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[RP] Le huitième anniversaire

Somica
La petite Romane était toute enjouée de voir les invités arriver, elle la serra bien fort dans ses bras et lui chuchota :

Bon anniversaire Mademoiselle.

Son tricot peluche dans une main qu'elle tendit rapidement a un page un peu honteuse, et regarda les personnes arriver. Nyna arriva avec son mari et son petit garçon qu'elle salua d'un signe de tête. Qu'il était attendrissant de regarder les deux enfants prendre connaissance par le regard.

Elle se souvint avoir le même comportement a l'âge de Romane et dire a sa mère :

Jamais j'aimerais les garçons, ils sont nuls ! Tout était différent quelques années plus tard...

Elle observa les couples au alentour, des mariés ou prêt a enfanter, elle se sentait un peu en retrait de tout cela...Son regard jongla entre Nopus et les invités, puis alla saluer Antoine

Ta fille est magnifique et très bien éduquée.Elle deviendra une grande dame je n'en doute pas.

Un sourire puis elle alla s'installer dans un recoin, attendant que les festivités s'entament.

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Arwel
Les cadeaux avaient été confiés au portier, avec recommandation d'en prendre grand soin... La Duchesse et son fiancé n'avaient pas lésigné en matière de cadeaux... Ce serait une belle surprise pour la petite, enfin Arwel l'espérait-elle... Une fois entrés dans la salle, une petite tornade lui sauta au cou... Non, finalement, son père n'avait pas réussi à faire de sa petite chérie une future nobliote guindée... La duchesse était soulagée...Elle prit part à la conversation, regardant du coin de l'oeil Mirandor taquiner Romane... Un sourire malicieux illumina le visage de la jeune femme quand elle l'entendit dire à l'enfant que son cadeau était un berceau... Elle dut même retenir un éclat de rire lorsqu'elle vit la mine dépitée de la jeune demoiselle... Arwel se demanda un instant si elle devait poursuivre le jeu de son fiancé ou dévoiler immédiatement la supercherie... Après tout hein... Autant la laisser encore douter un peu, elle était si mignonne avec sa bouille désappointée... Elle se dirigea donc, vers Romane et Mirandor, jetant un regard malicieux à son compagnon et tournant ensuite un regard mi-ennuyé, mi-gêné à l'enfant, ajoutant aux mots de Mirandor :

Par Aristote... Il va nous falloir faire confectionner autre chose pour ton cadeau... Je suis désolée... Il te faudra patienter encore quelques jours avant que je te fasse parvenir un cadeau digne de ton âge, petite Romane...

Ne voulant pas laisser la jeune damoiselle déçue en un jour si particulier, Arwel se pencha vers elle et lui chuchota :

Nous plaisantons... Tu auras un cadeau... que dis-je... plusieurs cadeaux... et bien destinés à une jeune fille de ton âge, mon ange...
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--Romane_de_sevillano


[Arrivé des invités : Jour J]

Romane avait sourit à Somica et l'avait remercier de lui souhaiter son anniversaire. Elle avait entendu distraitement le compliment à son père. Il faut bien avouer que la jeune enfant était gourmande de compliment. Comment ne pas l'être à huit printemps? Et puis elle espérait bien être la fierté de son père, namého! Elle n'en a qu'un et qu'un parent d'ailleurs alors autant le rendre fier et le plus fier possible en plus.

Enfin, elle était toujours devant Arwel et Mirandor. Sauf que... ça ne devenait plus si drole que cela et sa tentative de prendre les choses en rigolant dégringolait au fur et à mesur tel une pyramide de choppe de taverne. Elle ouvrit de grands yeux ronds en entendant qu'elle devrait encore attendre quelques jours pour recevoir son cadeau. Pfff non mais les grands n'ont aucun savoir vivre. Au-cun!
Mais déjà la Duchesse se penchait vers Romane. Elle veut me dire quoi? Curieuse et confiante malgré la douche froide, Romane tendit l'oreille et écouta ce que Wel avait à lui dire. C'est alors un sourire grand comme ça qui fendit un deux le visage de l'enfant. Ah ben voilà! Tssss, quand on veut on peut.


