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[RP] Sur les bords de la Leysse, un aurevoir teinté de vert.

Lisyane
Petit rappel.
Grandgousier est mort seul dans les montagnes, comme son joueur en a décidé.
Lisyane avec deux amis sont partit retrouver le corps du chevalier et l'on enterrer la haut, puis Lisyane est partie en retraite.
A son retour elle veut donné une messe pour que les amis de Grandgouiser et ses frères du Lac puissent lui dire au revoir et ne soient pas lésés.
Seulement, le bougre n'est pas baptisé, donc pas de messe! ha ha.
Donc juste un adieu non officiel ou on pleure on boit et ont fini par rire tellement tout le monde est saoul, bah oui c'est pas comme cela qu'il était le géant vert?









[A l'aube du dernier adieu.]


La lumière filtre par les volets délabrés de la Bâtie, une lumière blafarde de ces aubes sans nom, qui balancent entre morosité et mélancolie.

Vouloir hurler sa peine et son chagrin, à cet instant même d’un rêve qui chamboule une nuit sans intérêt, mais ne pas pouvoir, rester muette de la peine et des doutes qui l’enchaînent et la mure dans le silence. 

Les maux qui la tordent, et font de son corps, l’objet d’une douleur incompréhensible, dont on voudrait se libérer, par un cri salvateur, pour enfin retrouver le calme des jours passés. 
La tête qui tourne de l’ivresse d’un soir, qui s’accroche tenace, comme pour mieux penser à lui. 

Lui, qui avait voulu la fête et surtout pas les pleurs et la détresse. 
Inexorable nuit à se saouler lentement durant des heures, à discuter, rire et pleurer pour ne pas voir la fin proche d’une vie mal comprise. 

IL est parti il y a presque trop longtemps maintenant, seul, pourtant il est encore là dans le flot incessant des bourdonnements d’un mal de crâne qui ne s’estompe pas, dans les larmes qui voudraient couler, mais qui restent sagement au coin des yeux, en attendant de trouver le bon moment pour se déverser en vagues régulières sur les joues de Lisyane. 

Juste le murmure d’un prénom... Grandgousier... Pour être certaine d’être dans le monde des vivants, tant il est difficile de supporter la colère d’une perte inconcevable. 

Ces semblant de murs qui la protègent du froid de la nuit devenu agréable à coté du mal qui la ronge et la rendent folle, sont comme des étoffes ondulants au gré des vents les plus fourbes et les plus menaçants. 
Sa couche qui harmonieusement tangue au rythme des parois, lui donne à nouveau la nausée, il faudrait que Lisyane se lève, sorte pour courir et respirer le bonheur qui ne doit pas être loin mais qui la nargue encore une fois. 

Éternel supplice de la félicité qui se laisse toucher du bout du cœur et qui s’éloigne encore et toujours, comme pour se faire désirer à chaque fois un peu plus, la frustration d’une quiétude qui n’arrive jamais, et qui doucement amène Lysiane à douter qu’elle puisse être heureuse. 
Fuir le sort qui s’acharne à lui prendre les êtres qu’elle aime… 
Lisyane se lève vêtue de sa simple chemise.
Elle a du mal a marcher et tâtonne contre les murs qui bougent plus que de raison. Elle se souviens a peine de la soirée, une taverne probablement, et les quelques bouteilles qui trainent négligemment sur le sol, l'éclaire sur cet étau qui compresse sa tête.
Elle lève les yeux au ciel comme prise en faute, et soupire.
Toi la haut c'est de ta faute tout ça alors...
Elle met ses deux mains sur son crane, crier est insupportable, pour sur voilà qu'elle lui parle elle devient folle.
Immense effort que de s'habiller, pourtant il le faut, dans quelques heures tous seront réunis pour un dernier adieu, une cérémonie pas tout a fait officielle.
Une cérémonie comme il l'aurait voulu.
Elle descend et les escaliers sont un calvaire, elle pensait jusqu'à maintenant qu'ils étaient droits.
Elle ne pourra rien avaler ce matin, la gaster ne songeant qu'a sortir pour libérer un lac d'alcool en tout genre.
Elle regarde les tonneaux de vin, et les victuailles préparés la veille, elle va avoir du mal a charger tout ça sur la charrette dans son état.
Trouver Radyan pour qu'il l'aide.




