand chose mais nombre de villageois avaient joué le jeu.

La main sur le bras de Damoiselle Demetra, Astrid trouvait enfin un moment de loisir pour lui dire combien elle s'était inquiété et la rassurer.. On avait vu pire avec l'incendie bla bla bla......... c'est que le cheveux sur la langue de la diaconesse ne l'empêche pas d'être une fieffée bavarde.
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Slystaline

L'artisan observe sa nièce réciter avec entrain le crédo, assister à la cérémonie avec un enthousiasme nouveau...
L'effet Fête du Renouveau ? Un nouvel attrait pour la religion parce qu'elle est maintenant en âge de comprendre ? Le fait d'être dans une belle église, fleurie avec soin ?

Il lui glisse à l'oreille "Je crois que tu es prête. Tu ira toute seule chez Astrid au presbyptère dès que tu le veux pour ta pastorale. Je suis fier de toi."

Puis il écoute l'histoire de Saint Georges, amusé par les gloussements de frères Mac Ouille à chaque zozotement.
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Astrid_

Tien ben voilà autre chose........ La Damoiselle Demetra qui tombe en pâmoison.

Astrid lance un regard désespéré à Bérénice Dubois qui lui renvoie un signe signifiant qu'elle peut se fourrer le doigt dans l'oeuf, pendant que de bonne âmes viennent sauver la moribonde étalée de tout son long devant le pupitre.

Diversion, il faut faire diversion.......... Si seulement le frères Mac Ouille arrêtaient de faire les imbéciles!

De toute façon tous les regard allaient vers la pauvre Demetra que l'on transportait hors de l'église, la diaconesse vas voir les jumeaux et leur intime de préparer le communion, non sans leur promettre une privation de désert s'ils ne se reprennent pas.
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Demetra842

Demetra se reveille tout à coup, accourant à son poste près de la Diaconesse, légérement rouge, désolée d'avoir eu cette réaction... Elle se tourne vers Astrid, ses yeux exprimant toute sa tristesse et lui demande pardon pour ce contre temps

Moi qui attendais tant ce moment, je me ridiculise...

Veuillez m'excusez pour ce contre temps, j'espère que ceci ne vous aura pas empêché d'apprécier le discours de notre chère Diaconesse...
Nous allons donc passer au texte sur Saint Georges...
Demetra Marque une courte pause et commence à lire...

*Un homme, si grand et si massif qu�il devait se courber et resserrer les épaules pour entrer, s�approcha d�eux. La pénombre laissait deviner son visage rugueux et sa barbe drue. Sa volumineuse chevelure argentée lui donnait un air de sagesse, contrastant avec la largeur de ses mains, qui semblaient être capable de réduire en poussière même la plus dure des pierres. Son regard bleu pâle, usé par le temps, semblait tout de même garder au fond de lui une joie enfantine. Le colosse était habillé d�une chemise rapiécée et usée par les affres du temps. Un grand morceau de toile, enroulé autour de ses jambes, témoignait de sa condition de défavorisé. Il laissa apparaître un léger sourire et tous les réfugiés soupirèrent de soulagement. Puis il laissa entendre sa voix caverneuse:

�Quand il n�y a plus d�espoir, il reste toujours l�amitié.�
Alors, une vielle femme, au regard dur, à la volonté de fer, s�avança vers lui et lui demanda:
�Et toi, l�étranger, es-tu venu en ami? Car il est en cette cité des hommes et des femmes dont la parole est de miel mais dont les actes sont comme le venin. Ils vivent sur des montagnes d�or, et ne désirent rien d�autres que de s�élever encore plus dans leur fol quête de butins. La vie de leurs semblables leur importe peu, tant leur soif de trésors les dévore.�
�Je sais�, répondit l�homme. �C�est pour cela que je viens à vous. La richesse du coeur ne peut être égalée par les richesses de ce bas-monde. Emporteront-ils leurs montagnes d�or dans l�autre vie?�
�Non, certes pas�, lui répondit la vielle dame. �Mais les richesses du monde nous sont-elles à jamais interdites? Devons-nous nous réduire à vivre tels des animaux pour honorer la richesse de l�âme?�
�La vie vous a-t-elle appris à renier votre main gauche pour employer la droite?�, demanda l�homme. �Il en est de même pour les trésors que Dieu a créés pour nous. Que les richesses matérielles soient vôtres, car Dieu, par amour pour Ses enfants, nous en a fait don. Mais n�oublions jamais qu�il n�est pas de plus beau trésor que l�amitié.�

Alors, un jeune homme se dressa et lui demanda: �Mais qui es-tu, toi dont les paroles sont emplies de sagesse?�
�Mon nom est Georges�, répondit-il.

Fergal

La messe du Renouveau ! Il ne serait pas dit que notre rouquine aura manqué un tel évènement, et malgré son départ le soir même pour la capitale, c'est avec ferveur qu'elle entre ce matin dans l'église alors que le tocsin comment à peine à se faire entendre.

Etonnée de ne pas voir Astrid sur le parvis, à attendre les fidèles comme à son habitude, elle va se placer sur le coté de la nef, comme d'ordinaire. Au passage, elle salue à la place de la diaconesse, les enfants qui tirent les cloches, puis son regard balaye le lieu et elle sourit en voyant la charmante décoration.

Attendant la suite des festivités, elle se laisse aller à rêver à ce que seront les prochains jours à Bruges.

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Demetra842

Sa première messe! Demetra arriva à l'Eglise, un mélange de joie et d'impatience se melant en elle.
Elle était heureuse de pouvoir aider son amie Astrid et espérait que tout se passerait bien...
Elle rejoint donc la Diaconesse devant l'Eglise et admire ce lieu saint, se sentant tout à coup beaucoup plus proche de Dieu.
Son regard se tourne vers le ciel, d'un bleu magnifique, puis de nouveau vers la grande batisse, donc les ornements étaient magnifiques. Oui, cela allait être une très bonne journée...

Amaurie

Amaurie prolongea ce baiser savoureux autant qu'il le put avant d'aller rejoindre son prie-Dieu pour suivre l'office.
Cela faisait bien longtemps qu'il n'y avait point eut de festivité au village et le pique-nique qui s'annonçait le mettait en joie. Peut être pourrait il passer un moment privilégié avec sa promise, loin du village et des ses yeux et oreilles indiscrètes.

Attendant en silence le début de la cérémonie, le jeune homme pria Aristote et Oane pour qu'ils lui fissent don d'au moins une infime partie de leurs grandes sagesses.

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Astrid_

La diaconesse file dans la sacristie enfiler son aube et mettre soigneusement la couronne de fleur qu'Eulaly vient de lui offrir..... se regarde dans un miroir fière du résultat et espère que toutes les femmes à qui la fillette aura donné une couronne en feront autant............. les hommes eux, n'auront peut être pas envie de ressembler aux frères Mac Ouille.

Astrid s'avance au devant des fidèles, lève les bras au ciel et lance:

Bienvenue dans la maison du Très Haut, pour fêter le renouveau ce petit retour à la vie après de longs mois de froidure.

Tout le monde faute, mais Dieu ne restreint Sa divine compassion à personne, même un infidèle peut demander à Dieu de le pardonner de ses péssés. Bien entendu, la confession n'a de valeur que si elle est sincère de la part du confessé.

Demandons lui la rémission de nos péssés.

Citation:

Je confesse à Dieu Tout puissant
A tous les Saints, et à vous aussi mes amis parce que j'ai beaucoup péché
en penséen en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous mes amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

A présent récitons ensemble le crédo.

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Eulaly_de_baylaucq

Même si elle n'était pas officiellement baptisée, à force d'entendre chaque dimanche réciter le credo, Eulaly le connaissait par coeur.
Admirant les jolies couronnes sur la tête des dames et les... hum... splendides... boules sur les vêtements des hommes, elle a pour une fois plaisir à participer à la messe.

C'était la messe du Renouveau. Elle marquait le point de départ de plusieurs mois ensoleillés, de promenades dans les plats paysages verdoyants et fleuris de Flandres, des jeux de plein air dans les rues tournaisiennes dont ces fameuses batailles d'eau à la fontaine entre amis et des barbec... et des veillées au feu de camp jusqu'à pas d'heure qui enchantaient petits et grands.

Oui, pour sûr, la messe du Renouveau était la seule messe que la petite aimait vraiment.
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http://www.youtube.com/watch?v=MmvtVHHtRWo

Astrid_

Mes enfants, ce zour nous fêtons le renouveau mais le 24 Avril est aussi dédié à saint Zeorzes l'arachanze de l'amitié........... Adonc ze vais m'efforcer de vous résumer l'histoire de Zeorzes.

..... à plusieurs reprises Astrid dut faire les gros yeux aux frères Mac Ouille qui se marraient chaque fois qu'elle devait prononcer Georges... Ces deux là elle leur réservait un coup de pied bien placé .....

..........dégluti et reprend......

On rencontre Saint Zeorzes dans le livre des vertu au moment ou les éléments se déssainent sur la ville d'Oanylone. La description de l'homme sera faite dans la lecture que vas nous donner Damoiselle Demetra.

Grasce à l'amitié qui était son don, Zeorzes réussit à convaincre nombre de personnes de s'enfuir de la ville. Mais c'était sans compter sur l'avarice de l'humain.

Alors qu'ils s'enfuyaient nombre de ceux qui l'avaient suivis furent tentés par le trésor d'un homme très arzenté.

A ce moment la terre s'ouvrit et un enfant fût pris dans l'abîme, n'écoutant que son couraze Zeorzes accouru pour le sauver, quelques uns de ceux qu'il avait converti par ses paroles le suivirent.

Tous tombèrent dans la faille de la terre qui se fendait et l'on crut Zeorzes mort. C'est alors qu'une lumière zailli et que l'on vit Zeorzes sortir comme un être de lumière portant l'enfant mort et le remettre à sa mère.

De ce zour Zeorzes devint l'archanze Zeorzes.

On le retrouve un peu plus tard, sous sa forme Céleste revenir annoncer aux humains la décision du Très Haut de diviser les hommes par le langaze, afin que sacun soit oblizé de prendre le temps de connaitre et d'apprendre de l'autre avant de pouvoir converser.

Astrid sourit à Demetra, tout en l'invitant à lire le texte.
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Astrid_

[Messe du dimanche 24 avril du mois d'avril 1459]

On allait fêter l'an n'oeuf Astrid était heureuse le retour du printemps, le renouveau.

Bien tôt, elle avait fait ses prières avec beaucoup plus de difficulté à la concentration que d'habitude..

Ce dimanche ne serait pas comme les autres........ Pour les filles, c'était le jour ou l'on portait sa nouvelle robe d'été. Astrid avait particulièrement pris soin de sa toilette, songeant que c'était peut être la dernière année qu'elle porterai la couleur bleue ciel des jeunes filles, elle avait donc opté pour une belle houppelande de cette couleur brodé de soie blanche. Ses longs cheveux roux bien lissés tombaient jusqu'à ses genoux et le front était cintré d'un simple mais élégant ruban.

Bérénice Dubois avait accepté avec sourire et soulagement d'être déchargé d'une partie de ses fonctions. Son remplacement à l'office par damoiselle Demetra lui permettrai de se joindre aux fidèles à l'heure de la messe comme tout un chacun et d'avoir toutes ses aises pour surveiller le petit Godfried les dimanche ou elle l'avait à charge.

C'est donc flanquée de ses deux enfant de coeur que notre diaconesse arrive au pied du bâtiment.

Les portes ont été ouvertes, et c'est avec force manifestation d'enthousiasme qu'elle est reçue par Amaurie et la petite Eulaly qui lui offre une couronne de fleur.......

Eulaly tu as des doigts de fée, ces couronnes sont vraiment magnifiques.............. ote le ruban qui ceint son front, l'offre à la fillette en la remerciant d'un baiser sur le front.

Pour la peine jeune fille vous êtes autorisée à aller sonner les cloches avec Right, left ze te confie la préparation du pain et vin sacristie ze te rezoint dans une minute......... Dites donc les garçons vous êtes tout beau on dirait des s....... "sapin ne noël" fut étouffé comme par miracle ......... ahum....... seigneurs ........de grand seigneurs tout galonné!

Chacun part à ses occupations tandis qu'Astrid pousse son promis derrière une colonne pour lui donner un baiser passionné.

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Astrid_

Une fois n'est pas coutume, Astrid montait en chaire pour faire son sermon, de là haut elle espérait que sa voix aille jusqu'aux oreilles de ceux qui avaient pris l'habitude d'uriner sur les murs du batiment.

En voyant ce que deviens Tournai, ce texte s'est imposé à moi....... Pourquoi? Il m'est difficile de le dire n'étant pas dans la tête des habitant. Néanmoins il faut bien avouer que depuis quelque temps il plane sur la ville un air plutôt « malsain ».

Où en sommes nous? C'est la question que nous devons tous nous poser. A force de querelles et de nombrilisme les tavernes sont vides la plupart du temps.

Qui a encore le coeur à s'amuser ou a construire autre chose que sa propre carrière? En vérité ze vous le dit, ce n'est pas dans votre tombe que vous emporterez vos titres, bannières et autre frivolités. Travailler pour sa ville, son comté c'est bien mais il ne faut pas oublier l'essentiel ….......... L'autre.............. celui qui attend de vous cet amour unique dont le Très Haut nous a dotés, nous humains.

Point ne me vient en pensée que les hommes et les femmes de cette cité s'adonnent à des plaisirs malsains, par contre ze cite « Ils avaient oublié jusqu’à l’existence même de Dieu et ne ressentaient plus son amour » …............ Dans mon coeur de Diaconesse et de pêsseresse aussi ze ne suis pas une sainte non plus! Cette phrase sonne comme le glas de notre grande famille Aristotélicienne.

Adonc tous ensemble reprenons nous, faisons que Tournai ne subisse pas le courroux du Très Haut et unissons nos forces pour construire du beau, du bon, du solide.

Le Très Haut ne nous a pas abandonné, en ce moment il pleure sur notre incapacité à résoudre nos problèmes et à moins que ze ne me trompe, il m'a envoyé ici pour vous écouter, sacun en particulier, sans poser sur vous un zuzement. Pour ce, ze vous rappelle que ze suis disponible, au presbytère, en taverne et si vous n'osez pas ou rentrez tard, par courrier. Zamais ze ne laisse un courrier sans réponse qu'on se le dises.

Amen

La diaconesse pris son temps pour descendre l'escalier, son sermon elle l'avait dit avec son coeur en soulignant une situation qu'elle ne comprenait pas mais qui la peinait énormément. Ignorante des tourments des âmes qu'elle pourrait aider, elle en était d'autant plus impuissante.
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Astrid_

Astrid se plaça devant l'autel afin de bénir le pain et le vin que les jumeau dans une parfaite chorégraphie avaient déposé là.

Code:

Bonne semaine

Priez pour vos amis et vos ennemis

Amen

Vu qu'il n'y avait personne et que personne n'avait daigné lui donner le programme des festivités à venir, Astrid conclue très vite et s'en retourna au presbytère ôter son aube en se demandant si ce n'était pas la dernière fois qu'elle la portait.

Une grande lassitude s'était emparé de la diaconesse, pratiquement un tiers de la ville était parti en retraite spirituelle. Elle ne croyait pas une seconde qu'il s'agissait d'une mode.
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Amaurie

La fête du printemps mais oui c'est demain ça! Amaurie sauta de son lit et enfila ses braies sa chemise et ses chausses avant de partir dès potron minet parcourir les champs des alentours de Tournai.
Les jacinthes sauvages étaient en pleine floraisons aussi en ramassa t' il une pleine brassée pour aider à la décoration de l'église

Tout en cheminant il vit aussi du gratteron qui timidement exhibait ses petites fleurs blanches ce serait intéressant pour décorer quelques chemises ou chasubles pensa t' il. Je confierai ce gratteron aux frères Mac' Ouille ces deux garnements s’égayeront à améliorer les broderies des habits des paroissiens. La farce amuserait bien du monde pensait il.

Fin prêt il emmena sa cueillette dans la sacristie pour, en attendant Eulaly, mettre au travail les deux enfants de cœurs pendant que Bérénice avait pour mission d'occuper Astrid au Prespytère.
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Eulaly_de_baylaucq

Bonjour Amaurie !

C'est toute pimpante que notre Eulaly entre dans l'église tirant derrière elle un grand sac en toile de jute remplis de fleurs et de rubans nés des chutes de tissu de Zéliejeanne.

Vous allez bien ? Comme promis je suis là. On a beaucoup de travail je crois. Pourvu qu'Astrid n'arrive pas avant qu'on ait fini. Cà gâcherait la surprise.

Elle ouvre le sac laissant apparaître une multitude de fleurettes de saison dont moult primevères, tulipes et pâquerettes.

Les tiges sont un peu courtes... A part pour les tulipes...

Petite moue contrariée.

Faire des bouquets... Cà va être difficile. Mais je pourrais bien faire des couronnes... Et puis on maintiendrait le tout avec un ruban.
Vous en pensez quoi ? Je vous montre.

Elle s'assoit en tailleur et tresse rapidement une couronne.

Regardez. C'est joli non ? On les distribuerait à l'entrée de la messe du Renouveau demain.
J'ai juste peur que ce ne soit pas très... masculin... Il faudrait trouver quelque chose pour les hommes... Une boutonnière en tulipe pourquoi pas...

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Amaurie

Bonjour demoiselle Eulaly!
Je suis content d'avoir de l'aide.

Amaurie souriait à la fillette et l’accueillit d'une baise main en gentilhomme qu'il était.

Tes couronnes de fleurs seront magnifiques nous les offrirons aux Dames et Demoiselles.
Pour les hommes j'avais prévu quelque chose d'amusant.

Il lui montra la réserve de grateron avec malice.

Nous pourront embellir les costumes masculins à l'insu de leurs propriétaires avec ses plantes qui s'accrochent à presque toutes les étoffes.

Pour appuyer ses dires d'Apperault lui en fit la démonstration en lançant une brindille sur la robe d'Eulaly.

Mettons nous au travail !
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Fergal

Discrète, dans le coin droit de l'Eglise, Eilhin est là depuis le début et elle écoute le sermon de la jeune diaconnesse avec attention. Cette messe a un petit quelquechose de particulier pour elle.

Perdue dans ses pensées, elle se confesse en silence, puis entame le crédo avec les fidèles. De sa place, elle sourit à Astrid, les mains jointes et le coeur en totale communion avec les paroles de Bérénice.
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Amaurie

Amaurie répondit au sourire de la diaconesse par un sourire ravis.
Chaque minute ou il pouvait voir sa fiancée était pour lui des minutes de bonheur.
Récitant l'acte de contrition puis écoutant le texte sacré lu par Bérénice, le jeune homme songeait à ses projets d'avenir. Il se projetais tantôt en tant que maire, tantôt en tant que conseiller comtal, se demandant s'il n'était pas animé par la vanité.

Amaurie voulait depuis toujours être au service des villageois et c'est ce qui l'avait motivé à devenir parlementaire. C'est e qui lui faisait s'interroger sur ce qu'il pourrait apporter au tournaisiens s'il devenait leur maire.

Se présenter à une élection n'était pas à prendre à la légère, il le savait et sa foi lui servait de guide pour prendre ses décisions.

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Astrid_

Enfants du Très-Haut, venez à nos côtés pour partazer le pain de la réconciliation, symbole de l'Amitié Aristotélicienne.

Astrid_

Après avoir revêtu son habit de diaconesse, Astrid se place devant l'autel. Innutile de dire qu'à cette heure elle fait tout son possible pour ne pas faire une geule de six pans de long.

Les mains levées vers le ciel, elle annonce néanmoins un :

Bienvenue dans la maison du Très Haut

Un sourire à Amaurie qui est là seul sur le banc réservé aux Attigny......... un soupir à peine dissimulé.

Mes frères, mes soeurs reconnaissons que nous sommes tous pêsseurs. Le Très Haut nous pardonnera.

Astrid n'avait pas envie d'en rajouter, Amaurie, Bérénice et les jumeaux savaient très bien à quoi servait la confession.

A présent récitons ensemble le crédo.

Sur un signe de la diaconesse Bérénice Dubois entreprend la lecture du livre des vertu.

Citation:

Livre de la Pré-Histoire
Chapitre V - « Le roi du péché »

1 Cela dura des semaines et des mois. La débauche des humains n’avait plus de limites. Plus aucun, alors, n’avait la moindre intention de travailler. La violence et le stupre étaient leur pain quotidien. Les greniers furent jetés à bas et tous se battirent pour récupérer le plus possible de denrées. Ils ne voulaient plus que s’abandonner à leur excès pour les choses matérielles.

2 Tous se méfiaient les uns des autres. Le moindre prétexte était bon pour recommencer leur ode à la violence. Lorsque l’un, poussé par la gourmandise, enviait les nourritures que l’autre possédait et tentait de les lui dérober, l’autre, poussé par l’avarice, répondait par la violence. Plus personne ne se parlait, sinon en se menaçant et en s’insultant.

3 Les hommes et les femmes ne regardèrent plus vers les étoiles. Le péché avait prit le contrôle de leur vie. Ils avaient oublié jusqu’à l’existence même de Dieu et ne ressentaient plus son amour. Ils n’aimaient plus que les plaisirs malsains du péché. Sans Oane pour la leur rappeler, la vertu fut oubliée et le vice fut élevé sur le piédestal de leur détestable vie.

4 Leur seul interlocuteur était la créature à laquelle Dieu n’avait pas donné de nom. Elle exultait de bonheur, pensant avoir enfin démontré au Très Haut que sa réponse était la bonne et que celle d’Oane était fausse. Selon elle, le fort devait dominer le faible et le faible se soumettre au fort. Elle niait la puissance de l’amour comme sens de la vie et détestait Oane pour la pureté de sa foi.

5 Elle fut la seule à s’être rappelé qu’il avait été enterré au centre de la cité. Pour le défier, elle alla sur sa tombe et en renversa la pierre tombale. Elle déterra le cadavre d’Oane et dansa une nuit entière, piétinant son corps, en chantant sa joie d’avoir détruit son oeuvre. Tout autour d’elle, la ville était en flammes, alors que les humains se battaient, se violaient, se tuaient et se torturaient mutuellement. L’heure du triomphe semblait être venue pour la créature que Dieu n’avait pas nommée.

6 Elle alla dans les mines récupérer ce dont elle avait besoin pour se forger sa couronne de reine de la Création. Elle était faite d’or, d’argent, de diamants, de rubis, d’émeraudes et de tout ce qu’on pouvait trouver de plus précieux au monde. Son poids témoignait de l’orgueil et de la haine envers les hommes et les femmes qu’avait développés la créature que Dieu n’avait pas nommée. Et celle-ci était la seule à lever les yeux au ciel, mais c’était pour afficher son sourire de triomphe envers Celui dont elle attendait l’aveu d’échec.

