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{RP}Il est où le cap'? Bah il prend son pied! ATTENDEZ!!

Gorborenne
[Damekay a écrit:]




Toi, tu es mon autre
La force de ma foi
Ma faiblesse et ma loi
Mon insolence et mon droit ….


Plus rien n’existait autour de la petite sorcière en cet instant … la missive reçue de sa fille quelques heures auparavant serrée dans son poing, plus rien ne lui parvenait … pas un bruit, pas un mot … son esprit était comme enveloppé dans cette brume qui n’avait appartenu qu’à eux …

"Papa est mort …"

Ame ou sœur
Jumeau ou frère
De rien mais qui es-tu
Tu es mon plus grand mystère
Mon seul lien contigu
Tu m'enrubannes et m'embryonnes
Et tu me gardes à vue
Tu es le seul animal de mon arche perdue


Inerte, figée, le teint blême … le visage ravagé par des larmes silencieuses … le corps ne sachant trop si il devait se laisser aller ou tenter de garder un semblant de paraître … et cette abominable boule au fond de la gorge, incapable de sortir, de franchir la barrière de ses lèvres pourtant entrouvertes …

Tu ne parles qu'une langue aucun mot déçu
Celle qui fait de toi mon autre
L'être reconnu
Il n'y a rien à comprendre
Et que passe l'intrus
Qui n'en pourra rien attendre
Car je suis seule à les entendre
Les silences et quand j'en tremble


Son autre … son reflet … l’autre vision d’elle-même n’est plus … alors que les doigts de la jeune femme se serrent encore plus autour du parchemin, tellement fort que ses ongles s’enfoncent dans la chair de sa paume, elle chancèle, ses jambes ne la tiennent plus … ses genoux viennent frapper le sol … nulles douleurs pourtant, non, elle ne ressent plus rien si ce n’est ce grand vide immense au centre de sa poitrine … trou béant, cherchant à happer de sa monstrueuse gueule la Fleur Noire toute entière …

Devant les prunelles de Kay, Gorbo … Théo … leurs silhouettes floues dansent devant elles … chaque battement de cils laissent s’échapper une autre larme qui vient rejoindre les autres et s’écraser sur la main de la belle … murmure à peine audible …


Ethan …


Et si l'un de nous deux tombe
L'arbre de nos vies
Nous gardera loin de l'ombre
Entre ciel et fruit
Mais jamais trop loin de l'autre
Nous serions maudits
Tu seras ma dernière seconde
Car je suis seule à les entendre
Les silences et quand j'en tremble


Son sourire … son rire … sa voix … ses cris … ses caresses … plus rien de cela n’est … les bras de la petite sorcière retombent mollement le long de ses flancs alors qu’elle redresse le visage … les yeux lever vers le ciel … la missive s’échappe de sa main … déchirement du voile de brume … un long cri presque inhumain fuse … elle vient de réaliser.



Noëllie
[Sofio a écrit]



Sofio a écrit:
Bon sang de bon sang, la route fut une sinécure encore, le temps fut exécrable et un horrible mal de tête la bouffait, mai fallait bien avancer entre les pigeons de malheur venant annoncer des nouvelles du Sud, et ceux au yeux langoureux apportant les nouvelles du nord, elle ne trouvait même plus de temps pour crier et raler, la ninon lui avait annoncé une arrivée puis aux portes du village s'était écriée tiens vla mascotte, bien ben avec ca en vue en a qui auront du soucis a se faire.

Parchemins en main, vélin comme arme elle pourrait être amusé du charivari de l'armée si elle ne passait pas son temps a courir derrière tous en leur criant de RESTEZ GROUPIRRRPas le temps aux tavernes enchantées et aux charmes des blonds bruns,pas le temps aux beuveries non plus, quoi que le truc de zahra hier soir ouahhh grappe qu'elle a dit nommé ca, ben ca lui a chauffé les lèvres et tout ce qui est a l'intérieur, a coté le chouchen de way c'est du petit lait pour marmots, tiens en causant marmots la Isa qui se pointe avec ses deux mioches un sous chaque bras, pourvu que elle revienne pas lui coller encore une fois a pas marqué nourricière non plus..

La isa, lui raconte que les coqs vont s'affronter la bas un peu plus loin a l'orée du bois, amusant un duel, ca la changera un peu du train train quotidien, de ses pointages de présences et des braillements répétitifs, toutes les deux se rendent a l'endroit dit pour voir gorbo et le baron théo en train de se regarder en chien de faïence, elle s'assoit au bord du chemin,sur un coin d'herbe humide, les jambes en tailleur, adore ce moment entre chien et loups, ou on peut ressentir dans l'air les battements de cœur, des hommes prêts a s'affronter,tels deux animaux en ruts, d'ailleurs elle ne sait pas le pourquoi de ce combat, mais qu'importe si il ne doit en rester qu'un elle parierait sur gorbo, sa taille doit bien valoir sa force


Elle se penche vers isa, pour lui murmurer quelques mots puis lui sourit, depuis peu ils ont une infirmière dans le groupe, son utilité va être mise a l'épreuve sou peu, peut être même que elle pourra assister a une amputation,enfin faudrait pas que le géant se serve de ses canines aussi ca pourrait faire mal.

Elle sort de sa poche quelques grains de maïs, stupéfiante découverte d'un soir, en les jetant au feu, ils gonflent et explosent en crépitant,ils changent de couleurs et deviennent blanc et moins croquant, elle en tend a isa.


