III - La Noisette Sarcastique en politique poitevine

Lors de l'un de ses passages furtifs dans la ville où elle résidait, Nessty découvrit une affichette relative à une histoire de médaille. A la lecture, elle en conclut qu'une fois de plus le conseil municipal de Niort cherchait à s'autocongratuler pour sa longue main mise en ces lieux. Elle commença à démonter la chose pleine d'aberrations, avec son tact habituel.

L'une de ses phrases mythiques au cours de ce débat est :

"... quand on pond quelque chose en grande pompe et qu'on vient mettre en avant que ce fut en s'élargissant le fion, on assume en silence poussins ou défections pour le bien du poulailler !"

A force d'entendre la Vilaine et sa blonde râler devant les panneaux d'affichage après les âneries pondues par la bande de Baudets poitevins à la tête du comté, ils se décidèrent enfin à ouvrir un lieu réellement publique pour répondre au peuple poitevin.

Point burlesque : la tentative d'arrestation de la Vilaine après la prise de la mairie de Poitier : à défaut de recourt, elle usa d'une de ses noisettes comme projectif sur le potron de la soeur du comte. (Scandale HRP de la part de la joueuse)

La Vilaine décide de se lancer dans des élections comtales à 2 jours du début des votes. Elle qui déteste se mettre au service de l'administration, la voici à la tête d'une liste, sans programme, avec les plus grands râeurs et les plus belles chieuses du Poitou, et, surtout à tenir la plus grande buvette que le Poitou n'ait jamais connu. Le tout dans la plus grande convivialité et les rires.

Le jour J, Nessty ne put pas valider la liste car la veille fut trop arrosée. Malgré 1 jour complet de votes de perdu, la liste remporta 30.2 % des voix. Un véritable succès pour une bande de novices en politique mais point en concours de chopines.

Nessty fut nommée procureur sans avoir donné son accord. L'intégralité de son mandat fut parsemé par la mauvaise fois de son adversaire qu'elle baptisa rapidement le Ptit Hi-Han.

Si la Vilaine et ses acolytes n'avaient pas un peu animé les élections, l'ennui aurait été au rendez vous.

L'on constate que dès le lancement des élections, Petitjehan tête de liste ne daigna jamais répondre aux questions de sa concurrente. Il avait en effet passé 2 mois à réunir des poitevins de renom, fusionnant même plusieurs listes pour s'assurer la réussite de ces élections. Malheureusement la Vilaine causa la surprise et le "comt" Ptit Hi-Han lui en voulut à mort.

La gueuse impétueuse dans toute sa splendeur. Ayant finalement accepté le poste de procureur du Poitou, Nessty se mit réellement au travail.

En tant que bonne Vilaine assoiffée de justice, elle avait remarqué que la police méconnaissait totalement les magnifiques procédures auxquelles elle devait se conformer. Elle découvrit également qu'il existait une forme de corruption : la perception des amendes pour les infractions mineures et sans procès n'était pas suivie rigoureusement et cette somme tombait dans les poches de policiers et non dans celles des victimes ou du comté. Elle décida donc d'ouvrir le débat au conseil comtal. Mais comme elle ne voulait point marcher sur les plattes bandes de ses collègues, un peu mous certes, elle tenta de les faire participer en les haranguant constamment en lieu et place du comte Ptit Hi-Han qui se montrait plus qu'absent dans son propre conseil. Il fallut des semaines pour que le CàC Ventrachoux comprenne qu'il devait publier les mandats faits aux flicaillons de chaque ville, il en fallut encore plus pour que le prévôt se décide à faire une corrélation avec les dossiers ouverts par sa flicaille.

Résultats :

- une "grève" fut organisée par la flicaille pour demander la démission de celle qui gènait tant ;

- le procureur du Poitou fut destitué pour être remplacé par un membre du conseil absent ;

- un nouveau décret relatif à aux amendes fut promulgué après la fermeture sans préavis du conseil à la Vilaine ;

- un procès d'intention fut lancé par le Ptit Hi-Han à l'encontre de Nessty, sans justification de l'acte d'accusation (pour avoir mis en narration ce lien)

Les tribulations de Nessty devenue procureur et les malheurs du greffier qu'elle malmenait sans cesse lors de ses réquisitoires.