7 Alors, Dieu voulut donner une grande leçon à ces humains, qui l’avaient trahi. Le ciel se fit noir au-dessus de la communauté et les vents soufflèrent avec force. Il leur dit: “Alors que je vous ai donné mon amour, vous vous en êtes détournés, préférant écouter les paroles de la créature à laquelle je n’ai pas donné de nom. Vous avez préféré vous abandonner aux plaisirs matériels plutôt que de me rendre grâce.”

8 Il ajouta: “J’ai créé pour vous un lieu appelé Enfer, que j’ai disposé dans la lune, où les pires d’entre vous connaîtront une éternité de tourments pour les punir de leurs péchés. Dans sept jours, votre cité sera engloutie dans les flammes. Et ceux qui y seront restés passeront l’éternité en Enfer. Cependant, Je suis magnanime, et ceux d’entre vous qui sauront faire pénitence passeront l’éternité dans le soleil, où se trouve le Paradis.”

Spyosu

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Astrid_

[messe du dimanche 16 avril 1459]

Comme à son habitude Astrid dès matines était allé prier pour trouver le salut et être au mieux pour se présenter au devant des fidèles.

A vrai dire elle n'attendait pas à ce qu'il y ait foule en la petite église de Tournai, la latence qui envahissait le village portait à réflexion.

Jamais depuis sa prise de fonction elle n'avait vu la ville aussi peu accueillante, d'autant plus attristée qu'elle avait vu la morosité s'emparer du village proche d'Attigny Varennes où elle avait passé les plus joyeuses années de son enfance au coté d'Amaurie entre sa Marraine et son Père.

Le souvenir de la formidable Arcane revenait à ses pensées, elle la savait au paradis assurée qu'elle trouverait pour l'éternité de quoi distraire les bonne âmes qui s'y trouvaient en sa compagnie.......... Sa disparition avait sonné le glas du petit village et les rues avaient été désertés.

On disait aujourd'hui que Varennes était une ville morte. Une cité surnommée "Varennes la joyeuse" était à ce jour peuplée de vieillards reclus dans leurs chaumières et il n'était pas une semaine sans qu'on apprennes le décès de l'un d'entre eux.

En lisant les mémoires de sa mère Astrid avait du mal à imaginer que cette cité avait compté pas moins de 27 membres en son conseil municipal, des fêtes fastueuses, des bal masqués, des courses de mouton, remises de médailles et banquets qui duraient des jours et des jours. Que les habitants se pressaient à l'église le dimanche pour trouver une place assise à l'office.

A 10 heures les enfants de choeur impatient de carillonner ne se firent pas prier pour sonner la messe dominicale.

Astrid passait son habit de diaconesse, essayant de faire bonne figure.

On la retrouve quelques minutes plus tard sur le parvis de l'église pour accueillir les fidèles.
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Amaurie

Amaurie fut pour une fois à l'heure ce matin là. Il avait raté la messe la semaine précédente et sa fiancée n'avait pas manqué de le lui faire remarquer.
Arrivé sur le perron il salua les enfants de cœur qui se trouvaient à gauche et à droite de la lourde porte battante. Tournant la tête à senestre puis à dextre il lança par deux fois: "Salut ma couille " à l'intention de chacun des jumeaux avant de pénétrer dans l'édifice.
Souriant à Astrid il alla s'installer sur son prie Dieu attitré pour suivre la cérémonie à venir.
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Astrid_

La rousse diaconesse, allait ce jour aborder un sujet qui lui semblait important......... Que ce soit en taverne ou en ville, elle devait presque chaque jour répèter aux gens que la religion n'était pas un carcan. Son voyage à Bruges ou elle avait bien rit en compagnie de Soeur Maryse et du Père Lucibello la confortaient dans l'idée d'aborder le sujet pendant l'office une bonne fois pour toutes [i]

Mes biens aimés frères et sœurs ! Ne soyez pas honteux de vous amuser de temps en temps en espérant complaire au Très haut. Non ! Il nous a distingué du reste de la vie parce que nous comprenions le mystère de la création : l’Amour.
Et cet amour n’est pas un amour intellectuel et froid, un rezet de la vie sous prétexte d’aimer son créateur. Non ce doit être un amour de la vie sous toute ses formes et c’est ce que nous apprend la vie de l’archange Sylphaël. Ecoutons donc Dame Bérénice Dubois nous lire la vie de ce souette homme comme dirait Dziovani:

sourit à Bérénice qui sait très bien quand elle devra lire ou laisser intervenir la diaconesse, faut pas croire on répète au presbytère!

Citation:

En ces temps troublés pour la Cité vivait un jeune homme nommé Sylphaël d’Hédon. Il savait briller en société, était doué de talents en tous les arts mais ce qui faisait l’admiration de son entourage était son extraordinaire capacité à savourer chaque instant de la vie.
(...)Sylphaël, roi des nuits d’Oanylone, goûtait tous les vins puis partait légèrement titubant donner son concert de lyre au profit de l’association « sagesse amassée d’Oane ».On voyait alors toutes les torches de ses adulateurs chavirés l’envoyer droit au firmament.

Mais cet homme, adepte du plaisir, au zour du zuzement d’oanylone résista à la tentation et décida de lutter au côté des zustes, à la surprise d’un de ses amis qui nous le raconte :

Citation:

Il nous faut accepter le courroux de Dieu, et cette ville, ç’est bien nous qui l’avons condamnée à la destruction, je m’en vais rejoindre le groupe des vertueux.
"Pardonne-moi mon ami" lui dis-je "mais comment espères-tu incarner une vertu toi dont l'existence fût toute entière consacrée aux plaisirs ?"
Il répondit "mais parce que cette vertu est le plaisir même ! Dieu nous donna les sens pour le goûter et parce que l'amour de la vie reste l'Amour"
Sans s'attarder il partit prier pour sauver le monde en compagnie des Vertueux rassemblés à la septième Porte.

Astrid repris sont souffle et observa son auditoire. Quelque grenouilles de bénitier semblaient sceptiques comme des fosses, mais ceux qui fêtaient encore le baptème d'Eilhin et Giovani semblait comprendre son prêche, presque aussi bien que les quelques paroissiens croisés en taverne hier soir. Elle reprit donc pour conclure :

Oui le Très-Haut a crée le plaisir et nous a offert l’amour sous toutes ses formes dont l’amour de la vie. Ne soyez pas triste et compassés ! Profitez du cadeau du Très-Haut, la vie, et que l’archanze Sylphaël vous accompagne vers la zoie du vrai aristotélicien.
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Astrid_

[messe du 10 avril 1459]

De retour de voyage la petite diaconesse de Tournai était en de bonne dispositions pour dire la messe en ce dimanche 10 avril de l'an de grâce 1459.

Après avoir longuement prié elle se sentait prête à dire la messe.

Un signe aux enfants de coeur et voilà que les frères Mac Ouilles partaient en courant se disputant pour attraper les cordes pour faire sonner les cloches.

Sans être fachée Astrid leur criait

Eh oh! les garçons, on se samaille pas, vous pouvez très bien le faire à deux. Et ne faites pas n'importe quoi sonnez l'appel des fidèles........... Me suis ze bien faite comprendre?

[édit/ correction date année]

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Fergal

Messe ? Pas messe ?
Les cloches en tout cas n'ont pas sonné et la rousse ne sait pas si Astrid est rentrée de sa petite escapade brugeoise. Mais soudain, alors qu'elle se dirige vers la mine, le tocsin se fait entendre, réchauffant le coeur de la gamine.

La rouquine, d'un pas déterminé, prend donc la direction de l'Eglise. Un besoin de se recueillir, de profiter du calme des lieux. Loin de la foule, loin du bruit, loin des cris et des insultes, loin du conseil, loin de ses interminales tableaux de chiffres, loin de son boulier, loin des galeries de la mine de fer ...

Un moment rien qu'à elle, un instant pour se retrouver seule face à sa conscience, pour Lui demander conseil et prier qu'Il lui fasse encore don de toute Sa force pour continuer. La jeunette apprend énormément sur la nature humaine ces derniers temps, et si nombres d'évènements lui ont parfois donné une irrépressible envie de vomir, elle continue de croire en l'homme et surtout en le Très-Haut.

Elle salue alors la diaconesse qui attend les fidèles sur le parvis, lui offrant un sourire chaleureux.

Bonjour Astrid !
Je suis contente de te revoir ! Après la messe il va falloir que tu me racontes tout sur votre petit voyage !!

Puis, parce que le moment n'est pas à la conversation, elle se dirige vers un prie-dieu, s'agenouille et, mains jointes, commence à prier en silence en attendant le début de la messe domincale.
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Slystaline

De bon matin, le coquelet blond se dirige vers les vergers pour une cueillette dominicale, sans doute suivi d'une sieste à l'ombre d'un pommier. Après la sieste, il aura taverne pour l'apéro qui va bien, puis retour chez les siens pour un gigot et une tarte au rhubarbe.
Un dimanche comme un autre quoi...

Les cloches tintinnabulent et bouleversent son programme. Bon ça sera messe puis apéro puis déjeuner. Cueillette et sieste pour l'aprés-midi. Formidable faculté d'adaptation que la sienne...
Le coquelet blond fronce les sourcils quand il reconnait l'air paillard joué par les cloches.
Il faudra qu'il en touche deux mots à la Diaconnesse. Les frères Mac Ouille se lâchent un peu trop. Le Tournaisien est heureux cependant qu'Eulaly ne fréquente pas ces fripons.

Le voilà dans l'Eglise. Génuflexion. Salut discret à ceux qu'il connait. Cherchage d'une place, pas trop prêt, pas trop loin. Plongeage dans un livre qui a la couverture d'un missel, mais qui est en fait un roman narrant les aventures du nain Casanabo. Deuxième plus grand amant du monde. Fin bretteur. Soldat de fortune. Réparateur d'escabeaux*.

Il se demande si son épouse et la petite le rejoindront, où si elles vont sécher la messe. Inconsciemment, il espère qu'elles sècheront. Il ne leur souhaite pas l'enfer lunaire, mais il sait qu'un séchage d'église est pardonné par confession, et il sait surtout que s'il se trouve seul à l'église il aura l'occasion de les chambrer sur un ton moralisateur pendant le reste de ce dimanche.

*un personnage de Terry Pratchett tiré des Chroniques du Disque Monde

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Astrid_

Astrid sourit à Eilhin, qui lui promet une petite conversation plus tard. Elle en est heureuse, et lui sourit.

Puis vient le mâle de la famille Staline qu'elle salue, un peu déçue de ne pas voir Eulalie..... Elle se faisait une joie d'annoncer à la petite qu'elle était fin prête pour lui enseigner les préceptes Aristotéliciens en vue du baptême.

Pas d'Amaurie à l'horizon, Astrid tortille du nez..... ce n'est pas la première fois que son fiancé est en retard à la messe, on pourrait même dire que ça devient une habitude!..........Machinalement ses mains se portent sur son collier y rencontrant, jouxtant la croix Aristotélicienne la grosse émeraude montée par un orfèvre Brugeois et offerte par son promis....... Soudainement souriante elle lui pardonne et soupire.

Tant pis pour les retardataires, la prochaine fois ils arriveront à l'heure..se dit elle

Après avoir passé son habit de diaconesse, elle s'avance devant l’hôtel comme elle le fait chaque dimanche, ouvre les bras levés vers le ciel et lance un:

Bienvenue dans la maison du Très Haut

Mes frères, mes sœurs reconnaissons que nous sommes pêsseurs .............. Elle fait court, ne voulant pas en rajouter elle porte la bannière du pénitent, ce qui ne la met pas vraiment à l'aise et récite le confiteor sans ciller.

Par la confession de nos fautes nous nous voyons pardonnés le mal que nous avons fait, vous êtes donc invités à le faire chaque fois que vous en ressentirez le besoin, moi même et tous les autres clercs sommes à votre disposition pour ce faire.............. Elle voudrait bien rajouter que jamais elle n'imposera la robe de bure et la bannière de la honte à personne, mais sent qu'elle se mettra en colère........... C'est pas parce qu'elle la boucle qu'elle n'en pense pas moins........... que c'est injuste qu'elle ait dû avoir cette lourde pénitence. Le plus dur reste à faire il va falloir aller faire des excuses publiques au Grand Couillon des Flandres, y'a pas à tortiller elle a beau retarder l'échéance l'obligation est là. Attigny n'est pas là mais sûr que ses espions se cachent! De toute façon elle sait toujours tout.

Se reprendre, Astrid il faut te reprendre lui dit un petite voix dans sa tête, un signe aux troubadours la musique fait son œuvre, la petite diaconesse recouvre son calme et invite les fidèles à réciter le crédo pendant le morceau

http://www.youtube.com/watch?v=PFx3a7KfN0c&feature=related

Récitons ensemble le crédo.

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--_skal

Petite modification sur l'affiche des bans comme demandé par Monseigneur Tibère

Publication de ban

Mariage de Skal Mirolis comte de Douai et Blanche Dame de Ledringhem le 1er avril 1459, cathédrale de Bruges, célébré par la diaconesse Maryse d'Assault.
Les témoins seront le capitaine Lord Dams, l'ancienne présidente du parlement Piscalie Breydel, le comte Ascalion et le baron noir Slamjack.

Astrid_

Astrid ne put qu'accueillir les dires de Giovani par un franc rire.

Oui c'est bon, vous pouvez aller picoler comme tu dis. Allez devant ze vous rezoins, il me reste à signer les certificats de baptême que ze vous donnerai une fois que vous serez remis de vos émotions.

S'adressant à ceux qui l'avaient assisté pendant l'office

les Mac Oulles, allez..... ôtez vos aubes et soyez saze à la réception, mes frères et mes soeurs qui m'avez assisté merci à tous. Bérénice allez vous rendre compte si ma marraine à besoin que nous reprenions Marie, ou si elle veut passer un peu de temps avec elle.

Ayant donné ses consignes, elle s'en allait dans la sacristie afin de signer le précieux documents. Cette cérémonie avait finalement été fort agréable une seule ombre au tableau, son aimé n'était toujours pas rentré et son retour prévu pour les jours à venir ne l'encourageait pas à la tempérance.

Citation:

Certificat de baptême

Nous, Astrid Maledent de Feytiat
Diaconesse de Tournai,
Attestons par devant le Très-Haut et sous le regard d'Aristote, de christos et de tous les saints que :

Eilhin

A reçu le saint sacrement du baptême de nos mains, en ce jour béni du 13 mars 1459.
Aux cotés de sa marraine Malycia vicomtesse de Renaix.

Fait ce même jour de l'ère Aristotélicienne du renouveau de la foi, en l'église de Tournai.

Astrid Maledent de Feytiat

Citation:

Certificat de baptême

Nous, Astrid Maledent de Feytiat
Diaconesse de Tournai,
Attestons par devant le Très-Haut et sous le regard d'Aristote, de christos et de tous les saints que :

Giovani

A reçu le saint sacrement du baptême de nos mains, en ce jour béni du 13 mars 1459.
Aux cotés de son parrain Slystaline.

Fait ce même jour de l'ère Aristotélicienne du renouveau de la foi, en l'église de Tournai.

Astrid Maledent de Feytiat

[édit/ correction date année]

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Krystel_martin

Voilà plusieurs jours que Krystel était rentrée à Paradis. Elle avait eu fort à faire, entre les murs qui s'écroulaient et les jardins à déblayer. C'est que la jeune fille ne venait pas les mains vides : de nouvelles simples avaient été amenées dans ses bagages, importation directe du Sud de la France et d'Espagne. Elle ignorait si le climat du Nord allait satisfaire les pauvres plantes, mais elle se sentait dans l'obligation d'essayer de faire pousser des plantes. Voir grandir des pousses vertes, méditer sur la vie, la nature et Dieu. Après ces derniers mois passés à Bruges, un peu de calme ne serait pas de refus. Et puis, elle voulait profiter du printemps pour se préparer à autre chose. Un voyage peut-être ? Ou un duel dont l'issue déterminerait sans doute bien plus de choses qu'elle ne voulait le reconnaître ? Peu importait : elle était à Paradis, préparant l'été avec calme et la suite des évènements avec sérénité.

Après quelques journées passées à envoyer des hommes piocher tandis qu'elle aidait à remonter le pan du mur Est qui s'était écroulé durant l'hiver, elle décida - enfin - qu'il était temps de prendre un peu de bon temps... à Tournai. Elle avait également quelques affaires à régler là-bas, notamment avec sa conscience. Si la jeune fille avait pour obligation de balayer les dégâts de l'hiver, elle avait également obligation de régler quelques détails... de conscience. Rien que pour cela, il lui semblait nécessaire d'aller prier à l'Eglise de Tournai.

Elle s'y rendit à cheval, habillée pour une fois en dame et entourée d'une petite escorte de pécores armés de bâtons. L'exercice, et la chaleur printanière, réveillèrent les appétits d'aventure de la demoiselle, qui arriva pourtant sur le parvis de l'Eglise sans incident notable. Elle descendit de cheval, remit un peu d'ordre dans sa tenue, puis entra dans l'édifice. Elle se signa, s'agenouilla sur un prie-dieu et se mit à prier. Dieu, le Pardon des péchés et Sainte-Illinda, tout se mêlait dans une prière fervente adressée au Créateur et à la Sainte Patronne de Flandres.

Dieu est mon berger...

Elle médita tant et bien qu'une résolution lui parut plus que jamais d'actualité : elle devrait confesser ses péchés avant de se battre en duel. Se confesser, pour mieux confier son âme à Dieu, s'il devait la rappeler à Lui à la suite d'un combat qui, sur parchemin, n'était pas mortel.

Elle se leva, et l'esprit enfin clair, rentra chez elle, résolue d'écrire à l'Archidiacre. Elle lui dirait, mieux que quiconque, comment se confesser.
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Fergal

Elle rit, elle pleure, elle ne sait plus où elle habite la rouquine, mais une chose est certaine, elle n'a jamais été plus heureuse qu'en cet instant. Elle sort du baptisphère et se laisse sécher sans réagir, comme flottant entre deux mondes.

Lorsque Astrid en termine, lui confiant un cierge qu'elle saisit avec précaution, elle ne parvient toujours pas à prononcer un seul mot. Ce n'est que quand sa marraine lui passe enfin sa médaille de baptème autour du cou qu'elle se ressaisit.

Tout sourire, Eilhin glisse alors un merci à Malycia et avance de quelques pas pour venir prendre la main de Giovani. Puis se tournant vers l'assemblée, elle regarde chacun des présents longuement avant de prendre la parole.

Sa voix est vacillante et chacun y verra là la marque de son émotion, mais les mots qu'elle prononce alors viennent du plus profond d'elle même.

Merci ... Merci à tous d'avoir été là en ce jour si important. Merci à Astrid pour cette magnifique cérémonie, merci à toi Gio de m'avoir accompagnée sur cette route menant au baptême.

Aujourd'hui est le jour le plus heureux de ma vie, et ceci grâce à vous tous ... Je ne l'oublierai jamais. Encore merci.

Sa voix se brise comme des grosses larmes de joie roulent sur ses joues déjà bien humides et la rouquine ne peut alors plus dire un mot. D'un regard vers son compagnon elle l'invite à poursuivre, arrivée quand à elle au bout de sa résistance.

(désolée pour ce post si rapide mais irl la joueuse part en week end et ne voulait pas bloquer la suite du rp.)

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Fergal

A peine le temps d'apercevoir à son tour une larme perler sur les joues de Giovani que déjà son tour est venu. L'émotion est alors à son paroxysme pour la jeunette, et c'est en frissonnant qu'elle entre dans le baptisphère.

L'eau est elle froide ou chaude ?
L'assemblée est elle silencieuse ou bruyante ?
Le gamin crie t-il encore des insanités ?
Sommes nous en en Mars ou en Décembre ?
Astrid est elle rousse ou blonde ?

Elle n'en sait plus rien, elle ne sait plus rien. Si son corps est bel et bien là, s'allongeant dans l'eau bénite, son esprit lui est ailleurs, et à ses côtés sa grand mère irlandaise la prend par la main et la guide vers la lumière, vers un monde nouveau, celui qu'elle espère depuis si longtemps.

Comme dans une bulle, la voix d'Astrid lui parvient, et lorsqu'elle l'invite à prêter le serment d'allégeance, c'est d'une voix tremblante d'émotion qu'Eilhin répète chaque mot, les yeux fermés et son coeur battant la chamade comme jamais. A chaque fin de phrase elle prend une large inspiration, retenant dans un effort ultime les larmes qui montent dans sa gorge et lui brûlent les paupières. Non elle ne pleurera pas en ce jour, le plus heureux de sa toute jeune vie.

Ca y est, elle y est. C'est LE moment.

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.

Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon Guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.

J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de la beauté.

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé !

Baptisée ... enfin !
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Astrid_

Eilhin vient de prononcer son serment d'allégeance, elle semble vraiment très sereine.......... "elle va quand même pas s'endormir là" .............s'inquiète la petite diaconesse

Voyons la suite, comme elle l'a fait précédemment Astrid prend de l'au bénite au creux de ses mains et la lui verse sur la teste en redisant les paroles du sacrement :

Voyez l’eau, symbole de Vie, symbole de pureté.

Avec cette eau, je vous lave de vos précédents péssés, et vous fais entrer en notre communauté.

Eilhin, ze vous baptise au nom de l’Église Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité !

Soyez la bienvenue en la communauté des fidèles. Vous appartenez dès lors à la grande famille des Aristotéliciens

A la sortie de l'immersion, Bérénice Dubois s'avance comme elle vient de le faire pour Giovani et sèche la rousse Eilhin.

Le deuxième jumeau, Astrid n'a pas encore trouvé le moyen de les différencier prépare le cierge. Une fois allumé il le tend à la diaconesse. qui le prend précieusement et le donne à Eilhin en faisant bien attention à ce que la flamme reste bien vivace.

Eilhin, recevez de mes mains cette flamme vive et voyez comme elle répand sa lumière.

Vous qui avez eu l’heur d’être éclairé par les enseignements d’Aristote, vous qui avez proclamé votre Foy en le Très-Haut, que votre vie soit un exemple pour les autres et qu’elle éclaire le chemin de ceux que vous rencontrerez.

Se disant, la diaconesse tend le cierge à la baptisée..

Ma soeur, vous qui avez gagné le baptême, voyez comme cette flamme pouvant répandre sa lumière se trouve en grand danger lorsque l’on vient la troubler.

Souvenez-vous touzours que tel ce cierge ardent qui peut s’éteindre au moindre souffle, vous pouvez perdre le baptême si vous trahissez votre engazement solennel par une conduite malhonneste.

Tout comme l'a fait son frère un des enfants de coeur se place devant la marraine et lui tend le coussin de velours sur lequel est déposé la médaille.

