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[RP] Des brigands, des poussières, et un nain qui gueule...

Laell


Cette fois c'était parti. Des gens arrivaient de toutes parts. Des hommes, des femmes, tous plus guindés les uns que les autres. Enfin ils étaient pour la plupart habillé simplement mais on pouvait voir leur richesse malgré tout. Peut être que le nain avait trouvé un filon finalement. Ca papotait de tous les cotés. Gnangnantant sur des sujets à la noix. Qu'est ce qu'ils allaient faire pendant la représentation, allaient ils lancé le nain ? L'idée était bonne, à retenir pour une prochaine fois. Là ils devraient laisser place à l'improvisation et Kiki semblait bien parti. Les badauds s'installaient les uns après les autres. Puis le nain donna le départ. Le silence se fut à ses premiers mots. Laell écouta d'une oreille plus que distraite l'histoire si magnifique du nain. Tous les regards étaient tournés vers lui.

Un léger sourire se dessina sur le visage de la gamine, elle allait enfin pouvoir entrer en scène à son tour. Un coup d'oeil vers la foule de victimes volontaires. Pas d'armes visibles, par contre des bourses à en tourner de l'oeil. Voilà qui plaisait à la brunette. Quoi de plus agréable de pouvoir mettre à profit ses plus anciennes capacités de vol à la tire. Depuis toujours, elle avait arpenté les rues, visitant les poches des passants trop pressés et à force d'entrainement elle était passée maitresse dans cet art. Il ne restait plus qu'à choisir par quel bout commencer. La rousse qui les avait mit dans le pétrin ? Pas sûre elle était assise devant trop de monde, Laell risquait d'être repérée trop vite. Pas grave, elle attendrait.

Le simplet se lança à l'assaut de la scène improvisée pour l'occasion, toutes armes dehors ! C'est pas vrai il va tout faire rater cet abruti ! Pensée vite envolée quand les "Ah !" "Oh !" et autres chuchotements de surprise et de joie se firent entendre. Il avait peut être comprit le truc finalement. La gamine se promenait parmi les "invités" depuis le début du spectacle. Elle commencerai par le fond. Elle s'accroupît derrière ce qui lui semblait être un couple. Personne ne faisait attention à elle, voilà qui était parfait. Elle plongea la main tranquillement vers la bourse de la dame. Après tout elle avait voulu payer l'entrée, voilà qui serait fait. Délicatement Laell défit les liens qui la retenait. Belle bourse, sans doute un peu trop pleine pour s'aventurer hors de la ville.

Le plus dur quand on fait les poches, c'est de ne pas se faire remarquer, les écus pesant quand même leur poids le délestage devait se faire discret, mais surtout il fallait éviter qu'on s'aperçoive trop vite de la disparition. Pour ça, rien ne vaut le remplacement. Ramasser les écus et les remplacer aussitôt. Quelques cailloux faisaient toujours l'affaire, tant qu'aucune main ne se glissait dedans par la suite. Bien il était temps de passer au suivant, l'homme. Aucun contenant de visible, ça devenait un peu plus difficile, tant pis, il garderait encore un peu ses biens. Certaines fois, il valait mieux être raisonnable et prendre ce que l'on nous laissait plutôt que de risquer de se faire démasquer trop vite.

La représentation continuait. La gamine croisa le regard du nain et lui lança un hochement de tête pour qu'il continue d'occuper l'esprit de la foule pendant qu'elle et sa cousine s'occupaient de les alléger.

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Rikiki
Ola ça chauffait pour leurs miches, si le grand dadet commençait à tâter de l'épée, on était mal... Mais vraiment mal, il ouvrit de grands yeux et rentrant dans son jeu se leva et déclara, d'un ton plus haut pour se faire bien entendre de tous ses invités

Eh bien mon cher, je pense que nos convives sont pour l'instant trop impressionné pour nous payer à boire! Je pense qu'il faudra attendre plus tard, de façon à ce qu'on puisse se désaltérer le gosier.

Le nain était lancé, et la pipelette il connaissait, certaines l'appelaient le baratineur, on va vite le vérifier, hein.

Il me semble même que dans ce beau public que nous avons là, je crois apercevoir une jeune femme qui t'as tapé dans l'oeil.. On s'en fout que ce soit pas vrai, t'as qu'à sourire à une qui est seulle
Tu comptes l'impressionné avec ces épées, dis tu? Bonne chance!

