[RP] L'aileron de rouquin: taverne/auberge municipale

Mercutio_

[En Salle]

Il avait fait longue route et venait d'arriver fatigué, épuisé. Une taverne rien de mieux pour un homme qui a soif. Soif de vie, soif de souvenirs peut-être... Mercutio homme imposant de par sa carrure, la tête haute ne laissant point paraître ce qu'il est, entra en taverne ne connaissant personne. Il alla s'asseoir dans un coin sombre entendant les personnes qui chuchotaient. Il lança un regard vers ce qui semblait être la tavernière puis décida d'attendre cette belle créature lui venir en aide pour lui donner à boire. Certes il ne refusera pas une bonne bière peut-être deux, trois ou plus on verra...
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Imagine

Remontant de la cave, elle se penche ranger quelques bouteilles derrière le comptoir et après elle pourra y aller. Elle passait juste réapprovisionner et récupérer les écus laissés par les habitués. Ici , en l'absence de la tavernière on se servait soi meme et laissait l'appoint dans la panière posée sur le petit fût de chouchen .

Elle se redresse au bruit de la porte d'entrée qui grince. Un homme assez imposant qu'elle n'a jamais vu, traverse la pièce et va s'installer sur la table dans le coin. Elle s'attendait à ce qu'il passe sa commande à haute voix mais non, il attend. Elle hésite un moment puis longe le comptoir et se dirige vers lui, un sourire doux aux lèvres.

- Demat, Vous désirez ?
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Vincen

Vincen arrive dans la taverne espérant pouvoir y parler à Gin de la journée de mercredi. Il a déjà préparé la visite du domaine et repéré l'endroit, sur la plage, où ils feront la course.

Il apercoit un nouveau venu à l'écart. Grand et l'air sombre, il déclare vouloir rencontrer son frère. Vincen le trouve étrange et un peu hautain.

- Mon frère s'appelle Laffreux.

- Je le connais, répondis-je, il ne vous ressemble pas.

- J'espère bien! s'exclame-t'il

Vincen, intrigué, aimerait lui parler un peu plus mais il sort de la taverne sans un mot.

Mercutio_

Perdu dans ses souvenirs, une voix féminine l'en sortit.

Citation:

- Demat, Vous désirez ?

Il tourna la tête apercevant le corps remontant toutes ses formes jusqu'à son doux visage reflétant le soleil de par sa chevelure. Il lui fit signe de tête qu'il désirait à boire ne sachant trop comment cette taverne fonctionnait.

Bonjour gente dame, oui une bière.

Il s'informa aussi des activités des lieux puis évoqua le pourquoi de son arrivée dans ce village.

Je cherche mon frère... Laffreux...

Un grognement sortit de sa voix rauque comme si ce nom l'exaspérait. D'autres voyageurs entrèrent, des nobles de par leur vêtement. Ce sont des irlandais parlant anglais, il fit connaissance en donnant un baise-main à la dame et révérence à l'homme. Il échangea quelques mots avec la dame et son Seigneur. Au moment où il s'informa à savoir s'il y avait un tribun, un homme entra l'air certain.

Citation:

- Ici

Enfin il lui dit qu'il cherche son frère se prénommant Laffreux. Et celui-ci de répondre qu'il le connait. Devrais-je être ravi de savoir que j'atteindrai mon but plus rapidement que je ne le croyais? Le questionnement me ronge, me reconnaîtra-t-il mon propre rival de frère? Je n'en sais trop. Il se fait tard et l'épuisement m'affaiblit. Tout est trop précipité, j'avala d'un coup ma bière. Le couple anglais sortit de la taverne et je fis de même disant que je reviendrai à l'aube. Du haut de ma carrure je me déplaçai longeant le mur saluant la belle aux cheveux dorés m'imprégnant de son jolie visage et lui laissant que mon regard profond rempli de mystères.
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Vincen

Vincen était intrigué. Comment cet homme avec une telle prestance pouvait être le frère de Laffreux. Ce ne devait sans doute pas être la même fratrie. Il n'avait croisé Laffreux que très rapidement sans vraiment lui avoir parlé mais il n'en gardait pas le souvenir de quelqun de sûr de lui.

Assurément, sa curiosité le piquait. En qualité de jeune tribun, il se devait d'accueillir les nouveaux arrivants mais aussi, se dit-il, d'être à l'écoute des personnes de passage.

Vincen se parla à lui-même:
Après tout, cela ne te regarde pas Vincen!

Imagine

- Bonjour gente dame, oui une bière.

Elle lui sourit et tandis qu'il l'interrogeait sur les activités du village, elle le détailla dans la pénombre. Plutôt charmant, il semblait avoir de bonnes manières. Tout en répondant à ses questions , elle se déplaça derrière le voyageur, tirer les rideaux des fenêtres et ouvrir les volets.

- Je cherche mon frère... Laffreux...

Occupée à coincer un volet. un "Oh laffreux ? " lui échappa. Elle se retourna se placer devant l'étranger ... Ah oui vraiment charmant... mais se ravisa aussitôt !

- Laffreux.. hum ça me parle .. il me semble l'avoir croisé mais rapidement je ne sais même s'il est encore à Tréguier.

Elle lui ment. Elle parle souvent à Laffreux... et quelques heures plus tôt encore dans la taverne de Caled, son beau-fils. Mais elle ne connait pas cet homme et ne sait ce qu'il lui veut. Ce ne serait pas la première fois que quelqu'un est recherché ici pour d'obscures raisons.Elle s'apprêtait à l'interroger un peu plus sur son soi- disant frère. Ils ne se ressemblaient vraiment pas. ils avaient tout deux de longs cheveux mais là s'arrêtaient les points communs. Elle fut prise de court par de nouveaux clients qui débarquaient.

- Je vous porte votre bière Messire !

