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Information and comments (1)
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[RP] De la guerre de l'Eglise contre nous

Jehane
Marcher droit devant, en tête d'un convoi exceptionnellement exceptionnel, ne voir devant elle que des popotins courir dans l'même sens, y a de quoi s'étonner!

Mais euh, qu'est-ce qu'ils font? Pourquoi ils se sauvent?

HEEEEEEEE les gars, rev'nez! On n'vous veut presqu'aucun mal!


BOUMMMMM


Claquement de porte au nez.

....................................................


[Aux portes du Phare, le long des remparts où il n'y a plus personne, enfin, si, nous!]

TOC TOC.

Par les poils de mon menton, vous n'entrerez pas.

Ah bon?
C'est juste qu'on v'nait pour jouer avec vous.
Bein tant pis alors!


Par les poils de mon menton, vous....

Chef, chef, si j'peux permettre, vous devriez répondre ceci:
--Prend sa voix grave et menaçante-- Alors, je vais souffler et souffler si fort que ta maison...

Non mais, ça va pas? J'ai pas qu'ça à faire!
D'ailleurs, vas-y occupe-toi de ça moi j'vais à la r'cherche de l'Edelweiss!


[...]

POUEEEETTTT !!!!!!!!!!


Sourire de contentement poussé par un tiraillement stomacal!


AAAAAAA LAAAAAA SOUPEUUUUUUUU!!!!!

Oh c'est Aelig... Mince, les oriflammes! Pffff mais Jeje, où as tu la tête, rhoo

Rhoooo mais lâchez-moi! Vous êtes qui vous?? AU SEC.....


Pardon m'dame, compargnie d'la mort à toi? Ordre d'la cheffe:" Trouvez moi Jéjé .... vite...." qu'elle a dit! Z'êtes bien Jeje?

Vi Vi c'est moi mais nom d'un ptit curé, n'me touchez pas! J'march'rais bien toute seule!
Oups attendez, hissez-moi ça avant...






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Raoulleglabre
[faubourgs genevois]

Le bandeau de l'œil droit est relevé. Faut dire que mon Raoul est un homme qui a du style, et surtout, un vrai faux borgne. Derrière, une estafette aux armes de... ben je sais pas, c'est confus, en fait... s'embourbe parmi les bourgeois du cru, hébétés par le déluge.


Nous sommes venus pour vous aider ... La cité est aux mains du Cardinal du Berry et de ses capitaines ... Nous sommes venus vous aider ... Nous sommes venus vous tendre une main secourable pour ceux d’entre-vous qui souhaitent se placer sous la protection de la république de Genève…

Sergent ! Un soldat fribourgeois est accroupi, chapel de fer sur la nuque. C'est la pause, on l'a dit plus haut.

Ehh, qu’est-ce qui s’passe ? Bougez pas vous, qu’il ajoute à destination du bucheron.

C’est un blessé grave Sergent, un calotin qu’essayait de… l'a les tripes complètement à l’air sous c’couvercle, sergent ! ça déborde un peu là, r'gardez.

L’autre morbide Adonis, il fut beau et romantique certainement, agonise dans sa cuirasse éventrée en baragouinant, geignant, gémissant, déglutissant, bref, c’est pas beau à voir. Deos merci, sa dulcinée ne verra jamais la scène en vrai. Un pote de régiment viendra probablement lui annoncer la triste nouvelle, mort au champ d'honneur pour Rome, elle pleurera beaucoup, certainement, il la réconfortera un peu, beaucoup... Je dispense mon lecteur* des scènes horribles qui suivent. C'est trop ignoble.

Qu’est-ce qu’il raconte ?
Faut dire que le sergent Glaber, il connait point l’patois de Tourraine.

C’est un sale français, il d’mande de l’eau ! Il a qu’à boire dans l'Lac !


Paf ! la taloche derrière le chapel d’acier.

C’est quoi ces conneries ? Donne ! Donne-moi la gourde !
qu’il appuie, mon Raoul. Un homme qu’est’assez brave, pour s’battre les tripes à l’air peut boire à ma gourde !

Mon lecteur doit savoir que Raoul le glabre est un grand humaniste. C’est dit. Voila.

Citation:
11-04-2011 04:06 : Vous avez frappé Karl06. Ce coup l'a probablement tué.