Tiens goute, ca occupe le temps d'un spectacle

Se demande si il faudra applaudir a chaque coups, ou ne pas les déconcentrer.

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Un sourire, un p'tit baiser et la vie est tellement plus belle !

Noëllie
[Theognis a écrit]




Theognis a écrit:
Théo porte une botte à son adversaire et le touche au bras, sous le puissant muscle le métal s'enfonce et ressort sanglant. Victoire? C'est mal connaître le Géant, de coups jamais il n'est rassasié, l'épée du Baron semble alors un dard d'abeille juste bon à aiguillonner la fureur d'Orion.

De plus, Théo déteste se battre au débotté, à peine réveillé, les mains froides, le corps ensommeillé. Roland des ronces, lui, est debout depuis un moment. Certes, quand vous avez deux mioches qui hurlent d'appétit toutes les trois heures, ça vous forge le sommeil.

Théo, en ce moment, s'épuise davantage la nuit que le jour. Pas étonnant que les matins soient difficiles! Sacré Gorbo, il a choisi son moment. Le combat se poursuit sans que Théo ne puisse tirer avantage de la blessure du Géant de Provence. Oui, vous savez, le mont Chauve....Bref!

Il a trouvé une faille, et s'apprête à la travailler d'un coup de lame, quand un cri résonne dans le camp. Kay vient d'apprendre une affreuse nouvelle par le courrier du matin. En effet, Memento a le service postal le plus efficace du Royaume. Hélas pour la belle sorcière, hélas pour le blond duelliste. Ce cri lui glace le coeur, et brise son élan aussi sec qu'une branche morte se casse sous les pas d'un géant. Vert, de rage, celui-ci profite du renversement de la situation, et multiplie les assauts, avec sa rapière et sa main gauche.

Ebranlé, Théo défend son pré carré, avec acharnement. Un noble sans ces joyeuses, c'est comme un juge qui devient sourd. Acculé, il tente alors son va-tout, en se jetant sur le glabre. Corps-à-corps furieux, roulé-boulé dans les fleurs bleues, Théo tente d'écarter les bras de Gorbo pour lui faire lâcher épée et couteau.


Rhaaaa!

fut le seul commentaire du Baron, double-Baron.

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Noëllie
[Isa. a écrit]



Isa. a écrit:
Rapide passage à la roulotte, changement de couches - non pas celles du Cap" noméo ça va pas non ? - rapide rinçage puis les linges puants et dégoulinants son confiés à Madeleine. Dur dur la vie de Nounou-tisserande mais à la guerre comme à la guerre, quand faut y aller, faut y aller.
Les jumeaux ont tôt fait de s'endormir, abrutis de fatigue et de grand air. Leur peau prend un teint plus rouge ... de même que leurs fesses... Encore du bonheur en perspective.
Laissant là marmailles et nounou, Isa retourne à l'endroit du duel, grignotant une pomme. Dans ses poches une autre, pour le gagnant, et une pour Sofio, près de laquelle elle prend place.

Le combat est acharné, Isa est surprise de la lueur qu'elle découvre dans les yeux de Gorbo. Pas le rouge de Surt encore ... pas non plus le gris d'Orion ... une autre expression qui la fait frissonner imperceptiblement.
Cédalia grimace quand la botte du lapin entaille le bras d'Orion, mais celui-ci semble tenir bon. Il faudra s'y faire à ce genre de vision... puis soigner, panser, raccommoder ... et renvoyer. Et prier aussi.

Regard dubitatif vers ce bout de ... d'inconnu que lui tend "la prof", avant de l'engouffrer ...

Mmmhhh mais c'est que c'est rudement bon, surtout avec de la pomme. Ché quoi ? Ché nouveau ??? T'as trouvé cha où ?

Soudain un cri, une plainte inhumaine et déchirante, juste derrière. Le temps de se retourner et Isa voit Kay s'effondrer. Aucune hésitation, la Lumière d'Arquian file vers la sorcière, s'agenouille auprès d'elle soulevant sa tête qui dodeline ... Un coup d'oeil à la missive ... sans doute une mauvaise nouvelle....
Regard vers les combattants. Théo semble n'avoir rien remarqué, lui d'habitude si attentionné envers Kay. Que faire, stopper le combat ? Une chose est sûre, la sorcière est dans les vappes et il faut l'en faire revenir. Mais Cédalia n'a pas la force nécessaire pour soulever la brune.

So !! A moi !! Vite ! Faut la transporter à l'infirmerie !


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Noëllie
[Théophile a écrit]




Theophile a écrit:
Assise là ... l'air de se demander encore ce qu'elle y fait, perdue peut-être.... en tout cas pas son genre à Théo de laisser une jeune femme seule comme ça. Alors il s'approche, se plante devant elle et la regarde. Flot de paroles un peu décousues ... étrange ...

Théophile... ravi de faire votre connaissance... Alors comme ça ... vous chassez . Et le baron qui plus est.

Amusé, il prend place auprès de la belle

Et ... vous avez l'expérience de ce genre de proie ? Parce que pour attraper un baron ... faut des atouts, une tactique non pas d'approche .... mais plutôt ... d'appât . Seriez vous appât ?

Tout en parlant, Théo détaille la jeune femme. Jolie, bien faite... longues et jolies jambes même pas couvertes... Assurémment l'employeur de la dame est un connaisseur de baron. Même un double baron, pourtant plus résistant aura bien du mal à ne pas mordre à l'hameçon. Mettant fin à son observation détaillée, il ajoute :

Dites moi, qui vous a engagé pour cette tâche pénible ?