Elle l'abandonna momentanément , le temps de saluer les nouveaux arrivants qui ne parlaient pas français, elle remplit une chope de bière et attendit que le beau brun termine les présentations avec les anglais, pour lui apporter sa boisson. Ils reprirent conversation.

- Oui bien sur, nous avons un tribun. C'est Messire Vincen. Il passe assez souvent boire un coup. Il a aussi son bureau sur la halle, ce n'est pas très loin d'ici et..Encore interrompue par .. Vincen qui arrivait.

- Et bien quand on parle du loup ! Je vous laisse Messire, je vais m'occuper des clients.

D'un signe de tête elle prit congés et alla rejoindre les anglais déjà installés. Elle sourit au passage à Vincen qu'elle avait vu plus tôt dans la matinée et s'affaira à essayer de comprendre ce que voulaient boire non pas les anglais mais des irlandais au final. Aucun importance pour elle, elle ne savait parlé ni l'une , ni l'autre langue. Tout juste quelques mots.
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Imagine

Elle débarque en catastrophe. Ouvre la porte de la taverne, toute essoufflée. Ouvre vite les fenêtres. Elle jette un coup d'oeil dans la salle .. Zak est partie depuis des mois,, elle était chargée de venir de temps en temps entretenir mais heu.. voilà quoi ! Elle regarde les coins du plafond, s'équipe du balaie et enlève les quelques toiles d'araignées . Un regard sur le comptoir...pas de traces. Elle file vite derrière, rien à laver. Tout est nickel. Il faut dire qu'elle a bénéficié du calme plat de la période. Pas un chat qui n'ait osé s'aventurer ici, depuis sa dernière visite. La cave est vide et les futs aussi. Donc pas de miracle. Elle claque la porte de la taverne et se dirige vers la maison de zak. Starine l'y attend.
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Zakarine

Elle avait chevauché sans s'arrêter depuis Saumur. Zakarine entra dans Tréguier, les cheveux aux vents. La poussière la recouvrait entièrement. Elle ressemblait plus à une bohémienne qu'à la dame qu'elle était jadis.
Mais elle retrouvait enfin son village chéri. Malgré le calme plat qui y régnait, elle n'aurait jamais voulu déménager, trop de souvenirs la retenaient là..

La rousse observait chaque maison, chaque arbre. Tout à coup, elle vit l'auberge municipale. Un grand sourire se dessina sur ses lèvres. Zak tira sur les rennes de son cheval pour ralentir son allure et le dirigea en direction de la taverne municipale.

Allez, Coco! Hue!

Arrivée devant l'auberge, elle s'arrêta et descendit de sa monture. Une chose l'intrigua cependant. On avait opéré un changement. Elle lut la pancarte en soupirant: L'aileron de rouquin n'existait plus. Il avait été remplacé par un nom plus que banal: L'Auberge Trécorroise

Elle se demanda combien de changements avaient eu lieu depuis son départ de Tréguier. Elle avait peur de ne plus reconnaitre grand-monde, à part quelques amis et sa sœur qui devait être arrivée du sud.

Il était encore tôt pour les réveiller, alors elle décida d'aller boire une boisson chaude avant de rentrer chez elle prendre un bon bain. Zakarine poussa la porte de l'auberge. Elle chercha des yeux le ou la tavernière qui devait l'avoir remplacée depuis le temps...

Demat! C'est moi, Zakarine. Je suis de retour! Hého! Il y a quelqu'un?

Comme personne ne répondait, elle fit comme avant son départ. Zak alla dans la cuisine et fut ravie de voir que rien n'avait changé. Tout était à sa place, comme le jour où elle était partie pour la guerre..

Par habitude, elle prépara quelques crêpes pour accompagner sa tisane à la menthe et au miel de lavande. Une bonne odeur s'échappa de la cuisine. Malgré le froid, elle ouvrit la fenêtre en se disant que ça allait surement attirer les gourmands Trégorrois. Il doit bien y en avoir encore quelques uns! Autrefois les tavernes étaient pleines.. Ce temps reviendra-t-il un jour??

Un fois son repas préparé, elle s'installa à une table et mangea de bon appétit. Elle dégustait lentement en prenant tout son temps. La rouquine savait pourtant qu'elle repartirait très bientôt. La guerre allait reprendre et elle allait de nouveau se battre. Pour le moment, elle voulait penser à autre chose, prendre un vrai repos: le repos du guerrier. Ses cicatrices physiques étaient bien camouflées sous sa robe, celles de son cœur enfouies au plus profond d'elle-même. Elle voulait tout oublier , le temps de son séjour dans son cher village marin..

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Le temps était passé très vite et la matinée était déjà bien entamée. La rouquine avait terminé son encas.
Elle, qui espérait croiser quelques habitants, fut bien déçue de n'avoir vu personne dans cette auberge qu'elle avait ouverte avec Monsieurpatate, du temps où il était maire, juste avant la guerre..

Zakarine débarrassa la table, fit la vaisselle et sortit de la taverne. Elle reprit le chemin de sa maison à dos de cheval, en dehors du centre du village..
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L'aileron de rouquin: taverne/auberge municipale

Vincen

Imagine

Vincen

Zakarine

Imagine

Gin entra dans la taverne de Zak, salua les quelques clients qui discutaient et s'affaira à passer un coup d'éponge sur le comptoir, laver les verres et les ranger puis finit par balayer la salle. Oui elle a fait lever les pieds aux clients pour pouvoir passer le balai dessous. Dans l'état dans lequel ils étaient d'ici 5 mn ils n'en auront plus souvenir.

Elle vérifia les niveaux des fûts, descendit dans la cave et en rapporta quelques bouteilles au comptoir. Un dernier coup d'oeil dans la taverne puis elle quitta les lieux sans saluer les clients. Ben voui, quand elle est entrée personne ne lui a répondu alors elle ne va pas non plus tendre l'autre joue.
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Mercutio_

Perdu dans ses souvenirs, une voix féminine l'en sortit.

