Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>

[RP] TM – Campement des jouteurs

Arambour
[Non loin du Campement, à l'affût]

Il lui avait bien dit qu'il avait promis du vin à la Duchesse d'Auxerre pour la suite des joutes, mais il avait bien sur omis de lui préciser que ce serait à elle de s'en charger. Quelle ne fut point sa surprise lorsqu'il lui annonça qu'elle n'avait point moins de vingt-quatre heures pour trouver quelques bouteilles.
Ce n'était point tout bien évidemment, il lui avait aussi demandé si elle pouvait venir sur le camp, afin de l'aider à mettre son armure. Et puis quoi encore ! Elle n'allait point se salir les jupons, les ongles, le visage avec des morceaux de ferrailles aux couleurs de leur seigneurie ! Ridicule.

Pourtant, elle ne put s'empêcher de venir discrètement, emmitouflée sous une cape, une autre cape que celle de la Licorne, sinon il la découvrirait trop facilement. La seule chose qui pourrait la trahir serait son parfum iris, mais elle était incapable de ne point en mettre, une habitude.
La Chevaucheuse d'Armes se trouvait donc là, dissimulée derrière un arbre, ses yeux d'émeraudes à la recherche de son époux.
Ce ne fut point bien compliqué, il suffisait de trouver l'homme bien empêtré dans d’innombrables parties d'une armure qui n'en n'était point encore là d'être portée. Puisse Anaïs arriver prestement afin de l'assister ce pauvre seigneur.

Un sourire en coin, elle resta là encore quelques minutes avant de s'en retourner aux tâches qui lui incombaient, le laissant se débrouiller avec ses affaires. Il l'avait voulu, il l'avait bien trouvé ! Il s'en mordrait les doigts toute sa vie s'il le fallait, mais s'il voulait de l'aide pour son armure à deux écus, qu'il l'aide à trouver du vin en vingt-heures !


[HRP : EDIT pour remplacement de la tente par l'armure.
LJD Aram]

_________________
Anais.
[ Dans le campement, mais ...où ? ]

Après s'être inscrite en tant qu'écuyer du Seigneur de Fraize, Anaïs devait rejoindre Antonio et son épouse dans la tente qui était la leur le temps des joutes. Encore fallait-il la trouver cette tente. Y en avait partout ! Et puis les couleurs de Fraize, elle ne les connaissait pas parfaitement, alors elle pouvait bien regarder les étendards, Ana n'était pas pour autant renseignée.
Après s'être trompée plusieurs fois, après avoir manqué de se vautrer en se prenant les pieds contre les piquets attachant les tentes, Ana avait enfin trouvé la bonne en reconnaissant vaguement les armes de la seigneurie lorsqu'elle les avait vues. Des tours et des vaguelettes, ça devait bien être ça .


[ Tente du Seigneur de Fraize ]

Le seul soucis, c'est qu'une fois après avoir passé la tête dans ladite tente, Anaïs vit qu'il n'y avait rien ni personne. Pas un seul bout d'armure, et encore moins un cheveux d'Antonio. En revanche, ses oreilles furent attirées par des jurons mais aussi des bruits de casseroles qui s'entrechoquaient. Finalement il ne devait pas être si loin ...

Faisant volte-face et faisant quelques pas, Ana tomba nez à nez avec le Licors, bien mal aidé avec sa tente...et les pièces de son armure. Mais qu'est-ce qu'il foutait ? Il montait sa tente avec son armure ou il confondait toutes les pièces sans même savoir quelles étaient leur utilités ? Dans un cas comme dans l'autre, il n'avait pas fait attention à la tente qui était déjà montée. Les hommes fallait tout leur dire...


«  - Eh Fraize ! Ça sert à rien de te casser la tête, elle est montée ta tente. »

Vous noterez l'utilisation du tutoiement. Les relations maître/écuyer, c'est plus ce que c'était.