* : je dis "mon" lecteur, mais bon, avec un peu d'chance, j'en ai au moins deux...
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Izaac
[La diète : le conseil des Douze et les avoyers réunis. Berne]

izaac a écrit:
Ce matin, dimanche 10 avril 1459, trois armées helvétiques sont sous les murs de Genève. L'armée du capitaine Namaycuch est rentrée dans les murs. Celle de Leyah n'a plus l'agrément périgourdin depuis que notre ambassadeur là-bas l'a réclamé à la duchesse Cerise. Tout comme celle du capitaine Melian. Ils seraient plus de 75 soldats et parmi eux quelques lausannois et sedunois du capitaine Blue.

Heute morgen sind drei helvetische Armeen vor den Stadtmauern Genfs. Die Armee von Namay ist hinter die Mauern zurueckgekommen. Die von Leyah hat nicht mehr die Anerkennung des Perigord, seitdem unser Botschafter vor Ort die Herzogin Cerise darum gebeten hatte. Ganz wie die vom Hauptmann Melian. Sie müssten um die 75 Soldaten sein und unter ihnen auch einige Leute aus Lausanne und Sion des Hauptmann Blue.



/SPAN>
Citation:
Blue, Don_lisander, Colette, Sssynthia, Lemagefreng, Mcleod - Admission libre - Adhérer

Nos armées n'ont pas subi de pertes ce jour. Nos capitaines Wahl, Cameliane et Cendres sont en bonne santé et font un gros bisou à tout le monde.

Le gouvernement de Genève remercie chaleureusement tous les helvètes qui se sont joint à eux.

Unsere Armeen haben heute keine Verluste erlitten. Unsere Hauptmänner Wahl, Cameliane und Cendres sind bei guter Gesundheit und geben allen einen kleinen Kuss.

Die Regierung von Genf dankt allen Helveten aus ganzem Herzen, die sich ihnen angeschlossen haben.








Gaia d'Agoult a écrit:
Izaac, avec ta permission, j'aimerais bien transferer ce sujet au dpt. de la defense,bureau capitaine.
Ici, les traitres pouvent écouter ce qu on dit...

Izaac mit deiner Erlaubnis wuerde ich gern dies Thema in die Verteidigungsabteilung versetzen, hauptmannsburo.
Hier koennen die Verraeter alle mithoeren, was wir sagen..



izaac a écrit:
nein, danke, Gaia "Traître" est une question de point de vue. Les gens dont tu parles veulent faire de la confédération un duché propre, bien ordonné et aristotélicien romain. C'est louable, d'une certaine manière. Ils ne sont pas des "traîtres", rien dans nos lois n'interdit ce genre de projet.

Ce jour, le lundi 11 avril 1459, l'armée de Karl06, un moine soldat de l'ordre des chevaliers francs, a été détruite. Il était vraisemblablement seul et faisait des choses solitaires sur les remparts. Les armées *Memento Domine famulorum* commandée par Namaycush, "La Dona" commandée par Leyah et "Renaissance Aristotélicienne" commandée par Melian sont dans l'enceinte de la ville.


/SPAN>
Citation:
Nein, danke, Gaia:) "Verräter" handelt sich um den Blickpunkt. Die Leute, über die du sprichst, wollen aus der Konföderation ein sauberes, gut befohlenes Herzogtum und die römische(katholische) aristotélicien machen. Das ist, auf einige Weise lobenswert. Sie sind keine "Verräter", nichts in unseren Gesetzen verbietet diese Projektart(Projektgenre).

Dieser Tag, am Montag, dem 11. April 1459, ist die Armee von Karl06, dem Mönch Soldat in der Größenordnung von den freien Rittern, zerstört(vernichtet) gewesen. Er war wahrscheinlich allein und machte die einsamen Sachen auf der Befestigungsanlage. Die Armeen *Memento Herrsche famulorum* von Namaycush befohlen(bestellt), vor, von Leyah befohlener(bestellter) "La Dona" und von Melian befohlener(bestellter) "Renaissance Aristotélicienne" sind innerhalb der Stadt.

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P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière
Jehane
[En bas du mur, pas côté Genève, non, ça c'est pour ceux qui n'ont pas voulu ouvrir la porte! Oui, toujours derrière le mur où il ne se passe rien , enfin presque.]

A L'ASSAUUUUUUUUUUUUUUUUUT!!!!!