Citation:

- Demat, Vous désirez ?

Citation:

- Ici

Fenrislepal

Fenris entra dans la taverne municipale déserte -comme le reste de la ville d'ailleurs soit dit en passant- et placarda son affiche sur un tonnelet posé sur le comptoir... au moins il était sur que quelqu'un la verrait avant d'être trop bourré...

OYEZ! OYEZ!

COMME VOUS LE SAVEZ,OU PAS,LA BRETAGNE EST EN GUERRE... DANS CES CIRCONSTANCES,LE ST JARKOV EST EN ALERTE PERMANENTE EN CAS D'ATTAQUE VENANT DE LA MER!!! MAIS POUR ÊTRE EFFICACE IL LUI MANQUE 4 MATELOTS! SI VOUS VOULEZ DEFENDRE VOTRE VILLE ET VOTRE PATRIE CONTRE LES INFAMES FRANCOYS,CONTACTEZ MOI!

C'EST URGENT!!!!!

Fenris LePal
Captain du Saint Jarkov

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Aimé de Folie
Papa d'Elisabeta
Ex-Maire de Tréguier(x4)
Patron de la taverne/auberge "l'antre de Folie"
Capitaine intérimaire du Babby
Quand trop c'est trop,c'est encore pas assez...

Caled

Entrer ou ne pas le faire.

Il n'avait eut aucune difficultés à quitter le monastère, ses dernières années avaient conservés sa forme, son passé de soldat vivaient toujours en lui. Dérobé les clés aux père gardien lui avait pas été plus aisé d'échapper a une horde de Normand. Plus facile que de resté debout sur le pont du Grand Croque par des jours de grand vent.

Il devait revoir les siens.

Il avait du traversé la rivière à la nage. Il ne savais pourquoi mais les miliciens avaient décidé de ne pas bouger lors de leur ronde. Et lui ne voulais pas se faire voir.

Tréguier il y étais né et y avait toujours vécu en dehors de ses trois long voyage en France. Il n'avais rencontré personne dans les ruelles sinueuses. Du petit bourg.

Il avais commencé par aller voir son père, qui de son sommeil bruyant avais rassuré es craintes du fils, celui ci allait toujours aussi bien.

Il s’était ensuite dirigé vers leur demeure. La sienne, et celle de Gin. Un pincement au coeur le gagna. Ces dernières semaines elle lui avait manqué, et pour son silence il se maudissait

Personne. Il craignait de ne pas les voir. Ceux pour qui il avait raccroché. Ceux qui occupaient son âme. Il finit par faire le tour. La belle jument etait la. Il résista à l'envie d'aller voir sa complice et amie de toujours.

Pris la direction du centre ville, passa devant les taverne une a une. Quelques poivrots trainant ca et là. Il finit par s'arreter. il vit d'abord Silène, puis Gin.

Il sourit reconnaissant sans peine ses cheveux blond. La lumiere des flammes y apportant des reflets. Elle lui tournait le dos. Mais il s'en moquait. Elle etait là. Ils allaient bien. Elle le lui avait dis.

Il eut un instant l'envie de la prendre dans ses bras, de lui dire son amour. Mais il ne devait pas, pas encore. Pas si vite.

Il l'observe encore un instant puis s'efface lentement, heureux

Ophy_lyam

Un souvenir....non je ne me souviens plus de rien !

Blurp....gné.....papopilbleuuuuuuh ....*hips* *hips* *hips* Hourra!
Je ne veux pas travailler, je veux juste *hips* me repos*hips* simplement tout oubl*hips*é et faire l'am.....oups!

Moralité ...la boulasse te le rendra....reccord battu, un peu abattue, relent de cervelle de chubaka, gisante et encore chaude au matin...

On se barre?
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En tout homme résident deux êtres : l'un éveillé dans les ténèbres, l'autre assoupi dans la lumière. . .

Gin.

Qui, quand, où ça ? Zak une chope pour la cachotière s'il te plait!

Gin regarda Star.
- comment ça qui, quand, où ? tu ne penses quand même pas que j'ai couché avec un gascon star ? je plaisantais. J'ai dit ça parce que personne ne me servait à boire... comme si j'avais couché avec un gascon !!! Comme si ... petite nuance !

Enfin on daigne la servir . Après avoir trinqué puis papoté pendant un bon moment. Les filles quittèrent la taverne.

-
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Zakarine

Après leur détour chez le coiffeur, Zakarine et Starine arrivèrent, la main dans la main, dans l'auberge municipale. Elles étaient heureuses de s'être enfin retrouvées, comme au bon vieux temps..
La rouquine entra la première et fit visiter l'établissement à la brunette. Malgré leur couleurs de cheveux différentes, elles se ressemblaient beaucoup. En fait, c'était des fausses jumelles toutes les deux.
Après les chambres, vint le tour de la salle de la taverne. Zakarine passa tout naturellement derrière le comptoir.

Alors, tu en dis quoi? Je l'ai bien décorée? Hum.... Un petit coup de Chouchen ?

Connaissant sa sœur, elle avait déjà sorti deux chopines.
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Cira

"Alors, tu en dis quoi? Je l'ai bien décorée? Hum.... Un petit coup de Chouchen ?"

Starine trouvait cette auberge bien accueillante, tout à l'image de sa sœur. Tout comme Zakarine, elle ne crachait par sur une bonne chopine de chouchen, de bière, d'armagnac, de liqueur de gland etc... Enfin, de tout ce qui se buvait ici-bas, quoi!

Du chouchen? Tu demanderais à un aveugle s'il veut voir toi?

Starine se mit à rire en tendant la main pour récupérer la chope tendue gracieusement par Zak. Elles trinquèrent et burent cul-sec, ensemble..

Santéééééééééééééé et joie dans les braies!!!

