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[RP] Orphelinat Sainte Clothilde

--Elouan.


[Toujours au pied d'un mur, mais avec une princesse maintenant...]


Les yeux a moitié fermé pour supporter la douleur dans sa tête et les frissons qui le secouait, Elouan sursauta légèrement en sentant quelqu’un s’asseoir a coté de lui. Il ouvrit légèrement les yeux et offrit un petit sourire à sa princesse en la voyant là.
Il avait toujours des moments où il préférait être seul, où il ne voulait voir personne, sauf elle et… Rodrielle. Mais Rodrielle ce n’était pas pareil, elle savait ce que le gamin ressentait, elle avait connu elle aussi.
Avec Marine c’était différent, il se sentait rempli d’une mission a ses cotés. Celle de la protéger, celle de la faire sourire, celle de lui faire oublier les malheurs qu’elle avait pu avoir. Il ne savait pas pourquoi, lui le petit dur, le vaurien, le petit voleur égoïste, il se sentait le devoir a ses cotés de vivre pour elle. C’était l’amour lui avait expliqué Rodrielle, mais l’amour lui, il ne connaissait pas réellement.

Levant légèrement la tête il regarda Marine pour paraitre un peu plus en forme que ce qu’il n’était vraiment.


-Tu vas pas jouer avec les autres ? T’es malade toi aussi ? Tu t’es fait mal ?

Les mots étaient sortis tout seul, inquiet un peu quand même. Il avait vu la légère grimace de sa princesse, et il se souvenait des marques lorsqu’elle était arrivé de nulle part dans les écuries, il avait vu, mais n’avait pas posé de question. Devant ces choses là, le cœur parle plus que les mots, et quand on a vécu la même chose, on comprend très vite. Elouan avait compris.

-Tu sais… J’irais castagné le premier qui t’embête ! Mais pas aujourd’hui… J’crois qu’j’pourrais même pas me lever…

Et puis de toute façon il n’avait pas envie de se lever. Il était bien là, contre le mur. Le soleil le réchauffait doucement et puis il pouvait observer tout le monde sans bouger…

Johan.
[A l'infirmerie. Rodrielle - Ninoua - Johan]

Johan laissa un fin sourire s'étirer sur son visage lorsque Rodrielle lui adressa une remarque cuisante et pourvue d'une ironie acerbe. Il ne releva pas le propos fort d'un sarcasme fou, négligeant de se montrer confus ou offusqué. Et c'est avec une frivolité insoupçonnée qu'il étouffa une impulsivité qui n'aurait pu se montrer que nébuleuse et hésitante du fait de sa faiblesse corporelle. Sans doute aurait-il harangué une vive provocation et une accablante violence en d'autres circonstances. Mais face à une Rodrielle époustouflante pour qui il nourrissait un vif respect, il redevenait vulnérable et taisait ses pensées les plus sulfureuses et les plus obscures. Comme si d'un regard elle venait balayer ses plus anciens démons et comme si elle lui redonnait le caractère jovial et sémillant dont il était doté étant enfant.

Mais alors qu'il s'évanouissait dans des pensées futiles et que la douleur anesthésiait son bras, il remarqua une certaine agitation dans les couloirs de l'orphelinat. Éclats de rire et éclats de voix perçaient le calme de la bâtisse, et s'échappaient dans des jeux d'enfants et des murmures d'adultes. Il ignorait combien de temps il allait hanter les lieux, mais il ne manquerait pas de proposer son aide à Rodrielle pour la remercier du refuge qu'elle lui assurait. Professeur de pillage, de séduction ou de fabrication de faux certificats... Ses compétences risquaient de déplaire à sa tante. Mais tant qu'elle ne lui demandait pas d'expliquer aux enfants comment élever un troupeau de poneys, il était prêt à se plier à ses désirs et ses besoins. Par simple esprit de sacrifice bien entendu, les gamins représentant pour lui un fléau dévastateur qu'il méprisait plus que tout.