- Hihi... merci...

Et clac, une bise en plus sur la joue de la brune.

Une fois cela fait, Romane se tourna vers son père.


- Dis papa, tu crois qu'il est prêt maintenant le gateau?

Demanda Romane l'air de dire : "Je meurs d'envie de le voir et de le manger! Et puis après j'aurais mes cadeaux!!!!"
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Geronimo2751
Ha ben je la vois venir celle là avec ses regards ambigües, comme l’autre capricieuse du rocher.
Papa m’a lâché dans ses pates pour un gouter et voilà que j’ai du faire le cheval … pff non mais des fois je te jure ces enfants trop gâtés. Le seul qui me comprend c’est Florestan mon copain !

Rhooo voilà qu’Antoine le vilain me rappelle de forts bons souvenirs … j’avais quand même bien mangé à cette cérémonie. Même s’il n’avait pas voulu me remettre le manteau de papa. Graou !! Le vilain !!


Scrountch, Scrountch, Scrountch,

Une poignée de praline dans la bouche, ces des amandes avec une sorte de caramel autour que fait Margaux et j’en raffole !!
Je m’essuie la main sur mon pourpoint miniature et je jette un coup d’œil au cadeau de la fifille à son papa que trimbale mon papa.
Je fais un sourire méphistophélique comme dirait papa …


Nyna embrassa le maitre de maison sur les deux joues et salua tout le monde à la ronde. Elle avait laissé le bras de son mari juste le temps de l'embrassade mais revint s'accrocher à lui. Pour une fois qu'il était tout à elle, elle ne le lâchait pas.
Plissant les yeux, elle observa un instant Arwel qui s'était... hmm... un peu... arrondie depuis qu'elle ne l'avait vu...la suivant des yeux, elle nota la cambrure aussi...aucun doute...mais le politiquement correcte voulait que l'on ne parle pas de ces choses là en société... on disait à une Dame qu'elle était magnifique et non qu'elle était en train de se transformer en baleine.
Entrainant donc son mari, elle s'approcha donc de la duchesse...


Bonjour Arwel... vraiment tu es radieuse... Bonjour Mirandor... bien longtemps que nous nous sommes vus... trop longtemps...Je suis ravie d'avoir mes deux filleuls en même temps pour cet événement.

C'est le moment que choisit la reine de la fête pour entrer telle une tornade dans le salon.
La demoiselle avait bien grandie et capta toutes les attentions. Se levant sur la pointe des pieds, la brune chuchota à son époux...



Tu as vu le regard de ton fils... je crois qu'il nous faut nous préparer à une nouvelle bêtise...


Gérault avait salué leur vassal et les invités comme il se devait, visiblement le LD allait devenir un jardin d’enfant géant …
Leur fils semblait évaluer la situation, du moins celles des pas plus hauts que trois pommes, en fronçant les sourcils et grimaçant.
Il se retourna vers eux et fixa sa besace qui habituellement lui servait pour la fauconnerie quand sa femme lui chuchota ces mots à l’oreille. Il sourit,

Hmm je ne sais pas, nous verrons bien. Il faut bien que jeunesse se passe.

Il regarda la fille d’Antoine qui venait de débarquer. La fougue de la jeunesse, ralala …
Gérault claqua un bisou mi sonore sur la joue de sa femme et la mira.

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Pour ma patate
Pouilleux
- Cher Antoine, tu as l'air en pleine forme ! Pourtant, ta fille ne semble pas te ménager !

- Oh non, vois-tu, j'ai trouvé quelqu'un pour endurer ses caprices à ma place. Je me contente de profiter de la vie si agréable que peut offrir un enfant.


Souriant à son ami, Antoine se tourna ensuite vers la douce et petite créature qui lui parlait d'en bas.


