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[RP] Orphelinat Sainte Clothilde

Pertacus
Perta était toujours entrain de regarder les enfants quand Rodrielle vint lui parler, il s'imaginait déjà avec la petite fille dont il avait toujours rêvé dans les bras. Sa petite princesse, peut être aurait t'il enfin l'occasion de la trouver ici.


Comme il l'avait dit a Meiline, ce marier lui importait peut, ce qu'il souhaitait c'est une fille, rien qu'une fille et il serait l'homme le plus heureux du monde.



Citation:
Messire Pertacus, venez avec nous. Je vous présente une ancienne habitante et son père adoptif. J’espère pouvoir vous rendre aussi heureux que cet homme ! Mais pour cela, vous allez devoir m’en dire plus.



-J'arrive de suite, Amarante devrait arriver d'une minute a l’autre


Il tourna la tète vers la petite et son père adoptif, il leur sourit puis avança en direction de Rodrielle quand il entendit la voix d’Amy


Citation:
Perta !!! Perta attend moi !!! Ne me fais pas courir ... Je suis enceinte ... T'as pas oublié quand même ...



Citation:
Fais gaffe à ta moustache ... Moustachu !!!



-J't'ai déjà dit, tu couperas pas ma moustache la barbare, pas de soucis j’t’attends si Rodrielle n'y vois pas d’inconvénient


Quand Amy l'eu rattrapé, il emboita le pas de Rodrielle impatient d'en savoir plus et surtout de rencontrer les orphelins
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Amarante.
Ouff !! Elle avait enfin rejoins le Montbazon-Navailles ... Peut-être retrouverait-il le sourire ici ... Son expression avait déjà changé depuis ses derniers jours et cela lui faisait plaisir de le voir ainsi. Il lui avait été d'un grand réconfort quand Baudouin et elle s'était séparée et qu'elle avait appris qu'elle était enceinte, alors c'était à elle de l'aider maintenant et elle le faisait avec plaisir ...

-J't'ai déjà dit, tu couperas pas ma moustache la barbare, pas de soucis j't'attends si Rodrielle n'y vois pas d'inconvénient

Elle rit de bon coeur ... Il savait très bien, qu'elle ne toucherait pas à sa moustache, mais elle aimait le taquiner avec ça ... Elle s'accrocha à son bras et marcha à ses côtés en direction de son amie ... La directrice elle-même ...

- B'jour m'sire ! B'jour m'dame !

Une petite voix se fit entendre et elle tourna la tête pour voir une petite fille qui venait d'arriver accompagner d'un homme ... Elle lui sourit et salua l'homme d'un signe de tête poli puis sourit à Rodrielle ...

Alors ma belle comment vas-tu depuis notre dernière rencontre ? Pour ma part, comme tu le vois je vais bien ...

Elle lui fit un clin d'oeil, référence au jour où elle avait appris son état qu'elle avait parfaitement accepté soit dit en passant ...

Tu ne vas pas en promenade avec les enfants ?

Puis de baisser la voix ...

T'aurais pas une petite fille en réserve pour mon ami ? Il a un énorme besoin d'être père et de donner de l'amour ...

Là elle la regardait sérieusement ... Pas une once de malice dans son regard. Elle savait que c'était presque vital pour lui ...
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Erwan_de_belrupt
Erwan avait longuement réfléchit à la question d'adopter un enfant.
décision et conseil pris, Il se rendit donc à l’Orphelinat Sainte Clothide. Ou il èspérait trouver un enfant à sa convenance. Il n'avait pas de préférences!.

Que ce soit une fille ou un garçon, ce qui importait pour lui, était d'avoir un enfant avec qui partagé ses heures perdus et ses moments de joies, comme de peines.

Le carosse ayant garé juste devant l'entrée, il se fît annoncer avant de se rendre au sécrétariat dudit orphélinat, faire part de sa demande.


Bonjour Dame,
Erwan de Belrupt, Chancelier de Lorraine,
Vicomte de Chatenoy,

Nous souhaitons adopter un enfant, s'il en est possible.