"Irmaaaaaaaaaaaaaaattttt"

Starine s'essuya la bouche avec le revers de la main, sa sœur aussi. Elle n'avait jamais remarqué qu'elle faisaient presque tout pareil, même après des années de séparation.
Une idée lui traversa l'esprit. Elle demanda à Zak le nom du portier. Elle lui répondit qu'il s'appelait Arthur. Elle prit sa besace et sortit un parchemin, une plume et de l'encre.

Arthuuuuuur! Vous pourriez faire une gravure de Zak et moi? Je voudrais l'emporter en souvenir..

Oui, bien sûr Dame!

Le portier se mit immédiatement à l'ouvrage. Son dessin fut tellement réussi, que Starine lui demanda s'il ne pouvait pas en faire un autre pour Zak. Elle lui donna un autre parchemin.

Encore une tournée, tavernière! Et n'oubliez pas notre ami Arthur car il le vaut bien!

Ils burent tous ensemble. Arthur ressortit ensuite à son poste sur le pas de la porte de la taverne.

Je crois que Gin va venir aussi. Je lui ai rendue visite avant d'aller à la plage cet après-midi. Nous n'avons pas trop eu le temps de discuter car Philippe était pressé de ramasser des coquillages.

En attendant leur amie d'enfance, elles burent quelques tournées tout en discutant.
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Zakarine

L'auberge trégorroise n'était pas très fréquentée, c'est à dire que les villageois ne sortaient pas beaucoup de chez eux et très peu de voyageurs passaient par là...

Notre tavernière préférée s'ennuyait un peu alors elle passait inlassablement le balai, faisait des gâteaux au cas où un ami viendrait lui rendre visite ice-lieu.

Dimanche avait été le rendez-vous des rouquins, trois d'un coup en taverne! Tout d'abord, c'était Lagunien qui vint rendre visite à son amie de très longue date, puis ce fut Robin qui les rejoignit... heu.. enfin... Robin se disant châtain, nous diront que deux roux et trois quart étaient en taverne ce jour-là!

Zakarine était aux anges, tant et si bien, qu'ils organisèrent un pique-nique improvisé au beau milieu de la salle. Lagunien s'était occupé du feu, la rouquine installa la couverture ensuite alla chercher de quoi se restaurer.
Lagunien et elle mangeaient d'un très bon appétit, mais pas Robin. Il semblait gêné mais quand Zak lui proposa du gâteau, il ne refusa pas!

Après s'être bien régalé, le jeune veuf rentra chez lui et laissa les deux autres s'amuser. Après ce festin, la fatigue les surprit. Une bonne sieste s'imposa à eux, tout naturellement.
Toute fière de la manière dont elle avait décorée l'auberge, elle décida de monter les chambres à son ami Lag qui inaugura, avec elle, la toute première sur la droite du couloir..
Le rangement d'en-bas attendrait un peu, le repos était primordial...

Quelques heures plus tard, la gueule enfarinée d'avoir un peu trop dormi après de doux échanges entre eux, ils redescendirent heureux de s'être re-trouvés après tous ces mois.
Jamais Zakarine n'aurait pensé à une telle chose, mais elle n'était pas déçue. Lagunien était un ami qu'elle avait toujours apprécié...

Après avoir rangé sommairement la taverne, il repartit en sa demeure, elle en fit tout autant..

Le lendemain la tavernière passa sa journée à récurer les sols, changea les draps souillés de la veille, fit la vaisselle etc.. La vie reprenait doucement.

Comme bien souvent, son ami Taiwen lui rendit une petite visite. Les tournées s'enchainaient.
Un homme un peu rustre entra et voulait se faire offrir une chope. Pour qui se prenait-il donc lui, namého!
Taiwen lui fit une blague en faisant semblant de remonter son pantalon, comme si le sieur gênait. Zakarine se demanda alors s'il n'était pas devenu fou, mais il lui raconta qu'il aimait bien s'amuser et que d'ordinaire il allait plus loin et qu'il s'était retenu. Elle n'osait imaginer si cet homme avait été l'homme de sa vie, quel qu'il fut.. Il aurait pris peur et serait parti aussi sec! Sa vie aurait été gâchée.. à jamais... mais Zak prit le parti d'en rire pour elle, les longues histoires d'amour c'était fini..enfin... on ne pouvait pas dire Fontaine.. hein?!

Revenons à notre voyageur qui intriguait, malgré tout, la rouquine. Pour enfin connaitre son nom, il avait fallu à Zakarine qu'elle lui demande sinon rien du tout. Elle sut enfin qu'il se nommait Yago et que c'était un commerçant.
Il n'était pas resté très longtemps, juste le temps de montrer sa mauvaise éducation et repartit en laissant quelques piécettes sur le comptoir en lançant un généreux Gardez la monnaie! puis partit en emportant une bouteille attrapée au passage..
Zakarine compta la somme donnée et soupira: Quel radin, il y a tout juste de quoi se payer une chope de tisane, là! Pfffff

L'après-midi passa très vite. Elle savait que ses amis Dao et Gin devaient rentrer le lendemain, ce qui la ravit. . Ils lui avaient vraiment beaucoup manqués, elle ne les avaient pas revus depuis leur voyage de noce..
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Gin.

Après sa rencontre avec L'ombre, Gin se dirigea vers la taverne de zak. La tête pleine encore de ce que venait de lui dire L'ombre et surtout inquiète de savoir comment elle allait pouvoir mener tout de front.

Elle poussa la porte de la taverne et reprit son sourire. Un regard à l'intérieur et ..

- bonjour vous deux ! oh star tu as changé de coiffure ? le barbier fait des prix en ce moment ?

Elle s'approcha des soeurs les embrassa. Elle dévisagea Starine.