Maintenant, Malycia, vous pouvez passer cette médaille au cou de votre filleule. Que par ce signe fort, vous vous souveniez éternellement des liens qui vous unissent.

Ce présent, Eilhin, vous pourrez la porter fièrement comme signe de votre engazement aristotélicien.

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Malycia

Elle se souvenait maintenant pourquoi elle n'aimait pas les cérémonies, ça avait le don de l'endormir, d'ailleurs elle ne pu réprimer un baillement à lui en faire décrocher la machoire qu'elle tenta bien vite de dissimuler derrière sa main, bon c'est sur qu'elle s'ennuyait, mais c'était important pour eux, alors autant jouer le jeu jusqu'au bout et faire semblant d'être ravie.
Un sourire hypocrite ornait son visage, observant tour à tour le bain pris par les deux baptisés, sourire en coin en regardant Sly en pleine concentration, tête qui se tourne lorsqu'un importun fait irruption, d'où elle était même pas eu le temps de voir qui c'était.
Et ses pensées qui alors se perdent, rejoignant son voyage dont elle venait à peine de rentrer, souvenirs encore frais, elle sourit encore des betises de leur passager....mais devant elle le gamin la voyant perdue dans le vague tire alors sur sa jupe pour la tirer de sa torpeur, elle revient parmi eux un peu étourdie, se saisit du médaillon puis s'approche d'Eilhin.

Elle la regarde fixement, la rouquine est encore plus pâle qu'à l'ordinaire, ses yeux un peu rougis par l'émotion du moment...Froncement de sourcils de la malicieuse qui lui glisse tout bas à l'oreille alors qu'elle lui passe le medaillon autour du cou.

Va falloir que t'arrêtes de chialer, t'as vu comment t'es trempée.

Petit sourire qu'elle lui adresse accompagné d'un clin d'oeil.
Mais qu'elle n'espère pas avoir une bise en prime, c'est pas le genre de la maison.

Bienvenue là où tu voulais arriver rouquine.

Et dire que la semaine prochaine fallait remettre ça, elles lui paieraient ces deux chipies, foi de Malycia.
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Astrid_

Un instant la diaconesse à failli avoir peur que la cérémonie tourne vinaigre, mais elle a vu le faciès du petit farceur, un jour ou l'autre elle le retrouvera.

Eilhin part en courant, puis revient l'air triomphant..... Elle est pourtant parti par derrière mais ça a dû être payant.................Yes!! elle l'a eu poil au.........eu non pardon Très Haut. Astrid envoie bouler loin d'elle ces pensées idiotes.

Tiens voilà que tout le monde pleure à présent!........ Que le baptisés et les proches soient émus c'est compréhensible, mais les petits Mac Ouille secoués de sanglots au pied d'un pilier dans l'ombre.

Astrid s'avance, s'accroupie leur soulève le menton et là stupeur elle ne peut que constater que ces deux idiots sont aux prises avec un fou rire, indignée elle écarte des bras et leur colle une grande baffe à chacun. De là ou ils sont personne ne voit rien et les jumeaux filent miraculeusement guéri à leur besogne. A savoir remettre des pierres chaudes dans le baptisphère.

C'est à ce moment que notre diaconesse vit un grand moment de solitude, doit elle refaire une cérémonie entière avec bénédiction de l'eau? d'un coté c'est un nouveau baptême de l'autre ......... non Giovani n'a pas pu dé-bénir? Un gros effort de concentration, difficile le temps est compté elle essaie de se rappeler ce jour bien lointain désormais ou elle fut baptisé en même temps qu'Amaurie, bizarrement c'est tour à tour l'image du visage de son père lui offrant Rimouski son cheval qui s'impose.... bref dans la vie il faut prendre des décisions, coup d'oeil en coin vers Attigny qui ne moufte pas mais n'en rate pas une miette......... la logique veut que l'eau vient d'être bénit pour Giovani, elle l'est donc pour Eilhin.

Astrid s'avance et prend Eilhin par les mains. Tout comme elle vient de le faire avec Giovani elle l'aide délicatement à se coucher dans l'eau du baptisphère, le baptême de la jeune fille commence.

.................................A présent, Eilhin, Voulez-vous bien répéter après moi le serment d'allézence, haut et fort, montrant ainsi votre affirmation

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Giovani

Hein quoi ? Ben oui oui bien sur je...savais que tu n'avais pas fini... si si...

Tout penaud le Giovani, fallait bien se douter qu'il allait en faire plus d'une de connerie en même temps. Il ne put s'empêcher de dire tout de même à Astrid.

Pas de gros mot dans un Eglise Astrid ! Faut tout vous apprendre.

Ça pour sur, elle se vengera, en attendant il se marre, et n'arrive pas à chanter le cantique, pris d'un fou rire en repensant à ce qui vient de se passer, ajouté à l'émotion qui l'a submergé peu de temps auparavant. Sérieux Giovani, sérieux... Mouhahahaha...

Vois sur ton cheminnnnnnnnnn,
La la la la la la la lé...

Nan, tais-toi, tais-toi... ça vaut mieux. Il ne sait pourquoi mais une vision des nains de Malycia et de nevgerel qui chanteraient cette chanson de leurs voix nasillardes l'empêchent de reprendre son sérieux. Sérieux bordel ! Sérieux pour la prière !

Dieu est mon bébé.
Je ne manque de rien.
Dans les paysages verts aboyant…
Il rassé...hein ? mon âme.

Même quand j'essaie de l'avaler l'ombre de la mort,
je ne crains pas le mal, parce que tu es avec moi : ton saucisson et ton appui me gondolent.
Mon verre déborde, hmmm
C'est le son et le vénéneux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.
Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des fours.

Amen

Hein ? Ils vont être obligés de vivre dans l'Eglise ? Mais on leur avait pas dit ça ! Bon ça va, c'est le printemps... mais quand même !

Eilhin le rassura sur ce point avant qu'il se tourne vers Astrid.

Donc là c'est bon ? On peut aller picoler ?

Astrid_

Oh l'émotion qu'est ce que ça fait pas faire ......... avec moult grimaces la diaconesse fait signe à Giovani de retenir un instant encore Eilhin............Mais non c'est lui qui se met à partir dans un grand délire.......oh l'abruti! oh le xz$$$$$$$$sssssiuyrz pense Astrid..... fini par s'accrocher à Giovani pour lui chuchoter

Mais ta bousse ta bousse grand couillon z'ai pas fini moi tu veux me taper la honte et me faire diputailler par marraine et l'évêque bordel?

il est vraiment temps de terminer la cérémonie,

Eilhin, Dziovani bienvenue dans notre belle et grande famille Aristotélicienne............. reprenons ensemble avec les enfants le cantique.

http://www.youtube.com/watch?v=V9oaOTPlu5w&feature=related

Slystaline, Malycia puissiez vous les conduire pour qu'ils grandissent et s'épanouissent au sein de notre belle famille. Soyez pour eux un exemple de vertu et de bonne conduite.

Si,si, elle est très sérieuse la diaconesse, elle y croit dur comme fer qu'ils seront tous là à chacune des messes dites en l'église de Tournai[/i]

Mes enfants disons ensemble la prière de notre Sainte partrone des Flandres Illinda.

Citation:

Dieu est mon berger.
Je ne manque de rien.
Dans les paysages verdoyants…
Il rassérène mon âme.

Même quand je vais dans la vallée de l'ombre de la mort,
je ne crains pas le mal, parce que tu es avec moi : ton bâton et ton appui me consolent.
Mon verre déborde.
C'est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.
Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours.

Amen

Merci pour nos deux baptisés d'être venus aussi nombreux, place à la fête.

Allez dans l'amour du Très Haut

Aaaaaaaamennnnnnnnnnnnnnn
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Giovani

C'est tout sourire qu'il assiste au baptême de sa rousse, ayant pleinement conscience de ce que cet instant représente pour elle. Bizarrement, il n'eut aucune pensée malsaine en la voyant moulée et mouillée dans son aube blanche. Entendons-nous, pas sa pensée malsaine, celle qui lui aurait fait penser qu'il y'avait plein de mâles qui la regardait à cet instant en bavant.

Mais non, l'instant était trop solennel, trop émouvant, trop quoi. Reprenant la main d'Eilhin comme elle la lui tendait, il se tourna à son tour vers les personnes présentes.

Je rajoute mes remerciements à ceux qui ont été présentés.

Il se retourne pour remercier Astrid d'un grand sourire sincère.

Je voulais juste aussi dire merci à Malycia et Slystaline pour avoir bien voulu nous accompagner dans ce moment spécial pour nous. Nous sommes fiers d'avoir des parrains comme vous. Ben oui quoi, une ancienne Comtesse et une ComtesseS au pluriel, c'est la classe quand même. Le Très Haut sait que nous remercions aussi toutes les personnes qui n'ont pas pu venir mais nous ont envoyé des petits mots.

Merci à Kikou, notre chat qui louche, qui nous fait marrer et à qui Eilhin a récité le crédo de nombreuses fois.

Merci à l'inventeur des cheminées.

Merci aux légumes, et particulièrement aux poreaux.

Merci aux tisserands de Bruges qui font des nuisettes vraiment trop belles.

Merci à Aristote, je te revaudrai ça vieux.

Bordel on ne peut plus l'arrêter...

Merci à la bière, sans qui on ne serait pas ce qu'on est.

Merci à la tolérance, dont a fait preuve Astrid quand je bafouillais.

Merci à Jacques Jean-Jacques, aux Francs-Paillons, à l'Ordre qui sert à rien, aux ricochets... et...

Merci à l'amour !

Mais qu'il est con...

Bon ! Arrêtez de causer maintenant ! On va fêter ça comme il se doit ! Tout le monde est invité à la grande fête ! On ouvrira les cadeaux ce soir !!!

Des chuchots d'Eilhin...

Oups... on me signale qu'on ne dit rien pour les cadeaux en fait !

Se transformant en chauffeur de salle

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, criez Yeah yeaaaaaaah !

Allez on va boire un coup !!! Viendez !

Et le voilà qui entraîne son Eilhin, dépitée ou amusée, il sait pas trop, pour conduire les personnes présentes au grand buffet. Au programme notamment, une dégustation à l'aveugle de moults alcools venus de tout le Royaume. Ça... si ça fait pas venir du monde...

un sujet spécifique à la fête sera créé demain ou dimanche, pour laisser ce topic libre.

Giovani

Son soulagement est immense lorsqu'Astrid lui indique qu'il est enfin baptisé. Voilà une épreuve qu'il redoutait plus que tout et qui vient enfin de se terminer. Il fait attention de ne pas glisser en sortant du baptisphère en se tenant aux bords.

Bérénice rapplique pour le sécher, cette fois elle le fait sobrement. A l'ombre des sacristies, Bérénice n'est définitivement pas la même.

Encore autre chose, la bougie. Ça non plus il ne connaissait pas, mais fut particulièrement ému par cette métaphore dont il aura à se souvenir toute sa vie. Il la prend dans ses mains avec toute l'attention qu'elle mérite, surtout pour un gros maladroit comme lui.

Elle manque bien de tomber de ses mains lorsqu'un gamin ouvre la porte pour hurler des insanités qui résonnent en toute l'Eglise. Deux pensées se suivent dans le cerveau de Gio :
1. Sois clément, tu es un bon aristotélicien désormais, ce n'est qu'un gamin
2. Oui mais quand même, je vais le traquer, le choper, et le pendre par les cheveux une journée entière jusqu'à ce qu'il soit chauve ce petit con.

Un regard vers Eilhin qui le regarde, le fait frissonner de ses trois mots qu'il a eu la chance de voir et...s'en va ? Y'a un cheval en fait dans l'Eglise ? Mais qu'est-ce qu'elle fout...

Pas le temps de dire ouf que déjà Jo s'avance vers lui, le visage sombre des grands jours, avant de le faire sourire en prononçant ses quelques mots solennels ou presque. Ça y est sa médaille est à son cou, c'est fait, et quand il regarde Eilhin revenir, les yeux rougis, il ne peut s'empêcher lui aussi de verser une petite larme.

C'est qu'il est sensible le Giovani. A elle désormais, sans pouvoir la quitter des yeux. Pas mécontent d'être passé le premier.

Fergal

Le regard noir qu'elle lance à Jo vaut tous les mots du monde, et le hochement de tête qui suit fera comprendre au coquelet blond que sa vengeance sera terrible. Car oui, elle lit très clairement dans le jeu de Slystaline la jeunette, et foi d'Eilhin, il payera cette vile manière qu'il a de la provoquer en si délicate posture.

Puis, un long soupir au murmure de Giovani, mais la rouquine ne peut guère lui en vouloir sur ce coup là. Alors qu'elle va pour lui répondre, tout en continuant ses efforts désormais surhumains pour oublier les tourments de sa vessie, la cérémonie a déjà repris son cours, et Astrid enjoint l'italien qui n'en est pas un à entrer dans le batisphère.
Jambes serrées, poings crispée, la jeunette tente de se détendre, enfin non de ne JUSTEMENT pas se détendre et suit d'un oeil mi gourmand, mi ému le baptême de son compagnon. Le voir ainsi, aube plaquée contre son corps n'est vraiment pas pour lui déplaîre, mais elle secoue la tête pour chasser de son esprit toutes les pensées qui n'ont sûrement rien à faire dans une église.

Un poil inquiète sur ce qu'il va pouvoir dire encore comme ânerie, elle sourit largement en cosntatant que cette fois, la prière est presque parfaitement exécutée. Pendant tout le temps de la cérémonie, elle reste parfaitement silencieuse, le regard soudé sur Giovani.

Pour son plus grand bonheur, l'envie de se soulager s'apaise un peu lorsqu'en lieu et place ce sont de grosses larmes qui viennent couler sur ses joues, alors que le parrain apporte la médaille au tout nouveau baptisé. Parce que, si notre rouquine fait la pitre, ce geste est pour elle d'une telle importance qu'elle ne peut retenir son émotion. Ca y est, enfin, Giovani vient d'entrer dans la grande famille des croyants, il a confié son âme au Très Haut et désormais, plus rien ne sera jamais pareil. Plus jamais il n'aura à craindre de la vie, car il s'est placé sous Sa protection.

La rousse sourit entre ses pleurs, et ses lèvres miment alors trois petits mots silencieux que seul le héros du jour pourra lire s'il se retourne vers elle.

Le moment aurait pu être si parfaitement parfait, mais c'était sans compter sur cette voix qui se fait entendre dans le fond de l'église. Ouais mais nan ... là ça va plus être possible !! Les dernières barrières cédent et notre Eilhin se précipite soudain vers la porte de la sacristie, puis celle qui mène au dehors. Les rousses d'abord !!!
Quelques minutes d'absence, et sous les regards sûrement incrédules des présents, la voilà qui reprend sa place, redessinant les plis de son aube froissée et sifflotant l'air de rien.
Dediou que ça fait du bien !
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Beeky

La vicomtesse, silencieuse et agenouillée sur son prie-Dieu, assistait à la cérémonie avec recueillement. La ferveur de la foi de ces deux jeunes gens semblaient bien réelles et palpables.

Petit sourire triste lorsqu'elle songe que certains s'évertuent à détruire ce que d'autres passent des heures à construire, mais son coeur se remplit de bon heur lorsqu'elle constate, sous ses yeux ravis, que sa filleule a réussi sa mission.

Au fond de l'église un écho ramène quelques bribes de mots, poinct assez pour que cela soict audible, ni compréhensible. Louons le Très-Haut d'avoir doté la vicomtesse d'une ouie sélective. Amen !
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Retour en douceur (ou pas ^^ ) après un long WE...

Slystaline

Regard sévère vers Eilhin qui continue de se témousser, de trépigner, de faire l'anguille. Le fait de barboter en public la rend visiblement impatiente, et imperméable à la puissance spirituelle du sacrement aristotélicien.
En d'autres moments Sly eut été impatient lui aussi. Impatient de voir la jeune fille tout de blanc vétue rentrer dans l'eau. Impatient d'essayer par le jeu des transparences de deviner ses courbes gracieuses, de voir ce qu'on cache avec tant de soin.
Mais pas aujourd'hui. On est dans une église quoi, bordel.

Les traits du coquelet blond se radoucissent quand le 2e frère Mac Ouille -celui qui a les oreilles un poil plus décollés que l'autre si on regarde bien- lui tend le coussin.
Il prend le médaillon, tire la langue de côté, ce qui est chez lui signe de concentration, et le passe au coup de son fillot.

Bienvenue dans l'équipe au Très Haut Giovani.
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--Gauthier_potigros

C'est pas qu'il ne croyait pas au Très-Haut, à ses prophètes ou à ses saints mais l'église, lui, çà lui refilait de l'allergie, enfin sauf quand il pouvait piocher dans les sous de la quête mais c'était toujours risqué. Les bigots avaient un oeil et une attention qu'il n'y avait pas forcément sur les marchés.

Ce jour-là, point envie ni besoin de chaparder. Son humeur est plutôt malicieuse.

Il les a vu rentrer tous ces gens bien fagotés. Il se doute que l'ambiance là-dedans va être solennelle à souhait.
Alors çà lui donne une idée. Il va bien rire.

La première phase est de laisser bien rentrer tout le monde et d'attendre que les portes se ferment sans se faire voir. Cà c'est fait.

La seconde c'est de coller son oreille à la porte pour choisir le meilleur moment. Fait aussi.

La remise du médaillon ! C'est maintenant !
Le sale gosse entrouvre la porte et, troisième phase, la meilleure :

Turlututu poil au cul !

Avec l'écho, on imagine.
Quatrième phase : courir ! Vite.

Astrid_

Oubliant la différence évidente de corpulence qui la séparait de giovani, la diaconesse dépose sur l'homme le même regard bienveillant et l'écoute dire son serment d'allégence avec autant de clémence qu'elle en as devant les babillements de son enfançon de demi-frère.

Alors qu’il a de l’eau jusqu’au cou, elle prend au creux de ses mains délicates de l’eau bénite et la lui verse sur la teste en disant :

Voyez l’eau, symbole de Vie, symbole de pureté.

Avec cette eau, je vous lave de vos précédents péssés, et vous fais entrer en notre communauté.

Dziovani, ze vous baptise au nom de l’Église Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité !

Soyez le bienvenu en la communauté des fidèles. Vous appartenez dès lors à la grande famille des Aristotéliciens

A la sortie de l'immersion, Bérénice Dubois attendait le baptisé avec un linge afin de l'essuyer.

Un des jumeaux alluma un cierge qu'il tendit précautionneusement à la diaconesse. Icelle le prit délicatement et s'avança vers Giovani en protégeant la flamme de sa main.

Dziovani, recevez de mes mains cette flamme vive et voyez comme elle répand sa lumière.

Vous qui avez eu l’heur d’être éclairé par les enseignements d’Aristote, vous qui avez proclamé votre Foy en le Très-Haut, que votre vie soit un exemple pour les autres et qu’elle éclaire le chemin de ceux que vous rencontrerez.

Se disant, la diaconesse tendit le cierge au baptisé..

Mon Frère, vous qui avez gagné le baptême, voyez comme cette flamme pouvant répandre sa lumière se trouve en grand danger lorsque l’on vient la troubler.

Souvenez-vous touzours que tel ce cierge ardent qui peut s’éteindre au moindre souffle, vous pouvez perdre le baptême si vous trahissez votre engazement solennel par une conduite malhonneste.

Sur un signe d'Astrid le second Mac Ouille, se place devant le parrain et lui tend un coussin de velours sur lequel est déposé une médaille.

Maintenant, Slystaline, vous pouvez passer cette médaille au cou de votre filleul. Que par ce signe fort, vous vous souveniez éternellement des liens qui vous unissent.

Ce présent, Dziovani, vous pourrez le porter fièrement comme signe de votre engazement aristotélicien.

Astrid poussa un soupir de contentement en attendant que le parrain s'exécute

[édit :correction color]

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Giovani

Il n'avait pas vraiment écouté la lecture de Malycia puis de Jo, trop obnubilé par ce baptisphère qui lui triturait l'esprit.

Il suivit Astrid docilement, et se bloqua devant le baptisphère. Selon les dires d'Astrid, l'eau allait le pénétrer. Il se demandait ce que ça faisait d'être mouillé à l'intérieur de son corps, et combien de temps il mettrait pour sécher. Il ne faisait pas encore bien chaud à Tournai et encore plus en l'Eglise, sans doute qu'il allait choper la crève.

Un pas, puis un autre, et Astrid qui la suit également ! Des frissons lui parcourent le corps, l'eau ne doit pas être à plus de 15 degrés... Etrangement limpide, pure, et un nouvel électrochoc dans son cerveau sur le chemin de la Foi. Cette eau a bien quelque chose de spécial. L'idée lui travers l'esprit d'éclabousser Astrid pour la blague mais il l'oublie vite alors qu'elle l'enjoint à se plonger complètement en le poussant sur le dos.

Quand faut y aller, faut y aller, et il se laisse conduire doucement dans l'eau. L'immersion totale le réveille entièrement, le lave de ses pensées, maintenant focalisées sur cet instant. Et il ne sourit pas en se relevant, regardant seulement Astrid qui l'invité à réciter le serment d'allégeance.

Encore un texte à répéter... et personne pour le lui souffler cette fois. Le livre des vertus est bien trop loin pour qu'il puisse le lire. Ne reste plus que la possibilité de faire fonctionner son cerveau lavé de tout péché.

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause qui chante et finale du Monde.

Je reconnais l'Eglise Aristoti... Aristotélicienne comme mon Guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle jusqu'à l'éternité, seule représentante sur terre de l'être et du vin.

J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon arme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle d'Eilh...de la beauté.

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisphè... BAPTISE !!!

Ouf, il l'avait un peu bafouillé cette fois. Mais pas loin du sans faute quand même !

Astrid_

Entrainant Giovani devant le baptisphère , la diaconesse reprit à haute voix.

- Que toute ta puissance, Seigneur, soit dans cette eau limpide et que toutes les prozections d'amour, que nous recevons souvent si mal, et qui rezaillissent sur une carapace un peu trop épaisse, puissent cette fois nous pénétrer et rester enfermées, comme un trésor précieux, dans ces gouttes d'eau qui seront absorbées…

Fassent, les puissances du Ciel, que ces cœurs qui se sont égarés puissent un jour retrouver la paix…

Daigne maintenant bénir cette eau où il va naître du Tout-puissant, pour vivre de la vie éternelle. Par Aristote, Christos, et tous les Saints, Amen !

Signe de croix au dessus de l'eau.