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Chancelier de Lorraine
Rodrielle
Les uns après les autres, Rodrielle écouta chacun de ses interlocuteurs. Elle fut même étonnée de voir à l’orphelinat la jeune Amarante mais c’est avec un sourire chaleureux et une accolade amicale qu’elle accueillit son amie qui, apparemment, accompagnait Pertacus. Jetant un coup d’œil à son ventre avec amusement, en se rappelant par ailleurs de l’état moral de la jeune femme qui semblait aujourd’hui s’être résignée à l’avoir, cet enfant, Rodrielle laissa quelques secondes la jeune brune pour se tourner vers Bouchenbiais et Sha.

Je suis ravie que tout se passe bien entre vous ! Evidemment, je ne reviendrais donc pas sur l’adoption… Vous avez déjà le papier avec vous, je crois que je n’ai rien d’autres à faire. En tout cas, je vous remercie infiniment pour votre œuvre.

Elle sourit alors à la petite famille. Au moins un enfant aura trouvé le bonheur réellement. La Tatouée leur montra enfin le petit groupe.

Sha, voudrais-tu présenter tout ce petit monde à ton père, pendant que je m’occupe des autres grandes personnes, s’il te plait ? –Puis se tournant vers Bouchenbiais - Je suis navrée de vous faire attendre, je m’occupe de vous le plus vite possible. Profitez du domaine et des enfants, faites comme chez vous !

Non, ce n’était vraiment pas simple de s’occuper de tout, toute seule. Elle espérait d’ailleurs que l’annonce passée allait rapporter ses fruits et que de nouvelles personnes viendraient lui donner un coup de main, notamment pour l’accueil des visiteurs et parents adoptifs. Mais en attendant, Rodrielle se retourna vers Pertacus et Amy qui avait patienté sagement durant sa première discussion.

Je suis ravie que tu ailles mieux que lors de notre dernière rencontre, ma jolie. Quant à moi, comme tu le vois je suis débordée ! Je comptais amener les enfants en promenade, pour les faire sortir un peu du domaine, mais je crois que ces dames seront les seules à y aller. Je dois m’occuper de vous.

Elle allait alors commencer à expliquer l’adoption à Pertacus lorsqu’un nouvel homme arriva à leur rencontre. Et un sourire charmeur se dessina automatiquement sur le visage de la Tatouée qui, pour une fois, ne pouvait résister à sa nature première… Elle aimait les hommes et celui-ci, ne serait-ce que physiquement et par sa voix, pourrait la faire ronronner d’intérêt. Hum. Raclement de gorge pour se reprendre –surtout qu’il s’agissait d’un Vicomte.

Enchantée, Vicomte de Chatenoy. Rodrielle Corléone, je suis la directrice.
Je m’apprêtais justement à expliquer la procédure à ce Messire qui souhaite également adopter un enfant.


Un sourire puis Rodrielle amena tout le monde jusqu’à son bureau d’un geste de la main. Une fois là bas, elle sortit la charte et le questionnaire d’adoption dont elle tendit un exemplaire à chacun.

Comme vous pouvez le constater, les modalités d’adoption ne sont pas excessives. L’important est l’amour et l’entente que vous pourriez avoir avec l’enfant. Je conseille donc aux personnes qui souhaitent adopter l’un des petits de passer du temps en sa compagnie et de faire sa connaissance, si possible ici. Ensuite, si l’enfant est également d’accord pour être adopté, je vous fournis un papier attestant de l’adoption. Néanmoins je demande tout de même de revenir me voir au bout d’un mois pour me dire si la vie commune se passe correctement ou non. Par exemple, la petite et son père arrivés en même temps que vous sont là pour cette raison.

Y voyez vous un inconvénient ?


Regardant tour à tour Pertacus et Erwan, elle attendit des questions et leur approbation.

