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Info:
Allégeances (avril 1459)

[RP] Allégeances au duc Eusaias - 8 avril 1459

Theudbald
Cérémonie d'allégeance à Sa Grâce Eusaias de Blanc-Combaz, duc de Bourgogne
Vendredi 8 avril 1459





Citation:
Précisions pour le Role Play

Il s’agit ici pour les nobles bourguignons de prêter allégeance au duc de Bourgogne. La cérémonie se situe dans la salle du Trône du Palais des Ducs de Bourgogne, à Dijon. N’importe qui peut être introduit et regarder. Il convient de bien s’y comporter et de ne pas déranger le bon déroulement de la cérémonie. La salle est gardée comme il se doit.

RP : La cérémonie a lieu le vendredi 8 avril 1459, du matin jusqu’au soir.
HRP : La journée RP correspond à un mois HRP. Les portes de la salle de réception ouvriront donc le vendredi 8 avril et seront fermées le vendredi 6 mai. Les nobles présents dans la salle pourront continuer leur RP et prêter allégeance. Mais plus personne ne pourra entrer et plus aucun courrier d’allégeance ne sera accepté.


Citation:

    Holà, Nobles de Bourgogne,

    Par la présente lettre, moi, Theudbald de Malhuys, Héraut d'Armes de Bourgogne, déclare les suivantes choses.

    Le nouveau Conseil Ducal ayant désigné Sa Grâce Eusaias de Blanc-Combaz comme duc de Bourgogne ;
    Le duc de Bourgogne ayant prêté allégeance à Sa Majesté Beatritz, Reine de France ;

    Je vous invite à vous présenter à la cérémonie organisée le vendredi 8 avril 1459, en la salle de réception du Palais des Ducs de Bourgogne, afin de renouveler votre allégeance à Sa Grâce Eusaias.

    Si l’heur ne vous permettait point de vous rendre à Dijon en la date fixée, il est possible de me faire parvenir votre demande d’allégeance à Sa Grâce Eusaias par missive. Il en sera fait montre à Sa Grâce au soir de la cérémonie pour étude et acceptation.

    Recevez, Nobles de Bourgogne, mes respects les plus sincères.

    Escripte et scellee par mes soins, hui le VIe jour d'avril de l'an de grasce mil quatre cent cinquante-neuf.






Citation:
Précisions sur l'allégeance

Les nobles doivent l'allégeance à la province en laquelle tiennent leur fief. Adoncques ils vont par-devant le comte ou le duc régnant en ladicte terre, lequel, ayant été élu et ayant recognu le Roy nostre seigneur comme son suzerain légitime, les accueille et reçoit leur hommage.

L'allégeance sera prestée à la province par un hommage au comte ou au duc régnant ès dictes terres. L'allégeance à la province sera renouvelée tous les deux mois, à l'accession au trône comtal ou ducal d'un nouveau comte ou duc élu et ayant recognu le Roy nostre seigneur.

Les barons et vicomtes jurent à la province, en la personne du comte ou du duc, fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium).

Le comte ou le duc leur accorde, pour la durée de son règne, protection, justice et subsistance. Il leur accorde subsistance en leur accordant fief, à eux et à leur descendance, ou en ne leur retirant pas fief déjà accordé. Icelui fief est représenté par un gant, un anneau, un fétu, une poignée de terre, ou tout austre objet propre au fief, que le comte ou le duc offre à son vassal.

Semblable cérémonie se tiendra entre le Roy et ses comtes et ducs.

L'allégeance est cérémonie publique et obligatoire pour tout vassal possédant fief. Elle est scellée par le baiser de paix, et vaut contract. Elle doit estre prestée sous un mois après l'avènement du nouveau seigneur, qu'il soit comte, duc ou roy.

Faict le treizième de mars de l'an de Pasques mil quatre cent cinquante trois, par Jehan de Malpertuis, maréchal d'armes de France.