Elle prend délicatement le bras de Giovani et l'invite à monter dans le bassin d'eau sainte, en mettant elle même un pied, puis le deuxième. L'eau est encore un peu fraîche mais si pure que cela se sent. Elle met, toujours aussi délicatement, le bras dans le dos du prétendant, et l'incite à se coucher dans l'eau.........tout en lui chuchottant

Montre toi brave, fort et digne parce qu'ensuite ce sera au tour de ta belle et elle me semble un peu nerveuse..................................A présent, Dziovani, Voulez-vous bien répèter après moi le serment d'allézence, haut et fort, montrant ainsi votre affirmation

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Giovani

Le regard se fait d'abord noir envers Malycia, témoignant des idées de torture qui lui venaient à l'esprit avant qu'elle n'arriva. Les orties auraient paru bien fades à côté des vautours affamés qui volaient en cercles concentriques dans son esprit. Puis un regard plus chaleureux, témoignant de son soulagement de la voir bien présente.

"Cling ? Cling ?" Ben, ceux qui devaient préparer le buffet se sont gourrés ? C'est pas dans l'église le buffet, quelle bande de troufions ! Il se retourne, apercevant une autre chevelure flamboyante. Ouais ! Son amie, sa fournisseuse en picoles de tout le royaume ! Un sourire radieux illumine son visage, tant par la joie de la revoir que par les caisses posées à ses côtés qui témoignent de tout ce qu'il va pouvoir gout... faire goûter à leurs invités ce soir.

Encore une nouveauté, après le credo dont il s'est brillamment sorti, le baptisphère. La simple énonciation de ce terme lui avait fait écarquiller les yeux. "baptisphère", sphère bâtie... Un rond en relief donc, construit, mais par qui... Pourquoi une sphère ? Ca représente quoi ? Pfff... décidément, y'avait du boulot pour devenir un bon aristotélicien...

Surprise encore plus grande quand ils suivirent Astrid jusqu'au dit baptisphère. D'abord, ça n'a rien d'une sphère. L'archidiacre qui avait trouvé ce mot devait provenir d'une abbaye et rarement mettre à côté. Parce que pour donner le nom de sphère à un bassin octogonal, fallait sacrément aimer la liche. Bref. C'était donc pour eux ça, et fallait se plonger dedans ?

Voilà pourquoi ils étaient tous deux habillés d'une aube blanche.

BLANCHE ??? défection il l'avait dit ou il l'avait pensé ça ?

Mais quelle bande de coquins ! Ça va devenir tout transparent avec l'eau et tout le monde va voir le corps de son Eilhin ! Faites qu'elle ait gardé quelque chose en dessous, mon Dieu... Et le voilà qui se met à prier intérieurement pour que d'aucuns ne devinent comment qu'elle est trop bien foutue. Une perle de sueur goutte sur son front.

Ses yeux que l'inquiétude emplit se tournent alors vers son exquise rousse, et la regardent trépigner, se tordre... Ben ? Elle a si hâte que ça d'y aller ? Ben dis donc, lui il savait même pas si l'eau était chaude... Remarquez, peut-être qu'ils pourraient la réchauffer en s'y plongeant tous les deux en même temps et en se...nan y'a trop de monde.

Non, ça ne pouvait pas être l'excitation, pas à ce point là ! Que lui arrivait-il encore... Au presbytère l'autre fois encore c'était pareil ! Il croyait qu'elle voulait uriner mais en fait elle avait peur de faire du cheval, c'est ce qu'elle lui avait dit plus tard.

Là y'a pas de cheval donc elle doit avoir envie de... ho non...

Pas mécontent d'y aller le premier le Giovani ! Se moquer ou ne pas se moquer ? Telle était la question...dont la réponse est évidente...

T'inquiètes pas, y'a aucun cheval ici...

Voilà, ça lui apprendra à boire moins de bière !

Slystaline

Ha ça y est, c'est le moment de lire en public. "Le parrain d'abord". Le coquelet blond aime le dogme aristotélicien en ceci qu'il fait passer l'homme avant la femme. Un petit fond de traditionnalisme de bon aloi.
Le torse bombé, le port beau, il se dirige vers le pupitre. Quand la belle brune d'marraine lui grille la priorité. En plus elle lui balance un sourire à la Quiou... Puis une oeillade limite incendiaire. Il laisse faire en rentrant ses pouces dans le creux de ses poings, c'est devenu un réflexe chez lui dès que quelqu'un sourit en coin et le flingue des yeux.

A son tour de lire. Il se place devant le pupitre. Petit coup de cul discret à Malycia au moment où elle se tient à côté de lui.

Raclâge de gorge, main devant la bouche.
Voix de stentor.

Alors, Christos s'approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l'éternel, je vais te laver de tes péchés, en te ceignant d'eau, source de vie. "

-mais pourquoi Eilhin trépigne et s'agite? Ca l'emmerde où quoi d'entendre un texte saint ? En plus c'est vachement aproprié au moment comme texte... Le regard du Tournaisien se fait gris acier, il fixe la rousse avec dureté et continue la lecture.-

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine .-sa voix s'élève au moment où il prononce "jet de la fontaine", pour capter l'attention de l'auditoir.- Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles : -à ce moment, Staline feint le susurrement.- " Seigneur, daigne laver cet homme de ses pêché, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "
-Retour à un ton normal.-Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il nous ceignit de l'eau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit :-se tournant vers Giovani puis Eilhin.- " Mes apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos péchés. A vous de vous montrer digne de cet honneur qu'Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit l'essence."
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Fergal

Ne surtout pas rire, ne surtout pas rire, ne SURTOUT pas rire. Elle en a de bonne la narratrice, mais notre Eilhin, en entendant Giovani réinterpréter le Crédo, doit se faire violence pour ne pas partir dans un fou rire qui aurait fait mauvais genre. Et comme par miracle, la voilà qui se détend enfin complètement, toute la pression accumulée s’envolant définitivement. Toujours pas de Malycia en vue, mais la vicomtesse d’Attigny qui s’approche et se propose de la remplacer. Déjà elle lève un regard mi gêné, mi reconnaissant vers elle, ne sachant quoi lui répondre, quand la retardataire fait enfin son apparition.

« Je suis là ». Se rend-elle seulement compte de l’effet qu’ont sur la future baptisée ces trois petits mots? Pour un peu la rouquine se serait jetée à son cou en l’embrassant, mais premièrement la brune de Renaix aurait sûrement détesté, deuxièmement, ce n’est guère le genre d’attitude à adopter en ce lieu. Aussi se contente-t-elle de lui adresser un chaleureux sourire et de lui toucher l’épaule de sa main libre, comme pour la remercier et la sermonner en même temps de son retard.

Bonjour Malycia, on a faillit attendre !

A peine a-t-elle le temps de se remettre de ses émotions qu’un nouveau vacarme attire son attention au fond de l’église, faisant se retourner toute l’assemblée. C’est la petite rousse, de retour à Tournai, qui vient de faire son apparition, en toute discrétion. Mais ils veulent sa mort à la fin tous ! Jamais elle n’arrivera au bout de cette cérémonie sans mourir de rire, et d’ailleurs, tant qu’elle y pense, cette envie d’uriner qui la presse à force de se retenir de rire n’annonce rien de bon. Hum, pensons à autre chose ! Un petit salut de la main à Magaline, comme pour la rassurer et déjà la cérémonie a repris son cours, et la jeune tribun son sérieux.

Sa main dans celle de Gio serre plus fort, quand la voix d’Astrid résonne à nouveau sous la voûte de l’Eglise. Le moment redevient solennel et à son ordre, tout le monde se déplace vers le baptisphère qu'Eilhin ne peut s’empêcher de regarder d’un drôle d’air, arquant un sourcil. La vache ! Il est vraiment plus grand que ce à quoi elle s’attendait. On dirait presque le lavoir !! Et elle qui pensait qu’il ne serait pas plus grand qu’un petit baquet pour faire la vaisselle. Et toute cette eau … Mon dieu … Pipi … Non !! Pense à autre chose !! Ecoute Astrid !! Heu non c’est Malycia qui lit maintenant. On se concentre sur ses mots, on oublie l’envie pressante et on se tortille discrétement pour faire passser.

Ouais mais non … Les talents d’oratrice de Malycia ne vont pas l’aider là. En effet, voilà la marraine qui se met à lire son passage à grands renforts de mimiques et dans une mise en scène qui fait glousser intérieurement la rouquine qui n’en peut presque plus. Inspirer, expirer, inspirer !! On se calme, on serre les cuisses et tout ce qu’on peu serrer. Ca va passer, ça va passer !!

Petite regard en coin vers Giovani qui à tous les coups ne réalise pas la torture qu’est en train de subir la rouquine, puis vers le baptisphère… Toute cette eau … Au secours !!!

edit ortho
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Eulaly_de_baylaucq

Jamais encore Eulaly n'avait vu l'église si bondée.
Ses grands yeux vont d'une rousse qu'a l'air un peu essoufflée là-bas à un messire avec une tête affreuse en train de dormir passant par un couple de vieux qu'ont l'air encore amoureux ou encore une grande et belle dame arborant un chapeau d'une taille qui devait cacher la vue aux trois derrière elle. Pas très contents d'ailleurs.

De là où elle est, pour sûr sa petite taille ne lui permet pas de voir les futurs baptisés mais marraine a l'oeil et la hisse sur ses genoux.
Un grand sourire pour la remercier.

Citation:

Voila tu vois mieux comme ça ? Regarde Jo ! c'est lui le parrain !

Elle lui répond en murmurant :
"Giovani y doit être bien content alors parce que les parrains ils offrent toujours des bières."

Elle s'arrête pour ne pas rajouter "Comme les tontons.".
Non, elle ne trahirait pas leur secret. Cà mettrait fin à quelques bonnes dégustations et çà f'rait du méchant tintamarre à la maison.

Elle se contente de se tourner son regard vers l'autel quand chacun maintenant récite le crédo dont elle finit quelques mots.*

*un peu de cette manière : http://www.youtube.com/watch?v=m98VJNtDD4Y

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http://www.youtube.com/watch?v=MmvtVHHtRWo

Astrid_

La pression était de plus en plus palpable chez la petite diaconesse qui officiait, premier sacrement, double baptême ....... une église bondée comme elle n'aurait jamais imaginé.

A ce moment sentait le manque du regard bienveillant d'Amaurie son fiancé et se rendait compte combien il lui était indispensable. Elle tente de s'imaginer le visage du jeune homme l'encourageant à se dépasser et y parvient.

Eilhin, Dziovani, le parrain, la marraine....... et tous ceux qui le souhaitent ze vous invite à vous rendre près du baptisphère.[/i]

Un grand chllllllllllllllshhhhhhhh.........pas très discret les frères Mac Ouilles ont fait glissé les pierres chaudes dans le bassin.........et en plus ils se marrent les petits imbéciles, Astrid leur en mettrait bien une, mais le moment n'était pas vraiment approprié. Aléas d'une grande première ils auraient dû répéter l'opération........ peut être que personne ne relèverait la chose.

Bérénice Dubois présentait le livre des vertus ouvert au chapitre XII, la vita de Christos.

D'un geste de la main, Astrid invita Slystaline et Malycia à commencer la lecture.

Maintenant le parrain, puis la marraine liront à tour de role un extrait du livre des vertus ralatant le premier baptème donné par Christos.

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--Valet_de_douai.

Le valet déposa les bans à la paroisse et s'en retourna subir la colère de son comte à Douai

Publication de ban

Mariage de Skal Mirolis comte de Douai et Blanche dame de Ledringhem
le 1er avril 1459, cathédrale de Bruges, célébré par la super diaconesse Maryse d'Assault, parce que heureusement qu'elle est là, sans elle on serait dans la panade !
Les témoins seront le meilleur des capitaines Lord Dams, l'ancienne extraordinaire présidente de parlement Piscalie Breydel, le génial comte Ascalon et le surprenant baron noir Slamjack.
Heureusement que tous les aiment et les soutiennent au lieu de s'évertuer à empêcher leur mariage !

Plectrude.

En route Bourriquet
…
Plus vite Bourriquet!
…
On se magne Bourriquet
…
Sacré non d’une pipe, tu vas de les bouger tes miches Bourriquet !
…
Grosse vaque, Agosil, on sera en retard, c’sera de ta faute. Bouge e’t’ cul !
…

Il y a plus d’ Bourriquet, il et fini, capoute, clamsé, crevé.

Bha … bourriquet, bha enfin !

Plus très jeune, l’âne n’en peut plus, il se met en grève. Elle est chier quand même sa jeune maitresse. Tout en délicatesse et en poésie, comme toujours, elle l’a d’abord fait traverser le royaume du nord au sud puis de l’est en ouest. Et alors qu’il commençait tout juste à s’habituer à la douce monotonie de la vie en Touraine, v’la qu’elle le refait monter dans le nord dans une folle chevauché sans un seul arrêt.
Alors il veut bien être gentil Bourriquet, mais faut pas pousser mémé dans les orties. Il n’a rien dit quand elle lui a enfoncé son talon dans les flancs, il a pas flanché quand elle l’a chargé comme un boucher, pas protesté quand elle a sortie pour la première fois sa cravache, n’a même pas craqué quand elle lui a rappelé avoir préféré les chevaux de la calèche de sa marâtre.
Mais alors quand il a apprit que tout cet empressement n’avait pour unique but que de ne pas arriver en retard à une messe, alors là … ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase.
Greve !

C’est bien simple, depuis qu’ils ont croisé ce brigand sur les routes d’Artois et que ce pignouf leur a dérobé sa carotte, Bouriquet n’a plus le gout a rien. Elle lui manque c’te carotte, éternelle compagne de voyage, sainte ni touche qui s’agitait devant ses yeux sans jamais se laisser croquer. Allumeuse quoi, mais tellement jolie, tellement orange … Son absence est d’autant plus cruelle qu’un bâton sans carotte à son bout, ça ne sert plus à rien d’autre qu’à venir s’abattre perfidement sur votre croupion quand vous trainez la pâte.
Alors oui, il craque, c’est bien compréhensible. Bourriquet s’arrête. Bourriquet tangue. Et Bourriquet se laisse piteusement tomber au sol. Sa jeune maitresse peste, râle, bougonne, menace, rien y fait. Alors elle câline, cajole, promet monts et merveilles, un su-sucre, une pomme, un macaron …. une ânesse toute jolie. Toujours rien, il ne bougera plus! Tournai n’est plus si loin elle n’a qu’à finir seule, ça lui ferra les pieds.

La jeune fille fulmine mais s’exécute. Elle décharge son âne de ses quelques affaires épargnées par le brigand d’Artois et se charge. Plus que quelques heures de route avant Tournai, ça va être dure. Alors elle peste à nouveau, cette fois contre le brigand qui aurait au moins put la délester de son cadeau pour Giovani
Magaline continue sa route en soufflant, croulant littéralement sous le poids des bouteilles de Gio. Pas de taupette cette fois, mais du calva Normand, de la Trastevine, du bourbon, du cidre, du rosé du Mans, du rouge, du blanc, de la liqueur de châtaigne et bien sûr l’incontournable alcool de chèvre expédié tout droit du front Helvétique.
Pas léger quoi.
Tournai en vue, elle sue, elle goutte, se courbe, s’épuise, pèse trois cent kilos.
L’église en vue elle se traine, souffle, souffre, manque d’aire.
Le Parvis, une marche, elle gémit, rampe presque. Deuxième marche puis la porte. Elle la pousse du bout des doigts, elle grince, merdouille. Allé un dernier effort un dernier pas, elle y presque …
Son pied se prend dans la dernière marche, elle trébuche, passe la porte tête la première, s’écrase au sol. Une bouteille tombe, roule sur les pavés …
BABOUM ... Cling ... Cling .... Cling ....
Les yeux sur tournent vers elle, elle rougie, déglutie, récupère la bouteille a quatre pate et la brandit victorieuse.

Euh … Amen ! Santé …

Gloups,

Un dernier effort, se trouver une place sur un banc. Surtout ne plus bouger, humiliée, ne plus parler, fermer les yeux attendre la fin…toujours humiliée
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Malycia

Même pas le temps de souffler qu'il fallait déjà se déplacer, c'est quand qu'on s'assoie, marmonnait elle entre ses dents, aucune pitié pour les retardataires.
Un gros soupire, quelques pas plus loin, et tous sont autour du baptisphère.
Elle observe le grand bain dans lequel vont être plongés les deux enfants de choeur, elle ne se souvenait pas qu'on ai fait de même avec elle, par chance pour eux, on leur chauffait l'eau, dommage, ça aurait été plus drôle de les voir les lèvres bleuies par l'eau glacée.

"Maintenant, le parrain puis la marraine..."

Comment ça le parrain d'abord, c'est quoi cette religion qui ne respecte pas le fameux, les femmes d'abord!
Froncement de sourcils, elle zieute le coquelet blond, il s'avance, elle le devance, et se place devant le bouquin, un battement de cils dans sa direction, un petit sourire l'air de dire, ta suze d'abord, t'as pas intérêt de moufter , et de parcourir des yeux le texte en question, histoire de pas bafouiller en le lisant, et elle se lance.

Maître, supplia t’il, mais pourquoi ça tombe sur elle ce passage, comme si elle serait capable de supplier, à la plus grande surprise du Tribun, même dans le bouquin ça parle de la rouquine; je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pêcheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis moi comment me faire pardonner !

Petite pause...Elle aurait bien une idée de ce qu'il pourrait faire, servir une maîtresse par exemple, mais écoutons la suite.

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :

Elle prend alors une voix plus grave, imaginant Christos bâtit comme un colosse, on ne l'imagine pas avec une voix de tapette tout de même!

Pêcheur, je te le dis, index pointé vers Giovani, car il pêche souvent au fond de sa chope, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera.

Elle le fixe du regard comme si Christos lui même venait de lui parler, et de reprendre de sa voix cristalline.

Christos se tourna vers ses apôtres, et elle de se tourner vers Sly, et continua :

Repasse en mode baryton.
Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

La moitié ,avait dit Astrid, elle avait fait sa part au tour du blond,un pas en arrière elle lui cède sa place l'imaginant en apôtre écoutant les confessions, et elle distribuant les punitions.
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Zeliejeanne

Zélie était assise près d'Eulaly, regardant avec elle tout ce qui se passait autour d'elles. Eulaly était curieuse de tout, voulait tout savoir, voulait tout comprendre, voulait tout connaître. Zélie la regardait en souriant. Elle aimait cette enfant. Zélie pensait à Moon, sa fille lui ressemblait tellement. Comment faire pour lui annoncer ce qu'elle devait savoir. Quels mots utiliser, quelle attitude à avoir ? Eulaly regardait Zélie et Zélie lui souriait, presque machinalement.
Zélie s'agenouilla sur son prie-Dieu et entra en prière, demandant à Aristote de l'aider dans cette tâche.
Puis son attention revient sur le baptème de Gio et d'Eilhin. Elle prit Eulaly dans les bras.

Voila tu vois mieux comme ça ? Regarde Jo ! c'est lui le parrain !

Zélie déposa un gros bisou sur la joue de SON Eulaly
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Beeky

Sursaut salutaire, tout rentre dans l'ordre avec l'arrivée de la future marraine. La vicomtesse soulagée de voir Renaix venir à son secours, cède la place sans plus attendre. Par fin, Attigny s'en va rejoindre son prie-Dieu et sa fille qui commençait à arracher consciencieusement les galons de la passementerie flamande.

Yeux noirs qui se plantent en le regard de la jeune enfançon et la voicy sage comme une image, tournicotant son doigt sur ses genoux, ne sachant comment détourner l'attention de sa vicomtesse de mère.

Ma fille, taschez de respecter les bancs du culte et plus particulièrement, les pendouilleries d'icelui de vostre mère !
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Retour en douceur (ou pas ^^ ) après un long WE...

Beeky

Brouhaha, bruits de pas et chuchotis rompirent le silence religieux du sainct lieu. L’assistance continuait d’arriver. En tout dernier lieu, ce fut l’archevesque lui-mesme qui s’estait déplacé en personne pour assister au baptesme des deux tournaisiens, à moins… à moins que ce ne fut pour apprécier l’office de sa filleule. Foutredieu, la gamine estait jà toute tourneboulée, là voicy quy perdait ses moyens et commençait l’office sans que ne soit présente la marraine de la petite tribun…

La vicomtesse soupira à fendre l’asme, mais qui pourra dire ensuite que Dieu n’existe poinct et que ses desseins sont obscurs… La vicomtesse devait estre partie depuis des lunes et pourtant quelque chose empeschait son départ. Elle y vit la main du Très-Haut et s’avança religieusement vers l’autel afin d’y rejoindre la rouquine. Main fresle quy se pose sur une épaule, et Attigny de luy susurrer.

Sy poinct la vicomtesse Malicya ne se présente et que vous tenez à ce sacrement sans souffrir délai, je seray vostre marraine si le cœur vous en dit…

Et la dame de croiser le regard de la damoiselle sans broncher, comme si la chose estait naturelle. D’un mesme écho Beeky récita le Confiteor et enchaisna avec le Credo.
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Retour en douceur (ou pas ^^ ) après un long WE...

Malycia

Foutredieu, vous allez vous magniez le fion, avant que je vous le malmène de telle manière que vous ne pourrez plus vous asseoir dessus pendant une semaine!

Ces vocirérations vous les aurez sans doute reconnues, celles de la malicieuse brune du Lys, non de Renaix dorénavant, à l'encontre des dockers Brugeois qui trainassaient à décharger leur lourde cargaison attendue par le petit CAC qui trépignait d'impatience sur le quai.

N'y tenant plus voyant le soleil décliner dans le ciel, elle savait maintenant que c'était fichu, elle était en retard, oui en retard, pour changer, elle qui avait voulu corriger cette vilaine habitude qu'elle avait de toujours l'être quand elle était invitée, sauf que d'ordinaire ça pouvait passer à peu près inaperçu, mais là....saurait elle arriver avant la fin, rien ne pouvait en être sur à partir de cet instant.

Bougez vous tas de fainéasses, qui a bien pu embaucher pareils emmanchés !

Faut que je vous explique que tant que tous les cailloux ne sont pas déchargés des charrettes elle ne peut prendre la route pour Tournai, et ça traine, ça traine, de quoi rendre la brune de plus en plus explosive.

Finalement après leur avoir gueulé tant et plus dessus, les charrettes sont enfin vides, et Malycia de grimper veillant à n’avoir rien oublié, ni personne et de filer à vive allure en direction de là où elle devait être attendue.

Cheveux au vent, à brides abattues la carriole arrive enfin dans le bourg et s’arrête juste devant son atelier, ben oui elle n’allait pas se présenter à l’Eglise dans l’accoutrement qu’elle portait, c'est-à-dire braies et chemise tachée , cheveux encore poisseux du sel des embruns qui sont venus s’y coller pendant la traversée.
Une toilette sommaire plus tard la voilà qui ressort presque présentable, portant sa houppelande du dimanche, corset blanc, chapeau assorti pour cacher une chevelure mal entretenue, un brushing lorealien n’aurait pas été un luxe, mais faute d’une Katina pour la coiffer elle avec fait du mieux qu’elle avait pu, c'est-à-dire pas grand-chose.