- ça te va très bien, comme à zak d'ailleurs. Fais voir, tourne toi. Ca va, c'est bien coupé. Noct va retrouvé une autre femme. Le sourire t'est revenu. Bien et moi , j'ai couché avec un gascon, je n'ai pas droit de boire ?
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Cira

- ça te va très bien, comme à zak d'ailleurs. Fais voir, tourne toi. Ca va, c'est bien coupé. Noct va retrouvé une autre femme. Le sourire t'est revenu. Bien et moi , j'ai couché avec un gascon, je n'ai pas droit de boire ?

Starine était interloquée par ce que venait de dire Imagine. Non pas que sa nouvelle coiffure lui seyait à merveille, non, ça elle le savait!
Mais que Gin avait couché avec un Gascon , cela dépassait son entendement!

Qui, quand, où ça ? Zak une chope pour la cachotière s'il te plait!

Zakarine les servit et elles trinquèrent à nouveau, mais en trio cette fois.

Santouille! Irmaaat comme vous dites ici! Il ne manque que Sisoue et le quatuor aurait été parfait! Dommage qu'elle habite si loin... à trois jours d'ici...

Starine se consola en buvant le chouchen qu'elle appréciait de plus en plus..
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Eladora

Eladora d'humeur assez morose, poussa la porte de l'auberge municipale, à la recherche d'une chambre pour la nuit, puisque leur tro faisait, au moins ce soir, escale dans la ville.
Eldora familière des auberges, puisqu'elle avait tenu un certain temps celle de Brest se dirigea vers ce qu'elle pensa être le comptoir et y attendit un instant avant de s'annoncer d'un tonitruant :
Noz vezh vat ! Y aurait il quelqu'un ici !
Elle avait élevé la voix exprès de façon à se faire entendre de l'aubergiste où qu'il se trouve et quelque puisse être sa tâche.

Zakarine

Après quelques jours en voyage, Zakarine revint à la taverne municipale. Elle croisa une dame qui en sortit, l'air dépité. La rouquine ne comprit pas tout de suite ce qui se passait, mais lorsqu'elle entra dans l'auberge tout s'éclaira.

La taverne était dans un état proche de l'Ohio. Tout était sale et mal rangé. C'était Protozoaire qui l'avait remplacée la veille de son départ, elle n'aurait jamais imaginée l'état dans lequel elle allait la retrouver...

Le rouge aux joues, les poings sur les hanches, elle appela le tavernier.

Demat! On veut boire dans la salle!!!!!!!!!!!!

Zak attendit un moment au milieu de la salle, puis se dirigea à grands pas vers la cuisine.

Protoooooo! Tu es là ???????

La Punaise de lui ! Il est où le Rouquin ?

Elle inspecta chaque coin et recoin de la taverne. Elle pensa même à aller voir dans les chambres.

Vas savoir, il doit dormir ce feignasse!

Même les dortoirs étaient dans un sale état. Zakarine était tout bonnement découragée. Elle qui avait mis tant de cœur à les fignoler dans les moindres détails: voilà tout son travail anéanti! La poussière avait recouvert tous les meubles. Les literies avaient été dérangées sans avoir été replacées correctement sur les lits.

Ah ben bravo! Pas moyen de faire confiance à un homme... pffff
En plus, la taverne est libre d'accès sans personne pour surveiller les stocks! Franchement, aucun sens des responsabilités celui-là!

L'ex-tavernière se releva les manches et se mit au travail. Elle commença par retirer le linge de lit de toutes les chambres et le mit dans la corbeille qui était rangée près de l'entrée de la salle d'eau. Oui, elle avait fait les choses bien la Zak!
Ensuite, elle souleva très difficilement les matelas et les retourna sur chaque lit...

La journée passa très vite à faire le ménage. Comme elle ne pouvait s'occuper de clients éventuels, elle avait pris soin de fermer la taverne pour ne pas être dérangée.

Les cheveux hirsutes, la robe poussiéreuse, les mains crasseuses d'avoir trop frotté les sols et la journée se termina enfin.. La Trégorroise était éreintée, mais heureuse du résultat. Comme tout travail méritait salaire, elle alla derrière le comptoir se servir une bonne rasade de chouchen dans la plus grande chope qui se trouvait là.
Après avoir épousseté sa houppelande, elle s'installa sur le plus beau fauteuil, celui des riches clients, et s'affala de tout son corps en dégustant le précieux breuvage. Zakarine resta là les jambes allongées, la tête posée sur le dossier. Les accoudoirs portaient ses petits bras qui ne lâchaient pas la chopine. Ahhhhhhhhh ce qu'elle était bien...

Bouingggggggggg La rouquine se réveilla en sursaut par le bruit de la chope en métal qui s'était écrasée sur le dallage.

Oula!!! Mais c'est qu'il est tard! Je dois encore rentrer à la maison faire un brin de toilette.

Elle se releva aussitôt, alla laver la chope vide puis sortit de l'auberge municipale. Zakarine regarda dans tous les sens à l'extérieur pour s'assurer, une nouvelle fois, que personne n'était caché dans un coin et fila à toute allure jusque chez elle.
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Le_bossu

[Une bulle d'espace temps, à l'Aileron de Rouquin]

Le pauvre hère courbé s'était senti mal durant quelques jours, croupissant sur la paillasse nue de sa petite cabane au bord du champs de maïs, maigrissant à vue d'oeil lui qui déjà comptait ses muscles sur les doigts d'... sur un doigt.
La fièvre était passée et il avait grignoté quelques épis. Guiterne en bandoulière, il décida d'aller faire un tour en taverne et entra dans l'Aileron de Rouquin.

C'est là qu'il rencontra Zakarine, dame d'une grande gentillesse, ils avaient discuté de choses et d'autres, et le Bossu initialement mal à l'aise s'était même surpris à faire un compliment.

Mélomane, la demoiselle avait même demandé qu'il lui joue une chanson. Requête tout bonnement inrefusable, surtout avec une pinte à la clé.

