Masquer le menu

Iasvana


RP profile

Auparavant, mes parents, mon grand père, ma jeune soeur et moi mesme, étions des gens du voyage. Vivant sur la bonté des autres manants, nous changions toute saison de ville pour pouvoir continuer à survivre. Nous étions donc la plupart du temps sur les chemins, et cela qu'il vente, neige ou pleuve.
Mon père gagnait quelques deniers en tissant des paniers, vendu par la suite sur le marché avec les onguents et potions faites pas ma mère de son costé. Il se faisait embaucher comme journalier, mais il n'aimait pas cela... Estre sous les ordres du fermier était pour lui désobligeant. Ainsi, il nous menait plus volontiers comme tout vagabond qui se respecte marchander et mendier.
Ma mère m'apprit les curations par les plantes, cognoissance qui devait se transmettre de génération en génération. Sur ce point je me révélai avide d'apprendre et les herbes, leurs associations, leurs effets et leurs gousts n'eurent bientôt plus aucun secret pour moi. Ma mère avait aussi trouvé une idée bien moins morale pour nous faire rapporter de l'argent facilement... Sans en parler à mon père, elle se fit femme de métier.

Un jour, alors que j'allais quérir chastaignes dans la fraischeur matinale pour la pitance, nostre carriole prit feu. De cette journée, ma mémoire se rappelle peu de chose, sinon que mes parents, encore endormis mortirent ardés. Image du feu à jamais gravée dans la teste... Et, dans l'agitation du moment, la séparation de deux sœurs...
Mon grand père et ma petite sœur qui étaient très liés par cet amour des chevaux, ne me retrouvèrent pas et partirent tous deux vers d’autres contrées.

Quand à moi, jouvencelle de quinze ans, un curé me recueillit, voyant dans le tragique accident et le fait que j'y avais survécu, un signe du Très Haut. Il m’apprit à lire et à écrire.
De mon conté j’expérimentais tout mon savoir dans les plantes médicinales en les testant sur moi… J’acquis l’avantage de la cognoissance par l’expérience.

Le prestre mourut de vieillesse quelques deux années plus tard, et sur ses recommandations, j’arrivais à Belley, village de son enfance.

A cet instant vous me demanderez : « Et son grand père ? Et sa petite sœur ? » Dame destinée nous avaient séparés… Ma jeune mémoire savait bien qu’une bachelette ne pourrait me reconnaistre… Aussi, je restais à espérer qu’un jour, par aventure… Ou alors comment espérer vainement…

J’arrivais dans Belley le 31 octobre 1454. Je vous avoue avoir été enchantée dès le début. En effet, à peine installée, des manants plein de bonnes intentions m’ont joilé à merveille; J’envoie céans mille merci aux habitants perpétuels des tavernes !

Conseillée par moult suzerains (ne cuider en rien que j’exagère !) j’allais voir le conseiller du conte pour qu’il m’aide à devenir paysanne le 12 novembre. Il s’esbaudit avec excès que j’intentionne cette ascension et en échange de toutes mes économies, il m’offrit une parcelle de blé de taille généreuse. Je passais donc d’une bicoque délabrée à une petite chaumière… Ouf ! Pas trop tôt !

Je découvrais donc l’agriculture et passais mes journées à trimer sous un soleil flamboyant dans le seul but de pouvoir ripailler. La première récolte aidant, je me permis enfin de prendre un peu de bon temps… Le soir, après ma journée de dur labeur, je retrouvais donc mes nouveaux amis, habitants de Belley. Ils furent tous plus accords les uns que les autres.
Et l’on ne s’ennuyait pas en taverne ! Entre fatrouilles, cours hasardeuses, batailles et j’en passe, il était rare que je ne termine pas ivre et bégante !

Une vèpre, alors que la semaine tirait à sa fin, j’entrais dans la taverne comme d’habitude… et fut alors éblouis par la prestance d’un jeune soldat : Chiwi.
Il commença à me conter fleurette et je sus alors qu’il était fait pour moi, enfin que j’étais faite pour lui… Enfin voilà quoi…
Un moi de romance, un autre entamé… que la vie était belle à son costé !

Dans le mesme temps, je commençais à m'inscrire un peu dans la société de la bourgade. Je devenais marraine d'un jeune vagabond, et le maire, mon ami MandrevonRichtofen me nomma aide aux vagabonds, en tant que suppléante.
Je fus aussi tavernière au chti, ce qui me permit de me faire de nombreuses cognoissances.

