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[RP] Même le diable fut un ange... (soirée Décembre 1467)

Helvalia
[Grand Salon - Jehan / Monty / Soare / Etienne / Elle / Alayanna]

    Il y a eu trop de nuits d'insomnies, de sanglots et d'incompréhensions, trop de questionnements et de doutes pour que l'amant ne comprenne pas. Cent fois, il a demandé à la Renarde le nom, la description de l'agresseur, quémandant les détails même les plus infimes dans le dessein avoué de le retrouver, et de lui faire payer. Le galant n'était pas inconnu. Goupil et lui avaient trop de connaissances communes, de lieux de rencontre partagés pour que le nom, finalement, ne lui revienne pas. Il a été soufflé, du bout des lèvres, à contre cœur, pas par désir de vengeance, mais pour que le Colosse cesse d'interroger, d'aviver les cauchemars et les plaies.

    Montparnasse.
    Un mot, un seul, qui déchaîne les Enfers, et sur le brun toute la froide colère dont le mercenaire est capable. Livide, mais consciente et malgré tout lucide, la Frêle chancelle en reculant de quelques pas, pour éviter la carcasse massive qui soudain se déploie, pour sauter à la gorge de celui qui, ce soir, a osé se déguiser en ange. Un coup, malencontreux, serait si mal parti. Exclamation d'effroi, quand il se jette poings en avant, heurtant d'ailleurs au passage celui qui tente de s'interposer.

    « Jehan ! »

    Sous la crainte de voir l'amant meurtri, le souffle se raréfie, respiration erratique se faisant sifflante entre les lippes carmines, quand d'autres se mêlent à la partie. Renarde, agile malgré l'angoisse sourde qui pulse dans sa poitrine, se dérobe, de crainte que par mégarde on ne la touche. Si sa peau hâve blêmissant plus fort doit être un inquiétant spectacle, la Frêle n'est pourtant pas tombée, et malgré le trouble elle parvient pour l'heure à tenir sur ses deux jambes. La voix vibre, lorsqu'elle ose enfin se faire entendre.

    « Je n'ai pas... Je n'ai pas besoin qu'on me porte... »

    Dieu merci -encore qu'il semble l'avoir laissée tomber ces derniers temps- aucun médecin ne s'élance vers elle. Le seul à courir, en réalité, reste Montparnasse. Profitant de l'agitation, de l'arrivée d'autres qui un instant détourne l'attention du Colosse, il échappe aux griffes acérées du fauve. Et dans le regard azuré passe, soudain, une lueur désespérée. Si elle n'a jamais songé à obtenir vengeance, si elle espérait secrètement que Jehan n'obtienne rien de ses recherches, à présent que la proie se dérobe, Goupil craint de voir s'étioler sa seule chance d'être un jour libérée du visage qui hante ses pensées.

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Raquel.
    [ Grand Salon - Raquel / Vlad / Nejma / Foulques ]

    Ebène avait rejoint le petit groupe... Sous les yeux malicieux de l'Andalouse, qui était d'une curiosité sans nom lorsqu'il s'agissait de créatures exotiques; aimant à se laisser conter les beautés des contrées si lointaines d'ou les personnes étaient natives.
    Viendrait le moment ou elle s’enquerrait auprès de Tigist de la beauté de l'Ethiopie. Adonc, peut-être un jour cette beauté sombre lui dévoilerait un peu d'elle... Ce qui impliquait qu'elle revint en ces lieux, elle la nubile pas si nubile.

    Bien que laissant Mélissandre libre de tout mouvement - elle n'était pas adepte de la surveillance et de l'interdiction comme l'était sa cousine - son regard s'était porté rapidement sur la jeune petite angelote qui piochait, au loin un petit vélin replié contenant un gage. Coupe à la main, elle plongea les lèvres dans le breuvage avant de revenir à la courtisane. Laissant la part belle à Vlad, elle entreprit de mirer alentour, pour assister à distance raisonnable à rixe entre invités. Apparemment, aucun loup n'aurait pu masquer leur identité. Onyx croisant ses égaux, elle reprit, fin sourire aux lèvres.


    Vous n'imaginez pas comme petit chaton peut-être vil parfois. Ces petits félins qui s'accrochent à vos jupes, vous lacèrent les bras et les cuisses en partant à l’ascension de votre corps jusqu'à votre gorge. Griffes de fer sous fourrure de velours.

    Obnubilée par la jeune femme, elle sentit que l'on s'installait près d'eux, et prit quelques secondes - qui lui parurent des heures - afin de prendre ce qui lui semblait la bonne décision. Soit elle restait prudente, risquant de manquer un gage qui serait à sa portée, ou se laisserait-elle porter par l'ambiance feutrée du moment, cet anonymat relatif qui n'était que poudre aux yeux, en prenant un vélin qui lui demanderait d’exécuter quelque chose qu'elle serait incapable d'offrir?

    Et puis merde!
    Changement de programme!


    C'est un grand sourire qui accueillit la proposition de la délicieuse jeune femme, replaçant la mèche de cheveux rebelle de son chignon derrière son oreille.


    C'est avec grand plaisir que j'irai piocher gage à vos côtés.

    Et de pivoter gracieusement afin d'accompagner le regard de l'Egyptienne sur le nouveau venu. Cheveux jais, larges épaules et ces lèvres qui avaient frôlé il y a peu de temps la fine peau de son cou gracile, y laissant une empreinte qui la faisait encore frissonner lorsqu'elle se perdait à y rêvasser.