«  - Bon...maintenant que tu as mis la pagaille dans tes pièces on va ranger ça dans la tente. Merci du cadeau, je vais devoir tout remettre en ordre, comme si c'était pas assez compliqué comme ça... »

Ana récupéra quelques morceaux de l'armure laissant le soin à Antonio de prendre le reste et de ramasser les éléments de sa propre tente qu'il n'avait pas réussi à monter. Le puzzle allait pouvoir commencer !
_________________
Trixolas
[Tente du seigneur de Fulvy]

Trixolas dormait comme un bien heureux, aidé en cela par le vin livré à son attention. Un bruit de fond le fit légèrement réagir, il se retourna en marmonnant quelque chose d'incompréhensible puis ouvrit péniblement un oeil.
La silhouette devant lui lui rappelait vaguement quelqu'un. il jeta un oeil aux alentours et là, tout lui revint : la tente, Cuche, les joutes...
Il se releva brusquement pour se découvrir un affreux mal de tête, il avait l'impression que ses cheveux poussaient à l'intérieur de son crâne.
Tout confus, il se retourna vers le noble :


- Euh! Bonjour messire.
C'est... le voyage, voyez. J'suis pas bien habitué à marcher autant, surtout si chargé. Et pis, l'air, ben, ça vaut pas le bon air pur de Joinville, ç'a dû me fatiguer plus que de raison.

Son regard se reporta vers la bouteille vide qu'il avait laissé traîner sur la table.

- Vous avez trouvé ce que vous étiez parti chercher?

Trixolas prit alors réellement conscience d'où il avait mis les pieds et qu'on comptait sur lui pour la suite des évènements.
Il enchaîna sur un monologue de questions, ne laissant pas le temps à Cuche de répondre à aucune d'entre elles.

- Comment ça se passe après? Et pis faudra bien m'expliquer pour l'armure, j'y connais rien du tout.
Vous savez contre qui vous allez vous battre en premier? Vous avez des chances de gagner? Non, parce que je pensais, on pourrait vous rebaptiser le saigneur de Fulvy, ça impressionnerait tout le monde au village.

Il reprit son souffle, tout en se déplaçant à l'entrée de la tente.

- Z'avez ramené votre cheval. Comment qu'y s'appelle au fait?
Thema
[Tente de la dame de Tanlay]

Thema arriva enfin à la tente de Lena, le Seigneur de Rye était on ne peut plus nerveux. Sa femme s'etait inscrite aux joutes, sans expérience et de surcroit enceinte. Il avait tenté de lui faire entendre raison, lui demandant de se substituer à elle vu son état. Il esperait que le conseil aurait l'intelligence de repondre favorablement à la requete que Lena devait faire. Loin d'etre couarde cette derniere butée et orgueuilleuse avait engagé avec lui une joute bien mouvementée avant de lui promettre d'acceder a sa demande. Ils attendaient leurs amis Phebus et Mel, et esperait avoir leur soutien contre la brune incendiaire.

Alors mon amour ou en sommes nous ? Qu'a dit le conseil ? il se campa jambes ecartees et bras contre sa poitrine tendu pret à tout.
_________________
Aimbaud
[Tente du GET de Bourgogne, fous ton armure]



Attention ! J'entre !
Besoin d'aide pour passer ton armure ?


Ah ben c'est pas trop tôt. On a failli attendre. Mieux vaut tard que jamais. Faut pas trop se presser, hein tu risquerais de te fatiguer. Eh puis une cerise pressée, HEIN, ça fait du jus ! Bouah ah ah.

Il fait quelques sauts dans ses chausses de métal pour tester les attaches, produisant une mélodie criarde de fer contre le fer.

Allez c'est bon, je plaisante. Pleure pas.

Et le nobliau d'asséner une tape bourrine dans l'épaule de son écuyère du jour, laquelle forcément manque de voler dans le décor. Oups. C'est toujours un peu difficile de doser, avec Griotte. Il veut évidement prouver sa valeur en se la jouant gros bras, mais il oublie parfois que la gamine — même si elle a beau être purement un garçon-manqué — n'en est pas moins une frêle petite chose à ne pas trop maltraiter.

Euh... Bon on va s'y mettre !

