Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

[RP] Bonzaïïï !!!

Francesca
Un peu à l'écart du campement


Elle était d'humeur massacrante. Un rien, un petit rien, aurait pu déclencher chez elle quelque chose qu'elle avait enfoui au fond d'elle-même.

La colère.


Justement, un péon un peu trop enrobé courrait derrière sa troupe et interpella Francesca. Elle se retourna, le vit arriver.




- Z’êtes Francesca ? J’ai un message pour vous d’la part de Kesta...M’dit que vous pouvez le rejoindre et que j’dois vous accompagner.


Après son intervention, il simula une révérence.


- Après vous ?


Francesca sourit, amusée. Elle regarda l'étrange créature qui lui faisait face, qui la reluqua comme si elle était une catin. Un petit bourrin sans grande envergure, sans doute l'un de ces mongols dont elle avait entendu parler. Son sourire était large, on pouvait désormais y entrapercevoir les incisives de la Bru. D'un geste délicat, elle se saisit de son éventail en ivoire et commença à se ventiler. Il lui fallait une petite brise, un petit instant de répit. Son regard était maintenant plongé vers la mer. Elle ferma ses yeux un instant, battant toujours énergiquement son éventail. Son sourire s'était fermé.

Puis, après s'être ressourcée, elle ré-ouvrit ses yeux.

Elle baissa son regard vers le mongol.

Elle le fixa pendant plusieurs secondes, droit dans les yeux.

Et en l'instant d'un rien, Francesca releva son bras droit et fracassa son éventail sur le visage du mercenaire, le laissant ensanglanté. Le mongol était maintenant méconnaissable.


Très bien...allons donc retrouver ce cher Kesta...



Elle reprit la route vers Masuda avec ses gardes. Quant à Bruce, il suivait sans trop comprendre ce qui venait de lui arriver.

_________________
"Dire ce qu'on pense quand tous ceux autour de vous disent ce que les autres veulent entendre"
Miziahako
Devant le Sô.

Un jour de retard !
Excrément ! Qu'est-ce que ça sentait la magouille cette histoire. Les informateurs de Miziahako était venue lui apporter des nouvelles. Rien de conjonctif. Sa mère la kami la borgne !
A priori :
** Francesca le dernier jour de son mandat n'aurait pas engagé de milice
** Kesta au porte de la ville en aurez profité pour s'emparer du Sô, sans casse.
** Kesta serait en train de vendre le stock du Sô pour acquérir des liquidités ?

Cette dernière activité avait mis la puce à l'oreille de Mizia. Peut-être bien qu'elle comprenait maintenant les intentions de son ex-général. Mais sans certitudes.
Kesta restait-il digne de ce grade ?
Où était-il en train de virer renégat ? Nom d'un kami pourri sur sa souche sèche !

Mizia se présenta devant le Sô et tapa du poing contre le vantail qui lui en empêchait l'entrée. Une affiche s'agitait mollement sur le panneau d'affichage : Le mot de bienvenue de la nouvelle Sômin, ex-Shomin, Chiyako... Éphémère promotion...


OOOOOOHHHH ! Mon général ?! Vous prenez le Sô pour votre moulin ?! Vous pourriez un peu expliquer ce qui se passe là ! J'ai vu deux Masuda-jin qui fuyaient se cacher dans le verger, l'entrejambe détrempé de la peur qui coule parfois de cet endroit.
Vous avez pas honte de traumatiser les gens comme ça ?!
Qu'est ce que c'est que ces histoires de ventes sur le marché à prix cassés ? Ca sent la magouille ? Ou vous avez une bonne raison d'expliquer ce qui se passe ?


Pendant la vindicte de Mizia, un attroupement s'était formé derrière elle. Peut-être rassuré par l'arrogance de cette folasse de l'armée. Peut-être pour en découdre d'avoir ainsi expulsé leur nouvel administrateur. Par curiosité, surement. L'attente des réponses.
Parce qu'avec des réponses on toujours moins peur.

Mizia chercha dans la foule son amie Sayoko. Avait-elle fait partie de la milice la veille ? Pouvait-elle lui expliquer ce qu'elle avait vu, ce qu'elle en avait compris ?

_________________
Miziahako Sergent et chroniqueuse de l'armée. Officier de la Jitô.
.
Sayoko
Circulez y a rien a voir.

Il commençait vraiment à lui chauffer les esgourdes, celui-là. Inspirant profondément, le pinceau fierement brandit dans une main qu'elle agitait dans de grands mouvements dans une énième et vaine tentative de se faire comprendre par le soldat envahisseur, elle reprit.

Je suis l'un des miliciens en charge de la protection du Sô, et en cette qualité, je vous demande qui vous êtes et ce que vous faites ici. Soyez assez aimable pour me répondre, onegaishimasu.*
Elle aurait bien ajouté un "ou je vous botte le fondement", mais sa crédibilité en aurait surement pris un coup. Crédibilité, au demeurant, fort proche du zéro absolu. Le soldat - qui sentait comme un cochon mort depuis trois jours - lui montra les chicots d'un air de bonhommie moqueuse et tranquille.

Bah m'étonnes pas qu'y ait pas eu plus de resistance, si vous embauchez des femmelettes pour garder votre Sô ! Mouahahahaha, la bonne blague ! L'armée de Kesta-sama contre des femmelettes de Masuda ! Moi qui croyait que c'était une ville de costauds mineurs... Muuhouahahahahaaaa !

Cette fois, ça y était, elle était vexée comme un poux. En tout cas, suffisamment pour oublier toute prudence. Elle balança un coup de pinceau bien ajusté dans l'oeil du milicien avec un "han" vengeur.

OUaaaailleuh ! Sale petite...! Tu vas voir ce qui va t'arriver, toi !

Sauf qu'elle n'était déjà plus là, vous pensez bien. Ses sandales claquaient déjà à quelques mètres de là, tandis que sous son chignon légèrement défait, son visage habituellement si souriant et doux arborait une jolie couleur coquelicot, et que ses yeux hésitaient entre le noir de jais et le noir encore plus noir de fureur. Non mais ho !
Elle s'arrêta aussi brusquement qu'elle s'était enfuie, au détour d'une ruelle qu'elle connaissait bien, un raccourcit entre le Sô et sa demeure, et souffla. Décidément, la situation n'était vraiment pas pour lui plaire. Et au lieu d'obtenir des informations, tout ce qu'elle avait réussi à faire, c'était se fâcher avec un soldat envahisseur. Elle resta ainsi de longues minutes, ruminant sa frustration.