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Pertacus
Perta suivit d'Amy accompagna Rodrielle dans son bureau ou elle lui tendit la charte ainsi qu'un questionnaire.
Le moment fatidique approchait, la procédure était lancé, bientôt il pourrait peut être rencontré sa futur petite fille, celle qu'il protégerait et rendrait heureuse au maximum de ses possibilité



Citation:
Comme vous pouvez le constater, les modalités d’adoption ne sont pas excessives. L’important est l’amour et l’entente que vous pourriez avoir avec l’enfant. Je conseille donc aux personnes qui souhaitent adopter l’un des petits de passer du temps en sa compagnie et de faire sa connaissance, si possible ici. Ensuite, si l’enfant est également d’accord pour être adopté, je vous fournis un papier attestant de l’adoption. Néanmoins je demande tout de même de revenir me voir au bout d’un mois pour me dire si la vie commune se passe correctement ou non. Par exemple, la petite et son père arrivés en même temps que vous sont là pour cette raison.

Y voyez vous un inconvénient ?



Je n'ai pas encore eu l'occasion de voir les modalités, je vais de suite répondre a votre questionnaire, Amy tu peux m'aider ?


Il n'attendit pas la réponse de la barbare pour se mettre un peu a l'écart et lire les questions ainsi que la charte , déjà deux points posait problème , il n'était pas un couple marié et surtout , habité dans un endroit fixe c'était pas son truc , pour le Montbazon vivre sans voyager n'était pas pour lui , il adorait allez a droite a gauche pour gouter les spécialité de chaque province , rencontrer du monde.


Il ce lança dans la lecture du questionnaire, Amy l'avait rejoins, il se sentait mieux, plus sur de lui, il avait besoin du soutien de quelqu'un et Amy avait beau être d'origine barbare, elle était surtout une amie sans faille


Il lui chuchota :



-Tu croit que sa va être possible, j'suis pas en couple, puis j'voyage souvent aussi, ca me fait un peu peur, j'aimerai pas qu'elle me refuse l'adoption pour cela. Si il faut j'suis prêt a arrêter de voyager, ce sera dur mais je ferrais des efforts par contre me marié, j'doute que sa arrivera un jour


Il se mit à répondre aux questions




Citation:
Quelle est votre situation professionnelle ?


Noble, ca compte comme une situation professionnelle ?

Citation:
Quelle est votre situation familiale ?


Célibataire

Citation:
Quelle est votre situation financière ?


Tres bonne, j'sais plus quoi faire de mes écus

Citation:
Avez vous les moyens de subvenir aux besoins de l’enfant


oui, je pourrais même en adopter plusieurs sans aucun problème

Citation:
quelle est votre âge ?


19 ans

Citation:
Avez vous déjà pensé a quel enfant vous désirez adopter ?


Bien sur, depuis que je suis plus jeune, je rêve d'être père d'une petite fille, pour la choyer, la chérir la protégé, avoir le plaisir de toujours la voir sourire. Qu'elle sois la plus belle et la plus heureuse des filles du monde

Citation:
Avez-vous un casier judiciaire ?


Je crois pas, mais peut être pour un franchissement de frontière illégal, rien de bien méchant

Citation:
En cas de problème l'enfant aura t'il un parent pour veiller sur lui ?


Bien sur, ma sœur Alandrisse ou ma cousine Evania se feront un plaisir de subvenir a ses besoins

Citation:
Est ce votre première adoption ?


Oui

Citation:
L'enfant évoluera t'il dans un milieu stable et avec d'autre enfant ?


Amy étant enceinte, elle pourra jouer avec son futur enfant, de plus Amy est la nourrice de la fille de la marquise Leyah

Citation:
Avez-vous lu la charte ? Possédez-vous les exigences requises ?


J'ai lu la charte, les points 2 et 6 pose problèmes car je ne suis pas marié, mais surtout je voyage souvent, si il faut je suis prêt a faire un effort et limité mes déplacements.
Amarante.
Je suis ravie que tu ailles mieux que lors de notre dernière rencontre, ma jolie. Quant à moi, comme tu le vois je suis débordée ! Je comptais amener les enfants en promenade, pour les faire sortir un peu du domaine, mais je crois que ces dames seront les seules à y aller. Je dois m'occuper de vous

Elle la scrutait et la regardait de pied en cape ... Bin quoi ? Sa grossesse ne se voyait pas encore pourtant ... Elle lui sourit et fit un petit tour sur elle-même pour lui montrer que rien ne se voyait ... Quand elle s'arrêta de faire son petit manège, elle faillit percuter un homme qu'elle n'avait pas vu arriver ...