Un cri qui déchire la nuit, des bruits de pas, pas une démarche de danseuse hein, des cliquetis de ferrailles.

Hein, quoi, les cloches de Pâques, déjà?

SUFFIT! ça SUFFIT? J'AI DIT!
A t-on idée d'réveiller les gens à pareille heure?


Hè chef, debout, y a une armée de croisés, des grenouilles de...

Des negrouilles? Chouette!!!!

Oui chef mais de bénitier, faut y aller chef!

de....quelle horreur, j'arrive.


Comme un diable hors d'une boîte, elle saute, brandissant son épée, son couteau, sa hache, son bâton--Euh, ça fait pas un peu trop pour un seul homme?-- Tant pis, trop tard!--

BANZAIIIIIIIIIIIIIIIII

Citation:
11-04-2011 04:06 : Vous avez frappé Karl06. Ce coup l'a probablement tué.


Ce qui n'a pas été dit, c'est que l'homme agonisait sans doute déjà quand elle a attaqué. Si on ne parle que d'un seul coup porté, c'est effictivement vrai sauf qu'elle avait plusieurs armes et qu'il y avait aussi plein, plein de soldats... Pauvre homme...
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--Piquiers_suisses
Faubourg de Genève au petit matin, Armée du Bonheur, Compagnie de la Cardabelle, le ventre lourd, mais on a retrouvé Jehane et Jehane ses couleurs.




-C'est comme avec la marée. Le pauvre homme a sûrement été imprudent et il aura été pris de court.

-Ce devait être un p'tit poste avançé. Une guérite, quoi. Il s'est défendu poings et pieds pour protéger sa bannière. C'est à ça qu'on r'connait les braves.

-Il y avait d'inscrit quoi sur sa bannière?

-l'Ordo ab Chao, c'est un terme latin. Ça veut dire l'ordre dans le chaos

- Ah ! Ce chevalier devait être un chimérique. Mette de l'ordre dans la cacophonie helvète. Faut être un peu fou. Moi-même j'y perd mon latin.

-C'est sûr. Remarquez, c'est lui qu'est tout désordonné maintenant, mais tout est en ordre dans le faubourgs. Parceque J'vous dis pas ! Avec son oriflamme croix rouge sur fond blanc, ça dénotait avec les nôtres, croix blanche sur fond rouge.

-Pourtant vêtu comme un drapeau helvète, il aurait pu passer inaperçu.

-Ouais, mais vous avez beau être habillé comme un Prince, la faute de goût, ça ne pardonne pas...

- Bon. Et qu'est ce qu'on fait de lui ?

- Ramenons-le devant les portes qu'il a dit le dizainier. Les braves ne goûtent jamais la mort qu’une fois.
Izaac
Gaia d'Agoult a écrit:
Pour moi ça restent des traitres qui n'ont pas respecté le Bundesbrief,
pire encore : ils se sont battus pour l'énnemi à ses cotés contre les frères helvètes !

Für mich werden das immer Verraeter bleiben, da sie nicht den Bundesbrief respektiert haben,
ja sogar auf der Seite des Feindes gegen helvetische Brueder kämpfen.



izaac a écrit:
J'observe les helvètes qui sont aussi membres des OMR et que certains helvètes accusent de traîtrise. Blue, Metalpark ou d'autres. Je continue de dire que ces gens ne sont pas des traîtres : ils sont victimes de l'incurie des édiles de leurs cités qui n'ont pas légiféré à temps en imposant une sorte de serment de prime allégeance.

Je persiste et signe : on ne peut pas être traître à la confédération helvétique en temps qu'institution. Tout au plus à l'esprit helvète, mais cela n'est pas un délit ni un crime inscrit dans nos codex. Le Bundesbrief ne peut s'imposer aux helvètes et faire force de loi qu'on trahit ou non. Il est concédé par les gouvernements des cantons. En revanche, on peut être traître à son canton. Encore faut-il avoir écrit des lois.


/SPAN>
Citation:
Ich beobachte die Helvetischen, die auch Mitglieder(Glieder) des OMR sind und die, was helvetisch sicher ist, der Unzuverlässigkeit anklagen. Blue, Metalpark oder andere. Ich setze fort, zu sagen, daß diese Leute keine Verräter sind: sie sind Opfer der Nachlässigkeit des édiles von ihren Städten, die légiféré rechtzeitig nicht haben, eine Art des Eides von der allégeance Prämie imponierend.

