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[RP] TM – Campement des jouteurs

Aimbaud
[Tente du GET de Bourgogne — Le chevalier qui grimpe, qui grimpe]

L'Iron-man de service jeta un coup d'oeil circonspect à son acolyte, qui charriait un escabeau dans la traversée du campement, avec toute la grâce furtive dont elle était capable. Ce qui attira son attention, c'était plus particulièrement le profond sillon qu'elle creusait en terre derrière elle, indiquant à tout le monde la ligne à suivre pour retrouver les objets perdus.

C'était bien la première fois qu'il risquait d'être pris pour un voleur. Faire des choses interdites, qui sortent du protocole, et risquer qu'on lui coupe la main pour lui apprendre à ne pas récidiver, ça lui mettait un peu les pétoches.


Euh Griotte, on devrait peut'...

Mais grouille !


Il en fit tomber son heaume. Ah ! Mais euuuh. Pfff ! Elle le brusquait ! Un peu de délicatesse quoi, faut parler gentiment ! Il est fragile au fond ! Hein ? NON. Il est Aimbaud de Josselinière, il tranche, il larde, il étripe : c'est pas une petite tape aux fesses qui vous dira le contraire. Hors donc, en gros dur qu'il est : il hisse la première jambe métalifiée.

Humf dedju....!

Mazette, il avait oublié le poids que ça pesait. Ça n'aurait pas été pire si on lui avait fixé des Cassian.. pardon : des boulets aux pieds. S'agrippant à la selle de son destrier, levant au passage les bras qui — Humpf puté d'samère — n'était pas plus légers, il procéda tant bien que mal à son ascension.

Après quelques minutes d'effort au son d'un orchestre de métal, aussi criant que la craie sur un tableau noir, il parvint enfin à la hauteur de son DADAAaaaa d'amuuÛÛÛR... De son cheval, donc. Sur lequel, faute de pouvoir simplement enjamber la selle d'un mouvement souple, il dut s'étaler comme une crêpe au froment, en adoptant la technique de la chenille-arthritique afin de retrouver une assise convenable.

Élégance : zéro. Efficacité : prouvée.


AAAarfhhllbl......

Ô soupir de joie.

Allez... ffh... erf... Pfiou ! Prends mon heaume et la bannière, Grigri. Chargeeez !

Et il suffit d'un infime coup de talons aux flancs de Pet-Gaz pour faire vrombir la bête, qui répondit au quart de tour.
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Emmaline
[Tente de la dame de St Leger sur Dheune]

Emma courait dans tous les sens,elle attendait son armure qu'Amorri etait en train de fignoler mais le temps pressait a present
Marie etait allee faire un tour de camp mais elle ne la voyait pas revenir alors que les cloches sonnaient pour le defilé .


Marie!Marie! Amorri!!
ou etes vous!


Emmaline etait tres nerveuse,ce n'etait pas bon du tout pour attaquer les joutes ,il fallait qu'elle se calme,il fallait qu'elle se calme .
de l'eau chauffait sur le feu
Une tisane!oui une tisane c'est ce qu'il lui fallait
.

Marie! Marie! Bramus! Thierry!

Elle n'etait même pas encore habillée,elle etait encore avec sesvieilles braies et sa chemise trouée et jaunie .

mais ou est ma malle ,je ne la vois pas,oh la la;l'oriflamme,ou est il?
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ex maire de nevers ,13 mandats
Amorri
[Tente de la dame de St Leger sur Dheune]

Passant à côté de la tente de emmaline, pour porter les couleurs de keltica, le géant entendit la dame crier après tout le monde et même après lui.

Il posa l'étendard contre le râtelier des lances faisant attention de ne pas salir les couleurs de Keltica, puis entra dans la tente.