Pour rattraper le coup il se frotte les mains, enjoué, puis désigne le monceau de pièces d'armure qui dépassent d'un coffre. Aimbaud et le rangement : ça fait deux. Il saisit une pièce de cuirasse en forme de cuillère :

Ça... ça doit être la genouillère. Et continuant de farfouiller, il jette un coup d'oeil à la Blanc-Combaz. Allez ! Hop hop hop, on s'active la culasse.
_________________
Bramus
[Tente de la Dame de St Leger sur Dheune , pres de celle de la Dame de Salives ]
Bramus revint vers le coin ou c'etais installés ses freres et soeurs

Ca y est les chevaux sont bien installés et ont mangés j'ai laissé Bernardo aupres d'eux je pense qu'il est temps de s'occuper de notre confort a nous
_________________
Uruk
    [Tente des Margny-Riddermark. Condé - Beaune - Bourbon-Lancy et Antigny]




    - Votre Altesse, je dois vous parler et prestement ! Il en va de l'avenir de notre sang !

    Assis dans un fauteuil, admirant l'armure encore posée sur une sorte de mannequin en bois basique, le Prince accueillit l'entrée du jeune italien, son chancelier personnel, avec un grand sourire. Alors que le jeune homme peinait a reprendre son souffle après ce qui avait semblé être une longue recherche de l'emplacement où ils se trouvaient, Uruk se délecta encore une fois de la brillance et de la perfection de cet enchevêtrement de métal qui pendait, achat récent, car "après tout, l'on peut désormais se permettre telles dépenses" avait il annoncé.
    Se levant, le Prince alla caresser l'armure du bout des doigts, frissonnant au contact de la froideur des protections, avant de reporter son intention sur le tonneau qui occupait un coin de la tente. Certes, d'autres avaient été livré au Duché pour les festivités, mais l'on avait jugé bon d'en garder un sous le coude. La, donc, il se servit un verre et en sortit un pour Charles.

    - Mon jeune ami, toujours entrain d'exagérer les choses... Quelle est donc cette chose si pressante que vous avez a m'annoncer ?

_________________
Cuche
[Tente du seigneur de Fulvy]

Voilà le berger joinvillois qui se réveillait doucement, visiblement un peu perdu et ne sachant plus trop où il se trouvait.
Fulvy se retenait de rire devant ce spectacle mais n'en voulait pas du tout à son écuyer... Lui aurait peut-être fait la même chose en fait.
Semblant reprendre ses esprits, Trixolas se releva soudainement et pris la parole un peu confusément.

S'excusant d'abord il l'attaque ensuite avec un flux de questions qui surprirent un peu le jouteur.



- Vous avez trouvé ce que vous étiez parti chercher?

Oui, un artisan assez réputé, ici à Dijon, a retouché quelques pièces de l'armure. Maintenant elle...

Comment ça se passe après? Et pis faudra bien m'expliquer pour l'armure, j'y connais rien du tout.
Vous savez contre qui vous allez vous battre en premier? Vous avez des chances de gagner? Non, parce que je pensais, on pourrait vous rebaptiser le saigneur de Fulvy, ça impressionnerait tout le monde au village.


Lorsque le curieux marqua enfin une pause, il sembla ne pas penser à écouter les réponses et ouvrit la tente vers l'extérieur.


Z'avez ramené votre cheval. Comment qu'y s'appelle au fait?

Fulvy sourit et le rejoint dehors auprès du cheval. Caressant le chanfrein et puis le menton de la bête.

Son nom? J'étais en train d'y réfléchir...
Que penses-tu de Sigurd? C'est une histoire de la mythologie viking qu'un marchand m'avait racontée un soir en taverne...


Il regarda le cheval quelques instants en visualisant avec le nom... ça restait une bête, mais pourquoi pas!

Pour le reste, les joutes devraient commencer demain. J'aurai besoin de ton aide lorsque je mettrai l'armure, notamment pour les fixations sur les côtés et à l'arrière.
Je n'ai encore aucune idée de l'identité du premier adversaire... J'espère un débutant pour avoir un espoir de pouvoir jouter plusieurs fois!
Par contre, au risque de te décevoir, je ne pense pas avoir de grandes chances de gagner. Pour une première participation cela m'étonnerait fort! Et certains ici ont déjà joutés bien des fois et depuis plusieurs années...