Soudain, elle entendit les échos d'une voix qu'il lui semblait reconnaître. Miziahako ? Etait-ce un mirage de son esprit, une blague des kamis ? Elle se pencha prudemment à l'angle de la ruelle et observa en direction du Sô : des gens s'attroupaient autour d'une femme. Pas d'erreur ! Elle sourit de soulagement, soulagement vite dissipé à l'idée de devoir retourner près de ce soldat mal léché. Réflexion éclair : soldat, d'accord, mais il y avait une foule et il y avait Miziahako et son nouveau sabre tout neuf. Il ne fera pas le poids, trancha-t-elle avec insouciance, avant de retourner au pas de course devant le Sô.

Jouant des coudes et des épaules, elle s'approcha en sautillant.


Miziahako-san ! Miziahako-saaan !

*je vous prie/s'il-vous-plaît

_________________
Omamori sacré reçu des mains de la Guji Samhain-sama pour la nouvelle année.
Réserviste aux muscles en tofu de Masuda
Testuo
[Masuda, maison Otashi]

BONZAIII !

Le repas improvisé touchait à sa fin, la jeune pucelle Otashi jouait les dernières notes d'un air connu et le patriarche s'était évanoui depuis un bon moment lorsque le signal se fit entendre dans tout le village. Le claustra qui donnait sur la place centrale de Masuda avait été ouvert pour permettre à Testuo de ne rien rater du défilé qui y avait lieu.

Le barbu se lécha les doigts puis les lèvres pour profiter jusqu'au dernier instant de ce met si délicieusement préparé par son hôte. Il vida d'une traite son énième bol de saké, se leva non sans difficultés – il était un peu saoul – puis fixa longuement la belle musicienne.


Debout ! Ordonna Testuo d'un ton sec.

La jeune femme se figea soudainement et fit une fausse note, se demandant ce qui allait lui arriver désormais. Allait-il la violer ? La tuer ou la torturer ? Elle fut prise d'une crise de tremblements et n'osait pas lever les yeux vers l'homme qui avait gravement blessé son père et profité largement de tous leurs biens. Ce même homme qui lui avait formellement interdit de porter assistance à son paternel mourant lentement dans un coin de la pièce. Elle avait du se plier à toutes ses demandes, sans exception. Un silence de cathédrale régnait dans la petite demeure, un silence inquiétant.

C'est donc la peur au ventre qu'elle déposa nerveusement le Shamisen à côté d'elle et se leva lentement, comme pour retarder l'échéance. Une fois à hauteur de Testuo elle s'inclina bien bas avant de de murmurer d'une voix fluette :

Je … je suis là maître … dit-elle en fixant le sol.

Testuo tendit la main en direction du menton de la belle et lui releva la tête délicatement à l'aide de son index.

Otashi-chan, ce fut pour moi une rencontre merveilleuse, je te remercie de tout mon coeur pour ton hospitalité … Il marqua une pause le temps pour lui d'admirer les grands yeux plein de larmes qui lui faisaient face … Je dois maintenant m'en aller, mais avant ça je vais t'expliquer comment les choses vont se dérouler, alors écoutes moi bien … Il attrapa fermement le menton de la jeune femme pour l'obliger à le regarder … Ton imbécile de père vivra si tu retires le morceau de bambou de son crâne, sois extrêmement délicate car si tu ne le fais pas correctement il se videra aussi rapidement qu'un porc qu'on saigne à blanc, tu comprends bien ?! Il la toisa un instant avant de poursuivre … Tu as donc la vie de ton paternel entre les mains, à toi de jouer ma belle … Puis il déposa un baiser sur son front pâle.

Le barbu fit signe à son acolyte qu'il était temps pour eux de partir et relâcha l'emprise qu'il avait sur la fille du patriarche Otashi. Celle-ci se précipita en direction de son père pour lui porter secours. Les deux compères sortirent de la demeure sans un regard pour les membres de la famille Otashi, et prirent la direction du sô de Masuda où un attroupement s'était déjà formé. Avant de refermer la porte Testuo jeta sur la table une petite bourse d'une centaines de Kobans.

Après quelques mètres à peine il entendit émaner de la maison Otashi un hurlement terrifiant, un hurlement de femme, puis des pleurs … Testuo regarda alors son garde personnel et dit avec le détachement qui le caractérise tant :

Elle a échoué ...

[Masuda, place du sô]

Quelques mercenaires étaient présents à l'emplacement exact qui avait été décidé lors de la planification de la mission – ce qui ne manqua pas d'étonner Testuo – et chose encore plus surprenante, ils étaient relativement calmes. Après tout peut être n'étaient-ils pas qu'une bande d'attardés.

Testuo traversa la place à grands pas en direction du sô. Dans la foule rassemblée à l'entrée du grand bâtiment, il reconnut quelques personnes : des mercenaires de l'armée, des villageois de Masuda et quelques notables qu'il avait eu l'occasion de rencontrer lors de son bref passage à la tête d'Uchi no kuni. Il se fraya un chemin parmi ceux-ci et entra dans le sô …

[Masuda, le sô]

Partout des discussions plus ou moins houleuses, parfois même des débuts de bagarres entre les différents protagonistes. Il n'y prêta pas attention et rejoignit au plus vite le bureau suprême au fond du large couloir où se trouvait déjà Kesta et quelques personnes. Sans un mot il s'adossa contre une grande bibliothèque, non loin derrière Kesta, puis alluma sa Kiseru ...
Kesta


[Et la Paisible devint Franche....]

Le nouveau conseil de Masuda en plein boulot... Scène plutôt cocasse : une bande d'énergumènes surexcités en train d'enfiler des sakés comme les nourrissons enfilaient leur lait-soja. Un peu à part, à l'écart du brouhaha ambiant, on trouvait celui qui par la volonté des kamis était désigné shomin. Il était fort songeur. A ces pieds, un des anciens conseillers de Chiyako San se tenait gisant dans son propre sang, son seul crime était d'avoir refusé de reconnaître l'autorité des bakemono.

