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[RP] Falco l'manchot, t'as raté une maille...

Falco.
A Cosnes.

Selon les usages de Cartel, vous pouvez avoir en dedommagement 1 viande pour l'épée, un lait pour la cervelle et 10 écus pour le réconfort en taverne...
Mais puisque je vous avez promis plus grande mansuétude, voici 5 viandes à 7 écus..Dame..Comment déjà? Parvatti, c'est ça.


Ainsi le manchot, entre deux rangs de tricot en taverne, cloture le genre de choses qui lui tiennent à coeur.
Honorer la parole donné.
Loin du Tribunal dont il se moque éperdument tant il a l'intime conviction de son bon droit.
Sous la surveillance titilleuse et enquiquinante de Maud, avec en contrepoint son alter Rickles.

Il a enfin le temps d'envoyer des missives en Touraine.
Sa Promise emporte les plus urgentes, même si elle boite encore.

Ses dernières paroles à son encontre furent:

Tu n'as même pas trouvé moyen de férir un Bourguignon ou deux aprés nous avoir manqué! Par les tétins de Sainte Culbute, rentre chez nous et prépare mon retour!
Rénove les défenses de notre Tour de Coudray, Anjou aime les coups de main en Avril..Prépare vin et vivres..Nous financeront une expédition frontaliére pour jauger de leurs défenses et vivacité..
Ouste!


En ce Vendredi il s'adonne à la méditation, à la priére.
C'est donc naturellement que ses pas le conduisent à l'Eglise de Cosnes.
Selon la Foi Réformée il se doit de consacrer un jour de la semaine aux pauvres et aux moins fortunés. Il mettra donc des écus au tronc de l'eglise et veillera à ne pratiquer aucune activité.

Il ignore encore qu'à Dijon on a rendu son verdict.
Et que celui ci va lui déplaire.

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Vos nuisibles sont mon gagne pain. Noble hugunenot au pays de St Barth
Parvatti
[A Cosne, en taverne]

Elle le fixait depuis un long moment déjà.
Elle n'attendait que le moment propice de sauter sur l'occasion.
C'était lui, sans doute possible.
Physiquement, il avait changé. Mais son nom... Elle ne l'avait pas oublié.


Et enfin elle attrape la perche tendue.

"Je me permets de sauter sur l'occasion de votre générosité exprimée, Messire, pour vous demander si vous accepteriez de me rendre les biens que vous m'avez pris il y a longtemps déjà ?"


A sa réponse, elle s'était retenue de rire. Une viande, un lait et 10 écus...
Difficilement croyable. Il faisait donc du commerce de sa lacheté.
Il créait un mélange des genres extra ordinaires.

Elle n'en avait que faire de la viande, et du lait, et des écus.
A son niveau d'avancé sur la route de la vie, elle n'avait plus besoin de tout ça. Mais quand même. Ne lui était-il pas donné, à l'instant même, d'aider cette âme confuse à retrouver la Paix intérieure ?
Le Très-Haut était sans doute témoin, et elle ne pouvait refuser.

Transaction faite. Satisfaction visible de l'homme.
Là s'arrêtaient ses actions sur la route de ce malin.
Armoria
Il y avait quelqu'un d'autre à qui ce verdict avait déplu.

La blonde altesse était - doux euphémisme - attachée aux traditions. Or, en Bourgogne, il y avait une tradition qui lui tenait beaucoup à cœur, presque autant que celle d'exposer les crânes des hérétiques occis sur les remparts, c'était celle exigeant que tout brigand se retrouvant entre les mains de la justice devait se voir marqué au fer rouge d'un B. Sans compter que porter l'initiale de la Bourgogne, c'était à ses yeux presque un honneur que l'on faisait aux faquins.

Elle fit donc une lettre dans ce sens à Eusaias, pour lui faire part de son étonnement, voire de sa déception.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Rickles
Rickles trainait dans les rues de Cosne et passait de taverne en taverne à la recherche de quelque personne connue. Le tricoteur faisait ses affaires dans celle où il l'avait laissé.

Soudain, il vit arriver vers lui un messager ailé porteur d'un message dont les termes n'allaient surement pas faire plaisir au manchot.
Il n'aurait pas du partir comme ça, la Juge je crois qu'elle n'a pas aimé, et le résultat avait du en pâtir.
Sur qu'il va louper une maille quand je vais lui dire ça.