Toujours au costé de Chiwi, et pour fester l'anniversaire de de nos deux mois ensemble, nous décidasmes un petit voyage. Mais le soir de nostre départ, le vendredi 16 février de l'an de grasce 1455, sur un coup de teste, nous voulusmes déménager. Mon courroux était grand de délaisser ainsi le village de mes solas : Belley. Mais je comptais bien faire de Sion la nouvelle ville de mes projets, et pour cela, je me devais de saisir la pierre au vol : je changeais d'hostel... Je devenais sédunoise et j'adorais ce nom !

La Confédération Helvétique fut encore plus joillante que je n'osais l'espérer. Tous, là bas, étaient d'une joie de vivre incroyable. Je me fis de nombreux amis... Je devins de nouveau marraine, du petit Renant_Jean, qui faisait toute ma fierté. J'acquis aussi une femme faucon, Dame Ména, qui s'avéra estre une beste affective et vive. Je trouvais un pendacol d'argent au détour du verger et il ne quitta plus mon cou. Je fis aussi partie du conseil municipal, en tant que conseillère aux purotins. J'aidais une femme à mesttre son enfant au monde, et fut donc heureuse que mon expérience en la chose puisse estre utile.
Mais au bout d'un mois à peine passé dans cette nouvelle ville, et bien que je m'y sentisse à mon aise et que j'étais loin de m'ennuyer, le destin vint à ma rencontre... Enfin, bien grande phrase que celle-ci... Je décidais de retourner habiter dans le village qui m'avait si bien accueillit... Belley... Pourquoi ? Mhhhh... Bonne question, et nombreux de mes nouveaux amis me l'enquèrent. Mais je n'avais pas de réponse, je sentais que je devais y retourner... Tout simplement...
Et malgré les reproches, mon départ était annoncé et je convoyais. Derechef, je déménageais donc, et je dois avouer que la seule qui tenta de me retenir fut la soeur de Chiwi, mon amie de toutes saisons, Niac.
Je me réinstallais à Belley qui s'avéra à la hauteur de mes souvenirs. J'avais abandonné ma vie de sédunoise pour redevenir belleysane, mais j'y avais sans doute perdu... Chiwi était bien décidé à rester à Sion, et il me le fit clairement sentir... Première déception... Car voilà que cela faisait trois mois que nous étions ensemble et la flambée si attachante du début parvenait parfois à mortir... Je la ranimais mais il me semblait estre seule à y ajouter fouaille.

J'ouvrais une taverne, la Bolée Belleysane. Mes économies y passèrent... Mais peut importais, me sentais bien... Et j'attendais avec impatience de pouvoir de nouveau redevenir celle que j'avais été avant de partir pour Sion : une pucelle intégrée à la vie du village...

A cette époque, je recommençais à penser à ma soeur : se souvenait-elle de moi ? Savait-elle seulement que j'existais ?

Le soir du 2 avril 1455, ma relation avec Chiwi prenait fin... Et nous ne nous quittions pas en très bons termes...

Navrée, je me mis alors à voyager quelques peu, dans les entourages... histoire de rencontrer vilains et d'occuper esprit. Les tracs m'appelaient, comme ils l'avaient fait pour mon père.
Une brume, complaignante en taverne par cette rupture, gargottant à tout va, une damelette fut plus prompte que les autres à me consoler... Elle s'appelait Chl0é, habitait tout comme moi Belley. So grand père était mort il y avait de cela quelques années... Ses parents avaient disparus dans un incendie... J'avais retrouvé ma petite sœur !

Un nouveau brin de soleil vint éclairer ma vie : mon ami de longue date, Mandredvonrichtofen et sa compagne, DeliKatesse, me firent marraine de leur premier fillot, Axel, que j'avais aidé à venir au monde.

Preste pour un nouveau départ, je devins conseillère aux vagabonds le 25 Avril. Et tost, nommée Tribun du peuple par nostre maire Dame Azalée, ce qui officialisa ma fonction, j’ouvris mon bureau. Je pris un nouveau filleul, puisque malgré les apparences, les parrains étaient difficiles à trouver.
Et pourtant, cette façade de femme enjouée et preste à toujours aider quiconque était ternie en arrière plan... Certes j'avais moult choses à faire entre gestion de ma taverne, voyages et mon nouveau rosle de Tribun... Mais il me manquait cette affection masculine... Destin, destin... Qu'attendais-tu ?