Il envisageait déjà la suite. Les idées ne manquaient pas, et il savait parfaitement où il voulait en venir. Bien entendu, il ne cherchait pas le chaos et la destruction pour cette ville. Il se donnait assez de mal pour éviter que son équipe de baka ne fasse pas trop de dégâts, et il se félicitait intérieurement de son succès : aucune victime civile à déplorer. Mis à part deux ivrognes de son propre camp qui s'étaient harponnés entre eux pour une obscure raison connue d'eux seuls, le sang n'avait pas coulé. Presque pas. Testuo (dont Kesta n'ignorait pas qu'il avait rendu une visite de courtoisie à la maison Otashi) avait pu régler un vieux compte sans doute, mais il était plutôt normal que dans ce type d'opération, on retrouvait toujours quelques dommages collatéraux. Pour le reste, les baka restaient des baka, ils seraient toujours incapables de vivre dans la discipline plus de deux heures par jours. Mais ils étaient davantage portés sur les dessous des hakamas des jeunes et jolies Masuda jins, sur le saké amélioré des rinces gosiers du village, sur les kiseru bourrées d'opiacées ou encore sur les denrées et ressources de la ville que sur l'idée d'un carnage. Faut dire que le chef des bakemono avait été on ne peut plus clair sur le sujet, le premier gaijin se permettant d'enlever la vie sans raison à n'importe lequel des masuda jins se verrait châtié de la plus cruelle des façons. Fallait toujours les tenir à l'oeil, mais le message avait fini par être reçu.... Du moins pour le moment.

Il était sur le point d'entamer la rédaction d'un courrier destiné aux hautes instances d'Uchi lorsque son complice barbu se présenta. Un discret sourire apparu sur un visage terne, il se doutait bien qu'en disant que le sang n'avait pas coulé, il fallait ajouter un presque pas, pour être tout à fait complet. Kesta le salua d'un léger hochement de tête quand soudain....

Miziahako a écrit:
OOOOOOHHHH ! Mon général ?! Vous prenez le Sô pour votre moulin ?! Vous pourriez un peu expliquer ce qui se passe là ! J'ai vu deux Masuda-jin qui fuyaient se cacher dans le verger, l'entrejambe détrempé de la peur qui coule parfois de cet endroit.
Vous avez pas honte de traumatiser les gens comme ça ?!
Qu'est ce que c'est que ces histoires de ventes sur le marché à prix cassés ? Ca sent la magouille ? Ou vous avez une bonne raison d'expliquer ce qui se passe ?


Par tous les kamis, elle a perdu la raison !

Kesta se précipita hors du sô, il connaissait bien cette voie... Miziahako Sama. Mais sans doute ne réalisait elle pas encore qu'en parlant comme ça, elle risquait fort de se retrouver sans tête. Il ne voulait pas de ça devant le sô, ça aurait fait trop désordre et il devait intervenir. Alors qu'il faisait signe au bakemono barbu de le suivre, une autre voie, plus flutée, que Kesta ne connaissait pas transperça à son tour les chamailleries ambiantes au travers de la lourde porte du sô.

Sayoko a écrit:
Miziahako-san ! Miziahako-saaan !


Masuda s'éveillait... Enfin.
Shliig Shliiiig
Deux katanas sortis de leur fourreaux, son très familié du Daishô.
Et cette fois, on la découpe celle là, l'chef aura rien à nous dire.

Kesta s'enfila deux grosses lampées avant de sortir en personne, son premier réflexe fut un geste de la main droite pour empêcher les molosses qui encadraient l'ancienne porte parole et qui n'attendaient que de saigner des personnes irrespectueuses où contestataires de passer à l'acte. Suffisait de voir l'état dans lequel se trouvait celui qui avait refusé de reconnaître la légitimité de la prise de pouvoir par l'armée pataugeant dans son sang dans un coin du bureau du shomin....
Voyez-vous ça.. Yôo Mizia Chan, et bienvenue à Masuda.

Le ton se voulait faussement jovial, il sonda la jeune femme d'un regard froid, et son propos perdit instantanément toute jovialité.
Connaissant votre réthorique pour le moins imagée et le sarcasme récurrent de vos subordonnées, je ne vais pas vous tenir grief de votre propos à mon encontre. En revanche, ne vous avisez plus reprendre la parole sur pareil ton à mon égard. Je ne saurais être toujours là pour vous éviter d'aller rejoindre vos ancêtres au paradis des sans tête. Avez vous bien conscience de ce qu'il se passe ici, très chère ?

Son regard découvrit celle dont il découvrirait plus tard qu'elle se nomme Sayoko,et il s'adoucit un peu. Devant elle, il s'inclina hâtivement.
Je ne nomme Kesta, et j'ai passé l'essentiel de mon existence ici, à Masuda. Les anciens de cette ville me connaissent très bien et je reste toujours très honoré d'y faire des nouvelles rencontres.

Le regard immédiatement redevenu glacé se reporta sur Mizia Chan.
C'est très déplacé de vous adresser à moi de cette façon, ce que vous dîtes est calomnieux et vous n'êtes -vraiment- pas en mesure de contester quoi que ce soit actuellement. Vous n'êtes même pas Masuda jin... D'ailleurs, où croyez-vous être ?

Toujours aussi polaire, ses yeux ne quittaient plus ceux de Mizia,
Vous êtes ici à Masuda, et j'en suis shomin, vous êtes sur la terre des bakemono et j'en suis daimyo. Comprenez-vous ce que je suis en train de vous dire, jeune effrontée ?

Le silence régnait désormais... Stupéfaits, certains Masuda-jins écoutaient sans comprendre comment Kesta pouvait se comporter ainsi. Ils ne reconnaissaient pas l'homme qui se tenait là... Ils auraient leurs réponses le moment voulu.

Sans ciller, il n'arrêtait pas de fixer Mizia et conclut...
Vous n'êtes même pas en Uchi. Ici, vous n'êtes qu'une gaijin comme un autre. Alors, je vous épargnerai pour cette fois, mais il va devenir vraiment indispensable pour vous de vous adresser à moi avec respect, vous n'avez désormais plus aucun droit, plus aucune loi d'Uchi ne s'applique ici, personne ne viendra vous protéger si vous dérapez une nouvelle fois.

Marquant une pause, il se remit un bon coup de saké dans l'gosier. Sa bonne humeur apparente semblait de retour après cette petit mise au point.

Mais sur le fond, je ne vous donne pas vraiment tort. Il parait logique que le peuple de Masuda soit un peu mieux informé sur ce que nous faisons là.
Il s'éclaircit la gorge et reprit promptement... Ce genre de discours l'avaient toujours exaspéré....
Croyez-le où non, de toute façon vous n'avez guère le choix. Si je me trouve dans ce sô, ce n'est certainement pas pour nuire à Masuda. J'encourage d'ailleurs les Masuda jins à se rendre à la mine le plus souvent possible, pour éviter de voir des villages souffrir du manque de fer, qui provoque des mines fermées et donc de la misère un peu partout en Uchi. Vous voyez ? Je pense encore au bien-être des Uchi-jins..
J'invite dans le même temps à vous rendre au verger, et vous occuper de vos champs.
Gomen nasaï* de l'attitude un peu indélicate de certains soldats, mais il se sont là que pour veiller à ce que notre autorité soit respectée. Bien conscient que cette horde puisse impressionner, si vous les respectez, aucun sang ne sera versé. Vous avez ma parole la dessus.


