[RP fermé] cadavres ... cadavres ... ou ça des cadavres ?

*ouhhhhhhhh m'sieur l'maire l'est pas content ! il va parler à la Gervaise chui sur ! Pourtant j'fais tout c'qu'y m'dit d'faire ! Bon ben j'von chercher l'Pierrot alors... 'fin faut qu'j'déplace l'armoire avant !*

Gontrant, habitué aux durs labeurs est un homme a pouvoir déplacé une armoire. Mais une armoire reste une armoire, et celle-ci avait eut raison du Pierrot. L'homme se dirigea donc vers la chambre, et après mains efforts souleva à nouveau comme il pouvait ce meuble volumineux. Le poussant et le trainant à moitié, il réussit peu à peu à le déplacer. Le corps meurtri était maintenant dégagé.

*ben euh ... il a dit qu'il fallait l'rouler. l'est marrant lui. Comment qu'j'fais moi ? pis met avis que l'monseigneur y s'rait pas content si on roulait l'corps... Bon ben j'le roule pas. Entre m'faire engueuler par m'sieur l'maire ou m'faire engueuler par monseigneur, je préfère m'sieur l'maire. Monseigneur il pourrait m'envoyer sur la lune !*

Et voilà Gontrant portant le corps désarticulé de son ami, le hissant sur la charrette.

Euh ... m'sieur l'maire ! J'avons pas rouler l'Pierrot comme vous m'avez dit d'faire ! Ca doit pas être très ariclotémicien. Et moi j'veux pas voir l'Sans Nom.

5 morts .. Ils y arrivent presque ! L'heure du repas arrive, mais la faim, bizarrement, n'est pas présente ... Il tourna la tête entendant Gontrant arrivé, et sourit lorsqu'il déposa la corps dans la charrette.

Il se retient de rire à la réflexion de Gontrant. Rouler un corps ... Il a vraiment quelques chose en moins là haut !!

Bon, Gontrant, tu t'occupe de la charrette, tu nous suis !!

Au fait, question ... Vous avez faim ? Parce que si c'est votre cas, on fait un détour par la marché pour que vous puissiez vous nourrir un coup .. On a encore du boulot.
Pour ma part .. Je n'ai pas l'appétit...

Il regarda la seconde charrette ... Bah oui, sa va être à lui de la pousser ...

Et, euh .. On ne va pas s'amuser à traîner tous les corps ...
Gontrant, on peut les mettre chez toi, dans le grenier comme on avait dit ?
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A s'occuper, même si c'est de sordides affaires, ben on s'occupe l'esprit. Et Muse en faisait l'expérience ce matin même. Rien que de chercher à savoir quel nom de la liste pouvait bien correspondre à Pierrot, elle oubliait un peu les macabres pensées. Voyant Gontrant non loin d'elle une fois qu'il eut fini de mettre le corps dans la charette, elle s'adressa à lui.

Dites voir Gontrant, vu que c'est votre ami ... vous pourriez peut être nous aider? Comment donc écrivait-il son nom ?

Peu après que Bine eut parlé de manger, Sexte sonna. La matinée entière était passée à découvrir 5 cadavres, il en restait toujours 5 à découvrir, et on parle même pas du lieu où on les cacherait.

Bine, moi non plus je n'ai pas faim, et si c'est pour voir des clients d'auberge manger de la viande, encore moins... je crois que je mangerais que des fruis pendant quelques temps là...

Bon Gontrant ! Montrez nous le chemin pour aller chez vous, on vous suit !

Alors qu'elle tenait ces propos, Muse se rendit compte que bien qu'ayant travaillé auprès de Gontrant pendant de nombreux mois, si elle savait qu'il avait des enfants et que Gervaise était son épouse, elle ne savait rien de lui. Pas même le quartier où il habitait.
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*Pfiou !!! Mais c'est l'bagne 'jourd'hui ! et moi qui voulait aller pêcher m'faire quéques écus faciles ! m'font travailler comme un forc'nat ces deux-là ! Et v'là Dame Musartine qui m'd'mande si j'savons lire*

Euh .. Dame Musartine, c'est que j'avons pas vraiment appris à lire, pis l'Pierrot non plus. Mais on connait quéqu'signes quand même. L'Pierrot y avait sa fierté en plus Dame. Y voulait pas mettre d'croix pour signer ! Alors y faisait des dessins. Ca ressemblait à ça :

L'homme s'accroupit, et de son index fit quelques dessins dans la terre battue de la rue :

Avec tout ces ronds dans tous les sens ça fait joli hein ? Trouvez pas ? L'aimait bien les ronds l'Pierrot !