De retour à la taverne, il le trouva affairé à rédiger des courriers, le tricot posé pas loin sur la table. Du coup, c'est une rature qu'il va faire sur le parchemin.
Au passage il fit voir le message à Maud pour qu'elle puisse parer à toute réaction.


Ah, vous voulez les dernières nouvelles ? Il lui avança un bout du message qu'il venait de recevoir :

Citation:
Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 3 jours et � une amende de 100 écus.


Allez, ramassez vos aiguilles et pelotes, mettez un point à la fin du mot sur le parchemin et en route. Les geôles ne sont pas aussi bien que l'auberge locale, mais au moins on y est à l'abri.

Laissant au manchot le temps de comprendre et d'assimiler ce qu'il venait de lui annoncer, il posa une bouteille sur la table.

Comme jusqu'à présent vous avez été sage, je vous donne même de quoi passer un peu de temps. Du Nuits St Georges, du vrai du bon. Il sera bien meilleur que celui que vous promenez dans vos tonneaux, si j'en crois ce que vous nous en avez dit. Cela améliorera votre ordinaire pour les jours à venir.
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Falco.
Hum? Ainsi le verdict est tombé?
Ser Rickles, vous devrez transmettre un message à votre Prevôt qui le donnera au Duc.


Il termine une missive, la scelle avec le sceau de Cartel puis se léve.
Cela faisant il parcourt le rendu du verdict.

Des légistes..Hum...Que Bourgogne sache que j'ouvre un nouveau dol envers elle.
Qu'il sera cloturé par l'humilation faite à un membre de sa noblesse, quel que soit son rang...




Ila un drole de regard vers la taverne puis vers l'Eglise.Avant de se tourner vers sa garde.
Il tend son épée et sa miséricorde, avant d'aller prier.
Tant pis si Rickles fulmine.



Dieu, tu as donné le Libre arbitre à l'Homme pour qu'il posséde le choix de ses actes devant Toi.
Tu permet la guerre et le vol, l'insulte et l'injure car ainsi tu as fais le monde.
Je prie pour que tu regardes mes actions selon leur finalité et justesse .
Je te suis redevable, toi qui as mis Parvatti devant mes promesses.
Puisses tu entendre ma soumission à tes desseins.

Il se tourne vers sa garde.

Montrez moi votre geole.
Oh...Et évitez moi les insultes...Vous sauverez ainsi vos pareils.


Ainsi Bourgogne joue à cela?
Ainsi Bourgogne devra entendre qu'au jeu d'andouille elle est perdante.
Car si elle a pouvoir en ses terres, elle ne peut rien sur les siens en dehors.

De plus à ses yeux Bourgogne ne présente qu'un interêt.
Celui d'ennemi du Berry.
Rien d'autre.
Et il sait que si Berry charge, Bourgogne ne bougera que selon son interêt.

Alors foin des vexations à venir.
Il est habitué aux tribunaux.
C'est juste qu'il n'aime pas que les régles de noblesse soient piétinées par un droit issu de la roture.
Quand bien même la Reyne ou autre l'aiment.

Ceci dit, avec 5 morts, il aurait pu avoir pire.
Tant mieux si ce foutu Duché se contente de la plainte de ce Klabauter...



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Vos nuisibles sont mon gagne pain. Noble hugunenot au pays de St Barth
Maud
Oh mais comme elle l'avait titillé en taverne le tricoteur avec son plan raté et il n'avait cessé de l'asticoter en parlant de Cosne comme un "trou qui sentait la vase" et de s'en prendre à ce bon maire Turinge parce qu'il était curé.

Et Maud de bondir à chaque fois. Elle lui décocha même un coup de sabot sur le tibia quand il parla de catin et qu'elle devait en trouver.

Affairée à effacer les armes du cartel sur le bouclier d'occasion qu'il lui avait donné. 20 écus. A ce prix-là, Maud se demandait si il la protègerait de quoique ce soit. Mais bon...

Elle lut le parchemin que lui tendait son comparse Rickles et s'exclama en couvrant la voix de Falco;


QUOOOOOOOOOOOOOI m'sieur Rickles? 4 jours à croupir dans une bonne geôle comme par chez nous?