- Dis papa, tu crois qu'il est prêt maintenant le gateau ?

Taquin lui aussi, Antoine ne put s'empêcher de faire une petite farce à sa fille.

- Un gâteau ? Quel gâteau ?

C'était peut-être très bas, mais rien n'était plus agréable que le visage ravi de l'enfant lorsqu'on lui annonçait la vérité, et il pouvait bien dans ce but endurer une petite moue boudeuse.

- Hum, en fait, je vois de quel gâteau tu parles ... Ca doit être celui qui nous attend dans la salle à manger !

Un regard sur l'assemblée, et Antoine ouvrit la porte qui menait à la dite salle.

- Allons, et régalons-nous !

Il mena le petit groupe à travers le petit couloir, qui mena à une porte de bois, qu'il ouvrit, dévoilant une salle jurant par son amplitude avec le couloir qu'ils venaient de piétiner.
Une table bien plus longue que large était entourée d'une dizaine de chaises.

Et au milieu, le gâteau. Une superbe pièce montée, nappée d'une onctueuse crème bleue clair et ornée sur ses bords par d'épaisses cerises d'un luisant rouge sang, dont la chaleur familière était mise en valeur par la douce peau blanche et froide qui la supportait.
Sur le plus haut étage, en haut du crâne de la pâtisserie, brûlaient harmonieusement huit bougies encensées, huit lueurs pourtant infimes qui donnaient à ce gâteau une petite touche de vie ...


Asseyez-vous, je vous en prie, que Romane puisse souffler ses huits bougies.

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Vous me manquerez
--Romane_de_sevillano


[Arrivé des invités : Jour J]

Romane n'écoutait déjà plus ce qu'on lui disait, elle attendait de pouvoir voir le gateau. Le gateau! Le Gateau! LE GATEAU!!!

Elle se tourna vers son père qui reparlait du gateau... Mais... il dit quoi la?? Romane en eut la lèvre inférieure qui se mit à trembler le ga...teau... Elle était pas du genre à pleurer, surtout que maintenant c'était une grande quoi. Mais la pour le coup c'était la blague de trop. Elle regarda son père et ne réussi meme pas à sourire en l'entendant dire qu'il rigolait.
Elle plongea dans le regard de son père ses grands yeux bleus. Non elle ne bouderait pas aujourd'hui! Non elle ne pleurerait pas.

Elle renifla un bon coup, releva le menton et d'un port de tête princier, elle suivit la troupe jusque dans la salle à manger. Elle s'installa sur un fauteuil et attendit que tout le monde en est fait de même.

Quand tous furent installé, Romane s'agenouilla sur la chaise et prenant une profonde inspiration elle souffla ses huits bougies. Sous l'effort intense demandé, elle en ferma les yeux, en les rouvrant elle regarda combien était encore allumé...

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Pouilleux
Un instant, et pfiouh, les bougies étaient éteintes. Bien qu'ayant toujours eu confiance en sa fille, Antoine était toujours surpris, chaque année, de la voir développer ainsi son souffle harmonieux.

Dès que toutes les flammes se furent tues, les convives applaudirent joyeusement la prestation hors du commun de l'enfant.


Maintenant que les bougies sont soufflées, et avant de nous empiffrer, cessons de torturer cette pauvre Romane. Place aux cadeaux !

Ainsi, tous les invités pourraient un à un présenter leurs présents pour cet anniversaire.

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Vous me manquerez
Arwel
La duchesse de Clérieux demanda à Mirandor de l'aider à aller chercher les paquets... C'est que la jeune femme s'était un peu laissé emporter par sa fièvre acheteuse... Elle adorait la petite Romane et elle n'avait pu résister à l'envie de lui faire plaisir... En découvrant une belle cape bleue en satin, ainsi que la robe en organza et l'étole et le sac assortis, Wel ne put que penser au plaisir que cela ferait à la petite jeune fille de revêtir ces atours... Un à un, les paquets s'amoncelèrent devant la petite fille...