LLyr di Maggio a écrit:
Exemple de missive si empêchement

Par la grâce d'Aristote,
nous, [NOM du NOBLE], humble[RANG] de [FIEF] en Bourgogne,

à vous, [NOM du DUC], Duc de Bourgogne par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, [NOM du DUC], Duc de Bourgogne par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, [NOM du DUC], Duc de Bourgogne , notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

nous [NOM du NOBLE], humble seigneur de [RANG] de [FIEF] en Bourgogne, a écrit et ratifié,

Date en l'enceinte du château de [LIEU], le [DATE].

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

_________________
Theudbald



- Renouvellement d'hommage nécessaire pour Dennevy & Saint-Léger mouvant de Chamilly et relevant temporairement de Bourgogne.
- Prêt d'allégeance nécessaire pour les fiefs de Charolais & Uchon.
- Renouvellement d'allégeance pour tous les autres fiefs.







Vassaux de Bourgogne


  • Cardinal


  • Béatrice de Castelmaure-Frayner, dite Beatritz et Guise von Frayner (exemption de sujetion)
      Duchesse du Nevers (héritage Knightingale) et de Bolchen (Lorraine, Guise)
      Comtesse du Lauragais (Toulouse, héritage Knightingale)
      Vicomtesse de Chastellux (héritage Lhise) et Baudricourt (Lorraine, Guise)
      Baronne de Chablis (héritage Knightingale) et de Laignes (héritage Knightingale)
      Reine de France par la grâce de Dieu.


  • Theodomir. et Pandorha de Hennfield
      Ducs de Louhans (Theodomir.)
      Barons de Chateau-Chinon (Theodomir.)
      Barons de Ciel (Theodomir.)
      Seigneurs de Fortillesse (Pandorha).


  • Armoria de Mortain (serment prêté)
      Princesse d'Etampes (IdF, douaire Morgenes)
      Duchesse de Saulieu (Armoria)
      Baronne d'Ath (Armoria, Flandre)


  • Erik de Josselinière, dit Erikdejosseliniere, et Fitzounette de Dénéré-Penthièvre
      Duc d'Anjou (Fitzounette)
      Duc de Corbigny et de Château-Gonthier (Anjou, Fitzounette)
      Seigneur de la Croixille (Anjou, Fitzounette, vassal de Charney)


  • Vaxilart de la Mirandole (lettre recue)


  • Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg (serment prêté)
      Princesse impériale
      Duchesse d'Auxerre
      Comtesse de Carpentras (Provence impériale)
      Baronne de Saint-Raphaël (Provence impériale)
      Dame de Sainte-Anastasie-sur-Issole & de la Penne-sur-Huveaune (Provence impériale)
      Chevalier de l'Office militaire, dit d'Isenduil, de l'Ordre de l'Etoile d'Aristote (Rome)



  • Angelyque de la Mirandole - Montestier (serment prêté)




  • Uruk de Margny-Riddermark (lettre recue)
      Prince de Condé (IdF, héritage Coluche)
      Comte de Hainaut (Flandres, héritage Coluche)
      Vicomte de Bourbon-Lancy (héritage Coluche)
      Baron d'Antigny et de Beaune (héritage Coluche)
      Baron de Jussey (Franche-Comté)


  • Athanase Serwane Damase Basile Maathis (dans la salle)


  • Asdrubaelvect de la Louveterie Succession en cours.
      Duc d'Amboise (Touraine, douaire Morgwen) et de Luynes (Touraine, douaire Morgwen)
      Vicomte de Sombernon, d'Avallon et de Montbazon (Touraine, douaire Morgwen)
      Baron de Vouvray (Touraine, douaire Morgwen)


  • Saxaltesse et Saxotenor de la Clairière-Chantante (dans la salle)


  • Sorane de Voiturienvenir


  • Esyllt_Catarina de la Louveterie-Juliani Monfort (lettre recue)




  • Jehanne Elissa Raphaëlle de Volpilhat, dite Jehanne_elissa (serment prêté)
      Vicomtesse de Cauvisson (Languedoc, héritage Margot)
      Baronne de Malpertuis (héritage Margot, sous tutelle de Polstephie)


  • Roland Wallère, dit Wolfar (serment prêté)