    Il était en blanc, belle ironie de voir un loup porter costume d'agnelet. Ne restait qu'au petit ange innocent qu'à quitter le confortable divan et se lever et elle aurait confirmation de son identité; il pourrait masquer sa voix, mais aucunement sa stature. Elle aurait tôt fait de reconnaître l'envergure de ses épaules...

    Feindre. Garder un visage neutre sans se trahir. Et dévorer ses lèvres sitôt qu'elle en aurait l'opportunité, ou laisserait-elle encore en suspens ce qui risquerait de se produire, ou pas.

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Avec l'amour je peux tout faire, avec la haine je peux mieux faire encore
Repeat after me : It's Just A Game
Sagamore
[Dans le salon, sur un fauteuil avec Lylie puis seul ]



Les émeraudes se portent sur l'agitation qui à lieu pas bien loin. Une bagarre? En ce lieu? Bien étrange soirée que celle-ci. Il se pensait dans un établissement de haut standing. La douce main de la rousse vient prendre la sienne et la serrer sans comprendre immédiatement pourquoi. Il detourne le regard de l'échauffement qui a lieu pour la regarder. Elle semble perdue quelques instants. Etait-ce à cause de cet homme qui avait brisé l'instant qu'ils partageaient tous les deux? Il ne se permit nullement de demander, c'était sa vie pas la sienne. Sagamore y voit même un instant de l’incompréhension alors qu'elle porte son regard sur les mains serrées.

Les excuses arrivent rapidement après. Pourquoi donc? Non décidément Sagamore ne comprend pas cette galante. Et la voila qui devenait... piquante, mais juste un peu. Les émeraudes restent figées et finit par incliner la tête alors qu'elle annonce son départ. La jeune femme est déjà debout quand il murmure assez fort pour qu'elle puisse entendre...


L'amertume, comme vous le dites si bien, ne provient que d'une coupure dans la bulle dans laquelle nous étions.

Une inclinaison de la tête.

Au plaisir de vous revoir et cette fois sans anicroche nous y arriverons surement.

Le visage fier se tourne pour ne plus la regarder. Le jeune homme regarde les gens, ceux qui se battaient mais reste ici même laissant la jolie galante partir là où elle est attendue. La soirée débutait fort mal.
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.tara.
[Chambre de Tara avec Clemence]

Maîtrise. Toujours la même, la parfaite souveraineté d’un corps discipliné qui ne frémit que par la volonté. Les sourires, les gestes, que de la poudre aux yeux pour donner l'illusion à celui qu'il la regarde qu'il est unique, et ils le sont dès lors qu'ils peuvent lui apporter quelque chose. Jusqu’à Madame B. Elle lui avait tout offert sur un plateau d’or. Cette femme pouvait tout se permettre, même s’acheter une clostrière sans rien demander en retour. Première fois que la dénommée Tara avait ressenti quelque chose de réel depuis son âme, son double.
Depuis combien de temps la femme n’a pas ressenti ce petit frisson, aussi insidieux que vivace. Pierres fixent un point pour y découvrir le reflet de la Féline. Avant lui, avant eux, elle aurait fait tomber le masque, aurait en un mouvement enlacé sa compagne de jeu en oubliant cette soirée si importante pour elles. Bafouée tous ses principes dans une lente agonie, ne lui accordant cette petite mort qu’au prix d’une libation en dix en tons.

Désir ardent étouffé sous les neiges éternelles. Sourire dans un coin subsiste, ce soir, elles donneraient une représentation différente de la précédente. Le choix des costumes en preuve de cette dynamique. Qui du joyau ou de la glace est l’ange ou le démon ? Tara tourne le dos à sa complice pour que celle-ci l’aide à enfiler le costume. Étrangement, pendant l’habillage, pas un mot n’a été soufflé. Si elles sont en retard, c’est de sa faute, elle est prête à en payer le prix s’il le faut, elle ne craint rien ni personne, elle ne craint plus rien depuis plus de deux ans aujourd’hui.

Cérémonieuse. Soucieuse. En Harmonie. Les deux galantes à la fin de l’habillage ont repris leurs conversations là où elles l’avaient arrêté. La porte est passée, le huis clos se termine dans un mélange d’inachevé et de frustrations pour rejoindre le grand salon.



[Le Grand Salon]


Le rideau pourpre passé, la clostrière embrasse la salle du regard, le sourcil aurait pu s’arquer de surprise de voir qu’effectivement, elle était bien en retard de quelques petites minutes temps courtisane. Clin d’œil est rendu à la féline qu’elle laisse filer sans un mot. Pierres fixent l’entrée avec intérêt, un couple blond attire son attention et pas qu'apparemment puisque Bertrand dévore la diablesse ingénue. Longs cils effleurent avec une curiosité feinte les invités, la plupart son déjà en main, d’autres sont dans leur coin, peut-être ont-ils eu besoin ce soir d’avoir un peu d’intimité. L’envie de jouer un peu avec un couple [ Eva & Nicolas] en retrait la titille, mais va attendre un peu, ne voudrait pas les faire fuir alors qu’ils n’ont pas encore fini ce qui ressemble à une parade de séduction.

Ses pas l’emportent avec une souplesse vaporeuse loin du tumulte. Curiosité sera bientôt assouvie sans qu’elle n’ait besoin d’aller en personne jeter un œil. Dos droit, atouts mis en avant, à peine dissimulés sous les plumes noires et le tulle, rejoint la Féline et un blond dont elle s’amuse à détailler chaque trait sans fausse pudeur, du bout de ses longs cils, caresse invisible, impalpable.


