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Info:
RP illustrant l'actuelle situation de crise en Limousin, en proie à une vague de révolte menées par Nilas d'Artignac, Duc du Trégor et son armée noire, Balmo, le jargor, les chimères et les korigans, en mesure de rétorsion à la tentative de meurtre commanditée par la Comtesse Sindanarie et perpétrée par la Compagnie d'Ordonnance du Limousin et de la Marche à l'encontre d'Albatrus de Guérande, Duc de Saint Malo.

[RP] Double révolte en Limousin : les raisins de la colère !

Nilas
Cela faisait plusieurs jours déjà que le Duc de Saint Malo était passé, le corps fracassé, devant les yeux médusés de son ami le Duc du Trégor.

Lâchement massacré par une armée Limousine pour une affaire à deux deniers, Albatrus de Guérande mettrait certainement des semaines à se remettre de ses blessures, à moins que l’Ankou ne le rappelle à lui…

Plusieurs jours donc que le Duc du Trégor et ses amis français et d’ailleurs avaient pris leur décision de le venger de l’abus de pouvoir dont il avait été victime.



Tapis dans l’ombre, ce petit groupe mené par le Chevalier Noir surveillait les défenses de la ville de Bourganeuf qui avait vu partir son ami Albatrus vers une mort quasi certaine…

Une ville qui de ce fait devenait symboliquement, LA cible de Nilas et de ses compères…

Une ville qui représentait à leurs yeux toute la fourberie des Autorités Limousines animées par un délirium tremens sécuritaire !

La nuit et le temps du repos venu, les habitants avaient laissé place aux quelques gardes qui devaient assurer la défense de la bourgade.



C’était l’heure !!! Les hommes vétus de noir s’activent…



Nilas et ses hommes n’avaient nulle volonté de porter atteinte à l’intégrité physique des habitants de la ville qui n’avaient pas particulièrement de rapport avec leur action, à quelques exceptions prêt. Des ordres avaient été donnés en ce sens… En revanche, ils comptaient bien marquer le coup de manière substantielle pour que tout à chacun comprenne qu’une Comtesse, fusse-t-elle celle du Limousin, ne peut prendre la décision inique d’agresser le tout venant de la sorte et sans raisons, qui plus est quand il s’agit d’un Duc Breton !

Un Duc Breton en cache souvent un autre…



Le Chevalier noir de Pontekroaz donna ses dernières instructions à ses lieutenants, qui répercutèrent à leurs hommes… Ses acolytes du Jargor en firent tout autant.

Des ombres noires fendaient la nuit, ne laissant pour seules traces que celles de leurs pas, et ne laissant s’échapper d’autres bruits que les gémissements des gardes sur qui elles fondaient pour les maitriser sans excès de violence.



De son coté, Nilas avança sobrement sur la place la mairie jusqu’au garde qui protégeait la porte d’entrée de la mairie.

L’homme mit visiblement longtemps à comprendre ce qui se passait puisqu’il ne donna pas l’alerte.

Arrivé à sa hauteur, il vit l’homme dégainer son épée le regard apeuré…

Hochant la tête de droite à gauche l’air de lui dire de ne surtout pas le faire, le Chevalier Noir, esquiva de son bouclier la pénible et misérable attaque du garde, avant, le regard empli de pitié, de lui fouetter la tempe du coté non tranchant de son épée afin de l’assommer et de ne surtout pas le tuer…

Esquissant un regard vers le sol pour regarder s’il ne l’avait pas trop amoché, le Duc du Trégor constata qu’il n’en était rien… Le garde était tombé comme un bébé et ne poserait plus le moindre problème.



Au bout de quelques minutes, tout était fini…

Les gardes étaient ligotés et conduits dans une remise bien gardée par une demi douzaine de costauds. Le reste du groupe, bélier en main faisait exploser la porte de la Mairie avant de s’y engouffrer puis de se mettre en position pour sécuriser le périmètre.

Tout était calme, de nouveau… Seul un mot inhabituel placardé sur la porte de la Mairie, dont copie avait été transmise par un coursier au Kastell Ducal de Limoges trahissait leur venue.



Citation:
Au peuple du Limousin et de la Marche, à sa Comtesse et son Conseil,



Qu’il soit su de tous qu’une armée menée par un seul ne représente pas plus de danger qu’un groupe d’hommes et femmes en colère !

En mesure de rétorsion au poutrage en règle d’un homme sans défense, qui plus est Duc Breton, ne présentant aucun danger et n’ayant commis d’autre crime que d’avoir osé foulé le sol du Limousin sans avoir respecté une malheureuse règle de demande de laisser passer, nous avons décidé de punir vos têtes dirigeantes par la chute de leurs institutions, ce en vue de leur faire perdre le gout de la disproportion qui est la leur.

Par ses décisions iniques et sans mesure, la Comtesse du Limousin a fait montre de toute sa « délicatesse » en ordonnant à sa Compagnie d’Ordonnance d’abattre un homme qui, certes entré en armes et sans laisser passer sur ses terres, avait finalement accepté de dissoudre son armée pour garantir un passage sans heurts aux abords du Château de Limoges.

Cet excès de zêle a conduit mon ami de toujours, le sieur Albatrus de Guérande, Duc de Saint-Malo à recevoir une bonne demi douzaine de coups d’épées pour rien. Le mien et celui de mes acolytes vous conduira, Comtesse, à essuyer une bonne vague de critiques pour les six prochains mois à venir.

Que cet acte vous couvre de honte, autant que le notre nous couvre d’honneur !

Pour plus de clarté et de transparence, je vous informe par la présente que l’action entreprise à votre encontre n’est nullement commanditée, ni par la Bretagne, ni par le Ponant, qui j’en gage, ne tarderons pas à condamner nos agissements par volonté de paix. Il s’agit ni plus ni moins d’un acte d’honneur, visant venger un homme lâchement pris à partie, et à garantir les faibles et démunis contre l’action des puissants qui pensent pouvoir les diriger à leur guise dans l’arbitraire le plus total.

