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Les recits de sire Malemort

Hannalin
Hanna avait choisi de couper par la forêt, elle aimait la quiétude de ce lieu, seule parmi tous ces arbres bien plus agés qu'elle, elle avait l'impression que ses ancêtres lui parlaient......

N'oublions pas qu'Hannalin bien que forgeron (il faut bien gagner sa vie^^) voue une véritable passion aux plantes et herbes diverses!!!

Quoi de plus naturel pour elle, alors , d'avoir l'impression que les arbres lui parlent...............

Chemin faisant, les pensées vagabondant, un peu trop vers St Aignan, elle s'arrêta, figée!!! Deux silhouettes étendues sous un arbre, les yeux fermés...


Nooooooooooooon!!! Pas encore une épidémie, je ne suis pas encore remise de l'effort fourni lors de la précédente!!!


Elle s'approche tout doucement, en proie à une vive inquiètude, augmentée quand elle réalise que les deux silhouettes allongées sont celles de ses amis: Hamnel et Servalien

Arrivée à leur niveau, elle remarque avec joie qu'ils sont juste endormis, béats, le visage reposé, comme abandonnés!!!
Le lieu a l'air magique, alors pourquoi ne pas les imiter, prendre un peu de temps pour se reposer?

Hanna s'adosse à l'arbre, exposée à l'est, ferme les yeux et se laisse emporter par le chant de ceux qu'elle appelle en secret ses ancêtres!
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Un jour, peut être!!!
Tarlina
Tarlina avait envie d'une longue promenade quoi de plus naturel donc de prendre le petit chemin qui entrait dans la forêt.
Elle marcha quelques temps et prit un petit sentier qui menait au sous bois c'est là qu'elle decida de se reposer, assise contre un sapin la tete posée sur le tronc elle regardait le ciel.

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Hamnel
Hamnel se réveille le coeur affolé. Elle ne sait plus trop pourquoi, mais regardant Hannalin qui les avait surement rejoint après, elle regarde Servalien qui dort encore qu'elle repart comme elle était venue. Doucement malgré la tempete qui fait rage en elle.

Elle ne sais trop c'est quoi mais un murmure étrange lui avait fait entendre qu'elle était maudite. Qu'elle semait que malheurs sur son passage. Et que jamais personne ne s'intéresserait vraiment à elle.

Personne.

Épouvantée et voulant éloigner ces sensations elles s'était enfuit de la foret pour revenir plus près des maisons.

Ne jamais dévoiler ce que contenait son coeur...

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Retour à la case départ, bientot l'errance.
Plus rien ne me retient ici Encore moins quelqu'un.
--Arbres
Plusieurs années passèrent.. La femme avait longuement voyagé, rencontré plusieurs hommes qui avaient fait battre son cœur, mais certains étaient trop impatients, d'autres trop réservés, aucun ne lui avait permis ce supplément d'âme, ce partage des émotions, cette communion par le dialogue comme avec le jeune homme de la forêt. Elle avait vécu auprès de ces hommes plus ou moins longtemps, mais avec le sentiment qu'il lui manquait quelque chose d'indéfinissable, et elle poursuivait sa route inlassablement.

Le jeune homme quant à lui avait changé. Il était toujours gentil mais son visage n'était plus aussi ingrat. Il faisait partie de ces êtres dont l'apparence s'améliore avec le temps. Il avait eu des aventures sans lendemain et c'était déjà beaucoup pour lui. Il avait croisé un jour une bohémienne qui lui avait expliqué comment modifier son apparence, sans tour de magie, simplement en utilisant les produits de la nature. Il n'était certes pas devenu un Apollon, mais il ne faisait plus, l'objet de moqueries, d'autant plus qu'il était devenu fort et que nul n'avait envie de croiser le fer avec lui.

Parce qu'à force de faire le tour du monde, on finit par revenir au même endroit, la femme traversa la forêt d'autrefois, sans la reconnaître, tant il est vrai que pour les hommes, tous les arbres se ressemblent. Les temps avaient changé. Cette forêt était devenue dangereuse. Soudain jaillirent des sous bois des malandrins assoiffés d'argent et trop lâches pour l'obtenir honnêtement. La voyageuse n'était pas sans ressource. Elle sortit son épée et se prépara à vendre chèrement sa vie. Elle avait dû se battre souvent au cours de ses multiples voyages.