"Bonjour dame, je vous ai entendu crier et je viens voir ce qu'il se passe."
Voyant emmaline pas habillée de son armure, il compris ce qui se passait.
Il regarda d'un coup d'œil circulaire dans la tente et vit quelque chose de brillant

"Et ça c'est quoi dites donc, regarde, marie t'a mis ton armure sur le valet de bois mais bon il y avait cette cape de posée dessus.
Bon je t'explique deux trois trucs sur cette armure. Je sais que l'on peut trouver cette armure trop légère mais elle est aussi résistante qu'une armure de joute."

Tout en expliquant le géant posa la cape sur le côté et approcha le valet de bois de emmaline.

"Voila, je pense que les armures de joutes sont trop lourdes et pas assez flexibles pour vous. J'ai donc supprimé le superflu et j'ai trouvé un nouveau procédé de chauffe de l'acier qui le rend aussi solide mais bien plus léger. Tu pourras te baisser et pivoter aussi, l'armure ne te fatiguera pas. Je pense que tes dernières joutes tu les as perdu à cause de la lourdeur de ton armure."
En même temps qu'il expliquait les améliorations faites, marie entra dans la tente.

"Parfait marie est revenue elle va t'aider à passer ton armure. je surveille que tout soit fait comme il se doit."
Amorri laissa emmaline passer derrière le paravent pour se changer de vêtements, puis quand elle revint i donna les différents morceaux de l'armure à marie qui les fixa sur le corps de la dame. L'assemblage fut rapide et les sangles de cuir, furent resserrées pour que l'amure ne flotte pas.

"ben voila emmaline tu es toute belle et tu brille comme keltica. Au moins les basilics ne passeront pas inaperçu. je te laisse monter sur ton cheval et retrouver les autres jouteurs, moi je dois aller défiler pour montrer les couleurs de keltica.
A plus tard."

Le géant donna le heaume à marie puis sortit de la tente en souriant à emmaline, puis reprit son étendard et partit défiler.
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Uruk
    [Tente des Margny-Riddermark. Condé - Beaune - Bourbon-Lancy et Antigny]




    C'en fut trop. Le Prince de Condé, tout sourire encore quelques instants auparavant, partit d'un rire vigoureux qui laissa quant a lui rapidement sa place à une toux rugueuse. Un telle scène était assez extraordinaire, parce que l'homme ne voyait que rarement du monde, et que ce monde voyait encore plus rarement l'homme rire. Alors que les secousses l'agitaient, aucun rictus n’effaça ce sourire qui flottait sur les lèvres du Prince. Enfin, alors qu'il peinait a se remettre de sa crise, Uruk se déplaca vers une table qui jouxtait la chaise d'où l'arrivée de Charles l'avait tiré, et s'y adossa, posant son verre et croisant ses bras.

    - Mon jeune ami.

    Le ton était plus que joyeux, tout comme l'était l'humeur du Prince a la vue de la mine abasourdie et interdite du Chancelier Condéen. Uruk, dont l'armure se trouvait toujours dans la tente, portait une chemise en soie avec longues manches. Il en souleva une, découvrant plusieurs petites cicatrices, quelques unes plus grandes. Il se tourna, dévoilant son dos ou un long trait oblique partait de son épaule gauche et s'arretait au niveau de ses hanches.

    - Tout ce que tu vois la, ce sont des souvenirs. De bons, pour la plupart, car je suis encore en vie. Ces cicatrices me viennent des campagnes en Franche-Comté, des vraies guerres. On ne joutait pas, j'étais la pour tuer, et pour peut-être me faire tuer. Quel homme serai-je si je me défilais pour de simples joutes comme aujourd'hui, la ou je ne me suis jamais défilé devant des périples bien plus dangereux ?

    A nouveau, son rire retentit, mais cette fois sans une attaque soudaine de toux.

    - Et puis, tu es jeune. Comment peux tu penser que j'accepterai un jour de te laisser combattre a ma place, ne serait-ce que vis a vis du souvenir de ton père.

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Bramus
Tente de la dame de St Leger sur Dheune]

Bramus avait entendu La dame de St Leger sur Dheune,crier ,ce n’était pas son habitude.
Il se rapprocha de la tente .