Notez par ailleurs qu’il ne s’agit nullement d’une action du Ponant à votre égard, mais d’un coup de force organisé et mené conjointement par des ressortissants Français, et Ponantais, et somme toute majoritairement français d’ailleurs, lassés de voir que les régnants actuels du Limousin et d’ailleurs, sous couvert de sécurité, assassinent ou blessent des personnes qui n’ont pas réellement porté atteinte à l’intégrité physique de leurs ressortissants (ce que seule une armée saurait faire).

Il doit y avoir une gradation et de la mesure dans vos actes de gouvernance, et de petits délits ne doivent plus donner lieu à ce genre de sanctions. La Justice des hommes étant justement faite pour ce genre de choses !

Nous déclarant prêts à renouveler ce genre d’avertissements, si ce message n’était entendu de vos oreilles, nous vous informons par ailleurs que le devenir des habitants ainsi que les ressources de Bourganeuf sont aujourd’hui intimement liés :

1/ à la présentation d’excuses publiques à l’égard du Sieur Albatrus de Guérande, Duc de Saint Malo pour l’agression commise à son encontre ;

2/ à l'engagement pris par votre Comtesse, d'accepter de répondre des faits de "tentative de meurtre" sur la personne du Sieur Albatrus de Guérande, Duc de Saint Malo, devant la Justice.

3/ à l’abandon de toutes poursuites à son endroit ainsi qu’au notre ;

4/ à l’engagement pris sur l’honneur par ce dernier, que votre gouvernement cessera, pour de pseudos motifs sécuritaires de poutrer à tout va des passants, qu’ils soient ou non des criminels, sans avoir pris au préalable la peine de chercher à mettre en procès. Ce genre de traitement devant être réservé aux armées ennemies.

Nous appelons en dernier ressort tous les ressortissants du Comté du Limousin et de la Marche, ainsi que tous les voyageurs empruntant les routes dudit Duché à rappeler et opposer ces trois injonctions à qui de droit.


Fait à Bourganeuf, d'ar Gwener 27 a viz Mae 1459,


Nilas d’Artignac, Duc du Trégor,
Chevalier de Pontekroaz.


_________________
--Balmo
[Quelque part a Bourganeuf]

Merde, depechez les gars. On va etre en retard. Vous croyez qu'il va nous attendre Nilas ? Nan, mais serieux, déja hier soir il en pouvait plus d'attendre.

Attendre en taverne avant une attaque. Bon, ca fait pas très professionnel, mais c'est passé dans la coutume. Mais bon, faudrait ralentir sur la picole la ...

Vu comment vous etes fait, on aura le temps de remplir la mairie avec votre vomis avant le lever du soleil.


Humm, c'est p'tet pas con ça. Ca leur ferait les pieds en tout cas. Enfin, encore faudrait il que tout le monde trouve le chemin de la mairie.

Bon, moi j'y vais. Chuis sur qu'il reste meme plus un garde debout. Deja qu'il n'y en avait pas beaucoup, alors la ...

Et puis les autres nous rejoindront sur le chemin. Allez, on bouge ...


C'est ainsi a la tête d'une petite troupe, qui comprend la moitié des effectifs, qu'on se le dise. Que le balmo deboule dans la place de la ville. Face a la mairie.

Les villes, c'est sympa quand on y pense se dit le breton.
Pas de murailles, pas de douves. Pas de douanes ...

Pas de pognon ... *Fait la grimace*

Il arriverent sur la place en meme temps que le Nilas et ses gars.

Les defenses furent balayées fissa. Ni une ni deux. Une paire de mandales reveilla un gars que la routine avait envoyé dans les bras de Morphé. Sauf que ce coup ci, c'est pas la routine qui l'a envoyé sucrer des fraises.

Baillonné, ligoté, enfermé, travail terminé. Plus qu'a saccager la mairie. Nilas etait deja a l'oeuvre.

Erf pensa Balmo, s'il est deja en train de gratter c'est qu'il a deja fait le tour du butin. En si peu de temps, ca doit pas etre glorieux. Il se penche au dessus de son épaule pour lire la prose de son duc, une fois sa vision stabilisée sur le vélin.



J'espere que ca va plaire a Alba.

Tu sais, on pourrait profiter qu'on est la pour leur donner un cours d'economie. Comme dirait patate, les impots sont bons pour les finances.

Apres tout, on fait ca pour reparer une injustice, que eux ont commis en mettant une paranoïaque, hypocrite, euh ... royaliste ... pire ... francaise comme duchesse. Alors ils doivent payer eux aussi. Logique n'est il pas ?

Et puis tant qu'on y est, t'as qu'a mettre le prix de repas en taverne au minimum, ca nous fera de la bouffe pas chere.

Et t'a vérifié que la mairie avait pas des trucs en vente sur le marché ?

Et aussi, hesites pas a foutre en l'air leurs parchemin d'etat pour pas qu'ils nous collent en proces.


Ah une derniere chose. Si tu glisses sur du vomi, je décline toute responsabilité ...
Luaine
Cette nuit là les ordres avaient été très clairs la concernant...."quartier libre". En bon trouffion de base, Luaine n'avait pas pris de garde cette nuit là. Flânant dans les rues de Bourganeuf, elle avait passé un bout de temps dans la taverne presque toujours déserte qui s'était animée pour son plus grand plaisir.
D'ordinaire la petite bourgade était quasiment ravitaillée par des corbeaux et qu'elle ne fut pas sa surprise de ce voir venir Exquiz et son ami. Luaine avait rencontré la jolie blonde en PA et il fallait rendre à César ce qui lui appartenait en soulignant que la jeune femme était d'une compagnie fort agréable tout comme son compagnon de voyage.

Quelques godets de jetés dans le gosier et le reste de la soirée passa avec deux habitants de la petite ville, après avoir dit saluer Exquiz et son ami johan.
Un "noz vat" lui fit lever la tête sur l'arrivée d'un homme. Plutôt plaisant homme et assurément breton. Il connaissait sa famille, et même quelques uns de ses amis.
Luaine passa une excellente soirée en sa compagnie, même lorsqu'elle appris qu'il était le NILAS, connu comme un loup blanc.
Sa première réaction fut "Choubidou, et je suis pas de garde?", bon d'accord elle ne pensa pas le choubidou.