Cependant, la Bienveillante ne s'était pas arrêtée à cela... Huit ans... il fallait que la petite put porter ses premiers bijoux... Arwel la savait soucieuse de son apparence... Arwel avait opté pour une parure en argent, c'était plus joli pour une petite fille... Une belle tiare, pour mettre en valeur sa belle chevelure... un collier et des boucles d'oreille assorties, le tout orné de pierreries bleues, afin d'aller avec la robe et la cape... Malheureusement, malgré ses longues recherches, la Duchesse n'avait pu trouver le bracelet assorti à la parure... Elle opta alors pour un ravissant bracelet... Tous les bijoux avaient été adaptés pour ne pas faire grossier sur la frèle petite fille...





Arwel jeta alors un regard inquiet vers Antoine... Il allait certainement encore l'abreuver de reproches... Elle la gatait trop... elle la laissait tout faire... Et on en passait hein... Mais rien ne viendrait gâcher le plaisir que lui feraient les yeux émerveillés de Romane devant cette montagne de présents... Arwel sourit à l'enfant et lui dit doucement :

Joyeux anniversaire ma petite chérie !
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--Romane_de_sevillano


[Gâteau et Cadeaux : Jour J]

D'un grand sourire elle regarda son père tout fière d'elle. Ben quoi elle avait jamais loupé une seule bougie. En faite c'était un peu l'exploit de l'année vu que sinon se taire elle y arrivait pas. Ne pas sautiller partout n'ont plus d'ailleurs...

Elle resta ensuite agenouillé sur le fauteuil et regarda de manière suspcieuse Arwel arrivé avec un grand paquet sous le bras. Elle avait dit pas de berceau... Mais c'est quoi ce truc énorme alors?? Elle la regarda s'avancer et fini par distinguer que le tas était composé de plusieurs paquets plus ou moins gros. Elle lui fit un énorme sourire avant de commencer à tout déballer. Un moment perplexe elle se demanda par quoi commencer... Arwel les avait déposé dans un ordre précis et par esprit de contradiction, Romane aurait bien été capable de décider de les ouvrir dans le sens inverse... Mais après réflection elle se dit que perturber cette ordre perturberait peut-être la pile et pourrait engendrer de la casse. Une moue perplexe se dessina sur ses lèvres et finalement elle prit le premier paquet se situant sur le haut de la pile afin de l'ouvrir.

D'un geste habile elle glissa sa main entre l'emballage et le cadeau. Froncement de sourcil, tiens c'est tout doux et sa glisse. Romane juché sur son fauteuil dévoila finalement le cadeau et d'un geste plus ou moins habile mais certe plus d'une fois observé, elle déplia l'habit et le fit flotter à coté d'elle. Un grand sourire illumina son visage, quoique déjà l'idée d'avoir ses cadeaux lui avait fendu le visage en deux. Mais la une petite lueur de contentement illuminait ses yeux. Elle avait toujours été sur d'une chose, si elle avait eu sa maman pour sûr qu'elle aurait ressemblé à Arwel! Après un deuxième grand sourire et de manière un peu plus fébrile, Romane entama le second paquet. Elle le déballa et découvrit tout émerveillé une robe s'accordant parfaitement avec la cape. D'ailleurs cela n'était pas étonnant de la part d'Arwel, n'est-ce pas?

L'enfant fini de déballer les deux autres paquets à l'aspect mou et qui se trouvait sur le haut du tas pour y découvrir une seconde robe encore plus belle que la première et un sac trop bwo comment elle aurait pu dire. Romane en avait prit plein la vue et il faut croire que Arwel ne s'était pas arrêter la puisque des paquets plus petit et plus dur attendait sous le reste. Romane jeta à un oeil à son père pour vérifier qu'il tenait le choc et jeta un coup d'oeil à Arwel pour lui sourire encore une fois. Pour sur qu'elle allait finir avec une crampe à la machoire mais après tout tant pis!