[Sur les Bords de la Leysse quelques heures plus tard.]

Le soleil est déjà haut et inonde d'une jolie couleur les bords de la rivière, elle a trouvé un endroit paisible et calme loin du tumulte de la ville.
Les bourdonnements sont encore présents, elle encore dans une brume qui l'a puni de trop d'excès et elle s'en veut.
Le soleil lui fait mal aux yeux, et les odeurs du cochon qui grille, lui tord la bouche pour éviter que les nausées soient fatales.
Elle attend ses frères du Lac et l'archevêque, mais déjà tout est prêt ou presque.
Lui la haut doit la regarder et se fendre d'un rire bruyant en se moquant.
Faire une cérémonie sans corps, pour un Chevalier pas baptisé, c'est peut banal, et pour la première fois depuis son levé elle sourit.
Elle met sa main en visière et regarde au loin qui arrivera en premier

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La baronnie de Courmayeur
Neocor
L'archevêque fait arrêter le carosse à l'ombre et à quelque distance du lieu fixé. Curieusement, il pose sur le marchepied son dextre, et fait quelques pas, semblant se décontracter... Ni crosse, pas davantage de mitre et plus curieux encore, pas de bure mais une peau de mouton rasée et une paire de braies aux couleurs vives...

Jamais, jamais encore, personne n'a eu l'occasion de voir Neocor en pareil accoutrement. C'est bien Lui, pourtant, avec sa barbe mal rasée, ses sandales usées jusqu'à la corde, et son oeil gris bleu qui aurait pu faire chavirer bien des coeurs s'il n'avait point choisi de consacrer sa vie à l'Eglise, il y avait presque cinquante ans...

Accompagné de son serviteur et ami Arobaldi, et après un clin d'oeil entendu, ils se chargèrent de jambons bien sêchés et se mirent en route, à pied, vers le lieu de la célébration...

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Frère Cistercien, Archevêque de Tarentaise.
Bourbier
A quelques pas derrière le carrosse arrivait toute la troupe de l'Ordre du Lac d'Amour, son Grand Maitre en tête, portant un étendart aux armoiries du frère et chevalier Grandgousier.

Ils s'arretent derrière le carosse de Neocor et descendirent de leurs montures. Pendant que quelques pages prenaient soin d'attacher les montures les chevaliers et ecuyers se dirigerent vers l'archeveque afin de le saluer.
Louis1er


C’est à l’université que j’avais appris la petite cérémonie donner en l’honneur de Grandgousier. Le géant vert avait été là lorsque j’en avais eu besoin. J’avais été fortement touché par sa disparition, mais c’est surtout envers Lysiane, sa tendre compagne que mes pensées étaient allées. Aujourd’hui il était temps de rendre hommage à l’homme qu’avait été le chevalier. Il était temps de rendre hommage à cet homme dont j’avais toujours admirer le franc parler.

Je quittais donc les salles d’études tôt le matin pour me rendre au lieu indiqué. Une belle balade que le chemin vers les bords de la Leysse.

Arrivé bien trop tôt, je décidais de prolonger la promenade à pied, tenant fastidieux par les reines. Profitant du beau temps, je montais sur une petit colline non loin du lieu de la fête. Je m’allongeais alors sur l’herbe fraiche, laissant mes pensées vagabondées.

Je me souvenais de ma première campagne électoral d’Annecy, et de la scène saugrenu auquel j’avais assisté. Grandgousier non sans finesse de mot en avait baisser ses braies dévoilant son postérieur pour finir une discussion avec Lub et Evann… Je me souvenais également de son franc parler et de la manière dont il savait s’imposer et dire ce qu’il pensait. Je me souvenais lors de nostre voyage en Italie de son soutient et de ses conseils fort à propos. Je me souvenais également de nostre dernière conversation qui s’était mal terminé. J’avais comme toujours fait preuve d’impatience ce qui avait eu le don d’énervé cette homme que j’admirais tant.