Mais elle avait connu des nobles respectables se comportant comme des renégats et des brigands qui avaient de la noblesse dans leurs idéaux et leur coeur. Nilas en faisait parti même si ils étaient chacun d'un côté de la ligne, elle respectait les gens avec des valeurs, tout brigand soit il. Si bien sûr il était l'homme qu'il lui avait dit.

Il lui annonça la raison de sa présence, et augura même sa prise de mairie. Mais qui aurait pu le croire quand il avait rajouté un sourire et un rire? Surtout qu'après quelques verres, une bonne compagnie, une heure assez avancée, rajouté à cela, un coffre aussi sec qu'un hareng saur, Luaine ne l'avait pas vraiment pris au sérieux.

Quand ils se séparèrent au première heure d'une nouvelle journée, la brune se leva sourire aux lèvres pour aller voir la mairie, histoire de rire la prochaine fois qu'elle le verrait en lui balançant une réplique sur sa pseudo prise ratée de mairie. Mais........
Deux mains vinrent se coller sur ses joues et elle tira dessus vers le bas, lui donnant l'air d'un cocker au poil noir.


NOOoooooooooooooooooooon....Il l'a fait!!!!

Avec le peu de défense sur la ville, il avait du faire ça avec ses hommes en se grattant les bijoux de famille d'une main tellement la tâche devait être facile. Dire qu'elle ne l'avait pas cru....
Elle lu la lettre affichée sur le fronton de l'hôtel de ville. ben oui tout ce qu'il lui avait dit était bien écrit!
Elle soupira. Il y avait maintenant de grande chance qu'elle se retrouve face à lui une épée à la main. Elle avait juré fidélité au comté du Limousin et ne dérogerait pas à sa parole et son serment. Femme d'honneur, si il le fallait, toute sympathie qu'elle avait pour lui, elle le délogerait par les armes quitte à être transpercer par l'épée du Duc.

_________________
Johan.
Rongé par une cupidité mordante et par une ambition à toute épreuve, Johan s'était enhardi de se fondre parmi les ombres venues avaler la nuit. Fin épéiste et homme discret, il se plongea dans la tourmente et la violence de la vengeance que haranguait Nilas. Tout se passa vite, et rien ne vint troubler leur perfide et minutieux exercice. Quelques murmures et de rares éclats de voix venaient percer le silence de la mairie.

Le jeune Corleone croisa Balmo et sa troupe alcoolisée dans l'un des couloirs et lui adressa un rapide signe de la tête, pour lui confirmer que tout se passait comme prévu. Les gardes avaient retrouvé un sommeil forcé tandis que la porte volait désormais au vent. Il ne manqua pas de pester en évitant de justesse les restes d'une nausée éhontée.


'Tain Balmo! Ils ont bu quoi tes gus? On dirait un mélange de végétation et d'oeuf pourri. C'est crade! J'ai failli marcher dedans! J'suis sur qu'en plus ça ne m'aurait même pas porté chance...

Mais l'heure n'était pas aux râlements, à la futilité et à l'élégance. Johan mit donc de côté son tempérament maniaque et vétilleux pour retourner vaquer à ses occupations. Alors que l'ensemble des hommes commençaient à quitter les lieux, le Corleone rencontra une silhouette féminine et familière. Un léger sourire s'étira sur son visage, et c'est avec audace qu'il lui attrapa la main, l'invitant à le suivre et à prendre la fuite à travers les dédales obscurs de la ville encore endormie.

Une bribe de pensée se fracassa dans son esprit. Ses frais souvenirs de la veille voltigèrent dans sa tête. Luaine. Une rencontre fort plaisante. Une femme de caractère qui respirait la loyauté et la témérité. Il ne manquerait sans doute pas de la recroiser. Pour son plus grand plaisir...
Sindanarie
Bourganeuf n'était pas si loin de Limoges... Pour preuve, bientôt un messager eut porté et la nouvelle et l'annonce au Conseil et à la Comtesse régnante. Les premières modalités de la réaction définies, cette dernière se fendit d'une annonce, qu'elle fit notamment placarder par le même messager à côté de celle du Breton à Bourganeuf, sur laquelle on pouvait lire :

Citation:


A Nilas d’Artignac, Duc du Trégor, Chevalier de Pontekroaz,
A l'ensemble de la population du Limousin et de la Marche, à ceux qui aiment leurs Comtés et les servent,
De Sindanarie Carsenac, Comtesse du Limousin et de la Marche.

    En guise de préambule adressé à Nilas d'Artignac, je note que vous n'avez pas attendu réponse à votre annonce pour faire ouvrir un procès à mon encontre, profitant de vos prérogatives mal acquises de maire temporaire de Bourganeuf, et déclare votre révolte illégale. Aviez-vous donc si peur que je recule quand je n'ai pas hésité à engager les actions qui nous ont menés à la situation d'aujourd'hui ? Reprenons ces faits, justement.

    De la chronologie des faits et de leurs causes

    Je vous rappelle plusieurs éléments dont, dans son annonce, le Duc Nilas d'Artignac ne tient aucun compte. D'une part, la chronologie des faits. Vous n'êtes pas sans savoir que l'armée Yop, menée par le vassal du Duc Nilas, le Duc Albatrus de Guérande, est entrée en Limousin deux jours avant demande expresse de la Reine de France, notre suzeraine, de détruire cette armée et après la diffusion d'une annonce interdisant son passage en armée en Limousin, l'exposant à sa destruction en cas de transgression de cette interdiction. Après, également, que j'aie contacté le Régent du Berry, avec qui il était en contact direct d'après celui-ci, pour l'informer de cette disposition. Après, enfin, que j'aie fait savoir aux Grands Feudataires le refus du Limousin de laisser Yop traverser ses terres. Les provinces françaises Ponant étaient donc prévenues, leurs sympathisants également. Le Duc Albatrus a, en outre, été contacté par le Capitaine du Limousin et de la Marche, le Seigneur Wolfloner de Gaillimh, et a refusé de rebrousser chemin, malgré la menace qu'il ne pouvait ignorer.