Non loin de là, notre héros travaillait en forêt comme souvent, il entendit du bruit et des cris de haine. Il n'hésita pas, posa sa hache, courut vers les cris et surgit au moment où la femme allait être submergée. Il ne la reconnut pas. Il fit simplement son devoir et en hurlant, dégaina son épée pour fondre vers les malandrins. Le croirez-vous? Les brigands sont parfois si lâches qu'en le voyant arriver il détalèrent comme des lapins. L'homme qui n'avait d'ailleurs jamais tué personne en fut ravi. Il n'avait pas envie de faire couler le sang de qui que ce soit.

Il s'approcha de la femme qui le remercia chaleureusement pour son aide précieuse. Leurs regards se croisèrent. Ils ne se reconnurent pas, mais ils furent submergés d'une passion soudaine et inexplicable. Ils étaient seuls avec les arbres pour témoins, et après quelques pas, leurs mains se cherchèrent, leurs visages s'approchèrent et la passion les emporta, comme des enfants qu'ils n'étaient plus, comme des amants qui le devenaient pour la première fois.

Une fois la tempête apaisée, ils se regardèrent. Ils n'avaient pas échangé un mot, excepté les mots tendres pendant leur étreinte. Pas de conversation passionnée comme autrefois. Ils n'avaient donc aucune raison de rester ensemble. Elle avait à faire ailleurs, loin d'ici, et lui cherchait une relation durable. Il n'imaginait pas qu'elle était devant lui. La femme reprit sa route accompagnée de l'homme jusqu'à la sortie de la forêt et ils se séparèrent, peut-être pour toujours ...


Le chêne fit à nouveau une pause. Un petit sapin le regarda inquiet et lui demanda si c'était terminé. Le chêne sourit en faisant bruisser son feuillage. Bien sûr que non, jeune impatient, mais la fin est proche. D'ailleurs, regarde, nous avons des auditeurs inattendus parmi nous qui semblent avoir accès à nos confuses paroles. Je ne vais pas les priver du dénouement.

Tarlina
Tarlina aima à entendre le bruit du vent, et seuls les conferes etaient encore pourvu de leur epines. une petite bourrasque la fit frissonner et revenir à la realité.
Les bourgeons commencaient à apparaitre et les oideaux se faisaient deja entendre, le printemps revenait tout doucement. la vie reprenait le dessus
Elle continua de contempler ce lieux à l'affut du moindre bruit qui se faisait entendre

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--Arbres
Plusieurs années passèrent encore. La femme avait envie de s'installer quelque part après des années d'errance. Elle s'était rendue compte qu'il ne servait à rien de parcourir le monde à la recherche d'un absolu qui lui échappait quand elle pensait le tenir. Le voyageur est toujours un solitaire et cette solitude lui pesait maintenant.

Elle avait des responsabilités et un poste d'ambassadrice. A force de sillonner son duché pour de courts déplacements (et oui, elle se déplaçait quand même un peu), elle se retrouva un jour dans le village où elle avait par deux fois rencontré un homme , dans deux situations bien différentes, et sans le reconnaître.

L'homme quant à lui était toujours dans son village. IL l'aimait bien et il était plutôt casanier. Il avait d'ailleurs contribué à le faire prospérer, mais il était toujours à la recherche d'un amour durable qui semblait le fuir. Il ne renonçait pas même s'il en doutait de plus en plus. Après tout, ce n'était peut-être pas pour lui. Il était ce jour là comme souvent en forêt. Il adorait toujours autant ce lieu paisible le plus souvent, parfois dangereux.

Ce jour là, l'ambassadrice se promenait en forêt. Elle avait demandé qu'on la laisse seule pour réfléchir à un projet important. Elle finit donc par croiser l'homme qui coupait du bois un peu plus loin. Ils se virent et se saluèrent sans se reconnaître. Mais ils engagèrent la conversation.

Après quelques banalités d'usage, ils se mirent à parler de pleins de sujets différents, comme autrefois, et peu à peu leur mémoire s'éclaircit. Ils s'arrêtèrent de parler, se regardèrent, et ce fut la femme qui la première demanda s'il y a bien des années ils ne s'étaient pas rencontrés ici même pour parler longuement et souvent, puis l'homme qui répondit qu'il pensait l'avoir croisé quelques années plus tard au détour d'une embuscade.

