Pattricia
[Retour d'une rouquine ivre et batailles en tout genre...]
La Vindicative n'avait pas trop eu le temps de répondre à Mari que celle-ci s'était écroulée sur sa couche. Un peu interloquée, elle la regarde cuver et lance un de ses soupirs "patochiens" célèbres dans tous le P.A. Finissant de se harnacher pour le rassemblement des troupes, elle sort, la laissant se reposer au maximum avant le début des combats et rejoint le reste de sa section pour la harangue journalière des officiers.
Bien plus tard, alors que son équipe avait mangé et enfourché monture, Pat lance l'ordre de départ après un regard en coin à la Rouquine qui semble un peu barbouillée.
Le convoi long à n'en plus finir s'était lancé vers la plaine d'Annecy. Complètement relâchée, Pat laisse sa jeune jument suivre le flot des montures en tout genre. Mari est à sa droite, comme toujours, et le jeune Granfrere suit derrière, jetant des regards curieux au loup et à la buse qui font de longs allers/retours, disparaissant par moment sur les flancs de l'armée.
La vindicative sourit, fermant les yeux, elle suit par la pensée l'avancée puissante et presque féline de Truffe dans le sous-bois, l'imaginant à l'arrêt reniflant une odeur suspecte, repartant en faisant un grand détour, le poil légèrement hérissé par la présence un peu trop proche de l'ennemi. Vindic elle, est au-dessus des cimes des conifères et envisageant les positions de l'ennemi, alertant le loup par un rase-motte silencieux lorsqu'il se montre trop téméraire.
Oui... Elle va se battre et pourtant elle sourit. Elle connait leur manège par cur et ne s'en inquiète pas. Quand le cri d'alerte du rapace fuserait, elle ferait passer le mot. Au botte à botte avec la rouquine, comme toujours, la chef de section, alias la Chefffeuuu, se perd dans ses pensées, étrangement étrangère à l'excitation qui se dégage de ses congénères. Peut-être l'habitude de rester en planque pendant des semaines, peut-être les changements douloureux dans sa vie, allez savoir...
Le signal donné, les trois jeunes gens descendent de cheval, planquent leurs montures et se positionnent comme il leurs a été demandé. Petite montée d'adrénaline, vérification de la prise de son épée, resserrage de l'attache du bouclier et soudain le silence... Ce silence qui précède les grands affrontements, les cris, les charges, les coups, les morts...
Tout se passe très vite, Mari se met en protection et attaque autant qu'elle peut, les épées s'entrechoquent, les boucliers font leur office, chacun campe sur ses positions. De leur côté, Granfrere et Pat sont dos à dos, la jeune femme affronte une jolie brunette, pas bien grande mais avec de l'énergie à revendre. Plus tard la vindicative dira que la jeune fille manquait de technique mais que, si son adversaire avait eu plus d'expérience, l'issue du combat aurait été plus qu'incertaine. Le corps s'est écroulé, Pat n'a pas le temps de s'en inquiéter, toute à la suite de la bataille.
Granfrere réussit à se débarrasser de son dernier adversaire, Mari a protégé sans fléchir leurs arrières et le cor a sonné. Laissant derrière eux le champ de bataille, les jeunes gens s'en retournent et rejoignent le gros des troupes pour retourner au camp.
Bien plus tard, le rapport à ses supérieurs fait, les animaux et les membres de sa section restaurés et prêts pour un peu de repos, la môme au loup s'éloigne pour s'avancer et regarder au-dessus des palissades. Le soleil couchant éclaire les remparts d'Annecy et de murmurer
- Demain Nash, demain...
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La Vindicative n'avait pas trop eu le temps de répondre à Mari que celle-ci s'était écroulée sur sa couche. Un peu interloquée, elle la regarde cuver et lance un de ses soupirs "patochiens" célèbres dans tous le P.A. Finissant de se harnacher pour le rassemblement des troupes, elle sort, la laissant se reposer au maximum avant le début des combats et rejoint le reste de sa section pour la harangue journalière des officiers.
Bien plus tard, alors que son équipe avait mangé et enfourché monture, Pat lance l'ordre de départ après un regard en coin à la Rouquine qui semble un peu barbouillée.
Le convoi long à n'en plus finir s'était lancé vers la plaine d'Annecy. Complètement relâchée, Pat laisse sa jeune jument suivre le flot des montures en tout genre. Mari est à sa droite, comme toujours, et le jeune Granfrere suit derrière, jetant des regards curieux au loup et à la buse qui font de longs allers/retours, disparaissant par moment sur les flancs de l'armée.
La vindicative sourit, fermant les yeux, elle suit par la pensée l'avancée puissante et presque féline de Truffe dans le sous-bois, l'imaginant à l'arrêt reniflant une odeur suspecte, repartant en faisant un grand détour, le poil légèrement hérissé par la présence un peu trop proche de l'ennemi. Vindic elle, est au-dessus des cimes des conifères et envisageant les positions de l'ennemi, alertant le loup par un rase-motte silencieux lorsqu'il se montre trop téméraire.
Oui... Elle va se battre et pourtant elle sourit. Elle connait leur manège par cur et ne s'en inquiète pas. Quand le cri d'alerte du rapace fuserait, elle ferait passer le mot. Au botte à botte avec la rouquine, comme toujours, la chef de section, alias la Chefffeuuu, se perd dans ses pensées, étrangement étrangère à l'excitation qui se dégage de ses congénères. Peut-être l'habitude de rester en planque pendant des semaines, peut-être les changements douloureux dans sa vie, allez savoir...
Le signal donné, les trois jeunes gens descendent de cheval, planquent leurs montures et se positionnent comme il leurs a été demandé. Petite montée d'adrénaline, vérification de la prise de son épée, resserrage de l'attache du bouclier et soudain le silence... Ce silence qui précède les grands affrontements, les cris, les charges, les coups, les morts...
Tout se passe très vite, Mari se met en protection et attaque autant qu'elle peut, les épées s'entrechoquent, les boucliers font leur office, chacun campe sur ses positions. De leur côté, Granfrere et Pat sont dos à dos, la jeune femme affronte une jolie brunette, pas bien grande mais avec de l'énergie à revendre. Plus tard la vindicative dira que la jeune fille manquait de technique mais que, si son adversaire avait eu plus d'expérience, l'issue du combat aurait été plus qu'incertaine. Le corps s'est écroulé, Pat n'a pas le temps de s'en inquiéter, toute à la suite de la bataille.
Granfrere réussit à se débarrasser de son dernier adversaire, Mari a protégé sans fléchir leurs arrières et le cor a sonné. Laissant derrière eux le champ de bataille, les jeunes gens s'en retournent et rejoignent le gros des troupes pour retourner au camp.
Bien plus tard, le rapport à ses supérieurs fait, les animaux et les membres de sa section restaurés et prêts pour un peu de repos, la môme au loup s'éloigne pour s'avancer et regarder au-dessus des palissades. Le soleil couchant éclaire les remparts d'Annecy et de murmurer
- Demain Nash, demain...
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