Il sourit à l'idée du surnom que l'écuyer proposait.


Ma foi, c'est vrai que ça en jette pas mal ce surnom... Un jour peut-être?

Il repassa à l'intérieur de la tente et regarda les autres coffres. Un d'entre eux contenait une tenue d'écuyer aux couleurs de ses terres. Normalement, faites aux mesures de Trixolas.

As tu déjà ouvert les autres coffres? En plus des provisions, de parties de l'armure et de l'armement, il y en avait un pour toi spécialement.
_________________
Antonio
[Tente d'Antonio Licors Seigneur de Fraize]


Mais que faisait-elle donc ?! Fraize avait beau être doté d'une patience incroyable, son écuyère commençait à se faire attendre. Il pensait à tout... sauf à monter correctement sa tente. Non pas qu'il ne savait pas comment faire ou qu'il jugeait cela facultatif, mais il pensait aux joutes, à son futur adversaire qu'il ne connaissait pas encore. Il avait vraiment envi de faire ses preuves et d'aller loin dans le tournois. Le dijonnais faisait donc n'importe quoi, il se mélangeait les pinceaux, et surtout les pièces de son armure avec les éléments qui lui servaient à construire sa tente.
Alors qu'il était totalement dans la confusion, son écuyère, la jeune Anaïs se montra enfin.


« - Eh Fraize ! Ça sert à rien de te casser la tête, elle est montée ta tente. »

Eh bien ce n'est pas trop tôt !
Comment cela elle est déjà montée ma tente ?


Puis il se rattrapa très rapidement pour ne point paraître stupide.

… Ah oui bien sûr, j'aidais simplement un … un jeune écuyer à monter sa tente, car comme tu dois t'en douter, les écuyers n'ont pas de tente eux.

« - Bon...maintenant que tu as mis la pagaille dans tes pièces on va ranger ça dans la tente. Merci du cadeau, je vais devoir tout remettre en ordre, comme si c'était pas assez compliqué comme ça... »

Il marqua un petit temps d'arrêt et tout en portant le reste des éléments, il répondit à son écuyère.

Je te signale que tu es là pour cela ! Et puis, prends cela comme un jeu !

Et c'est avec un sourire en coin qu'il regagnait avec elle sa tente, celle qui était déjà toute construite. Quant à sa femme, elle se faisait toujours attendre, il se demandait bien où est-ce qu'elle était encore passée...
Enfin, toujours était-il que Fraize gardait la pêche !

_________________

Seigneur de Fraize
Maistre Académique de l'Institut Royal de Politique ~ Procureur en Cour d'Appel
Charles
        [Tente du Prince de Condé]



    Cela pouvait presque en devenir glacial cette façon du Prince d'être impassible à toute réaction de son neveu. Il viendrait lui annoncer l'urgence de la mort de son royal suzerain que ceci ne lui ferait ni chaud ni froid, d'ailleurs la précédente abdication n'avait pas eu grand effet sur l'homme bien peu prompt aux réactions d'envergures.

    Un verre à la main, prostré devant le chancelier, il ne s'attendait surement pas aux paroles qu'allait prononcer sous peu l'italien, pas le moins du monde ... Ça en était presque inimaginable. Défiance, méfiance, éventuelle haine, un brin terrorisé, trop imprégné dans l'honneur d'un nom et d'une maison pour oser faire l'offense qu'il devait provoquer.

    Le barbu prit le verre, ne pouvant qu'apprécier une bonne rasade afin d'épancher une soif qui devait bien s'être creusé après la cavalcade entre les tentes. Une main qui tremblait quelque peu, le regard du lombard qui cherchait à capter l'attention du bel Uruk, veiller à ce qu'il soit de bonne humeur et il paraissait bien l'être ... Le moment était donc venu.


    Mon oncle, sans verser dans une quelconque exagération, sans vouloir froisser votre princière autorité, il est pressant de vous informer ... De vous avouer les pensées qui chagrinent mon esprit. Et bien plus encore ce jour.