Bonjour Dame,
Erwan de Belrupt, Chancelier de Lorraine,
Vicomte de Chatenoy,

Nous souhaitons adopter un enfant, s'il en est possible.


Belrupt ? Elle connaissait ce nom-là, mais où l'avait-elle entendu ? ... Froncement de sourcils en règle, signe d'une intense réflexion chez la jeune fille ... Mais elle finit par trouver ... l'université bien sûr ... Elle le regarda et lui fit un petit salut ...

Vicomte ...

Puis elle regarda Rodrielle qui leur demanda de les suivre dans son bureau ... Son petit manège de séduction ne lui échappa pas ... Si au moins elle avait seulement la moitié de son assurance avec les hommes ... Elle savait les choisir en plus ...

Arrivé au bureau, elle l'écouta leur expliquer ce qu'il fallait faire. Elle ne venait pas pour adopter, elle aurait son propre enfant dans quelques mois et il n'était pas question de l'abandonner parce qu'elle n'était plus avec le père ... Cet enfant elle l'aimait déjà ...


Je n'ai pas encore eu l'occasion de voir les modalités, je vais de suite répondre a votre questionnaire, Amy tu peux m'aider ?

Amy tu peux m'aider ... Bien sûr qu'elle allait l'aider ... Elle le suivie là où il s'était installé ...

-Tu crois que ça va être possible, j'suis pas en couple, puis j'voyage souvent aussi, ça me fait un peu peur, j'aimerai pas qu'elle me refuse l'adoption pour cela. Si il faut j'suis prêt à arrêter de voyager, ce sera dur mais je ferrais des efforts par contre me marié, j'doute que ça arrivera un jour

Elle lui sourit et posa sa main sur son épaule ...

Ne t'inquiète donc pas pour ça ... Rodrielle regarde avant tout l'amour que tu pourras donner à cette enfant ...

Elle connaissait bien son amie et elle savait qu'elle aussi, ne tenait pas en place et puis elle serait là aussi en cas de problème. Elle regarda alors le parchemin qu'il venait de remplir ...

Pour le premier, tu aurais dû mettre que tu vis de tes rentes ...

Elle parcourut encore un peu ...

Tu as mon âge toi ? ...

Elle lui sourit et hocha la tête, pour le reste c'était parfait ...

Je crois que c'est bon ...
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Johan.


[Arrivée à l'Orphelinat Sainte Clothilde]

La nuit avait avalé les ombres et dérobé l'éclat d'un soleil de plomb, plongeant les chemins et les alentours dans une atmosphère fraiche et silencieuse. Un cheval avançait d'un pas cadencé, portant sur son dos une silhouette masculine complètement avachie. Si la démarche de la monture demeurait régulière et atrocement élégante, l'homme laissait quant à lui échapper un souffle chaud et haché entre ses lèvres. Jurons et gémissements éclataient sourdement dans l'obscurité, et accompagnaient une vive souffrance. Un filet de sang courait le long de sa tempe tandis qu'il retenait son bras estropié contre lui. Mauvaise rencontre avec une épée trop bien aiguisée. Fallait-il aussi qu'il se laisse sans cesse ronger par cette ténébreuse audace et cette mordante ambition qu'il haranguait tant? Car si ses actes avaient parfois côtoyé le sublime, ils finissaient par s'éparpiller dans la douleur et l'exubérance.

Une furieuse cavale, une fuite éhontée le mena donc jusqu'à l'Orphelinat où il espérait trouver refuge. Il n'ignorait guère que sa tante s'y trouvait et accepterait peut-être de le cacher quelques semaines au sein de la bâtisse. Même si elle condamnait tous ses agissements avec une absolue fermeté, il voyait en elle un ultime espoir de cachette. Peut-être pourrait-il même lui rendre service.