[Bar avec Hadrien et Clémence]

PaRdonnez-moi de veniR, j’avais besoin d’un veRRe et j’ai vu que tu étais avec… Vous êtes Déguisé en Angel déchu ?

Entrée en matière façon courtisane joueuse. Panoplie d’une galante qui sait se montrer affable lorsque féline se montre câline envers un client qu’elle a invité.

Je veux bien une coupe de ce bReuvage que vous n’avez ni l’un ni l’autRe décidé de consommer.

La tête s’incline vers la jarre.

Avez-vous tiré un gage ? Je suis certaine que cela peut être co… amusant.

Glaciers happés par l'éphèbe croisé lors des enchères. Mignon, petit minois entre les mains de la rousse affriolante puis seul. Il avait remporté les enchères pour la Rose, ne devait être là que pour elle, rien de plus étonnant quand on savait à quel point la florale pouvait ensorceler, comme la fleur dont on lui a donné le sobriquet.
Hadrien.dangely
[Au bar, avec Clémence et Tara]

Il avait observé de loin, la foule compacte qui se formait dans le grand salon. Des hommes, des femmes, des couples même, galants, galantes... Il n'avait jamais trop aimé les réceptions, pleines de monde, au grand regret de ses parents ; il se tenait donc un peu en retrait alors qu'on lui apportait à boire. Alors que Clémence venait le saluer, il fut ravi de la revoir, gardant encore le souvenir de ce moment partagé avec elle, quand une sorte de bordel sans nom s'éleva non loin d'eux. Il la suivit alors qu'elle s'éloignait en direction du bar. Une boisson partagée avec elle et l'une des galantes qu'il ne connaissait pas fit son apparition.
Un accent étranger qui le fit sourire. Elle était élégante et savait s'imposer sans difficultés.


Citation:
PaRdonnez-moi de veniR, j’avais besoin d’un veRRe et j’ai vu que tu étais avec… Vous êtes Déguisé en Angel déchu ?


Cela le fit sourire. Un ange déchu.... rien que ça !

Je ne sais si je suis un ange ou un démon... je tente de suivre la meilleure voie qui soit, mais il est difficile de rester sur celle-ci. Je prendrai donc le rôle de cet ange déchu alors...

Léger sourire en direction de la Féline à ses côtés.

Citation:
Je veux bien une coupe de ce bReuvage que vous n’avez ni l’un ni l’autRe décidé de consommer.


Poliment, comme à ses habitudes, il lui tendit une coupe de cette boisson, trinquant avec les deux femmes, partageant son sourire par la même occasion. Il la détailla également, la trouvant également affriolante. Tant de tentations, c'était difficilement vivable !

Je dois admettre que vous êtes toutes deux en beauté ce soir... Ca éveillerait les sens que cela ne m'étonnerait pas.

Citation:
Avez-vous tiré un gage ? Je suis certaine que cela peut être co… amusant.


Hadrien regarda la jarre, l'ayant totalement mise de côté depuis son arrivée.

Hum... non, je n'ai pas eu l'occasion de le faire. Souhaitez-vous que je choisisse un gage ?
Tête tournée vers Clémence, bien sage selon lui.

Quel risque vais-je encourir ?

Il était bien amusé par cette situation. Et par cette drôle de soirée qui ne faisait que commencer.

J'ai une idée, tirez au sort pour moi, je suis sûr que vous saurez choisir quelque chose qui me convienne...

Il s'en remettait au sort. Il ne choisirait pas lui-même. Par habitude, et surtout parce qu'il ne l'avait pas encore fait, il prit la main de Tara dans la sienne et la lui baisa, soutenant son regard avec le sien, brillant. Le même sort fut réservé à Clémence, restée un peu en retrait.

Mesdames, vous avez mon sort entre vos mains. Choisissez moi un gage, choisissez le bien...

Il aimait jouer et, ici, il savait qu'il pourrait être n'importe qui. Il porta le verre à ses lèvres, le regard azur allant d'une galante à l'autre.
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Lanonyme
[Quand on se prend un Montparnasse de plein fouet. Devant les vestiaires.]

La déception était grande. Tellement grande que, à bien y réfléchir, il n'aurait jamais dû venir. Mais Alaynna restait cette femme forte, dissuasive de la dernière volonté qu'il souhaitait. Finalement, cela n'avait pas été bénéfique. La revoir là, se montrer complaisante, séduisante, dévorante même quand le vert se projetait un soupçon sur Elle. Ce sourire qu'elle avait. Cette robe qui épousait ses formes dans une parfaite harmonie. Non. Tout cela était de trop. Trop prenant pour rester. Trop imposant pour la regarder. Trop frissonnant pour lui parler. Il aurait aimé pourtant. Juste lui dire un bonsoir, lui frôler la dextre, remettre cette mèche derrière son oreille parce qu'elle faisait défaut à son regard émeraude et de l'enfermer dans leur bulle. Mais non. Partir pour mieux fuir. Ne garder que ce souvenir de cette fragrance si envoûtante.

Les pas l'emmenèrent vers cette porte d'entrée grande ouverte que le moustachu ne gardait plus, tournant un instant le visage vers la scène de combat et de ne pas voir la personne qui arrivait. Et là ce fût le choc. Clairement, un corps lui était rentré dedans, partant déjà vers l'Enfumée sans se préoccuper de quoi que ce soit. De dos le vit-il. Corps longiligne, se demandant si c'était un homme ou une femme et de lui balancer sur un ton sec.