Ich beharre und unterschreibe: man kann in der helvetischen Konföderation in Zeit(Wetter) nicht verräterisch sein, daß Institution. Höchstens im helvetischen Geist(Vernunft) sondern ist das weder ein Delikt das in unserem codex eingeschriebene Verbrechen. Bundesbrief kann sich in den Helvetischen nicht durchsetzen und eine Gesetzeskraft machen, die man verrät oder nicht. Er ist von den Regierungen der Bezirke zugestanden. Dagegen kann man in seinem(ihrem) Bezirk verräterisch sein. Noch muß man Gesetze geschrieben haben.

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P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière
Maria_paz
[Sous les hauts murs de Genève,
Où ça chantonne
C’est quand le bonheur ? Es cuando la felicidad ? C’est quand le bonheur ?….
Où ça ronchonne. Aussi.]





Des patates sous la cendre.

Des pommes en l’air.

C’est bizarre. Ça chlingue comme un certain soir dans une taverne de Lausanne.

Les coquelicots vaquent.
Puis ils attaquent.

La castagnette a évité la castagne.

Rrrhron. Cloc. Rrrhon.
Maria toise le garde crevette. Peine perdue. Les moustaches frémissent comme celles du crabe dormeur.
Sauf que le crabe ne ronfle pas. Lui.


Mais ils sont où les chefs ?
Un qui sans doute emmaillote son sauciflard dans du macramé avant de le fumer.
Un autre qui peut-être attend l’ouverture du bureau des objets troués pour réclamer sa passoire ou son galure.


Ha on a fière allure !
Alllez me chercher Cristoooooos !


Oui, parce que là ça commence à bien faire !
La touffe dresse le poing vers son ombre portée qui bascule dans le talus avec la bouteille.

Alors ?
C’est quoi ce foutoir hein ?
Vraiment t’as pas été clair. Tu sais quoi ?
Tu ressuscites ici.... et tout de suite ! Direct dans la piaule de MrGroar et tu le sors du pieu ! Comprendes ?

D’abord, tu commences par lui lessiver la boca, si tu veux des conseils je peux te présenter une dame trrrès bien, une spécialiste qui brosse avec de la cendre, ça marche du tonnerre pour l’argenterie. Si !

Parce que d’un, pour les attaques, c’est lui qui commencé à Sion, m'semble bien que c’était un dimanche, et le matin avant le chant du coq en plus ! J'ai pas eu mes tartines d'ailleurs.

Et de deux parce que papa Deos avec sa copine Clémence…, n’a jamais demandé que les hommes s’entretuent pour lui ! Ou alors, c’était un gros mégalo ! Ou bien c’était pour rire, ou il sentait pas bon de la …

Maria arpente le talus de long en large et puis en travers, une variante.
S’immobilise toute interloquée devant son ombre après l'avoir un peu cherchée.
Fronce les broussailles.


Comment ça « combien tu m’donnes » ???? T’es ambuleur toi aussi ?
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aaallez me chercher Christoooooos !!!
Raoulleglabre
[Aube helvète. Sous les murs, la masure est cossue]

Raoul ! qu'il halète, le petit.

Gné ?

Raoul ! t'es un lion ! C'est Groar qu'il l'a écrit !


Un œil s'ouvre. L'autre lui colle l'acte d'accusation de la confédération helvétique sous le tarin.

Regarde !

Quelle heure qu'il est ? même pas none, ch'uis sûr !


Mon spadassin a trouvé une petite masure coquète dans les faubourgs. Vue sur le lac. Réquisitionnée pour les besoins de la guerre. La très digne et jeune épouse du propriétaire du lieu sort la tête de dessous la grosse couverture.

T'es un lion, Raoul ?

Groaaar !
Qu'il rugit en faisant courir ses deux mains jusque sur sa taille. La chair frissonne. La poule genevoise rit de bon cœur.

T'as peur, hein ! Grrrrrroooooarrrr !

Euhhh Raoul ?

T'es encore là, toi ?

Ben pour [...]

Pose là, j'enverrai à Armoria, ça la fera rigoler, tiens ! Après Raoul en Maine, Raoul en Touraine, Raoul en Bourgogne, Raoul au Berry contre Pillicinus Pilus, Raoul en Périgord chez Mymille, Raoul en Provence avec la grande pucelle de France, v'la Raoul chez les lions !