Le nain se retourna et fit de grand geste, un peu comme au théâtre mais surement en bien plus ridicule.. Mais ridicule ou pas, il souriait oh oui il souriait. La brunette était en train de ramasser une à une les bourses. Si elle se faisait chopper il faudra agir vite. Genre simplet saute dans le public, assomme les costauds on prends une femme en otage, et on se tire. L'avantage avec les otages c'est qu'on peut faire payer des rançons, et si ces rançons sont pas payés, on peut en faire ce qu'on veut. D'où l’intérêt que ça doit être une femme, ce serait pas drôle sinon... Il mit fin à ses pensées peu religieuse, et se retourna vivement

Allons, mon ami calme toi, je t'assure qu'ils te paieront quelques chopes.. Mais au faites je ne t'ai pas présenté!! Mes (belles) Dames et Mes (moins belles) Sieurs, je vous présente.. Euh Jacques, manieur de lames en tous genre, aussi habile au lit qu'avec une épée..

Nan je plaisante, on serait mal sinon.. Héhé

Vas y Jacques montre nous ce dont tu es capables, en attendant j'explique à nos amis d'où t'es venus cette passion plutôt masochiste que de mettre des sabres dans ta gueule...

Alors, tout a commencé quand le petit Jacques a vu son père se faire embroché par une épée, une passion des plus étranges c'est vu naître en lui. Depuis ce jour à chaque fois qu'il a une épée dans la main, au moins une personne se fait tuer/trancher une main ou une jambe... D'où le fait que je garde une certaines distance de sécurité entre lui et moi.. Sait on jamais..

Jacques s'entraîne tous les jours à cet art des plus étranges, il le faut bien, hein.. Comme dit le proverbe il est pas facile de se mettre une épée dans le cul que dans le gosier..
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Elwenn
Le campement avait été réaménagé en fin d'après midi, une fois que toutes les querelles avaient trouvé apaisement.
De large troncs desséchés avaient été disposés pour faire office de banc, ne manquait plus que le gratin du coin.

Il ne fallut pas longtemps, à peine le soleil ayant entamé sa descente que les villageois arrivaient les uns après les autres.
Bien plus nombreux que ce qu'ils avaient put imaginer.
Soit, cela ferait plus d'argent.

Lorsque toute les places mises à dispositions furent occupées l'nain entama une diversion.
La rouquine était restée en retrait, la foule c'était pas vraiment son truc, l'était trop pitoyable la pauvre et si bête qu'elle en était insupportable, détestable même et ce en un simple regard ce que confirma celui de la nobliaute à son arrivée où était ce son comportement inadéquate, peut importe elle n'était pas du même monde et la rousse ne serait pas déstabilisée pour si peu.
Le simplet était à ses côtés, ce qui n'avait rien pour rassurer la roussette.
L'était tout aussi bizarre qu'elle et même un peu plus.
Le barratin du minuscule semblait agir,plongeant toute l'attention des futures victimes sur son petit spectacle improvisé.
Le guguss se permit un coup de coude, Elwenn arqua son sourcil droit, le gauche étant fatigué.

Elle tilta quand il suggéra de s'entrainait, se flanquant sur le devant de la "scène" arme en main.
Sa cousine ne manqua pas le départ, arpentant discrètement la zone.
La rousse en fit de même du côté opposé à celui de Laell.
Il fallait agir tant qu'ils étaient trop occupés pour se rendre compte que les deux cousines étaient en train de les délester de leur maigre fortune qu'ils avaient eut la bêtise d'amener.

Dans la semi obscurité, la tâche était facilitée et déjà la rousse avait chipé deux bourses bien remplies, ni vu ni connu.
Les plus faciles avaient été les premières, les autres le seraient sans doute moins.
Alors que le microbe en compagnie de l'inconnu au bataillon continuaient de divertir la foule, Elwenn sonda sa cadette, se demandant si l'une comme l'autre allaient s'aventurer à plus compliqué sans risquer d'éveiller de soupçons.
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Legowen
[ le matin d'une journée mémorable ]

Leg regarda Sofio

Un spectacle dis tu ? à pas rater , ah les comédiens sont aussi bons que ça ? et bien promis on viendra , ça nous fera du bien tu peux compter sur nous , à ce soir alors à la clairière
je te laisse prévenir les autres , je dois aller à la caserne , tiens je demanderai aussi qui veut venir pour ceux qui ne sont pas de garde bien sur , j'trouve nos soldats un peu tristounets en ce moment , ça leur fera du bien

une bise et Leg se rendit à la caserne


[Début de Soirée ]