Faut pas s'excuser surtout...

La moindre des choses tout de même.
Amelliane
[Grand salon : En compagnie de Montparnasse puis avec Leng]

En peu de temps qu'il fallait le dire la légère tension qui régnait avait dépasser toutes les limites. Enfin est-ce qu'il y en avait eu ?

Au départ Amelliane avait pensé que les hostilités seraient venus de Leng mais il semblerait qu'un autre homme l'avait devancer.

Après 'qui veut la peau de Roger Rabbit ?' c'était ' qui veut la peau de Montparnasse ?'.

Donc à cette question c'était : tout le monde ou voir beaucoup de monde. Entre les compagnons des dames dont Mont avait effeuiller voir plus, d'autres dames dont il avait littéralement briser il y avait le choix.

Sauf que là, la brune qui aurait penser avoir une petite conversation avec lui et bien le voici qu'il prenait la poudre d'escampette.


Oh le con mumura-t-elle. [b]Le royaume est bien trop petit pour que je ne retombe pas sur toi un jour cadavre ambulant ...[/b]

Leng la retrouva, non pour sans dire qu'il n'avait sans doute pas compris un bout de sa phrase quand elle lui avait demandé de l'attendre une petite minute. Alala ces hommes ne sont plus comme ce qu'ils étaient avant, sage et à l'écoute.

La brune lui sourit l'air de rien et saisit un verre qu'il avait en main.

- Merci mon ange, qu'est ce que tu m'as déniché là ? du vin ?

Elle lui sourit sans trop donner de raisons à sa petite échappé d'il y a quelques minutes.

- Décidément il y a de l'ambiance ici.
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Vladimir_kriev
[Grand salon, loin de la baston pour une fois - Nejma, Raquel, Foulques]

Renarde est, pour l’heure, oubliée. Poison a été distillé à une tempe, et Corbeau a su rappeler à sa proie son existence. Plus qu’à attendre, à laisser le poison monter lentement au coeur et aux tempes ; alors, échine se tourne, et l’acier de ton regard se porte sur Nejma.
Pas même le temps de répondre que derrière vous, loin fort heureusement, les poings parlent. Réflexe de marlou trop souvent amené à être là quand les lames sortent, tu te tournes, acier cherchant l’altercation. Ni Malemort, ni Lylie n’y sont, la chose ne te concerne point. Peu importe, donc ; et ton attention retrouve la courtisane et tes comparses juste à temps pour entendre Raquel.

Me voilà donc dépeint en bête fauve qui aime à planter crocs et griffes sur une peau immaculée… Et c’est diablement vrai.

Derrière le loup carmin, ton sourire s’affiche, éternel sourire en coin tantôt mutin, tantôt mesquin en fonction de la pique lancée avant. Si la passe ne t’intéresse pas, il est éminemment plaisant de jouer le jeu enivrant de la séduction. Putains du lieu ont cela de merveilleux qu’elles en font oublier les écus qui soldent la passe, la vénalité des étreintes et le prix de l’extase. Sans doute celles-ci sont-elles, comme il l’a découvert avec Lylie, faites pour cela, tant et si bien que parfois la femme avide perce sous la catin.


Allons-y pour un gage, alors. De quelle nature sont-ils ?

Galant, bras est proposé à Nejma pour la laisser vous guider jusqu’à la jare. Espérons que celui-ci soit saisi, et que la Goupil ne loupe rien de ton manège. Le sien t’a coûté quelques cauchemars dont tu te serais fort bien passé, titres et terres.

Mais ce soir, tu espères tenir ta vengeance.

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Jehan_
[The place to be - avec une bonne moitié des présents]

Il est un fait que tous les combattants, des habitués des rixes de tavernes aux vieux soudards blanchis sous le harnais, connaissent. L’effet tunnel. Lorsque l’adrénaline vous pète au crâne, vous ne voyez rien, plus rien que votre proie, qu’un visage face à vous, qui veut vous envoyer au mieux à l’hôpital, au pire vous donner rencard avec votre créateur pour le dépôt de bilan. Le champ visuel se rétrécit pour se focaliser droit devant, et rien, plus rien ne compte. Etat second. On peut, avec l’expérience, s’y habituer, l’apprivoiser jusqu’à un certain point, mais jamais totalement.

C’est exactement ce qui se passe entre les tempes grisonnantes. Peu importe la présence d’Etienne, de Rose et des autres ; peu importe le surin qui menace peut-être sous les pans de tissus de Soare. La seule chose qui compte, c’est le visage sonné de Montparnasse, et ce qu’il a infligé à ta Connétable.


Je vais te tuer !

Il est des promesses qui prennent des airs de menaces, quand elles sont beuglées par une voix habituée à tonner au milieu du fracas du champ de bataille. Poing fermé se lance une nouvelle fois vers le visage haït, et quand la victime du soir prend la fuite Duc se jette à ses trousses. C’est qu’on n’arrête pas un taureau en pleine charge avec un rappel aux convenances, et ce soir même la voix de la Renarde, capable d’ordinaire de transformer bête fauve en agneau d’un mot, semble incapable de calmer l’angevin déchaîné. C’est dire si rien n'empêchera colosse de redessiner de ses phalanges le faciès de Montparnasse.