Amorri et Marie etaient aussi arrivés rapidement .
Emma était tres nerveuse,pas etonnant,
c’était une journée d’importance pour elle. Il resta un peu a l’ecart regardant Amorri donner les explications puis il s’approcha de sa belle, lui mettant une main sur son épaule .




Emma,ne t’inquiete pas, ça va aller ,tu t’es bien entrainée, tu as une armure comme il n’en n’existe pas d’autre, Amorri est un ingénieux forgeron, tu feras de ton mieux.
je suis fiere de toi, quoiqu’il arrive.


Bramus embrassa Emmaline amoureusement.

Allez, je vais dans les gradins a présent, Kelti est déjà partie au defilé .
A tout a l’heure ma belle,tu es magnifique!



Bramus venait de quitter le camp pour rejoindre les gradins.Emmaline était prête a se presenter.Même s’il ne voulait pas le montrer,il avait tres peur pour elle,peur d’une mauvaise chute ou d’un mauvais coup .
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Charles
        [Tente du Prince de Condé]



    Tout était dit et pourtant, en face de lui, la réaction n'était pas celle attendu, encore moins celle escomptée. Voilà qui venait surprendre l'italien de voir son oncle ainsi s'esclaffer et lui montrer ses valeurs, sa force de vie, l'envers de ce qu'il présente au monde en temps normal. Sans verser dans le burlesque, tout ceci avait au moins pour bonne nouvelle de rappeler au chancelier que son maitre se reprenait bien des maladies de cette hiver à prendre la mort par chaque fenêtre qui s'ouvre.

    Mais alors que cela devenait presque de la bêtise, que l'idée burlesque venait détruire les idéaux Margny, que le baron voulait presque secouer le Prince pour lui redonner raison, car les guerres d'antan étaient plus dangereuse pour lui ... Les joutes de ce jour, le sont pour la grandeur de la famille.


    En cet autre temps ou vous combattiez avec honneur au péril de votre vie, dans ces affrontements ou votre vie vous auriez pu laisser avec bien plus de risque que durant des joutes ... Vous n'étiez que le Seigneur de Creveney ou tout au plus le Baron de Jussey !


    Un pas en avant vers le prince, il fallait lui faire comprendre qu'il n'était plus l'homme du passé, qu'il devait aujourd'hui accepter son rang et les engagements qui vont avec. A défaut d'avoir la raison, le destin lui aurait offert le plus dévoué des neveux au moins.


    Aujourd'hui, vous êtes Prince ! Maitre absolu de la famille Margny, à la tête d'un capital doré qui ferait pâlir toutes les provinces de ce pays ! Les joutes restent toujours un danger et aujourd'hui, c'est tout le patrimoine et l'honneur de la famille que vous mettez en jeu ... Je ne peux l'accepter. Donc quelque soit votre courage et connaissant tout deux les projets de votre frère ... Il ne faut pas tenter le diable ...


    Il était presque nez à nez, devant son oncle, prêt à le faire plier. Il avait beau être prince, cela n'empêchait pas Charles de faire lui faire comprendre la réalité du jour et le forcer à céder à l'une des deux propositions.


    Si au moins vous ne voulez pas risqué ma vie ... Assurez moi de l'héritage, protégeons les intérêts de la grandeur Margny ... Comme le désirait feu Almaric et avant lui, feu Tristan ... Pour eux, soyez sage et prenez une décision. Les joutes pour vous, l'héritage à mon nom ... Ou laissez moi me fondre sous votre heaume ... Par pitié !
Marieladamnee
[Tente de Dame Emmaline de Saint Leger sur Dheune ]


Marie avait accouru dès qu'elle avait entendu Emma crier. Amorri était déjà là et avait trouvé l'armure sous une cape. Marie et Emma passerent derrière le paravent. Et Marie aida sa soeur à enfiler son armure.

