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[RP] Expédition trucmachinchosiste : les dessous du couvent

Lotx
TOI était en train de la manière la plus pure, la plus innocente et... euh... la plus chaste qui soit de... euh... d'étudier l'anatomie féminine de la diaconesse (pasque sur MOI y avait pas grand chose à voir). Lorsque la Grande Prêtresse attacha et bâillonna cette dernière. Scafée, tu étais le bâillon faible... Au revoir! (mais on s'égare, on s'égare)
Puis elle revint et souhaita former ÇA. Sans doute pour purifier leurs âmes souillées par la présence d'une hérétique (et pour purifier leurs gorges souillées par la soif aussi).


D'accord, d'accord, ma sœur, on va faire ÇA. Mais on fait ÇA ensemble hein?

Puis, portant son regard vers la nouvelle arrivée il ajouta.


Ma dame? Relève-toi et marche! (Et viens prier avec nous!) Quelqu'un lui apporte un tonnelet de gnôle s'il vous plaît que la dame puisse communier? Bon... Pendant ce temps, je vais entamer une chanson rituelle... Une "ose Annah"... Euh... Nan... Y a des oreilles chastes dans le coin... Plutôt la chanson du prêcheur... Allez, on chante tous ensemble!

Il s'éclaircit la voix et se mit à... chanter?

A la prêche aux moules, moules, moules, je n'veux plus y aller maman!
Les gens ça les soule, soule, soule, 'veulent plus m'écouter maman!
Et ça m'fiche les boules, boules, boules, d'pas être écouté maman!

A la prêche aux moules, moules, moules, je n'veux plus y aller maman!
J'n'attire pas les foules, foules, foules, j'les fait même s'barrer, maman!
Dès que je déboule, boule, boule, je vide le marché maman!

A la prêche aux moules, moules, moules, je n'veux plus y aller maman!
Les vendeurs sont pas cools, cools, cools quand j'vide le marché maman!
Y disent que j'les coule, coule, coule, et que j'vais le payer maman!

A la prêche aux moules, moules, moules, je n'veux plus y aller maman!
L'laitier a un pit-bull, bull, bull qui me fait flipper maman!
Et si y revoit ma goule, goule, goule, y va le lâcher maman!

A la prêche aux moules, moules, moules, je n'veux plus y aller maman!
Le soir je me soule, soule, soule je préfère prier maman!
Ais-je perdu la boule, boule, boule? Mais j'vais plus prêcher maman!

A la prêche aux moules, moules, moules, je n'veux plus y aller maman!
L'nouveau prêcheur refoule, foule, foule, y pue du dentier maman!
Y sent la vieille moule, moule, moule, et ça pique le nez maman!


Une fois qu'il eût fini cette chanson... à texte! Cette ode engagée! Cette hymne à la liberté! (Car vous n'aurez pas, non vous n'aurez pas sa liberté de prêcher!) TOI attrapa une bouteille de liqueur de gland qu'il entreprit de vider en un temps record
_________________
Et vous?
Scafee

Scafee fut surprise, car c'est la Dame initiatrice qui lui mit un chiffon immonde dans la bouche et elle ne pouvait desormais plus parler.

Mmmmmhaa....Dit-elle car baillonner.Que pouvais-t'elle faire?...Car se savait seule, elle penser qu'en les influençant, il n'aurait pas oser lui toucher, toucher une pure Aristotélicienne de la sorte?C'était quoi le regard de Lotx, un regard invahissant qui faisait peur.Ben on voyait par là, le niveau de religiosité du Comté, mais fallait toujours regarder ces histoires dans un silence de mort, sachant que nous sommes bien vivants?

Scafee pensa au Dogme, car pensait qu'un jour le niveau monterait à des maxima satisfaisants.Elle s'etait fatiguer et était presqu'endormi.

Citation:
Alors, Dieu, d’une voix douce et apaisante, me dit: “Vois, comment risque de finir le monde que tu aimes tant. Il sera détruit par l’eau, la terre, le vent et le feu. Mais n’aie crainte, car si vous vous montrez vertueux, vous pourrez éviter ces inutiles souffrances. Et que ceux qui vivent dans la vertu ne s’inquiètent pas, car jamais Je n’oublie ceux qui M’aiment.”, me dit le Très Haut. Je vis en effet les nuages s’en aller, les vents se calmer, les flammes mourir. Mais la terre trembla de plus belle.