Arrivée en trombe à l’Eglise, porte close, depuis le parvis elle tend l’oreille et lâche un ouf de soulagement, lui parvenait des voix qui récitaient la prière, la cérémonie n’était donc pas finie, mais…à quel moment en étaient ils, trop tard de toute façon pour réfléchir, fallait entrer.

La porte qui grince, bien sa veine, côté discrétion elle repassera, et pourquoi donc personne n’entretien les huis des portes d’Eglise, faudra bien qu’elle trouve un coupable.
Elle referme la porte avec toujours autant de discrétion espérant que le bruit serait masqué par les fidèles qui récitent tous ensembles le crédo, elle se faufile discrètement par la contre allée, saluant au passage tous ceux dont elle croise le regard, remarquant surtout Julien qui roupille, une taloche sur la nuque en passant pour le faire sortir de sa torpeur,puis le futur plus bel homme des Flandres, Blacky, dont la cote va sans aucun doute remonter en flêche suite à ce coup de pub et la voilà arrivée à la droite d’Eilhin, prenant en cours de route la prière faisant semblant de marmonner les derniers versets .
Juste à temps dirait on, elle entend les dernières paroles de la vicomtesse d'Attigny qui s'est rapprochée d'Eilhin.

Je suis là!

Signifiant sa présence à la vicomtesse.
Elle se penche alors discrètement vers la petite rouquine, et lui chuchote.

T’as eu peur hein !
Et c’est quoi cette tenue ? Vous allez remplacer les enfants de chœur ?
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Giovani

Dans la sacristie, Gio est étonné de se voir affublé d'une aube blanche plus propre que la propreté elle même. Il fut d'abord tenté de demander à Bérénice quelle lessive ils utilisaient pour rendre l'aube plus blanche que blanche, et si même en faisant un noeud ça fonctionnait dans le lavoir, mais il se ravisa bien vite. Elle commença par Eilhin et le Gio de ne pas pouvoir s'empêcher de dire.

Tiens, ça te va bien le blanc aussi Eilhin ! Va falloir qu'on aille faire les boutiques bientôt à Bruges.

Puis il se laisse enfiler, son aube par une Bérénice attentive et...maladroite ? Ou alors n'a t-elle pas vu le loup depuis si longtemps qu'elle en profite dès qu'elle peut ? Alors qu'elle lisse son aube sur son corps, évitant un petit mouvement de recul, il s'esclaffe d'un petit :

Coquine...

La main se fige à nouveau dans celle d'Eilhin, de plus en plus moite et glissante. Lorsqu'ils réapparaissent dans l'Eglise pour revenir devant l'autel, ils ont le temps de voir de nouvelles personnes, mais toujours pas Malycia.

Ne pas laisser transparaître son inquiétude, elle va arriver, elle va arriver... et sourire aux gens !

Wouah que de beau monde ! Y'a Katina qui est venue de très loin et à qui il adresse un recoiffage de la main en bonne et due forme en mimant "abricot" avec ses lèvres.

Quiou à qui il mime un "Quiouuuuuuuuuu" sonore en silence.

Beeky, soucieuse mais présente, dont la présence fait plaisir néanmoins et à qui il envoie un "je suis ton maistre".

Tibère à qui... Hein Tibère ? Houla... Panique encore plus vive, pas bouger Giovani.

Blacky à qui il fait un clin d'oeil en désignant la magnifique ceinture verte qu'il lui a offert peu de temps auparavant.

Et Keewy et Khalidia l'un à côté de l'autre, à qui il mimerait bien un truc du genre "les fruits de la mine sont les meilleurs" mais il ne sait pas comment faire. Petit sourire en voyant le cadavérique ronfler et le voilà qui se retourne en écoutant Astrid.

Bordel... réciter le crédo. Il n'y avait pas pensé à ça. Le regard s'assombrit encore lorsqu'il voit qu'Eilhin ne panique pas du tout à cette idée contrairement à lui. Elle aurait pu lui dire quand il lui a demandé comment ça se passait ! C'est sans compter sur la prévenance de sa rousse qui lui souffle les phrases avant de les prononcer fortement pour cacher un peu la voix de Giovani.

Mais elle ne soufflait peut-être pas assez fort pour qu'il répète tout ce qui devait être répété...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Créature du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Des Enfers et du Paradigme,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Juge de Notre Dame à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Et en Aristote, son professeur, le fils de Nicopatch et de Myosotis,
envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
envoyé pour enseigner la sagesse et les voix divines de l'Univers aux hommes et aux gradés.

Je crois aussi en Christos, Né de Maria et de Giosep.
Je crois aussi en Christos, Né de la ria et de Giuseppe.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
Il a voué sa vie à nous montrer les deux mains du Paradigme.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sans réponse,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il est mort dans le mâs de Thyrre pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du très beau.

Je crois en l'Action Divine;
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et invisible;
En la communion des Saints; En la rémission des péchés; En la Vie Eternelle.
En la communion des seins; En la démission des pêchers; En la Vie Eternelle.

AMEN
Amène

Ouf ! Il n'avait pas tout compris mais il pensait avoir tout bon ! Une bonne chose de faite... Ses mains glissèrent sur son aube qui était jusque là immaculée.

Slystaline

La messe commence. Prenant son rôle de parrain très à coeur, le coquelet blond récite prières et phrases rituelles, et accompagne les chants de sa voix de stentor.

Il croise soudain les yeux noisettes de Katina. C'est qu'elle devait s'en être taper de la route pour être ici aujourd'hui. Ce qui explique les valoches sous ses yeux pétillants.

Elle mime. Avec clarté et talent, comme d'hab.
Un hochement de tête et un signe cabalistique franc paillon pour "Merci, vous aussi mais c'est toujours le cas vous concernant" en réponse à son compliment capilaire.
Un mime pour désigner la salle communale concernant le lieu de la sauterie, puis un autre pour décrire une partie du repas, à savoir des miches de pains, et des boudins à la Flamande.
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Fergal

Les arrivées continuent comme la rouquine garde son regard fixé sur l'entrée de l'église. La Demoiselle fruit fait d'abord son entrée, discrètement. Eilhin lui adresse un petit signe, comme à tous ceux qui ont répondu à leurs invitations. Puis, lorsqu'elle aperçoit Quiou, un long frémissement s'empare d'elle, et comme dans un geste réflexe, elle range aussitôt ses pouces dans ses poings. Pour autant, elle sourit largement. Sa Terreur, comme elle se plaît à la surnommer, est venue, et si la rousse ne lui avouera jamais, sauf sous la torture, la présence de la comtesse sortante des Flandres la ravit. Pour tout dire, Eilhin ne pensait pas qu'elle viendrait, tout au plus s'attendait elle à un possible billet d'elle après la cérémonie, mais sûrement pas à la voir dans l'église.

Derrière la Teigneuse, et à la encore plus grande surprise de la tribun, c'est l'une des Loréals en chef qui frnachit les portes. LA Katina, ici, en Flandres ! Ca alors, et elle qui la croyait en vadrouille sur les routes du Royaume, à distiller la bonne parole des Loréals et Francs Paillons. Décidement, la brune est pleine de surprise. Un espoir de voir à ses côtés Messire Saian, mais vite effacé. Non ... Le brun ne viendra pas, ne devant pas être pourvu des mêmes bottes de 7 lieurs que sa chef de file.

Puis, dans un grand fracas aussi peu discret qu'un Giovani entrant chez elle en hurlant, c'est un homme qu'elle n'a jamais vu qui entre. De sa place, Eilhin ne parvient pas à entendre ce qu'il échange avec Astrid, et pourtant ce n'est pas faute de tendre l'oreille curieuse, mais elle comprend à la réaction de la jeune diaconnesse qu'il doit s'agir d'un homme important. Le Pape peut être ? Hum non ... ne nous emballons pas non plus !

Enfin, c'est le Commissaire chargé des mines Flamandes qui arrive et qu'elle salue également, non sans parvenir à dissimuler un long soupir de déception. Toujours pas de Malycia en vue. La tête se tasse dans les épaules et la main se crispe dans celle de Giovani. A cet instant Eilhin est persuadée que sa future marraine ne viendra pas, et que de fait, son baptême ne pourra avoir lieu. Mais, faisant contre mauvaise fortune bon coeur, elle assistera émue à celui de son compagnon. Ses craintes d'ailleurs se confirment lorqu'Astrid commence l'office, sansplus attendre une très hypothétique arrivée de Malycia.

Nouveau soupir à faire fendre l'âme d'une Quiou et d'un Julien, ce qui n'est pas peu dire, et la rouquine suit docilement Bérénice dans la sacristie qui leur fait passer une aube blanche. Voilà un premier tracas de réglé, mais qui ne rassure pas Eilhin sur lui suite des évènements. Revenu devant l'autel, elle se concentre néanmoins sur les mots de la diaconnesse, se murant dans un long silence religieux pendant la confession,quand arrive enfin le moment de réciter le Crédo.
Un petit regard vers Giovani, et un nouveau sourire en voyant son air paniqué. A tous les coups le brun n'a pas pensé à apprendre la prière de base de l'Aristotélicisme.

Aussi, au moment de répéter le Crédo, la rousse se permet-elle de lui souffler chaque phrase dans l'oreille afin qu'il puisse lui aussi le réciter sans erreur.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Et en Aristote, son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos, Né de Maria et de Giosep.
Je crois aussi en Christos, Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il est mort dans le martyr pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints; En la rémission des péchés; En la Vie Eternelle.
En la communion des Saints; En la rémission des péchés; En la Vie Eternelle.

AMEN

Le brun allait il tout retenir ? Rien n'est moins sûr !
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Astrid_

Quelques invités commencent à piquer du nez, Malycia ne venant toujours pas Astrid décide de commencer l'office, pendant ce temps Bérénice Dubois revêt les deux futurs baptisés d'une aube immaculée dans la sacristie.......

Les soeurs étaient là fort heureusement........ en plus il fallait donner de sa personne et tout ça devant l'évêque, son archi diaconesse de marraine tiens manquerait plus que le pape se radine!

http://www.youtube.com/watch?v=nqp89bkFe8k&feature=related

Notre petite diaconesse s'est finalement prise au jeu, laissant ses soeurs rejoindre leur place, elle se positionne devant l'autel et les bras levés vers le soleil annonce

Bienvenue dans la maison du Très Haut, en ce matin merveilleux où nous sommes rassemblés pour accueillir dans notre grande famille Aristotélicienne deux nouveaux membres.

Dès que les deux protagonistes reparaissent devant elle pour poursuit.

Reconnaissons humblement que nous ne sommes que d'humble pèsseurs de demandons pardon au Très Haut pour nos fautes.

Que sacun sasse ........... zut celle là elle l'avait pas sentie venir............ se gratte la gorge........ ahum Qu'il soit connu de tous que le Très Haut nous aime également quel que soit notre rang, du plus grand au dernier des mécréants et qu'il donnera son pardon à tous ceux qui demanderont le repentir. C'est pour cette raison que nous clercs sommes là pour vous entendre en confession, en aucun cas pour vous zuzer, mais pour vous aider à trouver le semin de la rédemption et vous absoudre de vos fautes au nom du Très Haut.

Ze vous enzoins de renouveler nostre engazement................ récitons ensemble le crédo

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Astrid_

La petite diaconesse à la porte de l'église salue les gens qui arrivent, tout en jetant un oeil vers son petit monde....... Tout à l'heure un des frères Mac Ouille s'est fait tirer les oreilles parce qu'il émettait l'idée de pisser dans le baptistère pour chauffer l'eau plus vite....

Elle s'inquiète un peu de ne pas voir arriver la marraine, quand elle aperçoit le carrosse épiscopal............. Non de Dieu se dit elle, Monseigneur ne vas pas assister à mon premier baptême?............ Déjà qu'elle avait les pépètes, là c'est le pompon! Astrid est toute penaude, elle s'avance de l'évêque fait la révérence et embrasse l'anneau comme il se doit.

Monseigneur, souhaitez vous officier? vous êtes plus gradé que moi ce serait un plaisireuuuu euhhhhhh.................... plus rouge qu'une tomate bien mure, Astrid ne sait trop quoi rajouter.
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Tibere

Tibère un peu surpris par le bruit aperçoit la diaconesse qui se jette sur l'anneau qu'il lui tend machinalement. Il est fatigué et tente de contenir un début de baillement.

Bonjour soeur Astrid... Je vous vois en pleine forme et surtout très occupée par la préparation d'un baptême si je ne me trompe. Je vous engage à ... à .... Aaaaaaaaaah

Baille.

Je vous engage dès qu'il sera terminé à venir le consigner dans nos registres afin que nous en gardions la trace.
Et vous me demandez de déplacer des montagnes. Je suis bien las à cause de ce voyage terrible en carrosse entre Bruges et Tournai. Je vais m'asseoir dans le fond et vous observer. Ce sera pour moi une expérience riche en enseignement, j'en suis sûr.

Allez, allez vite... le service de Dieu n'attend pas.
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Archevêque de Malines. Général de la Compagnie d'Aristote.

Khalidia

Khalidia, à peine remis de la fréquentation de la mine de la veille, arriva rapidement à l'église en ce dimanche de mars, afin d'assister au baptême de Eilhin.
Il croisa Monseigneur Tibère, enfin revenu en Flandre, le salua rapidement en se signant, puis alla rejoindre sa belle sur les bancs publics.
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Julien..

La cérémonie n'avait toujours pas débutée, que déjà il piquait du nez. Les premières minutes, il disposait encore d'un minimum de lucidité pour se redresser et éviter ainsi de tomber en avant, et se couvrir de ridicule devant l'assistance bien fournie.

Puis, n'y tenant plus, le guerrier trouva un stratagème lui permettant de roupiller tranquillement sans craindre la chute : il se cala dans son siège, de manière à ce que le poids de son corps soit dirigé vers l'arrière. Ainsi, avec le dossier qui le retenait, il pouvait mettre à exécution sa sieste quotidienne.

Il ne tarda d'ailleurs pas à rejoindre Morphée dans son royaume - non, pas fantastique -, et ce qui devait arriver se produisit : il ronfla. D'abord de façon inaudible, puis un peu plus fort, ensuite crescendo pour terminer par se réveiller par lui-même.

Son voisinage n'en avait pas perdu une miette, mais, fort heureusement, le brouhaha ambiant avait couvert ses ronflements pour la majeure partie de l'église. Il laissa échapper un grognement des plus significatifs quant à ses intentions, dans l'optique où les spectateurs d'un instant auraient eu la mauvaise idée de poursuivre leurs moqueries, ou même d'aller le chanter sur tous les toits.

--Kikou

Dans un coin de l'Eglise se trouve bien évidement Kikou le chat qui louche, paré de son plus beau ruban rouge autour du cou et le poil brillant comme rarement.

Sa mission du jour, recevoir sans les bouffer les différents volatiles de ceux qui ne pourront pas venir pour ce jour si particulier.

Bordel,

Vous croyez pas qu'on est assez loin pour nous faire revenir en Flandres ?!
D'ailleurs elle est où cette église ? On a une église à Tournai ?

Quoi qu'il en soit meilleurs voeux de baptême, et essayez de pas vous noyer avec la flotte bénite...

Hé mais attendez... en même temps que Giovani ? C'est louche cette affaire, vous allez nous faire des p'tits rouquins ? Gardez m'en un...

A bientôt,

Saian.

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Chers amis

au moment ou vous recevrez ma missive peut être serez vous déjà baptisés mais sachez que je me m'associe à vous par la pensée et la prière.
J'espère être très bientôt de retour.

Toutes mes félicitations à vous deux, en ce jour de joie je pense fortement à vous.

Guillaume Amaurie d'Apperault

PS: dites à Astrid qu'elle ne quitte jamais mes pensées

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Chère Eilhin, sacré Giovanni,

Permettez-moi de vous féliciter pour ce que vous avez accompli aujourd'hui ! J'ai eu la frayeur de ma vie en ouvrant l'invitation, j'ai cru que vous alliez commettre l'irréparable : des épousailles !!

Je suis grandement soulagée qu'il ne s'agit au final que d'une volonté commune de vous rapprocher du Très Haut. Une démarche dont vous devez vous sentir fier comme je le suis pour vous.

Hélas retenue à Dunkerque, je me joins en pensées à votre bonheur et vous souhaite la bienvenue dans la grande famille aristotélicienne.

Je joins à cette missive une douzaine de tonneaux de blanche de Hoegaarden afin de célébrer l'évènement jusqu'à plus soif !

A votre santé ! Encore une fois, bravo, et merci pour l'invitation ...

Tibere

Hhhhhhhhhhiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Hhhhhhhiiiiiiiiiiiiiii !

Les chevaux du carrosse épiscopal venait de hennir haut et fort au moment où l'attelage s'était arrêté devant l'église.

- Lahire ! Lahire ! Bon sang de bonsoir ! Qu'attends-tu pour m'ouvrir la porte et me faire descendre ? Crois-tu donc que nous avons tout notre temps ?

Le valet bossu, grommelant comme à son habitude, s'exécuta en faisant la moue. Il descendit prestement de sa place et ouvrit la porte tout en faisant basculer les deux marches en bois nécessaire à l'évêque pour lui raccourcir le trajet entre le haut et le bas.

- Allons bougre de bougre ! dépêche-toi d'aller me garer le véhicule et pense à soigner les bêtes. Le trajet a été pénible pour moi mais sans doute tout autant pour elles.

Il regarda son fidèle saluer en se courbant de manière ostentatoire puis remonter avec dextérité sur son siège. Le fouet claqua et Lahire se mit à hurler :

Hue Dia les bourriques ! hue Dia ! Par les valseuses d'Eugène ! Ha hi ho ! Ha hi ho !

Comment ce diable de valet pouvait-il être aussi vulgaire ? L'archevêque resta un temps pensif puis se reprit, entendant des chants à l'intérieur de l'édifice. Il s'approcha de la porte qu'il poussa.

GROOOOOOUUUUUUUUUUUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIKKKKK !
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Archevêque de Malines. Général de la Compagnie d'Aristote.

Quiou

Un grondement peu discret vint déranger l’assistance, comme s’il fallait que tous se retournent à l’entrée de la sombre et laconique figure dressée non loin de l’entrée de la demeure du Très-Haut. Cependant, les individus déjà présents qui connaissaient plus ou moins bien la Deswaard ne s’y trompaient guère : il ne s’agissait point là d’une subite envie de parader, ni d’un moyen de s’annoncer officiellement. C’était, tout simplement, et il valait peut être mieux ne guère s’attarder sur la question.

Ce matin, déjà, alors même que les premiers rayons du soleil n’avaient point effectué leur apparition et que le plus petit serf rêvassait encore sur sa paillasse, la Terreur, comme aimaient à l’appeler certains, sillonnait les rues tournaisiennes, silencieusement acariâtre, lançant de temps à autre un grognement occasionnel à la face du monde endormi, léthargique, paisible.
Une sorte de mise à l’épreuve indispensable tandis que son épée battait son flanc gauche au rythme de ses pas.
Un moyen nécessaire afin de ne pas perdre sa primordiale retenue.

La ronde effectuée, elle s’était dirigée vers le parvis de l’église, catégorique, toujours emmitouflée dans une éternelle houppelande noire, et c’était ainsi que l’on pouvait la retrouver peu après en train de toiser les deux protagonistes de cette journée, ceci à la suite du grommellement précédemment cité.

La Teigneuse restera là un court laps de temps, suffisamment long tout de même pour adresser, durant un bref instant où elle avait capté leur regard, un hochement de tête à la Rousse suivi de près par un rictus des plus explicites à l’intention du Giovani. Elle repartira rapidement après ceci fait, tout en gardant à l’esprit qu’il lui importait peu qu’ils ne saisissent l'ampleur du message subliminal se cachant dans chacune de ces deux attentions.
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--Katina_choovansky

Tournai. Enfin
Un œil cerné se posa sur l’église.
De la route, elle en avait avalé ces derniers jours pour être à l’heure.
Le buffet qui suivait le baptême avait intérêt à être à la hauteur.

Descendant de la charrette dans laquelle elle avait passé la nuit, bercée par les ornières de la campagne artésienne, la brune s’étira longuement, finissant son mouvement dans un juron en découvrant qu’elle avait faim.

Oh oui, le buffet qui suivait avait vraiment intérêt d’être à la hauteur.

S’approchant d’une vitrine pour y croiser son reflet avant d’entrer dans l’église, la brune défroissa sa jupe, passa une mèche derrière son oreille, hésita longuement à s’arrêter à la boulangerie, décida qu’elle n’avait pas le temps, maudit les futurs baptisés pour ça, et se dirigea vers le lieu de rendez vous.

Bref arrêt sur le parvis pour embrasser la scène du regard.

Gio et Eilhin étaient devant, avançant vers l’autel. Les salutations se feraient donc plus tard. Elle les y laissa et chercha du regard où elle allait échouer… Un coin sympa, pas trop exposé, avec quelqu’un d’assez grand pour la planquer si elle se met à roupiller…

Là !
Sur la gauche !
Quatrième rang !
La place parfaite !

Elle remonta l’allée et se faufila dans une allée, visant une place bien précise, écrasant quelques pieds au passage, enchainant avec un « chuuuuuttt, putain, on est dans une église ! » à l’attention de quiconque osait ouvrir la bouche pour rouspéter.
Dés que le grand dadais de devant cesserait de se pencher sur la blonde d’à coté pour lui dire des trucs à l’oreille, ce serait la planque parfaite. En attendant, à découvert, la brune se devait de faire acte de présence, qui plus est rayonnante, puisque brugeoise.

Un geste au biographe quand elle croisa son regard pour lui dire qu’il était fichtrement bien coiffé aujourd’hui, et tenta une communication en mime pour lui demander où était le buffet d’après cérémonie, tout en préparant un sourire dentesque à Gio s’il lui prenait l’envie de se retourner, genre « Et ouais, j’suis là, t’y croyais pas hein ? ».

C’est donc en ayant écrasé des orteils et en donnant des coups de coudes à ses voisins pendant son exercice de mime que la flamande prit place pour la cérémonie.

Keewy

Le soleil commençait à pointer le bout de son nez, ses rayons traçaient des formes qu'elle aimait regarder se former sur les façades des bâtisses, alors elle se permettait quelques instants de se perdre dans ses rêveries. En ce dimanche matin, la ville n'était pas endormie comme à l'accoutumée, un baptême enfin deux allaient être célébrés et lfruit même souvent en retard n'aurait pas louper cela , rien que par respect pour Eilhin et Giovani qu'elle appréciait.