Et puis, vint un jour terrible... Je reçus la lettre la plus terrifiante qu'il m'arriva jamais de lire... D'une manante inconnue... Elle m'apprenait mortaille de ma petite Chl0é... Cette dernière avait aidé une femme à s'échapper de houliers, et alors que l'autre avait survécu, ma soeurette avait péri. Désespoir, sentiment de vide, courroux... J'avais reçu cette missive le 30 Mai. Jour noir.

Mais malgré tout, la vie continuait... Mesme j'y j'avais du mal  à le comprendre. Et c'est ce moment que choisit mon cœur pour battre de nouveau plus fort, plus vite, quand un valet entrait dans mon champ de vision... Pas n'importe quel manant, il fallait dire... Mon adjoint au conseil des Vagabonds, Lord_Pichard. Nous apprismes à nous connaistre petit à petit. Nostre premier baiser, du moins le premier que je lui volais tel un bric eut un goust si délicieux que cela me rendis totalement dépendante...^^ Ce fut le 4 Juin. Une nouvelle flambée venait d'estre allumée.

Et puis, alors que rien ne l'annonçait, alors que je pleurais sans m'arrester lors d'une soirée en mémoire de ma petite soeur, Chl0é refit son apparition. Quel soulagement ! Après avoir été battu par les brigands, une personne l'avait soigné... Qu'elle en soit remerciée à jamais !

Je participais à un concours de chant, et, non pour ma voix, mais pour mes paroles, je fus élue Trouvère de Belley et gagnait un bouclier. Ma chanson, « S’en allant Cahin-caha »fut source de quelques gargottages en taverne…
Avec une bande d'amis, Lord et moi partismes pour Chambéry. Mais j'avais dans l'idée de retourner à Sion... sorte de pèlerinage ? Je ne sais, mais je ressentais l'envie de voir ce que j'avais laissé il y avait de cela trois mois: la ville en elle mesme, mais aussi les amis que j'y avais laissé. Et bien entendu, revoir mon filleul pour qui le mariage avec sa bienaimée arrivait. Je devais mesme estre témoin... Or pour cela, je devais me faire baptiser...
Renant épousailla le 20 Juin de la mesme année Dame Maryane. Je fus son témoin comme prévu mais je ne fus baptisée que le lendemain. La cérémonie de mon entrée dans la famille Aristotélicienne fut célébrée par la diaconesse Haeven, mon amie, en présence de nombreuses autres personnes qui me tenaient à coeur.
Et le 22 juin, Lord et moi arrivions enfin à destination : nous étions à Sion...
Nous repartismes plus vite que je ne l'aurais cuider et arrivasmes le 10 juillet à Belley, ville qui m'avait manqué.
J’étais assez déçue de l’accueil que m’avaient réservé les amis laissé en confédération. Mesme si je me fis d’autres cognoissance, cela ne pouvait signifier qu’une chose : je prenais un nouveau départ, à Belley, au bras de mon tendre Lord.
Le 15 juillet de l’an de 1455, je me résignais à aller rencontrer le conseiller du conte pour qu’il m’autorise à ouvrir une échoppe… La Iasvana que je devenais voulait passer au niveau supérieur… L’homme me prit 500 écus économisés à la sueur de mon front… Je n’hésitais pas longtemps quand à mon nouveau métier : Lord était meunier, je serais boulangère. Le conseiller que je rencontrais pour la deuxième fois me dis : »J’ai fais le nécessaire pour que vous obteniez satisfaction dans les plus brefs délais. A présent, je dois retourner à mes occupations, cessez de m’importuner et n’ayez plus ce sourire niais sur le visage ! » … Pfff Baronnet… Je ne reviendrais pas le voir de sitôt !

Dans le mesme temps environ, j’entrais dans un ordre de chevalerie naissant. De suite, je mis du cœur à l’ouvrage et devins rapidement infirmière, à mon grand bonheur. Je ne parlais de cette appartenance à Lord que plus tard, alors que j’étais dans un moment de mal estre… Il ne me le reprocha pas, au contraire, et cela ne fit qu’asseoir mon amour pour lui qui croissait à chaque instant.