    Voilà les faits. Des faits que j'avais déjà porté à la connaissance des habitants du Limousin et de la Marche. Des faits incontestables. Nous avons agi comme nous devions le faire et comme nous avions annoncé que nous allions le faire : l'annonce interdisant le passage de Yop en Limousin a été faite le 17 de ce mois. Le Duc Albatrus de Guérande, suivi discrètement par le Capitaine Wolfloner de Gaillimh, a pénétré en Limousin le 18. J'en profite pour rappeler que, par accord tacite, nous ne mettons pas ceux qui mènent des armées en procès tant que lesdites armées sont formées. Dans la nuit du 18 au 19, le Capitaine a envoyé courrier au Duc Albatrus pour le sommer de rebrousser chemin et de repartir vers le Berry. Le 19, ledit Duc a lui répondu par des menaces à peine voilées au sujet de Limoges. Le même jour, second avertissement annonçant un poutrage s'il ne rebroussait pas chemin lui a été adressé par le Capitaine, alors qu'ils se trouvaient sur la route reliant Bourganeuf à Limoges et que l'armée Bombarde et Châtaignes, avec mon accord, était sortie de la ville pour s'apprêter à faire barrage au Duc breton.

    Alors oui, le Limousin a eu le front de suivre ses lois, de faire ce qu'il avait annoncé, de respecter ses engagements vis-à-vis de la couronne de France. Le Limousin a détruit l'armée Yop. Le Limousin a détruit ce qui pouvait en faire partie. Si le pavillon, breton selon certains, qui a flotté dans le vent limousin pendant deux jours a été abattu, comme certains le prétendent, il l'a sans doute été au moment même où l'armée menée par le commandant Carmody de Tartasse a fondu sur le contrevenant.


    Des conséquences du coup de force du Duc Nilas d'Artignac

    En conséquence de la prise de la mairie de la bonne ville de Bourganeuf par Nilas, en conséquence de ses menaces et du fait qu'il a reconnu la participation de ressortissants du Ponant à son expédition, je décrète, en ce jour, la fermeture totale de nos frontières aux ressortissants d'une province du Ponant. Ceux qui se trouvent sur le territoire du Limousin et de la Marche ont deux jours pour quitter ces Comtés, sans quoi ils s'exposent à des procès.

    Le passage sur le territoire du Limousin et de la Marche ne sera plus autorisée qu'aux ressortissants de provinces étrangères au Ponant ayant réalisé une demande de laissez-passer et l'ayant reçue avant d'y pénétrer, exception faite des membres des Ordres royaux de chevalerie. Ceux-ci demeurent libre d'aller et venir en Limousin et en Marche ainsi que d'y séjourner sans demande de laissez-passer préalable.


    De la mauvaise foi d'un Duc

    Nous souhaitons faire connaître au Limousin les mots qui ont conduit le Duc Nilas d'Artignac à obtenir un laissez-passer l'autorisant à pénétrer en Limousin. Nul doute qu'il me permette de montrer combien le respect de la parole donnée lui est étranger. Il s'est défini et a défini ses compagnons comme "d'honnêtes voyageurs" ne pouvant "générer la moindre menace" à l'égard des Comtés du Limousin et de la Marche. Morceau de choix, également, que cette phrase : "En gage de ma bonne foi, je vais donc déférer à votre injonction en sollicitant le laisser passer que vous me demandez de mander à votre prévot. " Bonne foi ! Votre Grâce, puisque telle est votre qualité, si l'on a abusé le Capitaine et de Conseil lors de cette demande de laissez-passer, si elle n'était pas de votre main, de grâce, faites-le nous savoir.


    Des exigences du Duc Nilas d'Artignac

    A présent et pour répondre à vos exigences :

    • Je présente mes excuses au maire de Bourganeuf, pour avoir cru à la parole d'un Duc breton sans notion d'honneur, ainsi qu'aux habitants de Bourganeuf, premières victimes de la prise de la ville, et à l'ensemble du Limousin et de la Marche pour n'avoir pas montré assez de défiance envers ce même Duc.
    • J'accepte de comparaitre devant la Haute Cour de Justice de France, seule à même de juger mes actes une fois que la cour de justice du Limousin et de la Marche aura déclaré son incompétence à me juger pendant le mandat que m'ont confié les Conseillers comtaux, pour tout motif qui vous semblera bon, y compris tentative d'assassinat sur la personne du Duc Albatrus de Guérande. Ma conscience ne me condamne pas, et je ne crains aucune investigation quant à la destruction de l'armée Yop et aux dommages subis par ledit Duc, qui l'a menée malgré nos avertissements jusqu'aux abords de Limoges.
    • J'engage le Procureur à faire son office et à faire respecter les lois du Limousin et de la Marche pour les délits commis sur le sol des Comtés qui m'ont été confiés pour deux mois. J'engage toute partie prenante du système judiciaire et tout acteur de la défense du Limousin et de la Marche à ne rien craindre dans l'exercice de leur fonction, à continuer d'oeuvrer avec courage pour l'honneur et la résistance des Comtés à des actes de représailles qui n'ont qu'un motif personnel. J'appelle également toute personne soucieuse de l'avenir de son Comté à prendre contact avec le Capitaine, le Connétable, le Prévôt des maréchaux ou moi-même afin d'organiser la défense de notre territoire face aux menaces du Duc Nilas d'Artignac.
    • Enfin, je m'engage sur mon honneur, car j'en ai un plus fiable que le vôtre et sais me tenir à ma parole quand je l'ai donnée, à ce que toute personne en possession d'un laissez-passer et en règle vis-à-vis des lois et annonces du Limousin et de la Marche traverse ces Comtés sans qu'aucune action soit menée contre elle. Rappelons à ce sujet que le poutrage d'Albatrus n'a été que le fait de son opiniâtreté à vouloir traverser notre territoire en armée, au mépris de nos lois et de nos avertissements.