Les tintements de cloches amorcaient la fin de leur mélodie, c'est à ce moment que lfruit se décida à gravir les quelques marches de l'Eglise et d'y entrer aussi discrètement que possible, et de prendre place restant debout au devant d'un banc , regardant et écoutant tout ce qui se passait .
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Julien..

De temps à autre, Julien apercevait l'une ou l'autre figure connue de la vie tournaisienne. C'était à croire que l'Aspirante avait enrôlé les piliers de comptoir, pour se retrouver avec autant de monde en un même endroit.

En parlant de rouquine, la voilà qui, aux bras de son compagnon, parcourt toute la distance la séparant de l'autel somptueusement décoré. Au fur et à mesure de sa progression, elle regarde à droite, puis à gauche, saluant qui une connaissance, souriant à qui une bêtise.

Inévitablement, son regard tomba sur le guerrier flamand. Pas discrète pour un sou, la voilà qui, au mépris de toute retenue aristotélicienne, lui adresse un sympathique signe de main, qui lui aurait valu, en d'autres circonstances et surtout en un autre endroit, beaucoup moins éclairé et infiniment moins rassurant, une sévère réprimande.

Pour garder un tantinet de dignité, Julien se retourna vers la rangée derrière, lui, comme si ce salut était destiné à un autre que lui. Se retournant ensuite, il ne put s'empêcher d'esquisser un imperceptible sourire moqueur, qui fut bien entendu vu par l'Aspirante.

Blacky

La journée semblait avoir commencé bien tôt pour le Bourgmestre, il avait passé la nuit au travail, entre calculs, mandats, stocks, taverne, deux heures de sommeil, si bien qu'il pensait être encore samedi lorsque le premier rayon de soleil le rappela à l'ordre. Il avait reçu l'invitation d'Eilhin et Giovani lui avait rafraîchit la mémoire la veille, aussi n'avait-il aucune excuse si par malheur il avait manqué la cérémonie.

Paré de sa plus belle tenue, ne souhaitant pas se montrer dans ses vêtements sombres et austères du quotidien, il se rendit en l'Eglise de Tournai où il savait qu'il ne serait pas le premier arrivé.

A peine entré il se signa, salua les Tournaisiens déjà présents et s'installa tout près de la famille Staline et d'Eulaly. Les futurs baptisés semblaient bien occupés, il irait les saluer après la cérémonie.

Fergal

La lente traversée de l'Eglise pour rejoindre l'autel, main dans celle de Giovani, semble durer des heures pour notre rouquine qui ne voit ni n'entend personne. La cérémonie n'a même pas encore commencé que l'émotion s'est emparée d'elle et qu'elle semble totalement absente. Ce ne sont que les trois mots prononcés par son meunier qui la tire enfin de sa léthargie, et Eilhin, le rouge aux joues, ne peut que lui répondre par un large sourire, sa gorge refusant catégoriquement de laisser échapper le moindre son.

C'est alors qu'elle commence à prendre conscience de celles et ceux qui l'entourent.

Astrid qui se tient devant la porte et qu'elle n'a même pas saluée. Elle lui offre alors son plus beau sourire et un geste de la main comme pour s'excuser de son impolitesse, puis son regard émeraude se pose sur chacun des présents.

Tout près d'eux, Jo, le parrain de Giovani qui est en train de gesticuler comme pas permis, parvenant presque à dérider notre angoissée du jour qui doit se contenir pour ne pas éclater de rire.

Dans les premiers rangs, le reste de la famille Staline, ZélieJeanne avec la petite Eulaly, la fillette encore plus jolie que d'ordinaire dans sa toilette mauve. Eilhin lui fait à elle aussi un petit geste de la main et un clin d'oeil complice.

Non loin, la vicomtesse d'Attigny, dont la présence fait gonfler le coeur de la rouquine. Elle est donc quand même venue ! Pourtant, Eilhin ne peut s'empêcher de remarquer les traits tirés et la mine soucieuse de l'Archidiaconnesse. Il va lui falloir tirer cela au clair à la fin de la cérémonie, curiosité quand tu nous tiens !

Son regard tombe ensuite sur le jeune Gwad, son petit protégé qui semble désormais voler de ses propres ailes, faisant la fierté de notre tribun qui pourtant n'est pas pour grand chose dans cette réussitte. Elle ne sait pas encore que c'est lui qui a déposé le superbe bouquet de fleur, mais nul doute que lorqu'elle lira le billet, elle ira le remercier chaleureusement.

Dans les rangs du fond, elle aperçoit Julien dont la présence lui tire un sourire amusé. Ainsi donc il a tenu sa promesse, lui qui ne semble guère habitué à fréquenter les églises, ni très à l'aise dans ses beaux atours. Nouveau signe de la main, si le Tirailleur Fsf pensait rester discret, c'était sans compter sur notre taquine rouquine.

Enfin, elle voit entrer dans son beau costume du dimanche, la mine fatiguée mais le sourire aux lèvres, l'ancien, actuel et nouveau Bourgmestre de Tournai, l'illustre Blacky. Un salut de la tête respectueux de celle qu'il s'amuse à surnommer tribunette et le regard se pose sur la porte pour guetter les arrivées.

Une absence parmi d'autres ... et pas des moindres ! Sa future marraine, Malycia n'est pas encore entrée, et sans elle pas de cérémonie possible. La main dans celle de Giovani se crispe, et la rousse se mordille les lèvres d'inquiétude. Non, elle ne lui ferait pas ce coup là hein ?? !!
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Giovani

Ses pensées étranges le quittent alors qu'il la voit arriver, plus belle que jamais, sa démarche peu assurée le faisant sourire. L'attente fut longue pour lui, la fatigue d'une nuit trop courte peut se lire sur son visage.

Impensable comme la main qu'elle qu'elle lui tend peut le rassurer. Moites. Brûlantes.

Un vague sentiment de vertige s'empare de lui en s'engageant dans l'allée centrale, il serre plus fort sa main dans la sienne. C'est que pour une des premières fois de sa vie, il n'a pas du tout envie de faire le mariole.

Oui je suis prêt.

Il regarde une à une les personnes déjà présentes, souriant à chacune. Puis il ne peut manquer de rire en voyant son parrain faire n'importe quoi. Très difficile pour Giovani de ne pas lui envoyer son signe de reconnaissance paillonique à distance, à savoir le "o" formé avec l'index et le pouce, en levant le genou gauche et en sautillant trois fois. Ce sera pour plus tard.

Les cloches résonnent magnifiquement dans l'édifice. Son regard se porte vers Eilhin. Ils ne se marient pas et pourtant, les seuls mots qu'il a envie de prononcer, sont ceux qui viendront s'échouer dans son oreille, comme une évidence alors qu'ils se rapprochent de l'autel.

Je t'aime.

Beeky

Le silence religieux de la petite église fut soudain rompu par les pas de quelqu’un qui s’approchait. Le jeune Gwad, un bouquet à la main s’avança par devant l’autel et le déposa à l’attention des futurs baptisés. La dame sourit, touchée par tant de délicatesse et répondit au salut du jeune damoiseau par un discret hochement du chef. Ce garçon promettait et c’est pourquoi elle avait mandé à son entourage d’accorder leur confiance à son petit protégé.

Si tost, ce furent les futurs baptisés qui entrèrent en le sainct lieu et la dame plissa les yeux en les mirant, un soupçon germant en son esprit fécond… Triste sourire qui s’afficha sur le visage de Beeky en repensant à tous ces couples remontant la nef pour s’unir par devant l’autel. Poinct elle ne serait étonnée que ces deux-là finissent en la mesme chaumière…

Par fin, ce fut Astrid qui arriva accompagnée de la progéniture d'Attigny. Leur mère ne les voyait plus guère, occupée par monts et par vaux, qu'elle estait. A dire le vray, oncques elle n’avait pu élever sa progéniture et il lui sembla soudainement que la charge devait estre bien lourde pour sa jeune filleule. Il faut recognoistre que la Jacquotte ne souffrait poinct d’odir cris et piaillements d’enfançons, la pauvre avait assez souffert avec Amaurie et Astrid alors qu’ils estaient petits. La vicomtesse fict signe à Marie-Adélaïde de venir la rejoindre au premier rang et lui dit de se tenir sage. Godfried quant à lui irait trouver les bras de sa gouvernante, une fois n’estant poinct coutume, la vieille damoiselle endurerait l'épreuve sans broncher.

L’assemblée continuait à arriver. Le sieur Julien s’estait mis en frais pour sa tenue vestimentaire mais son teint peu ordinaire ne lassait poinct d’étonner la vicomtesse. Elle se mandait bien ce que pouvait manger le brave homme et se promit de lui proposer de gouster à quelques morceaux de viande conservés en les saloirs du manoir.

Puis une gamine à la mine réjouie et futée se mit à tourner en l’église, semblant accompagner maistre Slystaline. La vicomtesse s’apprestait à le saluer lorsqu’elle le vit pris de tics nerveux, tout du moins, c’est ainsi qu’elle préférait interpréter les signes qu’il semblait adresser à Maistre Giovani...
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Retour en douceur (ou pas ^^ ) après un long WE...

Eulaly_de_baylaucq

Bien pomponnée, dans une mignonnette robe mauve, une primevère de la même couleur dans ses cheveux blonds bien coiffés, Eulaly entre dans l'Eglise, une main dans celle de Zélie, l'autre dans celle de Sly.

La messe du dimanche l'ennuyait toujours profondément mais ce dimanche-ci serait particulier. Elle avait entendu parler d'un baptême. Non ! De deux baptêmes.

Celui de la plus jolie rousse de Tournai et de Giovani qu'elle connaissait bien peu mais qu'elle trouvait sympathique.
De ce qu'elle avait compris, c'était obligatoire pour pouvoir se marier.

Déambulant dans l'allée jusqu'à trouver un banc d'où ils auraient une bonne vue, elle aperçoit son ami Gwad qui revient d'avoir posé un bouquet sur l'autel.
Elle lui fait un grand sourire montrant deux trous à la place des incisives du haut. Ses dents de lait commençaient à tomber pour faire place dans quelques temps à de belles dents d'adulte dont elle serait très fière. N'était-ce pas, après tout, un nouveau pas vers ses 25 ans ?

Zélie et Sly se signent, elle les imite et ils prennent place. Déjà ses jambes fourmillent.
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http://www.youtube.com/watch?v=MmvtVHHtRWo

Slystaline

Sly appuie légèrement sur la colonne vertébrale d'Eulaly pour qu'elle se tienne droite. Il sourit à son épouse, en tenant la menue menotte de la petite.

Quelques Tournaisiens sont déjà dans l'Eglise à attendre le début de l'office.

Le coquelet blond aide sa famille à s'installer sur un banc de droite au milieu, puis remonte l'allée centrale en baissant la tête, un peu honteux de s'être endormi au dernier office. Un peu honteux aussi d'avoir, -parait-il, si vous lui posez la question, il niera car il n'en croit un mot- ronflé comme un sonneur.

Il se poste à quelques mètres d'Eilhin et de Giovani.
Il sait son filleul tendu, pour l'avoir vu à potron minet en train de faire le pied de grue devant l'église, alors que le coquelet blond faisait ses exercices matinaux. Il ne s'était à ce moment là pas montré, pour ne pas contribuer à son stress.

Afin de calmer le jeune homme, Sly lui adresse grimaces et gestes vulgaires dès qu'il se tourne.
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Astrid_

La diaconesse et toute sa maisonnée était arrivés de bonne heure en l'église de Tournai.

Astrid envoyait chacun s'apprêter, les frères Mac Ouille devaient allumer les braseros et faire chauffer les pierres qui réchaufferaient l' eau du bathysphère...... Bérénice de son coté savait ce qu'elle avait à faire et essayait de disposer le livre des vertu ouvert à la bonne page. C'était sans compter sur le petit Godfried qui depuis quelques temps demandait à longueur de journée que les uns et les autres le tienne afin qu'il puisse s'essayer à la marche.

Fort heureusement Marie Adelaïde était une fillette de 6 ans très aimable et dégourdie elle vient se proposer pour s'occuper du petit.

Une question taraudait son esprit avait elle pensé à leur dire que chez les Grégoriens le baptème se fait par immersion totale?

Astrid fait signe à un des jumeau pour qu'il aille sonner l'appel des fidèles. Mais déjà quelques uns arrivent dans l'église. Astrid part à leur rencontre pour les saluer.

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Julien..

Voici de nombreux mois que le guerrier flamand n'avait plus mis les pieds dans un quelconque bâtiment religieux, ni à Tournai ni dans aucune autre ville du Royaume de France. Ce n'était nullement un oubli de sa part, tout comme ce n'était nullement un déni de son engagement dans la communauté aristotélicienne.

La réalité était tout autre : il n'avait plus jamais eu le temps. Entre ses différents voyages hors des Flandres, ses deux épisodes de maladie, dont un qui faillit l'emporter, il ne lui avait plus été possible de se rendre en une quelconque église.

Mais ce jour, dimanche 13 mars de l'an 1659, la situation était bien différente. Il avait reçu, quelques jours auparavant, la visite d'un chat noir à l'allure aussi bizarre qu'étrange, lequel chat était porteur d'un papier sur la patte avant droite. Le Cadavérique dut batailler ferme avant de pouvoir s'emparer du papier, qui lui annonça, une fois déplié, que la tribun de Tournai, ainsi que Giovani, une connaissance de la même ville, allaient se faire baptiser.

Sur le moment-même, sa réaction fut catégorique : il n'irait pas participer à ce qu'il considérait comme une abominable niaiserie. Puis, en y réfléchissant davantage, il se remémora que, dans un moment de faiblesse, probablement provoqué par le pouvoir maléfique des rousses, il avait promis de venir.

Pestant tous les saints de cette mauvaise situation, il fit contre mauvaise fortune bon cœur, et se résigna à se rendre en l'église de Tournai. Au moins, il y avait un point positif : il pourrait ainsi réparer sa très longue absence, et, de fait, contenter à nouveau Christos.

Les cloches sonnaient déjà lorsque le guerrier, endimanché et pas beau à voir dans cette tenue qui ne lui allait évidemment pas, posa ses deux pieds bottés sur le parvis de l'édifice. Il salua d'une profonde inclinaison de tête la Diaconesse, avant d'apercevoir, quelques mètres plus loin, les deux futurs baptisés. Il n'alla pas à leur rencontre, tant ils semblaient avoir besoin de n'être qu'eux deux en ce moment. S'ils souhaitaient le saluer, ils n'auraient qu'à venir d'eux-mêmes.

Julien patienta donc quelques minutes au cas où, avant de pénétrer dans le somptueux bâtiment, qui avait totalement changé depuis la dernière fois où il y était venu. Il se signa lentement, avant d'aviser un siège et de s'y installer.

Fergal

Elle est bien, pelotonnée au chaud sous ses draps. A l'abri du monde, à l'abri de la bêtise humaine, si bien. Ses yeux refusent de s'ouvrir, et elle essaie de se rendormir malgré la lumière qui irradie sa chambre.
Mais soudain son esprit encore ensommeillé se met en marche.
Lumière ? Soleil ? Mazette !! Quelle heure est-il ???

Et la rousse de se lever en sursaut, le regard perdu et de foncer vers la fenêtre. Mais où diable est l'aube ? Pourquoi le soleil est il déjà si haut sur l'horizon ? Pourquoi n'a-t-elle pas entendu le coq chanter ... Ah oui, c'est vrai elle n'a pas de coq, seulement des canards qui n'ont pas cette merveilleuse idée de cancaner à l'arrivée du nouveau jour. Saletés de bestioles !

En retard, elle va être en retard pour ce jour qu'elle attend depuis des mois, des années !! Non, gné po pôtib ! Et la voilà qui enfile à la va vite ses fripes de tous les jours. Oh elle a bien rêvé d'entrer dans la communauté du Très Haut en belle robe blanche de baptême, mais la rouquine n'a vraiment pas les moyen de s'offrir un tel luxe. Aussi, le seul luxe qu'elle s'est permise est de s'acheter un chale de dentelle blanche et qui recouvrira ses épaules et sa longue chevelure pendant toute la cérémonie. Comme une envie d'être humble et discrète et de cacher la flamboyance de ses boucles dont tout le monde lui a si souvent répétés qu'elles étaient un affront à la pureté du Seigneur.

Les mains tremblent sur les lacets de son corsage et la rouquine a le ventre noué comme jamais. C'est donc dans un vrai brouillard, cotonneux à souhait, qu'elle emprunte le chemin vers le village, sans même saluer celles et ceux qu'elle croise en route.

Devant le parvis, elle inspire une large bouffée, complétement paniquée, mais en apercevant Giovani, elle pousse un soupir de soulagement, comme si l'étau sur sa poitrine venait enfin d'être desserré.
Ouf ! Elle n'a rien raté, rien n'est encore commencé et surtout ... Il est là ! Tout ne peut donc désormais que bien se passer, elle est sauvée.

Parcourant les derniers mètres qui la séparent de lui, le regard soudé au sien, elle se contente de le saluer d'un chaste baiser sur la joue, comme pour préserver la solennité de ce jour, puis elle glisse sa petite main dans la sienne avant de lui murmurer un simple :

Prêt ?

Les deux protagonistes du jour entrent alors dans l'Eglise, le coeur de la rouquine se gonflant de fierté et de bonheur alors qu'ils remontent l'allée centrale.
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Gwad

Gwad se levait tôt ce matin là, d'un peu d'eau chaude versée dans un baquet, il avait pris un bain, puis il avait revêtu des vêtements propres.

Prêt, il se dirigeait donc vers l'église, pas un très lons voyage, puisqu'il habite une chaumière juste face à la sainte bâtisse. Il était un peu hagard, car depuis quelques jours il avait vu peu de monde, ses journées essentiellement partagées entre la mine et sa maison.

C'est tenant un bouquet de fleurs fraichement cueillit la veille au soir, qu'il entrait dans le lieux, se faisant le plus discret possible, précaution un peu futile, car les bancs étaient encore vides.

Alors, Gwad déposait près de l'autel le bouquet, qu'il avait accompagné d'un petit mot griffoné sur un vélin, à l'attention des futurs baptisés.
Quelques banalités de circonstance, et un merci, pour ce qu'ils ont fait pour lui.
Puis, le jeune Tournaisien allait s'installer sur un banc, dans un coin discret. Il vit alors la Vicomtesse, qu'il saluait respectueusement, avant d'aller s'assoir.

Beeky

Poinct elle n'aurait du estre encore en Flandres, adoncques poinct Beeky n'avait promis de venir au baptesme des deux villageois dont Astrid avait accompagné les premiers pas vers la parole d'Aristote. Bien tost, la jeune diaconesse les mènerait vers la lumière du Très-Haut et cela estait grande fierté pour la vicomtesse de voir sa filleule s'investir en son sacerdoce et réussir sa mission.

La joie aurait du estre à son comble mais Attigny avait la teste ailleurs, ses pensées se tournant sans cesse vers des contrées lointaines. Son espoux et son cher enfant chevauchaient sans relasche, accompagnés du jeune écuyer d'Amaurie afin de regagner Ventadour. La levée de ban avait pris fin mais le vicomte ne reviendrait poinct en Flandres... Attigny en avait conçu grand chagrin, leurs adieux ayant porté leur fruit qu'elle portait au creux de ses entrailles. Ce qui ne devait estre qu'un au revoir, un départ pour sauver les terres du Domaine Royal, n'avait fait que précipiter le déménagement du vicomte.

Il faut bien dire que l'accueil en Flandres estait, en tout premier lieu, une promesse de mise en procès s’y l’on venait à y séjourner sans garantie de représentation. La vie y estait très chère et pour un homme venant de perdre toute sa fortune lors d’un brigandage, son train de vie s'en estait fort ressenti. Par fin, le harcèlement épistolaire pour faire piocher le vicomte avait esté la pierre d'achoppement d'un long et méthodique sapement. Le résultat estait là, la vicomtesse se retrouvait seule, tiraillée entre son espoux exilé et ses enfants qui semblaient s’estre attachés à cette province du Nord.

Lasse, déprimée, débordée de travail ici et en Champagne, l'archidiacre ne trouvait plus de repos. Le corps et l'asme troublés, elle arriva de fort bonne heure en la petite église et s’installa à son Prie-Dieu, entamant un long dialogue avec le Très-Haut afin de tenter de recouvrer la paix intérieure et le goust de vivre.
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Retour en douceur (ou pas ^^ ) après un long WE...

Astrid_

La diaconesse fit son sermon que personne ne pris la peine d'écouter.

la communion fut aussi vite expédiée

idem pour la prière à ste Illinda.

Annonces

Notre maire Blacky vient d'être élu pour son troisième mandat consécutif
Dimanche 13 mars Eilhin et Giovani feront leur entrée dans la grande famille Aristotélicienne

Allez dans la paix et l'amour de vostre prossain

Amen.
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Astrid_

Astrid avait pris soin de bien clouer sur la porte de l'église la belle affiche qui invitait les fidèles au baptême d'Eilhin et Giovani

[/quote]
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Giovani

Comment dormir !? Comment penser à autre chose ? Comment ne pas tourner, puis se retourner... Comment ne pas se lever ? Comment ne pas la réveiller ? Comment ne pas répéter ?

Ce qui lui a traversé l'esprit...

Si l'on s'oppose à ceux qui s'attirent,
Si l'on maltraite la bonté,
Si l'on pense toujours au pire,
Si l'on est sur, de ce que l'on fait.

Vis, rêve, imagine et puis...
Rêve, vis, imagine.

Ce jour, dont on se souviendra,
Ce jour, que je ne rêve pas,
Ce jour, auqueul frayeurs,
Adjoint, tout court, malheurs.

Vis, rêve, imagine et puis...
Rêve, vis, imagine.

Je t'aime plus que tout,
Les rimes, je m'en fous,
tu es mon exquise rousse,
Souris, que je débourse.

Vis, rêve, imagine et puis...
Rêve, vis, imagine.

Oublions l'essentiel,
Ne pensons qu'à nous.
Plus que deux ritournelles,
L'amour, et le réel.

Pourquoi entreprendre ? Pourquoi s'épandre ?

Pourquoi est-il 6h00, et devant l'église ?

Slystaline

Est-ce la faute à une semaine passée dans les mines ? A une nuit courte du fait de la grippe de la petite ? -Et que je tousse, et que j'arrive pas à dormir, et que je veux de l'eau, et que j'ai mal à la gorge- Est-ce un état de fatigue général ? Est-ce une matinée arosée en taverne ? Est-ce le côté berçant, et délicieusement motone des crédos et cantiques ?
La raison n'est pas claire.
Mais les faits sont là. Le blondard penche la tête. Ses paupières se font lourdes. Ses yeux le piquent.
Il finit par s'endormir. Il ronfle même un peu. Fâcheux.
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Bérénice Dubois, incarné par Astrid_

La petite Marie-Adelaïde qui était assise sur le devant ainsi que les frères Mac Ouille qui officiaient auprès de la diaconesse en tant qu'enfant de coeur pouffaient de rire à chacun des ronflements du sire Slystaline. Astrid elle même avait de la peine à se retenir.