Johan secoua vivement la tête, comme pour reprendre ses esprits. Il oubliait l'essentiel, et les longues heures de cavales qui venaient de se dissiper. Un regain d'inquiétude s'empara de lui, faisant naitre de nouvelles interrogations. L'avait-on suivi? Était-il vraiment en sécurité à l'Orphelinat?

Rodrielle... On dirait qu'il y a de l'agitation dans les environs...

Il lui souffla cela comme la confession d'une angoisse dissimulée. Comme s'il attendait un "C'est normal, ne t'en fais pas". Ou encore un "Je vais voir ce dont il s'agit..."
Marineblanche
[ Au pied du mur avec son prince ]

Elle lui sourit. Elouan était différent des autres garçons et des autres enfants et ça la petite, elle l'avait remarqué dès leur recontre. Marine se sentait bien en sa présence , peut-être à cause du fait qu'ils ont vécu la même chose? Elle ne savait presque rien de son passé comme lui ne savait pas grand chose mais ils avaient devinés. 'fin c'était plus profond que ça. Ils avaient sentis seraient le mot le plus juste. Etait-elle amoureuse d'Elouan? Elle ne pouvait pas s'empêcher de rougir quand elle le voyait, elle voulait le voir tout en laissant sa liberté.
Malgrès qu'Elouan était un vaurien, elle savait qu'il était un garçon bien. Besoin d'être près de lui, de lui arracher un petit sourire. Marine Blanche ne pouvait pas expliquer ce qu'elle ressentait pour lui car elle n'avait jamais connu ça.
Jouer avec les autres, elle n'avait pas envie pour l'instant.


-Ze n'ai pas envie de zouer avec les autres et non, ze ne suis pas malade. 'fin pas pour l'instant.

Mais ça, ça ne saurait pas tarder car quand il y'a un enfant qui est malade, souvent les autres suivent derrière et puis Marine, elle tombait souvent malade aussi ! 'fin bien évidemment, elle n'était pas contente mais elle ne pouvait pas faire autrement. Pis la question si elle s'était fais mal...Elle ne répondit pas tout de suite puis elle ne pût s'empêcher de sourire quand il lui dit qu'il irait castagné le premier qui l'embêterait. Les filles aiment bien quand les garçons sont protecteurs.

- C'est gentil t'sais.

Elle savait qu'il était malade mais elle ne dit rien. Pas la peine de poser la question. Doucement mais sûrement, la main de Marine prit la main d'Elouan pour la serrer doucement.
Ninoua
[A l'infirmerie]



Elle avait selon toute vraisemblance mis la "paluche" où il ne fallait pas. Elle décala donc ses doigts de quelques pouces comme il l'avait si gentiment demandé.
L'agitation eut raison du sommeil de Guillaume toujours blotti contre elle. Le petit bout d'homme exprima son mécontentement à haute voix, histoire de prendre la mesure des murs qui seraient bientôt sa maison. Heureusement, l'infirmerie n'était pas loin, et le dénommé Johan fut bientôt allongé sur une couche. Ninoua dévoila alors l'origine du braillement en dégageant le nourrisson de sa cachette sous sa cape.


Ce n'est rien Guillaume, lui dit-elle d'une voix douce pour l'apaiser. Nous voila arrivés dans ta nouvelle demeure

La brune laissa les deux compères discuter, s'efforçant de faire patienter le petiot jusqu'à ce que la Dame Rodrielle s'adresse à nouveau à elle. A nouveau, elle sembla désemparée devant la situation mais y trouva vite une solution par un couffin inoccupé. Après un baiser dans le duvet qui faisait office de cheveux à Guillaume, elle déposa l'enfançon au creux de l'osier.
A cet instant, une jeune femme entra dans l'infirmerie. Ninoua reconnu sans mal l'infirmière qui l'avait aidé à mettre au monde le bout d'homme ici présent. De la revoir ici faisait ressurgir en sa mémoire le souvenir douloureux d'un accouchement difficile dont l'issue s'était soldée par la mort de la parturiente. L'apothicaire la salua et se demanda ce qu'elle faisait ici. Elle n'eut pas le loisir de lui poser la question qu'Amarante ressortait déjà.