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Noëllie
[Nadaelle a écrit]




Nadaelle a écrit:
Un duel en perspective ,voila la rumeur qui courait à ce jour dans le camp et arriva aux oreilles de Nadaelle . La fermière avait bien besoin d'un divertissement , elle commençait sérieusement à s'ennuyer et son moral descendait en pic .Son homme , ou plutôt , son fantôme était devenu invisible , il n'aimait pas dormir et venir au campement , venait très rarement en taverne ou quand elle n'y était pas ,et ils finissaient par ne plus se voir . Nada voyait leur amour se détruire progressivement . Elle repensait à sa ferme , à ses ballades sur les chemins et regretter ce temps ou elle était si heureuse .
Elle partit donc sur le lieu du rassemblement pour voir ce duel , en espérant tout de fois qu'aucun des deux ne se blesse trop sérieusement .
Lorsqu'elle arriva , le duel entre le géant et Théo avait déjà commencé , Isa et Sofio étaient la à les regarder en dégustant quelque chose que Nadaelle fut incapable de reconnaître .
Elle s'avançait tranquillement lorsqu'elle vit Isa s'affoler et crier .


So !! A moi !! Vite ! Faut la transporter à l'infirmerie !

Nada ne comprit rien mais se précipita de suite .


Que se passe t'il ? Il faut transporter qui ?
Vous voulez de l'aide ?


Les hommes se regardaient toujours , droit dans les yeux , ce n'était donc pas l'un deux qu'il fallait soigner .
Nada aurait volontiers prit un cours sur le maniement d'une épée en les regardant , elle venait de s'en procurer une , mais ne savait pas du tout comment la manier .
Mais ce n'était pas le moment , il fallait aider Isa qui réclamait de l'aide .

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Un sourire, un p'tit baiser et la vie est tellement plus belle !

Noëllie
Noëllie se balançait d’un pied sur l’autre.
Elle croisa le regard de l'inconnu qui la considérait avec insistance.
Le coup d'œil qu'il avait jeté sur ses jambes ne lui avait pas échappé et il continuait de la dévisager et de la détailler sans aucune gêne.

L’éternel et irrésistible attrait des hommes pour le sexe opposé…
Elle haussa imperceptiblement les épaules et se dit qu'en tant que soldat il ne devait certainement pas déroger pas à la règle.
Cependant son regard était flatteur et l'homme étant lui même loin d'être désagréable à regarder, Noëllie ne s'en priva pas non plus.
Elle le toisa de ses yeux d'ambre, un léger sourire étirant ses lèvres.

Son cœur manqua un battement à l'énoncé de son nom. Théophile ??

Noëllie fut assaillie d'un doute. Le baron n'était-il pas un certain Théo ?? Théo... Théophile !
Et si c'était lui, là, devant elle, et qu'elle venait de faire la boulette la plus idiote de sa vie en lui dévoilant de but en blanc le pot aux roses !
Elle réprima un hoquet et dut prendre sur elle pour lui dissimuler son embarras.

Cependant elle était joueuse et la partie s'avérait être très intéressante ; elle décida donc de faire comme si de rien n'était.
S'il était son gibier, et puisqu'elle était l'appât, il ne restait plus qu'à le ferrer... Tout en finesse...

Cette tâche pénible !

Elle éclata d'un rire de gorge spontané.

Oh vous savez, j'aime la chasse, surtout quand le gibier est de choix ! On m'a dit qu'il s'agissait d'un oiseau rare...

Rosissant légèrement, elle baissa les yeux puis relevant la tête elle le fixa à nouveau.

Je n'ai pas d'expérience particulière dans ce domaine mais j'ai fait confiance au jugement de mon employeur, ce géant qui s'affronte à un petit nerveux là bas.


Se hissant sur la pointe de ses pieds bottés, elle osa jeter un regard par dessus l'épaule du soldat. Le combat se poursuivait dans son dos, mais elle ne sut déterminer lequel des deux adversaires avait l'avantage sur l'autre.

Elle vit Isa se précipiter vers une jeune femme qui venait de s'écrouler sur le sol en poussant une longue plainte douloureuse...

Noëllie porta vivement la main sur son cœur.

Le combat l'avait certainement troublée beaucoup plus qu’elle ne l'avait pensé.
Elle avait cru, en se tenant éloignée, échapper à cette désagréable sensation qui lui tordait le ventre d'angoisse. Elle ne supportait pas la violence et elle était un peu à cran.

Théophile n'avait pas bougé, manifestant peu d'intérêt à ce qui se déroulait derrière lui, tant la lutte que la détresse de la belle que secouraient Isa et Soso.

Elle revint à lui.


Je suis de passage à Alais... Le manque d'action m'épuise alors...

Elle se pencha légèrement en avant, effleurant son visage de ses mèches souples, elle murmura à son oreille.

Vous savez... C’est comme le hurlement du loup les nuits de pleine lune. Les chiens ne tiennent plus en place. Ils veulent sortir, gagner la sombre forêt où guettent le danger et l’aventure…

Reprenant une certaine distance elle rit doucement.