Enfin Bérénice elle, n'avait pas l'air de trouver cela hilarant autant que les enfants.

C'était le moment de la lecture, sur un signe de la diaconesse elle commençait la lecture.

Citation:

Livre de la Création
Chapitre VI - « La question »

1 Ce fut la plus grande concentration de créatures qui ait jamais eu lieu.

2 Elles étaient plusieurs milliards à s’être réunies sur la même gigantesque plaine. Elles se côtoyaient sans la moindre animosité. Les loups attendaient auprès des moutons, les chiens auprès des chats, les aigles auprès des mulots et les lions auprès des gazelles. On y voyait même des végétaux. Ainsi, les chênes, sapins, peupliers, oliviers, pommiers, dattiers et autres arbres formaient la plus gigantesque forêt qui soit. Les fleurs, les légumes, les fruits, le blé et le maïs étaient aussi présents. La gigantesque plaine était un véritable sanctuaire pour toute la vie, car elles attendaient toutes patiemment que Dieu vienne à elles pour leur poser la question.

3 Alors gronda le tonnerre, les nuages s’écartèrent et une douce lumière se fit dans l’espace ainsi dégagé dans le ciel. Parmi les créatures, un grand silence se fit. De la lueur céleste, une voix grave, pénétrante, mais douce et sereine se fit entendre. Alors, la voix dit: "Ecoutez-Moi, vous que J’ai conçus, car Je suis votre Dieu. Sans Moi, vous n'existeriez pas, et à Moi, vous devez fidélité."

4 Dieu ajouta : "Nombre d’entre vous se disent Mes préférés, mais jamais Je n’ai jusqu’alors donné de préférence à quelque créature que ce soit. Alors, le temps est venu que Je change cela. Le temps est venu que Je fasse un choix parmi Mes créatures. Le temps est venu que Je nomme une espèce parmi vous "Mes enfants". Pour faire ce choix, Je vais vous poser une unique question."

5 Dieu leur demanda donc : "Vous vivez grâce à Moi, car Je suis votre créateur. Vous vous nourrissez, vous vous reproduisez, vous élevez votre progéniture. Mais vous ne savez pas pourquoi vous vivez. Selon vous, quel sens ai-Je donné à la vie ?"

6 La plupart des créatures ne surent que répondre. Elles se regardaient les unes les autres, espérant trouver chez leurs voisines la réponse à cette bien étrange question. On pouvait observer un poisson rester béat, ne sachant que dire, un cheval frottant le sol de ses sabots, un chêne se courbant, cherchant désespérément la réponse à ses racines, et même une colombe se grattant la tête en signe de réflexion.

7 Mais l’une d’entre elles s’avança. Elle semblait sûre d’elle et de sa réponse. Toutes les autres espèces lui ouvrirent le passage et, bientôt, un espace se dégagea autour d’elle. Elle leva les yeux vers Dieu, mais son regard était plein de suffisance. Elle répondit: "Tu as fait les créatures animées par le besoin de se nourrir. Tu as fait les forts capables de dévorer les faibles. Sans conteste, il s’agit donc d’assurer la domination du fort sur le faible !"

8 Elle ajouta: "J’en veux pour preuve que je suis le dernier représentant de mon espèce. Seul le plus fort a survécu parmi les miens ! Si Tu me nommes "Ton enfant", je saurai Te montrer qui, de toutes créatures, doit dominer le monde."

9 Elle attendit que Dieu la félicite pour sa réponse, mais en vain. Car Il ne lui répondit pas.

Astrid_

Les fidèles étaient rassemblés il était temps de commercer l'office. Astrid fit face à l'assemblée et levant les bras au ciel déclara, comme à son habitude.

Bienvenue dans la maison du Très Haut

Ensemble confessons nos péssés et recommandons nous au Très Haut .

/b]

[b]La confession permet de nous laver de nos fautes, ainsi vous me trouverez touzours un clerc pour vous aider à vous pardonner vous même et à vous faire pardonner du Très Haut si vous avez quelques fautes sur la conscience.

Récitons ensemble le crédo.

[/quote]
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Fergal

Sortie de taverne au bras de Jo, la rouquine le soutient comme elle peut, tout en l'écoutant expliquer ce qu'est la cérémonie d'adoubement des Francs Paillons. Pas peu fière la Eilhin d'avoir enfin réussit à boire à la paille sans s'étouffer ! Des mois qu'elle essayait en vain, sûrement la faute à un défaut de fabrication de la paille offerte par la Rousse en Chef Blanche.
Mais avec la paille du Coquelet blond et ses précieux conseils, notre tavernière a définitivement pigé le truc. Va falloir qu'elle en fasse la démonstration à son meunier, sûr que ça va lui plaire !

La boulasse au coeur, la fierté dans l'âme, Eilhin décide que plus que jamais, ce dimanche sera consacré à remercier le Très Haut pour tout cela.

Arrivée à l'Eglise, elle salue Astrid qui sonne les cloches, puis va prendre place auprès de son ami. Un coup de coude lorsque Jo se permet de se soulager de son trop plein gazeux et la jeunette joint les mains sur ses genoux. Sa dernière messe avant son baptême, faut bien l'avouer, elle en est presque émotionnée la jeunette.
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Slystaline

Une matinée constructive pour le coquelet blond. Pour une fois, il a servi à quelque chose, lui l'un des 2 Commandeurs de l'ordre qui sert à rien. Grâce à lui, Eilhin sait boire à la paille sans s'étouffer. Un fin pédagogue que le Staline.

Il arrive un peu parti, un peu naze -pour tout dire à moitié pété- avec la jeune Tournaisienne dans l'eglise. Celle ci consciente de son état le soutient, le forçant ainsi à marcher à peu près droit.

Il s'assoit la remercie d'un signe de tête et d'un sourire et s'apprête à entendre l'office.
Il est heureux d'avoir un peu picolé, parce qu'ainsi la messe sera plus courte, et devrait le ramener à l'apéro dominical en un battement de cils.

Un petit rototo à peine masqué, et Sly essaye de trouver une contenance.
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Astrid_

Toujours accompagné pour raison de sécurité par Maurice le videur du "Te Deum" la jeune diaconesse s'était rendue très tôt à l'église.

Comme à son habitude, elle priait un long temps avant l'arrivée des fidèles. Ce jour ce serait un messe commune, elle se réjouissait de l'annonce du baptême d'Eilhin et de Giovani la semaine prochaine. Ce sera pour elle la première fois qu'elle donnera un sacrement.

Il était temps maintenant d'appeler les fidèles pour l'office du dimanche 6 mars de l'an 1458

[édit correction mois de l'année]
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--Kikou

C'est moi ! Kikou, le chat noir qui louche! Vous vous souvenez !

Là j'entre dans l'église, le poil brillant, la queue en panache ... fier comme un pou ! Noué à mon collier, un vélin que je dois apporter à Astrid pour qu'elle le placarde sur la porte. Mes maîtres ont du me prendre pour un cabot pour me confier une mission pareille !

Un ronronnement, et que je me frotte sur les jambes de la jolie diaconesse, et que je miaule, et peut être que j'aurai un peu de lait chaud !

Astrid_

[le samedi après midi]

Astrid à reçu l'invitation de mère Séphora, le lendemain il n'y aura pas de messe à Tournai. Les fidèles sont invités à se rendre à la cathédrale sur la gargote ou l'abbesse donnera une messe dédiée aux mineurs.

Assurément la jeune diaconesse sera présente au cotés de ses pairs. Bien que le maire ait fait annonce de la cérémonie Astrid pense qu'il est bon de mettre une affichette sur la porte de l'église du village, les paroissiens ne vont pas tout lire sur le panneau d'affichage et deux précautions valent mieux qu'une.

Citation:

Pour ce dernier dimanche de février le 27.
Pas de messe en l'église de Tournai.

Mère Séphora donnera une messe pour les mineurs
Venez nombreux en la grande cathédrale

Plan pour ne pas vous perdre:http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=60169683#60169683

...............un dernier regard pour voir si l'affiche est assez explicite. Un plan cela devrait inciter ceux qui ne savent pas lire à se questionner sur le contenu du texte ou à deviner sur la carte le lieu de l'invitation et le pourquoi de l'absence d'office.

"C'est parfait"............ se dit pour elle même la jeune fille.............. Ci fait elle entre dans l'église, chaque jour elle s'y rend pour prier mais aussi pour se rendre compte de l'état des lieux............ Le passage des hérétique à laissé une marque indélébile en son coeur, avec le temps elle retrouvera la confiance mais pour l'heur le blasphème est encore trop présent à son esprit.

D'un regard circulaire, elle embrasse l'ensemble du saint lieu. Satisfaite de constater que tout semble normal.............. Astrid sourit au vitrail qui laisse passer une douce lumière et confiante s'avance dans la grande allée centrale.

Ses pensées sont pour son fiancé et son Père partis tout deux précipitamment à l'appel de la Reyne pour faire leur devoir de noble. C'est donc dans cette intention de prière que la diaconesse s'avance vers l'autel lorsque ses chausses buttent sur un objet.

Première réaction un mouvement de recul, pour revenir à l'observation de la chose de toute évidence tombée là............. un coffret richement orné, insolite et étrange à la fois. Astrid se baisse pour le ramasser tente tout naturellement de l'ouvrir pour voir ce qu'il contient mais la boite est verrouillée. Que faire?

Une publication pour rechercher le propriétaire?........ non ce serait absurde, il ne s'agit pas d'un coffret ordinaire il est de riche manufacture et beaucoup d'opportunistes n'hésiteront pas à le revendiquer.
Le confier aux maréchaux?.......... ce serait sage décision, mais les maréchaux sont débordés de travail et Astrid pense qu'ils ne prendront pas la peine de rechercher le propriétaire, le coffret finirait par dormir pour l'éternité au rayon des objets trouvés jusqu'à ce qu'un maréchal peu scrupuleux le fasse sien!

Gros dilemme tandis qu'elle secoue le coffret pour tenter de deviner d'oreille ce qu'il peut contenir.
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--Ombre_lune

Un soir de lune pleine, une ombre dans les rues se faufile, entre les maisons glisse, et vers une église se dirige.
Son souffle est court, le cœur battant à rompre, mains tremblantes serrant un objet.
La silhouette encapuchonnée d'une sombre cape, se fige à l'entrée de la pieuse maison, écoutant, attentive au moindre bruit qui pourrait lui faire savoir que le danger l'a devancé.

Rassurée par le silence régnant ci lieux, la forme se faufile à l'intérieur, comme glissant sur le sol de pierre, et se dirige vers l'autel.
Curiosité de la nuit et du lieux, le cœur est paré d'une éclatante lumière, tant que la pauvre âme se voit trompée, et s'agenouille pour prier, ne prenant garde que c'est à la lune qu'elle confie ses tourments.

Une main gantée déposent délicatement un coffret de petite taille sur le pavé. Un long moment de contemplation, une hésitation, puis l'autre main s'approche de l'objet, l'éclat d'un reflet de lumière suivi d'un cliquetis. Puis une main qui saisit d'un vélin posé dans le petit coffre, mais avant qu'elle n'ait le temps de le sortir, du bruit se fait soudain entendre. Serait-il déjà là ?

Des voix approchant de la taverne, des bruits de pas, il n'est plus temps, il faut fuir. Le couvercle est prestement refermé, message à l'intérieur. Le coffre est saisit par une main de la silhouette, qui paniquée se lève précipitamment, courant vers la sortie. Mais sans s'en rendre compte, l'encapuchonné, à la maladresse de laisser tomber au milieu de l'église ce qui semblait si précieux, et s'évanouit dans la nuit.

Au petit matin, le soleil revient reprendre sa place au-dessus du cœur qu'il emplit de sa douce lumière. Sur le sol brille un coffre de petite taille, il est orné de glyphes, dont l'un représente l'astre du jour. Il est fermé à clé.

Astrid_

L'esgourde fine, la diaconesse fulmine en entendant un bruit bizarre comme si quelque chose tombait en pluie à terre....... Tout ça pendant que ses frères grégoriens chantaient.

D'un bon elle fut près du lieu du délit........... se radoucit aussitôt en voyant la petite fille ramasser des cailloux qu'elle avait dû laisser choir à terre......... lui fait un grand sourire en dodelinant de la tête pour lui indiquer qu'elle n'en a plus pour très longtemps.

Un autre grand coup d'oeil circulaire pour essayer de voir le maire..... Ce cosson là à dénié ma demande il va me le payer .......suivit aussitôt par un regret d'avoir eu idée de vengeance.

Astrid remonte la nef, le moment du partage du pain et du vin.

Enfants du Très-Haut, venez à nos côtés pour partager le pain de la réconciliation, symbole de l'Amitié Aristotélicienne.

Après avoir béni le pain et le vin diaconesse se dégage légèrement de l'autel, et attend l'arrivée des Paroissiens pour donner à chacun un bout de pain et une gorgée de vin.

Dés que tout le monde fut de nouveau installé à sa place, la diaconesse poursuivit par la prière qui pour beaucoup était libératrice et annonçait la fin de la messe :

A présent, prions pour la Sainte Patronne des Flandres, Illinda.

Dieu est mon berzer.
ze ne manque de rien.

Dans les paysazes verdoyants…
Il rassérène mon âme.

Même quand ze vais dans la vallée de l'ombre de la mort, ze ne crains
pas le mal, parce que tu es avec moi : ton bâton et ton appui me
consolent.
Mon verre déborde.

C'est le bon et le zénéreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.
ze résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des Zours

Mais il restait les nouvelles.........

Bien après cette messe les informations!

Les nouvelles du villaze, comme tout le monde z'en ai connaissance de par mon pizeonnier.

Le maire ne daignant pas venir inaugurer la renaissance de notre église ze ne vois pas pourquoi z'irai faire de la promotion pour ses petites affaires dont ze ne suis pas plus informée que vous autres, ze ne peux que constater avec consternation que nous sommes payés une misère et que le pain reste à prix prohibitif. Enfin heureusement qu'il y a encore des personnes qui embaussent pour un prix raisonnable!

Sinon, un grand merci à tous ceux qui ont aidé pour l'arrestation des hérétiques, la restauration de l'église et le couraze que beaucoup ont déployé ces derniers zours. Le Très Haut vous en sera reconnaissant au zour du zuzement dernier........... z'en suis assurée.

Vous êtes tous invités en la cathédrale sur la gargote pour le couronnement du comte, ou ze suis attendue pour officier aux cotés de l'arsidiaconesse avec tout le clerzé de Malines.

Allez dans l'amour du Très Haut, priez pour vos amis et vos ennemis....

AAAAAAaaaaaaaaammmmmennnnnnn

La diaconesse n'a pas vraiment le temps de papoter sur la parvis de l'église comme les autres dimanche. On l'attend pour le couronnement du comte des Flandres.

Un petit signe à son amoureux................ pour sûr il va s'atteler à compter les dons des Tournaisiens et gens de passages ..............elle, saute sur son cheval et part au grand galop vers la gargote.
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Gwad

Trugarez demezell...
autant par trouble que par instinct, il lui avait répondu dans sa langue natale, mais se reprenait vite, et lui murmurait
merci... suivi d'un sourire... ils viennent de l'océan...
voilà une réponse qui allait, il n'en doutait pas, amener d'autres questions.

Et comme il voyait une certaine convoitise dans son regard d'enfant, lui faisait signe qu'elle pouvait garder le blanc galet. Il n'était pas à un près, même s'il donnait l'impression de les ramasser comme s'ils avaient été écus. Juste que ces petites pierres, et quatre cinq bouteilles étaient les seuls souvenirs physiques qu'il avait ramené de sa Bretagne.

Encore un sourire, et il se redressait, tentant de reprendre bonne figure, lançant quelques coups d'œil à droite, à gauche, inquiet de savoir s'il avait dérangé.

Eulaly_de_baylaucq

Quelques minutes plus tôt, alors que le yoyo maintenant largement sorti de sa poche montait et descendait sans bruit, elle avait essuyé le regard sévère d'une vieille bigote toute ridée. Le yoyo avait été prestement rangé et à nouveau, l'ennui avait repris sa place quand...

Ploc ploc ploc ploc plocplocploc

Eulaly regarde en direction du bruit et une y découvre respectivement des cailloux, une main, une tête, un sourire gêné.
Parce qu'elle est serviable, et aussi parce que c'est une bonne occasion de bouger un peu, la gamine descend du banc et s'accroupit pour l'aider.
Elle en prend un blanc mat et l'observe. On dirait un bout de lune.

L'envie est grande de le garder mais le jeune homme a sûrement vu qu'elle l'avait pris et elle le lui rend donc, en souriant un peu déçue.

Ils sont beaux tes cailloux. Tu les as trouvé où ?
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http://www.youtube.com/watch?v=MmvtVHHtRWo

Gwad

Il ouvrait les yeux et contemplait maintenant les rayons de l'astre saint, donnant aux pierres de la nef un éclat divin. Il se sentait transcendé par le lieu et l'instant... mais son attention fût soudain troublé par une sensation étrange, comme si sa poche soudain devenait plus légère...

Oh... non !

S'en suivait les sons étonnants d'une multitude de petits cailloux tombant en pluie sur le pavé de l'église, rebondissants, s'entrechoquant, bruits amplifiés par leur écho dans la résonance du lieu.

Gwad, fortement gêné de se faire ainsi remarquer, rouge aux joues se baissait prestement pour ramasser un à un les minuscules galets, ci un noir, là un couleur ambre... en saisissait un près d'une petite chaussure.
Levant les yeux, il constatait qu'elles appartenaient à deux jolies yeux bleus encadrés de blonds cheveux. Une fillette apparemment sage accompagnée de deux adultes également blonds, dont Sly, que Gwad avait déjà rencontré. Le jeune tournaisien en concluait qu'ils devaient être ses parents, et envoyait un sourire demandant, suppliant un peu d'indulgence pour sa maladresse.

Zeliejeanne

Comme à son habitude Zélie était en retard, mais cette fois ci elle avait la conscience tranquille. C'est que préparer une enfant pour l'emmener pour la première fois à l'église prenait du temps. Outre l'habillage pour lequel elle avait maintenant la main, il fallait la coiffer, et quand on regardait Zélie, on comprenait tout de suite qu'elle n'avait aucun don pour maîtriser les épis rebelles. Eulaly était un ange de patience mais ne pouvait retenir quand même quelques "Aïe !! Ouïe !! tu me fais mal, pas si fort". Une heure à tenter une zolie coiffure, pour finalement renoncer et lui laisser les cheveux lui tomber dans le dos et décreter que ça lui allait très bien.
Et puis il avait fallu aussi expliquer les choses de la religion. Pourquoi ceci, pourquoi cela, pourquoi se lever, pourquoi s'asseoir, pourquoi se taire, pourquoi parler tous ensemble ..... non non ce n'etait pas si simple !
Arrivée à l'église, main dans la main, presque en courant mais en riant bien fort.

Vite vite, mon ange, on va rejoindre Jo et il va pas être content Jo de notre retard, mais on va lui faire un magnifique sourire toi et moi hein ! les hommes ça marche aussi comme ça tu sais ..... je t'expliquerai.

Une fois dans l'édifice, Zélie reconnait de suite le dos de son époux et le rejoint sans tarder. A sa hauteur, elle glisse sa main dans la sienne et le regarde ... sourire 22 bis, celui qu'elle utilise quand elle a quelque chose à se faire pardonner.
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Eulaly_de_baylaucq

"Mais quel beau soleil ! Je vais pouvoir jouer dehors aujourd'hui !"

Ce furent les premières pensées de la gamine en se réveillant ce matin là. Elle avait enfilé ses braies avec une rapidité surprenante ayant déjà dans l'idée d'engloutir fissa un verre de lait et d'emmener sa tartine au jardin.

Oui mais çà, c'était ce qu'elle avait envie de faire pas ce que Zélie avait prévu.
Rattrapage par la chemise avant que l'oiseau ne s'envole.
On lui avait imposé un petit-déjeuner assise à table. Grumpf.

J'peux aller jouer maintenant ?

Ah non non. Toilette en règle, essayage de houppelandes, tirage de tignasse. Grumpf, regrumpf et reregrumpf.

Cà lui rappelait trop son ancienne vie. La pas marrante, quand il fallait toujours être tirée à quatre épingles, se tenir droite, parler convenablement, sourire parcimonieusement, réciter son alphabet sans roter (oui, tout le monde ne pourra pas savoir le pourquoi de ce dernier point mais si vous connaissez un peu Sly, vous pourrez aisément imaginer les choses qu'il lui apprend... et si vous connaissez Zélie, vous pourrez également vous imaginez ce qu'elle en aura pensé).

Bref, la voilà pomponnée comme il se doit pour aller à l'Eglise, la moue boudeuse, le regard tourné vers le jardin et la main bien dans la main de sa marraine.
Bon. La frustration avait été quelque peu réduite lorsqu'elle et Zélie avaient couru comme des dératées pour combler un apparent retard.
La course, elle aimait çà Eulaly. Pas un truc qu'elle avait hérité de son père assurément.

Citation:

Vite vite, mon ange, on va rejoindre Jo et il va pas être content Jo de notre retard, mais on va lui faire un magnifique sourire toi et moi hein ! les hommes ça marche aussi comme ça tu sais ..... je t'expliquerai.

Opinage (...nement ? ...nassage ?) de tête et elles arrivent. C'est grand, c'est plein de monde et çà résonne de chants transcendants (vu la tête des fidèles).
Et v'là Jo. Même de dos, on peut s'apercevoir qu'il a fait un magnifique effort de toilette. Il est sacrément beau. Bon... pas si beau que son parrain mais sacrément beau quand même.

Eulaly lui fait un sourire comme sa marraine lui a expliqué et s'installe entre ses deux tuteurs résignée à endurer la longue longue messe dont elle ne comprend pas grand-chose sinon qu'on doit bien écouter Aristote et que le Très-Haut protège les hommes.
'reusement qu'elle avait pensé à planquer son yoyo dans sa poche.
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http://www.youtube.com/watch?v=MmvtVHHtRWo

Gwad

Quelques notes de l'orgue faisaient soudain vibrer l'air, puis des voix mélodieuses emplissaient doucement l'intérieur de l'église, appelant chacun au recueillement de l'âme. Ainsi Gwad définissait-il ce qui était entrain de se passer autour de lui.

De l'église d'avant le désastre, il ne savait rien, puisqu'il était arrivé le jour de l'incendie, elle était déjà en flamme lorsqu'il y était entré la première fois, là aussi quasiment où il avait la connaissance de beaucoup en fait. Il fermait un instant les yeux, se concentrant sur la chanson, les voix lui semblait comme s'élever, yeux toujours clos, il levait la tête comme pour suivre les notes.