Après de longues heures de périple, il arriva enfin à l'orphelinat, frappé par un cuisant soleil qui était venu appeler le jour. Il se laissa glisser sur le flanc du cheval, et se retrouva accroupi par terre, sa main valide posée contre le sol. Il s'avança péniblement jusqu'à la porte, tel un bossu, plantant à chaque pas un juron qui illustrait sa souffrance. Trois coups vinrent résonner à la porte. Il balaya les alentours d'un regard furtif et méfiant, craignant d'avoir été suivi. Tout était bien calme en cette journée de mai.
Ninoua
[A l'aube, un nouveau pensionnaire pour l'Orphelinat]



Voila Guillaume, il est temps d'y aller

La brune avait veillé à ce qu'il ait les langes vides et l'estomac plein avant son arrivée à Saint-Clothilde. Pas question de l'y déposer comme un colis encombrant !
A présent que Guillaume était prêt, Ninoua s'enroula dans sa cape couleur de nuit et cala le nourrisson au creux de son bras avant de quitter la chambre de l'auberge qu'elle avait loué depuis son arrivée la veille. C'est qu'il fallait bien une bonne nuit à un tout petit pour se remettre du voyage jusqu'à l'Orphelinat.

Le tissu de la cape était fermé sur lui pour le protéger du soleil déjà haut, et c'est d'un bon pas que la Dame de Prunières s'engagea dans les rues pour gagner la grande maison.
En chemin, le petit serré contre elle, elle ne pu s'empêcher de repenser au scénario de sa naissance. La matrone improvisée qu'elle avait été avait su recueillir en ses mains le nouveau-né vagissant. Mais la mère n'avait pas survécu. Pourquoi ? Mais POURQUOI ?! Était-ce de sa faute ? Une accoucheuse plus qualifiée qu'elle aurait-elle réussi à la sauver ? Ninoua savait bien pourtant que la mort n'était jamais loin lorsqu'un nouvel être venait au monde. Mais fallait-il que ce soit pour son premier accouchement que les choses se passent mal ?

Soupire intérieur. Elle savait qu'elle ne devait pas se torturer la conscience ainsi, qu'à ses questions il n'y avait pas de réponses. Le Très Haut avait du en décider ainsi.

Après le dernier coin de rue, la brune dame bifurqua dans l'allée qui bordait l'Orphelinat. La bâtisse était haute et elle se demanda combien d'enfants y vivaient. Mais elle n'eut pas le temps de se perdre en estimations (qui auraient sans doute été fausses de toutes façons) qu'elle distingua une forme recroquevillée contre la grande porte de l'établissement.
Qu'était-ce ? Un mendiant ? Un brigand ?

En s'approchant encore, elle perçu le souffle rauque de quelqu'un qui souffre. Pour sûr qu'elle le connaissait bien celui-ci pour avoir frôlé de ses jupons les nombreuses dalles de l'hospital lyonnais.
Ninoua allait interpeler l'homme quand celui-ci tourna son regard vers elle, la laissant muette sous ses yeux d'animal aux abois à la tempe ensanglantée. Serait-il pourchassé par ceux qui l'ont laissé en si piteux état ?

Recouvrant sa voix, elle planta son regard dans celui du blessé en disant


On va vous aider

Le genre de phrase qui ne vous apprend rien mais qui vous redonne courage. En principe.
Fermant le poing, elle cogna à son tour contre le bois de l'huis, Guillaume toujours endormi contre elle sous la cape
--Guillaume.


Un commencement

Un premier regard. Le premier regard ne fût pas sa mère mais il n'avait pas réellement conscience. Par contre, il avait senti quelque chose quand cette femme lui avait donné un baiser sur le front et qui lui avait mis quelque chose autour du cou. Le premier. Il aurait voulu sentir un peu plus sa chaleur mais il était dans les bras d'une autre mais c'était différent. Son regard bleu structait ce monde qu'il ne connaissait pas. Quand il avait pleuré, on lui avait donné du lait, ça lui avait fais beaucoup de bien. On comprenait donc il faudrait qu'il continu à pleurer pour qu'on le comprenne encore. Par contre, les autres faisait des sons qu'il ne comprenait pas.