Rien, si ce n’est, peut-être, un collègue moustachu venu le ceinturer, ou un direct au foie venu plier en deux la massive carcasse qui n’a, vraiment, plus rien d’angélique.

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Bannière par Mélissandre de Malemort
Nejma
      [ Grand salon, Raquel l'andalouse, Nej'ma, Foulky aka "grégoire", Vald alias "chaton " ]


    La brune semblait admirer ses traits exotiques, un intérêt attisé par une curiosité toute naturelle. Les personnes à peau aussi sombre n'étaient pas légion dans ces contrées, et quasiment inexistants dans la haute - ou plus simplement la bonne - société. Sauf en homme de main pour les plus costauds de sa race, en personnel de l'ombre, de ceux qu'on ne montre pas. Alors l'Egyptienne se laissait admirer, sa tenue ne laissant que peu de place à l'imagination, contrairement aux lourdes robes de cour et leurs multiples jupons, chemisiers, cote et surcote... L'andalouse était elle aussi une belle femme aux appas sûrement appréciés. Appréciant la petite joute verbale, son sourire s'élargit, dévoilant de petites quenotte blanches tranchant avec son teint sombre. Griffes et lacérations, la panthère eut un souvenir fulgurant d'une passe ancienne, avec Edgar et une blonde. Rejoints par un chaton de retour, elle eut une moue amusée sur les lippes.

      Je comprends mieux le surnom de chaton. Ces petits fauves ont de petites dents et de petites griffes, mais bien plus douloureuses qu'un grand félin qui devra mettre de la force pour entamer la peau. Une douleur plus subtile, et plus propice au jeu amoureux, lorsqu'elle se mêle au désir et au plaisir...

    Dernière gorgée de whisky portée aux lèvres, elle sourit à Raquel, puis à Vlad, chacun ayant décidé de succomber au petit jeu de la soirée. Sans barguigner, elle prit le bras, se tenant proche du chaton, et susurrant, à l'adresse des trois clients:

      La jarre est remplie de petit gages correspondant à un péché. Histoire de corser la soirée. Regard caressant à Foulques, installé sur le divan. Un gage, très cher, pour vous aussi? Il pourrait vous égayer la soirée.
Lengloas
Grand salon soeur, puis à nouveau avec Amelliane

il avait vu la scène de loin.... tout en se rapprochant, il vit un homme s’emporter... frapper celui que Amelliane avait saisi! Il la regardait les yeux tout ronds elle n’avait rien heureusement, et il finit les quelques mètres qui les séparait, regardant d’un coin le colosse qui s'emportai.


Arrivée à son hauteur elle fit mine de rien... prenant le verre de vin de sa main, il la regardait, son regard se portait sur son ventre, puis à nouveau sur ses yeux, il fronçait clairement les sourcils, mais ce n'était Point le vin qui pour le coup le m’était dans cet état...

Un sec et clair
tu m’expliques?partit de sa bouche en sa direction... c’était Sans doute la première fois que Amelliane le vit aussi autoritaire, lui qui a pour habitude d’être quand même bien veillant.


et s’il te plaît, évite de me prendre pour un jambon... tu la connais cette alarme... ce sentiment que il y a un truc qui cloche? Ce petit truc qui te dit que il y a quelque chose... là je viens de l’avoir pour toi... je sais pas qui c’est ce mec qui viens de prendre une beigne dans sa tronche... mais j’ai eu peur pour toi... fait pas comme si rien ne s'était passé ou tu finis la soirée toute seule....


Oui bah c’est que pour le coup il avait vraiment eu peur pour elle... et c’est pas un petit il y a de l’ambiance ici qui allait le satisfaire pour le coup... il y avait une autre raison, il le savait, mais savait aussi que Amelliane était beaucoup plus sage que lui, si elle a fait ce que elle a fait, et comme ça c’est sans doute pas pour rien.
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Eva.de.sparte
[Grand Salon, à proximité du bar avec Nicolas]

Mes ambres s'étaient détournés un très bref instant vers la scène qui se jouait un peu plus loin de nous, non pas que je m'y intéressais spécialement, je n'étais pas vraiment du genre à me mêler des affaires qui ne me concernaient pas. Je mesurais simplement les risques qu'il y avait à ce que cela vienne perturber notre soirée. Heureusement, j'avais choisi une table assez éloignée, rien ne devrait donc venir nous déranger dans notre bulle, pas dans l'immédiat en tout cas. Mon attention s'y était très rapidement reportée, mes lèvres s'étirant dans un fin sourire à ses mots, observant un brin intriguer son regard fuyant, ne sachant pas trop comment l'interprété. Certes, ce soir j'avais sorti le grand jeu, peut-être justement dans le but que nous découvrions d'autres facettes que nous connaissions moins l'un de l'autre. Nicolas et moi avions fini par former un couple certainement bien avant que le mot en lui-même ne finisse par sortir de nos bouches. C'était l'homme qu'il était au quotidien qui avait gagné mon cœur et non pas un vil charmeur qui aurait pu me séduire par de jolies paroles toutes apprises d'avance. Cependant, j'étais curieuse et emballée à l'idée de le voir à l'oeuvre et me faire la cour pour la soirée bien que cela me rendait aussi un peu nerveuse, n'étant pas très familière de la chose moi-même.

Je l'avais observer sortir un billet de sa poche et m'étais mordue la lèvre inférieure devant sa petite moue adorable, l'exercice allait s’avérer compliqué, j'avais déjà l'envie folle de l'embrassé!