J'espère ne pas être déçue !
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--Mariachis_de_beaulieu
{devant la tente couleur rouge petante flashy de la Zahra voila ce qui se passe!}
« les chemins de travers » ? ou à travers les chemins c’est partie pour les mariachis, toujours sur les chemins derrière leur dame de Beaulieu-en-Argonne, luth , puis maracas ambiance farniente pour les troubadours du dimanche ou du week-end, spécialement venue de Lorraine, des clandestins les pauvres, ils n’ont pas de terres d’origine et la Zahra dans sa générosité , dans son élan d’ivresse leur a prêté son toit ou un bout de terre en son fief. Bref, ils étaient en route, partant pour faire de l’ombre aux troubadours qu’ils croiseront, juste pour avoir un sourire et peut-être plus si affinité de leur fanatique dame Zahra , pis ils se faisaient royalement ou impérialement « chier » sur les scènes de Lorraine, ils n’étaient pas appréciés à leur juste valeur, donc c’est sur la route pour la Gloire et pour la Guerre ou la paix qu’ils s’étaient lancés , partant pour mettre de l’ambiance et faire plaisir à la saoulotte de Vaudémont! Souvent le résultat était quelque peu médiocre, même que la pauvre soulageait ses maux d’estomacs sur leurs chausses, leur voix et leur chanson folkloriques faisait un effet « beurk » sur la Zahra, et oué c’était pas l’effet bœuf ou marteau !

Eclaircissement de voix de la troupe de mariachis, le petit Mich Mich gratte son luth, pis l’autre fait secouer ses maracas, petit déhanchement des grosses fesses des troubadours pour suivre le rythme décalé et c’est partie pour le chow !

Devant la tente de la dame de Beaulieu, ça chantonne, et à l’intérieur de la tente bien ça bouillonne !


Mich Mich se lance dans le générique de Zahra , sous le regard stressé de Rodrigue qui agite les maracas…
Zahra, Zahra
guerrière non reconnue qui fout le dawa
Zahra, Zahra
à la bourre , tu l'es à chaque fois
Accourt sur son cheval noir
Zahra, Zahra
Partout va porter l'espoir


« - Attend ! Attend ! Mich Mich, me semble que cette chanson, elle la saoule la Zahra on change de registre ?
- T’es barge Rodrigue, attend tu ne veux pas qu’on la saoule ? Pourtant l’aime ça la Zahra être pompette !
- Nan j’te dis, on va lui faire une autre chanson ! »

Nous on était rien,
Et voilà qu'aujourd'hui
On est ses mariachis
On l’aime à mourir

Vous pouvez détruire
Tout ce qu'il vous plaira
Elle n'a qu'à ouvrir
L'espace de ses bras
Pour tout reconstruire
Pour tout reconstruire
On l’aime à mourir

Elle a dû faire toutes les guerres
Pour être si forte aujourd'hui
Elle a dû faire toutes les guerres
De la vie, et l'amour aussi…..*hesitation*


Mich mich, j’crois qu’en réalité, la Zahra c’est sa première guerre, le souci, c’est qu’il paraît que le cap’ il prend son pied !
Que la source d’énergie de l’armée c’est la comtesse au cap’, que s’il prête pas allégeance à sa comtesse le vieux capitaine perd le contrôle de toute son armada !

*blabla * blabla*


Mich Mich ; j’crois y a un souci sur la place, la Zahra a voulu tenter une nouvelle boisson, qu’elle a acheté au port d’Uzès, c’était pas de la mirabelle, c’était du rhum aromatisée à la vanille, l’en a pris une goutte la Zahra, et elle a hurlé « ça passe ou ça casse » petit claquement de sa petite langue douce, même si j’ai jamais pu la caresser, sur son petit palet, pis dégustation lente du nouveau nectar spécial marin, la pauvre ne répondait plus au Nom de Zahra, elle a abandonné son étalon au port et à rejoint le campement en rampant, elle était bel et bien pompette !
Regarde , ou écoute plutôt voilà trois heures qu’on chante au pas de la « porte » de sa tente et elle ramène pas ses miches !


Attend je vais tester un truc :


« RESTEZ GROUPIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIRRRRRRRRRRRRRRR ! ! !

ZAHRA AMYR EST LAAAAAAAAAAAAAAAA ! ! ! ! !
On est à AIX ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! »


Ils reculent légerement de la tente, puis attendent le résultat de l'appel.. "ça passe ou ça casse".
Zahra.2
Au fin fond de sa couche, blottit dans milles draps, le vent souffle un peu fort dans les environs, migraine qui se fait ressentir, elle est réveillée , mais refuse d’ouvrir ses yeux, la simple petite lueur de lumière lui rappel son état, terrible était cet état…, mélange de boisson la veille, « le pied » qu’elle disait en cumulant les chopines, gourde de chouchen, flasque de mirabelle, puis cette petite fiole de rhum , la cerise sur le gâteau , ou le petit levé de coude qui était de trop ?… la voilà qui regrette amèrement ses excès de la veille, elle était à cheval, puis au bout de quelques trots sur le port, elle avait eu comme le mal de mer, vision qui se faisait de plus en plus flou, hallucination et encore elle n’avait pas pris de « space cacke » ce coup ci, elle ne voulait plus qu’une chose rentrait au campement, mais par où passer ?