Elle déballa le premier paquet et à l'instar des précédents, elle le laissa poser sur la table admirant le bijou. Elle avait bien une idée de ce que c'était mais n'était pas totalement sur d'elle... Elle lanca un regard mi-curieux mi-contente à son père qui lui fit un geste. Oh.... Doucement elle prit la tiare et la posa sur sa tête. Ce n'était surement pas placé de la manière la plus juste qu'il faille mais bon c'est l'intention qui compte. Se prenant donc finalement pour une princesse au milieu de sa cour, Romane s'autorisa un regard plein d'autorité à tout ceux qui n'avait pas encore donné leur présent. Voyons on ne fait pas attendre Princesse Romane! En dernier elle regarda Arwel un nouveau grand sourire aux lèvres. Heureusement que le gâteau n'était pas encore mangé parce que la vue n'aurait peut-être pas été aussi chouette sinon!

Le bijou toujours posé sur sa tête seigneurale, Romane entreprit de déballer le reste des cadeaux de Arwel. Elle sourit tout grand en voyant les magnifiques boucles d'oreilles, le collier assortit et le somptueux bracelet. Elle jeta un coup d'oeil à son père l'air de dire : "Prends en de la graine tiens!" et reposant la tiare sur la table, elle sautilla à terre et alla faire un énorme bisou sur la joue de Arwel lui glissant à l'oreille.


- Merci merci merci!!! Ils sont magnifiques!!!!!!! Merci beaucoup!!!!!

Après un énième bisou sur sa joue et un petit sur son ventre, elle galopa faire de même à Mirandor qui finalement était pas aussi loin que prévu. Une fois cela fait elle retourna à sa royale place et attendit la suite couvant d'un regard souverain l'assemblé et vérifiant que son père ne commencait pas à faire de reproche à Arwel. Non mais oh! Pas question aujourd'hui c'est elle la Reyne et il s'y plie! Nah!
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Pouilleux
Antoine regardait les paquets s'amonceler sur la table et, au fur et à mesure que la précieuse montagne s'agrandissait, les yeux du seigneur de Sinard s'écarquillaient, si bien qu'ils le piquèrent un peu.

Cette multiplication de cadeaux, dont déjà un eût représenté deux semaines de rentes pour le maître des lieux, le conforta dans cette idée qu'il s'était faite en fréquentant les femmes : elles n'étaient décidément pas faites pour être riches, et on n'avait pas idée de confier une bourse à ces individus sans leur assigner du même coup un sévère chaperon.

La duchesse ne faisait pas exception à la règle, et Antoine espérait pour elle que, lorsqu'ils seraient mariés, le duc fasse preuve d'inflexibilité dans la répartition des revenus, ou bien ils étaient destinés à la faillite.

Qu'à cela ne tienne. Ce petit noble, dont les revenus n'arrivaient visiblement pas à la cheville de ceux de la duchesse, avait moins dépensé mais il ne doutait pas un instant que son cadeau ne ferait pas moins plaisir au petit ange que la montagne qu'on venait de lui offrir. De toutes façons, il n'avait pas le choix. C'était lui le père, s'il n'offrait pas un cadeau exceptionnel, à quoi ressemblerait-il ?


Si tu veux ton prochain cadeau, ma puce, tu vas devoir te lever, et regarder par la fenêtre ...

Devant l'air boudeur de la petite fille, qui semblait ne pas considérer que se bouger l'arrière-train fût digne d'elle, Antoine la souleva comme si elle eût encore été un bébé, et, la portant dans ses bras, il l'amena vers la fenêtre, lui découvrant son nouveau présent ...