La brune tourna finalement son regard vers celui, tatoué, de celle qui semblait diriger l'orphelinat. Elle lui devait à présent des explications


Il s'appelle Guillaume et il est né il y a deux semaines à l'Hospital du Pont du Rhône, à Lyon. Sa mère s'appelait Darkdivina ... Elle est morte en couche, suite aux hémorragies, après lui avoir passé au cou sa médaille aristotélicienne.
--Elouan.


[Avec ma princesse, les murs sont moins dur…]


Elouan esquissa un léger sourire en sentant la main fraiche de la fillette se glisser dans la sienne brulante et la serrer doucement. Il ne pouvait pas dire que ce contact le laisser de marbre, oh non alors. Bizarrement il sentait son cœur s’emballer, bizarrement, il ne voulait surtout pas qu’elle le lâche, lui qui d’habitude était réticent à ce qu’on le touche, lui qui d’habitude ne connaissait que le contacte des poings ou pieds sur sa peau… Cette main était…. Douce… Rassurante…
Oui Marine était particulière, et non, il ne voulait surtout pas qu’on la touche ou qu’on lui fasse du mal.


-C’est normal tu sais. J’aime pas quand on fait du mal aux autres… et a toi surtout…

Il avait murmuré les derniers mots de peur qu’elle les entende, peur qu’elle se moque aussi. Mais pourquoi se moquerait-elle après tout ? De tous les enfants présent, c’était la seule qui semblait avoir compris son passé, la seule qui ne lui posait pas plein de question comme les posaient souvent les nouveaux arrivant.

A son tour il serra à son tour la main de sa princesse avant de tenter d’étouffer une légère toux. Décidément, il se sentait vraiment bizarre le gamin… Etait-ce comme ça quand on était malade ? Il ne l’avait jamais été lui… Et le seul qu’il avait vu malade, était le vieux poivrot de sa ruelle, qui avait commencé a tousser un peu comme lui avant de mourir. Peut être qu’il allait mourir lui aussi…


-Dis ? Si j’meurs… Tu m’oublieras pas ?

Question bête, c’est sur, m’enfin bon, la fièvre parfois fait dire n’importe quoi.


Amarante.
- Demat Amy ! Ta une drole de façon d'parler toi ! C'quoi ça , Demat ?? Pis oui j'veux bien aller en cuisine moi. J'ai une faim de....une faim de géant !

Elle rit en entendant la petite ... Il était vrai que d'ordinaire on disait « bonjour », mais elle avait gardé cette habitude de la Bretagne.

Cela veut dire bonjour en breton

Elle sourit en voyant Perta se baisser lui aussi et proposer ses pâtes de fruits aux fillettes.

-Bonjour vous deux, vous voulez une pâte de fruit pour pouvoir patienté jusque la cuisine ? D'ailleurs on y va ?

Il en avait toujours dans ses poches et elle se demandait comment il faisait pour ne pas les dévorer ... D'ailleurs, elle en prendrait bien une ... Mais ce retint de lui en chiper une, elle verrait bien ce qui lui ferait envie en cuisine ...

-Mademoiselle la barbare, vous passez devant ?

Et de marmonner comme elle savait si bien le faire en se relevant ... Il allait perdre sa moustache s'il continuait ... Elle n'était plus en Bretagne depuis un certain temps et même si elle continuait à dire quelques mots, elle n'était pas barbare ... Et tous les bretons non plus ... Elle lui réglerait son compte plus tard et un sourire carnassier se dessina sur son doux visage ...

Oui on y va ... Allez tout le monde au réfectoire et on envahira la cuisine ... Le moustachu m'a donné faim avec ses pâtes de fruits ... Au passage je préviendrais Rodrielle d'où elle peut nous trouver ...