Il avait gratté quelques cordes avant de faire s'envoler quelques vers d'une voix angélique, contrastant totalement avec sa vilaine gueule, laissant ses doigts courir sur le manche de l'instrument et gagner en rythme tandis que sa voix montait dans l'aigüe, planait un moment, vibrante et cristalline, avant de redescendre dans un final de rimes riches et non dénuée d'humour. Une chanson de son cru, qu'il aimait à jouer.

Bref, un agréable moment. Il finit par prendre congé de "Zak", touché par ses derniers mots, peu habitué lui le vilain, à recevoir de tels compliments.

Le baume au coeur, la bosse dodelinante et le coeur léger, il prit le chemin du retour en claudiquant.
Ce n'est en repassant le seuil qu'il remarqua les courriers qui l'attendaient...

Zakarine

Toute occupée à nettoyer la taverne, Zakarine n'avait pas entendu la personne entrer. Soudain, une voix grave mais douce à la fois l'interpela et la fit sursauter. Elle se retourna et vit un drôle de bonhomme qui se tenait là, devant elle. Si cela avait question d'une autre personne, on aurait pu dire qu'elle se tenait droite, mais pas ce pauvre hère..
C'était un pauvre bossu, tout de guenilles revêtu, de corpulence bien chétive pour un homme de son âge.. enfin, on ne pouvait pas lui donner d'âge exact, mais on voyait bien qu'il n'était plus tout à fait un enfant..
La rouquine l'accueillit à grands sourires, comme tout autre client. Aucune différence ne serait faite dans cet établissement, pas tant qu'elle serait tavernière en tout cas!

Une fois les présentation d'usages faites, elle apprit que le pauvre bougre s'était échoué sur la plage de Tréguier. Surement un coup sur sa tête par un quelconque rocher l'avait rendu amnésique et, à cause de la bosse qu'il portait comme un fardeau sur son dos, on le surnommait le bossu..
Zakarine n'aimait pas du tout l'appeler comme cela, mais elle n'avait pas le choix. Il n'était pas en son pouvoir de le rebaptiser, lui seul en avait le droit..

Zakarine éprouvait de l'empathie pour lui. Comme elle se doutait bien qu'il n'avait pas un écu en poche, elle lui proposa une chopine en échange d'une chanson de sa part. Grand bien lui prit! L'homme, qui ressemblait plus à un gnome qu'à un être humain, avait une voix divinement belle. On aurait dit un ange venu du Paradis Solaire qui chantait.
La tavernière était totalement transportée... dans un autre univers. De temps en temps, elle souriait sur les paroles humoristiques de la ballade.
Lorsqu'il eut terminé, elle ne put s'empêcher d'applaudir.

Malheureusement, il devait déjà repartir dans sa cabane. Elle aurait bien voulu l'inviter à prendre une chambre de l'auberge qu'elle aurait mit gracieusement à sa disposition, mais elle avait peur de le froisser dans son amour-propre.. Un gueux avait aussi sa fierté. Elle en savait quelque chose, elle qui en était bourrée... son côté méditerranéen, certainement!
Ils se dirent donc au revoir, Zakarine lui demandant tout naturellement de la tutoyer et de l'appeler Zak comme tous ses amis le faisaient..
De part sa condition il hésitait, mais la rouquine le rassura en lui disant que pour elle il était bien plus précieux que tous les nobliards imbus de leurs personnes que l'on rencontrait souvent en Bretagne. Gueuse elle était, fière elle le revendiquait....
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Rico3713

Rico installé dans un coin de la taverne

6 mois... ben je comprends la fuite des villageois maintenant!

Il entendit un bruit de verre venant de la cuisine

Euh, Pat, je crois que Zak boit en douce
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Zakarine

Après que tous les trois eurent trinqué, vint le temps de nettoyer la taverne. La rouquine alla vers la cuisine, puis revint avec un balai à genêt

Patate, tu n'as donc pas de travail à faire dans ton bureau? Enfin... si tu arrives à marcher!
Ben sinon, tu peux aller te reposer dans une chambre de l'auberge. Elles sont prêtes à recevoir des visiteurs et puis Rico t'aidera à monter... enfin... s'il tu es assez gentil avec lui! N'est-ce pas Rico?

Zakarine lui fit un clin d'œil complice tout en empoignant son balai qu'elle passa sous la chaise du maire.

Allez ouste! Je dois laver le sol. Regardez-moi tout ce sang.. Arthur en a laissé partout! Pfff

Seule une toute petite tache était visible par terre mais elle avait envie de faire genre, juste pour embêter une dernière fois son ami Patate qui devait bien souffrir. Elle regrettait déjà le tourment qu'elle lui avait infligé, mais lui aussi: avait-il besoin de s'y soumettre quand il avait vu la brosse à récurer?! C'était pour cette raison qu'elle voulait qu'il se reposât dans une chambre...
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Monsieurpatate

Tire la gueule en voyant le sang remplacer la crasse.

Arrrgy'ec'hhed mat !

Bon au moins j'ai plus besoin de me laver les pieds pendant 6 mois ... voir jamais.
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Rico3713

Rico entra dans la taverne municipale, un spectacle de désolation devant les yeux, le maer les doigts de pieds en éventail sur la table et un nain à quatre pattes lui nettoyant les orteils.

Purée Pat, si des voyageurs passent, t’imagines ta tenue. Et puis c’est quoi cette odeur…

Respirant un bon coup.

Lavande et… Arf ! pas terrible l’autre, c’est quoi ?
Zakkkk, faut agir, du chouchhhhhh vite.
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Monsieurpatate

Subtil mélange n'est-ce pas ?

Grimace devant le peu de délicatesse du masseur.

...