.Elle avait envoyé à Guy un pigeon sitôt arrivée à son bureau de la garnison pour le prévenir de la venue de comédiens . Et bien sur il avait sauté sur l'occasion d' une sortie à deux avec quelques amis à retrouver devant un bon spectacle

Les jumelles confiées aux baby...humm à Pol et Maïe sans trop de difficultés . Leg avait troqué son uniforme contre une robe que Guy ne connaissait pas encore et qui la mettait en valeur .Leur première soirée depuis la naissance des jumelles , elle voulait la marquer , que ça leur fasse un souvenir mémorable
ahh elle allait oublier , sa bourse pour donner quelques écus aux comédiens à la fin du spectacle mais qu'elle planqua , on ne sait jamais il y avait souvent des mains habiles à détrousser dans ce genre de spectacle . Rejoignirent aussi la bourse quelques autres babioles , en bonne élève d'une marraine disparue

Bien , là, elle était prête et elle se dépêcha de rejoindre la clairière dont lui avait parlée Sofio , au galop d'illuin . Ahhh , Cyclone était là , ce qui prouvait que son cher et tendre était déjà arrivé , elle s'approcha , pas mal de monde , pas mal d 'amis aussi auxquels elle fit un petit signe

pour une soirée à deux avec quelques amis ^^ seraient plutôt nombreux , elle se voyait demander Msieur s 'auriez pas un banc de 100 et pouffa toute seule , c'est donc de très bonne humeur qu'elle arriva vers Guy , l'embrassa tendrement , une lueur admirative et amoureuse dans le regard

ça va , mon Amour je ne suis pas trop en retard ?

Un gris à faire oublier tous les retards du monde

tu étais en bonne compagnie et quelle élégance , un nouvel habit ? j'aime bien cette couleur elle te va bien .... et tu as vu , ya un nain, tu crois que ...
Sun, bonjour comment vas tu ? tu as apporté ta rame ?


lui murmure

Des fois qu'il faille rattraper le nain ^^ humm j'plaisante bien sur

Puis , tendrement appuyée contre l'épaule de son époux , savourant l'instant et leur tranquillité , regarde le début du spectacle
Un avaleur de sabre , elle s'est toujours demandé comment ils arrivaient à faire glisser une telle arme dans leur gorge . Petite ça la fascinait , elle se souvint avoir un jour voulu essayer .Pol était arrivée juste à temps et cela lui avait valu une punition mémorable , de quoi faire passer l'envie , sauf celle de mettre le sabre en travers de la gorge de quelqu'un quand c' était justifié ^^



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Saltarius
Salt n'y comprenait vraiment plus rien...
Et l'autre qui l'appelle Jacques ....Lui qu'était si fier de son beau prénom de savant gagné au fil des chemins en compagnie d'un clerc petomane, alcoolo et coureur de jupons...

Paraît qu'il y a une femme qui lui a tapé dans l'oeil??? Kwé ?
Personne m'a jamais tapé... nanmého...

Citation:
en attendant j'explique à nos amis d'où t'es venus cette passion plutôt masochiste que de mettre des sabres dans ta gueule.


Gnê ?

Salt complètement perdu, entreprit de se gratter la tête comme chaque fois qu'il était embarrassé.
Aïeuuuuuuuuuuuuuuu
S'était entaillé le cuir chevelu ; ça pissait le sang

- Purée de Foutrecouille de bâtard vérolé des kermesses de Sainte Ducasse !

Le juron sortit tout seul.
Faut dire que là était son talent au Simple. Même qu'il était conseillé officiel de la cour d'Anjou : les duchesses Kilia et Fitzounette faisaient appel à ses services pour tenir la dragée haute aux feudataires qui semblaient bien doués pour le juron.
Se dit qu'il devrait écrire un " Dictionnaire des jurons".

Se dit tout ça Saint Plet.
Pas qu'il était bête, hein... Non, juste ... ailleurs...
Là il retournait dans les ailleurs qui le peuplait, l'homme.
C'était son truc, sa manière de survivre dans un monde de brutes.


Chblang

Lumière rouge au milieu de la clairière.
Saint Plet cligna des yeux, ébloui comme à chaque fois.