Et voilà un joli quatuor qui partit en sens inverse. Petit arrêt devant la porte de l'infirmerie qu'elle ouvrit doucement en passant la tête dans l'embrasure ...

Excusez-moi !! Rodrielle, quand tu auras fini, tu pourras venir nous rejoindre en cuisine ... Apparemment il y a une nouvelle venue que tu dois voir ...

Une fois son message transmis, elle referma la porte et continua jusqu'au réfectoire où elle fit entrer tout le monde ...

Voilà, installez-vous ...
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Créations de bannières ici
Marineblanche
[Contre le mur qui pourrait se transformer en petite douceur? ]

Au contact de la main chaude d'Elouan, son coeur s'emballa et ça, c'était une première pour la petite fille, son visage laissa apparaître une légère rougeur et comme lui, elle ne voulait pas lâcher sa main, un peu comme si elle osait lacher, elle partirait dans une dérive d'où on ne sait où.
C'était la première fois pour elle qu'un contact était agréable, rassurant et surtout qui ne lui faisait pas mal. 'fin si elle était troublée, Elouan l'était aussi et ça, ça la rassurait un petit peu. A l'origine, si Marine lui avait pris la main, c'était pour le consoler, pour lui montrer son affection mais jamais, elle n'aurait imaginé que ça ferait un pareil effet.


-Moi aussi, je ne veux pas qu'on te fasse du mal.

Elle ne supporterait pas qu'on lui fasse du mal à Elouan, elle n'osait même pas imaginer.
Marine esquissa à son tour un sourire mais un peu plus grand car il était là et il comptait beaucoup. Non, elle ne se moquerait pas lui parce qu'elle était trop attachée à lui. Son prince. Il était particulier. Différent. Mais c'était comme ça qu'elle l'aimait.
Il essaya d'étouffer une toux, elle le regarda de nouveau puis il lui posa une question qui...Comment dire? Fit ouvrir grand les yeux de la rouquine !


- Nan mais t'vas pas bien, hein ! T'crois que ze peux t'oublier, peut-être? Et pis façon t'as pas le droit de mourir parce que sinan ze vais te chercher et ze te ramène nan mais oh ! Pis façon, t'es juste malade ! Ca arrive, t'sais ! Ca guérit tout seul parfois mais d'autres fois, il faut des plantes. 'fin Rodrielle, elle sait peut-être t'sais.

L'était pas en colère la rouquine mais presque ! Et oui, s'il mourrait, elle irait le chercher où qu'il soit ! Bon, elle ne savait pas comment faire, hein mais elle trouverait bien un moyen, hein ! L'allait pas mourir l'Elouan nan mais oh ! Mais vu qu'il posa la question, elle se demanda elle-aussi s'il allait l'oublier si elle mourrait...

- Et si, je meurs...Tu m'oublieras, toi?
--Elouan.


[Un mur ou un nuage ?]


L’oublier ? Non mais quelle idée ?! C’était bien une fille pour penser ça. En même temps, comment on pouvait savoir si on pouvait penser a quelqu’un quand on était mort. Et puis d’abord c’était comment quand on était mort.

Le gamin fronça un instant les sourcils et reposa sa tête contre ses genoux tout en serrant un peu plus la main de sa princesse.


-Ben non j’t’oublierais pas, même si je voulais, je pourrais même pas. Pi je veux pas non plus.

Elouan repris sa respiration doucement, retenant une petite toux et leva la tête pour regarder sa princesse dans les yeux.

- Pi dis pas d’bêtise, t’peux pas aller chercher quelqu’un qu’est mort. C’est pas possible. Et si j’meurs, ben je t’attendrais.
Tu crois qu’on peut attendre les gens quand on est mort ? Tu crois que c’est pareil que quand on est vivant ?


Il en posait des questions le gamin, un peu intriguer quand même. Mais sentant la main de Marine dans la sienne il se rendit compte qu’il allait surement l’effrayer a dire autant de sottise. Il n’allait pas mourir, enfin pas tout de suite. Il n’avait pas encore eu le temps d’être grand et de se marier avec elle. Donc, mourir, c’était pas pour tout de suite.