  • Juliette et Morkar d'Harles de Lasteyrie (lettre recue)
      Duc d'Evreux (Normandie)
      Baron de Mervans
      Seigneur de Marray (Morkar, vassal de Llyr - Touraine), de Meyssac (Limousin; par alliance avec feu Milamber) et d'Etroyes (vassale de Mellecey)


  • Guilhem_de_Vergy En retraite spirituelle.
      Comte de Beaumont-sur-Sarthe (Maine, héritage Kratos71)
      Baron de Saint Verain (héritage Izarra)
      Seigneur d'Auriac (Rouergue, vassal de Calmont-de-Plancatge)


  • Casanier de la Forge d'Antan (lettre recue)


  • Snell de Quai-Baudon (lettre recue)


  • Eusaias de Blanc-Combaz
      Baron de Digoine
      Seigneur de Saint Robert (en Limousin)


  • Olivier1er En retraite spirituelle.


  • Jusoor de Blanc-Combaz (serment prêté)
      Baronne d'Uchon
      Dame de La Guiche (suzerain : Eusaias, Digoine)



  • Emmaline (dans la salle)

  • Lenada (dans la salle)

  • Keltica de Chancelley (serment prêté)




(dans la salle)
(serment prêté)
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Jehanne_elissa
C'est qu'il y a de bien quand on loge dans le Palais des Ducs c'est qu'on est près de tout ce qui peut-être intéressant en Bourogne. On est près du dernier potin qui anime la capitale, on est près de la dernière crise d'un conseiller exténué, on est près du pouvoir on est près des cuisines... Enfin le centre névralgique du Duché. Et ça c'est vachement cool et puis ça permet à Jehanne Elissa d'avoir assez de centre d'intérêts pour qu'Eilinn, partie, vaillante, en Champagne, ne lui manque pas trop. Elle lui manque oui, évidemment, elle ne peut plus jacasser le soir, l n'y a plus cette présence qui accompagne depuis des années mais elle ne lui manque pas démesurément. Et ça c'est tant mieux car Jehanne Elissa sans Eilinn c'est normalement comme un frigo sans bières: triste à mourir.

Et puis pour en revenir à nos moutons c'est aussi près de la salle de réception alors il n'est pas étonnant que Jehanne Elissa arrive dans les tout tout premier ce jour, vêtue d'une jolie robe verte avec un lapin, pas nain celui-ci, un beau lapin noir, fort et fier pour... Nan mais ça vous regarde pas desuite. Alors là dans la salle elle se ballade, regarde les murs, les plafonds, se souvenant vaguement de sa première sortie dans le monde avec Tante Pol. Et c'était ici... les allégeances à celle qui est maintenant Duchesse d'Auxerre. Et aujourd'hui elle allait pouvoir prêter allégeance toute seule, comme une grande, pour la terre de Malpertuis. Et ça, c'est quand même assez cool.

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Ingeburge
Ce fut tout un cortège qui débarqua, tôt le matin, aux abords du Palais des ducs de Bourgogne. La duchesse d'Auxerre n'avait jamais été encline aux entrées grandioses ou tapageuses, rechignant même à se faire simplement annoncer, peu désireuse de ce que les regards se posassent sur elle au moment où elle paraissait, et les autres d'ailleurs. Souvent, quand elle se présentait en quelque part, elle faisait indiquer qu'elle refusait que son arrivée fût l'occasion d'une démonstration vocale par trop sonore, et même, d'une démonstration vocale tout court, entrant en toute discrétion et restant sagement dans son coin. C'est donc à l'opposé d'un souhait de se montrer, d'un désir de se faire voir, d'une volonté de se pavaner que ce vendredi huit avril de l'an de grâce mille quatre cent cinquante-neuf, la duchesse d'Auxerre parut à Dijon. Le nombre de cavaliers de son escorte ainsi que la quantité de chariots et charrettes encadrant son lourd coche armorié ne tenaient qu'à une raison : un voyage. Grande mangeuse de lieues devant l'Eternel, infatigable voyageuse depuis la nuit des temps, la von Ahlefeldt-Oldenbourg projetait de reprendre la route et de se rendre à Paris sitôt son serment prêté. Enfin, projetait... devait, son service à la Maison royal réclamait qu'elle rejoignît la capitale du Royaume de France au plus tôt, une nouvelle cérémonie devant se tenir sous peu. Elle se faisait une joie de retrouver tous ses petites camarades du grand office tenu par le Grand Chambellan de France mais elle détestait sillonner les routes du matin jusqu'au soir, du lundi au dimanche, de janvier à décembre, étant très casanière au fond et ne voyant que dans ces allers-retours perpétuels une perte de temps. D'où cette armée de voitures de toutes sortes, destinées à accueillir gens et bagages, biens incontournables et bibelots inutiles; quitte à voyager, autant ne pas le faire chichement.