_________________
Rectrice du Seminaire de L'ESI
Scottish
Rector of the Seminary of England, Scotland and Irland.
--Soeur_gertrude


Sœur Gertrude rentrait au couvent après une ballade en forêt, à minuit me diriez vous...Et bien oui, il n'y a pas d'heure pour se promener. Et à son âge ? Eh bien quoi ? Gertrude n'a que 50 ans !
Elle n'entendait plus très bien, mais un bruit de mouche parvint à ses oreilles...non, que dis-je, c'était plutôt des grouikements. Une ménagerie, ici, à cette heure ? La mère supérieure aurait elle enfin accepter une petite ferme dans le couvent ? Ça m'étonnerait, elle était tellement têtue ! Bref, Gertrude s'approcha, heureusement, elle voyait encore assez clair pour distinguer trois zoulous...non, quatre ou cinq...bref, quelques moutons, vaches et cochons. Mais le plus attirants fut le nombreux incroyables de bouteilles pleines...et vides, aussi. D'ailleurs, il y en avait plus de vides que des pleines. Ne résistant pas au grand appel du doux alcool. La salive coulante, elle s'approcha sur la pointe des pieds, les bouteilles étaient derrière deux personnes, qui elles, n'avaient plus l'air en très bonne état. La petite sœur s'avançait, s'avançait LORSQU'un gémissement la fit sursauter. Elle se retourna illico-presto - encore de sacrés réflexes, la vieille, 'faut bien le dire - et elle observa ce qui ou plutôt celle qui lui avait peur. Tiens, cette idiote - bah oui, Gertrude n'aime personne - de Diaconesse qu'elle avait vu l'autre jour. Elle était bâillonné, "tiens, bien fait pour elle" se disait Gertrude. Mais sa peur lui avait, par malheur, fait pousser un petit cri strident que pousse les p'tits vieux - oui, je sais, les p'tits vieux ne poussent pas de cris m'enfin...Les deux personnes c'étaient tournés avec elle, révélant de visage pas très âgé - en tout cas pas aussi âgé que celui de Sœur Gertrude tout pleins de rides. Un petit signe stupide, révélant l'âge mental pas très élévé, de la main de la Sœur et un salut :

-Eheh, euuuh...Bonsoir, les jeunes !
Mahaut_bozier
MOI commençait sa transe éthylique. Son extase, voilà. Sa vision nocturne, d'habitude plutôt moyenne, prenait soudain une nouvelle dimension. La nuit s'éclairait de belles couleurs et tout devenait double. Oh, le sol bougeait, oui, mais c'était pour essayer d'atteindre le Grand Machin.

La cruche n'avait pas le pied marin, ça non, mais elle avait essayé de plonger une fois en taverne, et euh... on l'avait repêchée, d'accord, mais elle avait cru comprendre que remuer dans tous les sens permettait de garder la tête hors de l'eau impure.

Ecoutant le chant sacré du Grand Prêcheur, elle hochait la tête énergiquement, façon Pogo sacré. Soudain, un cri retentit dans la nuit. Tiens, un fidèle en retard ? C'était quoi, ça ? La hyène blessée ? La choppe vide ?

Tout en cherchant dans la brume de son cerveau elle vit s'approcher une sœur. Juste ciel ! Par le Grand Machin !


Citation:
Eheh, euuuh...Bonsoir, les jeunes !


Un reste ancestral de bonne éducation lui fit répondre sans réfléchir.

Bonjour Madame. Vous avez besoin d'aide pour traverser ?

Ben oui, la nuit, les trous des chemins, les animaux qui tentaient de faire une arche de Noé mais sans l'arche, ça pouvait perturber la vieille.

On euh... on se promenait. Les bouteilles et les animaux ont besoin d'être aérés, la nuit, c'est une nouvelle technique d'élevage et de euh... conservation du vin. On teste, voyez ?

Essayant de cacher le trou derrière elle, MOI vit une tête se relever, pleine d'interrogation. Posant le pied sur la tête, elle appuya vigoureusement pour faire disparaître l'apparition. Derrière la sœur, Scafee regardait la scène, abasourdie. Bon, la vieille n'avait rien dit, elle avait même sourit. Fallait tenter un truc.

Vous êtes du couvent ? Vous auriez pas la clé par hasard ?Vous buvez un p'tit coup avec nous ?
--Soeur_gertrude


Soeur Gertrude était abasourdie...Besoin de quelqu'un pour traverser ? Mais cette jeune femme se moquait d'elle, combien de fois il faut le dire, elle n'a que 50 ans ! Et puis, besoin de traverser quoi ? Un chemin pleins de bouteilles, de grouiks, de vaches, de moutons et de tarés ? Non mais oh ! Pour qui est-ce qu'elle la prenait ? Ensuite elle lui expliqua qu'il fallait aérer les animaux et les bouteilles, c'est sûr que les bouteilles vides étaient aéré...Gertrude n'était pas bête, elle savait très bien qu'ils allaient enterrés toutes ces bouteilles et qu'ils avaient besoin des grouiks, des moutons et des vaches pour le faire. Bon, soit, et les bouteilles vides ? Ils n'ont pas dû résister à l'appel du doux alcool, ben comme Gertrude. Mais qui a dit qu'elle prenait son cas pour une généralité ?
S'apprêtant à lui répondre, la jeunette lui demanda alors si elle avait ses clés. La p'tite sœur eu une idée sublime mais alors quand ce fut question de parler bouteille et liquide, c'est sûr, elle ne résisterait pas. Elle s'empressa de répondre :