Se tournant vers Falco et d'une traite

C'est bien trop beau pour vous m'sieur vais vous dire. Si c'était qu'moi, j'vous aurais mis au pilori sur la Grand Place d Dijon pendant un jour et une nuit.
Et j'aurais pris tous les oeufs pourris qui restent à Cosne pour vous les lancer et la populace se serait débarrassée sur vous de poissons pas frais, viande avariée, et légumes bien pourris. Y en a plein qui traînent encore à Cosne sur l'marché!


Du Maud pur jus. Le voyant tendre son épée, elle la prend et regarde Rickles:

M'sieur Rickles, vous v'nez avec moi?
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Rickles
Rickles regarda Maud

Au moins avec une idée comme ça, le marché de Cosne sera purgé de toutes les denrées en surplus.
Mais ce n'est pas la décision qui a été prise. Le rêve peut parfois faire vivre, mais là la réalité est toute autre.


Se tournant vers le manchot

Bon je vois que malgré tout vous êtes dans de bonnes dispositions. Puisque les armes sont posées on va pouvoir y aller. Je vous l'ai dit, les geôles de Bourgogne ne valent pas la taverne où nous sommes, mais elles ne sont pas pires qu'ailleurs. Et puis pourquoi des insultes, jusqu'à présent il n'y en a pas eues et je ne vois pas pourquoi il y en aurait. Même si parfois nous avons titillé votre amour propre.

Ainsi va la vie, aujourd'hui il se retrouvait en mauvaise posture mais demain il en sera surement autrement. Le tricoteur devait avoir plusieurs tours dans son sac et il devait y avoir des moments où il ne fallait pas se trouver en face de lui.

Allez en route, on vous accompagne, je ne pense pas que vous connaissiez le chemin. Et n'oubliez pas la bouteille dont je vous ai fait cadeau. Je ne sais pas comment est l'eau dans la geôle. Pas croupie, sur, mais après tout ce n'est que de l'eau.

Et voilà le groupe qui traverse la ville en direction de la taule. Pas de vexation il a dit. Donc pas de vexation il y aura. Juste une traversée en groupe, sans entrave, sans bruit. Faudrait pas que les villageois le lynchent. Il est intact, enfin si on veut, et je veux le livrer tel quel.

Une fois sur place, avisant le geôlier


Tiens, voilà un hôte de marque, trouve lui une place au chaud avec de la paille propre et sèche.

Une bonne cellule avec vue sur rien, c'est plus sur, mais un peu de lumière quand même venant d'une petite ouverture en hauteur, avec un broc d'eau propre. Magnifique !


Là, allez-y. Ce n'est qu'une question de jours. Et soyez sage.
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Falco.
Aprés un break de WE


Cosnes, son cachot, son menu spécial

Vous donnerez une mesure d'avoine en plus du foin pour mon palefroi.
Et je ferai pleurer des amoureux si l'on me dérange!


Il avait espérer loger au Poste de police, et jouir des rares plaisirs de Cosnes.
De bons repas livrés depuis une auberge, quelques troubaours et poêtes, voire une partie de jambe en l'air à pas trop cher.
Mais on l'a mis dans un cachot vetuste comprennant les options usuelles.
-Paille pourrie.
-Sol spongieux.
-Trucs verdâtres aux murs.
-Courant d'air alors qu'il ya pas d'ouverture.
-Rats.


Son premier travail, entre deux périodes de reflexions sur des choses importantes..Comme mémoriser les armoiries de Bourgogne et de toute personne ayant participée à la Croisade..Est de fabriquer un attrape rongeurs.
Un truc simple, vu le manque de matos.
Il fabrique un hameçon avec une épingle de sa chemise et une ligne avec la laine de son mantel.
Pour l'appât il a l'embarras du choix, mais l'expérience lui dicte un met sans surprises.
Comme un fin bout de cuir qu'il trempe dans son sang.


Au bout d'un jour il en est à 14 rats à zero recharge d'appât.
Deuxiéme jour il dépéce les carcasses assez faisandées et se grignote de la viande filandreuse.

Le rat mort se marie bien avec la demi portion de bouffe livrée au matin.