Elle avait appris dans la journée que le capitaine avait encore besoin d’une nuit de répit , elle en avait profitait la Zahra de cette nuit pour se mettre chaos et visiter les environs, au bout de plusieurs chutes de cheval spectaculaire et dangereuses, elle décida de laisser Alez le Sans Noms son fameux étalon, prendre l’air de la mer, puis elle tituba toute la soirée de ruelles en ruelles, jusqu’à la sortie du village où s’était dressé toute les tentes, feu de joie, éclats de rires, puis bruit des épées qui s’entrechoquent, certains profitaient de chaque minute pour s’entraîner au combat, il y avait plusieurs types de personnes dans cette armée, les braves soldats sérieux qui se lèvent très tôt, se couchent très tard et s’entraînent toute la journée et soirée et il y avait les touristes-guerriers, ceux qui s’entraînaient uniquement dans les combats à mort c’est à dire face aux ennemies, sinon le reste des jours où ils se la jouaient « pacifistes » bien ils picolaient, pis ils prenaient leur pied , peu importe où ; peu importe avec qui ou en faisant n’importe quoi, pourvu qu’ils s’éclataient, pis en occurrence la Zahra faisait malheureusement partie des touristes-guerriers, qui n’avaient pas compris , qu’ils étaient pas dans la cambrousse languedocienne pour s’amuser, goûter les boissons locales ou autres, ils étaient là pour se préparer à aller guerroyer en Provence, mais le voyage « armé » se faisait long et se faisait attendre le « suspens » ; chacun patientait à sa façon et Zahra c’était en cumulant les bouteilles qu’elle attendait.

Bruit lointain qui se font entendre, la dame se met les mains devant les oreilles pour tenter de ne pas péter un câble de si bon matin ( il était midi ou quatorze heure, le matin pour les couches tard !) ; larmes qui remplissent ses yeux, elle veut chialer, mais pas de tristesse ou de joie non, se sont ses nerfs qui lâchent, sa chanson….. trop bidon, ses glandus de Beaulieu, qui osaient lui rappeler que son CHEVAL NOIR bien il n’était plus là, qu’elle avait planté au bord de la mer, par ce qu’il était méchant, par ce qu’il l’a fait tomber, puis qu’il a faillit lui foutre des coups de sabots en pleine poire,

« les étalons c’est vachement cons*hips* , t’as de la chance que j’suis pas Ninon, je t’aurais bien fait le COUÎC , j’t’aurais rendu étalon eunuque , pour la peine vais jouer à la cendrillon ; pis je serais PIETON ! mort aux étalons ! ! ! *hips *» *brandit son épée , puis la rebaisse aussi vite, pas de force pour combattre ** hips*, plus de noisettes pour faire ton beau face aux juments ! * hips* pauvre bête va* hips* »,


Durant sa nuit de délire elle avait même tapé la conversation à l’animal, elle ouvre les yeux , puis se redresse lentement, se débarrasse de ses draps en les jetant sur les côtés, tentant de se souvenir de cette nuit folle, puis elle écoute la suite , ses mariachis, elle refuse d’aller se joindre à eux non, trop énervée, encore un peu enivrée aussi, main qui se dirige vers son corsage, elle en sort sa flasque de mirabelle, car la Zahra c’est un peu comme un poisson, dans cette état sa mémoire flanche, puis elle n’a pas honte de déboucher cette flasque et se lancer à nouveau, à son vice préféré, « picoler », après une gorgée de son nectar, la voilà requinquer et motiver, et voilà qu’est-ce qu’elle entend par la suite :


« RESTEZ GROUPIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIRRRRRRRRRRRRRRR ! ! !

ZAHRA AMYR EST LAAAAAAAAAAAAAAAA ! ! ! ! !
On est à AIX ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! »

Saleté de réflexe, elle crache fissa la gorgée de mirabelle, puis le temps de fixer son épée à sa ceinture, puis prendre son bouclier, se fixer son chapeau moche sur la tête pour cacher la misère, la brune était décoiffée, bah chacun sa chance elle était loin d’avoir la classe de Ninon et Sofio, elle avait pas encore eu le droit à l’abonnement chez le coiffeur de l’armée, voilà qu’elle sort sa tête de sa tente pour croiser le regard « nunuche » de ses deux glandus de mariachis.

Les mufles, ils avaient osé mentir à leur dame, elle qui était si « gentille » avec eux, elle qui voulait tellement être à Aix près de son chevalier, les vilains mariachis, lui avaient menti !

Elle hausse les épaules du genre « c’est pas grave, vont me le payer plus tard, mission du jour, retrouver mon étalon »……..

Elle regarde autour dans le campement, chacun faisait sa popote dans son coin, tandis que certains s’entraînaient, d’autres pleuraient sur leur sort « on a pas d’ordre , qu’est ce qu’on va faire » ; et d’autres, on a des nouvelles du front « 89 soldats sur place, seulement 25 survivants », puis la consternation de certains gueux armée de leur mains nus « EN VA TOSSE MORIR » (on va tous mourir ?, l’accent du sud ? non ? on s’en fout ), bref la Zahra avait sa migraine, elle était en mode piéton, puis au milieu de fous et de folles, elle en faisait peut-être partie ?
Regard qui recherche la Sofio, puis elle se dit « le restez groupir ça va être culte cette histoire »…

C’est pas facile d’être dans une armée, c’est encore plus compliqué quand on est bourré, la Zahra en faisait les frais.
Une petite voix lui dit :