Alors lui revint en mémoire le doux visage de sa mère, le Très Haut sans aucun doute avait dû l'accueillir dans ce paradis tant convoité, il en était persuadé, tant elle était douce et pieuse.

Il se sentait tellement bien, qu'il se mettait lui aussi à chantonner, presque malgré lui, et bien évidement, sa voix non habituée à ce type de chant, était tremblotante... ben il chantait faux quoi...

Slystaline

L'homme que l'on nomme Sly ou Jo, est vêtu de ses plus beaux -et plus voyants- atours. Au Sans Nom la sobriété! Il a décidé de faire dans le clinquant ce dimanche matin, dans le qui brille.

Il se signe et se dirige vers le tronc à offrandes, dans lequel il met la somme extravagante de 500 écus.
500 écus, c'est une fortune pour un vilain, pour un gueux.

D'autant qu'officiellement le gueux en question travaille régulièrement à la mine, cultive un lopin de terre et fait tourner un moulin. Des revenus oui, de quoi vivre modestement, si fait... Mais pas de quoi pavoiser tout de rouge vêtu, ni faire des dons énormes.
Mais.
Mais le Tournaisien a des sources de revenus parallèles. La vente d'eau de vie, alcool de pommes et de prunes. Les paris... Les combats clandestins d'animaux...

Des activités indignes d'un parfait Aristotélicien... Peut être que le jeune homme pense qu'une place au Paradis solaire s'achète ? Peut être qu'il cherche une compensation, une quête d'un équilibre cosmique ? Ou peut être a-t-il conscience que le propre de l'humain est d'alterner entre le Vice et la Vertu, entre le Saint et le Débauché ?
Ca peut être complexe un coquelet blond.

En tout cas il se dirige vers les bancs de droite et s'assied derrière Gwad.

Astrid_

Petit à petit l'église de Tournai s'emplissait........... Astrid n'en voulait aucunement aux retardataires.

Chacun savait que ce serait grand jour et la diaconesse était reconnaissante à tous ceux qui avaient oeuvré pour la restauration du lieu. Elle voulait aussi leur montrer que l'incendie avait finalement fait beaucoup moins de dégâts que ce que la rumeur voulait bien faire entendre.

Pour cette messe exceptionnellement, il ne sera pas lu un passaze du livre des vertus. Mes frères Grégoriens ont accepté de se déplacer pour l'occasion.

Il est conseillé pendant le sant de bien regarder autour de vous la splendeur de la maison du Très Haut et de constater que l'incendie n'a pas toussé aux sozes temporelles et précieuses qui ornent le monument.

........regard mystérieux et bienveillant à l'attention d'Eilhin......... ose à peine lancer un oeil en direction d'Amaurie et rougit très vite..........avant de reprendre ..........

Plus que ce que vous pouvez voir de vos yeux........... Il est certain que cet incident a révèle dans l'âme de plusieurs des sentiment qui d'amour, qui d'amitié, qui de compassion.......qui de reconnaissance.

Levant le bras droit vers le balcon elle fait signe aux frères qu'ils peuvent commencer

Ecoutons, en nous rappelant que le Très Haut n'est qu'Amour

http://www.youtube.com/watch?v=F7c44bXST-o&feature=related
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Gwad

Gwad avait été réveillé en sursaut ce matin là... un raisonnement infernale faisait trembler les murs de sa modeste chaumière.

Regardant par là fenêtre, il vit dressé juste devant chez lui... une nouvelle église qui semblait avoir poussée sur les ruines de l'ancienne.
Le soleil radieux en ce matin d'hivers, donnait au clocher un éclat divin.

Prestement, il allait faire un brin de toilette, enfiler ses seuls habits, et se dirigeait vers l'édifice, gravit les quelques marches du parvis, et penetrait dans le lieu saint. La quiétude intérieure calma le tempérament du jeune tournaisien, et se souvenant des prières que lui avait enseigné sa mère, il se prit à murmurer...

Je crois en Dieu, le Trés Haut tout puissant
Créateur du ciel et de la terre, des enfers et du paradis
Juge de notre âme à l'heure de la mort....
tout en récitant le crédo, son regard voyageait dans la sainte maison... les arches, les vitraux, l'autel...

Fergal

Premier dimanche depuis la réouverture de l'Eglise, la rouquine n'allait sûrement pas manquer l'évènement, et c'est donc sans surprise qu'elle arrive dès les premiers tintements du tocsin. Un sourire et un chaleureux salut de la main pour la diaconnesse aussi rousse qu'elle, et Eilhin vient prendre place sur les bancs de l'église, son Livre des Vertus dans les mains.

Un frisson glacial la saisit malgré elle lorsqu'elle laisse son regard errer autour d'elle, souvenir de ce terrible incendie où elle avait bien faillit périr. Mais elle secoue rapidement la tête de droite à gauche pour oublier ces sombres et bouillants évènements. La rouquine n'est pas du genre à vivre dans le passé, et cette fois encore elle ira de l'avant, quoiqu'il advienne.

Elle espère que nombreux seront les paroissiens présents à cette messe du renouveau, et même si la non encore baptisée tribun ne peut pour le moment communier, elle sera là, bien présente pour célébrer le Très Haut dont elle compte très prochainement rejoindre la famille.
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Astrid_

Astrid sort de la sacritie revétue de son aube d'officient. A la lumière du jour l'église lui semble d'une clarté nouvelle, normal les murs viennent d'être repassé à la chaux..........à son arrivée sur le devant du transept un ray de soleil traverse le vitrail qui n'a lui subit aucun domage..... Astrid y voit là encore un signe.

D'une voie claire et sereine elle annonce le début de la messe.........

Bienvenue dans la maison du Très Haut

Ensemble reconnaissons que nous sommes d'humbles pésseurs

Le Très Haut est amour, il nous a accordé la confession pour pouvoir nous laver de nos fautes. Personne n'a de place priviléziée auprès de lui.

Son pouvoir est sans limites et il nous zuzera à notre mort. C'est pour cela que nous nous devons d'espérer touzours de notre prossain car il peut à tout moment se repentir et obtenir le pardon divin.

Récitons ensemble le crédo.

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Amaurie

sonnent les cloches sonnent alors que le jeune d'Apperault déposait ses miches sur les étales du marché.
Sonnent les cloches sonnent alors qu'il courrait pour se rendre à l'office.

Pénétrant de justesse dans l'église Amaurie alla s'assoir sur son prie Dieu attitré au premier rang pour suivre l'office puis voyant Astrid lui faire les gros yeux il se rappela qu'il devait garder le tronc près du bénitier.
Il s'y rendit donc suivant la cérémonie debout, appuyé sur une pilasse attendant les dons de la fin d'office.

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Astrid_

Je dois déplacer mon perso donc on dira que la messe continue. Soyez pas sage avec Astrid, tout en ayant conscience qu'elle peut se mettre en colère contre votre perso mais pas contre le joueur qui est derrière.

Merci censeur je sais que ce que j'écris ci dessus est exactement la règle du jeu..... Mais parfois il est préférable de le rappeler.
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Maryse

La flamande prend le temps de venir se recueillir , son court séjour sur Tournai ne lui laisse que de très rare moment pour la balade , mais la Diaconesse ne veut pas sans retourner sur la Capitale , sans venir réchauffer son coeur et prier .

Poussant la lourde porte Maryse constate que les réparations sont une réussite , l'édifice est magnifique .

Traversant l'allée doucement observant l'église dans tous ses recoins , la diaconesse s'assoie près de l'Autel et les mains jointes prie en silence , profitant d'un moment calme .
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Astrid_

Ce premier dimanche de février marquait une nouvelle ére dans la vie de la jeune diaconesse............ depuis les évènements, sa Bonne Bérénice n'était plus la même. Il faut dire qu'elle avait douillé la pauvre femme!

Fort heureusement, était arrivés de façon opportune les frères Mac Ouille. Jumeaux dont Bérénice c'était occupé lorsqu'ils étaient enfançons.Astrid ne savait rien du passé de Bérénice, ni des jumeaux......... Ils étaient arrivés le jour où l'on avait eu besoin d'eux et étaient restés vivre au presbytère.

Un autre évènement avait amené la jeune diaconesse à garder tout ce joli petit monde, sa marraine trop occupée lui avait confié la garde de sa jeune demie soeur Marie-Adelaïde et de l'enfançon Godfried.

Maurice le colosse embauché au Te Deum acceptait gentiment d'escorter les jeunes femmes et les enfants.......... Un peu idiot le Maurice, c'est vrai qu'il avait l'air d'un "empaillé" droit comme un I dans son coin en taverne. Cependant il était serviable et accompagnait les résidents du presbytère de bonne grâce quand on le lui demandait......

Attigny avait prêté de quoi financer les travaux nécessaire pour restaurer la petite église de Tournai. Aujourd'hui il ne restait qu'une partie de la toiture à recouvrir.............. Pour rembourser il ne restait plus qu'à compter sur la générosité des fidèles de Tournai.

Un tronc était mis là près du bénitier pour les dons, Astrid avait prévu d'y poster son tendre. D'un les écus déposés là ne manqueraient pas d'éprouver son avarice, vice qu'Astrid comptait bien lui oter un jour.............. D'une autre façon plus pratique Amaurie avait la capacité de pouvoir compter les écus d'oreille, de loin à la carnation de son aimé la diaconesse pourrait connaître l'état de la collecte.

Au premier blanchiment, ce serait signe que des écus ne lui revenant pas commençaient à s'entasser.......... ensuite il passerait du rose au carmen pour en arriver au vert......... et si par hasard le garçon quittait l'office pour aller vomir.......... La diaconesse saurait que les villageois avaient été si généreux qu'elle pourrait donner un surplus au dispensaire. Car c'était bien dans cet établissement que des dames s'occupaient des plus démunis.

En prière depuis des heures, il était temps d'aller sonner les cloches. On approchait des 10 heures et il fallait appeler les fidèles...........

Contrairement à ce qu'on pourrait imaginer, sonner les cloches ne représentait pas un mauvais souvenir pour la diaconesse. Elle retrouvait le plaisir qu'elle avait toujours eu à se balancer le long de la corde.

Bien sûr les dons sont fictifs........ vous pouvez donc être généreux. On ne vous demandera pas les écus non moins fictifs, mais si précieux............ que vos persos possèdent IG

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Malycia

Dans un recoin de l'édifice, non loin quand même de l'allée principale pour tout de même observer, écouter ce qui se dit et se passe non loin là devant elle, l'épineuse s'était installée, tout à côté du flibuscuré qu'elle avait repéré et surtout ses bouteilles qu'il distribuait, tant qu'à s'emmerder autant le faire en bonne compagnie, je parlais de la bouteille par du blond tournaisien.
Bon d'accord je suis vilaine, j'avoue, il est de compagnie agréable, voir un peu plus parfois quand il est dans un bon jour, mais je n'en dirais pas plus à son sujet faut pas pousser non plus et trop le faire mousser il pourrait en prendre l'habitude.
Bref, tout avait l'air de bien se passer, enfin ça dépendait pour qui, pour une certaine Beeky la remarque cinglante de l'archevêque avait du lui rester en travers de la gorge, ah cette brave femme, pas si brave qu'elle ne veut bien le laisser paraitre, et on parlera de la bonté d'âme des gens d'église après ça....

Dans les dents! t'as entendu ça?

Se tournant vers son voisin éméché tout en vidant à son tour discrètement une longue gorgée de l'alcool qu'il lui avait filé.

C'est pas frelaté au moins ton truc.
Sinon je vais tout vomir sur toi ça ferait désordre
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Tibere

Vers les deux futurs baptisés.

A genoux ! A genoux devant Dieu !

- Veuillez répéter tous deux après moi votre serment...

D'un ton solennel, il prononce le texte sacré phrase après phrase, laissant entre chacune le temps de répéter.

- Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.

Je reconnais l'Église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu

et je jure de lui rester fidèle, ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur Terre de l'Être divin.

J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.
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Archevêque de Malines. Général de la Compagnie d'Aristote.

Florestan42

Légèrement...voir très agacé par l'intervention de Beeky auprès de l'archevêque, le jeune tournaisien s'efforça d'y prêter peu d'attention.
Puis sur ordre de Tibère, il s'agenouilla et s'exécuta à répéter le serment

Citation:

- Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde

Citation:

Je reconnais l'Église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu

Citation:

et je jure de lui rester fidèle, ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur Terre de l'Être divin.

Citation:

J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.

Citation:

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.
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Beeky

Toute à ses prières, comme on lui avait ordonné, la dame lèva instinctivement le chef lorsqu'elle odit le serment d'allégeance aristotélicien.

Parcourant l'assistance, elle put percevoir chez certains, leur incompréhension totale de ce qui c'était passé. Il eut esté plus coutumier chez eux de répondre "Mon cul, ouais !" mais que nenni, la diaconesse devait obéissance, elle obéissait, priant pour que cette leçon d'humilité soit comprise par les renégats du comté...

Dieu est tout puissant, il peut éveiller les consciences à tout moment, pour peu qu'on laisse son coeur entrouvert... La vicomtesse ouvrit son livre d'heures à la page du serment d'allégeance, le parcourut des yeux religieusement et se manda si les candidats au baptesme comprenaient que Dieu estait la cause efficiente et finale du monde...

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Retour en douceur (ou pas ^^ ) après un long WE...

Eulaly_de_baylaucq

Citation:

A genoux ! A genoux devant Dieu !

Eulaly, encore étourdie par le sentiment si intense qui l'avait à peine secouée, lâche la main de ses parrain-marraine et s'agenouille devant l'archevêque au côté de Florestan.
D'un revers de manche, elle essuie ses joues encore mouillées et répète d'une voix de moins en moins tremblante, de plus en plus assurée :

Citation:

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.

Citation:

Je reconnais l'Église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu

Citation:

et je jure de lui rester fidèle, ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur Terre de l'Être divin.

Citation:

J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.

Citation:

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisée et serviteur de Dieu tout puissant.

Jamais Eulaly ne s'était sentie aussi humble qu'en prononçant ces mots. Elle qui, malgré l'autorité de ses tuteurs, s'était toujours sentie libre comme une sterne volant au-dessus de la mer, découvrait que d'accepter, de son plein gré, de se soumettre à l'autorité de Dieu n'était pas quelque chose de difficile. Au contraire, çà la soulageait finalement d'un grand poids.

Soudain légère, tellement légère, elle tourne la tête vers Florestan qui vient lui aussi de prêter serment et lui sourit radieuse.
Vivre ce moment merveilleux avec lui n'avait pas été prévu. Cà c'était trouvé comme çà. Concours de circonstances.
Et elle se demande à l'instant, en lui souriant, si çà n'est pas un clin d'oeil du Très-Haut.
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http://www.youtube.com/watch?v=MmvtVHHtRWo

Tibere

L'évêque écoute avec attention les mots prononcés. Puis il s'empare d'une coupe en or rempli d'eau que lui tend un novice.

Par l'aspersion, Dieu détruit l'être existant par hasard pour faire naître, engendrée d'en haut, la personne née par dessein. Lors de cette humanisation, vous rejoins la communauté de Dieu qui demande à votre âme de chercher la Vertu, à votre esprit de connaître la Raison car, en vérité, Aristote commande que l'homme s'immortalise pour faire vivre la partie la plus noble qui est en lui, petite par sa masse mais qui, par sa puissance et sa valeur, dépasse tout.

Ayant achevé ces mots, il s'approcha d'Eulaly et, tenant avec révérence la coupe liturgique, fait couler sur le front de la femme l'eau consacré. Il fait de même pour Florestan

Je vous baptise, toi Eulaly et toi Florestan, au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’Amour du Père de l’humanité.

Reposant sur l'autel la coupe, l'officiant attrape un linge immaculé et le propose aux eux baptisés. Il se retourne ensuite, dans des gestes mesurés, et allume des cierges qu'il tend à chacun des parrains/marraine.

Recevez de votre parrain et de votre marraine cette lumière, si fragile et pouvant pourtant être si puissante, symbole de la chaleur du Paradis solaire où se retrouveront les âmes vertueuses, symbole également de la foy qui brûle en chacun de nous et qu'il vous appartient désormais, à tous les deux, de faire grandir, d'entretenir, de partager. Car il vous appartient de rendre à d'autres l'aide et l'Amour que vous avez reçus, de tendre la main pour montrer à ceux qui vous entourent le droit chemin, de les accueillir à votre tour dans cette grande famille qui est désormais vôtre.

D'une petite pochette de toile, il sort ensuite deux médailles émaillées de cyan et portant une croix d'argent.

Voici la médaille des fidèles aristotéliciens. Portez-là avec fierté chaque jour que Dieu vous donnera car vous savez désormais ce qu'elle représente. Elle vous rappellera toujours que le choix vous appartient de vivre dans la foy, la vertu, l'Amitié et le bonheur.

Bienvenue et félicitations à vous deux !
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Archevêque de Malines. Général de la Compagnie d'Aristote.

Zeliejeanne

Zélie reçut le cierge offert par l'évêque. Elle le prit d'un mouvement lent qui traduisait la sollenité du moment. Ce geste prenait pour elle tout son sens. Elle se tourna ver Eulaly en lui souriant, lui tendit la lumière, celle qu'elle avait espéré être pour sa pupille, celle que sa pupille avait été pour elle. Elle avait l'impression de lui permettre par ce geste, de prendre son envol, de lui dire "va ! et suis ton chemin, que cette lumière l'éclaire, et te permette de rester dans ton droit chemin."
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Nevgerel

Nevgerel qui avait élu la position agenouillée comme la plus adéquate pour s'adonner à la prière liquide fut proprement touché par le miracle aristotévicieux en découvrant comme le cierge offrait de sublime contre jour dans le tissu des robes. Espérant qu'il franchisse le plus grand nombre de mains féminines, il poursuivit sa dévotion spiritueuse en luttant contre le strabisme qui l'emmenait à vouloir révérer les éclats dorés qu'il donnait à la poitrine de Beeky penchée dans ses bons vœux.

Phalito ergo sum, murmura-t-il tout convaincu sur l'instant des grâces et des beautés du culte.

Palatina

Palatina avait promis de passer au baptême de son amie , elle rentra discrètement dans l’église, s’assit au fond, regardant tout autour , admirant l’endroit .
Ils étaient tous très bien vêtus, la cérémonie était déjà bien engagée.
C’était la première fois qu’elle assistait à une telle cérémonie, tout était magnifique .
Emue , elle regarda Eulaly et Florestan. Elle les écouta réciter leur credo, les paroles prononcées par L'évêque qu’elle n’avait jamais vu auparavant, priant avec eux.
Son attention fut attirée par le manège de certains , elle avait du mal à rester concentrer sur les paroles religieuses voyant une bouteille circuler sus les prie-dieux pendant l’office, un sourire malicieux s’afficha sur son visage .
Ils semblaient déjà ivres , elle espérait qu’ils n’allaient pas faire de trouble pendant la cérémonie de baptême .

Les cierges faisaient une belle lumière chaude sur les visages , une sorte de lumière éthérée et dorée . Elle se sentie transportée par l’ambiance mystique du lieux .
De beaux et nobles chevaliers étaient là a genoux et priaient pour l’âme du jeune couple. Elle n’ avait jamais vu ainsi Zelie et Jo.

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Audelia

Code:

va ! et suis ton chemin, que cette lumière l'éclaire, et te permette de rester dans ton droit chemin

Un sourire s'étale sur le visage d'Audélia, ramenant ainsi la paix malmenée par l'intervention de Beeky sur ses traits fatigués.
Encore debout au fond de l'église, à quelques mètres du dernier banc, elle laisse un moment ses pensées vagabonder.

La lumière éclaire de façon si différente le pelerin, selon le chemin qu'il a choisi,
L'obscurité des uns signe l'éclaircie des autres.
Au nom d'un même nom, les agneaux se divisent...
Elle est en paix avec ses actes.
Regrette seulement les propos déformés en place publique, les conversations stériles ...
Elle secoue la tête en silence, chassant ainsi sa tristesse.

Pour l'heure, elle prie pour Eula et pour Florestan, pour que leur vie, qui ne manquerait pas d'embuche , soit la plus douce possible.
Elle se fait un serment aussi.
Elle sera là pour eux.....
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Eulaly_de_baylaucq

Un fier sourire se dessine sur le visage clair d'Eulaly lorsque Tibère leur dit qu'ils entrent à l'instant dans la grande famille des aristotéliciens et leur remet le médaillon.
Eulaly regarde sa marraine lui tendre le cierge, lui sourit tendrement, le prend avec autant de solennité qu'elle et interrompt le silence pour dire d'une voix empreinte d'émotion :

Merci Monseigneur Tibère d'avoir bien voulu me baptisée faisant fi des apparences. J'essaierai d'en être digne... de toutes mes forces.

Se tournant vers l'assemblée des fidèles :

Merci à vous tous, mes amis, d'être venus. C'était important pour moi que vous soyez tous là pour partager ce moment important de ma vie.

Se tournant ensuite vers Zélie, Jo et Blacky :

J'en ai souvent voulu à mes parents de m'avoir abandonnée, même si... Ils n'y pouvaient rien. J'étais alors trop petite pour comprendre.
Aujourd'hui je leur dis merci.
Merci parce qu'ils ont fait en sorte que je sois placée parmi les gens les plus extraordinaires qui soient.
Merci de m'avoir recueillie, élevée comme votre propre fille, merci à vous d'avoir fait de moi ce que je suis.. Mes parents doivent vous être bien reconnaissants de là où ils sont.
Et moi... Ben... Moi je vous aime et il me faudrait plusieurs vies pour vous dire à quel point. Maintenant j'ai grandi et je peux vous promettre qu'à mon tour, je serai toujours là pour vous. Encore merci.

Un doux sourire aux siens, elle embrasse chacun d'eux tendrement avant de poser son regard sur son fiancé pour lequel elle n'a pas de mots à l'instant, juste cette étincelle dans les prunelles qui lui fera comprendre qu'il est son avenir.
La prochaine fois qu'ils s'agenouilleraient ensemble devant cet autel, ils se promettraient d'autres choses.

Le silence plein d'émotion plane. Elle frappe soudain très fort dans ses mains.
Bon !
C'est pas tout çà mais c'est qui qu'a faim ?! Parce que ma marraine a préparé un de ces festins ! J'vous dis pas ! Et je suis sûre que toutes ces émotions vous ont creusé. Le dernier arrivé a un gage !

A Tibère plus doucement :

Vous y êtes le bienvenu Monseigneur. Essayez juste de courir plus vite qu'eux, çà m'embêterait quand même que le gage soit pour vous...
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[RP] L'Eglise de Tournai