Au loin des bruits de Sabots. Je me levais et regardais les troupes à l’étendard noir arriver non loin. Le lac était là. Il était temps de redescendre et de se joindre à l’assemblée pour la petit cérémonie en l’honneur d’un montagnard simple, droit et franc qui n’a jamais chercher autre chose que de servir sa terre, nostre terre. Moment de nostalgie qui me traversais l’esprit lorsque j’attachais fastidieux aux côtés des autres montures. Encore des souvenirs et des regrets lorsque je marchais vers le lieu de la fête. Mais une fois arrivé, place nette je faisais dans mon cœur pour rendre un hommage à ce Savoyard digne de sa « première pucelle ».

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Duc de Bielle, Époux de Melisende, Père d'Adrien et de François.
Kekione
KEKIONE arriva juché sur un âne chargé... comme une mule (c'est le cas de le dire) d'outres de toutes tailles.
L'état du vieillard laissait clairement voir qu'il avait largement goûter à chacune en chemin.

Bonjour à tous !

Pour Grandgousier... Santé !


Il voulut lever une outre... mais celle-ci était fixée à la selle.
Déséquilibré, il tomba lourdement sur le sol caillouteux.

Morte couille d'eunuque fornicateur !

Il se releva tant bien que mal.

Mon ami Grandgousier aimait cette Savoie autant que moi.
Il avait pour les gens et les produits de cette terre un amour immense.

Je crois qu'il aurait aimé qu'on s'enivre avec cette excellente Roussette d'Aix.
Santé !


Il prit une petite outre, s'assit sur une grosse pierre au bord de l'eau et but... jusqu'à ce que des larmes mouillent ses yeux.
Samo
Le lieu de la cérémonie avait été donné, et c'est très tôt que la troupe de l'Ordre était partie afin d'y arriver avant le début de la cérémonie. Le grand-Maistre avait accroché l'écu du Grand Vert à sa monture. Il ballotait doucement au rythme des pas de l'animal. Tout en cheminant, le Grand-Maistre se souvenait des passe verbales qu'avait coutume d'utiliser le Chevalier Vert. Humoristiques souvent, vrai à chaque fois, d'autres fois profondes, mais toujours le bienvenue. L'homme avait eu une personnalité qu'on oublie difficilement, et qu'on peine à laisser partir...

À de nombreuses reprise, ses actes avaient laissé un grand sourire sur le visage de plus d'un, ne dédaignant pas le ridicule, adorant l'humour, Grandgousier avait su se faire entendre, en attirant l'attention sur lui, parfois peu convenablement, mais le grand-maistre avait toujours au moins rit intérieurement lors de ces apparitions du Vert. Samo souriait doucement en se remémorant tout cela, une vie colorée qu'avait vécu Grandgousier.

Il arrivèrent sur les abords de la Leysse, et se retrouvèrent rapidement derrière un carosse qui s'arrêta le long du chemin. Samo fit faire une écartade à sa monture, découvrant à sa vue, un homme vêtue d'une peau de mouton ainsi que de braies de couleurs plutôt voyantes. Le chevalier se demandait bien qui pouvait être cette homme, débarquant ainsi habillé d'un carrosse, avant de reconnaitre celui qu'il conaissait comme étant l'archevêque Néocor. Il n'avait que rarement vu l'homme, mais n'avait jamais entendu parlé qu'il se promenait autrement qu'en ses habits d'archevêque. Il regarda ce dernier s'éloigner, puis haussa ses épaules, et laissa sa monture le long du chemin à son tour. Les pages s'en occupèrent, il défit l'écus du Vert et rattrapa Bourbier qui était déjà parti direction de l'archevêque.