La dame qui lui avait coupé ce qui le tenait à sa mère, le prit ce jour là puis ils partirent tout les deux. De ses yeux, il l'observa. Il voudrait bien savoir où elle l'emmène. Collé contre elle, il se sentait bien. Sa chaleur le rassurait. Il regardait une partie du paysage calmement, il découvrait. Le soleil. Première fois qu'il le voit mais ça pique trop les yeux donc il regarde ailleurs. Il voyait que tout bougeait autour de lui, il se sentait presque minuscule alors il regarda ensuite les fleurs. Il y'avait pleins de couleurs, première qu'il voyait des fleurs. Il aurait bien voulu aller les toucher pour voir comment ça faisait mais la femme continuait à avancer.

Il finit par s'endormir contre la douceur de la Dame.
Johan.


La faiblesse l'attire vers le sol, et le menace de le faire vaciller, mais Johan résiste, s'appuyant contre la porte avec hargne. Les mots de la brune éclaire le silence de l'endroit alors que son regard d'un bleu impénétrable écrase la noirceur de l'instant. Alors qu'elle parle, le jeune Corleone penche la tête en avant, serrant les dents sous la douleur qui l'ébranle. La souffrance l'empêche de se montrer orgueilleux et de lui répondre: "Pas b'soin d'aide".

Il ne cherche pas à l'effrayer, à la faire fuir, devinant qu'elle ne se doute pas qu'elle côtoie un coupeur de gorge. Ne pas créer de malaise, rester impassible, pudique, pour ne pas qu'elle parte en courant, les bras au ciel, et qu'un groupe hostile vienne achever l'homme audacieux. Il l'imagine seule, sans distinguer l'ombre infantile posée contre son sein. Il ne peut malgré tout s'empêcher de se demander qui est cette femme, et ce qu'elle vient faire à l'orphelinat à cette heure avancée de la journée.

D'une main tremblante, il vient effacer le fil de sang qui se promène sur sa tempe, laissant de nouvelles trainées se déployer sur sa peau. Il relève les yeux sur la femme qui s'empresse de cogner à la porte. L'ombre d'un instant, il croit revoir la silhouette bienveillante et familière de cette autre qu'il a surnommé "Coquillage". Mais très vite ses délires s'éteignent pour laisser place à la cuisante réalité.
Rodrielle
[Surtout, pas de panique...]

Les deux hommes préparaient leur questionnaire avec attention et silence. Pertacus était notamment aidé par Amy, qui semblait être une sincère bonne amie de ce jeune homme… Aucun doute que les deux s’épauleraient pour leurs enfants respectifs. Lorsqu’Amy lui eut donné son aval pour le questionnaire, le jeune homme lui tendit et la Tatouée l’analysa avec attention. Le jeune homme était sincère et ne semblait pas manquer de revenus pour entretenir l’enfant.

Parfait !
Ecoutez, ne soyez pas inquiet, je ne suis pas à cheval sur les principes… Le fait que vous soyez célibataire ne pose pas de problème en soi, surtout si vous me dites que vous avez des femmes qui vous entourent comme votre sœur ou Amy. Et puis, la chance vous mettra surement une demoiselle sur votre route… Vous êtes jeune après tout !


Un sourire malicieux fut offert au jeune homme et Rodrielle se tourna vers Erwan de Belrupt dont elle attendait la réaction… Mais du bruit à l’extérieur, à la grille, la fit froncer les sourcils et se lever pour regarder par la fenêtre.

Ma come è possibile? Che cosa ha fatto ancora?

Et oui, l’inquiétude et l’énervement faisaient reprendre sa langue natale à la Corléone... Surtout lorsque son neveu, aussi chou soit-il, rampait presque par terre. Oui parce qu’elle l’avait reconnu, Johan, de la fenêtre de son bureau donnant sur la cour. Et le petit semblait mal en point... Elle n’allait pas attendre plus longtemps.

Je suis désolée, mais j’ai une petite urgence qui m’attend à la grille... Amy, tu connais bien l’orphelinat, si tu veux bien faire visiter ces messieurs ou les amener aux enfants dehors ? Je t’en serais extrèmement reconnaissante !