    Voila une introduction à l'argumentaire qui valait la peine de faire réagir l'oncle bien aimé. Si avec une pareille entrée en matière, ce dernier ne pouvait pas prendre plus sérieusement les paroles que le chancelier allait faire entendre dans la tente, c'est que vider le tonneau de vin serait la dernière solution. Un instant d'hésitation, le verre reposé sur le tonneau, peut être pour se préparer à fuguer le plus vite possible si une colère princière voulait lui présenter un revers bien mérité ...

    Vous allez jouter ce jour au sein de la lice de Dijon et c'est un grand honneur que vous faites à la petites noblesse de notre pays. Vous savez tout autant que les Tournois ont toujours eu la fâcheuse tendance d'offrir un noble empalé ou à la nuque brisé ... Je ne vous apprends rien.
    Je m'inquiète pour votre personne et pour la grandeur de notre famille dans les combats qui vont venir. Nous savons tout deux que la jeunesse n'est souvent qu'un souvenir, que notre bras n'est plus si vigoureux, que notre entrain au combat à tendance à faiblir ... Mais que nous devons protéger nos intérêts coute que coute.


    Il était maintenant temps d'expliquer la véritable raison de tout ce fatras d'information bien futile donc le fils du Gras devait bien se moquer.


    Si vous deviez mourir ce jour. Chose que nul ne souhaite ici bas, toutes vos possessions iraient à votre frère, le Comte de Champagnole. Et vous savez comme moi quels sont ses intentions quand à la gestion de son propre héritage et vous savez tout aussi mon attachement à la grandeur des Margny ...
    J'estime donc, qu'il est bien trop dangereux de laisser un tel risque se jouer devant tout ce monde et je vous propose un dilemme à votre personne qui ne pourra désâment se refuser. Faites moi votre héritier légitime ... Condé, Hainaut, Bourbon-Lancy, Antigny, Beaune, Jussey, ainsi les garantis des possessions resteraient à jamais dans le giron Margny et l'assurance d'une bonne gestion futur après votre regretté départ sera assuré. Sachons que cette seule option vous irriterait, je me propose de vous remplacer sous le heaume qui foulera la lice ... Laisser le monde croire que votre Altesse participe, mais sous l'armure ne se trouvera que ma personne, seule personne à risquer la mort ... Car tout bon homme que vous êtes, la Bourgogne est infesté des ennemis de mon grand père, votre père !


    Voilà, c'était dit. Il ne restait plus qu'à attendre la réaction d'Uruk, avec toute la virulence qui pouvait l'accompagner. Mais après tout, il ne faisait que son travail de chancelier et de s'assurer de la grandeur de la famille et des intérêts du Prince.
Jusoor
[Campement des jouteurs - Tente de Jusoor de Blanc-Combaz - Dame de la Guiche]

Après avoir salué quelques personnes de sa connaissance devant le château des Ducs -et taillé le bout de gras ça va de soi- Ju s'arrêta devant le campement des jouteurs. L'ensemble était impressionnant, les tentes nombreuses et c'était un fourmillement de gens affairés.

La Capitaine s'avança dans l'allée qui séparait les tentes et à mesure qu'elle pénétrait le camp, cherchait du regard le blason qui était sien et qui devrait marquer son emplacement. De certains de ces abris, n'ayant pas été marqués de ce signe distinctif, des voix étouffées s'échappaient sans que la Moineaute ait pu dire qui aurait pu s'y trouver. A ce propos, si son écuyer avait omis de marquer la sienne ? Moue incertaine qui se dessine sur le visage de la Blanc-Combaz. Angoissée Ju ? pas vraiment, mais il aurait été fort mal-à-propos de s'inviter dans une tente étrangère. A moins que... à moins que ce ne fut celle de son ami le Seigneur de Fulvy. Ju s'amusa de l'idée. Ce serait peut-être bon coup à jouer que celui de prétexter une erreur fortuite pour le surprendre et peut-être parvenir à le destabiliser. Après tout, elle le rencontrerait peut-être sur le champs.

Poursuivant l'exploration elle distingua enfin le blason familier qui marquait l'entrée de sa tente et s'y rendit sans plus de détour. Poussant du revers de son bras la toile qui obstruait l'entrée, Ju cligna des paupières face à la pénombre et pénétra dans sa tente, laissant retomber la porte de toile dans son dos.