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Vous me manquerez
--Romane_de_sevillano


[Gâteau et Cadeaux : Jour J]

La Reyne du jour trônait sur son trône et cela lui montait surement un peu à la tête à la petite Romane. Mais quand son père parla de son cadeau à lui elle ouvrit la bouche comme un poisson hors de l'eau. Mais et les autres cadeaux? Sauf que ben... On lui demandait pas son avis à la Reyne du jour, du coup elle se retrouva royalement balloté dans les bras de son royale père et pu découvrir et embrasser de son... non de son superbe regard enfantin le cadeau de son papa.

- Han un poney!!!!!!!!!!! Papa tu m'as acheté un poney!!!

Elle sauta par terre et manqua de se manger la vitre au passage! Mais elle sautilla ensuite et fit un énorme bisou à son papa chéri adoré avant de courir faire une caresse au poney. Il fallut pas mal de mot doux et de promesse pour que Romane accepte de remonter dans la salle à manger afin de finir la soirée.

Les invitées partient, il fallut réussir à la mettre au lit et cela fut une autre paire de manche croyez moi! Mais enfin le petit diable fermait ses yeux pour partir aux pays des rêves. Un rêve peuplé de poney bien sur!


[Deux ou trois semaines plus tard, milieu d'après-midi]

Romane allait voir gaiment son poney comme à son habitude depuis les quelques jours où elle l'avait. En plus aujourd'hui elle avait le droit de le monter! Bien sur son père tient à ce qu'un palfrenier l'accompagne pour s'assurer que tout allait bien. Droite comme un I, elle guidait tranquillement son poney. Maintenant qu'elle était sûr d'elle, le palfrenier acceptait de lui lacher la bride et de rester à quelques pas d'elle.

Alors qu'elle lui demandait d'accélérer un peu l'allure, le poney prit peur. De quoi, de qui? Personne ne sait, mais ce qui est sur c'est qu'il se planta sur ses deux pattes arrières, il se cabra. Le palefrenier eut le temps de crier à la jeune de Sevillano de s'accrocher à l'encolure... Mais le poney déséquilibrer au lieu de retomber sur ses pattes, retomba sur le dos. Romane toujours dessus... ou plutôt dessous...

Le poney se releva... Romane gisait dans les gravas. Une corolle de sang s'étalait sous sa tête. Ses paupières ouvertes, ses yeux figés dans une expression de peur, sa bouche ouverte d'un cri qui plus jamais ne pourrait sortir... Romane était morte... son poney lui avait écrasé la cage toraxique en plus de lui avoir exploser le crâne en retombant sur elle. Sa tête sur les gravas...

Paniqué, le palefrenier se mit à crier à l'aide, il fit appeler le Seigneur des lieux, un médecin, quelqu'un pour aider et sauver l'enfant! Pourtant tout était déjà fini, jamais plus Romane ne sautillerait partout dans les jardins et jamais plus elle ne monterait son poney. Jamais plus elle ne serrait dans ses bras Arwel ou Mirandor. Jamais elle ne verrait leur bébé et jamais plus elle ne pourrait dire combien elle hait les garcons comme le fils de Nynaeve et Gerault...

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Pouilleux
[Fin juillet, à l'heure fatale, dans les appartements du maître de maison]

Ah, que c'est bon, l'oisiveté ... Cela fait bien des années que je n'ai pas pris le temps de lire tranquillement. Mieux encore, je n'ai jamais lu le Dogme sacré, et je touche à sa fin ... Quel besoin a-t-on donc de rechercher les charges, l'argent et la gloire quand une simple communion avec le Très-Haut à travers un vieux livre poussiéreux assure un bonheur inaliénable et une profonde quiétude ? Terré dans mon petit fief de basse noblesse, je dois être en ce moment plus heureux que ces ducs et vicomtes que je voulais tantôt égaler. Je dois être fou ... On me proposerait une baronnie, un vicomté, un duché, un marquisat, une principauté, un empire ! ... Que je n'en voudrais pas. Je jouis là d'une incomparable béatitude, que rien ne saurait m'enlever.

- Messire Antoine ! Messire Antoine !

Que vient-on me troubler dans mon ataraxie ? Mais ... C'est la voix du palefrenier ... Que n'est-il pas avec ma fille ?