-S’cuse moi, j’crois qu’j’dit que des bêtises. Tu diras rien a Rodrielle hein? C’est comme t’as dit, ca va passer tout seul, j’suis pas très malade. D’ailleurs… Tu veux qu’on aille se promener ?

Dans la vie, faut savoir arrêter de se morfondre et prendre le cochon par les oreilles, (A défaut de taureaux on prend c’qui traine !) Elouan devait se montrer comme il était d’habitude, même si…. Même s’il se sentait fatigué, malade et n’avait qu’une envie, s’allonger et dormir.
Mais voila, il avait trop chaud contre ce mur, et puis il ne voulait pas que Marine voit qu’il était trop malade. Alors tant pis, il ferait un effort pour la faire sourire aussi, un effort pour lui faire oublier certaine chose qu’il savait encrer dans sa mémoire.
Un sourire de sa princesse c’est tout ce qu’il demandait.


--Guillaume.



[ Infirmerie ]

Oh non ! Il n'était pas content et il continuait à brailler même quand la femme le dégagea de sa cape mais la voix qui lui était maintenant familière le calma et il cessa de pleurer enfin ! Il regarda autour de lui les personnes présentes avec ses petits yeux. Il se mit à observer la femme qui avait quelque chose à l'oeil, ce qui attira toute son attention. De son petit doigt, il montra en émettant des petits sons pour essayer de se faire comprendre mais Ninoua semblait quelque peu nerveuse et le déposa dans son couffin. Il aurait pu une nouvelle fois montrer son mécontentement mais finalement là où il était, c'était agréable et puis il pouvait avoir une vue d'ensemble, permettant d'observer des faits et gestes des personnes présentes.
Il reconnut la femme qui entra dans la pièce et il aurait bien voulu qu'elle vienne le voir mais elle partit ensuite donc de frustration, il fit une petite grimace mais très vite son attention fût attiré par son petit pied qu'il amena vers lui et qu'il toucha, il se marra ! 'fin bon, l'était bizarre le Guillaume mais il s'amusait bien comme ça ! Et puis, quand il se touchait le pied, ça le chatouillait donc aussi pour ça qu'il rigolait ! Il en oubliait presque les personnes présentes !
Avec son autre main, il prit la médaille Aristolicienne pour tenter de la mettre sur son pied, curieux mais enfaite quand il réussit, il trouva ça trop ennuyeux donc il s'arrêta.

Il décida donc de regarder les gens présents.
Marineblanche
[ Je parierais pour le mur de nuage... ]

Ouf ! Marine Blanche était rassurée, au moins si elle mourrait, quelqu'un penserait un peu à elle mais en même temps est-ce que si elle était morte, elle pourrait se rendre compte qu'il pense à elle? Surtout si en plus lui aussi est mort? Mais quand on mourrait, on allait où? Faudrait qu'elle demande à un Maistre ça ! 'fin bon là c'était mal barré, hein ! Il y'a aucun professeur dans cet Orphelinat ! Pas que ça lui déplaisait, hein ! Son attention retourna vers Elouan !

Et puis comme si elle s'y attendait, il dit qu'elle ne pouvait pas aller chercher quelqu'un qui mort ! C'est vrai quoi, en plus ! Ce n'est pas possible ! Erf ! ^'fin la mort était un mystère qui perturbait l'esprit enfantin de la petiote mais qui en plus, lui faisait un peu peur car elle n'avait pas idée de ce qui les attendait derrière.


- 'fin, ze ne sais pas si on peut attendre quelqu'un qui est mort t'sais ! Certains disent qu'il y'a le trou noir après la mort pis d'autres, ils disent qu'on va sur le Soleil et que c'est le Paradis ! Ou alors si t'as été trop méchant...bé t'vas sur la Lune ! Mais ça a l'air chouette la lune t'vois ! T'as dézà regarder la lune dans le ciel, dis? C'est beau !