Ah, vous êtes là Ecglaf. Un sourire soulagé accompagna ses mots. Ju observa la viande cuite et les effets amenés par l'Ecuyer : l'armure qui trônait sur le mannequin, la table, l'épée, les outils. Elle lui sourit largement, signe évident de reconnaissance.

Vous avez même pensé à la ripaille! Ju s'assit et invita l'écuyer à l'imiter. Dites moi comment tout se présente Ecuyer. Sommes-nous prêts ?
_________________
Ingeburge
[Tente de la duchesse d'Auxerre, Phylogène à ses heures perdues]


Une tente de plus petites dimensions que les autres avait été montée dans l'enceinte du campement des jouteurs, un peu en retrait. Blanche comme le reste des édifices de toile, elle détonait par sa taille réduite et par le calme y régnant. En effet, nul écuyer affairé pour y satisfaire son maître, nul garçon occupé à y lustrer les pièces d'armure, nul valet d'armes absorbé à y fourbir les armes n'y entrait, ne s'y pressait, ne s'y invectivait et pour cause. Ce n'était pas un jouteur que le petit pavillon à l'ouverture occultée par deux pans d'étoffe hermétiquement liés et surveillée jalousement par deux gardes morvandiaux abritait mais la duchesse d'Auxerre, qui, en ce jour, cumulerait deux rôles : d'une part, celui de héraut-arbitre tout le temps que dureraient les joutes et d'autre part, celui de Présidente du Collège de la Noblesse de Bourgogne un peu trop contaminée par son office royal des Cérémonies pour le reste. Et c'étaient les deux étendards plantés de part et d'autre de l'entrée qui l'indiquaient, l'intérieur demeurant à l'abri des regards :


Et dedans, dans l'intimité de la tente, si l'agitation et l'excitation n'étaient de mise, l'inactivité n'était pour autant pas maîtresse des lieux. La Froide, à sa table, était plongée dans l'examen de divers vélins et registres et plume à la main, elle biffait d'un trait quelque passage de son cahier de parchemins ou y ajoutait quelques mots, d'une écriture fine et nerveuse. Les matières que la duchesse étudiaient avec soin étaient fort diverses, cela allait du plan de table pour le banquet à l'armorial des jouteurs, en passant par les règles du tournoi. C'était d'ailleurs ce chapitre là qu'elle était révisait présentement, alors qu'au dehors, la rumeur enflait. La dernière ligne droite se profilait, les derniers préparatifs étaient en train, bientôt, à la rumeur des petites mains qui s'affairaient, succèderaient la clameur de la foule amassée dans les hourds, les hennissements des destriers lancés au galop et le bruit des lances se fracassant contre les targes.

La compilation relative au règlement fut refermée, elle avait suffisamment potassé – elle n'avait pu que potasser, n'étaient-ce pas les premières joutes qu'elle arbitrerait? – il était temps de mettre la machine en branle. Se faisant passer une cape sur les épaules, puis empoignant un havresac de cuir noir, elle émergea de son pavillon de campagne. Demeurant un instant immobile, elle hésita sur la direction à prendre : le champ-clos ou la tente de son vassal? Elle ne l'avait encore vu de la journée alors qu'elle désirait pourtant pouvoir le croiser avant le lancement tous comme ceux d'Auxerre ayant fait le déplacement. Le regard opalin se fit scrutateur.

_________________
Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
« Aultre n'aurai. »
Griotte
[Tente du GET de Bourgogne - Atelier puzzle]

La morveuse lança un coup d'oeil en direction du coffre dont le Josselinière extirpait des pièces d'armures dans un grand fracas de métal qui s'entrechoque. Elle s'approcha de lui et se pencha au-dessus de son épaule en se demandant comment tous les morceaux pouvaient bien s'assembler. Les faire tenir ensemble n'était pas un problème en soi, mais si le résultat final pouvait avoir une forme humanoïde, ce serait mieux !

Ça... ça doit être la genouillère.