Du calme, respire Emma. Ca va bien se passer. Tu t'es bien entrainée, tu sais déjà comment ça va se passer, Aquarelle est prete . Et puis sourit...
Ecglaf
[Tente de Jusoor de Blanc-Combaz ]

Ecglaf avait tout préparé, manquait plus qua aller parader et enfin, l'action commencerait. Mais en attendant il prépara le drapeau portant le blason de Dame Jusoor, il fallait qu'il soit en bonne état pour que tous puissent reconnaitre qui sera le vainqueur de ce tournoi ... Mais en attendant, il répondit a son capitaine.

Non je ne suis ni médecin ni herboriste, mais je dois, et je ferai, de mon lieux pour que vous réussissiez. Voilà tout.

Puis il attendit a l'entrée de la tente et observa. [/b]
Trixolas
[Tente du seigneur de Fulvy]

Trixolas écoutait d'une oreille distraite les propos du seigneur de Fulvy.

- Sigurd? C'est assez inhabituelle pour un canasson, m'enfin si ça vous plaît.
Et après tout, je n'ai pas de meilleure idée.


Il se dirigea alors vers les coffres présents sous la tente. Le premier, celui des provisions, il l'avait repéré depuis longtemps. Il en émanait une douce odeur de charcuterie qui le mettait en appétit chaque fois qu'il s'en approchait.

Le second entrouvert, laissait deviner tout un amas de bric et de broc, de morceaux de ferraille reluisant, tous aussi difficilement identifiable pour les yeux inexpérimentés du berger joinvillois.

Il ouvrit donc le dernier et y découvrit une tenue toute neuve d'écuyer, arborant les couleurs du seigneur de Fulvy. Il regarda alors ses frusques odorantes et usées par son dur labeur et ses quelques voyages.

- Z'aviez honte de ma tenue? Il sourit à sa propre plaisanterie en se tournant vers Cuche.

Trixolas s'empressa alors de passer ses nouveaux habits, jetant négligemment les anciens sur sa couche.

- Merci bien, ils ont été fait pour moi on dirait.
Je vous laisse, le défilé va commencer, je ne voudrais pas arriver en retard. Je reviens ensuite vous aider pour votre armure, ça m'a l'air assez compliqué à assembler d'ailleurs, mieux vaudra s'y prendre tôt.


Sur ce, il sortit de la tente d'un pas pressé et s'en alla rejoindre ses homologues.
Keltica
[Tente de la Dame de Salives]

Une passe, et ce serait tout pour cette fois ; Keltica avait chuté, sans se faire mal, heureusement. Elle avait eu du mal quand elle avait vu son adversaire, sn ami, son presque frère, Cuche, parrain de sa fille, et des souvenirs étaient reenus à sa mémoire au moment de s'élancer.

Mais elle savait que la défaite était sienne, sans excuse ; elle n'avait pas assez poussé son entraînement, elle était stressée de jouter, et elle reconnaissait facilement la victoire de son adversaire, qu'elle irait par la suite encourager depuis les gradins.

Une fois dans la tente, elle se tourna vers Amorri, qui arrivait après avoir laissé Sterenned à l'écurie.


Et bien voilà, ton armure ne m'aura pas servi longtemps... mais elle est parfaite, je n'ai eu aucune gêne, elle m'a très bien protégée dans ma chute. Peux-tu m'aider à l'enlever, à présent ? Je crois que je vais prendre un bain pour me détendre, le temps que la nervosité retombe, et je retournerai voir les concurrents suivants.
Amorri
Amorri, qui était revenu des écuries, écouta Keltica tout en regardant l'armure.

"A première vue je ne vois aucune marque, le métal n'est pas enfoncé. Je vais t'aider à enlever les morceaux de l'armure."