-Ma foi, si, j'ai les clés...Mais je suis dûre en faire, bah quoi ? Tu croyais (remarquez ici le tutoiement, Gertrude tutoie tout le monde en fait...)que vous arriveriez à me saoûler comme ça et à me piquer mes clés ! Je ne suis pas née de la dernière pluie. Je disais donc, qu'on pouvait s'arranger.Se penchant vers la jeune femme, sait on jamais, qu'une de ces lèches-bottes de sœur traînent dans le coin...-J'vous donne la clé, si vous me donnez toute votre réserve de bouteille qui traîne...Bah oui, c'est qu'au couvent, c'est dur d'en trouver de l'alcool. Et pis j'aimerais aussi que vous fassiez un petit quelque chose à la mère supérieur, question que je me venge un peu...Alors ?
--Vache


Et... En attendant avec impatience la réponse de MOI, autorisons nous une petite digression.
Voyons ce qu'une vache pense de tout cela (car on fait pas assez attention à ce que ressentent les animaux de nos jours, pourtant c'est intéressant, si, si, j'vous jure... et puis, de toute façon z'avez pas le choix...). La vache en question, était une charolaise fière représentante de son espèce, nous l'appellerons Meuhmeuh.
Meuhmeuh, donc, observait la scène en ruminant. Elle ne comprenait pas ce qu'elle faisait là (forcément c'était une vache!) mais elle s'y plaisait bien. Le fond de l'air était doux et puis elle aimait bien les promenades nocturnes. D'autre part, toutes ses copines étaient là et son taureau aussi (ce qui la rassurait tout de même, c'est pas parce qu'on est une vache qu'on aime avoir les cornes).
Et, non loin de son pâturage improvisé, se promenaient divers animaux: cochons, moutons et humains, que des créatures sans cervelles quoi! Elle s'intéressa pourtant de près aux humains... Car si elle savait qu'elle était largement supérieure à cette sous-espèce, elle reconnaissait toutefois qu'ils étaient utiles dans de nombreuses circonstances... Pour lui donner du foin en hiver par exemple!
Elle promena donc son regard sur le plus tape à l'œil... Ou à l'oreille plutôt! Une sorte de petit être insignifiant tout en orange qui chantait dans une meuglerie parfaite (quoi qu'avec un léger accent) toute une quantité d'insultes bovines: "espèce de grosse vache", ou encore "vachier" et autres terribles vacheries.... Non meuh oh! N'y avait-il pas mieux à chanter? Quand on sait pourtant toutes ces magnifiques chansons qui existaient dans cette langue, nasillarde certes, mais pourtant poétique des meuglements: "auprès de ma blonde d'Aquitaine, il fait bon, fait bon, fait bon" ou "s'il suffisait qu'on s'ai-MEUH, s'il suffisait de semer"... Que des chansons vachement bien quoi!
Mais nous nous égarons... Allons Meuhmeuh! Cesse donc de brouter nos lecteurs avec tes chansons et intéresse-toi plutôt aux autres protagonistes (sans compter que si tu continues comme ça, va pas tarder à pleuvoir comme vache qui pisse)!
A côté, deux humaines discutaient... Bon, la vache ne comprenait rien à ce qu'il se disait (c'était une vache tout de même... fallait pas trop lui en demander non plus... ) mais ça l'intéressait grandement.
Surtout une... Une humaine pas très fraîche... Une humaine qui aurait fini vite fait en entrecôte si elle était une vache (encore qu'il y avait pas grand chose à becter). Elle ne comprenait pas pourquoi mais cette vieille bique lui faisait un effet bœuf! Intriguée, Meuhmeuh décida de se rapprocher pour la renifler un petit coup. En effet, on disait souvent qu'elle avait de la bouse dans les yeux tellement elle y voyait rien. C'est pour cela, qu'elle utilisait de façon totalement naturelle le sens de l'odorat.
C'est que ça sent fort les humains, la plupart sentent le bouc, et celle-ci avait une odeur qui se rapprochait de la vieille liqueur (bon les autres aussi cela dit...) mais le parfum était légèrement différent... Était-ce là une légère odeur d'urine? Ou bien celui d'un encens? Il fallait tirer cela au clair. C'est ainsi que la vache entreprit de lui renifler le derrière!
Mahaut_bozier
On aurait pas dit comme ça, mais le temps s'était vachement refroidi.