Et ce voyage qui ne pouvait être remis imposait de quitter la Bourgogne au plus tôt, tout avait donc été mis en œuvre pour rallier le Palais des ducs en début de matinée, histoire de passer parmi les premiers. Une fois pied élégamment chaussé à terre, la duchesse d'Auxerre – toute de noir vêtue, cela va sans dire, et soyeux le noir – prit la direction de la salle d'apparat, espérant en fait d'être parmi les premiers être la première tout court. Animée par cet espoir sur lequel était, en partie, calculé son temps de trajet, elle gagna bientôt la salle du trône, à l'entrée de laquelle elle se fit débarrasser de sa mante. C'est ainsi que la Froide parut, le corps délicieusement serré dans une houppelande de velours léger – hein le printemps? foutaises –, les épaules parées du collier rutilant de l'Ordre de la Toison d'Or, la tête ceinte de sa couronne ducale, les doigts ornés de bagues parmi lesquelles le saphir cardinalice. La pièce semblait vide et le visage marmoréen d'Ingeburge eût pu s'éclairer d'un léger sourire de satisfaction... eût pu car ladite Ingeburge venait d'apercevoir une tête rousse rattachée à un corps habillé d'une robe verte, absolument verte, insolemment verte. Insolemment parce que – elle le comprit fort bien – la Prinzessin n'était pas la première.

Avec lenteur, alors que l'adolescente-en-vert errait dans les les lieux, Ingeburge prit place dans l'un des fauteuils, s'installant, très droite, sur le bord de celui-ci. Durant quelques secondes, elle tâcha de mettre un nom sur ces traits juvéniles qui ne lui paraissaient pas inconnus. Et puis, parce que toute indifférente qu'elle pût paraître, elle n'en demeurait pas moins polie :

— Ma demoiselle.
Grrrr. Indifférente dehors mais contrariée dedans, hein. Elle avait des centaines de lieues à avaler en peu de temps.
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Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
« Aultre n'aurai. »
Breizh
Un jeune branleur du nom de Breizh passa dans le coin...il vit un atroupement...Comme n'importe qui pouvait s'introduire, pourquoi pas lui...


Il vit une sorte de cérémonie où tout les crétinos semblaient s'être donner rendez-vous...
On se serait cru au cirque...mais il manquait un petit quelque chose...

le clown!

Il soupira puis décida de donner de lui même, pour sauver le cirque qui semblait mal en point...

et il se mit à hurler


"Monsieur et madame Etdéfoncée ont 3 fils comment s'appellent-ils ?
Derrek,Tom et Jean, des rectums j'en ai défoncé"

Visiblement le public avait pas trop l'air de vouloir se marrer...

"M. et Mme Dalors ont un fils"

"Omer"...

puis il fit révérence et s'élipsa...
--Lambert_harserieux


Le Morvandiau en armes, à la porte, attrappa le fuyard par le col. D'autres gardes aussi gaillards que Lambert Harserieux au moins, le saisirent par les membres afin qu'il ne puisse plus bouger. Tout en reconsuisant à la sortie, il commenta :

Alors don, tant t'es point drôle, tant t'es couaird ! T'connois don la pitance du mauvais compaignon ?

Une question purement rhétorique à laquelle l'homme d'armes ne laissa pas de temps de réponse.

Ch'ost l'pavé.