Il ferma l'entrée de la tente derrière lui, et ouvrit le haut du toit pour que la lumière puisse entrer. Il plaça Keltica dans le cercle de lumière puis commença à défaire les parties de l'armure.
Il commença par les gantelets et les déposa sur la table à côté puis il continua par les brassards et vérifia que les bras de Keltica n'avaient aucune marque. Il posa aussi les pièces d'acier sur la table.
Il sourit ne voyant aucune marque. Le gambison avait été fixé sur les parties l'armure et donc à chaque parties il pouvait vérifier si le corps de Keltica avait souffert.
Ce fut au tour des Jambières. Il détacha les lanières de cuir qui enserrait la jambe et les libéra de leur protection de métal et là toujours rien. C'était parfait rien comme impact. Il défit les genouillères et les cuissard qui était d'une seul pièce, et rien n'était visible, sur ce que ses braies pouvaient montrer comme partie du corps de Keltica.
Il revint ensuite sur le haut du corps et défit le gorgerin et les spalières qui protégeait le cou et les épaules pour ensuite défaire la cuirasse et la dossière.

il déposa le tout sur la table puis regarda ce que la chemise de Keltica pouvait lui montrer du corps et ne vit pas une seule marque, mais remarqua à un épaule ou la chemise tombait une cicatrice qui semblait assez ancienne.

"c'est quoi cette marque, on dirait une vieille blessure."
Amorri regarda la blessure puis regarda Keltica dans les yeux.

"c'est une belle cicatrice et le docteur qui t'as soigné a bien fait son travail, elle est fine et pas disgracieuse."
Il attendit que Keltica décide oui ou non de lui expliquer cette blessure.
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Uruk
    [Tente des Margny-Riddermark. Condé - Beaune - Bourbon-Lancy et Antigny]




    - Les intérêts de la famille Margny.

    Le Prince scrutait son chancelier de haut, le dépassant d'une demi-tête, et si la journée avait été un peu plus fraiche, surement aurait on perçu distinctement la buée qu'exhalaient les deux hommes se mélanger, tant ils se tenaient près. Néanmoins, la ou le regard du jeune était presque suppliant, celui d'Uruk reprit sa teneur dure qui ornait d'habitude son visage.

    - Les intérêts de la famille Margny, je les sers aujourd'hui comme je les ai toujours servi. Si la bannière de la famille flotte dans ce campement, c'est parce que je l'ai décidé, parce que je défends notre renommée et notre honneur a ces joutes. Mon titre, mes biens ne suffisent pas a tout cela, mes actions y contribuent.

    A nouveau, les yeux du Prince s'adoucirent et son sourire se raviva. Il fit quelques pas en direction de l'armure, tournant le dos a son chancelier.

    - Tu es ici pour apprendre mon jeune neveu. Ce sont ce genre de paroles que tu dois retenir.

    Il se retourna vers lui.

    - Crois tu vraiment que mon père, mon grand-père se seraient un jour défilés devant quoi que ce soit ? Qu'ils auraient simplement laissés leurs places ainsi ?

    Enfin, laissant cette question rhétorique en suspend, son visage s'alluma de plus bel, retrouvant cette joie inhabituelle.

    - Ton manque de confiance en moi me sidère. Si il venait a m'arriver quoi que ce soit, le testament se trouve dans un des coffres de mon bureau, a Bourbon. D'autres copies se trouvent en Condé, et Jussey. Et une de ces copies a été envoyé il y a quelques mois a qui de droit, pour assurer l'avenir de nos intérêts.

    Uruk insista sur ce dernier mot. Malgré tout, malgré ce visage radieux qu'il offrait a son neveu, le mensonge qu'il venait de prononcer, ou en tout cas la partie de ses mots qui n'était pas vraie, le dérangeait. Il n'avait pas réussi a se résoudre a envoyer la lettre cachetée a l'hérauderie, conscient qu'un tel acte signifiait bien plus que la seule assurance d'une répartition avantageuse de ses biens. Il voyait cela comme un signe de faiblesse, de vieillesse, que l'égo du Prince refusait.

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Keltica
[Tente de la Dame de Salives.]

Keltica avait laissé Amorri lui retirer son armure pièce par pièce. Bien que souple, elle n'aurait jamais pu atteindre certaines attaches, et Amorri savait s'y prendre, en tant qu'armurier basilic.