[...]

Grrrrrooooaaarrr !
Qu'il lui fait. Le jeune messager prépubère sort en courant cette fois.

C'est quelle bout que tu préfères dans le lion ? qu'il lui murmure en la couvrant de son long corps.

La queue ! qu'elle lui souffle en sursaut, investie dans un soupir.
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Aelig
[ Mardi 12 avril 1459, Campement de l'Armée du Bonheur, au petit estaminet de fortune planté là au milieu des tentes, elles -mêmes plantées au milieu du décor avec vue sur les murailles. Aujourd'hui le ciel est nuageux, l'air humide, il va peut être pleuvoir qu'il a dit le paysan qu'est venu livrer des œufs. ]

Tandis qu'Aelig écluse un gorgeon avec quelques soldats, la chose étant assez insolite pour le signaler, car Aelig généralement ne boit pas, Maria buvant largement pour deux, voir trois, mais un dicton ne ne dit pas que plusieurs batailles furent remportés avec des soldats abreuvés de bières? Bref, après moult choppes, Aelig qu'est donc allergique à la cervoise, commence à prendre des couleurs et à manifester une certaine excitation au demeurant fort compréhensible. En effet, l'arrogance des croisés lui donne la migraine depuis fort longtemps, mais là, il n'arrive plus à contenir son indignation et sa colère puis monte sur un tabouret.

- Compagnons ! Il faut bouter l'envahisseur ! Il faut faire le ménage, traquer les parasites, écraser les mites. En résumé, éradiquer les corps étrangers, pardon, hips ! Les colonisateurs.

Il faut libérer Genève du joug des calotins ! il faut rendre la liberté à Genève. Il faut rendre Genève à Genève !

Et deux soldats à côté, tout aussi émoustillés, commencent à entonner la dernière chansonnette de la cheftaine, celle d'avant de partir sur Genève.


Fais ta prière Tom Dooley
Ça peut toujours servir
Fais ta prière Tom Dooley
Demain tu vas mourir

Devant ton verre de rhum
Dans le matin blafard
Tâche au moins d'être un homme
Avant le grand départ

Fais ta prière Tom Dooley
C'est tout ce qu'on peut t'offrir
Fais ta prière Tom Dooley
Demain tu vas mourir


-Hips ! Piquiers ! formation en carrééé ! Hips ! Charrr...

-BLAM CRAAAAKKKKK!*


[...]

- Mefi ! ils ont mis des pièges...

*Fit le tabouret
_________________
Jehane
A la buvette de l'Armée du Bonheur, ouverte à tout l'monde sauf à eux...(suivez mon r'gard)

On trinque, ça fait passer l'temps et puis, ça réchauffe. C'est pas qu'il fasse froid c'est qu'on s'em.... et que la bière, ça fait chaud au cœur et ailleurs.
La gnôle à pépé elle, elle rend fou et ça, c'est amusant!

Jeje adore la gnôle, elle en use, abuse et tout ça...
C'est qu'à partir d'une certaine dose, plus rien ne compte, alors, elle n'a plus peur de rien ni de personne. Faut bien ça pour combattre car tuer, c'est pas son truc, sauf pour les hommes déguisés en femmes, s'prennent pour les Dieux du monde!

Face à Aelig qui en tombe de son tabouret, elle lève son verre:


Le vieux a dit, hips, quand ce qui tombe du ciel pue, c'est soir de pleine lune prévue! hips

Puis chante en levant le nez vers les hauts murs et haranguant les têtes curieuses qui dépassent.

Que de miracles on va voir
Si le ciel ne s'en mêle !
Sur des biens qu'on voudrait ravoir
Faisons tomber la grêle.
Publions que Christos
Nous écrit par la poste.

En vendant des prières ...


Hèèèè les têtes chercheuses, descendez, v'nez voir c'qui tombe du ciel!
c'est un miracle qui fait grandir les cactus et les tulipes!

Priez et rendez grâce.
Votre merveilleuse collègue offre son gros postérieur aux passants! Dites-moi... Hips...c'est Hobb qui vous apprend les bonnes manières?


Héooooo Groar, montrer ses atouts, c'est aristotélicien?
Pourquoi tu caches une hérétique dans tes murs?


Bon chef, je crois qu'ça suffit, vont finir par verser l'huile bouillante!

Hips, nannnnn tu crois?