Sitôt ceci dit, les gardes le lancèrent sur le pavé de la place d'armes où il retomba lourdement. L'intrus ne pourrait plus entrer désormais.
Armoria
D'ordinaire, elle était dans les premiers, voire la première. D'ordinaire, elle revêtait d'une tenue mettant ses atouts en valeur. D'ordinaire, elle se faisait accompagner de quelques gardes et valets au fessier divin.

Enfin, quand elle n'était pas sur les chemins, à aller porter l'épée ici ou là, évidemment...

D'ordinaire, donc, elle faisait ainsi, et arrivait, accorte, souriante, détendue.

D'ordinaire.

Mais là, elle boudait, la blonde altesse. Na.

Donc, la suite resta en dehors de la salle, la tenue était certes élégante, mais sobre, et le sourire pour l'heure aux abonnés absents. Elle prit sagement place là où son rang exigeait qu'elle s'installât, salua d'une inclinaison de la tête, d'abord Ingeburge, puis la jeune renarde - toujours selon le rang et la charge, il va de soi. Léger sourire à ces dames, parce que ce n'était pas elles qu'elle boudait. Mais tout de même, elle boudait.

Même les gardes se saisissant d'un plaisant ne parvinrent pas à la dérider. Elle ne se fendit pas d'un énergique "au pilori !", ni n'envoya ses gens pour la bastonnade.

C'est dire.


[Edit pour oubli de l'action en cours.]
_________________

Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Mariealice
Depuis le temps qu'elle en entendait parler de ces allégeances d'une part, que c'était son vassal qui était sur le trône d'autre part et qu'enfin elle était là et pas par monts et par vaux, pour sûr qu'elle allait y pointer le bout de son nez. Pas pour alléger non, mais bien pour voir d'elle-même.

Elle arriva juste au moment où un homme qu'elle ne connaissait point se retrouvait jeté dehors, manu militari et elle n'eut que le temps de se pousser pour ne pas se retrouver dans le chemin. Cela commençait fort bien tiens.

Ce fut donc en ronchonnant et en avançant avec précaution, des fois qu'il y en ait d'autres du même genre, qu'elle entra dans la salle où quelques nobles étaient présents. Trois pour être précise. Elle salua donc, avec un sourire plus prononcé à l'encontre d'Armoria qui elle ne souriait pas le moins du monde. Que faire. Avancer jusqu'à elle ou attendre dans un coin puisqu'elle n'était là que pour assister à la cérémonie....

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Armoria
Que faire, oui.

Elle ne boudait pas non plus Marie, mais si elle laissait revenir son habituel sourire, elle se connaissait : il resterait. Elle était incapable de rancune, même quand elle y était bel et bien décidée. Ceci dit, elle ne pouvait guère laisser Marie dans un coin, avec tout ce qu'elles avaient connu et affronté, au positif comme au négatif...

Aussi, non sans se dire avec fermeté "mais tu bouderas tout de même !", fit-elle signe à la Limousine qu'elle serait la bienvenu à ses côtés. En souriant avec bonne grâce.

Mais pas trop tout de même. Nan mais des fois.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Mariealice
Ce que c'était pénible de ne pas savoir quoi faire. Pour un peu elle se dandinerait presque d'un pied sur l'autre, comme ses enfants pris d'une irrésistible envie de faire pipi mais qui sont également tellement dans leurs jeux qu'ils refusent de les quitter.

Mais ah un sourire, c'était bien un sourire, un vrai que la Princesse venait de lui faire suivi d'un petit signe pour lui indiquer de s'approcher. Parfait, elle ne serait pas seule et même pourrait sans doute avoir des indications sur qui était qui dans l'assistance. Puis sans doute aussi sur le pourquoi de cette mine sombre. En quelques pas, elle était donc près de la blonde altesse et s'installait.


Bonsoir Votre Altesse. Comment vous portez-vous?

Plus bas.

Vous avez l'air contrariée.
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Dnapo
Dnapo n'assistait que rarement aux cérémonies d'allégeances, sa présence n'étant pas requise. Cependant, avec le temps, il souhaitait marquer sa présence. Il était tombé dans l'oubli, peu en Bourgogne savaient encore qui il était. Mais au delà de tout cela, il souhaitait se joindre un peu aux côtés de sa suzeraine, qu'il n'avait plus vu depuis un bon moment ...