- Saltinouchet ?
- Ouais. Pourriez pas baisser la lumière là ? J'en ai plein les mirettes comme d'hab'... scrogneugneu, j'vous l'dis à tous les coups....
- 'tends , je baisse le rhéostat
- Le ré quoi ?
- t'occupes c'est une invention qui est venue après toi... Pratique l'éternité, on peut utiliser tous les jouets de tous les temps.
- Ah ? Dites Bécassine... ya des gens qui me perturbent là bas... Veulent me faire avaler des sabres, taper dans l'oeil des dames
- ouais j'ai vu.. t'occupes..; sont des dingues.
- disent que c'est moi qui suis dingue....
- NaNNNN, pas du Touuuuuuuuuuuuuut..T'inquiète....

Bécassine commençait à bien manipuler son champion...son seul et unique fidèle, le soignait aux petits oignons..

- Tu veux faire un poker avec moi ? j'mennuie..
- Bah non, j'perds toujours et pis... zavez qu'à regarder le spectacle
- Nul... c'est n'importe nawak
- comment
- T'occupe, c'est du parler jeune du 21ème siècle
- Causent plus l'françois en 2000 ?
- presque plus...
- ah et causent quoi ?
- à l'envers, à l'endroit, en anglois, en n'importe...
- pratique, ils s'comprennent ?
- Chais pas, m'en fous...

Pendant que le Saint faisait causette avec sa Sainte, le sang coulait sur son visage. Il devait être effrayant à parler et à gesticuler tout seul au milieu de nulle part avec son épée et son coutelas et sa face terrible.

attention, Saltarius est un "voyant". il n'y a que lui qui voit la Sainte, les autres ne voient qu'un hurluberlu en train de baragouiner tout seul. Normal, sont pas fous, eux !

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Rikiki
*Soupir*, *long soupir*. Le nain n'en pouvait plus, trop c'est trop... Le simplet dépassait les limites de sa patience... Il fallait rattraper le coup avant que les convives pensent que ce débile c'est vraiment blessé

Ah Ah Ah qu'il est drôle ce Jacques, il vous fait croire qu'il se blesse, huhuhu à voir vos mines effarés je vois qu'il a encore réussi son coup.. Il le fait à chaque fois

Ahahah...

Bon Dieu, tu fois quoi l'idiot! Concentre toi un peu, imagine qu'il y en a qui tourne la tête à cause de ta blessure et qu'ils voient leurs bourses autre part qu'à leurs ceintures?

Jacques à ça dans le sang, il cherche toujours à faire rire, à son détriment le pauvre, hein Jacques? Jacques..

Il regarda le sabreur improvisé en transe et soupira de nouveau, c'est quoi ce gars, il débarque il veut boire, il tire ses sabres il se cogne, et il.. Médite?

Bon.. Notre ami Jacques c'est endormi apparemment.. Son numéro reprendra tout à l'heure..
Quand à moi mon histoire n'est pas fini!

Le petit nain en question qui se faisait insulté reprit assez tôt de l'assurance, il avait pas peur de prendre des coups, que ce soit de son père de ses "camarades" ou juste du voisin qu'il volait régulièrement. Du nain humilié, il passa au nain fier et sûr de lui... Bien heureusement d'ailleurs, car très vite les choses devinrent différentes. Les brigands c'est pas ce qu'il manquait dans son patelin (au nain), et quand il y en avait un trop pompette qui voulait se faire une paysanne ça crée une sorte de gueguerre, et c'est comme ça que tout à commencé, la gueguerre en taverne se transforma en une bagarre de rue, et les maisons commencèrent à brûler une par une. Les hommes étaient tués, les femmes violés et les enfants battus à mort, sauf certains qui finiraient surement esclave. Ce n'est pas ce qui arriva au nain, tant mieux il ne l'aurait pas supporter bien longtemps d'être esclave.

un vieux roublard brigand Irlandais l'avait remarqué et l'aimait bien faut dire, il l'a pris sous son aile et lui a enseigné tout ce qu'il savait, pillé voler arnaquer et même avec son physique qui l'empêchait certaines choses, il lui a apprit à courtiser les jeunes femmes.

Mais ce qui devait arriver, arriva. Le vieux roublard finit par mourir, et en plus sans dire où était entreposé fortune, notre bon nain décida de quitter ce village fort fort lointain. Et arriva en France où il peut commencer une nouvelles vie, Une vie de brigand.