Courant juillet, je devins adjointe du bourgmestre, qui en l’occurrence était ViersetCed, un  très bon ami… Je m’occupais aussi de la douane, puisque les effectifs de la maréchaussée étaient pauvres et que j’avais une plume et moult pigeons de libre.
Mais le mois d’aout n’apporta rien de bon sur Belley...  Des brigands à sales trognes s’emparèrent de notre mairie, et la bourgade devint ville franche. Pour remédier à cela et pour faire valoir nostre bon droit, nous nous révoltasmes à maintes reprise, et poursuivirent par une défense assidue de nostre populace en faisant garder les courtines. La ville sortie de galère, les fauteurs de troubles en prison, le calme revint. Mais bientôt, ce fut au tour de Bourg d’estre assailli, et Lord et moi allèrent prester main forte aux habitants pour bouter les boutefeux hors de nostre patrie… Ce qui me donnait une raison pour voyager un peu…
Lorsqu’enfin la Savoie fut sortit du mauvais pas où elle était entré, à cause aussi d’un conseil ducal lacrimable, arriva pour moi mesme le moment d’abandonner toutes mes occupations… Ce qui me désespérait… Mais de nombreuses retraites ne me permettaient plus d’estre aussi active au sein de la société, et je me devais de me retirer doucement de mes postes. J’arrestais de m’occuper de la douane, Lord prit le relais du rosle de Tribun… Mes efforts pour préserver la Savoie aux mains de leurs habitants fut desertée : décorée de la chaisne d’Or, pour ma grande fierté par le nouveau conseil ducal, j’étais fière…
Cette décoration vint en mesme temps que celle que l’on me remit dans l’ordre auquel j’appartenais. Médaille de l’investissement… Oh, et ça n’étais pas terminé… Je comptais bien m’investir encore, malgré mes absences pendant lesquelles je me rendais au couvent.
Et un jour, je reçus un pigeon m’informant que je venais d’entrer au conseil ducal à cause d’une démission… Guerlan, mon p’tit duc venait de mourir… Et moi qui étais prise par la prière durant la semaine… Quelle déception... Je voulais tellement siéger ainsi au Conseil… Je ne fis donc qu’un rapide passage de quelques jours dans un univers qui me laissait resveuse… Je démissionnais à mon tour, et retournais près des sœurs pour me consoler...
Peu après, je quittais cet Ordre dans lequel j'avais misé mon avenir. Il n'était plus que décadence...
Je me retirais donc et pensais vivre une vie plus tranquille, centrée sur ma boulangerie et... et mon meunier.

Mais encore une fois, le destin en décida autrement. Je fus contactée pour fonder une nouvel Ordre de Chevalerie... Cette fois, j'allais estre dans la teste qui décidait : cela me plaisait, j'acceptais, après de nombreux doutes. Comme je l'avais fait avant dans maintes choses, je m'investissais dans la Confrérie des Chartreux et en fut nommée Intendante en Novembre 1455, par le Général, mon grand ami, mon confident, mon presque frère... Rillivan. Lui, moi, Masterbcc qui était le presque fiancé de ma soeur et Gilgalad2006, un ancien des Lions blancs, furent aussi de la partie.

Ma soeur, ma petite Chloé, était entré au couvent, par maladie. J'en étais attristée, mais espérait que le clame et la prière l'aideraient à se sortir de ce mauvais pas. Sans doute n'avais-je pas les compétences pour la soigner...
Toujours dans la famille, nous apprimes, ViercetCed et moi, par un pure hasard, que nous étions demi-frère. Nous avions le mesme père... Je n'étais donc qu'à moitié bohémienne. Mais qui était donc ce père que je ne connaissait point ? Une nouvelle part de mystère, dans ma vie qui n'en demandait pas tant.


Dans le mesme temps, les mois passaient... Il y avait un an que j'étais habitante de Belley, et bientost six mois que Lord et moi vivions le parfait amour.

Et alors que je faisais mon bonhomme de chemin, autour de moi des estres chers périssaient... Il y eut Rillivan et sa douce, mon demi frère Ced... Et ma petite soeur, Chl0é... Elle n'avait pas survécu à la fièvre. Je me retrouvais donc de nouveau sans famille... Si l'on excluait le fait que mon ami Rillivan m'avait laissé une petite filleule à élever... Les deuils m'accablaient donc et pourtant je me devais de garder la teste haute, par courage... Quel mot vain et futile...

A la teste des Chartreux, Nufilen le frère de Rillivan lui succédait. Petit à petit, j'apprit à le conaistre, et nous devimes proches.

Nouvelle année : 1456. Sept mois que moi et Lord partageons un amour tendre. Et une promesse non dite mais que je crois déceler... Peut estre, un jour...
Premier février. C'est l'anniversaire de mon tendre. Et le plus beau jour de ma vie... Alors que je me rentrais du couvent en fin de semaine, j'allais voir le meunier de mon coeur à la Bolée. Et là, et là... Il me demanda en mariage... Par Aristote, comme j'avais attendu ce moment ! Mais j'avais eu beau l'imaginer de mille manière, jamais je n'aurais pensé que ce fut si désarmant... Je lui répondais un oui ému. L'histoire continuait...