Tavernière à boire !!! y a un client et j'ai toujours soif !
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Zakarine

Arthur s'échinait à faire le moins mal au Maire avec la brosse à récurer que sa patronne lui avait donnée. Il serrait les dents chaque fois qu'il la passait très superficiellement sur les pieds sanguinolents de Monsieurpatate. Le nain l'épongeait ensuite avec un torchon pour essayer d'apaiser sa douleur. Les pieds bien essuyés, il lui remit ses bottes de cuir qu'il posa par terre, comme sa maitresse le désirait.
Décidément, il ne comprendrait rien aux femmes lui! Pourquoi voulait-elle lui faire du mal? Ce n'était pas le premier à avoir les pattes qui sentent l'homme! Mais comme le disait si bien l'adage: ce que Femme veut, le Très Haut le veut! Et si c'est une rouquine, alors!!!! N'en parlons même pas!
Patate grimaçait doucement et, pour se donner une contenance, commanda à boire Zak, juste pour l'embêter...

"Tavernière à boire !!! Y a un client et j'ai toujours soif !"

Zakarine savait très bien que Rico était là, elle n'était pas encore devenue aveugle! D'ailleurs, tous deux souriaient de voir Patate souffrir. C'était des façons de se tenir ça, namého! Elle alla servir le supplicié tout en espérant qu'il comprendrait enfin la leçon. Soufflant, elle revint avec trois chopines de chouchen bien frais.

Voilà, voilà, ça vient! Un instant, rhooooo! Et puis, je ne peux pas courir avec ma cheville défaillante, hein?

Je crois que c'est bon là, Arthur! Tu peux arrêter, les pieds de Môsieur Patate semblent être assez propres...

Elle souleva le nez en l'air, renifla pour humer l'air de la taverne. Plus aucune mauvaise odeur ne parvint à ses narines.

Merci Arthur, tu as bien travaillé. Tu peux sortir te détendre un instant si tu le souhaites... après voir tout nettoyé et rangé, bien sûr...

Le portier ne demanda pas son reste. Il ramassa le baquet ainsi que le matériel fourni par Zak et alla jusqu'à la cuisine poser tout ça. Surveillant que personne ne le vit, il se servit en cachette une chope de bière au passage.

Pas trop mal Patate? Irmaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaat!

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Monsieurpatate

Glurps, j'aurais préféré une jolie tavernière pour me faire mille et une misères. Le petit nain c'est pas très excitant, autant se faire épiler les poils de fesses par Naël ...

M'enfin soit, testons la qualité du service !

...

Et c'est le nain qui doit m'apporter mon chouchen et mon repas ?

Moué, c'est limite irrespecteux envers les personnes de petites tailles. Sous prétexte qu'il est petit, moche, pauvre et sans doute bête on lui fait faire les sales besognes. Il mérite quand même mieux. Un lancer de nain ... ça c'est valorisant.
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Zakarine

"C'est pas mal de lavage de pieds comme service dans une taverne. Bonne idée. Tu pourras laver les bottes aussi ?"

Héhé! Sourire coquin de la rouquine! Tu veux qu'on te lave les pieds, mon Coco, tu vas être servi!

Mais bien sûr, Messire le Maire. La maison rend toutes sortes de services, dont celui-là. L'odeur d'eau de lavande vous sied à merveille, mais un bon lavage ne vous fera point de mal. Vos doux pieds raviront votre compagne de literie.

Sur ce, Zakarine pivota d'un demi-tour et marcha allègrement vers la cuisine où elle remplit un baquet d'eau froide. Elle attrapa un savon, puis la brosse à récurer les grosses marmites dans le bac prévu pour la vaisselle.
Juste avant de s'en retourner vers la salle, elle s'arrêta au placard où les serviettes et les torchons étaient rangés pour prendre un petit drap de bain.

C'est en ricanant que la rouquine regarda Patate, allongé comme un Pacha des contes des Mille et une nuits, les pieds en éventails sur la table.
Elle revint vers lui, ses affaires en main, et appela le nain qui travaillait dans l'établissement.

Arthuuuur!!!!! Viens par ici, on a besoin de toi! Messire Monsieurpatate a besoin d'être lavé!

Elle s'adressa ensuite à son "client", sourire en coin.

Vous avez une énorme chance! Arthur est très doué, dans son domaine. Il a fait son apprentissage auprès du bourreau de Rennes
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Thiersen

OUawww, c'est le summum. Je pourrais vous reprocher d'être franche.

Au final, c'est royal, merci.

J'irai boire une tasse chez toi.

Zakarine

Zakarine rit aux dires de Messire Thiersen. Elle avait déjà rencontré le Brestois en taverne et le trouvait.... bizarre, mais néanmoins bien sympathique..

Mais bien volontiers! Entrez donc, Messire!

Zakarine se mit sur le côté de la porte d'entrée et fit de très gestes pour l' inviter à pénétrer dans la taverne. Elle le conduisit ensuite jusqu'à une table à laquelle elle donna un petit coup de chiffon.

Que désirez-vous vous boire? Chouchen, bière?
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Monsieurpatate

Tavernièèère !!!

J'ai soif !

attend impatiemment que Zak bouge ses miches, en posant ses bottes pleines de boue sur la table.

Ha et pis je veux bien un plat de raisins secs épluchés avec amour.
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Zakarine

[En salle]

"Tavernièèère !!!

J'ai soif ! "

Voilà que le Maire arrivait à grands cris dans la taverne! La tavernière était occupée avec des clients dans l'auberge. Elle servait en souriant, d'un pas léger. Son boulot la rendait très heureuse. Mais quand MonsieurPatate arriva en criant comme un charretier, elle fit une grimace en l'écoutant. Bougonnante, Zakarine n'eut pas le choix que de s'exécuter en venant vers sa table, mais de mauvais cœur. De plus, il osa mettre ses pieds sur la table, le sang de Zak ne fit qu'un tour...

Hého!!!! Bats les pattes de là! C'est moi qui nettoie, alors oust tes pieds, du balai!
Tu veux boire quoi? Tisane au miel de lavande? Tisane au thym pour ton foie fragile?