Mahaut frissonna, malgré la quantité d'alcool qu'elle contenait.
Logiquement, sa température devait avoisiner les 45 degrés, si ce n'est plus, mais la Grande Prêtresse avait froid. C'était pas la présence de son cerveau qui allait la réchauffer en plus.

Les animaux exhalaient un peu de chaleur mais c'était peut-être mal vu d'aller se coller à un cochon comme ça, sans raison.

Et puis les animaux avaient léché les bouteilles qui trainaient, ils commençaient à se comporter bizarrement. La vache, déjà, qui reniflait le derrière de l'ancêtre, elle semblait bizarre. Quoiqu'elle avait une certaine chaleur dans le regard, on se sentait en confiance auprès d'elle, comme auprès d'une grosse dame qui vous préparait un chocolat chaud en fin d'après-midi pendant que vous lui racontiez comment Lotx vous avait jeté un caillou, et que c'était un méchant et tout et tout.

MOI fit un grand sourire à la vache puis se tourna vers la vieille. Voyons, elle avait dit quoi, là ? Donner la réserve de bouteilles ? Un rire interne fit résonner les volets fermés de longue date de ses neurones.


En mal d'alcool, mamie ? Z'en faites pas, on a tout ce qu'il faut ! Ça me paraît un bon contrat, votre truc. La clé contre notre réserve, ouais, ça me va. Tenez, on va vous faire un baluchon.

Vivement, elle ramassa les bouteilles vides (mais dans le noir, hein, qui peut le voir ?) et les mit dans un grand sac qu'elle tendit à la sœur. Tendant l'autre main, elle lança :

Voilà, la clé d'abord. Parce qu'on est peut-être bourrés mais on a encore soif. Et si vous, vous savez pas trouver les réserves du couvent, ben moi je saurais, vous en faites pas. Sœur Marie-Augustine la dernière fois, elle m'a... Mais bon, on n'a pas le temps, là. Allez, hop, la clé ?

S'approchant plus près de la sœur, elle murmura :

Pour la mère sup', on peut s'arranger... J'avais justement dans l'idée d'aller lui rappeler 2 ou 3 choses relatives à mon éducation... Parce que voyez-vous, on n'a pas le droit de dire à une jeune fille dans la fleur de l'âge que "Ma chère henfant, hil n'hest pas de bon goût de vouloir hà tout prix haccéder haux tonneaux du réfectoire", c'est de l'abus de pouvoir.

Mahaut sourit à la sœur, en tentant de repérer la clé parmi les plis de sa robe. C'est vrai que ça sentait bizarre par là...
--Soeur_gertrude


Sœur Gertrude finissait à peine de se relever - difficilement, soit - après son chuchotement qu'une vache avait entreprit d'aller foutre sa tête dans le derrière de la petite sœur. Un petit déhanché de surprise et la voilà en train de s'accrocher à la vache, pour éviter de tomber. La vache meugler, essayant toujours de renifler le derrière de l'ancêtre. L'idiote de jeunette souriait idiotement à la vache, ne se souciant même pas de la vieille qui patinait sur la terre, ou plutôt la boue. Après un effort très physique - du moins très pour Gertrude - elle se releva, la robe pleine de boue. Elle écouta alors l'idiote comme si de rien n'était, lorsqu'elle ramassa tout pleins de bouteilles et elle les fourra dans un sac. Non mais oh, il y a en restait bien le double à côté, elle n'allait pas l'enrouler comme ça pis quoi encore, c'est alors qu'elle lui chuchota à l'oreille. Non, mais là, c'était trop...Pfff, rappeler quelques souvenirs à la mère supérieure, mais nan, c'était trop gentil. Elle lui répondit, gardant son calme, malgré l'envie qui l'a poussé à boire une bouteille :

-Non, mais, j'ai dis TOUTE LA RÉSERVE. C'est qu'il faudrait que tu lèves les oreilles de temps en temps. Et pis, pour la mère supérieure, j'aurais penser à un peu de torture, mais nan, vous, les jeunes, z'êtes que des tafiotes.

C'était dit, c'était fait, elle remis alors sa robe en place, laissant tomber ses clés par terre...
Mahaut_bozier
Nan mais ooooh ! Toute la réserve ? Et pourquoi pas 100 écus et de la mousse et du caramel enrobés d'une substance sucrée ? (oui ben allez décrire un Mars, vous !)

Les vieux c'est plus ce que c'était, ils arrivaient à y voir la nuit maintenant ! Et ça voulait torturer la mère sup' ! Et en plus ça les traitait de tafiotes ! Elles étaient passées où les grand-mères d'antan, qui tricotaient d'une main, vous préparaient un gâteau de l'autre et vous cousaient une robe de communiante avec euh... ben... leurs pieds ?