Malicieuse moi?

j'avais un peu froncé les sourcils , réfléchissant au qualificatif.

Je dirais plutôt joueuse. Sinon, j'avoue que vous m'avez bien cerné en partie pour le reste.

J'étais justement sur le point de lui demandé si il aimait jouer de temps en temps lorsqu'il me proposa un petit jeu de lui-même, je l'avais regardé un rien dubitatif, la proposition terminée, pensant qu'il avait encore du chemin à faire s'il pensait pouvoir me charmer en me demandant de lui offrir un premier verre.

Il va en falloir un peu plus pour me convaincre de me lever et de vous offrir un verre. Peut-être que cela fonctionnera si vous me dîtes ce que contient cette jarre et que cela suscite assez mon intérêt pour aller jusqu'à elle.

Me rapprochant l'air de rien un peu plus de lui ,jusqu'à ce que ma jambe frôle sa cuisse.
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Nicolas.u.m
[Grand Salon, à proximité du bar avec Eva]

La situation se dégradait rapidement autour du blond. D’une part, le groupe au Grand Salon s’excitait un peu trop vite à son gout et ce n’était même pas le genre d’excitation qui aurait potentiellement pu plaire. Non, c’était carrément une baston et des menaces de mort. Nicolas essaya de les ignorer au début, restant concentrer sur Eva mais cela devenait de plus en plus compliqué. Et autant il était doué pour le combat avec épée, autant le combat de rue et les rixes de tavernes, sans armes, ou alors avec les objets du quotidien, ce n’était pas forcément son truc. Il passa sa main le long de sa jambe gauche, là ou il cachait habituellement une dague pour s’en servir en dernier recours mais n’en trouva rien. Ah mais oui ! Il n’avait pas le droit d’entrer dans ces lieux avec des armes. Saloperies.

Heureusement pour Eva et Nicolas, la brune avait pris un coin plus ou moins isolé. Autant ils avaient une bonne vue sur le reste de la salle, autant ils avaient le temps de voir venir si la menace se précise. Bien qu’au fond, il n’y avait aucune raison pour que cela arrive vu que les tensions semblaient se concentrées autour d’un certain Montparnasse. Y a que des français pour donner ce genre de prénom, pensa-t-il. En Empire, il aurait été appelé Gottfried ou Wolfgang et c’est déjà beaucoup plus classe. Mais profitant de toute cette tensions ambiante, Nicolas profita pour détailler les autres femmes, essayant de savoir si elles étaient des employées des lieux ou plutôt des simples clientes d’un soir. Mais il n’avait pas trop le temps pour ce jeu, sans parler du fait qu’il était particulièrement mauvais pour ce genre de devinettes, surtout quand il s’agit de femmes masquées.

Nicolas se concentra donc à nouveau sur Eva. Cette dernière faisait de la résistance. Cela n’étonnait guère le blond. Il la connaissait assez bien pour savoir que son stratagème avait assez peu de chance de réussir. Il lui sourit légèrement avant de lui répondre

Malicieuse dans le sens de joueuse et non pas dans le sens de méchante, Ma dame.

Il se mordit la lèvre alors qu’elle vint l’aguicher avec sa jambe qui frôla sa cuisse. La brune connaissait bien ses faiblesses et en jouait désormais sans hésitation. Il regarda longuement ses jambes et ses cuisses puis vint poser le bout de ses doigts sur sa jambe droite pour la caresser, tout en la regardant droit dans les yeux

C’est une jarre avec des gages. Certains sont, semble-t-il amusant, comme le mien, et d’autres sont plus en lien avec le thème de la soirée.

Il se pencha désormais vers elle alors que sa main se posa délicatement sur l’intérieur de la cuisse gauche de Eva, l’obligeant à écarter légèrement les cuisses, alors que son regard ne lâchait pas le sien avant de continuer

Je pense que c’est maintenant que je vais découvrir si vous êtes assez joueuse pour prendre vous laissez guider une partie de votre soirée par un gage tiré au hasard dans une jarre.

Il se mordille la lèvre avant de retirer sa main, à regret, puis s’enfonçant dans son fauteuil alors qu’il regarde de façon ostentatoire entre ses cuisses.
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Clarance.kaiser
[ Avant l'arrivée parmi les anges et les démons ]

Il avait laissé, à sa folie blonde le choix de leurs tenues. Elle avait protesté, Il avait refusé qu'il en soit autrement. Elle voulait apprendre à jouer ? Voilà le début. Le choix de l'apparence. Qui mieux que lui savait que l'apparence était le premier atout quand on voulait évoluer dans certains cercles, attirer le regard. Première leçon qu'il ne savait pas encore mais qui allait être plus que retenue. Et sa sœur s'était prêtée au jeu, elle avait choisi. Elle l'avait aidé à se vêtir, une chemise noire de soie, légère, agréable au col haut sans plus de fantaisie qu'il aurait pu choisir. Il lui faisait confiance après tout. Par dessus, une belle redingote de la même couleur, d'une coupe parfaite, il l'aima à l'instant même où elle termina de boutonner l'avant alors que ses mains passent le long de son buste pour apprécier la finesse du sur-piquage et de l'étoffe délicate. De fils d'argent, et de perles grises, les épaules, les poignets et le col étaient agrémentés de magnifiques broderies, fort bien réalisées. Sur le devant sur le même modale, qui servaient d'attaches, sur plusieurs rangées, cinq brandebourgs . A son regard brillant de plaisir, Bambi put voir à quel point le blond était ravi de son choix. Il se plaisait ! c'était pas là le plus important ?