En même temps, elle n'avait pas hâte de mourir, hein ! A tout les coups, ce serait ennuyeux et puis elle n'avait pas envie de quitter son Elouan. Ne rien dire à Rodrielle? Il était malade, pourtant... Donc elle prit un tout petit temps de reflexion avant de se décider mais elle ouvrit de grands yeux quand il lui demanda si elle avait envie de se promener ! Qu'est-ce que ça lui faisait plaisir qu'il lui demande ça ! Donc elle esquissa un sourire ! Pour sûr qu'elle en avait envie !

- D'accord ! Ze ne dis rien mais si t'es encore plus malade, ze dirais à Rodrielle. Et puis pour la promenade, c'est avec plaisir ! On va où?
Rodrielle
[Infirmerie]

Après avoir fait quelques gazouillis au bambin, Rodrielle retourna son attention sur son jeune neveu qui semblait toujours aussi mal en point. Comment le soigner ? Rodrielle savait bien plus se blesser, comme lui, plutôt que de panser des plaies. Elle avait donc attrapé un chiffon propre et commençait à nettoyer tant bien que mal les blessures de Johan lorsque la porte s'ouvrit devant Amy et les visiteurs. Rodrielle leur sourit, fut étonnée de voir que sa jeune Amy connaissait Ninoua mais n'eut pas le temps de répondre que déjà elle partait. Rapide, la jeune bretonne ! Puis ce fut au tour de Ninoua d'expliquer la raison de sa présence ici, tout comme de celle de l'enfant.

Pauvre enfant... Évidemment, cela va de soi qu'il peut rester ici... Et puis je pense que vous êtes venu pour me l'amener.

Un sourire, puis un regard vers le bébé qui semblait s'amuser. Un bébé ne sera pas de tout repos, ici... Comment allait-elle s'en occuper ?

N'ayez crainte, nous nous occuperons bien de lui, je vous en conjure. Mais pour l'instant, il faudrait s'occuper de notre malade.

Un sourire pour les deux jeunes gens dans l'infirmerie. Johan lui parla d'ailleurs de personnes qui se trouvaient dans les environs... La Tatouée fronça les sourcils et s'apprêta à répondre lorsqu'Amy fit une nouvelle apparition. Une nouvelle venue, encore ?! Rodrielle remercia la jeune bretonne et se tourna vers Johan avec un sourire malicieux.

Tu vois, Tesoro, je pense que ces personnes ne sont que des nouveaux enfants ou de nouveaux visiteurs. Alors reposes-toi, veux-tu ?

Elle lui déposa un bisou sur le front puis se tourna vers Ninoua.

Puis-je vous demander d'aider mon jeune neveu à panser ses plaies ou, s'il le souhaite, à aller manger en cuisine avec Guillaume ? Je vous y rejoindrai dans quelques minutes.

Elle attendit la réponse, s'excusa une énième fois puis grimpa les marches en direction de son bureau.

[Bureau - Avec Leylie]

Et effectivement, une jeune femme se trouvait devant la porte de son bureau, attendant patiemment qu'on lui ouvre.

Buongiorno !
Excusez-moi de l'attente, demoiselle. Je suis quelque peu débordée depuis quelques jours... Je suis Rodrielle, la directrice. Enchantée ! Que me vaut l'honneur de votre visite ?


Puis, enfin, un sourire courtois, pour cacher son angoisse naissante sur le nombre de personnes qui l'attendait ici.

_________________
--Rose.des.sables


[Quelques mois avant l’arrivée à l’orphelinat.]

Marie madeleine D*** nous jury populaire vous reconnaissons coupable d’empoisonnement en la personne de madame ***. C’est ainsi que s’exprimait le juge improvisé. Et d’actes de sorcellerie contre son héritier ! Et, après aveux de votre part, qui nous fut difficile de vous arracher. Nous vous condamnons à la mort ! *La mort, la mort, répétait l’écho.* Vous serez enterrée vive dès l’aube, que le Très Haut ait pitié de votre âme damnée, car ici-bas, nous n’en avons les moyens.