Enfin, au moins, ça laissait échapper les clés. Mais il allait falloir la jouer fine. Mahaut, votre mission, si vous l'acceptez : détourner l'attention de la vieille, attirer celle de TOI afin qu'il subtilise les clés, négocier les bouteilles et mettre au clair cette histoire de tortures. Et penser à boire aussi. Et féliciter la vache. Et... oui bon, on va commencer doucement.


Allons allons allons... mamie... Toute la réserve, comme vous y allez... Et puis d'abord, par "toute", vous entendez quoi ? Parce que c'est un concept compliqué le "tout". Moi je préfère le définir par "le non rien", mais il y a plusieurs écoles. Quand vous voyez une choppe remplie à moitié, vous dites quoi ? Ben moi... oui, d'accord, je la bois d'abord, mais moi je dis pas "elle est à moitié pleine" ou "à moitié vide", je dis "servez-en plus !" car je crois qu'il faut savoir ouvrir le débat... Moi-même, je ne suis ici que grâce à l'ouverture de gens, oui, ceux derrière moi, là. Y compris celui qui ferait bien de se grouiller. Voilààààà. Et ces gens m'ont tendu la main à un moment où j'en avais besoin, car je crois énormément aux rencontres, aux hasards de la vie et je dis merci à la vie et je chante la vie ! Alors après, ces questions malsaines de "vous avez oublié la moitié" je dis "qu'importe ?" car nous sommes vivants, bel et bien vivants ! Et je remercie le Grand Machin, que ses attouchements vous transportent sur le chemin de l'extase, au passage, je disais donc merci au Grand Machin qui nous permet chaque jour d'admirer la vie et ses bienfaits ! Et ces bouteilles, avez-vous admiré ces bouteilles ? Venez les voir de plus près. Admirez ma sœur, admirez ! N'est-ce pas là l'œuvre d'un bel artisan ? Hein ? Aloooors, qu'est-ce que je disais ? Répétez avec moi les enfants : "Merci à la vie" ! Plus fort ! MERCI A LA VIE ! Voilà ! allons, ma sœur, continuez-vous à vous enfoncer dans cette voie sans issue qu'est la réclamation d'alcool à des trucmachinchosistes ? Que nenni ! Répétez après moi : "Que nenni !" En revanche, nous pouvons fort bien nous entendre autour d'un des bienfaits du Grand Machin DES QU'ON M'AURA RENDUE MA MIRABELLE, des tortures que vous souhaitez infliger à votre supérieure, en bonne Aristotélicienne que vous-êtes, non ne vous justifiez pas, je ne vous juge pas. Alors ? Hein ?

Elle dût reprendre son souffle un instant. Bon, normalement la vieille devait dormir, là... Ah ben non, tiens. Enfin, Lotx avait la clé. Enfin... Elle se retourna.

C'est bon mon frère ?
Lotx
Galvanisé par le triomphe qu'il avait eu lors de sa chanson du prêcheur, il avait décidé d'en attaquer une autre.

...un bol, une louche, une chope, un godet, qu'importe le vase si t'es toujours bour... Eh? Z'avez pas l'impression de pas m'écouter d'abord? Et puis qu'es-ce que tu fais toi? Enfin MOI...


La Grande Prêtresse était occupée avec une petite vieille et elle lui faisait de grands signes. Intrigué, le Grand Prêcheur se rapprocha et constata qu'elle était en train de la souler... Mais pas au sens où l'entend naturellement un trucmachinchosiste hein? Nan, là elle partait dans de grandes théories existentielles... Du genre de théories que l'on ne peut imaginer que lorsqu'on a beaucoup, beaucoup prié! Et en même temps elle... euh... elle faisait quoi au juste? Dansait-elle là une gigue endiablée? Ou alors ça la démangeait et elle essayait de se gratter les fesses en même temps? Ah nan... Elle lui montrait quelque chose... Quoi donc? Des clefs? Aaaaaaah, les clefs de la vieille, ben voilà, suffisait juste de l'dire!
Avec une agilité discutable, TOI se glissa derrière la vieille et se baissa pour rattraper les clefs. La mission accomplie, il se releva... et là... ce fut le drame!
En relevant la tête, ses yeux se posèrent directement sur l'arrière-train de la nonne... et il constata avec horreur qu'elle avait mal remise sa robe. Ses yeux se figèrent alors dans une vision d'effroi devant l'immense gaine qui se dressait devant lui. Il ressentit comme une brûlure au niveau de ses chastes yeux et eut du mal à étouffer un cri étranglé. Trop... trop terrible... c'était... trop pour un seul homme... son cœur ne le supportait pas... Il allait... Il allait...
Il lâcha précipitamment la clef qui vola allègrement avant d'atterrir dans un triple-axel des plus majestueux directement dans la... euh... la bouche (ça se dit ça?) grande ouvert de la vache.
Mais il ne s'en soucia pas... et courut du plus vite qu'il le pût aller vomir... directement dans le trou...