Puis ils cessèrent de parler et se prirent la main en souriant, envahis de la douce sensation que la longue attente allait prendre fin. Elle le taquina un peu en lui disant qu'il avait bien changé. Il lui répondit qu'elle était toujours comme autrefois. Ils surent qu'il y aurait beaucoup d'autres conversations, beaucoup d'autres étreintes, pour le temps qu'il leur restait à vivre et peut-être même au-delà …


Le chêne se tut et attendit les réactions. Le petit sapin était content que l'histoire se termine bien et il posa deux questions.
Si vous connaissez cette histoire, c'est parce que la forêt, c'est la nôtre?
Le chêne sourit.
Toutes les forêts sont reliées, tu le sauras plus tard. Cette histoire est pour toutes les forêts du monde ...
Le petit sapin n'était pas sûr d'avoir compris mais la deuxième question lui semblait plus importante.
Vous nous avez dit que l'homme était laid, puis qu'il était devenu presque beau, mais rien sur le la femme. Comment était -elle? Le petit sapin rougit un peu

Le chêne sourit davantage.
Je comprends ta question, mais il n'y a qu'une réponse possible. Tu es beau ou laid dans le regard des autres, et dans celui de l'homme, elle était belle quand il a su qu'il était amoureux. Avant, il n'en avait aucune idée, lui qui était presque toujours considéré comme laid. Vois-tu la méchanceté des hommes est sans limite mais l'amour existe pour rétablir l'équilibre.
Le petit sapin n'avait pas forcément tout compris mais il était satisfait, tant il est vrai qu'il faut toujours répondre aux questions des enfants.

Tarlina
Le vent s'était calmé
Il etait tard le soleil commençait à se coucher, et elle voulait rentrer avant qu'il ne fasse nuit.
Elle se leva, serra son châle contre elle et reprit le sentier dans l'autre sens.
Elle avait hate de rejoindre son mamour de la serrer fort tout contre elle.
Elle pensait à son tendre t une vague 'amour la submergea

Hummm je t'aime toi pensa t'elle

Elle hata le pas pressée de se blottir contre des bras chauds qui savait comment la rassurer.....

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Servalien
Servalien se réveilla. Hannalin dormait encore et il ne la réveilla pas. Il avait en tête une étrange histoire qui semblait lui venir des arbres qui l'entouraient. Il avait hâte de la raconter à ses amis sans leur dire d'où il la tenait évidemment ...

Mais peut-être que d'autres l'avaient aussi écouté ...

Il rentra chez lui car il commençait à faire froid.

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Servalien cultive son champ de blé et son potager à Mortagne. Il est follement amoureux.

Nos rêves sont la carte de notre humanité.
Y a t il en ce monde un être qui ne soit pas en exil?
Mathahari
Mathahari, pris sa cape la plus chaude, celle que Cool lui avait offert a Polignac, il l'avait fait doublée de peaux de loup afin qu elle n'ai plus jamais froid.

Elle traversa le village, passa devant la mairie, devant son ancien bureau ou maintenant Fraxie consciencieuses travaillais .

Une promenade en foret , lui ferait le plus grand bien, elle avait besoin de se retrouver un peu avec elle même, de réfléchir aux derniers événements de sa vie.

Après un long temps de marche, elle pris un peu de repos, enserra de ses bras le tronc d un vieux chêne, les chênes ont des pouvoir magiques, ils régénèrent les âmes en peine et elle en avait bien besoin.

Elle était heureuse d'être enfin rentrée a Mortagne, elle avait parcouru les derniers noeuds au galop tant elle avait hâte de rentrer.

Oui elle avait hâte....

Cooljazz avait changé il n était plus heureux a Mortagne, il était devenu irascible, solitaire, parfois fiévreux avait t'il sans que elle ne s en sois aperçue contracté la peste qui sévissais a Limoges?

Il avait rencontrer a Blois une troupe de joyeux troubadours, il aurait voulu partir sur les routes avec eux, mais il avait eu a coeur de la ramener a Mortagne saine et sauve.

Perdue dans ses pensées, la joue appuyée contre le tronc rugueux de l'arbre, engourdie par le froid, elle sombrait lentement dans une douce torpeur.
Dormir...dormir ne plus penser.

Elle tressaillis ho! mais l'arbre avait vibré, elle leva les yeux vers son feuillage et fut surprise.

Quand elle était petite fille elle se plaisait a regarder les nuages.
Et avec son imagination débordante, elle s'amusait a leurs donner formes.

Mais cet arbre... oui il semblait avoir visage humain, elle ne pouvait le quitter des yeux, il lui fallait pourtant rentrer, le vent commençais a se lever.

Et la!!! stupéfaite de faibles murmures fusaient, elle était pourtant seule, avait t'elle la fièvre elle aussi?