« toc dans les dents, tiens dans tes dents, ma belle, t’as plus un rond, t’as plus de cheval, t’as plus rien, tu vas bientôt devoir vendre ta couronne pour pouvoir aller guerroyer ! Tu vas rester croupir au lieu de groupir , arrivée à Aix Zahra avec zéro écus, tu répondras à Soso « oui c’est bon Soso j’assure grave, j’suis croupi ! en prison ! sans un rond ! c’est fatal ? ! »
ça t’apprendrais à te payer des verres en solitaire, t’es radine la Zahra, tu verras qu’en prison les provençaux te prendront ta flasque de mirabelle, tu seras à jamais perdu, peut-être bien que tu rejoindras Rani, vu que la Provence ça attire votre famille, bandes de suicidaires va !
Quant à ton chevalier, va falloir te dépêcher, c’est pas en restant coincée au Languedoc que tu te feras arranger ! OUBLI PAS PREND TON PIED AVANT DE CROUPIR ET MOURIR ! mouhahahah »

Mode skyso ? Zahra prend sa flasque de mirabelle, puis en boit une gorgée, ce coup ci elle la crache pas…

Elle entre dans la taverne, petite réunion de « confessions intimes »avec la Soso , Attia. , et sous le regard vigilant du breton Waylander, puis elle ose dire « noble sans un rond voilà ce que je suis ! » , bien ça marche, la solidarité du groupe se fait savoir dans les minutes qui suivent, la Attia que Zahra ne connaît strictement pas, et la Soso se mobilisent pour remplir la bourse de la Zahra, la voilà encore pompette et la bourse pleine, avant de manger, avant de rigoler, faut picoler ! Les tournées à Uzès se font en cadence, fallait aider Attia à vider ses baluchons de voyage, et remplir les sacs de l’autoproclamée guerrière impériale Zahra, Soso était efficace dans les quêtes de solidarité, elle avait assuré avec Ninon le cas « Nadaelle » fermière de son état , soldate sans arme aider la ? ; puis le cas Zahra alcoolique la pauvre, guerrière armée sans sous, aidez la !

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Sofio
Si la guerre m'était contée

Paraît qu'a des grands vents dans le sud et que ca décoiffe les bigorneaux, paraît même que certaines y ont trouvé mari et n'en sont jamais revenues, c'est tout ce qu'elle entend dans les tavernes miteuses, ca fait froid dans le dos, partir pour guerroyer et se retrouver marié a un provençal avec 4 marmots collés dans le dos en moins de temps, qu'il en faut pour raser le sud.


Des histoires tout ca, t'es fada

Paraît que dans le sud ca se promène la culotte a l'air,parce qu'il fait chaud et bon, et que la terre est basse, benn...le Sud fait bon vivre.

Des histoires tout ca peuchère.

Faut qu'elle arrête de se taper les brèves de comptoir et qu'elle retourne a ses moutons, enfin a ses soldats, l'homme en rut lui ferait presque de la peine de mendier comme ca une femme a tout bout de champ, alors que les couples se font et se défont, ca sent le Sud, faut qu'elle se concentre sur la carte, et les hommes, enfin les hommes de la troupe.

Paraît que la zahra elle a tant picolé qu'elle a plus un rond, et que a la première capitale qui passe elle va se retrouver coincé entre deux ivrognes dans une estafette bleue, ramassé pour vagabondage .


J'AI DIT TU PREND LES ECUS LA ET RESTE GROUPIIIR PAS CROUPIR

A defois ou faut hausser le ton, pour se faire comprendre,cas de force majeur, manquerait plus que on en laisse une en geôle de Provence, serait bien foutu de se marier avec le taulier après.

A des soirées comme ca de folies, ou ca discutaille sec sur les choses essentielles de la vie, comme hier soir en taverne.

Peut être rousse oui car le blond fait palot au soleil

Ouep moi j'ai pris de l'huile , on sait jamais si dans un champ on peut faire la bronzette.



Se reprendre!!!!! elle va finir futile roussette, alors elle apprend comment jouer la vraie femme sous les conseils avisés de la zahra avec comme cobaye tout désignée way

Regard langoureux, œil qui pétille, l'air penchée sur le coté gauche oui important ca, et surtout l'air con de la pucelle effarouchée, mais qui n'a de pucelle que l'air sans les paroles.

t'as déja vu une vraie femme

Le way en folie, sur pas le bon candidat sur ce coup la, arrive pas a tenir son sérieux, il pense qu'a la prochaine couleur de cheveux, lui répond non de la tête sans décocher ses yeux de son godet.

Et tu veut en voir une?

Le way s'étouffe, la zahra se poile, alors plus moyen de se dépoiler en fait loupé , tout est a refaire.


Un jour, mon Prince viendra,
Un jour, on s'aimera,
Dans son château, heureux, s'en allant
Goûter le bonheur qui nous attend !
Quand le printemps, un jour,
Ranimera l'amour,
Les oiseaux chanteront,
Les cloches sonneront,
L'union de nos coeurs,
Un jour ...


C'est vous la roussette qui s'occupe de l'armée?

Hein heu quoi hein mouarffff

Elle se redresse, tape des bottes au sol, plisse son mantel.

Ouep c'est moi, ton nom, ta lance ta force et apprend un truc petit gars, Si vous ressortez de chez moi, les louloutes, si vous survivez à mon instruction, vous deviendrez une arme, vous deviendrez un prêtre de la mort implorant la guerre ! Mais en attendant ce moment-là, vous êtes du vomi, vous êtes le niveau 0 de la vie sur terre,

L'adore se la péter devant les yeux tout ronds du petit nouveau dernier née de Memento qui vient pour voir surement si il peut mendier une place chez les glorieux.


Heu dame enfin moi suis le douanier je voulais voir avec vous pour les laisser passer.