    De la conclusion logique et d'un détail supplémentaire

    Devant la révolte illégale que vous avez menée, devant vos menaces, devant vos abus, vous aurez naturellement à subir les conséquences de vos actes. Pour vous donner un aperçu de la loi que vous avez violée par votre prise de la mairie de Bourganeuf, voici un extrait du Coutumier du Limousin et de la Marche :

    Citation:
    Article IV.1.3 : La "Haute Justice":

    Article IV.1.3.1 Trouble à l'ordre public aggravé.
    Tout acte portant préjudice grave à l'économie et au peuple limousin de nature à en déstabiliser l'équilibre.
    Liste non exhaustive des troubles

    1) Brigandage avec récidive.

    2) Révoltes injustifiées
    Définition : révoltes ayant pour but de renverser le pouvoir en place dans une Mairie sans l'accord du Conseil Comtal. La prise de force d'une Mairie sans l'accord du Conseil, son pillage est de la dernière gravité.

    La révolte ayant pour but la prise de château, son pillage, sera considérée comme un crime de la plus haute importance. La peine de principe qui en découlera s'échelonnera conformément à celle de la révolte concernant une mairie, mais ce à un degré supérieur en sévérité. Une peine de bannissement envers le(s) coupable(s) pourra être prononcée.


    Je note également que, malgré mon appel à ne pas envenimer la situation, le Duc Nilas n'a pu s'abstenir de son geste, montrant un emportement préjudiciable à tous.

    Pour conclure sur ces bonnes paroles, une dernière remarque au Duc Nilas d'Artignac : je vous rappelle que les actes administratifs ou apparentés doivent être scellés de cire jaune, la rouge étant réservée aux actes privés (ce que n'est sans doute pas une annonce faite à la population du Limousin et de la Marche).


Fait à Limoges, le vingt-septième jour de mai mil quatre cent cinquante-neuf.





_________________

Dame de Viam et du Freyssinet, Cavalière de l'Ordre royal de la Licorne, Académicienne royale de France...
Nilas
Ecoutant les conseils de Balmo d'une oreille attentive, le Duc du Trégor hopinait du chef en guise d'acquiescement.

Nilas avait fait comme convenu.

Il se retrouvait bien en Balmo qui avait la fougue de la jeunesse, et la vivacité du félin.

Un peu poivrot sur les bords, mais assurément efficace !

Sans parler de ses hommes. De vrais gaillards qui malgré leur état d'ébriété avaient su mener l'opération d'une main de maître et faire sauter les défenses en un clin d'oeil.

En revanche quelle bande de crados... Vomir ainsi partout... Pouarc' ! Il avait bien failli se ramasser en entrant dans le bureau pour écrire l'acte d'accusation de la Comtesse.

Désormais assis dans la pièce située à l'étage, il rédigeait tranquillement son brouillon afin de témoigner au procès de la Comtesse du Limousin qu'il espérait secrètement voir pendue au petit matin...

Elle avait osé, sous couvert du tout sécuritaire, prendre une décision de nature à compromettre gravement l'intégrité de son Comté, et devrait assurément en rendre compte, aussi bien devant la Justice que devant son Electorat...

On ne tue pas les gens pour rien... Elle devait s'efforcer de le comprendre, et leur action était là pour le lui rappeler...

Regardant par la fenêtre, Nilas vit quelques villageois qui s'apprêtaient à mener la contre-offensive, dont une jeune femme, fort intéressante et combative avec qui il avait eu l'occasion de discuter la veille au soir, alors qu'il donnait le change en taverne...

S'amusant de les voir faire, il peinait à terminer sa plaidoirie... Les pensées partagées entre sa tâche, et la curiosité que lui suscitait l'attroupement.

Allaient ils réussir à leur reprendre la Mairie?

_________________
--Argahil
L'homme de main campait devant la porte lorsqu'un messager vint à sa portée pour lui transmettre une missive Comtale...

Le colosse, masse d'arme à la main regarda le jeune homme d'un regard noir alors que ce dernier lui tendait le document en tremblant.


Et bein te fais pas prier gamin, je vais pas te tuer, crétin !

Lui arranche la missive des paluches avant de monter à l'étage pour la porter au Duc du Trégor.
Seleina
[Limoges, un bureau]


M'ssieur l'juge, m'ssieur l'juge !

Un soupir, une réponse lasse.

Entrez Hyppolite... Dites moi Hyppolite... Ai je l'air d'un homme ?

Ahem... Non assurément pas m'dame... Enfin votre honneur...

Allons bon, vous me faites là grand plaisir. Alors pourquoi me donnez vous du monsieur ?

Hé bé, pardonnez votre honneur, c'est que j'suis tout retourné.

Et quel en est le motif ? Vous avez croisé Poumona dans les couloirs ?

Non dame, parlez pas d'malheur... Non.. Mais suite à la prise de Bourtameu... Bourganeuf, y a un procès qu'a été lancé contre notre brave Comtesse... Si c'est pas malheureux...

Ce qui l'est encore bien davantage c'est votre façon de nommer les gens mon bon Hyppolite... Mais enfin...
Et ? Vous avez peur pour sa grandeur ?

Ben oui dites...

Lueur amusée dans les ambres claires.


Hyppolite ? Qui est juge en terres limousines ?

Ben c'est vous votre honneur.

En effet Hyppolite. Et pensez vous qu'une parodie de procès saurait m'émouvoir ?

Euh... Ben j'crois pas votre honneur.

Et vous faites bien de ne pas le croire.
Passons aux choses sérieuses maintenant.

Avesz vous croisé la procure ce jour dans un recoin sombre des couloirs du château ?

_________________
Nilas
Le Duc du Trégor s’amusa quelque peu à la lecture de la missive Comtale, dont la prose était suffisamment bien léchée, pour qu’il eût gout d’y répondre.

Décidemment, la Licorneuse ne manquait pas d’air et il allait se faire un plaisir de la remettre à la place qui était la sienne. Balai à la main, au nettoyage des latrines !



Citation:
Bien chère Comtesse,



Je prends bonne note de vôtre délicate et prompte missive et note à cet effet que vous avez au moins le mérite de camper sur vos positions. Au moins n’êtes vous pas une girouette.

Je constate cependant que la bonne foi ne vous étouffe pas plus que moi et tiens à vous signifier mes réactions, pensant intimement que vous vous moquez éperdument de votre peuple en lui mentant de manière éhontée.