Nous nous fiancions donc en publiant nos bans et attendions de trouver une date qui correspondraient non seulement à nous mais à Haeven, la Vicaire et mon amie, la seule que je voulais pour célébrer cette cérémonie d'amour.

Fin février, je postulait à un atelier d'artistes... Moi qui avait toujours peint bannières, écussons et autres, j'avais trouvé des maistres pour me perfectionner.


Mi-mars, je me décidait enfin, sur l'instance de Nufilen et d'Haeven : je m'inscrivais au séminaire de Trèves, pour me perfectionner en théologie.

Avril, mai... Lord et moi avons bien du mal à trouver une date qui nous convient... Je sais au fond de mon coeur que ce sera le jour de notre aniversaire...
3 Juin. Cérémonie de mariage. J'avais eu raison. Un an de bonheur... Et nous le festons entourés de nos amis.
Eymeric, mon rayon de lune est mon témoin, et c'est Loucy, mon Loup des bois, qui est celui de mon tendre.
Enfin, je suis madame Pichard... Pourtant, une douce rancoeur à l'intention des personnes que croyaient mes amies et qui ont dédaignés l'invitation noircis ce jour. Mais... qu'ai-je à faire des hypocrites ?
Le 4 Juin nous nous réveillons dans les bras l'un de l'autre. Un an d'amour... Et une éternité à venir.

Courant juin, pour satisfaire aux besoins de ma nouvelle famille, je retournais voir le Conseiller du Comte, bien décidée à lui montrer que la mauvaise impression qu'il m'avait fait la dernière fois ne m'avais pas découragée.
L'horrible bonhomme me prenait 1000 écus, mais me donnait le droit de commencer mes études. Je voulais à présent devenir Médecin, ça serait mon nouvel objectif.

Notable, mariée, m'occupant de la petite Eliane qui savait à présent marcher, je m'épanouissais.

26 Juin : Me voilà licenciée de Théologie, après avoir suivit le séminaire primaire de Trèves. Je m'en sors avec la mention excellent, et toute ma fiertée d'estre enfin arrive au bout. A présent, il va me falloir utiliser cette licence...

Xiaoyu m'annonce la naissance de ma filleule ! Xiaelle, petite princesse, je veillerais toujours sur toi...

Juillet 1456, été, chaleur... Rien ne va plus.
Les Chartreux ne sont plus, et ce depuis quelques mois. J'y avais misé tant de moments de ma vie, tant d'espoir, tant et tant de choses... Nous avons fusionné avec Germania. Je siège au Haut Conseil, mais le coeur n'y est plus. Je voulais devenir une Dame chevalier, je sens que mon désir s'éloigne avec l'intégration à cet Ordre qui se veut impérial. Plus le courage, plus le coeur à l'ouvrage... Je m'efface. Et dire que c'est ma faute...
J'ai intégré le conseil municipal sous le mandat de mon amie le Loup. Et au niveau politique, je retrouve un peu de temps pour m'occuper de l'UPTS dont je suis membre depuis presque un an à présent. Mais, mais...
Le moral  est mauvais, ma joie de vivre me quitte peu à peu. J'ai beau aimé mon époux, je regrette chaque jour de constater que je ne suis pas encore enceinte... Et tout autour de moi, je vois fleurir les enfants... N'en suis-je pas capable, moi ? La douleur s'insinue dans mon coeur et pourtant je la cache.

Ma Xi... Ma petite Xi, vient de disparaistre... Seul un vestement ensanglanté a été retrouvé, c'est son époux, Toucoule qui me l'annonce par pigeon... Je n'allais pas déjà assez mal ? Me voilà qui sombre dans la tristesse...

26 Juin 1456 : Je suis licenciée de Théologie du Séminaire primaire deTrèves. J'obtient la mention excellente. Mon travail ne fut donc pas vain...

Le 24 juillet, une cuisante honte m'étouffe. La fatigue me fait faire des bestises et je viens d'écoper de ma première amende depuis plus d'un an et demi que j'habite Belley. Honteuse, certes... Mais dégouttée. La vie ne fit pas de cadeau...
Mesme jour : j'atteins le sommet de la réputation. Ma dernière embauche "utile" fut celle de Robter. Un homme dont la jovialité me fait oublier un instant ma rancune. Mais estre réputée lorsqu'on ne vaut plus rien... L'utilité ne m'apparaist pas.