Il écrit, aussi.


Citation:


Des devoirs de la Noblesse Huguenote,

Partant du principe que la royauté est soumise à Rome, chaque noble se doit de se considérer en guerre partout où il se trouve.
Mais la guerre ne consiste pas à opposer nos fanatiques, tel le Lion de Juda, à ceux embrassant la Croix de Croisade.
Ajouter des horreurs aux leurs est un travers insufflé par le Sans Nom.
Puisque nous sommes guidés par les Articles de notre Foi, nous avons à disposition tout moyens pour arriver à nos fins.
C'est à dire gagner le droit d'exister, de rénover la Foi, de chatier ceux de l'Eglise s'y opposant.
Le temps des idées obscures est révolu, le notre est de renaissance et cela passe par un juste usage des armes et des idées.

Pratiquons le mariage devant Dieu et non devant le Curé.
Acceptons en frêres et soeurs ceux qui abandonnent la soumission au Dogme par le port public de la croix Huguenote.
Usons de nos forces pour que nos pairs et chaque gens du bas au haut nous considérent comme ce que nous sommes et non comme ce que l'Eglise nous caricature.
Nous sommes imperméables aux ors dispensés par la Reyne et par les Evêques. Nous n'avons nul besoin d'ajouter des armoiries à celles que nous portons droitement.


Puisse les Croyants respirer notre souffle plutot que nous devions leur faire cracher le dernier.





Rat et pain dur, eau fraiche voire glacée.
Tout ce qu'il faut pour un peu plus épurer son esprit avant de regagner la Touraine.

Il parait que la Duchesse cherche à lui nuire, devenue si bigote qu'elle en est abomination.
Il parait qu'elle désire rendre le baptême obligatoire.
Il parait que Ponant se détache chaque jour un peu plus de France;

Il est certain qu'il ne sera pas de paix et d'amour dans les deux mois à venir.

De gré ou de force, ils se feront à ce que Touraine continue à être un phare dans la nuit.



Le jours de sa libération il tambourine à la porte.


Hola! Hola! Nom de Spinoza! Ouvrez ou...Oh et puis zut..


Avec soin il range la Cuillére de Tradition derriére son bloc de pierre.
L'ustensile qui va avec le tunnel qu'on creusé tout les prisonniers du monde non vers la liberté mais vers...La plus proche taverne.

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Vos nuisibles sont mon gagne pain. Noble hugunenot au pays de St Barth
Rickles
Au petit matin du dernier jour, Rickles pointa son nez dans les geôles. L'air y était toujours le même, humide, poisseux, palpable et aussi nauséabond que trois jours auparavant.

Avisant la cellule de falco, il remarqua quelques restes qui apparemment ne faisaient pas partie du menu habituel servi dans ce genre d'établissement.


Hola! Hola! Nom de Spinoza! Ouvrez ou...Oh et puis zut..

Comment ça Zut ? Vous voulez rester un peu plus ? Je vous croyais plus accroché à l'air libre. Allez messire, voilà le moment de la sortie. Garde ! Ouvrez cette porte.


Crissement de serrure rouillée et grincement de porte.


Voilà, vous êtes libre. Attention en arrivant en haut. Dès que vous mettrez le nez dehors la lumière risque de vous éblouir. Vous avez de la chance il fait beau.

Sur la place devant les taules.

Les chevaux et la charrette sont prêts. Il ne vous reste plus qu'à continuer votre chemin ou rester quelques jours de plus.

Votre rencontre restera dans ma mémoire. Ce n'est pas tous les jours que l'on voit un homme tel que vous.

A une autre fois peut être, ici ou ailleurs.


Puis il tourna les talons. Pas souvent que l'on rencontre un Sire brigand. Il s'en souviendrait en tout cas et la rencontre ne fut pas pour lui déplaire. Chose rare de nos jours.
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Maud
Maud l'aurait bien laissé croupir un peu plus longtemps dans l'humidité poisseuse du cachot. Rickles l'avait devancée.

Elle attendait dehors la sortie du pensionnaire, munie de la lance de guerre et du bouclier.


Bien l'bonjour m'sieur l'tricoteur! Vous voyez, j'ai d'quoi m'souv'nir de vous longtemps.