_________________
Et vous?
Fazzino
Par une nuit si fraiche, comment était-il possible de transpirer autant!!!
Fazzino n'en pouvait plus de creuser....surtout avec des outils de PACOTILLLLEUH!

Heureusement, il pensait bien à s'hydrater de temps en temps. Un coup de mirabelle par-ci ( en fait souvent la mirabelle si chère à MOI, hi hi!! ), un coup de cognac par là, liqueur de gland et tutti quanti!!

Il avait vu arriver la diaconnesse et s'était heureusement bien caché le visage dans sa capuche.
Elle aurait pu le reconnaitre, lui qui dans un grand égarement dans la foi ( oui il avait du abuser ce soir là) avait été baptisé dans l'église aristotélimachincienne. Quoique ce soir là, elle avait du abusé aussi car elle l'avait appelé amoureusement "Mamounette" pendant l'office.

M'enfin LHEUR ET lui, enfin SOI ( moi quoi...euh vous vous y perdez, ben pas grave, c'est fait expres), s'échinaient comme de beaux diables (n'y voyez pas là un mouvement satanique de la confrérie, juste une expression).
Sur ces faits, était venu se rajouter, un vieux bout de peau, enfin une vieille nonne quoi. Elle tenait des propos casi incoherent enfin bon, ça faisait faire la pause "rehydratation".
MOI s'en occupait comme il faut apparemment, et TOI subtilement en profita pour dérober des clés.
SOI voyait la fin se son calvaire arriver, il poussa un soupir de soulagement, quand TOI dans un mouvement précipité comme à l'agonie, vint lui aussi se soulager les entrailles dans le trou.
Après ses mésaventures bouseuses, le disciple creuseur, se prit une bonne platrée liquide aux relents alcoolisés du grand Prêcheur!


Pouaaahh!!Là ca en est trop!!! J'ai foi en ÇA mais pas dans le propre foie de TOI!
Je veux bien communier mais pas avec des produits dejà ingérés!!


Commençant à se nettoyer à l'armagnac (oui inutile de dire que l'eau est proscrite sur ce chantier), il leva la tête , et ayant de vue la vieille nonne de dos, il connu lui aussi la vision d'horreur.
Il s'empressa lui aussi de communier de concert avec le grand Prêcheur, les renvois de son Foie.
La grande prêtresse ouvrait de grands yeux effarés , les regardant, tout en maintenant son interlocutrice dans le flou grâce à un "debit" de paroles propre à saouler le plus valeureux des buveurs invétéré.
SOI soutenant TOI, fit un petit signe à LHEUR, montrant la lune, comme quoi il était temps de déguérpir, dès que MOI se serait débarrassé de la vieille acariatre.
Se pinçant le nez, il se dit que là, ÇA se sentait vraimment que c'est TOI!
Delicatement avec son bâton, fermant à demi les yeux et grimaçant, il entrepris de sortir le pli de la robe de la nonne coincée.
Ils poussèrent tous trois un grand Ouf de soulagement aviné, quand il y parvint enfin.


C'est comme ÇA ahhhhh Lalala!!!!
_________________
Liberté et Amour, voilà ce qui régit ma vie....
Mahaut_bozier
Mahaut tenait encore le bras de la nonne quand elle vit TOI précipiter le Contenu Sacré de ses entrailles dans le trou et euh... sur la tête des confrères boueux. Du coin de l'œil, elle suivit la clé, triple axel, joli ! Elle se retint à temps d'applaudir quand elle vit la vache avaler le tout.

Comme dans un autre monde, non alcoolique celui-là car beaucoup trop net, MOI entendit SOI protester puis répandre son Contenu Sacré de concert avec TOI. Elle n'y fit pas attention. La main toujours crispée sur le bras de la sœur, elle regardait la vache. La clé avait... puis elle avait été... et maintenant... la vache.

Y'avait pas à tortiller, la clé était dans la vache. Allez ouvrir une porte, maintenant. Il allait falloir une sacrée serrure, c'est sûr. Et les serrures sont rarement adaptées aux vaches. Tsss, les serruriers n'étaient pas du genre serviables, hein.

Lâchant le bras de la sœur, elle s'approcha de la vache. S'agenouillant devant le bovin placide, elle tenta un :


Allez, recrache !

La vache la regardait, placide. Une langue sortit, déclenchant un espoir mais se contenta de lécher ses babines (oui, ben je sais pas moi, babines pour une vache ?). Il allait falloir employer les grands moyens.