Il s'envoya un dernier coup de saké, pour la route. Bientôt il aurait fini de parler.
Soyez respectueux et disciplinés, et je m'engage à rendre université et animaux à cette ville. Cette affaire ne concerne pas Masuda, que Masuda vive normalement, d'ici quelques jours, si les kamis le veulent je laisserai le daimyo d'Uchi revenir sur cette terre.

Vous connaitrez les vraies raison qui m'ont poussé à agir quand le moment sera venu.
Je dois à présent m'en retourner au sô. Pouvez adresser vos question où renseignements à mes hommes qui vont rester ici en faction. Je vous rappelle à toutes et tous qu'ils sont plutôt du genre indélicats et plutôt.... Comment dirais-je ? Brutes épaisses... Soyez donc corrects si vous avez besoin de parler, je n'entend pas venir vous éviter une fin tragique tout les 5 minutes. N'est-ce-pas Mizia Chan ? Quant à moi, je ressortirais très bientôt adresser quelques missives bien placées, et j'aurais davantage de temps pour éclairer votre lanterne, si elle en a toujours besoin.

Gardes ! Pas de sang tant que vous pouvez l'éviter. Seuls personnes autorisées à passer cette porte : Francesca Sama et notre Bruce préféré, pigé ?
Haï !


Puis Kesta s'en retourna et constata que Testuo n'avais pas daigné le suivre. En passant près de son complice de toujours il glissa...
Essaye de surveiller un peu ce qui se passe là dehors. Je ne voudrais pas de morts ici... Qu'ils s'occupent des insolents hors de la ville.

Et L'enchignonné auto-proclamé bakemono en chef, puis shomin de Masuda et mieux encore, Daimyo de Masuda no kuni s'isola, il aurait fort à faire. Au-delà du sô, deux de ces hommes retiraient les noboris d'Uchi, laissant l'emplacement de ces derniers vierges.


*Gomen nasaï = profondément désolé.
Désolé, je vais être de passage de façon très éphémaire. Merci à tous les participants
Bon jeu à vous, je reprendrai le RP lundi au plus tard.


Edit pour ajout de la traduction d'un terme "japonisan"
_________________
消極的 ..
Mon drapeau blanc est toujours au sale.





















































Katsumoto


Sa y étais,Masuda levait le nobori blanc.Kesta avait rendue la ville en ville Franche.Sa méditation était terminée.Il se leva,dès qu'il se leva,les 300 ashigaru qui était derrière lui firent de même.Il grimpa sur sa monture et se mit au galop,suivit de ses troupes.L'ordre de dispersion avait été compris,les troupes se séparaient et encerclaient la ville.Faisant valoir les noboris du clan Hosokawa et ceux du kuni d'Uchi.Les apprentis samourais du clan tentaient d'enfoncer les portes de Masuda,cité dans laquelle,l'armée de Kesta s'était réfugiée.Sans attendre,le patriarche stoppa et envoya une lettre au conseil du daimyo.

Citation:
Au daimyo d'Uchi no kuni,
a son conseil,

Voilà ce jour les conséquences de votre inaction.Voyez votre peuple se lâcher les coudes par votre faute.Votre insouciance et votre inaction vous fait perdre votre seul et unique gouverneur.Voilà que ce dernier décide de vous faire réagir par la force.Pourquoi est-il aller si loin?Je vais vous le dire,parce que vous l'avez envoyer valser dans les fleurs de lotus alors qu'il tentait de vous avertir de vous bouger le séant et voilà le résultat.Ne venez pas me dire que le travail d'un conseiller est prenant,j'en connais un rayon la dessus pour avoir effectuer 2 mandats complets et un demi mandat en tant que chef de police.Je sais donc qu'il est de votre devoir d'apparaitre en publique.Encore une fois,voyez l'exemple du bilan,j'ai du le réclamer en place publique et aucune réponse avant des semaines.Comment voulez vous avoir la confiance de votre peuple si vous êtes incapable de réagir!Même chose concernant mes questions sur le port,j'ai poser 2 petites questions auquel il était facile de répondre en quelques petites minutes et aucun conseiller n'est venu me répondre!Je qualifie cela d'incompétence!Incapables,voilà ce que vous êtes!Réagissez bande de feignant!Si Otomo vous envahissait,vous seriez si lent a réagir que vous vous rendriez compte de leur attaque que lorsqu'ils auraient pénétrer dans la salle du conseil!Réveillez vous membres du conseil,agissez devant les yeux de votre peuple pour une fois!

Hosokawa no Katsumoto-sama
Seigneur du clan Hosokawa



Après avoir signé la lettre,un cormoran la porta jusqu'au chateau.Retournant son attention aux remparts,la porte Est venait d'être enfoncée.


- Entrez dans la ville,neutralisez les soldats de l'armée,aucun mort...Protégez les civils et ouvrez les autres portes...Entamez ensuite une marche jusqu'au sô et coincer kesta en tenaille...Faites moi savoir quand vous aurez réussi...

Dit-il,en voyant les noboris d'Uchi être remplacé par...Rien...

_________________






Francesca
Le retour à Masuda avait prit un certain temps. Arrêtée sur la colline avec ses gardes et le bruce se plaignant de ses blessures...le pauvre, il avait mal...Elle observa Masuda attentivement.

Les noboris d'Uchi ne sont plus levés au-dessus du Sô...quelques soldats encerclent la ville, mais enfin, une petite bande de gringalets...Bien

L'ancienne shomin de Masuda donna l'ordre de se faufiler jusqu'aux remparts Est de la ville. Le temps était brumeux, elle contourna donc assez facilement le petit groupe bien visible de Katsumoto...Ah l'imbécile! Il pensait pouvoir reprendre la ville comme ça? Et ses laquais de tenter d'encercler la ville alors qu'ils n'avaient jamais tenu un katana de leur vie.
*sourire moqueur*

Les remparts Est étaient les plus hauts, théoriquement capables de soutenir un assaut d'envergure. Une ombre était postée devant l'une des entrée des marchands sur ce pan là.


Un ashigaru. Un Hosokawa!


Francesca et son groupe étaient cachés derrière une paroi angulaire de la muraille. La bru réfléchit cinq minutes puis appela Bruce. Le mongol se présenta à elle instantanément, par peur de représailles supplémentaires et forcément douloureuses.


Viens mon Bruce chéri...Viens


Son sourire s'élargit à nouveau.