Pour l'manger, moi c'que j'vous propose, c'est qu'on va chez moi, pis la Gervaise nous servira p'têt d'son poteau feu ! Puisque m'sieur l'maire d'mande à aller chez moi, on va chez moi. Par contre m'sieur l'maire on avait dit qu'on mettait d'la viande chez moi ! Fin vous verrez ça avec la Gervaise hein !

Mais vous lui direz pas qu'vous m'avez trouvé à la taverne hein ?

Allez ! J'habitons dans l'sud d'la ville, derrière l'terrain d'soule ! Y a d'la trotte à faire m'sieur Dame. Faut s'dépêcher !

Il prit une charette, et dirigea la petite troupe vers le sud de la ville.
*Pourvu qu'la Gervaise gueule pas qu'chui en r'tard !*

Traverser la ville avec des cadavres, ce n'est pas discret.
Heureusement que Bine avait penser à prendre des vieux draps chez le Pierroit pour cacher les corps.
Traverser la ville avec des gueules de déterrés, ce n'est pas discret.
Ça, ils peuvent faire semblant de sourire. Donc sa passe.
Traverser la ville avec un Gontrant chantant des chansons paillardes, c'est sûrement encore moins discret !!

GONTRANT !! Fermes-là ! S'IL TE PLAÎT !!!
Et j'insiste bien sur le s'il te plaît !

Il n'avait pas envie d'aller bouffer chez la Gervaise. Bouffer de la viande ... Bouarf !

GONTRANT !!! ARRETE DE CHANTER COMME UN .... mmmmmm ... ARRETE DE CHANTER !!!!

Il se pencha vers son amie, et lui chuchotta.

Muse .. Euh .. Tu le connais mieux que moi, hein !
Dit lui qu'on a pas envie de manger là bas .. Qu'on a pas envie de manger tout court ..

Non ? Comment ça non ??? Et mmm erde ... De toute façon, j'ai bien l'impression qu'on est arriver ..

Il vit Gontrant s'arrêter devant une bâtisse, en grande partie pourrie. Il cala la charrette contre le mur, et invita Bine à faire de même. S'en suit qu'il entra dans l'habitation de la Gervaise ...

Et meeeerrrdeeee c'est quoi ce taudis ...
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"C'est qu'la tambouille c'est long à faire. Et l'aut' con de Gontrant qu'est po la encore. Vais lui boter l'cul moi i va voir c'ui là." Telle sont les pensees de la Gervaise.
Sa frappe à la porte, et elle s'ouvre. La Gervaise tourne la tete et fronce les sourcils, tout en regardant Gontrant rentrer. Elle ne voit ni Muse ni Bine à l'instant.

Pov' con, ma tambouille a commencer à prend' au fond ! Viens pal'ici que j'te colle un coup d'balai ! Dépeche touo de met' les pieds sous la tap', sinon t'vo t'prent une belle raclee mouo j'te l'dit !

Gontrant entre dans la pièce, penaud, jurant dans sa tete, et lui montre l'exterieur de leur demeure. La Gervaise se décale pour voir, et jure a voir 2 personnes devant la porte.

Non de toui qui c'est qu'c'est 2 nob' qu'tu nous ramene lo ? Touo tvas pas avoir l'droit a bouffer du pain c'midi, mouo j'te l'dit !
Coument ço t'les a inviter ? Gontrant tu vas pas avoir l'droit à ton plaisir c'soir, tvo dormir 'vec les vaches moua j'te l'dit !

Elle tire les 2 par le bras, qui sont choqués et resistants à l'idée de rentrer dans la demeure.

Entrez tou sui ou ç'va mal se passer pour l'con qu'vous a inviter ici !

Gontrant ! Tu met la tap' pour tes deux invites, et depeches toua s'ta faim, moua j'te l'dit !

Je le connais mieux que toi ... c'est vite dis ça ! à l'époque je l'ai embauché à la mairie parce qu'ils étaient dans le besoin ... un père sans travail, des bouches à nourir c'est tout ce que je sais ! Ah non, je sais qu'il a l'air d'avoir peur de sa femme... Je sais même pas où il habite... ah si je sais qu'il vaut mieux pas lui confier des plis important à transmettre.

Alors qu'elle répondait à son ami, Muse suivait elle aussi le père de famille, et franchement, elle se demandait aussi ce qu'il allait leur arriver. Gontrant n'arrêtait pas de dire "le dites pas à Gervaise !" et honnêtement, ça fait se poser de sérieuses questions. Bon en même temps, il fallait surement être une femme autoritaire pour épouser Gontrant, car celui là fallait tout lui dire, alors imaginez si on lui disait rien ... Enfin les voilà, semble-t-il, arrivés.

La voisine travaille de défection ... je te le fais pas dire.