Bon repassons à notre sabreur, le temps que j'invente la dernière partie de cette histoire. Jacques vous êtes à l'antenne..

A l'antenne? c'est quoi encore cette histoire..
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Lililea62
Lililea arriva un peu en retard au spectacle.Wellan l'accompagnait et elle esperait bien voir arriver Jehan
Elle se faifilla entre les spectateurs et aperçu Orcki et Alshak

Bonjour vous deux ,nous sommes en retard alors j'avance pour trouver une place plus loin!!!

Tout en cherchant à s'intaller alle aperçu aussi dame Legowen qu'elle salua d'un signe de tête et puis beaucoupplus bas il y avait Sofio

Hou hou Sofio ,je suis là ;à tout à l''heure !!!

Il y avait des equilibristes,des magiciens ,des menestrels acrobates et encore bien d'autre choses à voir

Nous avons bien fait de venir au spectacles mon cheri ,je crois que nous allons bien nous amuser dommage que Jehan ne soit pas encore arrivé!!!
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Sofio
Le numéro s'enchainait, alors que les retardataires arrivaient, elle salua lilli la femme du monde qui était en passe de transformation nobliote, avec l'art et la manière de comment boire en société.

L'histoire du petit nain semblait captivée l'assemblée, il faut dire qu'entendre narrer les malheurs et déboires, pouvait faire sourire, cette moitié d'homme avait eu une vie bien remplie, elle chercha néanmoins autour d'elle qui avait bien pu taper dans l'œil de l'avaleur de sabre qui pissait le sang, mais dont apparemment cela semblait normal pour tous le monde, le pauvre bougre baragouinait en son âme plus à l'écart, chacun avait un rôle bien déterminée dans cette comédie, le nain chef étant le présentateur, le rouquin fou l'avaleur de sabre, tandis que la rouquine et sa comparse s'exerçait à......

Savez cracher le feu aussi?
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Saltarius
Saltarius revint sur terre. Il voyait rouge, comprenait rien et se demandait où était Jacques.
Il se dit qu'il pouvait peut-être le retrouver ce Jacques, peut-être qu'il aurait à boire.
Il se mit à tourner en rond et à regarder la foule d'un air que le sang dégoulinant sur sa face et son cou rendait encore plus effrayant.
- Jacques ? t'es où ? T'as pas à boire, j'ai soifeeeeeee et j'pisse le sang.... Faut remplir ce qui coule d'un côté
Jacqueeeeeeeeeeeeeeee.... T'es où ?

Le Saint trouvait que tous ces gens qui le regardait d'un air ébaudi avait l'air complètement cinglé

- Bécassine sont tous fous les gens d'ici.... J'crois que j'vais en estourbir quelques-uns ça vous fera de la compagnie.

Il s'approcha de la rousse l'épée levée et le couteau toujours dansant dans l'autre main.

Citation:
Savez cracher le feu aussi?


- Nan chsais pas cracher le feu et pis quoi encore ???
Mais vous la rousse du diable, vous faites quoi ? Danser dans les flammes ?

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Rikiki
Trop tard, Saltarius était lancé, il se leva et tout en continuant son histoire il prit sa propre arme une grosse branche, Les deux filles étaient déjà en place, bouchant toute sortie possibles, plus aucun moyens de sortir pour les invités, pris au piège, et ils y sont mis tous seul dedans c'est pas magnifique ça?...

Comme je vous disais, j'ai recommencer ma vie en France, une vie chargé, plein de jobs plus ou moins palpitant, le plus marrant c'est celui que je pratique maintenant.. Non je suis pas comédien ni metteur en scène. Je suis Mercenaire, mon nom est Colonel Rikiki, je sais à qui j'ai à faire et je connais les conséquences de mes actes, cependant avant que vous envoyez vos gens pour me bruler vifs moi et mes comparses, nous voudrions vos bourses, vos bijoux et tout objet qui a une valeur marchande.

Je précise aux plus téméraires, toute résistance sera inutile vous êtes cernées, sans armes et encore sous le choc, surtout que notre ami le sabreur est excité et prêt à en découdre.