Un sourire aux trois personnes, pour tenter de cacher son inquiétude, et la Tatouée sortie en s’excusant une nouvelle fois de son bureau pour rejoindre la grille. Une fois arrivée à celle-ci, Rodrielle ouvrit en regardant la demoiselle qui se trouvait à présent à coté de son neveu.

Buongiorno. Rodrielle, enchantée !

Elle attrapa tout de suite le bras de Johan pour le redresser et regarda les blessures qu’il portait. Grimaçant sous son état, elle n’attendit pas plus et le fit avancer avec elle jusqu’à l’orphelinat. Evidemment, elle n’avait toujours pas d’infirmière au domaine...

Que t’est-il arrivé, Johan ?!

Puis, se tournant vers la jeune femme encore inconnue. Pour le coup, la Tatouée était gênée par la situation... Seule pour s’occuper de tout, elle commençait à ne plus avoir la situation en main. Mais, “aux grands maux les grands moyens”, elle lui fit un regard suppliant de ne pas lui en vouloir.

Je suis navrée, demoiselle... Voulez-vous m’accompagner jusqu’au domaine ? Nous parlerons plus facilement une fois ce jeune homme installé à l’infirmerie... Oh... euh... Z’auriez pas quelques notions en soin, par hasard ?

Et là, la Tatouée pourtant peu croyante, implora le Très-Haut pour que cette âme soit infirmière... Ou qu’il lui envoie quelqu’un pour l’aider... Mais pitiez qu’elle ne soit plus seule pour gérer tout cela !

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Amarante.
Penché au-dessus de l'épaule du Montbazon, elle le regardait sécher l'encre et donner le parchemin à Rodrielle, qui en prit connaissance ...

Parfait !
Ecoutez, ne soyez pas inquiet, je ne suis pas à cheval sur les principes... Le fait que vous soyez célibataire ne pose pas de problème en soi, surtout si vous me dites que vous avez des femmes qui vous entourent comme votre soeur ou Amy. Et puis, la chance vous mettra surement une demoiselle sur votre route... Vous êtes jeune après tout !


Elle sourit à Perta en entendant les paroles de son amie puis jeta un oeil sur le Vicomte discrètement ... Elle regardait où il en était quand Rodrielle se dirigea vers la fenêtre pour voir d'où ce bruit qu'elle avait aussi entendu. Elle lâcha le Vicomte des yeux pour les diriger vers Rodrielle puis l'entendre marmonner quelque chose qu'elle ne comprit pas et ensuite les planter là ...

Je suis désolée, mais j'ai une petite urgence qui m'attend à la grille... Amy, tu connais bien l'orphelinat, si tu veux bien faire visiter ces messieurs ou les amener aux enfants dehors ? Je t'en serais extrêmement reconnaissante !

Ah mais ! Crévindiou elle lui faisait quoi là ? Rodrielle reviens !! Grummf ... Elle se tourna vers les deux hommes présent en leur affichant un sourire à peine désespéré puis se dirigea elle aussi, vers la fenêtre pour voir ce qu'il se passait ... Là, elle vit un homme presque étendu sur le sol et une femme à ses cotés ... Elle ne distinguait pas trop son visage, mais étrangement elle lui rappelait quelqu'un ... Elle était sur de connaitre cette femme, mais d'où ?

Quand elle vit que Rodrielle arrivait vers eux, elle détourna de la fenêtre et regarda ses deux compagnons d'une journée ...


humm ! Bien ! Messires est-ce que vous voulez visiter l'orphelinat et voir les enfants ?
Perta ? Vicomte ?


Regardant le formulaire du Vicomte elle lui sourit ...

Je pense que vous pouvez le laisser sur son bureau. Elle le regardera quand elle en aura fini avec les deux personnes qui sont dehors ...
Alors qu'en dites-vous ? Je vous guide ?

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Pertacus
Perta attendait avec impatience le verdict de la directrice, il stressait, il ne respectait pas plusieurs critères quand finalement Rodrielle donna son avis.