Se levant, elle alla farfouiller dans sa sacoche et sortit des pruneaux. Digne, elle s'approcha de la vache qui la suivait du regard.


Telle est ta volonté, Grand Machin, mais quand même là t'es vache ! Haha. Bon... comment on va faire ça ?

La vache suivait MOI du regard. Celle-ci posa les yeux sur les bouteilles pleines à côté. Il fallait tenter le tout pour le tout. Elle trempa le premier pruneau dans l'alcool et le tendit à la vache qui l'avala.

Ouf ! bon, restait plus qu'à continuer et être patient. Soit elle ne supportait pas l'alcool et elle vomissait, soit elle... ben elle digérait plus vite, quoi... Enfin vu le nombre d'estomacs que ça contenait une vache, il allait falloir un bon lot de pruneaux.

Trempant un par un les désormais Fruits Sacrés, elle réfléchit à qui allait être désign... élu par le Grand Machin pour accomplir la Tâche Consacrée du Farfouillage de Bouse Sacrée...
--Vache
Arrêtons nous un moment sur les motivations pouvant pousser une vache à avaler les clefs d'un couvent voulez-vous? Et pour ce faire, changeons de narrateur. Retournons quelques instants en arrière et appelons notre cher ami Nelson pour qu'il nous commente la scène.



Un, deux, un, deux, Nelson m'entendez vous?
-Oui, tout à fait mon cher narrateur, et je peux vous dire que c'est un match historique qui va se jouer ce soir. Tout le couvent est en délire!
-Expliquez nous les enjeux de ce match.
-Ce match va opposer deux grandes équipes, les Castillon's Bulls (CB) et les Couvent-Sainte-Marie's Sisters (CMS). L'équipe gagnante remportera le trophée des... euh... des une nations contenant la totalité de la cave du couvent... Mais je ne puis en dire plus mon cher narrateur que le match commence déjà. Les clefs... Enfin le ballon est à terre.
Et c'est MOI, capitaine des CB qui attaque, elle distrait Gertrude des SMS par un tacle assommant. Oui... Approche de TOI des CB... Il, il attrappe le ballon... Mais... Mais qu'es-ce? Gertrude dévoile sa gaine? Comment? Mais c'est de l'antijeu ça, oui de l'antijeu. Carton jaune, m'sieur l'arbitre, carton jaune! Ah? Coup franc? Très bien... TOI s'élance.... Il court... Il tire... La Vache fait une tête... Le ballon rentre dans le trou et c'est le buuuuuuuuuuuuuuut!

-Merci Nelson pour cette descr...
-On est les champions! On est les champions! On est, on est, on est les champions!
-Nelson?
-Et un, et deux, et trois zér...
-NELSONEUH! C'est qui le narrateur?!
-Au temps pour moi cher confrère, au temps pour moi... C'est donc l'équipe des Castillon's Bulls qui remporte le match un but à zéro... Plus qu'à attendre que le trophée arrive par les voies naturelles et...
-Oui mais les calembours on réserve ça au narrateur, je vous remercie. Eh bien, merci Nelson et à vous les studios! Pendant ce temps, revenons à notre vache...

Galvanisée par sa victoire triomphante, Meuhmeuh comptait aller faire la troisième mi-temps et lorgnait avec envie les bouteilles (ben c'est la vache de TOI en même temps, 90% de son alimentation est donc liquide...). Elle accepta donc avec une certaine joie ces pruneaux alcoolisés. Elle aiMEUH ça la vache... Mais elle devait tout de même reconnaître au bout du cinquantième pruneau que son ventre lui faisait un peu mal. Elle avait très certainement envie de bouser. Mais sa bouse serait comme son alimentation: liquide... Et ça ne serait pas beau à voir... Ah ça non...
La vache fit volte face et leva la queue (pour pas se salir quand même) et visa les chaussures de MOI. Puis il y eût un bruit écœurant...


Pfouicht... Plop... Plop... Meuh

Satisfaite, la vache se mit alors meugler un p'tit air: "Coliques dans les prés, fleurissent, fleurissent..."
Mahaut_bozier
MOI nourrissait la vache tout en branchant son cerveau sur ses souvenirs culinaires. Oh, une rediffusion de «Pour une soirée réussie, les conseils de Tante Agathe… » !


Citation:
« Tout d’abord, il est capital de prévoir un repas de qualité. Pourquoi ne pas réjouir vos invités avec une délicieuse préparation à base de pruneaux et d’entrecôte ?
Vous ne savez pas préparer les pruneaux ? Tata Agathe va vous aider !