Parce qu'il en était pas sur ? Génial ! S'il fallait compter sur Griotte pour venir à bout du casse-tête, Aimbaud allait se retrouver avec les épaules à la place des genoux et les fesses sur la gueule.

Allez ! Hop hop hop, on s'active la culasse.
C'est moi qu'tu traites de culasse ? Un peu de respect, Josselinière !

Et de lui coller une tape à l'arrière du câne avant de s'agenouiller à côté de lui. Elle piocha au hasard ce qui ressemblait bien à... euh... à rien du tout. Une jambière peut-être ?

Dans quel sens ça se tient, ce machin là ?

Tournant la chose dans tous les sens, elle ronchonna :

T'aurais pu mettre un peu d'ordre là d'dans ! J'crois que j'ai trouvé un brassard.

Et de poser le morceau d'armure à coté d'elle avant de tendre la main en direction de son voisin.

File-moi ton genou ! J'vais commencer à disposer les pièces dans l'ordre au fur à et mesure que tu trouveras ce qui est quoi dans tout ton foutoir.

Le bon plan pour ne pas se ridiculiser en plaçant les pièces n'importe comment.
_________________
Wolfar
[Tente de Cudot]

Il était enfin venu le temps des fameuses joutes du Tournoi de Minerve et nulle joute ne pouvait se dérouler sans Cudot. La chose qui allait changer c’est que le Baron avait maintenant un vrai écuyer qu’il avait commencé à former au domaine. Le gaillard était motivé et devenait de plus en plus agile à aider le Baron à enfiler toutes les pièces de son armure de joutes. Parce que une armure de joutes, ca ne se met pas comme ca… et l’écuyer en avait fait l’expérience au château. Heureusement, des armures, le Baron en avait plus d’une, et celle qu’ils avaient employé pour s’entrainer allait devoir maintenant passer chez le forgeron afin de la débosseler.
Les organisateurs avaient fait les choses en grand. Une multitude de tentes avaient été montée afin d’accueillir les jouteurs et devant lesquelles on planterait les étendards de chaque noble.




Wolfar fit enfin signe d’installer l’intérieur des tentes où on trouvait les différentes pièces d’armures ainsi que quelques sièges entourant une simple table de bois sur laquelle on posa de quoi se sustenter durant l’attente entre les différents tours.
_________________
Ecglaf
[Campement des jouteurs - Tente de Jusoor de Blanc-Combaz - Dame de la Guiche]

Et bien Mon Capitaine, je me suis dit que de manger ou boire avant de jouter, voir même entre les joutes, serait bien pour vous. Histoire que vous restiez en forme et que vous n'ayez pas trop faim.

Il s'assit à coté d'elle et commença à prendre un peu de viande tout en buvant. Après quelques bouchées, il reprit la parole.

Si nous sommes prêt ? Bien sûr que nous sommes prêt ! Je vous ai préparé votre armure, elle est en excellent état, votre épée est aiguisée et propre et vos lances prêtes elles aussi. Je vais allez m'occuper de votre cheval dès que j'aurai fini.

Il se releva et alla au mannequin pour illustrer ces dires.

Bon votre armure, vous inquiétez pas, elle est pas trop lourde, vu qu'il y a beaucoup de mailles, mais son acier est aussi solide que le roc. Je ne pense pas que vous ne vous blessiez, dans le cas contraire, je m'occuperai de vous. Les jointures et articulations ont été créées afin de vous faciliter les mouvement, tout en vous protégeant.

Il prit l'épée et fit quelques coups dans le vide.

Quand à celle là, je pense qu'elle est parfaite, mais bon, vous risquez de ne pas vous en servir, dommage...

Il se leva et alla au râtelier improvisé, et montra les lances.

Il faudra vous chauffer les bras et les épaules ma Dame pour les manier celle ci, oui elles sont pas si légère que ça ... Ca a beau être que du bois et un peu de métal, ça pèse quand on chevauche ! Mais vous y arriverait, aussi sûr que je suis votre écuyer !

Puis il partit s'occuper du cheval de son Capitaine. Il le nourrit et lui donna à boire. En revenant il revit son capitaine ...
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)