Mais où était-il lui ? Où était-il ? Qu’importe les souffrances, les douleurs du moment que son regard se posait sur moi. Mes lèvres sont restées closes pour le protéger. Ma gorge à cent fois expulsée des horreurs, des cris, mais jamais ma bouche n’a formulé son nom. On en a dit des choses, on m’en a fait avouer aussi, mais ma promesse est restée intacte. « Oui, je l’ai tué. Oui, je recommencerai. Mais je l’ai fait par amour votre honneur. Comment lui refuser alors que son souffle était contre ma gorge. Le renier lui alors que sa mère était déjà mourante ? Je n’ai fait que mon devoir et si je meurs… » si je meurs ? Il a promis de venir me sauver, il l’a promis pour que nous soyons enfin réunis. Mais où est-il ?

Je n’écoute pas la sentence qui résonne pourtant. Je n’entends pas la foule qui crie* pendons-la ou brulons-la, c’est une sorcière* Mon corps est mal en point, mes muscles arrivent à peine à se bander pour que je puisse rester debout, digne. Mon visage est inexpressif, pourtant mes yeux ne cessent de s’agiter. Lui seul peut me donner la force nécessaire à l’attente. Mais dans la masse, je ne vois rien, mon regard se trouble. Il n’est pas venu…

Et après…après…


[Devant l’orphelinat, avant de passer les grilles. Nouveau départ ?]

Rose, c’est comme cela que s’appelait la pauvre femme que j’avais rencontrée sur le chemin. Une femme qui avait dû être tendre et charitable avant qu’on ne la torture à mort. Pour quelques pièces, pour peu on l’avait sauvagement attaqué. Quel humain peut s’avilir à ce point ? J’ai bien tentée de la sauvée mais elle avait perdue bien trop de sang et je le voyais bien, que l’envie de vivre n’y était plus. Je n’ose imaginer les sévices qu’elle a subis, comme j’occulte les miens. Mais cela, c’est du passé, l’autre est morte un matin d’automne. Et c’est comme cela que je m’appelle à présent. Peut-être que si elle n’était pas morte, je ne serais pas ici, à sa place, mais le malheur des uns fait le bonheur des autres.

[Devant la porte]

Les grilles sont franchies. Je devrais peut-être m’en retourner. Il n’est pas encore trop tard. Mes pas inlassablement me conduisent vers ce qui doit être fait. Pour elle. Pour moi. Pour ma rédemption ? Peut-être.

Alors, je tape, je compose mon plus joli sourire, je tiens à la main une petite valise de voyage. Je n’ai rien de plus, ainsi que quelques pièces qu’il me reste d’un précèdent emploi. Et je me présente à la porte pour cet emploi pour lequel Rose voulait postuler. Infirmière dans un orphelinat. Je retourne vers mes premiers amours, enfin, si on me donne ma chance mais j’ai gardé avec moi les lettres de recommandation de cette autre, elles me serviront.
Ambre.
[Du couloir à la cuisine]


Les deux adultes se présentèrent aux petites en s'abaissant face à eux. Oh que c'était bien ça ! Pour une fois que des adultes devenaient aussi petits qu'elle, elle allait en profiter un chouilla ! La blondinette leur sourit alors, en laissant Aussalia parler en premier, puis se présenta à son tour :

Moi Ze m'appelle Ambre et z'ai 6 ans ! On devait aller promener avec M'dame Rodrielle mais elle a du monde en fait... Alors ben z'étais dehors et Aussalia ben elle voulait entrer... C'est pas compliqué en fait, hein ?

Un nouveau sourire puis Ambre attrapa la pâte de fruit que Pertacus lui tendait en le remerciant. Puis elle sautilla lorsqu'ils proposèrent d'aller en cuisine.

Ah oui oui oui ! Moi zaussi z'ai faim ! Pis soif aussi un peu en fait.