- Entrez ...

Il entre ... C'est bien lui, il est seul, affolé ... Sont-ce des larmes qui coulent sur sa joue ?


- Messire Antoine, votre fille ...

- Ma ... Ma fille ? Quoi ma fille ?


Le trouble m'enlevait mon contrôle de moi-même. Je n'aurais pas dû prononcer ces mots, montrer un signe de faiblesse devant un domestique ...

- Elle a fait une mauvaise chute, elle ...

Je le coupe, je ne veux pas l'entendre dire ... J'ai encore un espoir.

- Elle est blessée ?

Son regard triste, troublé, coupable et compatissant à la fois confirme mes craintes. Le Livre des Vertus est oublié désormais ... Les différentes pensées s'entrechoquent dans mon esprit, se battent, s'anéantissent, si bien que je me vide peu à peu, à peine capable d'articuler quelques mots.

- Menez-moi à elle.

Il acquiesce. Je pose ma lecture sur le tabouret, me lève et le suis, à pas lent. Nous parcourons la maison, puis nous en sortons. Nous nous dirigeons vers le manège. Elle est là, étendue, sur le sol. Rose, agenouillée à ses côtés, essuie le sang et la serre dans ses bras. Je m'approche, me penche lentement et la prends. Elle est toute légère. Je regarde son visage, sa bouche entrouverte et ses grands yeux qui fixent le ciel. Je ne ressens rien. Je ne ressens plus rien. D'une même caresse sans conviction, je clos ses paupières et ferme sa bouche. On aurait dit qu'elle dormait ... Elle était juste endormie ... Elle se réveillerait.

Je la mène dans ma chambre. Les deux domestiques m'y suivent, mais je ferme la porte devant eux. Je pose le corps sur le lit. C'est sur un lit que l'on se réveille.

Je m'assois sur mon siège, et je la regarde. Les minutes passent et deviennent des heures. Elle reste immobile. Elle ne se réveille pas. Seul le crépitement des flammes dans la cheminée arrachent la scène au silence de mort qui la guette.

Pour la première fois depuis que je l'ai vue dans le manège, je détache mon regard d'elle. Je fixe vaguement ce livre noir, dont la reliure dorée s'est estompée avec le temps ... C'est lui qui la fait dormir. Je le sais, maintenant. Elle attend que le Dogme ne soit plus là, pour enfin se réveiller. Je prends le livre, et je le jette dans l'âtre.

Ca y est, elle se lève. Elle est bien pâle.

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Vous me manquerez
--Romane_de_sevillano


[Après le drame, dans la chambre de Antoine]

Le corps de l'enfant était resté inerte par terre. Sa gouvernante avait accourut pour la serrer dans ses bras. Elle pleurait comme si elle avait perdu sa propre fille. Romane avait beau être une enfant pleine de vie pour ne pas dire qui a une bougeotte incroyable, elle en était pas moins comme sa fille. Et puis on s'attache aux enfants voyons!

Ensuite se fut autours de son père de rejoindre le corps sur les gravas. Doucement il l'a prit et la porta dans sa chambre. Elle commencait à reprendre connaissance. C'est que ça assome une chute pareille. Mais elle avait beau tenter de se lever, elle n'y arrivait pas. Elle se sentait incroyablement lourde comme si elle avait été attaché... Comme si elle était prisonnière... Oui voilà! Prisonnière. Mais de quoi? Pourquoi on l'empechait de se lever? D'ailleurs ses lèvres aussi refusaient de bouger tout comme ses yeux qui semblait fermer. Elle y voyait rien à part le noir. Elle arrivait pas à ouvrir les yeux et elle arrivait pas à bouger. Cela dura tout de même quelques heures et c'était fichtrement agacant cette situation!