Occupe-toi de lui là-bas...oui lui. Pas de prisonnier, pas de blessé. Ecorche-le.

Tandis que Bruce accomplissait son destin, Francesca pénétra dans l'enceinte de la ville. Direction: la "mumu de Masuda". Et oui, en temps de crise, il fallait employer les grands moyens. La bru évita les grands axes et se faufila discrètement parmi les ruelles. En moins de cinq minutes, ils étaient à la "mumu".

Elle regarda à travers la paroi en bois qui se trouvait à l'intérieur. En début de matinée, hélas pas grand monde. A son avis, l'armée de kesta devait être occupée à parader en ville ou à dormir. A l'image de bruce ou des ashigaru Hosokawa, on n'avait certainement pas affaire à des guerriers d'élite...

Elle poussa le volet d'entrée, et furtivement, pénétra dans la taverne. Inutile de se faire remarquer, il fallait faire vite. Ils se dirigèrent vers la réserve de la "mumu". Là, plusieurs barils de saké étaient entreposés.


Déplacez-celui là! NON! Pas celui-là kisama*!...Oui,..voilà lui.


Et ses gardes d'exécuter son ordre, en déplaçant le lourd baril de saké.

Une trappe apparaissait. Temps il était pour elle de faire le point avec ses gardes.


Bon écoutez-moi. Une armée tient le sô : Masuda ne fait plus partie du Daimyo Uchi. Ca, à la limite, on s'en fou un peu. A l'extérieur, quelques laquais de Katsumoto tentent d'encercler la cité. JE NE SAIS PAS CE QU IL SE PASSE A MASUDA, mais je compte le découvrir très rapidement!


Sortez vos katanas...vos masques aussi bordel!


Les gardes sortirent leur katana et mirent leurs masques.


Bien. Cette trappe conduit directement au bureau du shomin! Kesta doit s'y trouver.


Fran..cesca-sama, que devoonns nous faire? Demanda un garde inquiet.


Hojo no Mariko se tourna vers lui, le regarda un moment. C'était encore un jeune homme, peu de combats à son actif surement. Sa question était naive, mais elle se dit que d'autres se la posaient surement. En qualité de chef de troupe, elle allait donc donner une instruction claire et compréhensible par tous.


Nous allons prendre Kesta en otage. Je ne veux PAS de morts ou de combats. Dès qu'ils verront leur chef avec une dague sous la gorge, ils lâcheront les armes.
Je compte reprendre la situation en main et découvrir fissa ce qu'il se trame à Masuda!


Sur ce, ils s'engagèrent dans la trappe. Le dernier guerrier recouvrit au mieux de ce qu'il pouvait la trappe avec une natte avant de la refermer sur lui-même.



Kisama: connard

_________________
"Dire ce qu'on pense quand tous ceux autour de vous disent ce que les autres veulent entendre"
Sayoko
Erreur. Lourde erreur.
Il y a des fois comme ça où votre sang bat dans vos veines et martèle dans votre tête ce que l'instinct vous avait soufflé et que la raison avait choisi d'ignorer. Et à cet instant, tandis que le chef de l'armée des Bakemono - les biens nommés - s'adressait à la foule au travers de Miziahako, le sang de Sayoko lui hurlait son erreur.

Elle n'aurait pas dû courrir au devant du Sô. Là, sous le regard implacable de Kesta, elle se sentait d'une faiblesse désarmante et humiliante. Que pouvait-elle faire face à une situation qui la dépassait tant ? Ecrasée par une crainte de plus en plus sourde, la jeune femme s'inclina profondément devant le général lorsqu'il la salua : toute son éducation pesait sur ses épaules et l'empêchait d'agir autrement. Ce sang qu'elle avait cherché à fuir dans la pauvreté lui imposait de réagir comme ses ancêtres avant elle. "Incline-toi devant ton vainqueur avec honneur et dignité. La victoire est une maîtresse versatile qu'il convient d'amadouer dans la durée. Honore ton adversaire comme ton ami, car les deux te montreront le chemin de la grandeur", lui avait enseigné son père. Mais pouvait-on vraiment parler d'adversité, alors qu'elle ne constituait pas la moindre menace pour ces soldats ?

Kesta-sama. Ce nom ne lui était évidemment pas inconnu. C'était un ancien Masuda-jin, une sorte de légende locale qui avait fait parlé de lui peu avant qu'elle-même n'arrive en ville, pour déloger un administrateur qui déplaisait au Conseil de l'époque. Il semblait d'ailleurs prendre goût au déboulonage d'administrateur de Masuda. Les rumeurs allaient bon train sur ce rônin, ce soldat sans maître, car on disait qu'il arpentait le Kuni sans attaches depuis qu'il s'était brouillé avec le Conseil. Et le voilà qui réapparaissait dans sa propre ville pour... en faire une Ville Franche ? Cela n'avait pas de sens. En réfléchissant à toutes les implications, Sayoko en avait le tournis.
Qu'en était-il de la mine ? Que pourrait faire une ville seule face à Otomo ? Masuda ressemblait maintenant à une belle friandise agitée sous le nez d'un enfant capricieux déjà bien énervé. Et pourquoi maintenant ? Pourquoi juste alors que Francesca venait d'être remplacée, que Masuda allait peut-être connaître un peu de répis politique et se consacrer à sa survie ? Pourquoi Kesta-sama s'en prenait-il à Masuda ?

Mais déjà le général s'en retournait dans les bureaux du Sô, laissant là les Masuda-jin sous la chape de plomb du silence et de la surprise, bientôt suivie par les murmures puis l'agitation.
Vite, elle ne devait pas rester là. Elle se rapprocha de Miziahako, l'inquiétude peinte sur ses traits.


Miziahako-san, ikimashou ka ? Onegaishimasu*

*Miziahako-san, et si nous partions ? S'il-vous-plaît.

_________________
Omamori sacré reçu des mains de la Guji Samhain-sama pour la nouvelle année.
Réserviste aux muscles en tofu de Masuda
Kiwa


[départ pour Masuda...]

Kiwa avait été invité à suivre l'armée, histoire de se changer les idées, on lui avait promis de l'action, du risque. Elle qui avait de l'énergie à revendre, qui bouillonnait intérieurement depuis un moment avait donc accepté avec grande joie.
Le départ avait eu lieu avec une journée de retard, nous attendions une troupe parait-il.
Quand elle vit arrivé des vrais sauvages, des bourrins, elle ne put s'empêcher de faire un pas en arrière, contente d'être du côté des soldats.
Non, d'un petit bonhomme, Kesta les a sorti d'où ceux là. Kiwa les regardait de bas en haut, pas un pour rattraper l'autre, de vrais bêtes sauvages.
A chaque regard qui se portait sur elle, elle se redressait, histoire d'être un peu plus grande et les fixait d'un air méchant avec un regard noir.
Le départ avait été donné pour Masuda, la troupe avançait tranquillement, enfin si on peut le dire ainsi, plusieurs incidents avaient eu lieu, mais toujours à cause de ces barbares gai-jins.