Il est vrai que je n'ai ressenti aucun enfoncement du métal dans ma peau, quand je suis tombée, c'est bon signe non ?

Au fur et à mesure, elle respirait mieux ; elle se sentait engoncée dans l'armure, sensation inhabituelle, et elle préférait de loin ses tenues de tous les jours. Elle regardait Amorri, concentré à lui défaire le haut de l'armure, et quand il eut fini, se trouva en chemise et braies fines.

Oh ça fait du bien, je me sens mieux !

c'est quoi cette marque, on dirait une vieille blessure.


Keltica fronça les sourcils ; le regard d'Amorri était fixé sur son épaule, là où une cicatrice en croix barrait sa peau, puis porta ses yeux dans les siens. Très vite, la jeune femme remonta le pan de chemise, et fixa Amorri.

C'est... euh... ce sont deux cicatrices différentes, de deux époques différentes... Pour la première, le docteur, ce fut moi-même, avec ce que je pouvais, et le second, plus récemment, ce fut Emma. J'avais été blessée lors d'une patrouille de défense...

Elle ne trouvait plus ses mots et commençait à bafouiller.
Amorri
"Deux blessure différentes ben tu as su bien te soigner et emma aussi t'as bien soigner, car elles sont vraiment fines.
Excuse moi je dois te prépare ton bain."

il sortit de la tente et revint rapidement avec deux chaudron d'eau bouillante et les versa dans le bac au foind de la tente. L'eau fumante rempli la moitiée du bac et il rajouta ensuite de l'eau froide qu'il mélangea avec la main. Il mit des essences de rose pour que l'eau sente bon puis plaça un paravent pour que keltica finisse de se déshabillée à l'abri des regards et se détende ensuite dans le bain chaud

"Voila ton bain est près tu peux aller profiter de sa chaleur et de sa douce odeur de rose"Le géant laissa keltica profiter de son bain.
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Charles
        [Tente du Prince de Condé]



    Le prince était borné. Trop fier, trop immature, inconscient, fou, archaïquement demeuré, affublé d'un vice pour la non raison. Les dénominations n'étaient surement plus à chercher, mais le chancelier ne savait quoi répondre aux remarques de son oncle, car ce dernier semblait véritablement décidé à ne rien faire.

    Un testament en bonne forme ? La nouvelle aurait été plaisante, mais de Condé, l'italien savait tout et jamais d'écriture propre à l'assurance de la famille il n'avait vue dans le moindre recoin du Castel. Croire qu'il n'avait pas fait fouiller les appartements même du Prince durant l'absence de ce dernier ? Charles était prêt à tout pour assurer la bonne gestion de sa maison, même jouer le perfide dans le dos de son oncle pour ne rien laisser au hasard, mais de papier ... Jamais il n'en a vu. Il était donc l'heure de tenter le tout pour le tour, faire plier l'inflexible, arriver à tendre la barre dans une direction encore inconnu. Être le prince du prince, mettre à mal les idéaux que se dernier pouvait encore se forger et ainsi mettre la main sur le patrimoine familiale.


    Vous savez tout comme moi mon oncle ... La Hérauderie de France ne se satisfait pas des mêmes miettes que les instances impériales. Si aucun document n'a été remis aux charges généalogistes, la perte des acquis Margny demeurera encore ... Si tel vos exigences vous avez déjà mis sur papier, allons de se pas voir la Duchesse d'Auxerre et ratifier le dernier pli qui ne nous ferait plus que les larmes de votre trépas.

    Il avait osé. Le voilà qui était allé défier toute autorité supérieur qu'était celle du régnant de Condé, de prendre le pouvoir, ce dernier qu'il n'avait encore. Il était à deux doigts de prendre cette once d'emprise qui lui assurerait le total contrôle des domaines et des finances du bel Uruk. Un remake de l'affaire Liliane Bettencourt ? Nous n'en étions plus très loin !
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