Le Seigneur de Lavault arriva à Dijon sur son fidèle étalon, comme à son habitude. Il descendit et le confia à un page qui se trouvait devant le palais. Il était seul, pas de valets, pas de gardes, son rang n'en permettait pas tant, et même si il le pouvait, il ne le désirait pas. Il se contentait juste de son épée qui ne le quittait jamais. Alors qu'il s'approcha de plus en plus de l'entré du palais, il remarqua des valets et des gardes aux couleurs de Saulieu. Les interrogations fusèrent dans sa tête, pourquoi la suite de sa suzeraine est-elle restée à l'extérieur ? Etrange ... Soit, Dnapo s'engagea sur les marches le menant à la grande entrée du palais. Un maraud était en train de se relever, certainement venait il de se faire mettre dehors par les gardes ducaux.

Le Seigneur de Lavault entra enfin dans le palais, palais qu'il connaissait assez bien pour s'y retrouver aisément. Il déboucha pour finir dans la salle du trône où quelques personnes s'y trouvaient déjà. Etant juste là comme visiteur, aucun siège n'était prévu pour lui, sauf ceux dans le fond de la salle. Il décida donc de rester debout et alla s'appuyer sur une colonne dans le milieu de la salle. Il salua les personnes qu'il croisa sur son chemin. Une fois contre sa colonne, une position bien choisie pour bien voir les allégeances, il remarqua que sa suzeraine était installée, en compagnie de Marie Alice. Elle était seule en effet, c'était bien sa suite qui était dehors, il ne s'était pas trompé, ces couleurs lui étant familières.
Angelyque
[ A Cruzy le Chastel, pendant qu'Angelyque prend un bain parfumé]

Riccardooooooooo!!! cesse donc de bailler aux corneilles et viens donc m'aider à m'habiller! Aujourd'hui est le jour des allégeances!! la dernière fois mon père a tout foutu en l'air! cette fois ci il prie chez les moines! nul ne m'empêchera de m'habiller comme je le désire!
Sors la robe rouge


Maîtresse! vous êtes tombée del letto sta matina, su la cabeza? el vestido rojo? vous no piensa pas? la gente va encore vos traiter de gourgoudina!

Tais toi Riccardo! on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre! je cherche un mari figure toi, l'as tu oublié? je veux un homme riche, beau, intelligent, fidèle, généreux, patient et sans héritiers....cette espèce rare peut se trouver aux allégeances, au pire je prends un vieux riche cardiaque, j'aurai tôt fait d'hériter, j'ai presque plus d'argent Riccardo, à ce rythme je vais devoir diviser par deux tes gages! après tout tu as déjà la chance de me servir, ça vaut tout l'or du monde ça!!

Ma vostro frèro? è ricco!! y généroso!

Chuttt! ne me parle plus de lui et aide moi à sortir du bain et à m'habiller!



[Plus tard, Dijon, arrivée dans la salle du trône]

La Mirandole vérifia une dernière fois que sa coiffure était bien en place, elle tira un peu sur le décolleté pour mettre en valeur ses attributs, tira un peu sur sa robe...elle avait vu la voiture portant les armes de la Princesse Armoria, signe qu'elle était déjà sur le place, or Angelyque ne se rappelait que trop bien les dernières réflexions que la vanillée lui avait fait dans son bureau...la Mirandole la pensait en pélérinage...tant pis, elle ferait avec...

Puis entra dans la salle, un sourire carnassier sur les lèvres, tous les sens en alerte. Le plus important étant que le père Mirandole ne soit pas là. Pour le reste, elle aviserait sur place.