Ahurie, Muse regarda la bâtisse. Même lorsqu'elle fut pauvre, elle n'habitait pas un tel endroit. Nombre de fois, elle avait eut à peine de quoi manger, et elle a habité quelque temps sous les toits dans une petite chambrée qui faisait lieu de cuisine, de salon, de chambre ... de tout. mais c'était ... propre. Elle entendit ensuite l'échange verbal entre Gontrant et Gervaise, et honnêtement, déjà Gontrant elle avait parfois du mal à le comprendre, mais la Gervaise ! Alors là !

Mais elle parle quelle langue là ? On va faire comment pour lui répondre ?

Tout d'un coup, elle se sentit happé par une forte poigne vers l'intérieur de la maisonnée.

Bon ben ... quand faut y aller ... faut y aller.

Malheureusement pour elle, Gervaise sembla s'adresser à eux vu qu'elle les regardait, et dans tout ce charabia, la seule chose que compris Muse fut le mot "inviter". La jeune femme chercha vite une réponse qui aurait pu sembler en adéquation avec la situation.

C'est très gentil à vous de nous inviter Dame. Sincèrement votre attention nous touche. Mais euh ... Le temps de dire Mais euh, et la jeune femme se dit que vu le phénomène, il ne serait peut être pas très avisé de lui opposer un refus Peut être avez vous besoin d'aide ? c'est que des invités non prévus ça doit vous faire du travail supplémentaire ... A l'instant où elle prononça cette phrase, Muse se dit qu'elle avait peut être fait la bêtise de sa vie ...
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Ils étaient rentrer dans la ... Demeure ? Même pourrie on appelle ça une demeure ?? Bon, ok, la demeure donc.
La Gervaise ordonnait beaucoup à Gontrant. Le pauvre, il est véritablement soumis. Il a peur. Et elle, bah ...

Euh .. Oui, merci de nous inviter pour ce repas, qui sent ... très bon !
Mais nous n'avons pas envie de déranger voyez-vous ...

Voyant le regard de la Gervaise, il se tût et s'installa à table. Le repas sumait dans la cuisine. Il ne savait pas si il allait ressortir de là rassasier ou alors .. Malade.. Il n'avait pas faim, mais il faut savoir faire plaisir ... Pffffffffffff
Il essaya de détendre l'atmosphère, et s'adressa à la Gervaise.

Je travaille de temps en temps avec votre mari. Il est très serviable !
Il aime bien traîner en t...... Il aime bien traîner autour de nous pour nous aider !

Il souffla discrètement, et regarda Gontrant.

Bon, il ne faut pas qu'on traîne de trop, il y a du boulot !

Tu lui demandes ou pas pour les .. corps ? Ou alors on ne dit rien, et on le fait ?
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*Ben l'est pas d'meilleure humeur la Gervaise ! Bon m'en va faire s'quelle dit ou qu'ça finira par m'faire mal !*

L'homme se mit donc à mettre la table, tel l'homme qu'il était. Il prit donc les écuelles, les cuillères en vrac, et posa le tout maladroitement sur la table. Il alla également chercher une pichette de vin rouge.

La Gervaise ! C'est M'sieur l'maire et Dame Musartine qu'nous avons là ! J'm'en va donc les r'cevoir comme y faut ! J'avons pris du vin du dimanche qu'on prend après la messe!

M'sieur l'maire ! vous qu'êtes conaisseur zallez m'en dire des nouvelles de c'te vin ! C'est l'cousin d'la Gervaise qu'a une vigne dans son champs. L'en fait quéque litres de rouge ! zallez voir, y va vous plaire !

L'homme n'attendit pas son reste, et se joignit à Musartine et Binette lorsque ceux ci s'installèrent autour de la table, puis leur servit chacun un verre de vin. Il n'était pas sans fierté d'avoir de telle personne chez lui pour le repas, il faut le reconnaitre. Et le maire qui lui chuchottait, il avait l'impression d'être dans les secrets des grands de ce monde.

J'm'en va lui en parler m'sieur l'maire !

*La Gervaise, elle y connait rien à tout ça ! Pis moi, ben j'connais des s'crets qu'elle connait pas ! Pis de toute, c'est moi l'homme ! Pis quand l'maire y vient d'mander service, ben on l'aide !*

Femme ! V'là m'sieur l'maire qu'a b'soin d'mettre d'là viande dans l'grenier ! Alors après manger, ben y a va y mettre sa viande ! Mais l'est pas pour nous la viande ! alors fais en pas un poteau feu !

La Gervaise se retourne après que Muse a dit qu'elle la remerciait de cette invitation. Mais pour qui elle se prend celle là ?

Hé ho ma ptite dame, moua jsais pas qui qu'vous êtes, hein, m'en fout, c'est c'con d'Gontrant qu'vous a inviter moua jveux pas j'te l'dit !
Vous êtes là, bah temps pis, une fois manger, moua j'vous fout dehors s'vous l'avez pas djà fait !

Elle se tourne, vers Bine ensuite. Elle déposa en même temps la gamelle sur la table, sans délicatesse.