La rouquine s'amusait à taquiner sa Patate préférée, tout en faisant mine d'être très énervée..enfin, les pieds.. non, elle n'acceptait pas ça! Elle poussa les jambes du bourgmestre pour les faire tomber à terre, à la place qu'elles n'auraient jamais dû quitter.
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Monsieurpatate

Ti-quoi ? grimace.

Tisane fermentée bien fraîche au malte et au houblon alors.

Trois jours que les pieds fermentaient dans la crasse et la sueur. le maire commença à enlever ses bottes, la chaleur et la propreté de la taverne ne pourraient faire que du bien.
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Zakarine

Les bottes enlevées maintenant! Attirée par l'odeur nauséabonde des pieds du Maire, une nuée de mouches s'infiltra par la fenêtre ouverte.

Oh nooooon! Pas de ça chez moi!!!!

La pauvre Zakarine tenta de les chasser comme elle pouvait. Tout y passa, les chiffons qu'elle balançait en l'air, les chaises qu'elle empoignaient pour les diriger vers là par où elles étaient entrées.. par on ne sait quel miracle, elle réussit son coup. Une fois les bestioles dehors, la rouquine se précipita pour refermer la fenêtre.
Rouge de colère, les poings sur les hanches, elle fit des grands pas en direction de Patate. Puis, lui montrant ses pieds d'un doigt accusateur, elle lui hurla:

Tu vas me faire le plaisir de ranger ça dans tes bottes et en vitesse si tu ne veux pas qu'on te les lave de force! Tu ne sens donc pas comme ça pue???
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Monsieurpatate

Boarf, ça sent un peu mais ça pue pas ... j'aime bien mes odeurs. Les autres puent mais moi je sens bon.

Arrose la pièce de parfum de Provence, en aérant ses orteils.

C'est pas mal de lavage de pieds comme service dans une taverne. Bonne idée. Tu pourras laver les bottes aussi ?
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Zakarine

Depuis que Monsieurpatate était Maire de Tréguier, l'auberge municipale avait été rebaptisée "L'aileron de rouquin".
Un décret avait même été instauré pour protéger les rouquins de villages... Comme s'ils avaient été, un jour, inquiétés! Mais bon, cela lui faisait plaisir alors personne n'y voyait d'inconvénient et surtout pas à Zakarine, la rouquine coquine!
Elle pouvait faire toutes les bêtises qui lui passaient par la tête, elle se savait préservée du moindre courroux. La seule chose qu'elle n'avait pas osé faire encore, c'était de violer un blond et lui faire ses besoins dessus! Elle faisait pourtant un énorme travail sur elle-même et se concentrait chaque fois qu'elle en voyait un.. Mais non, rien à faire pour le moment... elle ne s'en sentait pas encore le courage.

Pour son plus grand plaisir, la Trégorroise avait été nommée Tavernière municipale. Cela lui rappelait d'excellents souvenirs lorsqu'elle tenait "Le moulin de la Galette" de Salomé, sa marraine.. Elle était souvent nostalgique de ce temps-là. Bien ses amis à elle avaient disparus... Il fallait tourner la page et c'est qu'elle faisait.

Zakarine prenait son travail très au sérieux. La taverne brillait comme un sou neuf. Chaque table, chaque chaise, était nettoyée après le passage des clients. La vaisselle ne s'amoncelait pas en cuisine, sauf quand il y avait trop de monde à la fois: ce qui était malheureusement très rare.

La taverne était pourvue de chambres jusque là inoccupées, laissées à l'abandon. Zakarine eut l'idée de les rouvrir aux voyageurs qui ne savaient pas où dormir lorsqu'ils arrivaient à Tréguier. Elle s'était attelée à acheter de nouvelles parures de lit chez le tisserand le plus prestigieux du village. Le mobilier était encore en très bon état, seul un bon coup d'huile de coude suffirait à le remettre au goût du jour...

Un charpentier était venu fabriquer un comptoir où les clients viendraient commander leurs chambres, juste à l'entrée de la taverne. Zakarine y avait ajouté une clochette pour pouvoir entendre au cas où elle aurait été occupée à servir en salle.

Maintenant, l'auberge était prête à accueillir tous les visiteurs bretons ou autres.. Les écus n'avaient pas d'odeur, mais Patate avait du flair! La ville avait besoin d'argent pour vivre et surtout pour s'agrandir.

La rouquine sortit sur le pas de la porte et haranguait le chaland pour l'attirer dans l'établissement.

Demat chers clients! Bienvenus à L'aileron de rouquin! Venez y trouver la chaleur d'un foyer et surtout venez vous y amuser tout en vous restaurant et buvant le meilleur chouchen de toute la Bretagne!

Tout à coup on la vit, on ne sut pas pourquoi, se mettre à genoux face au mur de la taverne et réciter le credo de l'ivrogne.

Citation:

Notre bière qui est au frais
Que ta mousse soit sanctifiée
Que ta chopine vienne
Que ta distribution soit faite
Sur la table comme au comptoir
Donne-nous aujourd'hui
Notre houblon quotidien
Pardonne-nous nos gueules de bois
Comme nous pardonnons aussi
A ceux qui nous ont donné de l'eau
Soumets-nous à la tentation
Et délivre-nous de la soif
Car c'est à toi qu'appartiennent
Les bulles, l'arôme et la fraîcheur
Pour les siècles des siècles
Amène !

Elle se releva ensuite, toute souriante de voir l'effet qu'avait sa petite prière sur les gens qui passaient par là et entra aussitôt à l'intérieur, prête à servir.

Chers futurs clients. Pour plus de compréhension pour le lecteur au cas où certains posts se chevaucheraient, de mettre entre crochets un titre en grand de l'endroit où vous situerez. Exemples: [en salle] pour la taverne, et [Chambre 2] pour le lieu où vous dormirez.. ou autre.

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Merci.

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[RP] L'aileron de rouquin: taverne/auberge municipale