Elle attrapa la main de Pertacus et avança vers la cuisine, puisqu'elle savait où elle se trouvait. Elle fit un sourire à Aussalia, qui se voulait rassurant, puis entra dans la cuisine lorsque les adultes le permirent. Une fois dedans, elle lâcha la main de Pertacus puis alla s'assoir sur un siège, invitant sa nouvelle copine à faire de même.

Alors on manze quoi ?!
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Garrett
[Le prof est de retour !]

Le blondinet borgne était partit avec Nayièl après le spectacle et s'était fait embauché en tant que prof, quelle galère ! Qu'allait-il bien pouvoir enseigner aux pensionnaires ?
Il entra, la grille était passée et une jeune femme se tenait devant la porte.
Garrett lui adressa donc un sourire et s'inclina pour se présenter.

Bonjour Mademoiselle, Garrett S. Floright, enchanté ! Vous venez voir Rodrielle ?

Vue de dos, elle avait l'air d'une jeune femme saine d'esprit... Vue de face, le blondinet remarqua de suite qu'elle n'était "pas comme tout le monde". Enfin, il pouvait parler lui avec un oeil gris aveugle et l'autre bleu encore valide !
Montrer ce genre de pensée était très déplacé, le professeur soutenu donc son sourire et toqua à la porte pour voir si quelqu'un allait ouvrir ou s'il fallait entrer.
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Personne ne va t'empêcher de sourire !
Elicas
Un soldat périt sur le champs de bataille, il arrive alors aux portes du Paradis où il rencontre dieu. Il dit à dieu: "Seigneur, je sais que j'ai fait de mauvaises choses dans ma vie, je n'en suis pas fier et si vous décidez que je mérite l'enfer, je n'aurais rien a y redire". Dieu s'approcha du gardien de la porte du Paradis et lui dit : " Laisse-le entrer". Le gardien confus lui demanda pourquoi, Dieu répondit:" Cet homme ira au paradis, car il a déjà vécu l'enfer".

A quelques lieux de Genève se trouvait l'armée '' Evit Enor Breizh'', mené par Monseigneur Killdragon. La nuit s'approchant dangereusement les milites eurent l'ordre de planter les tentes. Mais ce fut sans savoir que cette nuit n'allait pas être de tout repos, loin de là. Après tout que pouvez craindre une armée de valeureux croisés ? Pas grand chose. Un silence surprenant berça Elicas qui ne se fit pas prier pour s'endormir. Tout était réuni pour effectuer une nuit réparatrice sauf que le destin ou le Très Haut, en décida autrement.

-Aux armes !! Nous sommes attaqués !

A peine ces mots furent prononcés que le Cadet Breton se saisit de son épée ainsi que de son bouclier pour aller constater l'étendu des dégâts. La plupart des croisés menaient à présent leur combat, et celui d'Elicas ne se fit pas attendre. Un homme lui tomba dessus, par surprise. Ce même traître lui asséna un vicieux coup derrière la tête. N'ayant pas de casque, le brun se sentit faiblir et lâcha ses armes contre son gré. A son réveil, les saignements provoqués par le coup de pommeau s'étaient stoppés. Pour son plus grand malheur son bouclier avait disparu, il ne put retrouver que son épée, ''Snaga". Prenant l'initiative d'aller chercher de l'aide, Elicas scella un destrier et s'en alla a la recherche du moindre signe de vie. Après quelques heures de recherches, quelques tournants, quelques maisonnettes, le balafré tomba nez à nez sur un bâtiment où était inscrit ''Orphelinat Sainte-Sainte Clothilde". Le balafré descendit tant bien que mal de ''Rajnee'', et se dirigea vers ce qui semblait être la porte d'entrée. Hélas, sa tête le lança de nouveau et le sol se déroba sous ses pieds..

Est-ce que quelqu'un passerait dans l'coin ? Telle est la question.


-Excusez-moi Monseigneur, j'ai échoué..
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