Tiens l'maire, bouffe moi ça, tu m'en dira d'nouvelles ! C'ma spécialité, et l'Gontrant i sait toujours pas c'que c'est moua jte l'dit.

QUOI ?? Nan, on met pas d'viande chez moua, a moins qu'tu vires les deux zouaves ! Et puis jpréfère bouffer l'cabot toute seule moua jte dit !

Gervaise fait demi-tour dans la cuisine, énervée par le Gontrant.

Gontrant ! Ton pinard t'en aura pu ! L'cabot à bouffer m'cousin !

Et ben ... ça allait de mal en pis. Après cette journée, la jeune femme prendrait surement des vacances. Elle ne savait pas ce qui était le pire : les cadavres ou la visite chez Gontrant ? L'estomac un peu remis par la marche pour venir dans cette masure fut remis à mal par la situation.

Une lueur d'espoir se fit lorsque Gontrant parla de vin, quoiqu'il vaut mieux toujours être prudent, il y a vin et vin. La piquette, faut parfois avec l'estomac solide pour l'ingurgiter !

Mais après la réponse de la Gervaise, Muse ne savait plus quoi dire. Il fallait prendre sur soi pour ne pas la froisser si on voulait pouvoir cacher les cadavres au grenier, mais elle avait aussi sa fierté la Muse, et se laisser parler sur ce ton était à la limite de ce qu'elle pouvait maintenant supporter. Puis Muse remarqua que Gervaise semblait avoir le maire à la bonne.

Ben vous inquiétez pas, on a du travail à faire, j'ai pas l'intention de trainer ici. Je ne mange même pas avec mon époux ce midi, alors pour m'attarder là où il n'est pas ... c'est non !

La jeune femme prit à nouveau les choses en mains, et servit ce qui semblait être un ragoût. Elle réagit alors aux derniers propos de la femme.

Tué par un chien ?

Elle se tourna alors vers Bine

Je crois bien qu'il va nous falloir aller voir ce cousin ...

dis... elle plaisant quand elle dit "bouffer le cabot" ? hein ?
Pis pour cacher les corps ici ... je crois bien que c'est mort. A moins qu'on monte le ton.

La tribun regarda alors son assiette, se demandant si elle oserait seulement goûter ce mets ... succulent ?
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Le tout partait un peu en sucettes, la Gervaise monta le ton. Ouh Pinaise, vais pas rester là longtemps moi !

Oui Muse, on va aller là bas ... Après que j'ai pris l'air ..

Il se leva et ouvra la porte et sorti rapidement. Bouffer du chien, mais c'est quoi cette habitation de fous ?? Les cadavres ?? défection, les cadavres ...
Il s'appuya contre le mur, n'écoutant plus ce qui se passait à l'intérieur.
Ils va bien falloir les mettre là haut, on a que ici ...
Il rentra donc, et ne laissa pas le choix.

Bon, on réquisitionne votre grenier. Et pour compenser, Gontrant sera mieux payer par la mairie. Allez, vous nous donnez un coup de main. Et ensuite, vous nous montrez la route de chez votre frère !!

Il tapa dans les mains, histoire de motiver les 2 ... paysans ?

ALLEZ ON SE MOTIVE ON SE MOTIVE !

Gontrant 5 écus de plus au mois et une soirée à l'œil niveau choppes, contre le grenier.

Et non Muse, tu n'auras pas une soirée à l'œil ^^ Sauf si on trouve tous les cadavres !
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*C'est qu'la Gervaise elle grogne, mais elle cuisine bien ! ça faut l'dire ! Jamais manger aussi bien ! Ah pis la Dame qui fait l'service ! on s'croirait chez les gens d'la haut' chez nous ! Quand j'vais conter ça aux poteaux ! y m'croiront pas !*

L'homme se jeta goulûment sur le ragoût présent dans son assiette, et sembla savourer ce met.

Dis donc la Gervaise ! L'est bon ton ragoût ! T'es la meilleure cuisinière du royaume ! Ca va faire honneur à nos invités ! Ca s'trouve que m'sieur l'maire il t'embauchera pour la cantine d'la mairie !

Et quoiqui a eut avec l'cousin ? l'a encore trop bu et a effrayé les bêtes ?

*Tiens m'sieur l'maire y sort. Y doit vraiment avoir d'gros soucis d'mairie pour être si soucieux !

Ah ben m'sieur l'maire ! Si vous dîtes qu'faut qu'on mette la viande là haut, on l'y met ! pour rendre service on l'fait !
pis merci pour la soirée. J'pourrons v'nir avec les poteaux ?

L'homme non repus par son repas se servit alors une deuxième assiettée de ragoût, le mangeant à la cuillère, aspirant non silencieusement la nourriture qu'elle contenait.