Elle s'assis sur un rondin et tendit l'oreille, les arbres parlaient, le chêne racontais une histoire, surprise elle ne put quitté cet endroit magique.

Quand les arbres se turent, elle avait les larmes aux yeux ce conte était si beau cet homme et sa compagne allait être heureux, ils étaient habité par l'amour.
Par cet amour qui fait parfois si mal.

L'heure était déjà bien avancée, il lui fallait rentrer chez elle, trier le nombreux courrier qui lui était parvenu pendant son voyage, elle relirait certaine lettres avant de les brûler.

Au retour elle passerait au dispensaire, peut être que Amande et Hannalin pourrait diagnostiquer ce mal qui la rongeait.
Malemort
Malemort se promenait en forêt. Il avait toujours aimé la forêt de Mortagne, paisible, calme. Il regarda vers les cieux, et un sourire lui vint aux lèvres. Il s'aprocha d'un vieux chêne, et posa la main sur son écorce.

_Ami, permet moi de monter te rejoindre.

Pour toute réponse,il n'y eut que le souffle du vent, celui qui n'est que bruit pour la plupart, qui est chant pour ceux qui savent écouter.

_Merci, cher ami.

Malemort commença une escalade vive et précise, et monta sur une branche située à quelques mètres du sol. Il s'adossa au tronc, et regarda en contrebas. Depuis qu'il était enfant, il adorait grimper aux arbres, le sentiment qui s'en suivait. Un sentiment de détachement, d'apaisement, qui le protégeait pour quelques heures de la folie des hommes.

Il inspira lentement, et commença à parler...




_L'hospitalité et la confiance sont des vertus ô combien reconnues. Mais de part la nature de l'homme, elles sont malheureusement bien oubliées. Je m'en vais vous conter une histoire, qui se passe dans le sud, près de la mer...


Il fut autrefois une cité, que l'on appelait tout simplement Rocquemer. En effet, cette ville était construite sur un grand rocher, qui dominait une mer bleue, si belle. La cité était fière, devisageant tout marin qui passerait par ici, et son port accueillait tout les jours de nombreux navires. Ainsi, même sans être l'égale de Venise ou de Marseille, cette ville avait réussi à se devellopper.


Quand on approchait par la mer, on voyait deux tours de garde, de haute murailles s'avançant sur la mer, et la forêt de mâts aux feuillages de voile.


Et si, par hasard, on y arrivait par les terres, il n'y avait qu'une seule entrée, bien gardée. Les gens n'y étaient pas fouillés, mais si quelqu'un avait un air louche, de celui qui appartient aux brigands, alors on le renvoyait et on lui interdisait de revenir, sous peine de mort.


Un soir, alors que le soleil se couchait, parvint au bout du chemin un jeune homme. Il s'appelait François, portait la bure des moines Franciscains, ainsi qu'un baluchon. Il avançait en boitillant, et l'on pouvait voir sur son visage les grimaces de douleur. Il parvint enfin à la porte, alors même qu'elle était fermée. Il supplia, supplia encore pourqu'on le laisse rentrer.


_Je me suis felé l'os de la jambe, et elle me fait souffrir. Permettez moi d'aller au dispensaire, je vous en prie.


Un autre prêtre, qui avait entendu la supplique du frère, ordonna d'ouvrir les portes, ce que l'on fit immédiatement. Le moine fut emmené au dispensaire, ou pendant deux mois, il fut soigné et put se remettre. Il apprit à connaitre toutes les rues de Rocquemer, cotoya les marchands et les marins. Il faisait rire les gens en les distrayant, car il était de bonne vie, et aidait aux offices religieux de tout son coeur.


Vint le jour ou il fut remis. Le prêtre vint le voir, et lui annonça que même si sa compagnie était agréable, il fallait qu'il parte. Le moine accepta et lui dit même qu'il trouvait cela normal.


_Mon frère, la nuit va bientôt tomber. Je repartirais demain.
_Bien mon frère, vous êtes vraiment très intelligent et raisonnable.


La nuit tomba, et François, sortit de sa chambre. Il passa par la cuisine, et sortit, jusqu'à aller aux portes de la ville. Il y avait deux gardes qui surveillaient la porte. François arriva et leur proposa du vin, vin qu'il avait trouvé dans la cuisine. Il fit boire les gardes, qui n'étaient pas méfiants, et quand ceux-ci furent ivre, il les assassina froidement, un petit sourire aux lèvres. Puis il ouvrit les portes, prit une torche, et la secoua de bas en haut, de haut en bas.