Une fois prêt, il veut, c'est évident voir ce qu'elle portera. Pour la première fois depuis... depuis des années au moins, elle refusa de céder ! Il eut beau tout essayer, les regards plaintifs, les moues, pas une once de résignation. Sa soeur le trahissait donc ? Boudeur, il tournera les talons pour la laisser à ses lubies de surprises ! Il n'aimait pas les surprises ! Parce que ce genre là c'était pour surprendre, et quelque chose lui disait qu'il ne réagirait pas à la façon dont elle l'imaginait. Fort bien il attendra. Mais promesse faite à lui même, il ne décrocherait pas un mot jusqu'à leur arrivée ! Et Zeus savait qu'il en était fort capable. Vengeance ? Légère. Avait-elle peur de son jugement, qu'il ne valide pas son choix ? Ou avait-elle tout dépenser pour lui pour n'être que d'une banalité déplaisante ? Il en doutait mais l'idée l'effleura. Aussi il quitta les lieux un petit moment, assez longtemps pour trouver le bijoutier dans la même rue, un sourire en coin sur les lèvres. Jamais il ne laisserai sa bambina sans être sublime ! C'était impossible. Achat fait sur ses propres deniers, il la retrouvera dans ce logis loué. Role joué, le mutique avait pris place sur ses lèvres et son visage.

Tout au long du trajet, le duo qu'ils forment garde le silence, lui résolument tourner vers les rues qui défilent. Le trajet n'est guère long heureusement parce que c'était à la limite de s'exclamer dans une tirade dont il avait le secret , qu'elle prit la parole. Discrètement, afficha un sourire mutin sur ses lèvres avant de le chasser. Sa Bambina ne devait pas voir ! Il se jouait d'elle ? Oh si peu. Continuer à la bouder, il en était fort tenté, car au fond, une fois à l'intérieur, tout deux vaqueraient sans doute à leurs propres occupations. Ce qu'il ne put prévenir cependant, c'est le mouvement soudain de sa soeur pour sortir du coche en marche ! Il se surprends lui même d'avoir le réflexe de la retenir assez vite avant qu'elle ne saute hors du confinement de la voiture à chevaux. Peut être que finalement, il avait été trop loin, aussi il sortit son présent de sa poche, avant de lui poser dans la main. Et le cri traduit le ravissement de sa belle blonde. Un sourire cette fois s'affiche sur le minois masculin avant de la précéder cette fois arrivés à destination, et le coche bel et bien arrêté. Clarance aide même la diablesse à descendre avant de la conduire à la porte de l'établissement visité ce soir.


[ A l'entrée de l'Aphrodite avec Belinda et Bertrand.]

C'était le moment, l'entrée en scène ! Le blond étire un sourire au portier, et là c'est un loupé phénoménal. L'homme n'a d'yeux que pour Bambi. Oh ! Il fait un quart de tour d'un mouvement de talon avant de poser à son tour son regard sur sa soeur, et là.. sans doute qu'à l'image de Bertrand qu'il nommera baveux, son regard passe de haut en bas ou de bas en haut sur la silhouette de Belinda. Elle se fait attacher le collier autour de son cou et lui reste saisi par l'apparition. Comment avait-elle pu... Non en fait, la question, c'était où avait-elle pu trouver l'idée de paraitre aussi... aussi ... aussi diablement sensuelle ! Et c'était sa soeur. L'air sembla un court instant manquer au musicien avant qu'il ne parvient à se reprendre, portant son regard plus qu'agacer sur le portier.

- Vous devriez essuyer votre bouche mon brave, vous bavez ! Ne serait-il pas dommage de souiller la vue de ma soeur de ceci ?

Invitation remise en main, le blond se déleste de sa cape, évitant le moindre regard sur les courbes bien affichées de sa compagne de soirée. Elle aurait été tout autre que sa soeur, il était probable qu'il aurait cherché à l'accaparer pour toute la soirée, cela dit.. Il pouvait le faire quand meme. Malgré lui pourtant, alors qu'il prends le bras de Bambi pour la guider, son regard détaille de plus près sa tenue qu'elle a choisi. C'était osé, beauté et audace en une seule robe. Il était près à parier sur une chose ce soir, pour la première fois, ce n'est pas lui qui serait l'attention mais bien elle. Démon descendu parmi les humains pour venir envouter les regards. Un sourire appréciateur finalement fut offert à sa soeur. Il ne regrettait pas de l'avoir amené.

[ Dans le grand salon avec Belinda puis vers Tara, Clemence et Hadrien]

Nouvelle découverte qui ravit les yeux autant que l'odorat ou l'ouïe, Clarance s'avance dans ce grand salon, parcourant la salle du regard, du monde était déjà là. Fort bien, on allait pas s'ennuyer ! Sa démone presse sa main sur son bras. Avait-elle peur ? Le jeune homme la gratifie d'un sourire a demi moqueur. Elle avait tenu à venir, elle allait assumer. Leçon numéro deux, se faire sa place. Et franchement, vu la tenue féminine choisit, il ne doutait pas que bien vite, on viendrait lui voler sa soeur ! Un bref, très bref instant il en éprouva un sentiment de jalousie, ou bien était ce de protection ? Alkar le tuerait s'il apprenait cette soirée et surtout cette robe !