[Campement des bakemono ...]

Le campement vu installer aux portes de Masuda.
Kiwa attendait tranquillement l'ordre de rentrer dans la ville.

Hihouuu , toi là, t'es pas la soeur de l'oootre... humm...il l'a perdu, mais je crois bien que je l'ai retrouvé moa .
Il la regardait bavant,la langue pendante.
Kiwa lui jeta un regard noir, puis elle se ressaisit, c'est qu'il est costaud le bougre.
C'est à moi que tu parles ?
Bah oui, ,t'es sa soeur hein...dit moi voui, dit moi voui
Elle s'approcha de lui, une odeur pestilentielle lui chatouilla le nez.
Kiwa lui fit un beau sourire.
Moi, sa soeur, tu plaisantes, je pense.. Tu m'as bien regardé ?
Elle cherchait du regard désespérément un allié, mais ils étaient tous ivres mort, ou complètement en train de planer.
Histoire de le mettre en confiance elle lui sourit à nouveau et lui lança un petit clin d'œil.
Puis en moins de temps qu'il le faut elle lui assena un violent coup de genou entre ses jambes, le regardant s'écrouler à terre en gémissant, ensuite histoire de se faire plaisir, elle enchaîna avec quelques coups de bâton et coups de pieds.
Passe le mot à tes frères et ne venez plus tourner autour de moi. Et attend un peu que j'en parle au chef..
En quelques minutes la douce Kiwa était devenue comme eux.
Enfin arriva le moment de rentrer en ville, elle suivi la troupe.

[Le sô de Masuda...]

Il avait été convenu que nous devions tous nous retrouver devant le Sô, mais là pratiquement impossible de voir ou entendre ce qu'il se passait, les sauvages braillaient à tout va.
Mais pousse toi donc toi, pas la peine de te coller à moi. Grrr
Elle réussit à voir Testuo traverser la place à grands pas. Puis Kesta sortir en trombe, il faut dire que cela bougeait sur la place, les attaques verbales, ils en pleuvaient..
Elle tenta donc de se faufiler à coups de coudes vers le devant de la place.

_________________
Miziahako
Il postillonne, non ? Il se la joue grand seigneur, mais Mizia y voyait plutôt un adolescent qui avait mal tourné, un peu comme le lait caillé. C'était quoi déjà la chanson ? "Les enchignonnés c'est comme les cochons, plus ça veillit, plus ça devient..." Ah excrément ! Ca devient comment déjà les cochons ? Foutue mémoire.

Ah merde, il me parle, il faudrait que j'écoute.

Tiens ?! Sayoko. Vivante. Ca c'est déjà un bon point.

Bon. Qu'est ce qu'il dit à part rouler des mécaniques faire le beau et dire "dehors les étrangers"... ça c'est un vieux truc éculé comme la Francesca. L'expulsion vomitoire sur son voisin qui vient donner le coup de main, est-ce une spécialité de la ville ?! Il peut parler ce Kesta avec sa troupe de continentaux et d'Iwakunien !

Mizia lui aurait bien mis son katana au travers de la gueule, de lui pérorer ainsi aux oreilles, ça lui montait les orties aux narines. Mais la situation, raisonnablement, n'étais pas à son avantage.

Elle sentait la foule derrière elle, certes. Mais est-ce que la foule suivrait. Et puis cette impression que Sayoko qui lui tirait la manche en lui demandant discrètement de partir. Il fallait prendre une décision.

Mizia se cura le nez. Ca faisait un moment que ce petit paquet de morve solide l'empêchait de respirer adéquatement.

Mizia se tourna vers Sayoko.


-Konni, chère amie, il semblerait de bon aloi de s'esquiver promptement, l'engeance ici présente ne semble guère amène envers la plèbe que nous sommes. Ah pauvre de nous.

Mizia invita son amie à se faufiler parmi la foule. Elle ne dit pas aurevoir à l'enchignonné, elle aurait risqué de dire une insanité.
_________________
Miziahako Sergent et chroniqueuse de l'armée. Officier de la Jitô.
.
Miziahako
2ème jour d'usurpation du pouvoir par l'armée de Kesta.

Suite à la première harangue du nouveau poissonnier-dictateur de Masuda, Mizia s'était esquivée discrètement à travers l'attroupement devant le Sô.

Malgré ses grands airs, elle sentait bien qu'elle venait de prendre une énorme claque dans son ego. GGGRRRRRRRRRRRR ARGH ! Se sentir à se point dépossédé, nue, sentir qu'on n'a pas les cartes en main, pas le jeu nécessaire pour pouvoir rivaliser avec l'ordure du nom de Kesta. Devoir se plier. Hïaiï que c'est douloureux ! Il faut faire quelque chose. On ne peut pas rester comme ça humiliée.

La nuit vint.

Mizia se faufila entre les gardes autour du Sô pour tenter un coup de poker. S'introduire subrepticement dans le Sô, virer le dictateur, rameuter des copains, défendre le Sô, becs et ongles... Mais non... un peu trop de gardes pour une Mizia toute seule.
Elle rebroussa chemin, en espérant ne s'être pas fait reconnaître.

Le jour se levait maintenant sur le deuxième jour d'humiliation !

_________________
Miziahako Sergent et chroniqueuse de l'armée. Officier de la Jitô.
.
Oshan_no_oshiro
J'accompagnai katsumoto lors de la tentative de reprise de la ville . Étant contre ce que faisais le clan hosokawa je m'infiltra nobori caché dans massuda une fois la porte ouverte et fila directement au so pour aller rejoindre kesta pour aller lui parler et lui faire ma proposition . Trop de gardes postait et je me devais de me faire discret . Ce n'est qu'a l'aube du deuxième jours que je parvint a me faufiler incognito . J'avais surveiller les allez et venu des gardes et j'en avais déduit qu'une tranche de 10 secondes étais libre pour pouvoir passer sans être repérer. Ces 10 secondes me permettais sans craintes d'accéder a l'intérieur du so. Je connaissais le bâtiment dans ces moindres recoins et sans peines je put me trouver devant la porte de mon ancien bureau. Je toqua ...personne ne répond. Je retentât une seconde fois . il me fallait faire vite, la garde allais revenir d'une seconde a l'autre. Une idée me vint et je n'en fut pas fier mais je me devais de trouver le moyen d'entrer.
La porte céda a ma seconde tentative. J' entra. La pièce était vide . il avais dut être aller dormir . Je referma derrière moi et a peine la porte fut fermée que la garde passa. Ouf quelle chance c'était moins une pensais je .