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Ordre du lac d'amour
Grand-Maistre de l'Ordre du Lac d'amour,
Lieutenant de Bourg,
Seigneur d'Excenevex.
Kekione
KEKIONE pleurait maintenant à grosses larmes.
Elles coulaient le long de ses joues et tombaient dans la rivières comme une légère pluie.

Santé mon ami !

Il regardait au loin.

J'espère que les filles sont girondes et peu farouches, le vin frais et les paysages montagneux...


Il but à nouveau de larges rasades.
Lisyane


Il y a des moments que l'on ne s'attend pas a vivre.

Un carrosse qui s'arrête, un homme en descend, elle reconnaît sa démarche, mais ne reconnaît ni les couleurs ni l'accoutrement, elle sautille et s'approche.
Elle a toujours mal au crane, se pressant vers les premiers, la douleur se réveille et ça cogne a l'intérieur.
Un instant, elle reste immobile et regarde l'archevêque.
Un instant elle se demande comment elle doit le prendre.
Un instant elle cligne des yeux.
Un instant elle se dit qu'il perd la boule.
Un instant elle ne peut que rire.

Déjà ses frères du Lac sont la étendards au vent,claquements de bottes et port de teste a faire pâlir plus d'une princesse.


Vostre Excellence si je m'attendais a vous voir heu disons si... Il fallait choisir ses mots...
Si montagnard....
Je crois que nous pourrons assez vite commencer, je ne sais comment vous voulez procéder, un instant de prières me paraît convenable et ne choquera pas Aristote d'offrir cela pour l'homme que le Chevalier a été, mesme si le bougre a préféré oublier de se faire baptiser.

Sénéchal, Grand Maitre merci de vostre venue.
Lisyane se mit sur la pointe des pieds en saluant ses frères du Lac, qui a leur tours saluaient l'archevêque, une histoire de salut sans doute...

Ho je crois que sa Grâce nous rejoint, elle fit un signe a Louis.



--J'espère que les filles sont girondes et peu farouches, le vin frais et les paysages montagneux...

Elle se retourna et vit l'ami du Chevalier, gribouilleur et frères de plumes.
Ensemble ils avaient passé des heures a dessiner blason et carte a rédiger patentes et missives en tout genres a rechercher les significations de chaque ecus et coins de Savoy.

Le bougre pleurait déjà a chaudes larmes, et cela lui serra le cœur.
La baronne s'excusa un instant.

Elle se laissa tombée a costé de Kekione.


Crois tu qu'il aurait aimé que tu sois triste en ce jour, gribouilleur?

C'était la première fois que tout deux se retrouvaient en dehors du château, ca devait rapprocher les bêtes, elle le tutoyais.


Parce qu'a mon avis, si le grand vert est partit si vite, c'est évident que l'appât du gain a été déterminant, elles doivent être très appétissantes et en plus lui servir les meilleurs vins des dieux!

Elle donna un coups d'épaule au triste sire et s'en retourna a ses obligations.

Garde tes larmes pour plus tard gribouilleurs, et ne bois pas toutes les barriques!

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La baronnie de Courmayeur
Kekione
KEKIONE fit un sourire mouillé à la jeune femme.

Maintenant que c'est parti... peux plus m'arrêter.

Il attaqua une nouvelle outre avec entrain.
Louis1er


Un signe de la main fait par la baronne, je m’approche souriant mais avec un regard mélancolique. D’un baise main dans les convenances je salue l’hôte de la cérémonie, je me tourne vers le Grand Maistre et lui donne l’accolade, puis m’approche de Monseigneur. Je le salue également avec respect, ne sachant quel serait sa réaction à mon égard. Aucun mots échangé pour le moment, seul la lourdeur de la scène accentué par la cuite en règle que s’infligeait Kekione, Lysiane à ses côtés tentaient par quelques mots de le réconforter. Peine perdu je le savais bien, le gribouilleur une fois sur sa lancer ne s’arrêter que lorsque son corps ne pouvait plus le porter.