_________________
Kirkwood
Helvètes et volontaires installent leurs lignes sous les murs de Genève.
On plante des tentes, on mitonne des restes plus ou moins avariés, l’artillerie à poudre dresse ses affûts, on observe les défenses…

Ca discute, ça passe le temps...


- Alora, Coulondres ? Dour, ou mou ?

- Ouaf, entreuh les deux…

- Trop dour, ça né fait pas du béné !

- Ah, ça, tôt le matin, peuchère, ça m’arrive, oh là là !

- Et cé matino, comment c’était ?

- (Satisfait) Ma fé, plutôt délectable, commeuh disent les instruits commeuh toi, Vittorio !

- (Approbateur) Si, si, c’est béné, ça…

- Surtout le matin… Après, tu as la pêche touteuh la journée ! Comment dire ? (Sourire de complicité) Voilà : c’était souple-dureuh !

- (Se retient de rire, difficilement) Arrête !

- (Ricane) L’idéal, quoi, non ?

- (Reprend son sérieux, un peu gêné) Parce que moi, en ce moment… Bé ca va pas trop béné…

- (Gêné) Mon pauvret…*



Plus tard…

- Si, si, les membrés de l’ambassade dou Grandé Turc à Venezia, ils mangeaient de la viande en broche avec dou pain, et tou sais comment ils appelaient ça ?

- Bah, des sandwichs, comme les Brittons, bien sûr ?

- Evidammenté… Ma noné, des « doner kebap »…

- Des ? Des « Don Herr qu’est bab » ?

Vittorio hoche la tête, très sérieusement. Coulondres reste perplexe. Des seigneurs-monsieur-qui-sont-bab ? Ah, bab, "baptisés", sûrement… Bizarre quand même… Pas une langue facile, le turc…

- Et le pain, peuchère, comment ils nomment le pain, tes oiseaux, là ?

- (Tête de celui qui sait s’aventurer sur un terrain mal connu) Ah, jé, jé crois que c’est « ekmek », ma… (Se reprend) Ma, chez moi, on dit « pane »… Comme en latin, « panem ».

- Ah… Le pain, c’est le pain, dans toute l’Aristotélicité…

- Heu, si jé dis pas des bétises, c’est « Brot » chez les Alémaniques, noné ?

- Ah… **

Silence...

* Entièrement pompé à F’murrr, "Le char de l’État dérape sur le sentier de la guerre", Casterman, 1987
**Là, je vous laisse deviner...
Raoulleglabre
Citation:
14-04-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "*Memento Domine famulorum*" dirigée par Namaycush et les défenseurs de Genève.


[Quatorze avril Quatorze cent cinquante neuf. Prime, sous les remparts de Genève]

Blang ! Braaaoum ! Crac !

Une estafette du capitaine, Sergent !

Ahh quand même !

Il faut dire que depuis l’aube, on ne sait plus trop où qu’on est chez Raoul. On a vu des pucelles en cuirasses, des soldats bougons, et même un bonhomme en turban, très poli. Les oriflammes fleurissent dans le faubourg de la cité. Ca brule de partout et les trébuchets vous trébuchent les masures aussi facilement que grand méchant loup chez le petit goret rose.

Mais vous êtes qui vous ? Qu’est-ce que vous foutez par Deos ?
qu'elle dit l'estafette.

Ma compagnie a été attaquée par des berrichons ou des périgourdins, je sais plus. Y’a trop d’couleur, on s’en sort p’us, vous direz au capitaine. On s’est mis à l’abri. On reste ici jusqu’à la nuit, on attend les ordres. J’ai déjà Fred67 qu’à attrapé la malemort en passant la rivière ce matin, je veux perdre personne d’autre. L’a le blaze qui goute, j’vous jure, comme une princesse qu’à pas vu son paladin d’puis l’an passé –
qu’il lui dit mon Raoul.

Et on’a p’us d’pigeon !

C’est plein d’étangs par là-bas, on y a laissé une bombarde.


A l’ouest de Genève, ça monte vite, et pis l’col de la faucille, c'est comtois. Aristote sait qu’c’est mouillé là-bas. Mon Raoul, il a du laisser tremper sa poudre, la couleuvrine, elle est bonne qu’à astiquer.

re(((((((Braoummm)))))). Mon lecteur pardonnera l’onomatopée maladroite. Il pleut aussi. De gros boulets de pierre.

sergent !