Bon et bien il ne me reste qu'a l'attendre pour lui faire ma proposition.

dit je a voix basse pour ne pas être entendu.
au même moment le fauteuil bougea et un homme étais la attendant .. me regardant bien en face..testuo
.je me sentit mal a l'aise mais le mal étais fait il me fallait m'expliquer et puis de toutes façons kesta ou testuo cela revenais au meme.Je prit la parole.

konichiwa testuo-san. je pensais qu'il n'y avais personne et je pensai l'attendre a l'intérieur. mais puisque tu est la .. je vais donc voir avec toi.
je reprit aussitot

déjà premièrement ça me fait bien plaisir de te revoir mon ami. bon voila J'ai créer mon clan pour plusieurs raisons
la première et la plus normal ,
permettre a masuda d'être une ville calme et sans problèmes . Ensuite j'avais en tête de faire bâtir la flotte navale d'ushi. Cependant vu les derniers évènements ça ne serai plus pour le kuni mais pour nous même


je sourit.

J'aimerai aussi créer un conseil familial nous permettant d'essayer de présenter l'un des notre au kuni pour ça on verra je n'ai pas encore réussi a regrouper mes conseillés .Il me trottais aussi l'envie de faire passer masuda en ville franche mais ça va plus être possible kesta l'a déjà fait

je sourit encore

. Bref j'ai beaucoup d'idées mais ce sera avec le conseil que je veux créer qu'il faudra en débattre .je pense que nos clans peuvent s'entendre pour permettre a masuda d'évoluer convenablement mais on reparlera de tout ça avec kesta. je lui ai deja envoyer un pigeon pour lui en parler je suis moi aussi contre le kuni qui n'aurais vraiment pas dut vous remercier.
_________________
http://img51.xooimage.com/files/8/4/3/vassalkatsumoto-24c8aaf.gif
Yoshe
[ Une folie douce ]


Un nombre ... un grand nombre de fou, mais elle était toujours sur ses gardes la brunette. Les troupes avancent le pas léger, la bouche ouverte, beuglant pour certains, buvant pour d'autres.

Elle reste à l'écart préférant avancer sur les cotés, sa tornade l'accompagnant dans ses déplacements, son arc et ses flêches a porté de main.

La nuit avait été courte, la traversée des terres d'Uchi, Masuda se dessine ...


[ Une ombre sur les toits ]


Elle part en avant, s'infiltre, traque, décide de se déplacer comme elle le préfère ... sur les toits !

Son étalon à l'abrit la voila grimpant une façade à l'angle d'une rue. Etant déjà venue à Masuda elle connait les ruelles, la place du village et surtout la meilleure vue sur les accés du Sô.

Chacun ayant ses ordres, les siens étaient clair, elle avait libre choix !


Une bonne hauteur, une vue sur la porte du Sô, la fenêtre du bureau du Shishou, elle s'installe arc en main flêche en bouche.

Une missive est accrochée au bois de la flêche, elle est destinée à la garde rapprochée de ses hommes sombres mais loyal envers elle.

La flêche traverse le ciel pour se planter dans un tableau représentant un patriarche, surement l'ancien Shishou ...




Je suis en place



Voila ce que la missive contenait.


[ La foule en délire ! ]


Le monde afflût, le Sô est prit, les interrogations, les cris ... Yoshe suit la scène haussant un sourcil bien posée sur son perchoir.

Elle apperçoit le barbu, une envie de lui envoyer une missive la prend, elle le fera dans la nuit.

Puis son regard revient sur la foule, elle y reconnaît facilement des têtes qu'elle a côtoyé. Certains son notés sur la prochaîne missive, méfiance des langues bien pendues qui peuvent créer une illusion dans les intentions de Kesta.

Voila deux jours et deux nuits qu'elle est sur ce toit à épier tout ceux qui passent, tout ce qui bouge autour des arbres, toutes les ombres vagabondes.

_________________
Testuo
[Masuda, ruelle derrière le sô]

S'occuper des insolents. Voilà une chose que Testuo aimait faire, et Kesta lui avait offert ce cadeau. Il ne s'était pas fait prier. Immédiatement après la demande de son associé il avait rassemblé sa garde rapprochée, une dizaine d'hommes surentrainés capable de tuer un individu avec une simple feuille de thé. Testuo était face à ses hommes et dispensait les ordres, dans une ruelle déserte derrière le sô.

Méfiant par nature, et encore plus depuis quelques semaines, Testuo se doutait que quelque chose se préparait contre eux. Quelque chose de sous-jacent, d'inaudible pour le moment mais qui pourrait remettre en cause toute l'opération.

Un de ses guerriers l'informa :

Seigneur, les troupes Hosokawa sont en marche vers Masuda, ils sont nombreux .... Mais Le jeune lieutenant hésita une demie-seconde.
Mais quoi ! S'impatienta Testuo.
Ils adoptent une stratégie étrange, j'ai du mal à comprendre ce qu'ils préparent … Seigneur, ils sont en formation … circulaire … ? Le tueur jeta un coup d'œil furtif à ses confrères qui l'approuvèrent aussitôt.

Circulaire ? Ils font la ronde ? Répéta Testuo en haussant son sourcil gauche.
Hai, circulaire, ils se dispersent totalement et cherchent probablement à bloquer une éventuelle fuite de notre part, ce qui … est totalement idiot mon seigneur !
Tu as raison mon garçon, ce bon vieux Katsumoto commet une grave erreur, donnons lui une petite leçon …

Un léger rictus se dessina alors au coin de la bouche de Testuo … Vous … dit-il en désignant cinq de ses soldats … transmettez aux mercenaires et miliciens de Masuda de faire pleuvoir une nuée de flèches sur les troupes Hosokawa ... Tuez les … Tous … Sauf Hosokawa Katsumoto et sa garde personnelle, laissez les entrer en ville et orientez les vers le sô ...

Il attendit que les cinq soldats partent et se tourna vers le reste du groupe … Et vous autres, rassemblez et maintenez dans le sanctuaire une trentaine d'enfants, de femmes et de vieillards Masuda-jin. N'en laissez sortir aucun sans mon autorisation, prétendez qu'il s'agit d'une mesure de protection, la suite vous sera communiquée plus tard ... il n'en dit pas plus pour le moment.