Les pruneaux imbibés :

Se laver les mains à l’armagnac afin d’ôter toute impureté non ingérable.
Prendre un pruneau séché.
Le tremper dans une écuelle d'alcool de poire. Ou de mirabelle, mais dans ces temps troublés où une bouteille de Mirabelle n'est plus en sécurité nulle part, prévoir différents types d'alcools.
Laisser le pruneau se gonfler.
Le renifler.
Si besoin, goûter. Si le fruit n'est pas assez chargé d'alcool, le replonger et attendre. S'il est trop gorgé d'alcool, ne pas tenter le démon et risquer de saouler vos convives, ingérer sans attendre pour ne pas gâcher.
S'il a l'air gorgé mais pas suffisamment à votre goût, le donner en dégustation à votre plat principal : la vache.


La vache aux pruneaux :

Prévoir une belle vache d’un quintal pour 10 gros mangeurs.
La remplir des pruneaux préparés avec amour et dévotion.
Quand les yeux de la bête commencent à rouler dans ses orbites, agir vite : empoigner une masse et l’enfoncer sur le crâne de la bête.
Attention : dans un souci esthétique, je recommande de ne pas toucher les cornes qui vous seront très précieuses dans le montage du plat.

A la fin de votre préparation, prévoir une jolie décoration. Suivez le conseil de Tata Agathe : rien de tel que quelques fleurs sur la table pour égayer l'œil des convives. Des marguerites seront du plus bel effet.

Pour le placement des convives, rappelez-vous les bases d’un repas réussi ! Une femme, un homme, en alternance. Il est de bon goût de placer des époux en face à face plutôt que côte à côte. En cas de réunion trucmachinchosiste, placer le Grand Prêcheur en bout de table pour présider le repas. La Grande Prêtresse lui fera face à l’autre bout de la table, près de la réserve d’alcool. »


Moi suivait les conseils de Tata Agathe qui résonnaient dans son crâne. Arrivée aux moments de l’abattage, elle eut un moment d’hésitation. Une masse ? On avait pris une masse ? On pouvait le remplacer par un tonneau ?

L’hésitation fut fatale. La vache se retourna et déversa son contenu liquide sur les bottes de la Grande Prêtresse. Tata Agathe n’allait pas être contente. Maman Makrel non plus. Des bottes toutes neuves ! Piquées discrètement sur le marché en plus !! Une affaire !


Fidèles trucmachinchosistes ! Au rapport immédiatement !!!!! La Clé Sacrée est quelque part par terre. Trouvez-la, ordre express du Grand Machin ! Et passez moi un chiffon, restez pas plantés là !!!

ET LE PREMIER QUI RIGOLE JE LUI PLANTE LA TETE DEDANS C’EST COMPRIS ???


Bon, alors, poussez-moi ce bestiau stupide. Ma sœur, je vous prie, cessez de comptez les bouteilles du sac. TOI, si tu voulais bien cesser de glousser, tu serais plus utile ici.


MOI était en rage. En nage aussi. Mais ça c’est l’alcool. Elle entendait « floc floc » à chaque pas. Et l’odeur, l’odeur… Ben tiens, l’odeur était infecte MAIS alcoolisée, c’était déjà ça. La vache la regardait, manifestement soulagée. Les confrères commençaient à s’activer mais elle entendait encore de hoquets de rire autour d’elle.
Son humeur devenait massacrante, ils feraient mieux de se méfier. Elle allait le dire à sa mère d’abord.




Birdinflames
LHeur avait d'abord creusé, avec un godet, s'il vous plait, qu'il utilisait plus pour communier que pour agrandir le Trou...
Tout à coup, il entendit un bruit d'entrailles sacrées qui se déversaient ;
Bleuuurrrrrggghhhhhhhhhhhhhhhh

Avant même qu'il ait le temps de se retourner, il sentit une matière liquide... très liquide, avec une odeur qu'il connaissait bien ; le vin sacré trucmachinchosiste, un mélange d'un peu ... de tout, Mirabelle, Armagnac, bière... et bien d'autres s'écraser lourdement sur son crâne lisse...
Beurkkk....
Levant la tête, il aperçut TOI qui s'était littéralement vidé sur SOI et LHEUR...
TOI ! comment oses-tu gaspiller le breuvage sacré ??? puis il vit SOI l'imiter et n'osa pas lever la tête;
C'est quoi ? Une apparition du Grand Truc ?? on est attaqué ? un chien à 3 têtes ? un éléphant rose ? un tonneau de tisane ?
Puis il entendit MOI demander de l'aide pour fouiller des restes d'entrailles (enfin, de la bouse de vache) il leva la tête, et se rendit compte qu'en fait, c'était simplement une attaque de nonne et de vache armée d'une gueule qui venait de manger une clé... rien de bien grave, il avait connu biiiien pire... des dragons, des trolls à 2 têtes, des éléphants poilus... 'm'enfin, 'supportent plus rien cette jeunesse...
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Birdy du Domaine du Loup Noir
Frère de Fobia02
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