Les minutes passèrent, et enfin arriva une centaine de brigand, qui pilla la ville et s'en empara.


De ce jour, François occupa une place importante puisqu'en tant que chef des brigands. Il devint maitre de la ville, et il est à noter que depuis la prise de la ville, pour ne pas répeter une erreur due à la tromperie, ne sont admis dans cette ville que les nobles et les riches, qui doivent payer très cher pour pouvoir rester ne serait-ce qu'une nuit.

Il est à noter que cette mésaventure a donné naissance à une maxime, je pense que vous savez laquelle....
Tarlina
Tarlina retourna dans la forêt le printemps revenait et malgré la terre humide voir carrément mouillée, elle prenait plaisir à s'enfoncer dans les sentiers.
Elle remarqua quelques pas et s'amusait à les suivre, elle tendit l'oreille et là près du vieux chêne assis sur une branche Malemort parlait ou plutôt non, il contait ses histoires comme il lui plaisait de le faire.

Elle se fit tout petite et s'assied sur la grande souche, écoutant l'histoire jusqu'au bout.
Elle se mit à réfléchir quand à la maxime qu'elle apportait.

Cette histoire lui rappelait celle du cheval de Troie même si elle en était différente. Mais elle ne trouva pas la réponse de Malemort

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Hannalin
Hanna avait quitté le premier arbre, bien décidée à rentrer chez elle, soudain elle fut arrêtée, un autre murmure à ses oreille...
Une autre histoire, décidément la voix des arbres était très inspirée!!!

quelle ne fut pas sa surprise de découvrir Messire Malemort juché sur la plus haute branche d'un vieux chêne plus que centenaire...

Son retour se ferait attendre.

Une morale? mais oui bien sûr........
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Un jour, peut être!!!
Fraxie
Fraxie qui se promenait en forêt comme à son habitude depuis le passage des grues fut attirée par une voix qui résonnait entre les branches encore dénudées….

Sire Malemort était là, sur une branche offrant ses paroles au vent…Tarlina et Hannalin profitant déjà de son souffle…

Elle s’assit sans un mot et dans un sourire à coté d’elles…et écouta son récit les yeux mi-clos comme quand enfant elle se laissait bercer au coin du feu par la voix de ses sœurs…

Une maxime ?...elle pensa aussitôt à celle de faire entrer le loup dans la bergerie…..
Ce n’était peut être pas ce que Malemort voulait évoquer mais cela à cet instant lui parlait étrangement…..

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L'important est dans ton regard et non dans la chose regardée...
Servalien
Ecoutant cette édifiante histoire, Servalien pensa à la maxime suivante: l'habit ne fait pas le moine, puisque le brigand arrive vêtu d'une bure de moine Franciscain.

Mais peu importait la maxime, seul comptait le retour de messire Malemort, décidément bien doué pour faire rêver et réfléchir les Mortagnais ...

C'est avec cette pensée bien agréable qu'il reprit sa hache et continua son travail en forêt.

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Servalien cultive son champ de blé et son potager à Mortagne. Il est follement amoureux.

Nos rêves sont la carte de notre humanité.
Y a t il en ce monde un être qui ne soit pas en exil?
--Arbres
Malemort a écrit:
Malemort se promenait en forêt. Il avait toujours aimé la forêt de Mortagne, paisible, calme. Il regarda vers les cieux, et un sourire lui vint aux lèvres. Il s'aprocha d'un vieux chêne, et posa la main sur son écorce.

_Ami, permet moi de monter te rejoindre.

Pour toute réponse,il n'y eut que le souffle du vent, celui qui n'est que bruit pour la plupart, qui est chant pour ceux qui savent écouter.



Mais je t'en prie, installe toi confortablement


_Merci, cher ami.

Malemort commença une escalade vive et précise, et monta sur une branche située à quelques mètres du sol. Il s'adossa au tronc, et regarda en contrebas. Depuis qu'il était enfant, il adorait grimper aux arbres, le sentiment qui s'en suivait. Un sentiment de détachement, d'apaisement, qui le protégeait pour quelques heures de la folie des hommes.



Le chêne regarda ce jeune homme agile venir s'installer contre lui et écouta son histoire. Elle était magnifique et pleine de bon sens. Il y avait donc des humains très brillants ici et il espéra que ce magicien des mots reviendrait souvent près de lui pour proposer d'autres contes aux Mortagnais et aux arbres de la forêt.

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