Les soldats repartaient déjà pour mener à bien leur nouvelle mission, Testuo en attrapa un par l'épaule et lui fit signe de rester ici puis lui souffla : Trouve Yoshe-chan. dis lui de me rejoindre au sô de Masuda ... discrètement … Il marqua une pause … escortes la … Le vieux guerrier leva les yeux à la recherche de Yoshe. Il l'a connaissait bien, très bien, et savait qu'elle aimait la hauteur … file mon garçon … Ajouta-t-il.

Testuo se retrouva seul, pensif, au milieu de la ruelle. Hosokawa commettait une erreur grossière qui allait lui couter cher. Encercler un village pour l'infiltrer d'accord … mais pas en pleine journée et encore moins lorsque ce village est en état de siège et se prépare à ce genre d'intervention. Il retourna au sô tout excité ...

[Masuda, remparts de la ville]

Le jeune lieutenant parvint enfin aux remparts. Il rassembla les différents chefs de sections de l'armée rebelle et fit part des instructions données quelques minutes auparavant par Testuo :

Les ordres de notre seigneur sont très clairs ! Tuez tous ces chiens ! Masquez le soleil de vos flèches ! Que la nuit tombe soudainement sur Masuda ! Aucun d'entre eux ne doit atteindre la ville, mais ne touchez pas le groupe nord, celui-ci doit parvenir sain et sauf jusqu'à Masuda !

Les cordes des arcs furent tendues, les flèches placées et lorsque le jeune lieutenant abaissa son bras le soleil fut en effet masqué un court instant. La première rafale fut douloureuse pour les troupes Hosokawa, mais pas autant que la seconde qui décima littéralement les rangs dispersés et les soldats isolés. La panique s'installa rapidement dans les troupes adverses, quelques uns fuirent, d'autres continuèrent leur avancée audacieuse vers les remparts de Masuda...

Sur les 300 soldats de l'armée Hosokawa, 250 trouvèrent la mort, le temps d'un battement d'aile.


[Masuda, bureau du sô, quelques heures plus tard]

L'ancien Daimyo était assis en tailleur, dos au mur, dans un coin du bureau du sô de Masuda. Il avait fermé tous les claustras pour plonger la pièce dans la pénombre et s'isoler du brouhaha régnant à l'extérieur. Son associé était afféré ailleurs, probablement en train de dispenser des ordres aux mercenaires ou de parlementer avec les contestataires, lourde tache en perspective… Kesta aimait les joutes verbales ce qui n'était pas vraiment son cas… Il avait toujours éprouvé un immense respect pour cet homme. Un homme qui, comme lui, avait une conception toute particulière de la notion d'honneur dans ce monde de brutes. Un honneur très loin de tous les dictats imposés par les hautes autorités et les traditions nippones, un honneur qui repose non pas sur les mots mais sur les actions.

L'opium – qu'il avait fumé peu avant – faisait déjà son effet et la substance psychoactive avait assommé l'esprit torturé du barbu. Les ombres s'animaient et s'entretuaient sur les murs, il lui semblait distinguer des chauves-souris pendues au plafond du sô, leurs petits yeux rouges le fixaient sans arrêt. En guise de protection contre ces sales bestioles il tenait son stylet fétiche dans la main droite – sa kiseru était dans la gauche – fermement.

La porte s'ouvrit violemment, la lumière aveugla un instant Testuo, dont les yeux s'étaient habitués à l'obscurité de la pièce. Un homme entra, Testuo avait connu cet homme, mais où ? La question le taraudait … L'homme parlait, parlait, parlait sans cesse. Testuo écouta sans prononcer un seul mot, impassible et encore totalement défoncé. Lorsque l'intrus qui l'avait tiré de ses pensées eut terminé son monologue ce fut au tour du barbu de s'exprimer.


Hum fermes la porte … viens par là et fais attention aux chauves-souris … elles mordent ! Suis moi ! vite ! … Il enjamba le corps inerte qui gisait encore au sol, celui de l'imprudent qui avait osé défié son ami. Testuo pensa alors qu'il devrait demander à ce que ce corps soit jeté dans la fosse commune rapidement, l'odeur rance des chaires en décomposition envahissait de plus en plus le bureau.

Testuo regarda un instant le jeune homme qui s'était présenté à lui de bas en haut, comme pour le jauger. Les effets hallucinatoires du peyotl lui jouaient encore des tours et il baissa instinctivement la tête lorsqu'il pensa qu'un des rats volant fonçait sur eux. Ou diable avait il connu ce garçon ?

Hum … qui es tu jeune homme ? Et pourquoi dis tu sans cesse « nous » ? avons nous passé un contrat par le passé ? Je n'en ai pas le souvenir … Avec Kesta peut être ? Non. Il m'en aurait parlé ! Alors expliques toi clairement, nous sommes seuls ici … seuls avec ces maudites chauves-souris ! Mais elles ne te feront rien si tu fermes un œil, le gauche. Reprends tout calmement, et ne te fais pas de soucis, nous contrôlons parfaitement la situation mon grand...

Il sourit et attendit que le garçon réponde en lissant la barbe du bout des doigts. Ce jeune homme lui était sympathique. Et même s'il ne comprenait pas un traitre mot de ce qu'il racontait, au moins il était aimable et respectueux...
Katsumoto


Sa y étais!La percée dans le mur était faite!Les ashigaru avait vaillant enfoncer 2 portes,la porte Est et la porte Sud.Les soldats tentaient de former des colonnes afin d'entrer dans la ville quand...Non d'un kamis!Des flèches?Les ashigaru prirent de plein fouet une première vague de flèche.Seuls quelques uns furent touchés mais la deuxième vague fut mortelle.Une cinquantaine de soldats tenaient encore debout et morflaient pour se rassembler,évitant les flèches qui décimaient,ils décidèrent de se rassembler et de battre retraite pour protéger leur seigneur.

- Kuso...Il nous ont couper l'herbe sous le pied on dirait bien...Ce genre de cruauté ne peut être assumée que par un seul homme dans ce kuni...Testuo... Dit-il en voyant ce lac de sang se répandre devant les remparts de Masuda. Bon,les portes sont ouvertes,on avance dans la ville,puisque Testuo veut jouer a ça...Neutralisez ou tuer tout ceux qui essaierons de se mettre sur votre chemin...Épargnez les civils...On va galoper jusqu'au sô et aller parler a Kesta...Aucune pitié pour les barbares...Vengez vos frères...

Se tournant vers son samourai.

- Contactez le clan Heishi...Qu'ils nous envoient du renfort...

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)