Mouarff, voudrait se jeter sous la terre ou bien sous le cheval, a la Ninon, non faut se ressaisir en tout temps tout vent.

Ha ouais non mais bon ca faut voir namay hein hein il est ou namay ben il prend son pied pardis!!!!


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Attia.
Il parait que le sud c'est bien et beau.
Il parait qu'en ce moment ben le Sud Est ça pue malgré les olives et les anchois!
Il parait qu'elle a envie d'aventures et que la provence bah c'était sa destination choisie avec la Corleonienne cousine!
Il parait qu'elles n'avaient finalement pas fait la route ensemble, l'une courant a ses affaires au nord, l'autre regagnant le Sud pour faire ses adieux enfin pas qu'il lui reste grand chose... enfin elle pensait, elle croyait... Enfin bref!

Il parait qu'elle avait reçu l'appel d'un capitan.
Une fois sur place bah il parait que le capitan en question prend son pied et qu'il faut se debrouiller pour s'intégrer.
Alors la gitane esseulée met les pieds dans le plat, a la recherche des ames folles qui composent cette armée dont elle joint les rangs.
L'esprit denué de toute forme de conscience, le regard tourné vers un avenir qui peut tres bien se voiler de carmin et de noir et pourtant la gitane sourit , elle sourit a cet avenir aventureux et hasardeux.
Hate quand meme que la Sad de cousine arrive!

En attendant elle fait connaissance, il faut bien s'integrer un peu non?
C'est alors qu'elle rencontre une petillante valencienne qui fait la chasse au baron? Ai je dis baron? Tiens lui aussi l'es la ? Et il se bat ? deja?
Pas trop en terrain inconnu finalement...

Alors ensuite viennent la capitaine recemment roussie qui assure l'interim pendant que l'autre hum... bon bon... un breton grognon ( what else ), un blond echaudé, quelque dragons, dont une petite niece ( tiens l'es tata par procuration la des juli ), un geant ( eh oui l'crok n'est pas une marque déposée) et le tout surmonté d' un tas de jolies demoiselles portées sur la bouteille, en somme une joyeuse compagnie ou la gitane redécouvre un rire, un grand rire franc venu de cette partie oubliée d'elle même... qu'elle a choisi de redecouvrir, de laisser s'exprimer... Enfin...

La gitane a le sourire sur, nulle peur, nul doute, juste l'envie de l'En Vie... Que la fête commence...
Elle s'approche d'un mini bordel ou les crys de guerre se font entendre! rester Groupir hein ? l'a pas l'intention d'faire d'mi tour la gitane, elle y est , elle y reste pour sur!

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Zahra.2
Azoura a écrit:
Sur un arbre perché...
Tenant en sa main un épi de maïs qu'il rogne petit à petit...
Azoura regarde vers les tentes, il y en a déja une floppée,c'est que le campement s'agrandit de jour en jour...
Demain est normalement le départ,.. marche de nuit, ...en silence...

Il avait bien profité de sa journée de détente.
Un réveil pour une fois tardif,lui qui se lève avant le chant des oiseaux, hé ben cette fois si, les plumées avaient beau jaquasser,cela ne troubla pas le sommeil de la "brute".

A une heure bien avancée, il émergeait enfin de ses rêves torrides.
C'est en tenue légère qu'il s'était débarbouillé sous la toile en de mouvements lents et soigneux.
Il n'aimait pas sentir le fauve et après une toilette en règle , il s'aspergea d'un liquide odorant la senteur de muguet...

Comme à son habitude,l' estomac du goinfre criait famine et le géant piocha dans les restes de la veille pour calmer son envie.
C'est de bonne humeur qu'il était sorti du camp pour aller se rincer le gossier en taverne .
Heeuuuu...juste quelques chopines sans exagération et après quelques discutions, se retrouva hors de l'établissement pour une promenade en forêt.
Non pas pour comtempler les arbres nu, mais plutôt profiter d'une très charmante compagnie dont la voix dépassait de loin le chant mélodieux des oiseaux et dont le sourire dévoilait une dentition on ne peux plus parfaite!
Il se pavanait avec la belle accrochée à son bras sans vraiment avoir une destination...non...juste le plaisir d'une promenade,d'échanges de mots et de regard.
Quelques un de leurs rires résonnaient parmis les ex-feuillus,troublant ainsi le silence de l'endroit .

Après un long moment,ils durent se séparer et vaquer à leurs occupations .
Chose étant faites pour lui,c'est donc perché sur un arbre, qu'Azoura, maïs en bouche observe et écoute la vie dans le camps...
Zahra.2
Nadaelle a écrit:
Nuit agitée , impossible de trouver le sommeil . Dans sa tente froide et humide , Nadaelle n'arrivait pas à dormir , elle tournait en rond sous sa couche cherchant de la chaleur .
Rien à faire , tout ces membres étaient devenus glacés et rien , ni personne pour la réchauffer .
Elle préféra se lever plutôt que de rester allongés à grelotter .
Elle se glissa lentement en dehors de la tente , le campement était plongé dans un silence total , quelques hiboux se faisaient entendre au loin , seul signe de vie .
En passant devant une tente , elle eut très envie de jeter un œil à 'intérieur voir si son propriétaire y dormait , elle l'avait croisé à plusieurs reprise et n'avait pu s'empêcher de rêver de se retrouver dans ces bras . Mais l'avait il seulement vu ? Elle n'en avait aucune idée , elle était le genre de femme qui restait discrète et se faisait peu remarquer . Et puis , elle était normalement avec quelqu'un ........................Même si il préférait le confort de l'auberge en laissant Nadaelle seule sous sa tente , il était quand même dans l'armée et elle avait l'impression que les hommes ne la regardait plus à cause de cela .
Un dernier coup d'œil sur la tente et elle continua son chemin sans s'attarder .
Elle passa devant un garde .