Sergent !


Citation:
14-04-2011 04:05 : Votre bouclier a été détruit.
14-04-2011 04:05 : Votre arme a été détruite.

_________________
Raiika
[13 avril au matin, sous les remparts]

Genève si près, Genève si loin. Trop de lunes étaient passées sans que la genevoise la foule du bout du pied. L’envahisseur avait ricané trop longtemps, il était grand temps de régler les comptes. Ces opportunistes de curetons devaient tomber!


J’veux y aller, siopuplait.. siouplait commandant, donnez-moi une mission d’infiltration ! Oui c’est ca, éclaireur ! Alllezz…. D’ailleurs y’a quelques bougies que j’aimerais bien allumés vous savez… Ha voilà ! un incendie, j’peux l’faire dis?!

Regard de supplication, frimousse abusant de son charme, sautillant presque sur place…

NON. C’est clair ? J’sacrifie pas mes soldats. Maintenant, fais d’l’air !

Grommelage chez la réformée et demi tour au camp.

Tssss j’peux pas croire qu’on reste là, sans lever le p’tit doigt!

Et la Neelee de repartir dans ses histoires de grand-mère;


Tu sais, l’arrière grand-père de l’oncle du cousin de mon voisin, et bah y disait toujours; un bon p’tit champignon bleuté ca aide à passer le mal d’la guerre! Ou c’était le noeud… mais le noeud de quoi alors… enfin, y parait que la vie vire au rose avec ces champignons bleus… Tu sais, ceux qui pousse sous la mousse au pied des chênes…


Regard muet fixant la frangine.
Et quelques heures plus tard voilà la blonde féline sous les chênes à grignoter.


Juste une petite bouchée, ca f''ra pas d'mal… faut pas abuser des bonnes choses qui disait Averroës…

Prise d’un vertige euphorique aux hallucinations légères, la belle était alors à la chasse aux papillons... hors saison. Le messager du Bonheur la retrouvât d’ailleurs, épuisé qu’il était, au milieu de la forêt.

M’dame pfff pff, m’dame, ca va barder cette nuit! On fonce! pff

Ha bon ?!

Le brouillard au fond des yeux se dissipa soudainement et deux flammes ardentes s’y installèrent.


[13 avril dans la nuit, sous les remparts]

Poitrine bombée, armes en main, fière et déterminée, la genevoise était en première ligne, les poils hérissés. Gare à celui qui la frôlerait.
Rayanha
[Encore et toujours sous les remparts, quand le temps et long et que tout le monde s'ennuie fermement...]

La petite compagnie vaquait à ses occupations en attendant l'heure ... l'heure de se bouger un peu, l'heure de partir claquer quelques culs, l'heure de distribuer des gnions, des chataignes, des pains,des mandales, des coup d'bottes,des baffes, des giffles, des coup d'boule, d'envoyer tout ce qui passe sous la main, l'heure de se servir enfin de toutes ces épées qui ne cessent de se faire astiquer...

Pour la cheffe, c'était l'heure de coudre.
Oui, oui. Raya coud. On s'occupe comme on peut hein. Elle, elle coud.
Des tissus rouge, noir et blanc l'entourent.


Rourrrrouuuuu
Quoi Rourou? ... Rhooo attends un peu! me reste que trois points et j'ai fini.


Tictictic ... tic.

Et voilà! Regarde ça l'pigeon! C'est'y pas beau ça?!
Rou?
Mouais.... bon, t'as quoi pour moi?


Un petit parchemin qui se déroule, des mots qui glissent sous le regard attentif de Rayanha, un grand sourire qui se dessine sur son visage.
Un petit tas de maïs pour le messager, une caresse sur sa petite tête et hop! C'est parti!


COMPAGNIE MORT A TOI!!!!!!!!
RRRRRAAAASSEMBLEMEEEEEENT!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


Au pas de course, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, la troupe était en place, bien allignée,tous bien beaux comme des comptoirs vernis.
Compagnons êtes-vous prêt?!

...bha depuis l'temps....
Prêt à quoi? à faire du tricot?
C'est vrai que ça fait pas du tout une semaine qu'on se tiens prêt hein...


HO! On s'calme un peu dans l'rang hein!
J'ai dis: COMPAGNONS ÊTES-VOUS PRÊT???


CHEFFE OUI CHEFFE!!!