Mes collègues féminins vont donc passer prendre vos biens et nous nous en irons avec vos chevaux. Nous prendrons aussi la rouquine qui vous a foutu dans ce pétrin en otage le temps qu'on parte, on la libèrera peu de temps après vous inquiétez pas. Niveau roux on est déjà assez servis

Les gestes accompagnait les paroles, les gamines avides d'argent passaient déjà dans les rangs, et l'Idiot avait du mal à se contenir, les spectateurs étaient encore sous le choc, ça se passait vite pour eux, trop vite surement, il tenait ferment son bâton dans une main et un bouclier, volé plus tôt dans la semaine, dans l'autre main. Il souriait, les quelques rares, si il y en avait, opposant seraient vites matés et ils pourront partir tranquillement, mais ça il douta qu'il y en ai. Ils voudraient plus perdre un peu d'argent et quelques bien que leurs vies... Enfin il espérait avoir à tuer des gens le répugnait quelques peu pour tout dire, mais il était prêt à frapper sans compter. il marchait tranquillement les surveillants tour à tour, y en avait beaucoup et c'était long. Il aurait bien aimé envoyé quelqu'un préparer les cheveux mais z'étaient tous pris, il prépara donc lui même les chevaux, et la charrette, il lança à l'idiot:

Tu peux baillôner et ligoter la rousse s'il te plait? Pas envie qu'elle se tire avant que je ne le décide

Le nain aurait aimer prendre tous les chevaux mais ils avaient l'air plutôt hostiles, en manque de temps il préféra donc les laisser ici sachant que de toute manière si quelqu'un arrivaient à les rattraper ça ne servirait à rien.. Il était pourtant méfiant certains avaient l'air solide, et pas vraiment amical maintenant. Une fois le vol finit, il prit une corde et attacha les hommes avec un beau et fort nœud, à un arbre de façon à ce qu'il ne s'en détache pas avant longtemps, Quand aux femmes, il les attacha à leurs tour

Compagnons, nous sommes riches, puissants.. Et recherché donc faisons un bilan rapide et partons d'ici.
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Elwenn
Le final se profilait ça tombe bien parce que la rousse n' avait pas grande envie de se poser des questions trop longtemps, du genre.

C'est quand la fin?
On en zigouille où on en zigouille pas?
Alors combien qu'on va ramasser hein?

La rouquine avait attendu un signe de sa cousine avant d'attaquer les bourses les plus dures à approcher, celles qui étaient bien cachées à l'abri des petites mains baladeuses et elle n'en avait pas eut besoin finalement.

Allez savoir quelle mouche avait piqué celui qui s'était incrusté mais là l'était grave en train de péter un plomb.
Le fou s'était avançait dans la masse de villageois et menaçait la rouquine.
Pour un final c'était pas mal finalement.
Et au nain de terminer son histoire à dormir debout que tous écoutaient comme de triples andouilles qu'ils étaient.
Pfff franchement est ce qu'ils avaient vraiment des gueules de comédiens?
Sans blagues ...

Bref le dernier acte venait de toucher sa fin, il était temps d'être payé à hauteur de leurs prestations, c'est à dire tout ce qu'ils avaient sur eux.
La roussette passa entre les gens ramassant les bourses plus où moins légères.
Lorgnant de temps à autre sur la tenue des donzelles présentes.
Elle aurait bien fait retirer le bustier d'une d'elle, la couleur lui avait tapé dans l'oeil, la houppelande d'une autre parce que les deux ce serait parfaitement bien marié mais la situation était déjà bien assez humiliantes pour ces pauvres gens et la jeune ne voulait pas trop en rajouter.

Un petit merci était de mise quand dans sa main elle sentait le poids de l'argent, gagné si facilement, un large sourire avait alors égayé son visage tacheté.

Ils y étaient tous passé, pas un n'avait été épargné durant la quête enfin si une en fait, la rouquine ... le nain avait décidé de l'embarquer pour leur couvrir les arrières, c'était pas trop bête mais pff l'avait fallu qu'il choisisse celle là dans tout le tas, ouai celle qui avait la tignasse teintée comme elle.
Elwenn ne pipa mot après tout elle n'en avait que faire, ils la balanceraient sans doute dans un talus une fois bien assez loin pour qu'on ne puisse les rattraper et là, la Corleone se bidonnerait.
Enfin elle colla son arrière train dans la charrette en déposant les bourses en tas et répondit au minuscule.

Ouai on est riche, r'garde ça.