Je m’approchais de lui et lui donna une simple tape dans le dos. Mon regard vers l’horizon se porta alors que je m’asseyais à ses côtés quelques instants pour partager avec lui sa souffrance. L’homme avait perdu un ami, un frère, un compagnon, je ne connaissais que trop bien cette sensation de douleur qui vous prends par le bas du ventre et remonte jusqu’à vostre cœur. Oui cette piqure qui vous assaille de l’intérieur, vous empêchant de comprendre, d’être, de penser, celle qui vous fait faire des actes inconsidérés pour que cela cesse enfin. Mais rien sur le moment ne peut l’apaiser. Non rien…


Un sourire à Lysiane, puis je me relevais laissant mon ami à ses pensées et à sa beuverie. Il nous rejoindrais sans doute plus tard pour se joindre à nos prières. Quand à moi, je suivrais la cérémonie, puis participerais sans aucun doute à la fête qui en suivrait, je ne boirais pas et partirais assez tôt, une longue route vers l’inconnue m’attendais. Le départ serait sans doute remplie d’émotion, car je ne reverrais peut être pas la plupart des savoyards présents. La vie en était ainsi, …


Bien, Bien plus tard, je chevauchais vers Belley, mes pensées allant vers Grandgousier, Lysiane, Samo, Neocor et le duc d’Aost, nostalgie mais espoir naissait en moi, je reviendrais un jour peut être en ses terres que j’aimerais jusque la fin de mes jours. Mais il est une chose certaine, c’est que leurs exemples m’aideraient à devenir enfin un homme …

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Duc de Bielle, Époux de Melisende, Père d'Adrien et de François.
Masterbcc


L'œil brillant, le Géant belleysan chevauchait aux côtés de ses semblables du Lac. Il allait la tête légère mais le cœur lourd. Il avait été l'un des derniers à avoir vu le Grand Vert, cet homme aux phrases tournées avec originalité, reflétant toute la palette de couleur dans lequel, personnage, il avait été peint. Amoureux des belles choses et philosophes, les deux hommes avaient pu échangé d'épiques conversations, mais trop peu hélas.

C'est ainsi qu'il allait le gaillard. Il savait l'autre Géant en paix, mais son cœur portait toujours le lourd fardeau de la perte. C'était toute la Savoie qui perdait une part de sa véritable identité, et encore elle ne s'en rendait point compte. Toutefois, ce dernier hommage serait peu commun et c'était tout l'honneur qu'on pouvait rendre à cet homme qui était ainsi.

Arrivés aux abords de la Leysse, Master descendit prestement de sa monture.
Il reconnut avec difficulté l'Archevêque Neocor, aperçu Louis, Kekione et finalement Lisyane.
N'étant pas du genre à se fendre en salutations, il resta un peu en retrait.

Il accompagna Kekione lorsque celui trinqua à la santé de Grandgousier.
Sa fidèle gourde était pleine pour l'évènement.
Elle ne le resterait pas.

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Kekione
Un géant qu'il ne connaissait pas s'assit à côté de KEKIONE.
Il possédait une gourde à laquelle il but.

Tu l'connaissais l'Grandgousier, hein ?
L'ai parti au pays des jolies pucelles accueillantes... à se saouler de nectar...

Ch'us triste, tu sais ?

T'es qui ?
On s'est déjà vu ?


Le vieil homme passa sa manche sous son nez dégoulinant et but une large rasade.
Neocor
Le vieux avait plaisir de retrouver tous ses frères et soeurs, fussent-ils pour certains mécréants... Chaque chose en son temps songeait-il. Demain sera un autre jour, point ! Aujourd'hui, il était là, et il ne comptait pas, mais alors pas du tout être présent pour faire le nombre...

Cet hommage que l'on rendait, ici et maintenant était un moment de vérité où chacun se devait de laisser parler son coeur comme celà en sortait naturellement. Et puis, à travers l'hommage à ce grand personnage, c'était l'évocation d'un passé qui ne devait pas sombrer dans la mélancolie générale.