- Nous sommes là pour nous amuser Bambina ! Je gage que ton choix de robe t'apporte avec largesse de quoi t'occuper pour la soirée

Cette fois, il se défait d'elle. L'heure de faire ses preuves ! Clarance s'incline devant la démoniaque blonde avant de la pousser en avant, sourire sur les lèvres. Joueur ? Toujours ! Vers qui allait-elle se tourner ? Peut être sur cette jarre qui semblait captiver plusieurs personnes venues chercher là un gage visiblement. Il en ferait de même, juste après avoir porté son regard sur l'escalier ou venait d’apparaître un duo de femmes à tomber ! Si l'une portait du blanc, la seconde était de noire. Et si la première lui fit la surprise d'être déjà connue, la deuxième accrocha son regard brun. Il y avait dans celle là un petit rien d'insaisissable ! Il avait trouvé son attraction de la soirée, sourire ravi planté sur les lèvres, alors que Clémence s'éloigne, Clarance en profite pour abandonner Belinda à son sort, passant près de la jarre ou il pioche deux gages.

Avec cette manie de pas léger, félin ou dansant, il s'approche de l'inconnue dont il apprécia là encore la tenue. Subjective. Elle n'était pas seule puisqu'elle avait entre temps marcher pour suivre Clémence, à deux beautés à saluer, que demander de plus pour commencer ? Le blond ose et s'approche, pour saluer les trois personnes, bref regard pour l'homme, sans intéret dans l'immédiat, un sourire plus que sous entendu pour la féline, avant qu'il ne s'attarde sur Tara.


- Bonsoir, permettez moi d'être le premier à vous saluer ce soir... Votre silhouette a attiré mon attention, vous aura t-on déjà dit bel oiseau de nuit que vous étiez sublime ou là encore aurai je la primeur ?

De la main il tends un des deux bouts de vélins, son regard pétillant de malice. Allait-elle accepter la silencieuse invitation de recevoir un gage en même temps que lui ? D'ailleurs, il lui montra le second vélin. Histoire de ne pas la faire fuir, du moins pas dans l'immédiat. Puis comme si c'était tout naturel, le musicien s'étire dans une courte inclinaison du buste pour s'excuser auprès de Clémence, qu'il espérait bien voir plus tard, son compagnon avant de dire d'une voix enjoleuse

- Vous m'excuserez tout deux, si je vous emprunte cette belle Vénus quelques instants ?

Deux gages pour la une s'il vous plait, fin du rp vu avec jd tara

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    « L'art, c'est le reflet que renvoie l'âme humaine éblouie par la splendeur du beau » . Victor Hugo
Foulques_de_malemort
[Grand Salon - avec Raquel, Vladimir, Nejma]

À peine un regard, à peine un intérêt, s’il était dans le temple de la luxure ce n’était nullement pour observer l’ardeur que pouvait éprouver des hommes à se sentir coq dans la cour. Et puis son intérêt était à présent entièrement reportée à ses compagnons de sofa même si aucun mot ne fut offert, la discutions sera silencieuse, dans un autre jeu que celui qu’il avait entamée avec la florale. Quand enfin le serveur amène la bouteille, un regard émeraude se porte sur celui-ci offrant les premières coulées du breuvage dans son verre. La tête s’incline avec légèreté, un sourire est offert, et les premières goulées s’écoule entre les lippes du loup. Mais la simplicité n’est jamais simple.

Alors que sa voisine, Raquel, se lève, le prince lui se laisse choir dans l’assise bien confortable, la senestre venant se poser sur son genou, alors que la dextre s’amuse de sa coupe l’amenant à ses lèvres avant de le ramener sur son autre genou. Derrière le masque de l’ange, les émeraudes, elles, profitent de la vue parfaite sur les courbes de l’Andalouse dévorant les détails sans la moindre once de culpabilité, du bas de la robe, jusqu’à la naissance de la nuque aucun détail ne lui échappe – le remarquera t’elle voilà une question intéressante. Mais voilà maintenant le troisième larron qui se joint à la fête. Lui – il ne le connaît pas – mais avait rejoint l’antre de la déesse en compagnie de sa sœur et de Raquel. Question qui sera posée, question qui sera murmurée.

Les verdoyants abandonnent une nouvelle fois la scène pour en revenir au cœur du tourment, les mots hurler d’une promesse meurtrière attirant son attention. Encore une fois, Montparnasse a ce pouvoir incroyable d’attirer les foudres, les gueulantes, et les menaces dans une simplicité pouvant la rendre déconcertant. Un regard porté vers eux, avant d’une fois de plus être oublié pour revenir à ses convives – seule une pensée pour cette soirée qui se voulait plaisante et amusante avant de se muer en une véritable hécatombe. Mais nul besoin de perdre son temps à de telles futilités, et de revenir à ses compagnons de fortunes. Mais là, on parle de gage… Et un gage l’homme en avait déjà un.

Je…

Mais entre ses doigts, il replie le petit papier déjà tiré en début de soirée. Le verre dans sa dextre est reposé sur la table. Et le Prince profite de l’instant pour se lever, le papier glissé entre ses doigts roulés pour s’assurer qu’il ne soit pas vu ni lu, et d’observer le chaton et l’Africaine avant de tendre son bras à l’intention de Raquel.

Et bien si c’est une promesse d’égaiement… Je ne peux que vous suivre. Et si vos deux compagnons de la soirée s’associent, il est de mon devoir de ne pas vous laisser seul.


Une fois qu’ils seront à la jarre, il fera mine de tirer un gage et ressortira le sien.
Ni vu, ni connu, ni pris.

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