Ma première réaction sera de rebondir sur votre mise en accusation devant la Justice Comtale.

Vous semblez vous étonner que j’ai pu profiter de ma position de Maire par intérim pour vous traduire en Justice. Je vous rétorquerais qu’au vu du traitement réservé au Duc de Saint Malo, je n’ai nulle confiance en votre parole.

Lorsque l’on est capable de demander à une personne régulariser sa situation et de dissoudre son armée pour mieux tenter de le tuer ensuite, je pense qu’on a un beau tableau de la valeur de la parole de la personne concernée.

Ma demande était en substance un coup de semonce. Un avertissement…

Je tiens en ce sens à vous préciser, que c’est justement pour que vous puissiez être jugé que j’ai entrepris cette action.

Rassurez vous toutefois, je gage que la partialité de votre Juge vous permettra de vous en tirer à bon compte, en suite de quoi, le préalable nous permettra d’opérer une Saisine de la Cour d’Appel des Royaumes et éventuellement des Instances paritaires du Mont Saint Michel.



En qui concerne maintenant le nœud du problème et pour répondre à votre pompeux exposé des faits je vais démontrer son caractère mensonger :

Je vous transmet par la présente une copie du procès verbal enregistré auprès d’un de vos soldats fait prisonnier cette nuit, soldat qui après interrogatoire s’avère être l’un de ceux qui faisaient partie de la Compagnie « Bombardes et Chataignes » menée par Carmody qui a injustement poutré Albatrus, procès verbal qui explicite le déroulement des évènements comme suit :

Citation:
20-05-2011 04:05 : Vous avez frappé Albatrus. Ce coup l'a probablement tué.
20-05-2011 04:05 : Vous avez frappé Albatrus. Ce coup l'a probablement tué.
20-05-2011 04:05 : Vous avez été attaqué par Albatrus.


Ce procès verbal atteste sans aucune discussion possible de ce que l’Armée Bombardes et Chataignes n’a pas engagé le combat contre une armée, mais contre un seul homme.

Désolé de parler « technique » avec une personne visiblement néophyte, mais lorsque l’on engage le combat contre une armée, voici le type de procès verbal auquel l’évènement de combat donne lieu… Lorsque témoin il y a bien entendu :

Citation:
02-10-2008 04:35 : Vous avez frappé Perturabo. Ce coup l’a probablement tué.
02-10-2008 04:35 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Laouenan !" dirigée par Sir_eragon.


Examinez bien et opposez bien ces deux procès verbaux, et vous comprendrez rapidement, comme je l’ai compris, tout aussi bien que tous ceux qui y connaissent quelque chose en matière de combats militaires, que votre armée n’a pas affronté et détruit une armée.

Votre armée a donc bien et comme nous le soutenons depuis le départ, attaqué et poutré un homme qui voyageait seul, après avoir disloqué son armée.

Nous ne contestons encore une fois pas l’entrée illégale sur votre territoire ni le fait que le Sieur Albatrus soit entré en armée sur vos terres.

Ce que nous soutenons, c’est qu’après injonction, et ce même s’il a répondu a vos services avec un certain manque d’apropos, Albatrus à dissout son armée pour régulariser sa situation, et que faisant fi de tout cela vous l’avez fait abattre.

Vous avez mandé à votre Capitaine de faire ficher Albatrus, en nom propre, en plus de son armée, ce qui constitue une tentative d’assassinat d’un homme ne constituant plus aucune menace.

Acte disproportionné, vous couvrant de déshonneur, et générant l’action de contre mesure que vous subissez ce jour : la révolte de Bourganeuf, mené par moi-même et mes amis en rétorsion à vos ordres iniques et stupides.



En ce qui concerne désormais les éventuelles poursuites judiciaires à mon égard pour ce qui est de la prise de Mairie de Bourganeuf en mesure de rétorsion à la tentative de meurtre désormais démontrée de mon ami le Duc de Saint Malo, sachez que je ne les crains nullement.

Que je les attends au contraire la tête haute, tout en tenant à vous préciser qu’il est du devoir de chacun de s’opposer pour des motifs légitimes au joug de la tyrannie. Tyrannie que vous incarnez parfaitement à mes yeux.

Je fais aujourd’hui jouer mon droit d’opposition à votre gouvernement pour motifs légitimes, constitués par un ordre manifestement illégal de votre part, et de nature à compromettre gravement les intérêts publics suivants :

-liberté d’aller et venir ;
-droit au respect de l’intégrité physique ;
-droit à un procès équitable ;

Droits à ma connaissances consacrés par La Charte des Juges, le Traité du Mont Saint Michel, et à peu près tout codex françoy ou breton qui se respecte.



En ce qui concerne maintenant ma demande d’entrée sur votre territoire : Ma foi… Aucune raison que je m’assujettisse à tenir parole à l’égard d’un Comté qui a agit tel que le votre.

A quoi songiez vous en me délivrant laisser passer, tout en connaissant mon curriculum vitae, trois jours après avoir massacré un Duc Breton ?

Vous avez agi comme des amateurs, je vous ai répondu en professionnel !


Pour conclure, sur un dernier point. Sachez puisque votre analyse s’arrête sur de si futiles détails, que l’emploi d’un sceau rouge, marquant scel d’une missive à caractère personnel, n’avait pour autre finalité que d’illustrer le caractère purement personnel de mon action et de celle des gens qui m’accompagnent, puisqu’encore une fois, l’action menée, le fut non pas par le Ponant ou la Bretagne, mais par des hommes et femmes, de tous horizons et toute condition, de France et d’ailleurs, désirant vous faire passer le message suivant :

Les armées ne sauraient être employées de manière abusive contre des personnes ne représentant pas un danger caractérisé à l’égard de l’intégrité physique de vos concitoyens !

Les armées pour lutter contre les armées.

La Justice des hommes dans les autres cas !

J’eu cru que votre gout du détail vous permit de le comprendre.