Citation:
Parfait !
Ecoutez, ne soyez pas inquiet, je ne suis pas à cheval sur les principes... Le fait que vous soyez célibataire ne pose pas de problème en soi, surtout si vous me dites que vous avez des femmes qui vous entourent comme votre sœur ou Amy. Et puis, la chance vous mettra surement une demoiselle sur votre route... Vous êtes jeune après tout !



Il n'osa pas lui répondre que sa fiancée était morte peu de temps avant, du moins il la croyait morte. Il fit seulement un petit sourire pour évité toute question, il n'aimait pas raconter sa vie. De plus, depuis l'annonce de la mort de Stella par les sœurs du couvent, tout le monde lui posait des questions.


Citation:
humm ! Bien ! Messires est-ce que vous voulez visiter l'orphelinat et voir les enfants ?
Perta ? Vicomte ?



- Avec joie, Amy.


Sa phrase à peine finit, Perta était déjà debout et se dirigeait vers la porte, armé de ses pates de fruit, il était impatient de rencontrer les petits de l’orphelinat
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Ninoua
Il la vrille de son regard azur, avec cet éclair de défi de ceux qui nient leur faiblesse farouchement alors même qu'ils sont mourants. Et ça l'ébranle, la brune, comme à chaque fois que l'on refuse son aide par fierté. Que craint-il donc ?
D'un revers de la main, il efface la trainée rouge qui lui zèbre la tempe, effort vain pour masquer son état pitoyable. Alors non, elle ne le laissera pas ainsi, quel qu'il soit, parce qu'elle avait fait le serment de les soigner tous autant qu'ils sont dans la mesure de ses moyens. Et la fragile présence qu'elle tenait contre elle lui rappelait combien ils étaient limités.

La jeune femme redoubla de coups contre le métal de la grille qui fini enfin par s'ouvrir sur une dame qui se présenta à demi en italien. Un souvenir enfoui gronda aux tréfonds mais l'habitude et l'urgence de la situation présente le tint en respect. Pas maintenant.


Ninoua. J'aurai préféré vous rencontrer dans d'autres circonstances.

La femme n'avait pu voir encore l'orphelin qui viendrait bientôt remplir sa maisonnée de ses vagissements. Mais vu la situation, la brune n'allait pas en rajouter.
L'hôte semblait connaître le blessé et le souleva à demi par le bras sans grand ménagement pour les blessures qu'il pouvait avoir. Ninoua s'empressa de l'aider en soutenant le dénommé Johan par l'autre bras, tout ce qu'elle pouvait faire pour le moment, tant qu'elle tenait Guillaume.


Ne soyez pas navrée, Dame. Je vous accompagne jusqu'à l'infirmerie.

Et la brune de lui accorder un sourire rassurant. La Dame Rodrielle semblait dépassée par les événements. Pour sûr qu'elle était sans doute plus habituée à recueillir des enfants qu'à ramasser des blessés sur le pas de sa porte.

Et oui, j'ai quelques notions de médecine
--Guillaume.




Il dormait le bébé, encore et toujours.
Il assimilait les images qu'il avait vu lors de cette marche avec cette dame. Que le monde pouvait être beau et immense. Même la dame était petite face à ces arbres immenses, ces montagnes ! Toute ces couleurs étaient belles ! Il se mit à rêver de toute ses choses là ! 'fin si on puis dire qu'il rêvait.
Des sons inconnus. Une voix inconnue encore. Une voix qui n'était pas celle d'une femme. Une voix qui ressemblait à celle de l'homme qui avait déboulé dans la fameuse pièce où il avait VU pour la première fois, où il avait crié. 'fin la voix n'était pas similaire mais le bébé fit le rapprochement car c'était une voix d'homme tout simplement.
Une autre voix. Qu'est-ce qu'ils pouvaient être énervant les adultes ! Le bébé commença à grimacer de frustration en gigotant contre la femme. Eh oui ! Quand un nouveau-né dort, il ne vaut mieux pas le réveiller car après c'est pour ses oreilles, hein. Il passa ses mains devant ses yeux en les frottant, devenant rouge.


Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn !
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