Baron Cochon, Alpi, revenaient sans arrêt dans son esprit, et la proximité immédiate de la Leysse ne pouvait laisser l'archevêque indifférent, à songer à ce baptême qu'il avait célébré ici-même pour un Duc qui ne voulait point tout en voulant...

Une larme, c'est toujours ainsi que finissent les évocations des bons coups réalisés ensemble... Et déjà Neocor se reprenait...


Bon, comme le disait notre bien aimée Lysiane, on va se chanter un Credo, histoire que je sois en rêgle dans mes sandales...

Puis, brandissant à bout de bras, et imité par Arobaldi, quatre jambons de belle taille...

Et après, je vous propose de goûter à cette charcutaille en provenance de la réserve de l'archevêché !

Il sortit un coutelas de sa bure et le planta profondément dans la cuisse salée et fumée du défunt porc...

Le Très Haut ne nous a jamais interdit de manger ou de boire... Tout comme il n'a pas cru bon de faire taire nos sens... Dans le mariage, celà s'entend... Mais bon, même s'il faut le faire au plus tôt, les réfractaires ont aussi le droit d'entrer dans notre Sainte Eglise au moment où ils en manifestent le désir...

A la mêmoire de notre ami Grandgousier... Et bon appêtit !

_________________
Frère Cistercien, Archevêque de Tarentaise.
Maitremars
Maitremars arriva un peu a la bourre , il n etait pas la en tant que Procureur , ni en tant que noble de Savoie ou membre du conseil, juste la en tant qu ami qui avait partager moultes bieres en taverne avec Grangousier .
L endroit etait mythique pour lui Sabaudien, c etait le lieu du Bapteme de sa Grace Alpi avec Phaco "le Baron cochon" tout deux anciennes grandes figures de Sabaudia, bizard que cette endroit fut choisit pour rendre homage au grand geant vert, un clein d oeil au faite que Phaco soit sont pere?...
Il alla saluer sa Grace de Bielle qui semblait bien preocupé, puis il allais saluer la Baronne de Courmayeur quand il vit Neocor en tenu champestre un jambon dans une main et un couteau dans l autre:


Citation:
la mêmoire de notre ami Grandgousier... Et bon appêtit !


il se dit :

je suis arrive au bon moment , boire et manger deux choses qu adorait GG en plus des femmes tout comme sont pere avant lui...
_________________
Shera


[ Quelques jours plus tôt, en pleine nuit ]

Des visions, un cauchemar. Des émotions, un départ. Un décès, un nouveau-né.

Les sueurs … froides, tout comme le regard bleu acier qui apparaît au-delà des glaciers. Il n’est plus là mais il est partout autour ; dans le souffle du vent, l’eau des montagnes, la poussière de terre savoyarde, et le feu de la passion. Ce regard comparable à nul autre, qu’elle ne peut oublier.
Cette nuit, il se fait volontairement dur et froid. La Voix dit qu’il lui faut aller là bas. Elle ne veut pas. Elle ne rentrera pas en Savoie. Mais Lui, il dit qu’Il a laissé quelque chose là bas, quelque chose dont seul un fils est digne …

La bohémienne se réveille en sursaut, trempée, dans la sombre piaule où elle se terre depuis cinq jours avec l’enfant. L’a-t-elle rêvée ou le Baron Cochon lui a-t-il réellement parlé ?
Parler de quoi déjà ? Elle passe une main à son front brûlant. Les battements de son cœur ralentissent déjà. Elle se rappelle ses énormes bras et le réconfort qu’elle y trouvait. Le son de sa voix, et tout l’Amour qu’il lui portait … Ses étreintes … non, le rêve était cauchemar. Il parlait … de … La Savoie ? … Il aurait donc laissé quelque chose là bas … Entre rêve et réalité ; comment choisir ? Pas le choix ! Elle doit aller là bas …

[ Sept jours plus tard sur les Bords de La Leysse ]

De rumeurs en informateurs, voilà qu’elle y est … guidée par un simple rêve qui finalement a pris consistance. *N’en parle pas ma pauvre fille, déjà que tu passes pour une hérétique, manquerait plus qu’on t’affuble d’être folle ! *.