Mais à un moment donné, ses yeux s'ouvrirent. Comme par magie! Elle observa le plafond et reconnu rapidement le dessus de lit de sa chambre. Ouille la chute avait du etre grosse pour qu'on l'ammène dans sa chambre. Vous allez me dire rester plusieurs heures sans pouvoir bouger ca semble normal aussi. Elle se troussa le nez et huma l'air. Tiens on eut dit que du papier venait d'être bruler. Bizarre.

Elle tenta ensuite de se lever et oui elle réussit à s'assoir!! Elle tourna sa tête sur le côté comme si elle eut deviner que quelqu'un était là. Après tout c'est pas dans les habitudes de la maison de faire bruler des livres pour chauffer une pièce.

Elle sourit en voyant son père. Tiens il a une drole de tête? Oh peut-être pas en faite. Se frottant derrière la tête elle lui demanda.


- Mais qu'est ce qui c 'est passé? Je crois que je suis tombée mais j'ai pas mal. Tu crois que je vais avoir une grosse bosse?? Et dis moi ca fait combien de temps que je dormais? C'était horrible je pouvais pas me réveiller pourtant j'essayais, j'essayais. Je te promet papa j'essayais très forme pour pouvoir te faire coucou et te dire que je vais bien.

Romane revoyait bien son poney se renverser sur elle mais c'était pas très net comme vision et puis sinon ben rien, rien du tout, le trou noir, le néant. Enfin si elle a bien entendu un peu de bruit autours d'elle mais sonné par la chute elle avait pas trop pu identifier les personnes qui se bousculaient autours d'elle.
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Pouilleux
- Mais qu'est ce qui s'est passé? Je crois que je suis tombée mais j'ai pas mal. Tu crois que je vais avoir une grosse bosse ? Et dis-moi ça fait combien de temps que je dormais ? C'était horrible je pouvais pas me réveiller pourtant j'essayais, j'essayais. Je te promets papa j'essayais très fort pour pouvoir te faire coucou et te dire que je vais bien.

Ces mots ... Romane a les mêmes expressions qu'auparavant, mais elle les prononce désormais sans conviction, d'une voix plate et monotone. Je lui réponds. L’intonation de ma voix est identique à celle de ma fille.

- Tu ne vas pas bien, Romane. Tu es décédée. Regarde, tu ne peux pas attraper les objets autour de toi.
Tu montais le poney que je t'avais offert, et tu as fait une mauvaise chute.


Je ne me fais pas d'illusion. Il faudra bien qu'elle monte un jour au Paradis, je ne peux pas la retenir éternellement ici.

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Vous me manquerez
--Romane_de_sevillano


[Après le drame, dans la chambre de Antoine]

Romane ouvrit de grands yeux ronds en entendant la réponse de son père. Sa lèvre inférieure se mit à trembler, elle allait pleurer mais aucune larme ne vinre. Mais c'est quoi cette étrangeté?

Elle fronça les sourcils, prit son courage à deux mains et se tourna. La stupeur! Elle vit sa tête... C'était pas comme se regarder dans un miroir car sa tête avait pas l'expression d'horreur qui se lisait sur son visage. Elle était toute blanche comme elle mais les yeux et la bouche fermé.

Elle retourna ensuite son visage vers son père.


- Papa...

Déjà elle tendait sa main vers lui mais elle sentait qu'une autre force l'attirait à l'opposé. Pourquoi ne pouvait-elle pas le toucher, l'approcher une dernière fois...

- Papa... j'ai peur... s'il te plait papa ne me laisse pas! S'il te plait...

Mais déjà une lumière blanche l'enveloppait et commencait à la faire disparaitre. Elle finit par se retourner et elle s'adressa une dernière fois à son père.

- Tu vas venir me rejoindre hein? Hein dis papa!

Une fois ces mots lancés, le fantôme de Romane disparut. Elle avait rejoint le ciel et les gens déjà mort, des gens qu'elle connaissait d'autre pas. Mais une chose était sur elle allait attendre son père que cela mette peu de temps ou pas elle l'attendra le temps qu'il faudra.
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