Avec un sourire en coin:

La prochaine fois, faites appel à moi. J'voudrais pas qu' vous soyez brigandé, hein? Et ram'nez-moi un bustier plus grand.

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Gnia
[Cosne et curiosité malsaine]


A peine le cul posé sur un banc de taverne, les pieds sous la table à déguster quelques cochonnailles arrosées copieusement de vin, même pas encore les prémices de l'ombre d'un bain à l'horizon que déjà l'attention de la Saint Just fut rapidement captée par les discussions qui allaient bon train dans la salle. D'une table à l'autre l'on ne devisait que de ça. Un brouhaha qui ne manqua pas d'attirer une oreille distraite d'abord, puis tout son intérêt.
Et pour sûr, l'affaire avait de quoi piquer sa curiosité. Les questions de la Saint Just agrémentées de rasades de vin, propres à délier les langues, firent quelques heureux parmi les piliers de comptoir.


Une semaine de poussière de chemin, ça attache, et même avec gratounette, faut laisser tremper. Et ce fut en barbotant dans sa crasse qu'Agnès trouva le moyen infaillible de combler pour un temps son ennui . S'ébrouant et passant rapidement de quoi ne pas attraper la malemort, elle s'installa devant la petite table qui meublait sa chambre et tailla sa plume. Quelques instants et le crissement caractéristique de son écriture nerveuse fut le seul bruit audible.


Citation:
De votre Infâme Grandeur, la bien nommée,
A Vous, mon Beau Duc,
    Me voilà arrivée à Cosne, alors que j'avais prévu d'être ce jour non loin d'Autun. Les aléas de la route, dirons-nous, pour éviter d'incriminer l'espèce d'eau de vie abjecte que nous sert un compagnon de voyage d'origine slave. L'Eau de Ka, qu'il appelle ça. Ben j'voudrai pas dire, mais c'est le meilleur moyen pour se bousiller les boyaux...

    Bref.
    Revenons-en à Cosne donc, et à l'objet de ma missive.
    Le bruit court dans toute la bonne ville que vous serrez en vos geôles un noble que l'on dit de la Nouvelle Opinion. Alors je veux que vous m'autorisiez à visiter vos geôles et à m'entretenir avec ce prisonnier.

    Devançant vos "Mais" et autres "Qu'est-ce que vous voulez aller foutre dans mes geôles ?", j'argumente.
    D'une, cette affaire met en cause un noble. Et en bon procureur héraldique, vous comprendrez parfaitement que je veuille étudier ce cas d'école.
    De deux, elle met en cause un réformé. Et, en ayant serré quelques uns en geôles paloises fut un temps, il me pique l'envie de voir en quoi le traitement bourguignon diffère du béarnais, puisque déjà à l'époque, la Bourgogne pinçait les lèvres à la magnanimité béarnaise sur ce sujet.

    Dernier argument en ma faveur, et de taille, si vous acceptez d'accéder à ce désir anthropologique, cela vous évitera une nouvelle visite chez maître Watelse. Pensez donc, vous économiserez un gros rubis et pourrez investir tout cet argent sauvegardé dans l'une de vos folies à poudre et à feu.

    Saviez-vous d'ailleurs que l'Eglise condamne fermement l'usage de ces armes ? D'aucuns les tiennent pour sans honneur. Oui, je sais, quand l'Eglise aura les moyens de se faire entendre autrement que par ses arbitraires excommunications, nous écouterons l'avis de l'Eglise. Toutefois, je voulais vous faire remarquer que si elle condamne les bâtons de feu, elle n'a jamais interdit les bijoux...

A vous lire,





Mouais... Prétextes plus ou moins fallacieux, mais l'on ferait avec, et le Balbuzard n'y verrait que du feu. Au pire, il piquerait une crise qu'elle saurait apaiser d'une manière ou d'une autre, voir probablement de l'autre. Ce qui en soi était fort éloigné de la corvée et faisait toujours son effet.
Petite moue concentrée tandis qu'elle laisse s'égoutter la cire sur le rouleau, attention extrême à l'instant d'y poser la bague à sceau - sinon ça bave - et missive confiée entre les mains d'un coursier, en sus d'une bourse rondelette et la promesse de sa jumelle en retour.

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