Elle a trouvé un point d’observation qui lui permet de ne point être aperçue. Droite, en selle, l’enfant endormi sur sa poitrine caché sous la cape, elle guette tout ce remue-ménage. Une cérémonie d’adieu ou un truc du genre. Elle note dans sa petite tête tous les présents : Lisyane, tout d’abord dont elle partage la souffrance due à la perte d’un être cher, Néocor un des seuls hommes de Dieu qu’elle a compté au nombre de ses amis, Louis1er avec qui elle a eu la veille même une explication dans les règles de l’art, Bourbier et Samo avec qui elle est partie en mission sécurité à plusieurs reprises, et d’autres personnes qu’elle a du mal à identifier.

Elle n’ose pas s’approcher. Sa monture est calme et discrète, et elle espère découvrir le secret du rêve. « J’ai laissé quelque chose là bas … » … Curieux ça, et la coïncidence est de taille. Shera n’a jamais cru que Grandgousier soit le fils de Phaco, mais tante Jeanine elle, l’avait cru ou tout au moins souhaité. Le géant vert n’avait jamais inspiré confiance à la bohémienne.
Un profiteur qui avait certainement reniflé la bonne aubaine d’une famille riche, influente, mais décadente en Terre Savoyarde.
Un imposteur … qui avait le culot de lui mentir sur les amours et la descendance de tante Jeanine, mais d’autre part qui rappelait à qui voulait l’entendre (ou pas) que le Baron Cochon avait eu moultitude de conquestes … dont une fille de joie qu’il aurait d’abord engrossé, puis régulièrement versé pension. Alors que pour elle, et pour son fils Angel, il n’avait su laisser que le poids et la douleur de sa Mort.
Conclusion Rom : que ce Grand Gosier aille sécher en Enfer !

Et pourtant … La supercherie avait pris. Les Chambériens lui avaient accordé leur confiance, et avait désigné Grandgousier comme le digne fils de Phaco. De quoi faire pâlir même la peau la plus halée ! Une rencontre avait eu lieu à l’hostel de la Pérouse. Elle s’en rappelerait toujours. Jeanine, Lysiane, GG, elle, Constance et bébé Angel.
La louve avait sorti les crocs. Jeanine, aimant à se reposer sur la possibilité d’un héritier beau parleur et robuste, ivrogne et riche … de chansons paillardes, avait tenté de rassurer Shera. Son enfant, Angel, avait été reconnu par les De Chevelu. L’Hérauderie s’occuperait de lui en temps et en heure, de sa reconnaissance et de son héritage. Et ce, malgré l’arrivée impromptue et inattendue de ce géant vert qui déclarait ne rien demander en titre, écus … Comme si elle allait le croire ! GG étant alors l’aîné, elle se doutait bien de ce qui arriverait à Angel.

Finalement, le Destin avait bien fait les choses. S’il n’avait pas disparu, peut être s’en serait elle chargé elle-même ! Forte de cette observation, un sourire cynique se dessina sur son visage fin. Poison ou combat régulier, elle aurait longtemps hésité !

S’éloignant de ses réflexions, elle revint à ses premières observations. Pendant que tonneaux et charcutailles commençaient à circuler, une question la taraudait. Qu’avait donc pu prendre Grandgousier à la famille de Chevelu ? Si elle avait été humiliée, maltraitée, moquée, persécutée, … jamais, oh non, en tout cas jamais elle ne laisserait faire le centième de ce qu’elle avait enduré, à son propre fils. Elle le défendrait bec et griffes, dusse t-elle en périr. Ce rêve, si tant est qu’il en fut un, n’était pas anodin. Promesse fut faite que ce Grandgousier n’emporterait rien de Phaco dans sa tombe. Non, pas tant qu’elle vivrait !

Après tout, qu’il aille se chercher un autre père fictif...
Là où il était, il n’en avait plus guère besoin …
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