Kentoc'h mervel eget bezañ saotret,


Fait à Bourganeuf, le même jour,


Nilas d’Artignac, Duc du Trégor,
Chevalier de Pontekroaz




































































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Ephyael
Citation:
A la comtesse du Limousin,
Au conseillé du limousin,
Au peuple libre du limousin,
Aux bretons pilleurs de villes,

Nous membres de la ligue limousine Libertaire et Libertine denoncons avec force et vigeur l'acte de guerre lancé par la Bretagne a notre si cher limousin

Connaissons assez bien le duché de Bretagne pour savoir que nul duc ou noble ne peut prendre une cité sans en informer les dirigeants. Que de ce fait les pilleurs bretons de Bourganeuf ne peuvent pretendre ne pas agir au nom du Ponan

Rappelons aux idiots qui ont suivi aveuglement ses bretons combien ils sont fourbe et malhonnete depuis tres longtemps. Souvenez vous de la rupture de la treve dans la guerre de Normandie, des attaques lancé les jours de fetes aristotelicienne, rappelez vous qu'ils avaient profiter du cortege funerere de Jarkov pour attaquer le chateau normand . Ses gens ne sont pas digne de confiance, ils sont orgeuilleux et pleutres

Appelons chaque citoyens a preter mains fortes a la cité de Bourganeuf aujourd'hui menacer de pillage et exhortons les habitants en capacité de le faire de resister a l'envahisseur.

Appelons tous les partisants de la ligue a converger vers le nid de blatte et a l'ecraser sans retenus.

Enjoignons la comtesse du limousin a declarer de facto la guerre au duché de Bretagne, et nous autoriser a foncer sur Rennes egorger tous ses porcs de bretons . Promettons de lacher Ephyael dans la meute ce qui aura pour consequence soit de vider la Bretagne par fuite des habitants soit par suicide

A la vie, A la mort
Pour la liberté
La ligue Limousine Libertaire et Libertine
Exquiz
"Hey sorcière, si tu peux m'faire un truc capable d'endormir une dizaines d'hommes pour trois quatre heures, j'te promet une part!"



Piouf. Fallait pas trop en demander à blondie... une potion, pour dix, qui endort quatre heures? ça allait faire beauuuucoup d'graines de pavots tout ça!

Bon bah, y'avait plus qu'à compter, multiplier, diviser.

Le lendemain, passage dans la grande ville oblige, il lui fallait trouver un noble commerçant, spécialisé dans l'herboristerie et les produits illicites. Heureusement, on trouve toujours ce genre d'échoppe, même dans les endroits les moins probables. Quelques ruelles sombres et l'tour est joué, l'Exquiz connaissait bien l'coin, pour y avoir jadis, proposé quelques services en tant que Diseuse de bonne (et surtout mauvaise) aventure.

La commande avait donc été prise et déjà les marmites bouillonnaient d'un étrange nectar aux couleurs douteuses.
Un peu de menthe pour masquer les odeurs, et hop, on avait la nouvelle tisane du soir! C'est qu'elle aurait bien mélangé ça à un peu d'gnôle mais, c'était prendre le risque que l'garde refuse, prétextant être de service. Puis en plus, ça coutait trop cher.
Donc le breuvage fut distillé, transvasé, subtilement distribué, dans les cocktails de chacun, dans le but sympathique de hâter le sommeil des miliciens.


L'attente fut longue et impatiente, et la sorcière eu bien le temps de revoir ses drôles de formules, espérant que ses ancêtres n'avaient pas surestimer le pouvoir des ingrédients, en les dosant au minimum.
Mais non, pour une fois, le mélange triompha, plongeant les veilleurs dans un comas provisoire, le temps pour quelques pilleurs de dévaliser la mairie.
Une mairie qui soit dit en passant, ne contenait pas masse d'écus, mais elle permettrait aux p'tits nouveaux de s'entrainer réellement. Il est toujours bon de tester la théorie par la pratique...dit on.

Arpentant tranquillement quelques couloirs, pour admirer les effets de sa cuisine, la blonde sorcière se fit happer par une main, qui l'entraina dans d'autres allées... les rires se glissèrent alors parmi les ombres, dans la nuit menaçante, et avec eux, le souvenir d'une agréable soirée...

Luaine... âme avenante et récurrente, qu'elle continuait de rencontrer, partout où elle mettait les pieds... plaisante rencontre.

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Gloire à Vénus, Gare au Carnage!
Luaine
Les mains sur ses joues déconfites n'allaient rien changer au problème qui venait de tomber comme une chape sur la petite bourgade d'ordinaire si paisible.
Elle en était à regretter de s'être rendu en taverne ce soir là. Un gouffre s'ouvrait sous ses pieds. Dire qu'elle venait de déménager pour vivre une vie paisible en Limousin. C'était plutôt raté, sa vie était devenue une suite de cauchemars sans fin sans avoir la moindre chance de se réveiller, aucune échappatoire.
Outre le fait qu'elle offre son bras à l'armée du Limousin, elle avait aussi offert ses services en tant qu'ambassadrice. Quelques jours à peine après sa nomination, une altercation grandiose entre elle et le chancelier de Touraine éclata. Elle l'envoya sur un tapis bien épais de roses et démissionna tambour battant.

Le compteur de la brune affichait déjà quelques points négatifs à cause de son caractère légèrement volcanique et voilà que ça continuait. Un aimant à m....

La brune reprit ses esprits et se mit à courir comme une dératée vers la garnison de Bourganeuf. Vite vite court Luaine!!!
Une main sur le fourreau de son épée pour ne pas la gêner dans sa course et déjà la façade de pierre se profilait devant elle.
Un petit homme avec le visage grêlé meuglait son nom. Elle ralentit et quand elle se présenta, il lui tendit un pli et fila en faisant de tous petits pas comme si il avait une forte envie d'uriner.
Impossible de ne pas le regarder partir tant sa démarche était étrange. Si elle était encore en Bretagne, l'idée d'avoir vu un farfadet lui aurait trotté dans la caboche.

Le pli fut ouvert et ses yeux furent presque expulsés de leurs orbites.