QUI VA LA !


Ce n'est que moi ! Nadaelle !

Nadaelle ? Vous êtes au campement ?

Le garde la regardait , épée pointée en sa direction .


Mais oui , je suis la fermière qui n'avait pas d'armes . N'avait , car maintenant je suis entièrement équipée !

Ha oui ! La fermière , c'est comme cela qu'il fallait vous présenter , je ne connaissais pas votre nom !

Il lui sourit et baissa son épée pour la laisser passer , sans lui poser plus de question . Qu'importait ou la fermière allait !

Elle partit en direction des bois et s'enfonça dans la forêt . Pas très loin du campement , Nada connaissait bien les forets de Franche Comté mais celle ci lui était complétement inconnue , elle ne voulait pas trop s'éloigner au risque de se perdre et ne pas entendre le rassemblement pour le départ . Bien qu'elle avait surement toute la journée devant elle !

Elle s'arrêta au beau milieu d'une petite clairière , endroit idéal pour faire se qu'elle voulait .
Elle ramassa une grosse branche d'arbres qui trainait et la planta droite dans la terre .


Bon , voilà , maintenant au travail , mon épouvantail est parfait .


Avec une maladresse incroyable , elle sortit l'épée de son fourreau . Elle était d'une longueur impressionnante , normal , vu qu'elle venait du Géant .
Nadaelle ne s'était jamais servi d'une épée et il fallait absolument qu'elle s'entraine avant le combat .
Elle prit l'épée à deux mains , la leva du plus haut qu'elle put pour la mettre au dessus de sa tète et fonça droit sur son épouvantail en courant .et hurlant .


A L'ATTAQUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE


La lourdeur de la lame avec la vitesse de déplacement fit que l'épée partit en arrière entrainant Nadaelle dans une chute mémorable . La pointe de l'épée s'enfonça dans un morceau de bois trainant sur le sol .

Punaise ! Ho lé po possible ! Y va faire comment , mouais si j'ché pas m'servir d'ça ?

Dans sa colère , son accent de paysanne était revenu naturellement . Rien à faire , Nadaelle ne serait jamais une " grande Dame " c'était impossible . Fermière elle était , fermière elle resterait .......
Zahra.2
Noëllie a écrit:
Ainsi lui aussi rêvait d'aventures et d'action. Noëllie sourit en songeant que quelque soit leur nature, l'avenir répondrait aux attentes de chacun. Il fallait juste laisser le temps faire son œuvre.
Cependant la tension était palpable et contagieuse. Légèrement tendue, Noëllie se sentait prête à bondir.

Elle ne comptait pas rester sur sa souche toute la journée, si bien que quand Théophile lui tendit son bras, elle l'accepta volontiers, impatiente d'en apprendre davantage sur son baron.

On ne parle jamais mieux que de ce qu'on connait bien et si Théophile était le baron, il aimait le jeu et jouait à la perfection.
Elle le suivit donc.

Silencieux, ils longèrent un instant le bois mais Noëllie n'était pas d'humeur bucolique, elle aurait préféré s'approcher du campement et découvrir de plus près ce monde qui lui semblait effrayant mais captivant.

La prairie était jonchée de crocus bleu. Fleurettes fragiles d'un bleu lavande légèrement grisé au cœur, elles annonçaient l'arrivée prochaine du printemps et le spectacle était ravissant.

Théophile cueillit une fleur et la lui offrit.
Noëllie lui sourit et la portant à sa bouche, s'en caressa les lèvres doucement. C'était frais, velouté. Ce contact le réconforta.


Merci...

Connaissez vous le langage des fleurs ? Il me semble que cette fleur exprime avec tendresse la naissance d'un amour...


Elle rit devant sa mine et l'entraina en courant.

Bon alors ce baron qui est-il ? Dites moi tout en me faisant visiter votre campement !
Zahra.2
Gorborenne a écrit:
Prenons un peu de recul sur la scène..... Le Géant et la Baron comme deux diables se démènent..... Ce que le Choc des Titans avait commencé, tourne peu à peu en combat de chiffonniers.... Dieux ce que ça délasse, ne manque que les bruits des os qui se fracassent..... C'est qu'on est point entre ennemis ici, malgré la rage du combat.... Mais dans l'air retenti un cri, comme une horreur qui se brise en éclat..... Voix familières, connue des deux belligérants, même instinct, geste différents, Le Baron ouvre sa garde alors que frappe le Géant.....

Ça roule, ça boule, n'amasse pas mousse mais tangue comme la houle prise de secousses, volent les mottes de sous les bottes, les lames déclament et les doigts empoignent.... Se perd la précision entre deux jurons quand s'essouffle la baston....
Les coups de plus en plus manquent de tact...... Pourtant, finalement, arrive le dernier impact....

Le Chauve esquive l'estoc, et de se retrouver empalé tout vif, fronde son front comme un roc, et l'abat d'un coup sur le pif.....

Comme revenant à lui, le Géant se redresse, et tends la main vers le Baron alors que l'autre range la griffe.....


- Et si nous en restions là?
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