J'préfère ça...
En route mauvaise troupe! Tous en rang au point de ralliement.


Et ainsi va la compagnie.
Au dessus des remparts, les étendards ne cessaient de se lever, des trucs étranges tombaient de ci de là...


Tiens toi. Lève moi ça et tiens le bien haut. Ta mission, si tu l'accepte, sera de garder cet étendard bien haut, bien droit et ne jamais te le faire chourav'.
Et il s'autodétruira dans dix secondes?
... Qu'est'c'tu raconte toi? N'importe quoi hein! Bien sur que non il s'autodétruit pas! Sinon je t'aurais pas demandé de le protéger!....




ClicClAcChloCGlingChlaC (entendez par là des armures qui claquent)

On va où Cheffe?
On va au point de ralliement de l'Edelweiss.
Et on va faire quoi là bas?
A ton avis on fait quoi à un point de ralliement?
Biiiin...On se rallie?
Voilà t'as tout compris. c'est bien! On va y arriver....
Oui mais pour quoi faire on se rallie? On va faire une partie de soule?
De Soule?! Mais non enfin! On lance l'assaut duCon!

....reflexion intense dans la tête de tous les soldats de la compagnie...

Pfoua! ça y est?! On attaque?! là? ce soir?!
...oui...
Héééé bè!Il était temps hein cheffe?!
...oui...
Et on attaque qui?
Bha chépa... l'armée du Bonheur ou celle des Bocans, on verra...
Ha ouais!
'tain mais t'es vraiment nerch' ou c'est juste pour te justifier d'être dans l'armée que tu crois toutes mes conneries?
..... Bè ....
Laisse tomber va... On attaque ceux qui sont sur les remparts, dans la ville... les méchants d'en face, tu comprends là?
... ouais... je crois ...En fait on attaque l'ennemi quoi...


....Moment de solitude pour Rayanha, veuillez nous excuser pour le petit passage à blanc...
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Aelig


re(((((((Braoummm)))))).

Où quand ça sentait la poudre, Raoul n' était jamais loin, voir même très près.

-Ils ont fait sauter la Porte Neuve, Sergent ?

-Non, Raoul...

-Oh mon Dieu ! Ils ont tué Raoul !


Cette citation bien connue, usité pour évoquer un personnage qui meurt de façon qui devenait vraiment récurrente, de manières différentes, et réapparaît de façon inexpliquée dans un nouvel épisode, sera outrageusement plagiée quelques siècles plus tard au sujet d'un certain Kenny*. Mais nous, on sait bien qu'il s'agissait à l'origine de Raoul.

...

Non loin de là, aux pieds de murailles, après les aventures de la Compagnie de la Cardabelle dans les pieds de vignes, les aventures de la Compagnie de la Cardabelle sur sol trop lourd et les aventures de la compagnie de la Cardabelle dans les douves, la compagnie de la Cardabelle inaugura la première journée de l'escalade. Pour cela, les hommes avaient emporté dans leur matériel des éléments d'échelles longs d'environ 1 m 70 chacun, emboîtables, pesant quelque 8 kg, qu'on assemblait sur place et hissait le long de la muraille, fruit du génie et de la technologie de pointe suisse, pardonnez du peu.

- Allez hop ! vous cinq avec moi ! On grimpe, on tranche, on disperse, et SURTOUT, on récupère la bannière de l'ACL.


Non, non, passes en premier, je t'en prie. Si, si j'insiste.

A mi parcours.

- Sergent! Vous avez vu qu'il y en a qui sortent en nombre.

- Ah ! Bon on r'descend ! schnell !

SPLATCH !

- Par l'échelle !

- Non, non, tu r'passes pas en premier couillon ! Restes au d'ssus !

- Sergent ! Tu as le pied sur ma main !

- Et toi la tête dans mon c.. !


Oui, avions les échelles emboitables, mais pas les soldats.

Et alors que l' expédition avait enfin touché terre en catastrophe, Aelig aperçut Maria tétanisée après avoir faire le coup d'estoc à un soldat qui s'effondra. Il alla pour s'approcher lorsqu'un bretteur à l'accent vaguement italien vint se mettre entre eux.

Le combat dura quelques minutes.


...

Citation:
14-04-2011 04:05 : Vous avez frappé . Ce coup l'a probablement tué.


* "Oh My God ! they killed kenny!"- South Park
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