Et doucement, je m'efface... La tristesse, et la honte viendront peut estre à bout de Iasvana. Qui sait...

Voyage. C'est décidé, nous partons loin de la Savoie. Eliane dans les bras, Lord et moi faisons route. Bourg, Mâcon, Châlon, dijon, Lyon, Montbrisson... Plus loin nous allons et mieux je me porte. Enfin, je respire de nouveau !
Nous traversons des villes vides... Montbrisson, Thiers,  Montpensier, Montluçon, Guéret, Bourganeuf, et enfin Limoges, qui s'en doute fut la ville la plus mouvementée depuis le départ.

Et puis, nous revenons. Belley nous manquerait-elle ? Peut estre... Sans doute...
Évidemment !
Mon sourire reparaist, doucement, alors que la fin du voyage m'est difficile. Fatiguée et malade, je traisne des pieds.

Je suis nommée professeur au Séminaire Primaire de Trèves où j'ai eu ma mention. Je redécouvre les leçons.. J'apprends bien plus !

Je ré-intègre Germania et suis nommé Connetable. Mais, à peine une semaine après, nostre chastel brusle, et nostre grand Maistre avec. Pictavius et son crime mirent fin à cette aventure.

Ma filleule Arbanne est nommée Duchesse de Savoie. Juste pour nostre retour, à Lord, à Eliane et à moi. Et, lors d'une conversation avec la duchesse, je comprends enfin ce qui me rendait malade... Je suis enceinte ! Je suis enfin enceinte !
Joie et bonheur... Nous serons bientot quatre.

En décembre 1456, j'intègre un nouveau séminaire Primaire, celui du couvent Lescurien. J'espère ainsi me perfectionné en suivant un enseignement différent.
Je deviens membres de la chastellenie de Belley, sous le commandement de Batfranki... Savoie, je suis de nouveau là !
Je suis nommée Artite chez DECO, après un aprentissage intensif. Moi qui aimait peindre, me voilà gastée !

en avril 1457, je donne naissance à Sélène, après une grossesse pleine de souffrance et un accouchement très difficile.

Peu à peu, je me fais une place dans le monde de la Médecine. Je deviens le médecin particulier de sa grace Azalée, Duchesse des Bauges que j'aide à mettre au monde un fils bienheureux. Peu après, c'est le fils héritier du Duché de Bielle que je vois venir à la vie. En conséquence, me voilà nommé Médecin de San Michel, une petite ville du Duché de Bielle.

Mon frère, Cedrik1er, est nommé Seigneur de la Compote par sa Grasce Azalée, Duchesse des Bauges. Il fait de moi l'Intendante de son domaine. Lord, mon tendre époux, de son costé, est nommé Intendant de Mosso, une baronnie de la Duchesse de Bielle, Mélisende. Bien vite, la Duchesse lui propose de devenir son vassal, chose que nous acceptons en coeur, unis.

Septembre 1457 : Je prends le poste vacant de Brigadière de Belley. Sous les ordres d'Angellll, nous menons de front une politique du respect des lois. Le tout, en s'amusant pas mal.

Octobre 1457 : On me pousse à faire partie de l'équipe d'animation du Duché. J'acepte, en me posant bien des questions sur mes capacités à amuser la plèbe savoyarde.

Novembre : je suis de nouveau enceinte... C'est un bonheur, de nouveau. Mon ventre est arrondi d'environ trois mois. Je suis donc enceinte en mesme temps que ma belle soeur et amie, Eden !

Décembre. Fin de l'histoire. Alors que je quitte le domaine de son époux, Andorno Micca, sous la pression de la froide et pernicieuse suzeraine qu'est Melisende Malaydent de Feytiat, je quitte la robe de Signora que je portais tant bien que mal. La malheur va me cueillir cette nuit là. Je vais périr dans un effroyable incendie, après avoir écrit la lettre de mes derniers mots. Il faut croire que c'était le destin. Iasvana mourut le 14 décembre de l'an de grasce 1457.



OOC info

Favorite RPs:
TitleInformation
BUREAU du MAIRE
[RP Ouvert] Orphelinat Saint Michel
[RP-OLA] L'initiation...
[RP] Sur les bords de la Leysse, un aurevoir teinté de vert.

Favorite books:
This player does not have any favorite books... how sad!

Iasvana's books :
Title
Savoie

Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)