Alors que la troupe était sur le départ, la donzelle ne put effacer ce rictus qu'elle affichait sans aucune gêne en toisant les victimes une à une.
Ils étaient venus les poches vides et ils repartaient avec des écus par poignée.
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Saltarius
Citation:
Tu peux baillôner et ligoter la rousse s'il te plait? Pas envie qu'elle se tire avant que je ne le décide


Wep, bon l'avait pas quitté toutes les armées qu'il avait rencontrées pour se faire donner des ordres par une demi portion, rousse qui plus est !!!
Il s'approcha du "colonel" :

- Dis-donc foutrecouille de demi mec de mes deux escalopes... C'pas moi qui t'ai fait colonel...c'est bien paske t'as dit s'il-te-plaît et que j'aime bien faire du saucisson... ça m'rappellera ma boucherie.

Joignant le geste à la parole, il fouilla dans sa musette et trouva une longue corde qu'il emmenait toujours avec lui - on ne sait jamais - ressortit son grand coutelas de boucher et s'approcha de la rouquine incendiaire avec son air le plus allumé...

- Mm t'as l'air appétissante, toi... j'te garde pour la bonne bouche...

Il respira son odeur... un rien fumée par le feu de joie qu'ils avaient allumé pour éclairer le "théâtre"...

- Ne bouge pas et je ne serre pas trop fort... Gigote et je serre au sang... Ce sera encore meilleur... pour moi ajouta-t-il d'un air féroce.

Il saucissonna la belle proprement... Pour le baillon ?
Il chercha autour de lui, ne vit rien qui vaille pour faire un baillon.
Il alla dans sa musette - encore- en sortit un grand linge en lin sur lequel il avait peint le visage de sa sainte

- Voilà, Bécassine t'aidera à fermer ta grande bouche... Elle fait ça très bien.... Quand elle est lancée, ya plus moyen d'en placer une.

Il rejoignit les autres en sifflotant... Les regarda contempler le magot...
- Pff, des débutants j'vous dis....

Repensant à la colossale fortune qu'il avait trimballée à toute allure depuis la Franche Comté, il y a quelques années maintenant et à toutes les tavernes de Saumur qui en avaient profité pendant une semaine, il se sentit grand prince.

- Pff, laissez-moi de quoi me racheter un bouclier.... gardez la monnaie, c'est un bon début.
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Rikiki
Imbécile se sera la même part pour tout le monde, à voir si il n'y ait pas d'argent autant qu'on le croit on sera bien.
Bon on a perdu trop de temps, en route.

Il se retourna vivement et mis les bourses dans une grosse malle qui se trouvait sur le chariot. Il vit aussi la rousse, qui tremblait, faut dire le Salt c'était pas le plus accueillant comme mec. Il s'approcha d'elle, aucune expression ne transparaissait sur son visage dur, ça aurait été un signe de faiblesse.

Sans ménagement il la souleva par les bras et la fit s'assoit sur le chariot, il lui murmura:

Pas de bêtise, sinon tu risques d'avoir des ennuis avec l'Idiot. Et j'aimerais que par la suite je me fasse oublier au plus vite. Tu m'as compris?

Il n'en était pas sur, mais il n'était pas là non plus pour vérifier si c'était vraiment le cas il se retourna vers les trois autres prêts au départ et leur dit vivement:

Faites gaffe à elle, si elle est blessé ou quoi que ce soit, on risque d'avoir des sérieux soucis. Et actuellement on a pas besoin de ça. Allez en route compagnon.

Il monta rapidement sur le chariot et prit les rennes, ils partirent sous les exclamations des anciens visiteurs leur route ne se fit pas longue, ils voyageaient vite, les chevaux avaient eu le temps de se reposer. Le chariot tenait bien le coup, après tout 5 personnes et des tas d'autre trucs, étaient dedans ça n'aurait pas étonné le nain si il avait grinçait un peu. Mais nan il grinçait pas.

Ils arrivèrent en vue d'un petit chemin et le nain fit arrêter tout le monde, voyant la surprise sur les visages des trois autres, et sentant déjà les remarques désobligeante quand à sa capacité intellectuelle de s’arrêter ici, il y coupa court avant même que ça commence.

On laisse la rouquine ici, débaillonait là, et laissez partir

Le nain n'avait pas le temps de discuter quand à qui était le chef qui donnait les ordres, qui faisait ça et gnah gnah gnah. Ça lui gavait les gens comme ça. Il se retourna s'en fichant de qui le ferait.

La rouquine étant partie ils reprirent la route dans un silence, pas un lourd silence pas sympa, un silence riche. Oui riche.
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