_________________

[Blason en cours de réfection]
Duchesse du Charolais
Keltica
Sa première cérémonie d'allégeance... Il ne fallait pas être en retard. La Dame de Salives entra dans la salle du trône sans empressement particulier, vêtue sobrement mais avec la pointe d'élégance innée à sa personne. Par habitude, ses pas la guidèrent vers les sièges destinés au public, avant qu'elle ne réagisse dans un sourire ; se détournant, Keltica remonta l'allée centrale, cherchant la place qui lui était dûe, et s'installa, regardant autour d'elle. Elle espérait que son amie Emmaline viendrait vite la rejoindre.
Eusaias
[Palais des Ducs – L’entre du Diable]



Deux silhouettes arpentaient le grand couloir séparant la bibliothèque, qui servait d’arrière base au Balbuzard, et les pièces moins privées. Les deux hommes venaient de dépasser Adalbert et Guillaume, les jumeaux cranequiniers de Digoine qui protégeait le couloir. La première des silhouettes, taille et poids moyen, nez crochu tel un bec de rapace et cicatrice courant de la bouche à l’oreille prit la parole.

Aimbaud, souvenez vous : Nulle allusion à la batterie de bombardes qui a disparu d’Epignac et qui désormais meuble Digoine.

Regard soutenu au dénommé Aimbaud.

Ah et on ne parle pas du petit navire que j’ai fait escamoter à Gènes, d’accord ?

Stressé le Duc de Bourgogne ? Non pas vraiment, juste que certains détails étaient mieux sous couvert de silence et il était toujours bon de le rappeler à l’un de ses fidèles hommes.

Oh et pour le meurtre de Couche j’étais partout sauf dans son auberge. Pour les sacques en Hollande, les mercenaires n’étaient pas sous nos ordres. Pas la peine de parler des quelques fausses pièces qui sont sortis de nos forges. Le sabotage du coche de la comtesse, je ne tenais pas la scie. Le cheptel de charolaises dans le brionnais, ne se trouve pas dans mon cheptel et pour le bateau avec les quelques femmes que « la Camelote » doit vendre en Afrique je ne suis pas au courant.

Nouveau regard appuyé sur Aimbaud. Le jeune homme avait en plus du mérite d’être de noble naissance, celui d’être un fidèle du Balbuzard et jamais il n’hésitait à mettre la patte à la main lorsque le coup bien pourri était mené par le Duc. Eusaias qui allait pousser la porte qui les séparait de la salle du trône s’arrêta net afin d’attendre réponse d’Aimbaud.
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Aimbaud
Et comme le jeune Écuyer Tranchant de Bourgogne marchait de manière resserrée derrière le Duc, il devait prendre garde à ne pas le percuter dès que ce dernier stoppait brusquement sa marche pour lui lancer une nouvelle précision par-dessus l'épaule.

La nuque rasée de frais, à la militaire, fringué de pourpre, il portait négligemment l'épée du Tyran en travers des épaules, s'y accoudant de part et d'autre, l'air définitivement à son aise dans ce Palais des Ducs où il avait coutume de traîner ses poulaines depuis deux mandats du Conseil ducal.

Il était l'oreille et la bouche du Duc... ses petites mains aussi, quand il fallait se tâcher. Le reste, il le lui laissait en propre. Faut pas abuser. Sinon, il avait aussi l'étiquette du plus gros glandeur à la table du Conseil, celui qui entre en sifflotant dans la salle des débats pour venir boire un coup, l'inventeur concours de la plus grosse pile du courrier en retard, ou encore le conseiller qui a fait re-designer son bureau afin qu'il épouse mieux le talon de ses chausses. Mais gaudrioles que cela... C'est avant tout un homme de terrain, le Josselinière. Et il fait très jeune et dynamique, sur les parchemins de campagne politique.

Hors donc, si vous le cherchez : vous ne le trouverez jamais très loin de la dextre du Bref. Il s'y trouve justement, bien campé dans ses chausses et les fossettes hameçonnées de son fameux sourire sournois.


Je serai une tombe.

Sur ces mots, il rabaisse l'épée et se rajuste le col du pourpoint. D'infimes gestes pour savoir se rendre présentable en deux secondes 25, juste avant d'entrer dans la salle des cérémonies : c'est des années d'expérience, tu peux pas test.

Une petite mimique adressée au duc, style : "C'est bon. Ça va passer crème."

Et puis il n'y a plus qu'à pousser la porte. Ce qu'il s'apprête à faire quand...

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