La Vilaine fut brigandée mais trouva tout de même la force de mettre en procès 9 flicaillons s'étant trémoussés devant son bureau pour annoncer une "grève" qui allait mettre la sécurité de son cher Poitou en danger. Elle ignorait alors que cette "grève" était probablement commanditée par le comte Ptit Hi-Han lui même.

Barnabas le greffier fut considéré comme étant à la botte de son tortionnaire à chignon, à un tel point qu'il fut agressé dans le cadre de sa fonction par le prévôt. S'en suivit un étrange procès que le comte refusa dans un premier temps, considérant que ce petit être malingre et hideux n'avait aucun droit de vie puis en le traitant comme un coupable et non une victime. Le verdict condamna à juste titre le prévôt et celui ci en tient encore aujourd'hui rigueur à Nessty. (confusion flagrante entre PNJ / personnage IG / joueur)

La fameuse "grève" lancée en 1457 ! Un flicaillon haineux organise en toute impunité une manifestation irrespectueuse à l'encontre d'un haut fonctionnaire et est soutenu par le comte Ptit Hi-Han. Ce dernier lui demande au final de se taire pour éviter qu'il ne se fourvoie sans cesse.

La Vilaine oeuvrait de façon à ce que la prévôté tienne convenablement ses dossiers pour éviter de tous les retourner au moment de la mise en procès, tel était le droit conféré à un procureur. Or, elle interpelait depuis toujours les policiers avec le terme de "flicaillons" et avait mis le doigt sur le détournement des amendes perçues hors procès. C'est donc tout naturellement que les ripoux se rebiffèrent contre celle qui les secouait un peu de trop, demandant une démission qu'elle n'accorda jamais et faisant plier un comte sans pices qui se fit un plaisir de destituer sans préavis le procureur décrié. L'un des membres du conseil ayant participé à l'arrêt de travail de toute la prévôté, mettant ainsi en danger tout un comté et étant sous couvert d'un procès pour haute trahison, reçut même la gratitude du comte aux braies vides pour sa participation passive à ce mouvement. Parmi les grévistes cités se trouvaient des personnes hors Poitou ou n'ayant jamais donné leur accord à la signature.

Nessty étant allitée suite à un brigandage, elle ne put assister au débat et l'on vit des personnes n'ayant jamais croisé la gueuse venir témoigner contre elle. Un magnifique pugilat publique dans lequel l'effet de masse engendre haines et mensonges. Le messager de Nessty et le pauvre greffier Barnabas venant également dénigrer le procureur furent tous deux pris à partie comme s'il s'agissait de la gueuse elle même.

Barnabas le greffier s'inquiétait de voir, qu'après la destitution de Nessty en tant que procureur, la cour de justice poitevine était totalement à l'abandon. Juge et nouveau procureur étaient partis en retraite sans prévenir et le comte Ptit Hi-Han ne s'en préoccupait guère.

Ceci finit en nouveau pugilat, oubliant les intérêts du Poitou et de son peuple. Le pauvre greffier fut traité comme s'il avait été la Vilaine personnifiée.

Un jour, dans le secret le plus absolu, un nouveau procureur fut nommé. Le juge étant la tante du comte, resta le reste de son mandat en retraite sans se soucier du devenir des victimes et des accusés.

Ou tout l'art d'un lâche au pouvoir qui n'a jamais su être un meneur d'hommes et qui se plaisait à intriguer odieusement.

La Vilaine s'était retirée de toute vie publique, dégoutée par la politique d'un autocrate aux braies vides. Elle partageait son temps entre couvent et pêche quand elle apprit qu'elle avait été mise en procès par le comte Ptit Hi-Han lui même. L'on ne connut jamais la réelle accusation (un lien mis en narration) dans ce procès qui tourna au pur procès d'intention. Un faux appelé annonce du comte fut produit comme preuve, note qui n'était autre qu'un discours du comte au sein du conseil et auquel la Vilaine avait refusé d'assister.

Le verdict fut rendu en tout équité et l'ancien procureur fut relaxé au grand damne de ses détracteurs.