Citation:

* Expéditeur : Le tribunal du Comté
* Titre : Avis d'appel à témoignage dans le pr

* Par la présente, le tribunal du Comté vous informe que vous avez été appelé à témoigner dans le cadre du procès pour haute trahison de Sindanarie .

Vous pouvez témoigner dès aujourd'hui, en vous rendant au Palais de Justice.


Comment avait il osé????
Son sang ne fit qu'un tour, même peut être deux. Elle entendit son coeur battre à ses tempes. Le chaudron montait en pression à lui donner un soudain mal de crâne.
Une douce mélopée sortit de sa bouche en chapelet de jurons et de gros mots d'un style si fleuri qu'un bataillon de pigeons, à proximité de Luaine, fit son envol.
De loin on aurait pu penser que la brune sortait de l'hospice des dingues tant elle gesticulait en hurlant tous pleins de noms d'oiseaux à connotation sexuelle.

Elle déchira la convocation en petits confettis qui se dispersèrent dans la brise.
Le cauchemar n'était vraiment pas terminé. Et ça continue encore et encore....

La sympathie qu'elle avait eu pour lui, se muait en quelques choses d'énormes.
Comme le battement d'ailes d'un papillon qui pouvait amener, à terme, des cyclones.
Il avait fait son numéro d'homme aux valeurs presque chevaleresque, aux idéaux si chèrement défendus, il en était presque à se faire passer pour le défenseur de la veuve et de l'orphelin. Elle avait gobé....les couleuvres, les vipères, voir carrément tout un vivarium.
Elle en était à se demander si Albatrus avait pas volontairement foncé sur le Limousin pour déclencher une guerre et justifier une série de pillage. La brune était furax. Elle devait lui parler, cela ne servirait à rien, et au pire elle risquait même une dague enfoncée dans une partie de son corps. Quitte à s'y rendre sans arme, elle devait lui dire ce qu'elle avait sur le coeur.

Deux gambettes retraversèrent la ville pour se rendre à la mairie. Ses chances de passer la porte étaient aussi mince qu'une pelisse sur un mendiant

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Nilas
La nuit durant, ce qui devait arriver arriva.

Les villageois tentèrent de reprendre le contrôle de la Mairie de Bourganeuf, sans succès !


Citation:
28-05-2011 04:04 : Une tentative de révolte a eu lieu devant la mairie, et vous avez contribué à la mater. Dans la mêlée, vous avez reconnu Robin_longshanks parmi les assaillants.


Leur misérable tentative avait échoué, comme prévu.

Les compères du Duc du Trégor, aidés par quelques villageois ayant pris fait et cause pour eux avaient fait leur boulot.

Amusé par la situation, Nilas attendait maintenant de voir comment la Comtesse comptait aider ses ouailles, car jusqu'ici, elle n'avait su faire autre chose que mentir, agir de manière pathétique, et se couvrir de honte...

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Seleina
Il est introuvable votre honneur.

Pardon ? Introuvable ?

M'enfin... Il est parti en vacances chez mémé ?


Nous n'en savons rien votre honneur.

Marmonnant pour elle même...


Commence à m'courir lui... Déjà j'attends ses réquisitoires concernant Deskil et Lulu depuis je n'sais combien de temps...

La brune se leva prestemment.

Aux grands maux les grands moyens.

Se dirigeant vers la salle du conseil où elle trouverait là Ratou et Sindanarie en grande conversation, la brune leur proposerait de demander à l'ancien juge Zeinar d'officier en tant que procureur intérimaire. L'urgence de la situation nécessitant que l'on puisse ouvrir une procédure concernant ce duc, ce faquin qui s'en prenait aux villes du terroir limousin.


Après quelques tergiversations, sa proposition fut acceptée. Quelques heures plus tard, procès serait lancé par Zeinar, maire de Limoges de son état et juge émérite du Limousin et marche durant six mois.

Il était maintenant temps de voir si le prévenu aurait suffisament d'attributs masculins pour venir plaider sa cause, ce dont elle doutait fortement.

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Luaine
En chemin pour la mairie de Bourganeuf, et surement en chemin pour se faire trancher la gorge si Nilas en donnait l'ordre, Luaine marchait d'un pas plutôt rapide. Quand le soudard passait en code rouge dans sa caboche, elle aurait pu faire face au colosse de Rhodes avec son épée lui servant proportionnellement de cure dent, qu'elle n'aurait pas reculer quitte à y passer. Luaine était dans cet état d'esprit quand un planton de base de la garnison l'intercepta.
Un courrier du capitaine lui demandant de prendre les rennes de la coordination sur la ville.
Le temps des règlements de compte entre breizh n'avait pas sonné. Elle avait tant à faire.

Dans une course folle, elle rebroussa chemin pour avertir tous les habitants de prendre fourche et faux à la main pour combattre l'envahisseur.
Porte à porte et habitation par habitation, elle réussit à rallier un maximum de personne.
L'assaut devait se faire au couche du soleil.
La nuit tomba bien vite sur la petite ville. Toute la population devait investir leur hôtel de ville.
Elle coordonna l'attaque pour que ce passe avec le moins de dégâts possible surtout pour les courageux civils.

Tous les accès furent investit d'un coup d'un seul, il fallait frapper fort et vite. Bientôt elle le reverrait et lui dirait le fond de sa pensée.

Les soudards de la COLM furent placés en tête des troupes et le reste des civils derrière eux en force. Quand les portes furent envoyées en l'air avec un bélier, elle pénétra dans l'enceinte pour constater que la mairie semblait déserte. Nilas et ses acolytes avaient fuit.
Luaine resta les bras ballants de déception, son épée à la main. Elle se tourna vers les troupes.


ILS SONT PARTIS!!!!!

La reprise de leur mairie se fit sans heurt et pour cause, Nilas avait filé vers une autre ville. Surement que la bataille engagée aurait été bien autre chose si il avait décidé de garder les lieux.
Maintenant il fallait regarder ce qu'ils leur restaient dans les caisses et dans le grenier. Peut être que leur récolte de blés et de maïs étaient partis avec les brigands ainsi que leur caisse déjà maigre.
Luaine était déçue.


Citation:

29-05-2011 Révolte à Bourganeuf ! Leanice prend le pouvoir

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